Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Evanescence
l’érable rouge reflets de la mémoire les feuilles mortes
35 réflexions sur « Evanescence »
Déjà, Il attend,
Sentinelle de l’Automne
Aux Vallons des Brumes…
L’arbre se penche
Il prend des risques
Sa vue le trouble
Dedans son cours
Des feuilles en ondes
Douce mélodie
Une bien tendre mélancolie
Je suis en printemps, en automne,
et ce tapis de feuilles,
je le vois
d’un vivant,
si vivant,
comme se vit la vie,
au plus près,
sa douce mélodie,
en amour se fait tendre,
de bellevie dedans.
Evanescence
(Une nouvelle épistolaire à lire
Editions Gd’Encre)
le sid, s’il vous plait de quel auteur est cette nouvelle ?
____
Quand le feuillage se fait léger, gracieux comme une caresse offerte…
_____
Un triptyque d’arbres
Insaisissable beauté
Un raffinement
____
Jolie série sur les arbres aux essences variées, ambivalence des symboles selon qu’il s’agisse d’un chêne, d’un laurier, d’un olivier, d’un érable mais surtout selon les religions, les pensées, les mythologies, les philosophies… Que représente l’arbre ? Pour notre incontournable Bachelard, « il est la symbolique d’une imagination ascensionnelle par son fût qui s’élance vers le ciel »
Beauté incandescente
E
Beauté incandescente
Etendre sa ramure
Remplir l’espace horizon
Se pencher à l’infini
Se plier jusqu’à l’extrème
Pour un reflet de sa chevelure feu
Pour garder en mémoire, rouge
La magnificence de l’été.
Erable Narcisse.
Léger et fragile
la mémoire rougissante
l’érable laqué
Joane Tissot
est l’auteur d’Evanescence.
Y.-)) Ce mot réveille de bons souvenirs !
Le strip tease commence
Quand l’Automne entre en danse
Encore l’été !
Eve a naissance
mais n’a dent contre personne
au jardin d’Eden
pas un vulgaire parc
qui érafle cette réminiscence
pour qui attise la convoitise
il y a des yeux de braise qui couvent
mais les ramures ouvrent grand leurs bras
Eve à l’aisance que donne la beauté
mais ces essences rares
lui montent à la tête
Délicatesse des feuillages, mélange des textures, transparence. Magnifique.
Rêve à l’essence revitalisante
sic oxymore ou sycomore
rêve à naissance retardée
mais sans nuisance
à quoi ça sert
si ce n’est pour s’évanouir
vite des sels !
Délicat
il
Se penche
Se miroire sa vie
Son instant éternel
Avec elle
le désir entraine
écrit
il ne fait pas beau depuis que je vous ai perdu
laisse voler le vent
à l’intérieur
comme c’est émouvant de troubles, je pense à vous souvent….
Parce que je pense à vous
De mon humble de vie
Mon chaque jour se vit
Avec plus de douceurs
Car vous me vivez Là
Dans mon âme pour vous
douce soirée de quiétude, si c’est possible pour vous de chacun,
je vous embrasse,
tendresses Ossiane.
M’évanouir en somme sous un ombrage qui clignote
et m’ôter mes soucis en même temps que mes peurs
dans une douce et confortable inconscience passagère
M’évanouir d’un seul coup et ne plus paraitre à la lumière
me recouvrir d’une cape d’invisibilité en méta matériaux
pour mieux reparaître ensuite sous le soleil de Rio
M’évanouir à toute force parce que d’abord à bout
et pouvoir apprécier l’effet de cette disparition
sans avoir à jouer une plus complexe partition
M’évanouir parce que le salut est parfois dans la fuite
et que si l’on n’a pas des idées dans la suite
ce n’est pas aisé de finalement se retrouver
M’évanouir mais pas sur un bord de fuite
sans laisser échapper une longue trainée
et oublier l’éclat qui aveugle et blesse
M’évanouir, mais à qui cela pourrait il nuire
à nourrir de trop complexes et incessantes attentes
alors que la douceur se fige sur l’aurige
M’évanouir de peur, de manquer le coche
et de ne pas établir qu’il y a anguille sous roche
et que l’ombre vaut mieux que la lumière
M’évanouir dans un pffffff qui surprend
et ne plus troubler la douce quiétude de lieux
en route vers d’autres cieux
Encense, soir ostensible, qui ne lâche pas sa cible
et trouve ce que réprouve le regard
tout n’est pas encore écrit ni sur du papier bible
il n’est que temps et sans aucun retard
de conjuguer les sens pour faire de cet instant
un élément de choix, une pierre qui marque
Dans une nuée ardente
pas recouverte de buée
s’en va
puisqu’il faut bien choisir
un lieu et un moment
sans déplaisir et sans plus chercher à rosir
il se vaporise, se volatilise, s’aseptise
pas seulement question de parfum mais de sublimation
pas d’odeur ni de déshonneur
un mince souffle se suspend
et rien n’annonce la condensation
fragrance flottante
retenue par le couvert végétal
affable mais flamboyant
le souvenir avivé
le tapis rehaussé
le voeu exaucé
il parle l’arbre
et de son embrassade
ceint d’opaline
la profondeur du reflet
et que dit-il l’arbre ?
il dit que je suis belle en ce miroir
l’arbrelle
et que se cachent en mon sein
la suffocation des mots
le crêpe des silences
la fidélité immobile
la juste clé à tourner
sous les brumes
écartées entre pouce et index
comme sur l’écran de l’attente
avant de sauter dans Ce vide
un instant
reviens
Je lis et relis, vos mots si émouvants…
Cette page de belle délicatesse, si jolie de bel désir intime…
parfois Hadon passait par ici,
si toutefois il passe,
c’est impossible d’entrer un commentaire, dans son espace…
Je m’étonnais de l’arrêt sur image…
Bonjour !
Bon , je dois le dire tout de suite il me semble, vue la qualité des commentaires qui ont été laissés avant moi, que je ne sais pas faire du tout de poésie – ou si mal que je n’oserais jamais la mettre en public !
Non, non, mon mode d’expression poétique est celui de la photographie et c’est pour cette raison que je me suis arrêtée ici … Je crois que c’est un simple clic via facebook qui m’a fait découvrir vos images, et je voulais m’arrêter quelques instant pour vous donner tous mes compliments !
A très bientôt donc !
Laurence
Amour évanescent
Poésie de tes yeux
Poésie de ton cœur
Poésie de tes rêves
Poésie de tes maux
Poésie de mes mots
Poésie
Et si tout s’écrivait
Dans un air qu’on respire
Un sourire, Amour évanescent,revenir ?
Quand se meure le printemps
Quand fleurit l’avenir
De ses jours hésitants
Revenir?
Souvenir pâlissant
A l’éclat des soupirs
Poésie sans les mots
Nul besoin de l’écrire
Le poème est un cri
Que le silence inscrit
Évanescence, le soir
Au jour décrit l’espoir
D’avancer à tout prix
Avancer à tout prix
Le jour brodant au soir
Les récits en miroir
Murmures, verbiages et cris
La fatigue a tout pris
Le sommeil a surpris
Les corps fatigués
Les corps dialoguaient
De caresses, de désirs
Le jour portait le soir
Dans le lit du zéphyr
Évanescence, le soir
Ici et maintenant
Là-bas au fil du tant
Son cœur est en voyage
Dans mes yeux, mon visage
Si prêt.Évanescence.
Douces et charmantes branches
de mon cher « arbre »,
le destin vous sourit!
Que le tonnerre, l’éclair et la tempête
ne troublent jamais votre précieuse paix,
et le rapace vent du sud
ne vienne pas non plus vous violenter!
Jamais l’ombre
d’aucun arbre ne fut
plus douce, plus précieuse,
plus agréable!
Tout s’envole, même l’air se met en mouvement sous l’effet de la convection, ce n’est ni une injection ni une injonction mais une tendance et aussi une loi, Archimède l’a démontré, la densité varie et de sa différence naissent des forces et des mouvements et de ces ascendances et de cette énergie circulante et parfois circularisante on entame de grands cycles ; aussi est il agréable et bienfaisant de pouvoir apprécier cette naissance du moindre souffle, vitaliste en somme
et si s’agitent en toile de fond ou en avant scène des pendentifs végétaux on se dit qu’ils ne végètent pas haut mais viennent puiser près des racines cette énergie qui élèvent et protège.
Douces branches, souvenirs de mon enfance
c’était le noyer à l’ombre glaçante
le balancement du cognassier
aux envolées agaçantes
et les fruits du pécher
pas tous défendus
la jus hissance du cerisier
la gourmandise de l’abricotier
la pénalité de l’amandier
et dans ce théâtre d’ombre
où sont convoqués tant de souvenirs
de moments de plaisir
de repos et de sieste
il y a aussi le catalpa
est ses gousses
et l’arbousier
sans ses bouses
Flotter, léger, allégé
plus de soucis
juste l’instant
de grâce et de candeur
avec une délicate saveur
fort content
un peu de répit
Flotter, léger, allégé
Tout ce qui se vit
Est amené à disparaître
Alors *levivre
C’est fort de fort de vie
Quand m’aime
douce journée, de danses, de marche, de vue jolie…
I’m singing in the rain and under the rain
toutes les voutes de verdure
n’empêcheront les gouttes de m’atteindre
le chemin sera plus ou moins long
mais c’est de cette ceinture que je veux me ceindre
de verdure et fraîcheur
et toute remplie d’odeur
alors adieu moiteur
moi à ct’heure
me voilà frais et dispos
pour entamer une belle journée
d’amitié conjuguée
de saines festivités
le poème est un cri
évanescence le soir
ici et maintenant
là bas au fil du tant
à l’éclat des soupirs
est ce seulement un cri venu de l’intérieur
hanté et rieur
aimanté et trieur
pas de sénescence
dans l’amour des mots
et dans celui des hommes
l’intemporel brut
dans un grand écart permanent
subi et consenti à la fois
Crève à naissance : grève année sens
Trève à mes sens rêve Anne … est-ce Hans ?
Brève ânesse anse
Sève âne essence
Sénescence ?
Effronté ignorant les frontières, jamais l’oiseau ne s’embarrasse de tradition, d’histoire, ou de décor. Pour autant, il ne vit pas imprécisément dans les nuages. À la taille primordiale du détail, sa réalité. Son nid ? Bricolé de broutilles, humaines ou naturelles : brins d’herbe, brindilles, bouts de ficelle. Sa vision ? Pragmatique, même à des hauteurs panoramiques. Au ciel, il glisse ; mais s’accoupler, becter, chanter, qui forment son abc, ne sont pas gestes en l’air. Quand il se perche, importe moins l’arbre ou le toit dans son paysage que la bûche à éviter contre cette branche-là, ce coin exact. C’est compliqué une maison, d’un tarabiscoté les frondaisons. Faut cibler juste, prendre ses marques, poser signes et jalons, repérer l’angle. Sa proverbiale petite cervelle lui sert à ça : simplifier, c’est-à-dire dénuder. Jusqu’à la géométrie au besoin : bouitt tkatt tkatt, mesure le traquet motteux. On ne décolle qu’à ce compte : abstraire l’espace du labyrinthe enchevêtré de ses racines, mythes, rêves, explications, discours. Dédale architecte a réussi ; Icare a fondu au soleil à folâtrer dans les nuages.
Déjà, Il attend,
Sentinelle de l’Automne
Aux Vallons des Brumes…
L’arbre se penche
Il prend des risques
Sa vue le trouble
Dedans son cours
Des feuilles en ondes
Douce mélodie
Une bien tendre mélancolie
Je suis en printemps, en automne,
et ce tapis de feuilles,
je le vois
d’un vivant,
si vivant,
comme se vit la vie,
au plus près,
sa douce mélodie,
en amour se fait tendre,
de bellevie dedans.
Evanescence
(Une nouvelle épistolaire à lire
Editions Gd’Encre)
le sid, s’il vous plait de quel auteur est cette nouvelle ?
____
Quand le feuillage se fait léger, gracieux comme une caresse offerte…
_____
Un triptyque d’arbres
Insaisissable beauté
Un raffinement
____
Jolie série sur les arbres aux essences variées, ambivalence des symboles selon qu’il s’agisse d’un chêne, d’un laurier, d’un olivier, d’un érable mais surtout selon les religions, les pensées, les mythologies, les philosophies… Que représente l’arbre ? Pour notre incontournable Bachelard, « il est la symbolique d’une imagination ascensionnelle par son fût qui s’élance vers le ciel »
Beauté incandescente
E
Beauté incandescente
Etendre sa ramure
Remplir l’espace horizon
Se pencher à l’infini
Se plier jusqu’à l’extrème
Pour un reflet de sa chevelure feu
Pour garder en mémoire, rouge
La magnificence de l’été.
Erable Narcisse.
Léger et fragile
la mémoire rougissante
l’érable laqué
Joane Tissot
est l’auteur d’Evanescence.
Y.-)) Ce mot réveille de bons souvenirs !
Le strip tease commence
Quand l’Automne entre en danse
Encore l’été !
Eve a naissance
mais n’a dent contre personne
au jardin d’Eden
pas un vulgaire parc
qui érafle cette réminiscence
pour qui attise la convoitise
il y a des yeux de braise qui couvent
mais les ramures ouvrent grand leurs bras
Eve à l’aisance que donne la beauté
mais ces essences rares
lui montent à la tête
Délicatesse des feuillages, mélange des textures, transparence. Magnifique.
Rêve à l’essence revitalisante
sic oxymore ou sycomore
rêve à naissance retardée
mais sans nuisance
à quoi ça sert
si ce n’est pour s’évanouir
vite des sels !
Délicat
il
Se penche
Se miroire sa vie
Son instant éternel
Avec elle
le désir entraine
écrit
il ne fait pas beau depuis que je vous ai perdu
laisse voler le vent
à l’intérieur
comme c’est émouvant de troubles, je pense à vous souvent….
Parce que je pense à vous
De mon humble de vie
Mon chaque jour se vit
Avec plus de douceurs
Car vous me vivez Là
Dans mon âme pour vous
douce soirée de quiétude, si c’est possible pour vous de chacun,
je vous embrasse,
tendresses Ossiane.
M’évanouir en somme sous un ombrage qui clignote
et m’ôter mes soucis en même temps que mes peurs
dans une douce et confortable inconscience passagère
M’évanouir d’un seul coup et ne plus paraitre à la lumière
me recouvrir d’une cape d’invisibilité en méta matériaux
pour mieux reparaître ensuite sous le soleil de Rio
M’évanouir à toute force parce que d’abord à bout
et pouvoir apprécier l’effet de cette disparition
sans avoir à jouer une plus complexe partition
M’évanouir parce que le salut est parfois dans la fuite
et que si l’on n’a pas des idées dans la suite
ce n’est pas aisé de finalement se retrouver
M’évanouir mais pas sur un bord de fuite
sans laisser échapper une longue trainée
et oublier l’éclat qui aveugle et blesse
M’évanouir, mais à qui cela pourrait il nuire
à nourrir de trop complexes et incessantes attentes
alors que la douceur se fige sur l’aurige
M’évanouir de peur, de manquer le coche
et de ne pas établir qu’il y a anguille sous roche
et que l’ombre vaut mieux que la lumière
M’évanouir dans un pffffff qui surprend
et ne plus troubler la douce quiétude de lieux
en route vers d’autres cieux
Encense, soir ostensible, qui ne lâche pas sa cible
et trouve ce que réprouve le regard
tout n’est pas encore écrit ni sur du papier bible
il n’est que temps et sans aucun retard
de conjuguer les sens pour faire de cet instant
un élément de choix, une pierre qui marque
Dans une nuée ardente
pas recouverte de buée
s’en va
puisqu’il faut bien choisir
un lieu et un moment
sans déplaisir et sans plus chercher à rosir
il se vaporise, se volatilise, s’aseptise
pas seulement question de parfum mais de sublimation
pas d’odeur ni de déshonneur
un mince souffle se suspend
et rien n’annonce la condensation
fragrance flottante
retenue par le couvert végétal
affable mais flamboyant
le souvenir avivé
le tapis rehaussé
le voeu exaucé
il parle l’arbre
et de son embrassade
ceint d’opaline
la profondeur du reflet
et que dit-il l’arbre ?
il dit que je suis belle en ce miroir
l’arbrelle
et que se cachent en mon sein
la suffocation des mots
le crêpe des silences
la fidélité immobile
la juste clé à tourner
sous les brumes
écartées entre pouce et index
comme sur l’écran de l’attente
avant de sauter dans Ce vide
un instant
reviens
Je lis et relis, vos mots si émouvants…
Cette page de belle délicatesse, si jolie de bel désir intime…
parfois Hadon passait par ici,
si toutefois il passe,
c’est impossible d’entrer un commentaire, dans son espace…
Je m’étonnais de l’arrêt sur image…
Bonjour !
Bon , je dois le dire tout de suite il me semble, vue la qualité des commentaires qui ont été laissés avant moi, que je ne sais pas faire du tout de poésie – ou si mal que je n’oserais jamais la mettre en public !
Non, non, mon mode d’expression poétique est celui de la photographie et c’est pour cette raison que je me suis arrêtée ici … Je crois que c’est un simple clic via facebook qui m’a fait découvrir vos images, et je voulais m’arrêter quelques instant pour vous donner tous mes compliments !
A très bientôt donc !
Laurence
Amour évanescent
Poésie de tes yeux
Poésie de ton cœur
Poésie de tes rêves
Poésie de tes maux
Poésie de mes mots
Poésie
Et si tout s’écrivait
Dans un air qu’on respire
Un sourire, Amour évanescent,revenir ?
Quand se meure le printemps
Quand fleurit l’avenir
De ses jours hésitants
Revenir?
Souvenir pâlissant
A l’éclat des soupirs
Poésie sans les mots
Nul besoin de l’écrire
Le poème est un cri
Que le silence inscrit
Évanescence, le soir
Au jour décrit l’espoir
D’avancer à tout prix
Avancer à tout prix
Le jour brodant au soir
Les récits en miroir
Murmures, verbiages et cris
La fatigue a tout pris
Le sommeil a surpris
Les corps fatigués
Les corps dialoguaient
De caresses, de désirs
Le jour portait le soir
Dans le lit du zéphyr
Évanescence, le soir
Ici et maintenant
Là-bas au fil du tant
Son cœur est en voyage
Dans mes yeux, mon visage
Si prêt.Évanescence.
Douces et charmantes branches
de mon cher « arbre »,
le destin vous sourit!
Que le tonnerre, l’éclair et la tempête
ne troublent jamais votre précieuse paix,
et le rapace vent du sud
ne vienne pas non plus vous violenter!
Jamais l’ombre
d’aucun arbre ne fut
plus douce, plus précieuse,
plus agréable!
Tout s’envole, même l’air se met en mouvement sous l’effet de la convection, ce n’est ni une injection ni une injonction mais une tendance et aussi une loi, Archimède l’a démontré, la densité varie et de sa différence naissent des forces et des mouvements et de ces ascendances et de cette énergie circulante et parfois circularisante on entame de grands cycles ; aussi est il agréable et bienfaisant de pouvoir apprécier cette naissance du moindre souffle, vitaliste en somme
et si s’agitent en toile de fond ou en avant scène des pendentifs végétaux on se dit qu’ils ne végètent pas haut mais viennent puiser près des racines cette énergie qui élèvent et protège.
Douces branches, souvenirs de mon enfance
c’était le noyer à l’ombre glaçante
le balancement du cognassier
aux envolées agaçantes
et les fruits du pécher
pas tous défendus
la jus hissance du cerisier
la gourmandise de l’abricotier
la pénalité de l’amandier
et dans ce théâtre d’ombre
où sont convoqués tant de souvenirs
de moments de plaisir
de repos et de sieste
il y a aussi le catalpa
est ses gousses
et l’arbousier
sans ses bouses
Flotter, léger, allégé
plus de soucis
juste l’instant
de grâce et de candeur
avec une délicate saveur
fort content
un peu de répit
Flotter, léger, allégé
Tout ce qui se vit
Est amené à disparaître
Alors *levivre
C’est fort de fort de vie
Quand m’aime
douce journée, de danses, de marche, de vue jolie…
I’m singing in the rain and under the rain
toutes les voutes de verdure
n’empêcheront les gouttes de m’atteindre
le chemin sera plus ou moins long
mais c’est de cette ceinture que je veux me ceindre
de verdure et fraîcheur
et toute remplie d’odeur
alors adieu moiteur
moi à ct’heure
me voilà frais et dispos
pour entamer une belle journée
d’amitié conjuguée
de saines festivités
le poème est un cri
évanescence le soir
ici et maintenant
là bas au fil du tant
à l’éclat des soupirs
est ce seulement un cri venu de l’intérieur
hanté et rieur
aimanté et trieur
pas de sénescence
dans l’amour des mots
et dans celui des hommes
l’intemporel brut
dans un grand écart permanent
subi et consenti à la fois
Crève à naissance : grève année sens
Trève à mes sens rêve Anne … est-ce Hans ?
Brève ânesse anse
Sève âne essence
Sénescence ?
Effronté ignorant les frontières, jamais l’oiseau ne s’embarrasse de tradition, d’histoire, ou de décor. Pour autant, il ne vit pas imprécisément dans les nuages. À la taille primordiale du détail, sa réalité. Son nid ? Bricolé de broutilles, humaines ou naturelles : brins d’herbe, brindilles, bouts de ficelle. Sa vision ? Pragmatique, même à des hauteurs panoramiques. Au ciel, il glisse ; mais s’accoupler, becter, chanter, qui forment son abc, ne sont pas gestes en l’air. Quand il se perche, importe moins l’arbre ou le toit dans son paysage que la bûche à éviter contre cette branche-là, ce coin exact. C’est compliqué une maison, d’un tarabiscoté les frondaisons. Faut cibler juste, prendre ses marques, poser signes et jalons, repérer l’angle. Sa proverbiale petite cervelle lui sert à ça : simplifier, c’est-à-dire dénuder. Jusqu’à la géométrie au besoin : bouitt tkatt tkatt, mesure le traquet motteux. On ne décolle qu’à ce compte : abstraire l’espace du labyrinthe enchevêtré de ses racines, mythes, rêves, explications, discours. Dédale architecte a réussi ; Icare a fondu au soleil à folâtrer dans les nuages.
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