l’ombre du grand cèdre
sous l’allée de platanes
la barque de nuit
◊ … les bords du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi sur la presqu’île de Bellagio …
Extrait de la Chartreuse de Parme: « Le 7 mars 1815, les dames étaient de retour, depuis l’avant-veille, d’un charmant petit voyage de Milan ; elles se promenaient dans la belle allée de platanes récemment prolongée sur l’extrême bord du lac. Une barque parut, venant du côté de Côme, et fit des signes singuliers. Un agent du marquis sauta sur la digue : Napoléon venait de débarquer au golfe de Juan. »
Sur l’eau
Comme des pierres que l’on jette
Du haut d’un pont ou de la rive
les jolis cercles qu’elles décrivent
Trouvent un écho avec les mots que les poètes écrivent
Les mots tissent entre eux des accords silencieux
Qui produisent à les lire des sons harmonieux
Comme les cordes vibrent en produisant des sons
Les mots charment les âmes prises à ces hameçons
Le poète est celui qui monte dans un canot
S’empare des avirons et frappe l’eau en cadence
Il crée de l’émotion en écrivant des mots
Qui deviennent des chansons et sur lesquelles on danse
Alain
Un paysage digne d’une méditation transcendantale
mmmmhhhhh,
le rêve dans le réel la douce mélancolie, la nuque se laisse tendre, posée dessus la main, l’oeil se ferme en silence, l’orteil remue ses sens,
la vie se coule tendre,si douce invitation, pour se vivre frissons.
Devant ce paysage admirable, je pense au livre de François Cheng, Cinq méditations sur la beauté que beaucoup d’entre nous connaissent pour en avoir souvent parlé sur ce blog, beaucoup de passages pourraient illustrer cette image qui pour suivre ce que disait Confucius convient aussi bien à l’homme de cœur qu’à l’homme d’intelligence par ce double aspect la montagne et l’eau du lac qui se devine.
« L’homme d’intelligence affectionne les cours d’eau, l’homme de cœur se plaît à la montagne » Confucius
Citation que l’on retrouve dans le livre de F.Cheng
Mais dans cette photo, Ossiane, tu as su saisir une lumière qui en accentue la beauté, cette lumière dont nous parle F.Cheng et qui n’est pas forcément beauté en soi :
« La beauté en question consiste-t-elle en un simple rayon de lumière émané du couchant ? Une simple lumière crée un état lumineux qui peut-être agréable ; mais en soi elle n’est pas encore la beauté. Lorsqu’on dit qu’il y a une belle lumière, c’est parce que celle-ci fait resplendir les choses qu’elle éclaire, un ciel plus bleu, les arbres plus verts, les fleurs plus chatoyantes, les murs plus dorés, les visages plus éclatants. La lumière est belle que si elle est incarnée. »
Dans ce paysage elle est incarnée et nous amène à concentrer notre regard vers ce centre où la barque nous attend, pour une évasion spirituelle vers la beauté.
En ce lieu de méditation,
Dans la percée des branches d’arbres,
Comme une fenêtre ouverte sur la lumière,
Le monde se découvre
Dans l’épanouissement de sa beauté,
Exalte un sentiment de bien-être
Comparable à celui d’une grande échappée
En des contrées merveilleuses.
Je m’évade et je contemple,
Mes pensées se font douces et sereines.
J’entreprends sans bouger
Un voyage léger comme l’envol d’un oiseau
Au dessus des eaux et des montagnes,
Voyage en pleine lumière vers un espace absolu
Laissant au bord du lac ainsi que mon fardeau
La barque solaire ou magique du dieu Râ.
Le livre posé sur mon bureau, au dos je lis et vous en fait part, je trouve ce passage tout à fait adapté au temps actuel.
Cinq méditations sur la beauté
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrêmités de l’univers vivant : d’un côté , le mal ; de l’autre , la beauté. Ce qui est en jeu n’est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. »
François Cheng
La barque vous attend…
Prémices de voyage,
Présage de romance,
Invitation à la rêverie.
Ombre et lumière,
Plaine et montagne,
Douceur et rigueur.
L’infini si précis,
Gage d’équilibre.
Vous embarquez,
vers la contemplation,
vers l’absolu…
Je monte mon orteil
Vois là comme je me glisse
Me trouve au fond de la barque
Dans des éclats de rires
Mais non je n’ai pas mal
On embarque notre ensemble
Pour cette échappée belle
Pure de vie sensuelle
Mon chéri monte aussi
Eclaboussures
d’ombre et de lumière
la barque attend
“Je ne connais pas de contrée plus manifestement bénie du ciel ; je n’en ai point vu où les enchantements d’une vie d’amour paraîtraient plus naturels”, écrit Franz Liszt depuis Bellagio.
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Lieu inspirateur
De nouvelles épopées
Barque évocatrice
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Les bords du lac continuent à susciter le rêve, bercer l’imaginaire en des romans stendhaliens revisités, naviguer en barque sur le lac au petit matin serrés l’un contre l’autre dans la brume matinale et laisser le soleil peu à peu nous envahir et nous envelopper dans une aura amoureuse, ah !!!!! la barque n’est-elle pas posée là sur la rive ? n’attendant que nous et nos rêves fous.
Merci pour vos beaux écrits, Annick, Maria, Alain, Monique!
Cheng inonde cette page et c’est avec grand plaisir que je relis ces mots …
Les Cinq méditations sur la beauté font partie de mes références.
Monique, tu évoques la lumière et ses influences avec sensibilité et juste raison. Je pense cependant qu’il ne faut pas oublier son amie indissociable, l’ombre … l’ombre douce, légère, fugitive ou contrastée… ellle est très présente dans cette image, elle est même dévorante.
Point de contraste ou de sens sans ces deux éléments associés, je le ressens d’autant plus en matière photographique et y fais très attention au moment de la prise de vue . Chacune puise dans l’autre tout comme le jour est allié de la nuit.
Bien à vous sous ce grand soleil de printemps !
Tu as tout à fait raison Ossiane le jeu est permanent entre l’ombre et la lumière, ils sont en effet indissociables et cette image en est une preuve superbe, non seulement en un jeu de contraste mais également en un jeu de tons mélangés, petites taches comme le sont les notes de musiques, le clair, l’obscur comme le grave et l’aigu habilement entremêlés. C’est d’autant plus saisissant que j’écris en écoutant un concerto de Mozart.
Merci Ossiane pour tes mots;-) je t’embrasse.
Evasion
Evadons nous il fait si beau l’air est si doux
Près de la rive la barque est là embarquons nous
L’eau nous attire nos cœurs chavirent et le vent joue
A faire danser les ombres dans la lumière
Alain
Evasion
Evadons nous le ciel est bleu quittons la rive
Dansons sur l’eau la barque bouge comme un berceau
Dansons et restons muets laissons l’eau nous guider
Fermons les yeux mettons nos cœurs à la dérive
Alain
Evade moi ma vie
Sois ma bouée de survie
Pour traverser à la nage
Le plus fou de mon cours
Chausse moi de tes bottines
Les plus fortes les plus sages
Pour gravir ma montagne
ET PUIS ENVOLE MOI MON CIEL
Tout en haut de ma vie
Vis moi de ma simple vie
Je t’aime Ô combien
Mon bout que tu me confies
là en tout Là de mon Là
douce soirée à chacun!
« Il faut voir dans la poésie le plus haut et le plus efficace moyen de libération mis en oeuvre par l’homme pour accomplir, malgré les asservissantes exigences de la nature, sa fabuleuse destinée » Pierre Reverdy
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Parce que c’est beau, je le dis, je l’écris
Chaque mot vient parfaire mon émotion
Donner vie et dépasser ce que je vois
En une autre réalité plus émotionnelle
Celle qui me permettra de m’évader
De passer du réel à l’irréel par voie de poésie
Il n’est pas fou le poète qui des mots
Fait le transfert vers plus de beauté
Qui métamorphose les nuages
Transpose ce qu’il voit en un autre monde
Parce qu’il a ce besoin des mots
Qui transcendent et véhiculent ses pensées
Le quotidien n’est pas le bord du lac de Côme
Ni cette lumière qui joue avec l’ombre
Et cette barque restera sur le quai
Mais si je regarde cette image
Dans tout ce qu’elle a de superbe
Elle atteint mon affect sensible
Et l’émotion me dicte les mots
Sur l’eau déjà je glisse
Les montagnes m’entourent
Et je sens en mon âme le frisson
Du voyageur dans un nouveau paysage
Où la beauté fut le point de départ
Vers une évasion plus vraie que nature
Oubliant un instant ce présent qui m’accable.
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La poésie certes, mais pour qu’il y ait poésie il faut une émotion et cette émotion c’est dans la beauté qu’elle trouve ses racines et dans la Vie.
La poésie – par des voies inégales et feutrées – nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.
Andrée Chedid
-;)
Bonsoir Ossiane
Merci Ossiane pour ces trés beaux tableaux, lumineux et évoquateurs.
Je suis en doute, Ossiane.
Je regarde cette beauté et je me demande:
Sera-t-il la photo d’un coin merveilleux de la Terre
ou sera-t-il une dentelle en soie étendue devant nos yeux?
Une gondole y est
des yeux pas noyés
un paysage choyé
Se piroguer son cours
Attendrit le roc dur
Qui se penche sa nuque
Si douce invitation
Et y voir du courage
Est en fait illusion
Aimer reste son simple aimer
Dans le bel bon d’aimer
Pour un temps l’oubli
Dans la pure contemplation
Une parenthèse
Quitter la rive
Et se laisser flotter
A la surface des choses
Dans son profond
L’âme en ballade
Son grave léger
Aux neiges éternelles
Le soleil a trempé ses rayons
Et d’un pinceau de feuilles
En a peint ce tableau
Laissant sur les eaux
Des reflets d’argent
Et sur le blanc du sable
Quelques taches d’ombres
Enfin d’un coup de crayon
Il a dessiné tombant du ciel
Quelques arabesques
De branches de mélèzes
Laissant sur la rive
la barque en cale sèche
Les bancs nus, vides et le silence.
Evasion
On éclaire pas la nuit avec des idées sombres
Mais avec des couleurs on peut donner de l’ombre
Des nuances aux nuages de l’esprit aux visages
Une réalité qui donne la vie aux pages
Alain
Une composition très particulière qui demande à être apprivoisée.
La belle au bois dormant
Pommiers et cerisiers ont ouvert leurs pétales
il neige des pétales du ciel pommelé
des nuages parfumés naissent des essaims de fleurs
les ombres et les pétales dessinent de la dentelle
sur la tendre pelouse couverte de rosée
sur l’herbe verte et drue dans de jolis paniers
Les primevères disposent leurs bouquets printaniers
Le jaune des jonquilles éclaire les sous-bois
Les frêles violettes discrètes et timides
A peine sorties de terre se cachent dans l’herbe humide
Les fleurs sont des sources au fragile cœur de verre
Dont les âmes limpides ont dormi tout l’hiver
Alain
Je me suis arrêtée un instant,
un instant d’évasion,
dans le noir, le blanc de vos lumières mêlées aux mots poèmes d’Alain…
Ce fut un moment très agréable,
Ma barque ma jolie
Invisible aux yeux d’autres
Entraîne moi ma vie
Au pays qui me vit
Là en tout Là de Là
Sans tous ses inutiles
A cette vie d’ici bas
Fais moi vivre d’amour
Mon chaque jour ma vie
Je suis tant ma certaine
Qu’au bout de sa fon de vie
C’est le goût d’aimer
Qui est Là
Qui accueille la mort
En disant
Viens tout contre
Tu ne me fais pas peur
Je me suis contentée
De passer toute ma vie
A me contenter d’aimer
Je peux partir voyage
Celui qui est le dernier
Car une vie à aimer
C’est plein de vie dedans
Qu’un jour c’est le grand instant
Pour se fermer les yeux
Et revivre tous ses temps
Être là
Tout simplement
Là en amour
Et se ressentir vivant
Dans sa force belle vive
C’est un roc si puissant
D’être son simple vivant
Là en être
L’impressionnisme
Pour créer la lumière les peintres impressionnistes
Usent de la couleur ainsi que des pianistes
Ils peignent par petites touches les barques sur la Seine
Et les vivants modèles qui se mêlent à la scène
Ils troquent les ateliers et les sombres décors
Pour peindre à la lumière la nudité des corps
Les déesses vertueuses qui descendent des nues
Drapées dans leurs légendes par de belles inconnues
Les monstres et les chimères qui signifiaient le laid
les portraits édifiants des rois dans leur palais
Qui vivent dans les ors entourés de valets
Disparaissent au profit du monde tel qu’il est
Pour peindre la lumière qui naît du paraclet
Les peintres vont dans les blés poser leur chevalet
Alain
Chercher l’ouverture
Enfermé dans mes pensées
Trouver le sommeil
Rêve d’évasion
Sortir de l’enlisement
Un juste équilibre
Entre ciel et terre
Entre le noir et le blanc
Libérer des forces
Affronter l’instant
Un authentique combat
Pour sortir vainqueur
Accueillir le jour
La cruelle réalité
Se défier du mal
Vouloir être fort
Même si humain de faiblesse
Se sentir fragile
La nuit est néfaste
Qui se joue de la fatigue
Vienne le matin
Accepter les mots
Caressants, consolateurs
Trouver le courage
Penser très fort
Seule la confiance libère
L’amour est soutien
Aubade
Ce sont des grives vêtues de plumes couleur gris perle
Des alouettes des rossignols des roitelets
De jaunes serins de rouge gorges et de beaux merles
Ils chantent en Espagnol en Français en Anglais
Ils chantent des airs à eux des refrains de toujours
Ils chantent dans les bois dans les parcs les jardins
Ils chantent tout le jour ils chantent par amour
Ils chantent des aubades pour fêter le matin
Ils chantent la sérénade pour souhaiter le bonsoir
Quelque soit l’heure du jour le lieu le territoire
Avec ses flûtes à bec la volante escadrille
Vocalise à tue tête interprète ses trilles
Il n’est besoin de mots ni de brillants plumages
Quand votre cœur possède la musique pour langage
Alain
(Merci Pascale !)
La gondole son banc invite doucement
Le pas ému se presse il s’allonge son cours
Un si douc clapotis que le papotis d’aimer
Rêver devant sa vie
Et s’envoler visa
Sous la frondaison
L’ombre esquisse un pas
Pour goûter à la lumière.
Le Soleil nous brode
Une nappe de dentelle
Pour pique-niquer.
Évasion…
Qui cherche à me blesser?Je suis la poésie
Qui cherche à me lasser je suis la frénésie
Qui cherche à me laisser?Moi la mer sans frontière
Où que j’aille poésie, j’étalerai mes rivières
C’est Lisbonne qui me chante au soleil de l’été
C’est sous l’eau que j’invente la belle maure alitée
Le Tage danse ses bateaux en préparant l’hiver
Je cherche encore sa peau
Je cherche encore ma terre
Je cherche puissant vaisseau
La rade aux quatre vents
Le port d’où je m’élance n’est qu’un violent berceau
Je suis la poésie, mon encre est sous la peau
Je suis l’amour intense et les vers que j’écris
Sont le miel et le fiel
Sont le philtre, le venin
Qui voudrait voir mourir et vivre en festival
Les jours et les semaines, poèmes de Portugal
Poèmes d’Andalousie, poèmes de douce France?
Depuis que le silence a noyé mon esprit
Je ne suis que de France et si peu d’Algérie
Je ne suis qu’un poème
Qu’est la douleur intense, le feu à transcender
Que je suis le soldat, que je suis la colombe
Que je suis qui s’avance, que je suis qui combat
Et dans les yeux l’enfance errait sur les collines
Errait sur la distance entre hier, aujourd’hui
Respire ma poésie, car elle est mon essence
Respire lorsque j’avance car rien n’est interdit
Que le bruit d’une violence imprimée dans mon lit
Je suis la poésie, je suis en résonance
Alors lorsque j’écris, lisez-moi à voix haute
Le silence a surpris vos quêtes et l’évidence
Je suis un incompris, mon cœur est en voyage
Serait-elle un mirage, serait-elle un abri
Mon cœur est en voyage, je suis un incompris
Et si de sa conquête, j’en ai fait un défi
C’est une terre de défaites, elle me la déjà dit
Je suis la poésie, je suis la poésie disait-elle, compris?
Uva, tes poésies sont ta peau et tes sens
Je suis la poésie, je suis la poésie
Des comptoirs de l’Afrique, perdus en Angola
Aux palais d’Arabie, aux portes de l’errance
Sur el catifa j’ai écrit, Uva, en silence…ton nom
Car dans ton ombre j’avance en pansant mes brûlures
Ce sont tes mots qui dansent et ton cœur m’appelait
A aimer corps à corps mon cœur à imprimer
Ô poésie intense…
Sérénade
Déjà le blond Phébus a pris la main de Flore
La belle qui sommeillait étendue sur la terre
s’est réveillée hier aux accents de la lyre
Et la belle voix chaude a fait l’amour éclore
Ils traversent les villes s’attardent à la campagne
Sur les routes de France des chants les accompagnent
Des oiseaux jouent pour eux aubades et sérénades
L’alouette des champs qui court à ras du sol
L’alouette tirelire l’alouette grisolle
Elle chante le matin elle chante dans son vol
Trilles et trémolos la musique s’envole
Dans les haies les bosquets chante le rossignol
il chante quand vient le soir il chante sans parole
Et sa chanson égaie les cœurs qui se désolent
Lorsque la nuit descend la musique console
Alain
Sérénade
Midi, le lac luit comme neige au soleil
Dans l’ombre des platanes partons en promenade
Profitons des oiseaux chantant la sérénade
Et des jeux d’eaux que l’ombre fait avec le soleil
Alain
Sérénade
Midi, le lac luit comme neige au soleil
Sur le bord du rivage partons en promenade
Profitons des oiseaux chantant la sérénade
Et des jeux d’eaux que l’ombre fait avec le soleil
ALain
Se laisser couler douce
Son lâcher prise bon
En tendresses son cours
A se naviguer d’amours
Bon Jour, et merci pour le partage de ces magnifiques prises de vues.
L’oeil ouvert , le rêve en fleur, la magie en fête et l’amitié à la clé
Comment trouver l’évasion sans l’aide de l’aède
évade moi, évase moi pour toutes ces fleurs à cueillir
et si je céde aux ardeurs de l’ombre
c’est que la lumière contemptrice
m’incline à commander au safran