le temps de se perdre
le temps de se retrouver
le temps suspendu
◊ … dans le jardin japonais de la villa Melzi … sur les bords du lac de Côme … Chick Corea – Thursday Afternoon … Ecoutez…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le temps de se perdre
le temps de se retrouver
le temps suspendu
◊ … dans le jardin japonais de la villa Melzi … sur les bords du lac de Côme … Chick Corea – Thursday Afternoon … Ecoutez…
un pont ciselé
arche tendue engloutie
par l’océan vert
Il suffit d’un pas
Pour commencer le voyage
Vers l’écho de l’autre.
A trop réfléchir,
L’eau passera sous les ponts
Des lèvres de pierre.
Pourquoi nous forger
Ces deux gardes fous
Si l’Amour est sans limites ?!
Suis-je ton reflet
Ou le pont de mes émois ?!
L’envers vaut l’endroit.
Cinq doigts de fou-gèrent
D’un ricochet juvénile
Les rides de l’eau.
Les photos, images et textes ne sont pas libres de droit et ne peuvent pas être diffusés. >> Voir ma note sur les copyrights…
Quelle prétention !
Réflexion
Les arbres parasols dans les cieux sont ouverts
Des arbres de toutes sortes aux feuillages divers
Déclinent vers le sol leur nuance de vert
le vert des fines herbes qui forment le gazon
le beau vert émeraude des graciles fougères
s’unit au vert des feuilles qui forment le couvert
L’eau dans cet univers semble dans une prison
Enfoncées dans la vase où grouillent les vers
Les plantes aquatiques aux feuilles triangulaires
Dressent leurs lourdes têtes sur leurs corps de serpents
Le petit pont de pierre au parapet de fer
Forgé qui relie les deux rives en suspens
sur l’eau devenue verte se dessine à l’envers
et à la réflexion fait voir un œil ouvert
Alain
Temps multiple et sous multiple
images multipliées mais pas pliées (pas d’origami dans l’air)
surface lisse et miroitante que tente la réflection
pas de réflexivité ni de réflexe
juste une interaction à une interface
pas d’absorption ou de transmission
ou si peu
@ vincent la moindre des choses pour utiliser des textes c’est d’en demander l’autorisation aux auteurs ( le droit d’auteur est protégé par la loi , il est même fort ancien) et surtout de ne pas oublier de les citer, il y a tant d’emprunts maladroits ou malveillants, d’accapareurs d’idées et c’est en partie contre eux que l’abbé dinouart écrivit « l’art de se taire » en 1771 que je recommande à tout les bavards impénitents et à ceux qui ne peuvent s’empêcher d’exprimer une indignation pas toujours justifiée.
Faire coller image et réalité demandera toujours une transformation
une rotation de 180°plus que sur soi même et les impressions qu’on en a
on ne montre pas le même visage à soi et aux autres
pas symétrique il y a des différences substancielles
que seules la photo montre de cette différence permanente
de cet écart nait plus qu’une relativité des choses
inverser le négatif pour observer le positif
découvrir de nouveaux aspects
il faut de l’aplomb
pour noyer le temps
un temps suspendu
Quand l’eau sublime la ville
L’homme croit que l’infini se trouve sur les cimes
Mais c’est dans le dialogue avec son être intime
Qu’il sent au fond de lui cette douleur infime
Qui donne à son regard le sens du sublime
Ce dialogue permanent de l’homme avec son âme
C’est celui qu’entretient l’eau avec la cité
Générant des réseaux circulant tel une femme
L’eau calme l’instinct sauvage, tue l’agressivité
Elle transforme l’être vil en un être grégaire
Lui apprend à bâtir à ériger des ponts
à creuser des canaux pour irriguer la terre
A cette eau salutaire la ville donne des répons
Des fontaines des bassins des vasques ornent les places
Où elle tombe et s’élève et se plie avec grâce
Alain
Le petit pont
Quitte balustrades
Et laisse place
Pour s’étendre
S’asseoir son temps
Prendre une main
Le doux baiser
Tendrement serré
Un banc son pont
Pour bel s’aimer
Bien dit et d’accord Thierry et bonjour à tous sur cette note réflection qui conduit à « x »réflexions !
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La subtilité
Lorsqu’elle offre sa moitié
La lettre coquine
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Trop facile le rébus empruntant la forme du haiku, mais à la réflexion tellement tentant-;) merci Ossiane pour ce petit clin d’Oeil
Entre araucarias et fougéres mon coeur balance
l’ornement des ferronneries nous pique t il
c’est le tube de l’été
Le temps suspendu
Entre ciel et terre
Mon amour
Dans tes bras
Je suis tienne
Sur le cours
Tendre du courant
Spectateur
Depuis le pont, j’ai aperçu une ombre.
L’ombre grandissait, démesurée, au fur et à mesure
Qu’avançait les ténèbres.
D’où venait-elle ?
Je l’ai longtemps observée
Et au petit matin, il ne restait plus qu’un point
Qui s’illuminait tant
Qu’il devenait un astre aussi brillant
Que toi.
Mister Temps
Ecoute le souffle
De mes mots
Tu es puissant
Tu es implacable
Tu es Roi
Je te respecte
Mister Temps
Arrête-toi
Juste un Instant
Laisse-moi maitriser
Laisse-moi déguster
Laisse-moi gérer
Le souffle de mes sens
Mister Temps
Accorde-moi
Un soupçon de ta puissance
Je te livrerai mon âme
Je te vendrai mon cœur
Je te braderai mon corps
Après seulement
Mister Temps
Parfois je te vénère
Parfois je te hais
Qui es tu vraiment ?
Serais tu dictateur ?
Serais tu sauveur ?
Ton silence est il signe d’indifférence ?
Que m’importe
Après tout
Jeunes et Beaux
Ou Vieux et Moches
Ne t’en déplaise
Nous pouvons nous aimer
Malgré ta course folle
Contre ça tu ne peux rien.
Mister Temps
Je ne me soumet pas encore
C’est mon choix
soumets
« Le temps n’a qu’une réalité, celle de l’instant. Autrement dit, le temps est une réalité resserrée sur l’instant et suspendue entre deux néants » Gaston Bachelard (dans Bachelard ou le nouvel idéalisme épistémologique de Michel VADEE – Une métaphysique du temps)
La vie tout simplement entre l’avant de la naissance et l’après de la mort.
____
Il est passé trop vite
Et je n’ai su le retenir*
Un miroir en mon cœur
Reste le réflecteur
D’une flamme qui se consume
Une lueur toujours ardente
Qui éclaire ma route
Vacillante au vent qui passe
Mais qui ne saurait s’éteindre
Plus vive à chaque aurore
Comme intemporelle
Passe le temps d’avant
L’amour résiste
*hésitation après réflexion entre : je n’ai « su »le retenir ou je n’ai « pu » le retenir
____
« Le temps est comparable à l’essence : invisible comme elle, comme elle transparent ; il adopte parfois le langage de la musique, du roman ou de la poésie » Vladimir Jankélévitch
« Le temps suspend au-dessus du paysage de la conscience une sorte de brume qui noie les contours des choses et qui est le véritable climat de l’âme » Vladimir Jankélévitch
(Volume II – Le Je -ne-sais-quoi et le Presque-rien – La temporalité)
Trés beau….Monique
Le temps retrouvé
Le temps passé à contempler l’onde si lasse
Est perdu à jamais mort sans laisser de trace
car le temps fuit hélas il n’est jamais de glace
Quand même rien ne se passe tout a changé de place
Inutile de croire d’avoir longtemps rêver
Celui qu’on a perdu est mort et disparu
Il n’y a pas d’espoir d’un jour le retrouver
tel un ouvrage d’art qui serait suspendu
Aucun signe de lui ne revient de l’espace
Force nous est de vieillir et de laisser la place
Il faut apprendre à vivre à voir la vie en face
Et le chagrin s’efface avec le temps qui passe
Alain
Le temps dans ses états
Pour être auprès de son âme
Demande des réflections
Laisser aller aussi
Le cours cet imprévu
Qui révèle les ombres
Ou agonise la lumière
Exister dans sa vie
C’est tout un Art de vivre
Agonise la lumière,
ronronne mieux mes tympans en lecture,
merci d’enlever le Ou, inutile….
Douce journée.
Une vie suffit à peine à faire le tour de soi
et c’est le plus grand des voyages qui soit
mais les rives de la vie sont bordées de tant d’effluves
bonjour Thierry,
Une vie c’est fort court
Mais c’est déjà cela
Pour exister au plus
Au plus près de son vrai
S’atteindre c’est se vivre
Dans son âme dans son coeur
Avec son corps de chair
Qui transpire ses pas
C’est pas simple de vivre
Mais comme le goût de la vie
A cette inimitable
Qui s’appelle
La vie
Dans son destin pour s’être
Seul ou ensemble aussi
Les faces du dé de la vie
Dans ses milliards de points
Miroir
Miroir du temps qui passe témoin silencieux
Miroir bel eau qui dort où l’on plonge les yeux
miroir comme une fenêtre que l’on ouvre sur les cieux
Tu ne trompes personne pas même les envieux
Les années passent sur toi comme l’eau sur une roche
La femme dont la hantise est d’apparaitre moche
Qui pour se rassurer te serre dedans sa poche
Si elle se trouve une ride t’en fera le reproche
Miroir du temps qui passe témoin silencieux
Miroir bel eau qui dort où l’on plonge les yeux
miroir comme une fenêtre que l’on ouvre sur les cieux
Tu ne trompes personne pas même les envieux
Alain
Le miroir ne cherche pas que les beaux minois
et les yeux sont ils toujours le miroir de l’âme
là où il y a des regards inexpressifs et vides
parfois c’est la lame de fond qui déteint
et celui qui s’accroche ou s’approche qui détient
sans le savoir des éléments de réflexion
interphase interloquée pas de quoi se renfermer
Je vais à l’autre rive
Tu viens de l’autre rive
Au milieu du pont
Nos coeurs s’entrelacent
Un jour
au futur
au milieu du pont
On dira Adieu
Oui Neyde, un jour….le tic tac de l’horloge s’arrêtera pour nous, les secondes, les minutes et les heures continueront leur « danse-;) » sans nous, par chance nous ne savons à quelle heure précise cet instant viendra, nous avons le temps…
____
La méditation se fait dans le silence
Et le silence appelle l’immobilisme
Autour de ce petit pont de fer
Le temps semble s’être arrêté
Les feuilles retiennent leur sève
Le vent refrène son souffle
Seule la lumière se promène
Discrète, monte et descend
Avec tant de lenteur
Qu’elle ne laisse aucune trace
D’un quelconque mouvement
Le rêve s’inscrit dans ce temps suspendu
Le regard se noie dans les reflets
A peine perceptibles à la surface de l’eau
Tout est calme et romantique
La beauté s’insère paisiblement
Chaque feuille aux contours précis
Se mire et se fond dans les eaux tranquilles
___
De tels lieux soit : font oublier le temps, tant le rêve occupe l’espace, soit font maudire ce temps qui sans cesse nargue et ne laisse le loisir de savourer sans se soucier de lui.
Oui, Monique,
Tu as bien compris
La douleur ne s’efface pas
Mais le pont continue là
et le temps continue son tic-tac
« Les vrais paradis sont les paradis perdus.
Par rapport au temps retrouvé, il ne s’agit peut être pas de retrouver le paradis mais précisément ce lieu qu’on appelle le réel où tant de déceptions finissent par paradoxalement conduire à une véritable joie…
Les vrais paradis sont les paradis perdus, mais à la fin c’est le temps retrouvé ».
in memory. Immemory.
A petits pas
Un petit pont de pierre enjambe le bassin
Parfois ce sont des pierres qui relient les deux rives
Elles sont le trait d’union qui traduit l’harmonie
Entre l’eau calme qui réfléchit et fait silence
Et le ciel insondable où passent les nuages
Entre la terre végétale et le ciel minéral
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation
Sous le pont cette ombre
Ce serpent d’eau c’est mon âme
Sur qui glisse le temps
Zen
Ce doit être l’été à cause de la lumière
A l’heure de la prière ou bien à l’heure du thé
un écrin de verdure entoure le bassin
on dirait que le vent a mis des mocassins
Alain
Le jardin italien de la villa Tepco à Fukushima est plus en désordre.
_
L’eau rêve contre la pierre
Le pont au fil des heures
Rêve d’éphémère
_
Un pont suspendu
Sur la rivière du temps
Passerelle pour la vie
Marie