Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Tropical
rêve de grandeur
les palmiers conquérants
exhubérance
47 réflexions sur « Tropical »
Le palmier arbre symbole, l’arbre de vie bien sûr mais aussi évocateur de chaleur, , d’exotisme, il trouve ici une place de choix dans ce décor somptueux des bords des lacs italiens au climat méditerranéen.
___
Toute élévation
Vers les hauteurs du sublime
La grandiloquence
____
Ainsi peut continuer le rêve…merci Ossiane et « rêve de grandeur », pourquoi pas si nous prenons garde à la retombée vers la réalité de notre monde.
Allers et venues
Sous l’ombrelle des palmiers
Crisse le gravier
Allées et venues…
–
S’avez quoi ?
Ben, si ça continue comme ça
avec la sécheresse
chez moi
au nord de votre nord
(et j’vous dis pas plus au nord !)
nous restera plus qu’à
planter des palmiers.
J’sais pas
si l’on déménagera
les tropiques
sur la carte du monde
du moins
faudra-t-il
les replacer.
Il me semble plus important
de se pencher sur
ce problème-là
que sur dsk.
Cela n’engage, bien sûr, que moi !
–
Ossiane, si t’apprécies pas, tu vires.
Tu sais, hein !
–
Je te suis, Bourrache, 10/10,
ici au carrefour de Nantes, Vannes, St Nazaire,
le gazon cuit, les bas côtés d’herbes sèches,
il ne pleut pas, cela est terrible,
la pluie me manque,
mais surtout à ces cgers agriculteurs qui peinent sur le sol,
alentour beaucoup de laiteries, mais comment vont ils faire?
c’est triste!
Il fait frais le séjour…alors comme c’est bon..de marcher ses parfums ses chaleurs sa beauté..à cette allée de s’être doucement son niché…exotisme lenteur..le pas se laisse faire..à le prendre son temps pour s’écouter de s’être…au plus près de la vie..
DOUCE JOURNEE de printemps pour chacun.
Toujours de trés belles photos, si bien cadrées.
Haut, toujours plus haut
Jusqu’à toucher le ciel
Pouvoir dominer
Bonne journée à tous
Chaleur des tropiques
Fin de promenade en vue
Gouttes de sueurs
Amicales pensées à tous
Le coeur palpitant
La tête dans les étoiles
Sur tapis rouge
Le palmier comme une flèche
Au soleil du printemps
Surplombe le chemin.
Splendeur d’un fleuron végétal
Au-dessus d’un palais
Bordant dans sa fierté
Les allées du pavillon.
Sous ces colonnes soutenant
L’immensité du ciel
L’eau, le silence, la beauté,
Dans un dépaysement total
Enveloppent les âmes errantes
Vers ces demeures de charme
Aux couleurs de rêve tropical.
Images offertes aux yeux ouverts
Images qui s’inscrivent
En marge de l’imaginaire
Pour que l’âme attentive
Faisant ainsi le voyage
Peuple l’esprit d’un paysage
Qui transporte les poètes vers le rêve.
Comme il fait bon rêver à la vie douce tendre, en amour…
Doux chemin abrité
Comme il fait bon le suivre
Il parle de la vie
De la vie au plus près
Main dans la main ensemble
Un regard vers devant
Le temps a cette saveur
Du goût d’aimer ô temps
Quand la vie belle complice
En offrande offre une page
Plusieurs des petites nouvelles
Qui font le coeur content
Quand on aime d’amour
Dans son profond de l’âme
Il hausse son long cou et son plumet plus haut que les autres
Il ponctue le ciel de griffes géantes
Palmes de splendeur ou de peine
Image d’un paysage
Paysage d’image
Pensées vers vous Ossiane en amitié d’amis anciens et nouveaux
Matin ou soir j’aime aller sur les chemins en quête d’une nature salvatrice. Les arbres dans leur grandeur tirent le regard vers le haut, vers le ciel, vers la lumière, coup de chiffon sur le cœur assombri qui laisse traîner ses angoisses sur les misères du monde ; la ramure du palmier balaie les nuages et rend à l’âme sa clarté.
___
Tout en moi murmure
Comme une source souterraine
Qui ne saurait laisser jaillir
Ses larmes en son chagrin
Les rives sont souriantes
Le soleil est présent
Mais la rivière est triste
Car la vie est souffrance
La terre au plus profond d’elle-même
Retient ses larmes en ses entrailles
Et son sourire au regard sombre
Laisse en ce jour faner les roses
____
Laissons ces paysages fleurir nos rêves et donner à la beauté le pouvoir d’embellir nos vies. Cultiver, entretenir une relation étroite avec la nature ouvrent les chemins de l’espoir.
Bonsoir, bonne nuit à tous Ossiane, Annick, Jo.S, Alice , Bourrache, Arletteart, Leïla, Thierry et ceux qui, dans le silence passent ici.
Palmiers conquérants
Souviens-toi de la datte arabe
A l’oasis en quatre cent quatre
C’est là que j’ai grimpé à l’arbre
Goûter le muscat de la chair d’ambre
Puis j’ai abusé chez les bétés
De vin de palme aigre et sucré
Je me suis allongé l’air hébété
Trop piqué à l’ombre sous les palmiers
Enfin sur une plage du Togo
Un pauvre stipe secouait sa palme
Mais j’ai dérobé ses noix de coco
Comme un mutin du Bounty calme
Viens envolons-nous vers les Seychelles
Je te masserai d’huile de palme
Pour une graine de coco-fesse
Comme un Phœnix en renaissance
Bonjour la compagnie…
qui semble voguer en eaux calmes
dans ce paysage tropical !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Du haut de son palmier géant
Le guetteur de chaleur
Est encore embusqué
Vue directe sur le chemin
Pour constater que la vie est calme
La douceur est de mise
Dans ce pays
Où il fait bon flâner
Le long des allées
Délaissées…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Hirondelle tournoie
Au-dessus du palmier
Grimpant vers le ciel
Aucun bruit
Juste nos pas
Ils chuchotent
De nos vies
Pas s’enlacent
Marchent ensemble
C’est joli
Plein de vie
De se serrer
Liberté
Rien que nous
Le paradis
douce journée les mâtelots!
J’aime beaucoup ce cadrage où le palmier occupe toute l’image, mais laisse cependant apercevoir la profondeur de l’image.
Dans l’allée du jardin de mon enfance
Qui menait au petit bosquet
Plein de noisetiers, de prunus
De sureaux, de tilleuls…
J’ai fait en courant
Mille allers-retours
De la maison à la balançoire
Sans m’apercevoir un instant
Qu’elle était une des allées
D’un paradis inoubliable ;
Aucun palmier bien sûr
Mais en haut du grand cèdre,
Le même berceau des rêves.
Trés émouvant Monique.
Des souvenirs semblables.
Ce n’était pas un cèdre, mais un grand chêne!
Douce soirée…
Je suis émue, Monique, Jo.S,
pour moi, en enfance, un chemin en gazn piétiné,
entre le saule pleureur et la balançoire,
plutôt deux, plus un trapèze, et des anneaux,
un bel chemin, derrière la haie de vaches.
Douce soirée, sur votre chemin, d’avant, de réel, à venir,
vous souhaitant le plus gai, le plus joli, le plus émouvant,
le plus tendre, le plus vivant…
Délaisse ce chemin
Bien trop droit
Trop de vues
Je t’offre mon sentier
Tout de humble
Son sauvage son modeste
Les fleurs y poussent telles
Selon leur envie d’être
Donne moi ta main tendre
Marchons tous deux ensemble
Cet authentique ce vrai
A fleur de peau de vie
Comme c’est bon de s’être
Loin de toute apparence
De bien trop entretenu
C’est beau le naturel
Ses défauts émouvants
Bonsoir chères amies, baignées comme moi dans le bain doux de nos jardins d’enfance.
« Tout le bizarre de l’homme, et ce qu’il y a en lui de vagabond, et d’égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin (…) Une image de loisirs se couche dans les gazons, au pied des arbres. On dirait que l’homme s’y retrouve avec son mirage de jets d’eau et de petits graviers dans le paradis légendaire qu’il n’a point oublié entièrement (…) »
Louis Aragon dans métaphysique du jardin
Bonne nuit à tous
« Les jardins suscitent l’engouement et parfois la passion. Structurés ou fous, ils ont tous le même goût de liberté qui nous raccroche plus ou moins consciemment à notre enfance, et à celle de l’humanité… » Jacques Barozzi
La palme lui revient pas encore d’or mais sous des dehors envahissant et une beauté visible et leste il s’élève vers des hauteurs célestes.
Son huile met du baume sur certaines paumes mais attise les angoisse des défenseurs des forêts primaires mais il a un gros coeur qui bat fort et nous à l’unisson des balancements doux de sa crête palmée au gré du vent des cimes.
Ses écailles et sa bourre, ses grappes de fruit après l’amour, et pour les plus obsédés par le temps dans la veine de la variété ad hoc qui regarde sur leur agenda comment collent ses dattes.
Herbacée tout d’un trait élevée, pylone qui ne pilonne pas et symbole d’oasis attendue, il charme la vue et donne ce soupçon d’exotisme qu’on retrouve encore dans les campagnes gersoises notamment en souvenir de la campagne de Bugeaud et du duc d’Aumale.
Vers lui pas pressé de toutes parts mais dressé dans le temps nos regards convergent et sa flamberge comme une verge qui délivre un message de paix et d’amour ne procure certes pas une ombre totale , on n’en est pas à ça près.
Un palmier rencontré..et le petit coeur il bat…dans cette région d’Ouest…où le ciel est fort haut…parfois son tant brûlant…perle de vie jolie…ce tronc et ses écailles…le palmé de ses heuilles….ses fleurs en lourdes grappes…tout est invitation…d’un exotisme tellement…qui extrait du tout gris…en offrant ses couleurs…
Il est des palmes qui témoignent moins du souci de paraître que d’être
sont elles académiques
qu’elles génèrent force mimiques
mais si elles devaient servir seulement
de couverture à une toiture
donnant un ombrage salvateur
dans des contrées que le soleil ravage
que ce serait déjà immense
comme bienfait quotidien
il est des repères élevés
que distingue leur haute silhouette incomparable de pureté
ah toi dont l’escalade se présente comme hasardeuse
et qui n’est pas à la portée de tout le monde
tu ne nourris pas les palmipèdes
qui cancanent à foison sur la rivièra
aussi se gaussent t ils de leurs appâts voyeurs
et avancent ils à pas comptés sur le tapis rouge
mais que vienne zéphyr défier les événements
et seule une solide barrière de palmes
sera en mesure de calmer son ardeur
Psychose cannabique
Fada adossé
Aux piquantes écailles
Sourire ébahi
Regard en l’air,ramasse
Les diamants verts des palmes
Du haut en bas il est une cohabitation des extrêmes et pourtant ici règne l’harmonie -;) une poésie de l’équilibre où le regard aime à se poser.
_____
Hauteur du palmier
Au dessus des grains de sable
mesure/démesure
_____
« Un jour nous comprendrons que la poésie n’était pas un genre littéraire mal vieilli mais une affaire vitale, la dernière chance de respirer dans le bloc du réel. »
Christian Bobin dans Un assassin blanc comme neige.
merci pour ton partage des mots de C.Bobin, Monique,
je ne les connaissais pas,
et je re-cite, ses mots à C.Bobin,
* la poésie…la dernière chance de respirer dans le bloc du réel.
Un jour nous comprendrons… »
que la respire son élégante tendre douce poésie, sa perle de vie…
Douce fantaisie
Rêve inaccessible
Lendemain amer
Avec le plaisir toujours renouvelé de vous lire………………..
Emporter les mots
Escalader la beauté
Aux confins des rêves
Beau et bon week-end à vous tous
Inaccessible colonne au tronc hérissé
dont les feuilles pendantes allegro andante
sont le contrepoint parfait d’une épine dressée
ce pinacle qui n’attend pas les oracles
d’un seul tenant illustre les degrés
et présente une silhouette si parfaite
et pourtant que de patience
pour en arriver là
tandis que le regard rivé
concentre sur l’apex
ce que le carex ne réussit pas
le stipe jamais ne constipe
et que ces éventails
taillent vers le ciel
une route bien droite
les colonnes à palmettes
jamais ne s’ébranleront
et que les drupes viennent ou pas
on pourra toujours clore l’affaire en raphia
Quand serre le tropique et que cale l’alizé
ou que de Capri corne le zénith
je veux viser bien haut
en cercles concentriques
et ne jamais m’éloigner
de cette source de vie
Ayur est véridique
et l’huile des massages
un message tonique
pas de risque
d’être catatonique
on peut tourner
autour sans s’emberlificoter
on n’est pas pleine bourre
et ce n’est pas de l’amadou
mais si c’est rêche
au moins l’ombre est fraiche
le coeur bat sourdement
sans peur de l’ébranlement
Ils sont partis à l’assaut
des hautes terres
à la recherche de vassaux
arborant fièrement au cimier
de riches plumeaux
ce sont les suzerains
des façades maritimes
tels qu’on les a dépeints
qui courbent bien peu l’échine
concentrant au fait
leur pouvoir absolu
et quand ils se réunissent
et prolongent le groupe
tandis que leurs racines plongent
ils enchantent les miracles
font reverdir le désert
c’est de l’eau, aziz !
aussi montant en grappes fertiles
d’ici et d’ailleurs au bord du Nil
leur coeur a ses raisons
ils ne l’ignorent pas
mais de leur pulpe
certains peuples
ne font pas de fiction
ils taillent et pressent
forment le sagou
et de cette pâte nutritive
ils se nourrissent
Symbole et pas que hic
ici et maintenant
mais depuis bien longtemps
tu marques de ton empreinte
ce dont tu as hérité
une allure aérienne
et une taille mannequin
des oripeaux sublimes
qui pendouillent au vent
un abri de fortune
pour récalcitrants
Jusqu’où t’élèveras tu donc
tutoyant les étoiles
et donnant parfois de la toile
fleuron des étendues sablonneuses
tu sais creuser ton sillon
et éviter ta perte
économe et bien monté
tu n’as rien d’un chamelier
oscilles tu au gré d’un zéphyr trop piquant
criblé de sable tu crisses en chantant
ni cierge ni chandelle
tu te déplumes incontinent
et de ces habits qui te quittent
tu fais de la simplicité
ta vêture de principe
tu sais bien au fond
où puiser ta ressource
et d’espoir tu entretiens
à la vue l’errant perdu
Dépenaillé,
fébrile
et la crête agitée
tu sembles plus fragile
que tu n’es en vérité
c’est un mince refuge
pas de prodigalité
tout est vertical
qui tropique
tandis que l’averti cale
au pied
jaugeant et toisant la chute
ne voulant risquer la culbute
il faudra bien se résigner
ce n’est
ni pour aujourd’hui
ni pour demain
même deux mains
n’y suffiraient pas
Qu’au moindre souffle
là haut se trémoussent
joyeuses frimousses
ces esclaves du vent
qui nous restituent
juste un peu de force
pas à fleur d’écorce
où que je me situe
je balbutie au pied
jamais ne m’étend
sur ce qui rallonge
une proue inaccessible
une proie facile
oserais je bouger un cil
je perd le fil
et forme le voeu
d’être près de lui
au dernier moment
Désolé de ces mots qui défilent
ça vient parfois comme on file l’haleine
une pointe, une aiguille, un canevas
et tout ce qui était épars
s’ordonne sous vos yeux
on y croit à peine
je t’embrasse chère Ossiane en te remerciant d’être toujours
cette muse qui nous oblige sans nous forcer et nous permet parfois
d’exprimer le meilleur de nous même
grand salut calme et posé à un équipage toujours d’attaque
Pensé en flux,
pensée en grappe,
pas de fruits défendus
juste monter à l’assaut
parfois comme un sot
et empiéter un peu trop
sur de divins territoires
comme on va sur le divan
* la poésie…la dernière chance de respirer dans le bloc du réel.
Un jour nous comprendrons…”
Alors si je n’écris plus c’est que je vais!
Coucou Thierry, belles écritures.
Bon week-end amis poètes, moi j’emmène mes loulous en forêt!
Bonjour leïla, c’est toujours un plaisir de te retrouver ici, pour une fois je transpire poétiquement, enfin c’est beaucoup dire, la plume goutte et parfois je me dégoute !
Mais que cela participe à l’harmonie du corps et de l’esprit, fasse circuler les énergies et appelle la communion avec la nature, assurément.
Merci de tes encouragements, pour cette série involontaire, mais tu c’est ce que c’est, l’appel de la forêt…de mots, et moi comme pierre tentant de semer le loup
par des chausse trappes.
Je crois bien que je vais chausser les pompes de randonnée pour une excursion dans le Lauraguais.
Belle ballade, Leila, heureuse que tu ailles,
bonne promenade, Thierry,
pour moi ce sera Guérande et puis la côte magique pas loin…
JOLI JOUR Ossiane,
ce que je souhaite à chacun, bon week…
Quelle verve Thierry merci pour cette inspiration soudaine, vive si bien retranscrite en tes mots.
Belle promenade à Leïla et Annick
Bravo Annick, une destination qui ne manque pas sel, mais on ne peut pas y aller la fleur au fusil.
Dans l’allée de tes songes
Le cèdre de l’enfance
Le jeu, la liberté
Pose dans ce berceau
Mes baisers d’amitié
Le palmier arbre symbole, l’arbre de vie bien sûr mais aussi évocateur de chaleur, , d’exotisme, il trouve ici une place de choix dans ce décor somptueux des bords des lacs italiens au climat méditerranéen.
___
Toute élévation
Vers les hauteurs du sublime
La grandiloquence
____
Ainsi peut continuer le rêve…merci Ossiane et « rêve de grandeur », pourquoi pas si nous prenons garde à la retombée vers la réalité de notre monde.
Allers et venues
Sous l’ombrelle des palmiers
Crisse le gravier
Allées et venues…
–
S’avez quoi ?
Ben, si ça continue comme ça
avec la sécheresse
chez moi
au nord de votre nord
(et j’vous dis pas plus au nord !)
nous restera plus qu’à
planter des palmiers.
J’sais pas
si l’on déménagera
les tropiques
sur la carte du monde
du moins
faudra-t-il
les replacer.
Il me semble plus important
de se pencher sur
ce problème-là
que sur dsk.
Cela n’engage, bien sûr, que moi !
–
Ossiane, si t’apprécies pas, tu vires.
Tu sais, hein !
–
Je te suis, Bourrache, 10/10,
ici au carrefour de Nantes, Vannes, St Nazaire,
le gazon cuit, les bas côtés d’herbes sèches,
il ne pleut pas, cela est terrible,
la pluie me manque,
mais surtout à ces cgers agriculteurs qui peinent sur le sol,
alentour beaucoup de laiteries, mais comment vont ils faire?
c’est triste!
Il fait frais le séjour…alors comme c’est bon..de marcher ses parfums ses chaleurs sa beauté..à cette allée de s’être doucement son niché…exotisme lenteur..le pas se laisse faire..à le prendre son temps pour s’écouter de s’être…au plus près de la vie..
DOUCE JOURNEE de printemps pour chacun.
Toujours de trés belles photos, si bien cadrées.
Haut, toujours plus haut
Jusqu’à toucher le ciel
Pouvoir dominer
Bonne journée à tous
Chaleur des tropiques
Fin de promenade en vue
Gouttes de sueurs
Amicales pensées à tous
Le coeur palpitant
La tête dans les étoiles
Sur tapis rouge
Le palmier comme une flèche
Au soleil du printemps
Surplombe le chemin.
Splendeur d’un fleuron végétal
Au-dessus d’un palais
Bordant dans sa fierté
Les allées du pavillon.
Sous ces colonnes soutenant
L’immensité du ciel
L’eau, le silence, la beauté,
Dans un dépaysement total
Enveloppent les âmes errantes
Vers ces demeures de charme
Aux couleurs de rêve tropical.
Images offertes aux yeux ouverts
Images qui s’inscrivent
En marge de l’imaginaire
Pour que l’âme attentive
Faisant ainsi le voyage
Peuple l’esprit d’un paysage
Qui transporte les poètes vers le rêve.
Comme il fait bon rêver à la vie douce tendre, en amour…
Doux chemin abrité
Comme il fait bon le suivre
Il parle de la vie
De la vie au plus près
Main dans la main ensemble
Un regard vers devant
Le temps a cette saveur
Du goût d’aimer ô temps
Quand la vie belle complice
En offrande offre une page
Plusieurs des petites nouvelles
Qui font le coeur content
Quand on aime d’amour
Dans son profond de l’âme
Il hausse son long cou et son plumet plus haut que les autres
Il ponctue le ciel de griffes géantes
Palmes de splendeur ou de peine
Image d’un paysage
Paysage d’image
Pensées vers vous Ossiane en amitié d’amis anciens et nouveaux
Matin ou soir j’aime aller sur les chemins en quête d’une nature salvatrice. Les arbres dans leur grandeur tirent le regard vers le haut, vers le ciel, vers la lumière, coup de chiffon sur le cœur assombri qui laisse traîner ses angoisses sur les misères du monde ; la ramure du palmier balaie les nuages et rend à l’âme sa clarté.
___
Tout en moi murmure
Comme une source souterraine
Qui ne saurait laisser jaillir
Ses larmes en son chagrin
Les rives sont souriantes
Le soleil est présent
Mais la rivière est triste
Car la vie est souffrance
La terre au plus profond d’elle-même
Retient ses larmes en ses entrailles
Et son sourire au regard sombre
Laisse en ce jour faner les roses
____
Laissons ces paysages fleurir nos rêves et donner à la beauté le pouvoir d’embellir nos vies. Cultiver, entretenir une relation étroite avec la nature ouvrent les chemins de l’espoir.
Bonsoir, bonne nuit à tous Ossiane, Annick, Jo.S, Alice , Bourrache, Arletteart, Leïla, Thierry et ceux qui, dans le silence passent ici.
Palmiers conquérants
Souviens-toi de la datte arabe
A l’oasis en quatre cent quatre
C’est là que j’ai grimpé à l’arbre
Goûter le muscat de la chair d’ambre
Puis j’ai abusé chez les bétés
De vin de palme aigre et sucré
Je me suis allongé l’air hébété
Trop piqué à l’ombre sous les palmiers
Enfin sur une plage du Togo
Un pauvre stipe secouait sa palme
Mais j’ai dérobé ses noix de coco
Comme un mutin du Bounty calme
Viens envolons-nous vers les Seychelles
Je te masserai d’huile de palme
Pour une graine de coco-fesse
Comme un Phœnix en renaissance
Bonjour la compagnie…
qui semble voguer en eaux calmes
dans ce paysage tropical !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Du haut de son palmier géant
Le guetteur de chaleur
Est encore embusqué
Vue directe sur le chemin
Pour constater que la vie est calme
La douceur est de mise
Dans ce pays
Où il fait bon flâner
Le long des allées
Délaissées…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Hirondelle tournoie
Au-dessus du palmier
Grimpant vers le ciel
Aucun bruit
Juste nos pas
Ils chuchotent
De nos vies
Pas s’enlacent
Marchent ensemble
C’est joli
Plein de vie
De se serrer
Liberté
Rien que nous
Le paradis
douce journée les mâtelots!
J’aime beaucoup ce cadrage où le palmier occupe toute l’image, mais laisse cependant apercevoir la profondeur de l’image.
Dans l’allée du jardin de mon enfance
Qui menait au petit bosquet
Plein de noisetiers, de prunus
De sureaux, de tilleuls…
J’ai fait en courant
Mille allers-retours
De la maison à la balançoire
Sans m’apercevoir un instant
Qu’elle était une des allées
D’un paradis inoubliable ;
Aucun palmier bien sûr
Mais en haut du grand cèdre,
Le même berceau des rêves.
Trés émouvant Monique.
Des souvenirs semblables.
Ce n’était pas un cèdre, mais un grand chêne!
Douce soirée…
Je suis émue, Monique, Jo.S,
pour moi, en enfance, un chemin en gazn piétiné,
entre le saule pleureur et la balançoire,
plutôt deux, plus un trapèze, et des anneaux,
un bel chemin, derrière la haie de vaches.
Douce soirée, sur votre chemin, d’avant, de réel, à venir,
vous souhaitant le plus gai, le plus joli, le plus émouvant,
le plus tendre, le plus vivant…
Délaisse ce chemin
Bien trop droit
Trop de vues
Je t’offre mon sentier
Tout de humble
Son sauvage son modeste
Les fleurs y poussent telles
Selon leur envie d’être
Donne moi ta main tendre
Marchons tous deux ensemble
Cet authentique ce vrai
A fleur de peau de vie
Comme c’est bon de s’être
Loin de toute apparence
De bien trop entretenu
C’est beau le naturel
Ses défauts émouvants
Bonsoir chères amies, baignées comme moi dans le bain doux de nos jardins d’enfance.
« Tout le bizarre de l’homme, et ce qu’il y a en lui de vagabond, et d’égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin (…) Une image de loisirs se couche dans les gazons, au pied des arbres. On dirait que l’homme s’y retrouve avec son mirage de jets d’eau et de petits graviers dans le paradis légendaire qu’il n’a point oublié entièrement (…) »
Louis Aragon dans métaphysique du jardin
Bonne nuit à tous
« Les jardins suscitent l’engouement et parfois la passion. Structurés ou fous, ils ont tous le même goût de liberté qui nous raccroche plus ou moins consciemment à notre enfance, et à celle de l’humanité… » Jacques Barozzi
La palme lui revient pas encore d’or mais sous des dehors envahissant et une beauté visible et leste il s’élève vers des hauteurs célestes.
Son huile met du baume sur certaines paumes mais attise les angoisse des défenseurs des forêts primaires mais il a un gros coeur qui bat fort et nous à l’unisson des balancements doux de sa crête palmée au gré du vent des cimes.
Ses écailles et sa bourre, ses grappes de fruit après l’amour, et pour les plus obsédés par le temps dans la veine de la variété ad hoc qui regarde sur leur agenda comment collent ses dattes.
Herbacée tout d’un trait élevée, pylone qui ne pilonne pas et symbole d’oasis attendue, il charme la vue et donne ce soupçon d’exotisme qu’on retrouve encore dans les campagnes gersoises notamment en souvenir de la campagne de Bugeaud et du duc d’Aumale.
Vers lui pas pressé de toutes parts mais dressé dans le temps nos regards convergent et sa flamberge comme une verge qui délivre un message de paix et d’amour ne procure certes pas une ombre totale , on n’en est pas à ça près.
Un palmier rencontré..et le petit coeur il bat…dans cette région d’Ouest…où le ciel est fort haut…parfois son tant brûlant…perle de vie jolie…ce tronc et ses écailles…le palmé de ses heuilles….ses fleurs en lourdes grappes…tout est invitation…d’un exotisme tellement…qui extrait du tout gris…en offrant ses couleurs…
Il est des palmes qui témoignent moins du souci de paraître que d’être
sont elles académiques
qu’elles génèrent force mimiques
mais si elles devaient servir seulement
de couverture à une toiture
donnant un ombrage salvateur
dans des contrées que le soleil ravage
que ce serait déjà immense
comme bienfait quotidien
il est des repères élevés
que distingue leur haute silhouette incomparable de pureté
ah toi dont l’escalade se présente comme hasardeuse
et qui n’est pas à la portée de tout le monde
tu ne nourris pas les palmipèdes
qui cancanent à foison sur la rivièra
aussi se gaussent t ils de leurs appâts voyeurs
et avancent ils à pas comptés sur le tapis rouge
mais que vienne zéphyr défier les événements
et seule une solide barrière de palmes
sera en mesure de calmer son ardeur
Psychose cannabique
Fada adossé
Aux piquantes écailles
Sourire ébahi
Regard en l’air,ramasse
Les diamants verts des palmes
Du haut en bas il est une cohabitation des extrêmes et pourtant ici règne l’harmonie -;) une poésie de l’équilibre où le regard aime à se poser.
_____
Hauteur du palmier
Au dessus des grains de sable
mesure/démesure
_____
« Un jour nous comprendrons que la poésie n’était pas un genre littéraire mal vieilli mais une affaire vitale, la dernière chance de respirer dans le bloc du réel. »
Christian Bobin dans Un assassin blanc comme neige.
merci pour ton partage des mots de C.Bobin, Monique,
je ne les connaissais pas,
et je re-cite, ses mots à C.Bobin,
* la poésie…la dernière chance de respirer dans le bloc du réel.
Un jour nous comprendrons… »
que la respire son élégante tendre douce poésie, sa perle de vie…
Douce fantaisie
Rêve inaccessible
Lendemain amer
Avec le plaisir toujours renouvelé de vous lire………………..
Emporter les mots
Escalader la beauté
Aux confins des rêves
Beau et bon week-end à vous tous
Inaccessible colonne au tronc hérissé
dont les feuilles pendantes allegro andante
sont le contrepoint parfait d’une épine dressée
ce pinacle qui n’attend pas les oracles
d’un seul tenant illustre les degrés
et présente une silhouette si parfaite
et pourtant que de patience
pour en arriver là
tandis que le regard rivé
concentre sur l’apex
ce que le carex ne réussit pas
le stipe jamais ne constipe
et que ces éventails
taillent vers le ciel
une route bien droite
les colonnes à palmettes
jamais ne s’ébranleront
et que les drupes viennent ou pas
on pourra toujours clore l’affaire en raphia
Quand serre le tropique et que cale l’alizé
ou que de Capri corne le zénith
je veux viser bien haut
en cercles concentriques
et ne jamais m’éloigner
de cette source de vie
Ayur est véridique
et l’huile des massages
un message tonique
pas de risque
d’être catatonique
on peut tourner
autour sans s’emberlificoter
on n’est pas pleine bourre
et ce n’est pas de l’amadou
mais si c’est rêche
au moins l’ombre est fraiche
le coeur bat sourdement
sans peur de l’ébranlement
Ils sont partis à l’assaut
des hautes terres
à la recherche de vassaux
arborant fièrement au cimier
de riches plumeaux
ce sont les suzerains
des façades maritimes
tels qu’on les a dépeints
qui courbent bien peu l’échine
concentrant au fait
leur pouvoir absolu
et quand ils se réunissent
et prolongent le groupe
tandis que leurs racines plongent
ils enchantent les miracles
font reverdir le désert
c’est de l’eau, aziz !
aussi montant en grappes fertiles
d’ici et d’ailleurs au bord du Nil
leur coeur a ses raisons
ils ne l’ignorent pas
mais de leur pulpe
certains peuples
ne font pas de fiction
ils taillent et pressent
forment le sagou
et de cette pâte nutritive
ils se nourrissent
Symbole et pas que hic
ici et maintenant
mais depuis bien longtemps
tu marques de ton empreinte
ce dont tu as hérité
une allure aérienne
et une taille mannequin
des oripeaux sublimes
qui pendouillent au vent
un abri de fortune
pour récalcitrants
Jusqu’où t’élèveras tu donc
tutoyant les étoiles
et donnant parfois de la toile
fleuron des étendues sablonneuses
tu sais creuser ton sillon
et éviter ta perte
économe et bien monté
tu n’as rien d’un chamelier
oscilles tu au gré d’un zéphyr trop piquant
criblé de sable tu crisses en chantant
ni cierge ni chandelle
tu te déplumes incontinent
et de ces habits qui te quittent
tu fais de la simplicité
ta vêture de principe
tu sais bien au fond
où puiser ta ressource
et d’espoir tu entretiens
à la vue l’errant perdu
Dépenaillé,
fébrile
et la crête agitée
tu sembles plus fragile
que tu n’es en vérité
c’est un mince refuge
pas de prodigalité
tout est vertical
qui tropique
tandis que l’averti cale
au pied
jaugeant et toisant la chute
ne voulant risquer la culbute
il faudra bien se résigner
ce n’est
ni pour aujourd’hui
ni pour demain
même deux mains
n’y suffiraient pas
Qu’au moindre souffle
là haut se trémoussent
joyeuses frimousses
ces esclaves du vent
qui nous restituent
juste un peu de force
pas à fleur d’écorce
où que je me situe
je balbutie au pied
jamais ne m’étend
sur ce qui rallonge
une proue inaccessible
une proie facile
oserais je bouger un cil
je perd le fil
et forme le voeu
d’être près de lui
au dernier moment
Désolé de ces mots qui défilent
ça vient parfois comme on file l’haleine
une pointe, une aiguille, un canevas
et tout ce qui était épars
s’ordonne sous vos yeux
on y croit à peine
je t’embrasse chère Ossiane en te remerciant d’être toujours
cette muse qui nous oblige sans nous forcer et nous permet parfois
d’exprimer le meilleur de nous même
grand salut calme et posé à un équipage toujours d’attaque
Pensé en flux,
pensée en grappe,
pas de fruits défendus
juste monter à l’assaut
parfois comme un sot
et empiéter un peu trop
sur de divins territoires
comme on va sur le divan
* la poésie…la dernière chance de respirer dans le bloc du réel.
Un jour nous comprendrons…”
Alors si je n’écris plus c’est que je vais!
Coucou Thierry, belles écritures.
Bon week-end amis poètes, moi j’emmène mes loulous en forêt!
Bonjour leïla, c’est toujours un plaisir de te retrouver ici, pour une fois je transpire poétiquement, enfin c’est beaucoup dire, la plume goutte et parfois je me dégoute !
Mais que cela participe à l’harmonie du corps et de l’esprit, fasse circuler les énergies et appelle la communion avec la nature, assurément.
Merci de tes encouragements, pour cette série involontaire, mais tu c’est ce que c’est, l’appel de la forêt…de mots, et moi comme pierre tentant de semer le loup
par des chausse trappes.
Je crois bien que je vais chausser les pompes de randonnée pour une excursion dans le Lauraguais.
Belle ballade, Leila, heureuse que tu ailles,
bonne promenade, Thierry,
pour moi ce sera Guérande et puis la côte magique pas loin…
JOLI JOUR Ossiane,
ce que je souhaite à chacun, bon week…
Quelle verve Thierry merci pour cette inspiration soudaine, vive si bien retranscrite en tes mots.
Belle promenade à Leïla et Annick
Bravo Annick, une destination qui ne manque pas sel, mais on ne peut pas y aller la fleur au fusil.
Dans l’allée de tes songes
Le cèdre de l’enfance
Le jeu, la liberté
Pose dans ce berceau
Mes baisers d’amitié