Issue

Issue

galerie de l’ombre
la lumière en vitrail
clairières

… dans les jardins de la villa Melzi …

39 réflexions sur « Issue »

  1. Une allée ombragée
    Pas de tournistournas
    Le droit est bien posé
    Son précieux d’exister
    Dans ses sens de la vie
    Des désirs des envies
    Pour exister son ciel
    En se vivant sur terre
    Le paisible en folie
    En passion ses tendresses
    La vie est une déesse

  2. Les feuilles la murmurent
    Sa sandale roucoule
    La fraîcheur la distille
    La vie dans son essence
    Un pas suivi de plusieurs
    La vie ma révérence
    Dans sa bottine de vie
    En offrandes si grandes
    La Paix d’amour son temps
    C’est vraiment quelque chose
    Quelque part dans son intime
    Au plus près de son âme

  3. youps..pas eu le temps de rattraper le *dans qui me semble de trop,
    merci de le retirer avec vos yeux lectures….

    BELLE APRES MIDI,
    ici à l’Ouest, il fait soleil moins étouffant,
    une bise sa fraîche, la plume se secoue d’aises,
    sa cheville honorée par ce tant de caresses.

  4. Là là là
    La vois tu là
    La lumière
    Tout au bout
    Cours y vite
    Bien plus vite
    Dans ses bras

    Niche là
    Prends en soi
    Aime là
    Elle te vit
    Le sens tu
    Cette lumière
    Dans tes bras

  5. re-youps le n de soin m’a échappé…

    MAIS ELLE EST BELLE, cette image, elle donne envie de la vivre son clavier pour partager ses joies, en vitesse palpitant, qui s’accélère son gai,

    merci de votre indulgence, de mes fautes à reprendre, c’est la faute à la vie, d’offrir *des trucs de vie, d’OSSIANE, qui sautillent la plume de soi, qui sort de son encrier comme l’âme de son Là…

  6. PROVENANCE

    Les clairières sont des clochers
    Sur lesquels des funambules
    Sèment du gazon incandescent
    Et de la fleur d’alouette

    Dans les galeries solitaires
    Leurs réverbères sont des vitraux
    Ouverts sur d’autres certitudes
    Aux contours élargis

    La lumière de l’ombre
    Auréole leurs pourpoints ensanglantés
    Qui scintille de l’argent
    Aux reflets enthousiastes

  7. Sous la voûte des arbres

    Une allée de platanes un chemin de prières
    Aux branches entrelacées forment une voûte sombre
    Une route tracée afin qu’on marche à l’ombre
    Une longue ligne droite qui mène vers la lumière

    C’est une voie étroite dont on perçoit l’issue
    une porte éclairée au bout d’un long tunnel
    Un couloir sous une arche une verte tonnelle
    Dont les branches serrées sont la trame d’un tissu

    C’est une poésie où les mots sont des perles
    Qu’on enfile sur des fils pour en faire un collier
    Perles fines qui brillent comme une eau qui déperle

    Et rondes comme ces billes auxquelles jouent l’écolier
    C’est une poésie où les fils se croisent
    Comme on trace à la craie des mots sur une ardoise

    Alain

  8. quelle heure est-il ?

    le soleil semble au zénith
    personne en cette allée vers …
    interdite au public ?

    des ectoplasmes,
    des êtres transparents
    ressurgissants
    se croisant se montrant
    sur le mail
    comme en Provence
    à la fin du XIX ème siècle
    un dimanche après-midi
    ……………………………
    mémoire Rougon Macquart
    une odeur de poussière désuète
    une photo qui tourne au bistre
    mauvais fixage
    ………………..

    le long du blog
    ne sommes-nous pas
    êtres virtuels
    à se frôler
    se ressentir
    s’imaginer
    à se héler … légèrement
    sous les platanes
    d’un oeil ouvert
    à la beauté du monde

    et puis

  9. Isuue d’elle …
    Une issue.

    Y suis je ?
    Y serai je ?

    Quelle issue ?
    Pour qu’elle y soit ?

    La j’essuis
    La mort du reve
    La je suis
    au bort d’un reve

    Quelle issue
    Pour ranimer
    Ce qui git.
    Mon ancien reve

    Sur tissu ,
    Je repeindrai
    Des issues
    Pour tous mes reves.

  10. Sur les bords de la Tamise, le canot accosté.
    Trois fillettes enchantées posent leurs petits pieds
    Jolis souliers perlés dansent sur les pavés
    Arthur , Georges ,canotiers déplacés ,yeux au ciel pavoisé
    Mousseline, organdi , robes blanches apprêtées
    Révérences et fleurs d’oranger
    La colonne enfantine sur le trajet princier
    Jour d » amour et de fête
    Rêve d’éternité

  11. Un peu de Baudelaire me paraît ici tout indiqué…

    Correspondances

    La Nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles;
    L’homme y passe à travers des forêts de symboles
    Qui l’observent avec des regards familiers.

    Comme de longs échos qui de loin se confondent
    Dans une ténébreuse et profonde unité,
    Vaste comme la nuit et comme la clarté,
    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

    Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
    Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
    — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

    Ayant l’expansion des choses infinies,
    Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
    Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

  12. Rester dans l’ombre son tapis
    Loin des regards voyeurs
    Qui jugent si souvent
    A tort
    En commères du temps

    S’envelopper de bel écrin
    Gagner son ouverture en soi
    Au plus près
    Sans mots dire
    D’un bel silence

    Une marche de vie
    Elegante et intime
    Au plus près de son âme
    En amour en dedans
    Jusqu’au bout

    Jusqu’au bout

    De bel issue jolie
    Qu’aimer son fil de vie
    Tout de son contre

    AIMER

  13. Issue fatale

    Les dessous de dentelles que les femmes portent sur elles
    Servent à couvrir le sexe et à montrer leurs seins
    Ils sont faits de coton de soie ou de satin
    Ce sont des dessous chics qui rendent les femmes plus belles

    Ces beaux linges ajourés aux ravissant dessins
    de fils sont tissés comme des poésies
    ils cachent le bas du dos et soutiennent les seins
    et causent des frissons tant est la peau saisie

    Ces jolies broderies de Chine sont issus
    Le petit linge de corps enveloppe gracieuse
    Qui entoure les rondeurs comme des pierres précieuses

    Un peu comme un trésor qu’on vole à leur insu
    Connait un triste sort une fatale issue
    Dès qu’un vilain mari pose la main dessus

    Alain

  14. Comme une longue marche silencieuse
    Sous l’ombre épaisse des platanes
    Je devine à peine au loin cette clarté :
    Une lumière au bout d’un tunnel.

    Le chemin est frais, paisible, reposant
    Aucun empressement ne semble nécessaire
    Je goûte en chaque pas le moment présent
    Sans vouloir précipiter l’évènement à venir

    L’horizon là bas m’ouvrira ses portes
    J’écarterai sans hâte le voile des illusions
    L’issue est si souvent contraire aux espérances

    J’avance doucement confiante et sereine
    Repoussant parfois des rêves jugés trop beaux
    D’un « Sésame ouvre-toi » sur un paradis légendaire

  15. Lu et noté dans la poétique de l’espace de Bachelard :

    Georges Sand rêvant au bord d’un sentier au sable jaune voit couler la vie. Elle écrit : »Qu’y-a-t-il de plus beau qu’un chemin ? C’est le symbole et l’image de la vie active et variée. »
    ___

    Qu’importe quelle sera l’issue de ce chemins parcouru, je pense que l’essentiel est dans le chemin parcouru.
    ____

    Mais bigre ! comme il peut être parfois, sans qu’on s’y attende, difficile à la limite de l’impraticable…n’ayant rien à voir avec cette belle allée ombragée bordée de platanes où la lumière et l’ombre s’amusent tout en nous conduisant vers une issue belle et prometteuse.

  16. L’issue
    C’est déjà tant
    Son chaque instant
    Quand il passe
    Gai paisible
    Son moment amoureux
    C’est bien trop demander
    Que de viser
    La grande porte
    Pour ouverture
    Des petits cailloux
    Sur son sentier
    Des bels précieux
    Rares leurs profonds
    C’est déjà tant
    De belle lumière
    A se vivre tout contre
    De bel désir

  17. Elle est sa fatiguée
    Et dans l’instant prière
    Elle souhaite qu’un jour
    Le temps passé la pousse
    Son doux tout son paisible
    Vers une belle porte
    Nommée sa toute dernière
    Humilité son petit
    Devant la vie si grande
    Qui elle seule a la clé
    Du passage vers ailleurs

  18. Tout au bout
    Si fort loin
    Et faut encore marcher
    L’allée
    Sans se tomber dessus
    Arriver à bon port
    Ne signifie que rien
    Il faut vivre sa route
    C’est là qu’est l’essentiel

  19. Qui a dit que la vie est un long chemin tranquille où tout serait prévisible
    ne serait ce pas plutôt dans les épreuves dans les voies sans issue que réside l’exploration de soi et qui nous pousse dans nos derniers retranchements et nous fait apparaître bien faibles ou timorés à certains moments.
    Une seule issue à la vie même si chercher à la reculer au delà de l’horizon , hors de vue n’est pas une sinécure

  20. Hisse et sue,
    pas à son insu
    pour s’élever
    dans cette perspective montante
    il faut mouiller
    le maillot et donner de soi
    après, entre ombre et lumière
    il y a différentes manières
    de presser le pas
    car comme disait Gauss
    le chemin le plus court
    entre deux points
    n’est pas toujours
    la ligne droite
    et ce qui courbe l’espace
    comme l’échine parfois
    loin de raidir
    fait frémir
    et éveille
    le sens des bordures
    ainsi sans oeilléres
    on peut voir fleurir
    ce tapis qui se déroule
    et conduit vers l’avenir
    tout n’est pas écrit
    ce n’est pas un tunnel
    il faut savoir sortir
    par le haut

  21. Galerie des ombres
    par les mailles du chandails
    glisse le temps du souvenir
    comment du regard soutenir
    ce qui n’est pas épouvantail
    juste des jours sombres

  22. Du soleil sur la ville

    Du soleil sur la ville et dans les rues du port
    Une musique si tu veux te souvenir encore
    Suivait nos pas de ses accords

    J’avais tout prêt du mien comme je le serrais fort
    Ton corps, comme il est loin, sais tu je t’aime encore
    Ton visage est pailleté d’or

    Mais les trains passent sais tu encore le nom du port ?

    je m’en souviens encore de ce jour du départ
    De cette musique brésilienne à la guitare
    ces beaux accords sont dans mon cœur

    Comme du soleil dans les ruelles
    Comme du soleil dans les ruelles

    Du soleil sur la ville et dans les rues du port
    Une musique si tu veux te souvenir encore
    Suivait nos pas de ses accords….

    Alain

  23. Un pas après l’autre
    une ligne droite
    le mois de mai arrive

    mois de mai fait ce qu’il te plaît
    une rive l’autre arrive
    jouer à la marelle
    entre terre et ciel

    mi ombre mi lumière
    à mi chemin
    du début de la fin

    s’il vous plaît
    qu’elle heure est il ?

  24. J’avance et garde au fond de moi ce bonheur dont la beauté illumine mes jours, je me fixe des projets où elle serait toujours présente, où la laideur de la vie ne viendra jamais l’estomper car il y a en elle ce reste d’espérance, une vérité, un soleil.
    ____

    Percée de lumière
    Dans l’attente tout au bout
    Nouvel horizon
    ____

    Belle journée à tous, le printemps nous ouvre ses chemins bordés de coquelicots, des petits sourires et des baisers à cueillir du coin des yeux. A l’issue de ces promenades se trouve la bonne humeur et le bonheur de vivre.

  25. Qu’il est long, qu’il est long le chemin papa !

    Qu’un enfant clame ainsi son effroi

    même si ce qui compte c’est d’être accompagné

  26. « Galerie de l’ombre »

    J’ai perdu la vie 
    Et Magnolia jazz 
    Ne chante plus
    Mes enfants orphelins
    Ignorent tout du passage
    Dont personne ne revient
    Sur la pointe des pieds
    l’un apprend à marcher
    Je me vois bras tendus
    Le faire venir à moi
    l’autre compte ses pas
    J’entends presque sa voix 
    Regarde moi danser
    Papa regarde moi
    Fillette ou fée qu’importe
    Elle veut me réveiller
    Mais je dors à jamais
    Mon corps ne parle plus 
    J’ai perdu la vie 
    et Magnolia Jazz 
    ne chante plus

  27. Aurons-nous Aimé
    Assez pour comprendre
    Que la Lumière est en nous ?!

  28. Bon premier mai à tous avec soleil ou dans le gris de la pluie comme pour moi! La nature est belle quand même et ça sent si bon;)

    Signe d’amitié à Fauki,regard,Alice,Sophie,Véronique, Lou, Mathilde, Nigra, gmc, Hazló, Maria D, Dominique sans oublier bien sûr les indéfectibles, Bourrache, Annick, Monique, Thierry, Pierreb, Alain, Leila, Pierre, Larmes du phénix, Nath, Anne, Brigetoun;)

  29. Bonsoir Ossiane, le soleil était généreux aujourd’hui ici malgré tout, par transmission de pensée, j’aimerais t’en faire profiter ? Tu sens chez toi l’odeur de la terre mouillée, joli parfum plus lourd moins volatile que celui des roses mais comme tu le dis ça sent si bon ! Toutes ces auras qui nous enveloppent sont des caresses réconfortantes de la nature et comme cela fait du bien.
    Je t’embrasse.

  30. Au bout du labyrinthe, l’issue
    Quand et où qui peut le dire
    L’issue comme une délivrance
    Un ailleurs dépourvu d’angoisse
    Non comme un aboutissement
    mais comme une porte ouverte
    Un nouveau train sur le quai d’une gare
    Un nouveau départ, un nouvel horizon.

  31. Cette issue nous donne
    l’envie de rester
    à l’ombre
    Les yeux fermer
    à l’excés de lumière
    Ouvrir le coeur à la beauté

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