35 réflexions sur « Evanescence »

  1. L’arbre se penche
    Il prend des risques
    Sa vue le trouble
    Dedans son cours
    Des feuilles en ondes
    Douce mélodie
    Une bien tendre mélancolie

  2. Je suis en printemps, en automne,
    et ce tapis de feuilles,
    je le vois
    d’un vivant,
    si vivant,
    comme se vit la vie,
    au plus près,
    sa douce mélodie,
    en amour se fait tendre,
    de bellevie dedans.

  3. le sid, s’il vous plait de quel auteur est cette nouvelle ?
    ____

    Quand le feuillage se fait léger, gracieux comme une caresse offerte…
    _____

    Un triptyque d’arbres
    Insaisissable beauté
    Un raffinement
    ____

    Jolie série sur les arbres aux essences variées, ambivalence des symboles selon qu’il s’agisse d’un chêne, d’un laurier, d’un olivier, d’un érable mais surtout selon les religions, les pensées, les mythologies, les philosophies… Que représente l’arbre ? Pour notre incontournable Bachelard, « il est la symbolique d’une imagination ascensionnelle par son fût qui s’élance vers le ciel »

  4. Beauté incandescente
    Etendre sa ramure
    Remplir l’espace horizon
    Se pencher à l’infini
    Se plier jusqu’à l’extrème
    Pour un reflet de sa chevelure feu
    Pour garder en mémoire, rouge
    La magnificence de l’été.
    Erable Narcisse.

  5. Eve a naissance
    mais n’a dent contre personne
    au jardin d’Eden
    pas un vulgaire parc
    qui érafle cette réminiscence
    pour qui attise la convoitise
    il y a des yeux de braise qui couvent
    mais les ramures ouvrent grand leurs bras
    Eve à l’aisance que donne la beauté
    mais ces essences rares
    lui montent à la tête

  6. Rêve à l’essence revitalisante
    sic oxymore ou sycomore
    rêve à naissance retardée
    mais sans nuisance
    à quoi ça sert
    si ce n’est pour s’évanouir
    vite des sels !

  7. le désir entraine
    écrit
    il ne fait pas beau depuis que je vous ai perdu
    laisse voler le vent
    à l’intérieur

  8. comme c’est émouvant de troubles, je pense à vous souvent….

    Parce que je pense à vous
    De mon humble de vie
    Mon chaque jour se vit
    Avec plus de douceurs
    Car vous me vivez Là
    Dans mon âme pour vous

    douce soirée de quiétude, si c’est possible pour vous de chacun,
    je vous embrasse,
    tendresses Ossiane.

  9. M’évanouir en somme sous un ombrage qui clignote
    et m’ôter mes soucis en même temps que mes peurs
    dans une douce et confortable inconscience passagère

    M’évanouir d’un seul coup et ne plus paraitre à la lumière
    me recouvrir d’une cape d’invisibilité en méta matériaux
    pour mieux reparaître ensuite sous le soleil de Rio

    M’évanouir à toute force parce que d’abord à bout
    et pouvoir apprécier l’effet de cette disparition
    sans avoir à jouer une plus complexe partition

    M’évanouir parce que le salut est parfois dans la fuite
    et que si l’on n’a pas des idées dans la suite
    ce n’est pas aisé de finalement se retrouver

    M’évanouir mais pas sur un bord de fuite
    sans laisser échapper une longue trainée
    et oublier l’éclat qui aveugle et blesse

    M’évanouir, mais à qui cela pourrait il nuire
    à nourrir de trop complexes et incessantes attentes
    alors que la douceur se fige sur l’aurige

    M’évanouir de peur, de manquer le coche
    et de ne pas établir qu’il y a anguille sous roche
    et que l’ombre vaut mieux que la lumière

    M’évanouir dans un pffffff qui surprend
    et ne plus troubler la douce quiétude de lieux
    en route vers d’autres cieux

  10. Encense, soir ostensible, qui ne lâche pas sa cible
    et trouve ce que réprouve le regard
    tout n’est pas encore écrit ni sur du papier bible
    il n’est que temps et sans aucun retard
    de conjuguer les sens pour faire de cet instant
    un élément de choix, une pierre qui marque

  11. Dans une nuée ardente
    pas recouverte de buée
    s’en va
    puisqu’il faut bien choisir
    un lieu et un moment
    sans déplaisir et sans plus chercher à rosir

    il se vaporise, se volatilise, s’aseptise

    pas seulement question de parfum mais de sublimation
    pas d’odeur ni de déshonneur
    un mince souffle se suspend
    et rien n’annonce la condensation

    fragrance flottante
    retenue par le couvert végétal

  12. il parle l’arbre
    et de son embrassade
    ceint d’opaline
    la profondeur du reflet

    et que dit-il l’arbre ?
    il dit que je suis belle en ce miroir
    l’arbrelle
    et que se cachent en mon sein
    la suffocation des mots
    le crêpe des silences
    la fidélité immobile
    la juste clé à tourner
    sous les brumes
    écartées entre pouce et index
    comme sur l’écran de l’attente
    avant de sauter dans Ce vide

    un instant

    reviens

  13. parfois Hadon passait par ici,
    si toutefois il passe,
    c’est impossible d’entrer un commentaire, dans son espace…
    Je m’étonnais de l’arrêt sur image…

  14. Bonjour !

    Bon , je dois le dire tout de suite il me semble, vue la qualité des commentaires qui ont été laissés avant moi, que je ne sais pas faire du tout de poésie – ou si mal que je n’oserais jamais la mettre en public !
    Non, non, mon mode d’expression poétique est celui de la photographie et c’est pour cette raison que je me suis arrêtée ici … Je crois que c’est un simple clic via facebook qui m’a fait découvrir vos images, et je voulais m’arrêter quelques instant pour vous donner tous mes compliments !

    A très bientôt donc !

    Laurence

  15. Amour évanescent
    Poésie de tes yeux
    Poésie de ton cœur
    Poésie de tes rêves
    Poésie de tes maux
    Poésie de mes mots

    Poésie
    Et si tout s’écrivait
    Dans un air qu’on respire
    Un sourire, Amour évanescent,revenir ?
    Quand se meure le printemps
    Quand fleurit l’avenir
    De ses jours hésitants

    Revenir?
    Souvenir pâlissant
    A l’éclat des soupirs

    Poésie sans les mots
    Nul besoin de l’écrire
    Le poème est un cri
    Que le silence inscrit

    Évanescence, le soir
    Au jour décrit l’espoir
    D’avancer à tout prix
    Avancer à tout prix

    Le jour brodant au soir
    Les récits en miroir
    Murmures, verbiages et cris
    La fatigue a tout pris
    Le sommeil a surpris
    Les corps fatigués
    Les corps dialoguaient
    De caresses, de désirs
    Le jour portait le soir
    Dans le lit du zéphyr

    Évanescence, le soir
    Ici et maintenant
    Là-bas au fil du tant
    Son cœur est en voyage
    Dans mes yeux, mon visage
    Si prêt.Évanescence.

  16. Douces et charmantes branches
    de mon cher « arbre »,
    le destin vous sourit!
    Que le tonnerre, l’éclair et la tempête
    ne troublent jamais votre précieuse paix,
    et le rapace vent du sud
    ne vienne pas non plus vous violenter!

    Jamais l’ombre
    d’aucun arbre ne fut
    plus douce, plus précieuse,
    plus agréable!

  17. Tout s’envole, même l’air se met en mouvement sous l’effet de la convection, ce n’est ni une injection ni une injonction mais une tendance et aussi une loi, Archimède l’a démontré, la densité varie et de sa différence naissent des forces et des mouvements et de ces ascendances et de cette énergie circulante et parfois circularisante on entame de grands cycles ; aussi est il agréable et bienfaisant de pouvoir apprécier cette naissance du moindre souffle, vitaliste en somme
    et si s’agitent en toile de fond ou en avant scène des pendentifs végétaux on se dit qu’ils ne végètent pas haut mais viennent puiser près des racines cette énergie qui élèvent et protège.

  18. Douces branches, souvenirs de mon enfance
    c’était le noyer à l’ombre glaçante
    le balancement du cognassier
    aux envolées agaçantes
    et les fruits du pécher
    pas tous défendus
    la jus hissance du cerisier
    la gourmandise de l’abricotier
    la pénalité de l’amandier
    et dans ce théâtre d’ombre
    où sont convoqués tant de souvenirs
    de moments de plaisir
    de repos et de sieste
    il y a aussi le catalpa
    est ses gousses
    et l’arbousier
    sans ses bouses

  19. Flotter, léger, allégé
    plus de soucis
    juste l’instant
    de grâce et de candeur
    avec une délicate saveur
    fort content
    un peu de répit
    Flotter, léger, allégé

  20. Tout ce qui se vit
    Est amené à disparaître
    Alors *levivre
    C’est fort de fort de vie
    Quand m’aime

    douce journée, de danses, de marche, de vue jolie…

  21. I’m singing in the rain and under the rain
    toutes les voutes de verdure
    n’empêcheront les gouttes de m’atteindre
    le chemin sera plus ou moins long
    mais c’est de cette ceinture que je veux me ceindre
    de verdure et fraîcheur
    et toute remplie d’odeur
    alors adieu moiteur
    moi à ct’heure
    me voilà frais et dispos
    pour entamer une belle journée
    d’amitié conjuguée
    de saines festivités

  22. le poème est un cri
    évanescence le soir
    ici et maintenant
    là bas au fil du tant
    à l’éclat des soupirs

  23. est ce seulement un cri venu de l’intérieur
    hanté et rieur
    aimanté et trieur
    pas de sénescence
    dans l’amour des mots
    et dans celui des hommes
    l’intemporel brut
    dans un grand écart permanent
    subi et consenti à la fois

  24. Crève à naissance : grève année sens

    Trève à mes sens rêve Anne … est-ce Hans ?

    Brève ânesse anse
    Sève âne essence
    Sénescence ?

  25. Effronté ignorant les frontières, jamais l’oiseau ne s’embarrasse de tradition, d’histoire, ou de décor. Pour autant, il ne vit pas imprécisément dans les nuages. À la taille primordiale du détail, sa réalité. Son nid ? Bricolé de broutilles, humaines ou naturelles : brins d’herbe, brindilles, bouts de ficelle. Sa vision ? Pragmatique, même à des hauteurs panoramiques. Au ciel, il glisse ; mais s’accoupler, becter, chanter, qui forment son abc, ne sont pas gestes en l’air. Quand il se perche, importe moins l’arbre ou le toit dans son paysage que la bûche à éviter contre cette branche-là, ce coin exact. C’est compliqué une maison, d’un tarabiscoté les frondaisons. Faut cibler juste, prendre ses marques, poser signes et jalons, repérer l’angle. Sa proverbiale petite cervelle lui sert à ça : simplifier, c’est-à-dire dénuder. Jusqu’à la géométrie au besoin : bouitt tkatt tkatt, mesure le traquet motteux. On ne décolle qu’à ce compte : abstraire l’espace du labyrinthe enchevêtré de ses racines, mythes, rêves, explications, discours. Dédale architecte a réussi ; Icare a fondu au soleil à folâtrer dans les nuages.

    http://www.sitaudis.fr/Auteurs/jacques-demarcq.php

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