galerie de l’ombre
la lumière en vitrail
clairières
◊ … dans les jardins de la villa Melzi …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
galerie de l’ombre
la lumière en vitrail
clairières
◊ … dans les jardins de la villa Melzi …
Il court vers la lumière
A s’en essouffler vue
Il sent sa vie en lui
L’ombre le suit son cours
Une allée ombragée
Pas de tournistournas
Le droit est bien posé
Son précieux d’exister
Dans ses sens de la vie
Des désirs des envies
Pour exister son ciel
En se vivant sur terre
Le paisible en folie
En passion ses tendresses
La vie est une déesse
Les feuilles la murmurent
Sa sandale roucoule
La fraîcheur la distille
La vie dans son essence
Un pas suivi de plusieurs
La vie ma révérence
Dans sa bottine de vie
En offrandes si grandes
La Paix d’amour son temps
C’est vraiment quelque chose
Quelque part dans son intime
Au plus près de son âme
youps..pas eu le temps de rattraper le *dans qui me semble de trop,
merci de le retirer avec vos yeux lectures….
BELLE APRES MIDI,
ici à l’Ouest, il fait soleil moins étouffant,
une bise sa fraîche, la plume se secoue d’aises,
sa cheville honorée par ce tant de caresses.
Là là là
La vois tu là
La lumière
Tout au bout
Cours y vite
Bien plus vite
Dans ses bras
Niche là
Prends en soi
Aime là
Elle te vit
Le sens tu
Cette lumière
Dans tes bras
re-youps le n de soin m’a échappé…
MAIS ELLE EST BELLE, cette image, elle donne envie de la vivre son clavier pour partager ses joies, en vitesse palpitant, qui s’accélère son gai,
merci de votre indulgence, de mes fautes à reprendre, c’est la faute à la vie, d’offrir *des trucs de vie, d’OSSIANE, qui sautillent la plume de soi, qui sort de son encrier comme l’âme de son Là…
PROVENANCE
Les clairières sont des clochers
Sur lesquels des funambules
Sèment du gazon incandescent
Et de la fleur d’alouette
Dans les galeries solitaires
Leurs réverbères sont des vitraux
Ouverts sur d’autres certitudes
Aux contours élargis
La lumière de l’ombre
Auréole leurs pourpoints ensanglantés
Qui scintille de l’argent
Aux reflets enthousiastes
scintillent*
Les taches de lumière palpitent
à pas lents nous irons
conjugant nos silences
sous les tendres ombrages
Sous la voûte des arbres
Une allée de platanes un chemin de prières
Aux branches entrelacées forment une voûte sombre
Une route tracée afin qu’on marche à l’ombre
Une longue ligne droite qui mène vers la lumière
C’est une voie étroite dont on perçoit l’issue
une porte éclairée au bout d’un long tunnel
Un couloir sous une arche une verte tonnelle
Dont les branches serrées sont la trame d’un tissu
C’est une poésie où les mots sont des perles
Qu’on enfile sur des fils pour en faire un collier
Perles fines qui brillent comme une eau qui déperle
Et rondes comme ces billes auxquelles jouent l’écolier
C’est une poésie où les fils se croisent
Comme on trace à la craie des mots sur une ardoise
Alain
quelle heure est-il ?
le soleil semble au zénith
personne en cette allée vers …
interdite au public ?
des ectoplasmes,
des êtres transparents
ressurgissants
se croisant se montrant
sur le mail
comme en Provence
à la fin du XIX ème siècle
un dimanche après-midi
……………………………
mémoire Rougon Macquart
une odeur de poussière désuète
une photo qui tourne au bistre
mauvais fixage
………………..
le long du blog
ne sommes-nous pas
êtres virtuels
à se frôler
se ressentir
s’imaginer
à se héler … légèrement
sous les platanes
d’un oeil ouvert
à la beauté du monde
et puis
Isuue d’elle …
Une issue.
Y suis je ?
Y serai je ?
Quelle issue ?
Pour qu’elle y soit ?
La j’essuis
La mort du reve
La je suis
au bort d’un reve
Quelle issue
Pour ranimer
Ce qui git.
Mon ancien reve
Sur tissu ,
Je repeindrai
Des issues
Pour tous mes reves.
Sur les bords de la Tamise, le canot accosté.
Trois fillettes enchantées posent leurs petits pieds
Jolis souliers perlés dansent sur les pavés
Arthur , Georges ,canotiers déplacés ,yeux au ciel pavoisé
Mousseline, organdi , robes blanches apprêtées
Révérences et fleurs d’oranger
La colonne enfantine sur le trajet princier
Jour d » amour et de fête
Rêve d’éternité
Un peu de Baudelaire me paraît ici tout indiqué…
Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
Rester dans l’ombre son tapis
Loin des regards voyeurs
Qui jugent si souvent
A tort
En commères du temps
S’envelopper de bel écrin
Gagner son ouverture en soi
Au plus près
Sans mots dire
D’un bel silence
Une marche de vie
Elegante et intime
Au plus près de son âme
En amour en dedans
Jusqu’au bout
Jusqu’au bout
De bel issue jolie
Qu’aimer son fil de vie
Tout de son contre
AIMER
Issue fatale
Les dessous de dentelles que les femmes portent sur elles
Servent à couvrir le sexe et à montrer leurs seins
Ils sont faits de coton de soie ou de satin
Ce sont des dessous chics qui rendent les femmes plus belles
Ces beaux linges ajourés aux ravissant dessins
de fils sont tissés comme des poésies
ils cachent le bas du dos et soutiennent les seins
et causent des frissons tant est la peau saisie
Ces jolies broderies de Chine sont issus
Le petit linge de corps enveloppe gracieuse
Qui entoure les rondeurs comme des pierres précieuses
Un peu comme un trésor qu’on vole à leur insu
Connait un triste sort une fatale issue
Dès qu’un vilain mari pose la main dessus
Alain
Comme une longue marche silencieuse
Sous l’ombre épaisse des platanes
Je devine à peine au loin cette clarté :
Une lumière au bout d’un tunnel.
Le chemin est frais, paisible, reposant
Aucun empressement ne semble nécessaire
Je goûte en chaque pas le moment présent
Sans vouloir précipiter l’évènement à venir
L’horizon là bas m’ouvrira ses portes
J’écarterai sans hâte le voile des illusions
L’issue est si souvent contraire aux espérances
J’avance doucement confiante et sereine
Repoussant parfois des rêves jugés trop beaux
D’un « Sésame ouvre-toi » sur un paradis légendaire
Lu et noté dans la poétique de l’espace de Bachelard :
Georges Sand rêvant au bord d’un sentier au sable jaune voit couler la vie. Elle écrit : »Qu’y-a-t-il de plus beau qu’un chemin ? C’est le symbole et l’image de la vie active et variée. »
___
Qu’importe quelle sera l’issue de ce chemins parcouru, je pense que l’essentiel est dans le chemin parcouru.
____
Mais bigre ! comme il peut être parfois, sans qu’on s’y attende, difficile à la limite de l’impraticable…n’ayant rien à voir avec cette belle allée ombragée bordée de platanes où la lumière et l’ombre s’amusent tout en nous conduisant vers une issue belle et prometteuse.
ils sont beaux vos mots partagés, de vous ou d’autres,
merci!
L’issue
C’est déjà tant
Son chaque instant
Quand il passe
Gai paisible
Son moment amoureux
C’est bien trop demander
Que de viser
La grande porte
Pour ouverture
Des petits cailloux
Sur son sentier
Des bels précieux
Rares leurs profonds
C’est déjà tant
De belle lumière
A se vivre tout contre
De bel désir
Elle est sa fatiguée
Et dans l’instant prière
Elle souhaite qu’un jour
Le temps passé la pousse
Son doux tout son paisible
Vers une belle porte
Nommée sa toute dernière
Humilité son petit
Devant la vie si grande
Qui elle seule a la clé
Du passage vers ailleurs
Tout au bout
Si fort loin
Et faut encore marcher
L’allée
Sans se tomber dessus
Arriver à bon port
Ne signifie que rien
Il faut vivre sa route
C’est là qu’est l’essentiel
On a envie de te suivre le long de cette allée.
Qui a dit que la vie est un long chemin tranquille où tout serait prévisible
ne serait ce pas plutôt dans les épreuves dans les voies sans issue que réside l’exploration de soi et qui nous pousse dans nos derniers retranchements et nous fait apparaître bien faibles ou timorés à certains moments.
Une seule issue à la vie même si chercher à la reculer au delà de l’horizon , hors de vue n’est pas une sinécure
Hisse et sue,
pas à son insu
pour s’élever
dans cette perspective montante
il faut mouiller
le maillot et donner de soi
après, entre ombre et lumière
il y a différentes manières
de presser le pas
car comme disait Gauss
le chemin le plus court
entre deux points
n’est pas toujours
la ligne droite
et ce qui courbe l’espace
comme l’échine parfois
loin de raidir
fait frémir
et éveille
le sens des bordures
ainsi sans oeilléres
on peut voir fleurir
ce tapis qui se déroule
et conduit vers l’avenir
tout n’est pas écrit
ce n’est pas un tunnel
il faut savoir sortir
par le haut
Tissu de cailloutis
trame serrée
pas de caillebotis
Galerie des ombres
par les mailles du chandails
glisse le temps du souvenir
comment du regard soutenir
ce qui n’est pas épouvantail
juste des jours sombres
Du soleil sur la ville
Du soleil sur la ville et dans les rues du port
Une musique si tu veux te souvenir encore
Suivait nos pas de ses accords
J’avais tout prêt du mien comme je le serrais fort
Ton corps, comme il est loin, sais tu je t’aime encore
Ton visage est pailleté d’or
Mais les trains passent sais tu encore le nom du port ?
je m’en souviens encore de ce jour du départ
De cette musique brésilienne à la guitare
ces beaux accords sont dans mon cœur
Comme du soleil dans les ruelles
Comme du soleil dans les ruelles
Du soleil sur la ville et dans les rues du port
Une musique si tu veux te souvenir encore
Suivait nos pas de ses accords….
Alain
Un pas après l’autre
une ligne droite
le mois de mai arrive
mois de mai fait ce qu’il te plaît
une rive l’autre arrive
jouer à la marelle
entre terre et ciel
mi ombre mi lumière
à mi chemin
du début de la fin
s’il vous plaît
qu’elle heure est il ?
J’avance et garde au fond de moi ce bonheur dont la beauté illumine mes jours, je me fixe des projets où elle serait toujours présente, où la laideur de la vie ne viendra jamais l’estomper car il y a en elle ce reste d’espérance, une vérité, un soleil.
____
Percée de lumière
Dans l’attente tout au bout
Nouvel horizon
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Belle journée à tous, le printemps nous ouvre ses chemins bordés de coquelicots, des petits sourires et des baisers à cueillir du coin des yeux. A l’issue de ces promenades se trouve la bonne humeur et le bonheur de vivre.
« se trouvent » la bonne humeur et le bonheur de vivre
Qu’il est long, qu’il est long le chemin papa !
Qu’un enfant clame ainsi son effroi
même si ce qui compte c’est d’être accompagné
« Galerie de l’ombre »
J’ai perdu la vie
Et Magnolia jazz
Ne chante plus
Mes enfants orphelins
Ignorent tout du passage
Dont personne ne revient
Sur la pointe des pieds
l’un apprend à marcher
Je me vois bras tendus
Le faire venir à moi
l’autre compte ses pas
J’entends presque sa voix
Regarde moi danser
Papa regarde moi
Fillette ou fée qu’importe
Elle veut me réveiller
Mais je dors à jamais
Mon corps ne parle plus
J’ai perdu la vie
et Magnolia Jazz
ne chante plus
Aurons-nous Aimé
Assez pour comprendre
Que la Lumière est en nous ?!
Le Bonheur accueille
Qui saura s’abandonner
Hors de ses limites.
Bon premier mai à tous avec soleil ou dans le gris de la pluie comme pour moi! La nature est belle quand même et ça sent si bon;)
Signe d’amitié à Fauki,regard,Alice,Sophie,Véronique, Lou, Mathilde, Nigra, gmc, Hazló, Maria D, Dominique sans oublier bien sûr les indéfectibles, Bourrache, Annick, Monique, Thierry, Pierreb, Alain, Leila, Pierre, Larmes du phénix, Nath, Anne, Brigetoun;)
Bonsoir Ossiane, le soleil était généreux aujourd’hui ici malgré tout, par transmission de pensée, j’aimerais t’en faire profiter ? Tu sens chez toi l’odeur de la terre mouillée, joli parfum plus lourd moins volatile que celui des roses mais comme tu le dis ça sent si bon ! Toutes ces auras qui nous enveloppent sont des caresses réconfortantes de la nature et comme cela fait du bien.
Je t’embrasse.
Au bout du labyrinthe, l’issue
Quand et où qui peut le dire
L’issue comme une délivrance
Un ailleurs dépourvu d’angoisse
Non comme un aboutissement
mais comme une porte ouverte
Un nouveau train sur le quai d’une gare
Un nouveau départ, un nouvel horizon.
Cette issue nous donne
l’envie de rester
à l’ombre
Les yeux fermer
à l’excés de lumière
Ouvrir le coeur à la beauté