Evasion

Evasion

l’ombre du grand cèdre
sous l’allée de platanes
la barque de nuit

… les bords du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi sur la presqu’île de Bellagio …

Extrait de la Chartreuse de Parme: « Le 7 mars 1815, les dames étaient de retour, depuis l’avant-veille, d’un charmant petit voyage de Milan ; elles se promenaient dans la belle allée de platanes récemment prolongée sur l’extrême bord du lac. Une barque parut, venant du côté de Côme, et fit des signes singuliers. Un agent du marquis sauta sur la digue : Napoléon venait de débarquer au golfe de Juan. »

47 réflexions sur « Evasion »

  1. Sur l’eau

    Comme des pierres que l’on jette
    Du haut d’un pont ou de la rive
    les jolis cercles qu’elles décrivent
    Trouvent un écho avec les mots que les poètes écrivent

    Les mots tissent entre eux des accords silencieux
    Qui produisent à les lire des sons harmonieux
    Comme les cordes vibrent en produisant des sons
    Les mots charment les âmes prises à ces hameçons

    Le poète est celui qui monte dans un canot
    S’empare des avirons et frappe l’eau en cadence
    Il crée de l’émotion en écrivant des mots
    Qui deviennent des chansons et sur lesquelles on danse

    Alain

  2. mmmmhhhhh,
    le rêve dans le réel la douce mélancolie, la nuque se laisse tendre, posée dessus la main, l’oeil se ferme en silence, l’orteil remue ses sens,
    la vie se coule tendre,si douce invitation, pour se vivre frissons.

  3. Devant ce paysage admirable, je pense au livre de François Cheng, Cinq méditations sur la beauté que beaucoup d’entre nous connaissent pour en avoir souvent parlé sur ce blog, beaucoup de passages pourraient illustrer cette image qui pour suivre ce que disait Confucius convient aussi bien à l’homme de cœur qu’à l’homme d’intelligence par ce double aspect la montagne et l’eau du lac qui se devine.
    « L’homme d’intelligence affectionne les cours d’eau, l’homme de cœur se plaît à la montagne » Confucius
    Citation que l’on retrouve dans le livre de F.Cheng
    Mais dans cette photo, Ossiane, tu as su saisir une lumière qui en accentue la beauté, cette lumière dont nous parle F.Cheng et qui n’est pas forcément beauté en soi :
    « La beauté en question consiste-t-elle en un simple rayon de lumière émané du couchant ? Une simple lumière crée un état lumineux qui peut-être agréable ; mais en soi elle n’est pas encore la beauté. Lorsqu’on dit qu’il y a une belle lumière, c’est parce que celle-ci fait resplendir les choses qu’elle éclaire, un ciel plus bleu, les arbres plus verts, les fleurs plus chatoyantes, les murs plus dorés, les visages plus éclatants. La lumière est belle que si elle est incarnée. »
    Dans ce paysage elle est incarnée et nous amène à concentrer notre regard vers ce centre où la barque nous attend, pour une évasion spirituelle vers la beauté.

  4. En ce lieu de méditation,
    Dans la percée des branches d’arbres,
    Comme une fenêtre ouverte sur la lumière,
    Le monde se découvre
    Dans l’épanouissement de sa beauté,
    Exalte un sentiment de bien-être
    Comparable à celui d’une grande échappée
    En des contrées merveilleuses.
    Je m’évade et je contemple,
    Mes pensées se font douces et sereines.
    J’entreprends sans bouger
    Un voyage léger comme l’envol d’un oiseau
    Au dessus des eaux et des montagnes,
    Voyage en pleine lumière vers un espace absolu
    Laissant au bord du lac ainsi que mon fardeau
    La barque solaire ou magique du dieu Râ.

  5. Le livre posé sur mon bureau, au dos je lis et vous en fait part, je trouve ce passage tout à fait adapté au temps actuel.

    Cinq méditations sur la beauté
    « En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrêmités de l’univers vivant : d’un côté , le mal ; de l’autre , la beauté. Ce qui est en jeu n’est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. »
    François Cheng

  6. La barque vous attend…

    Prémices de voyage,
    Présage de romance,
    Invitation à la rêverie.

    Ombre et lumière,
    Plaine et montagne,
    Douceur et rigueur.

    L’infini si précis,
    Gage d’équilibre.

    Vous embarquez,
    vers la contemplation,
    vers l’absolu…

  7. Je monte mon orteil
    Vois là comme je me glisse
    Me trouve au fond de la barque
    Dans des éclats de rires
    Mais non je n’ai pas mal
    On embarque notre ensemble
    Pour cette échappée belle
    Pure de vie sensuelle
    Mon chéri monte aussi

  8. “Je ne connais pas de contrée plus manifestement bénie du ciel ; je n’en ai point vu où les enchantements d’une vie d’amour paraîtraient plus naturels”, écrit Franz Liszt depuis Bellagio.
    _____

    Lieu inspirateur
    De nouvelles épopées
    Barque évocatrice
    ______

    Les bords du lac continuent à susciter le rêve, bercer l’imaginaire en des romans stendhaliens revisités, naviguer en barque sur le lac au petit matin serrés l’un contre l’autre dans la brume matinale et laisser le soleil peu à peu nous envahir et nous envelopper dans une aura amoureuse, ah !!!!! la barque n’est-elle pas posée là sur la rive ? n’attendant que nous et nos rêves fous.

  9. Merci pour vos beaux écrits, Annick, Maria, Alain, Monique!

    Cheng inonde cette page et c’est avec grand plaisir que je relis ces mots …
    Les Cinq méditations sur la beauté font partie de mes références.

    Monique, tu évoques la lumière et ses influences avec sensibilité et juste raison. Je pense cependant qu’il ne faut pas oublier son amie indissociable, l’ombre … l’ombre douce, légère, fugitive ou contrastée… ellle est très présente dans cette image, elle est même dévorante.

    Point de contraste ou de sens sans ces deux éléments associés, je le ressens d’autant plus en matière photographique et y fais très attention au moment de la prise de vue . Chacune puise dans l’autre tout comme le jour est allié de la nuit.

    Bien à vous sous ce grand soleil de printemps !

  10. Tu as tout à fait raison Ossiane le jeu est permanent entre l’ombre et la lumière, ils sont en effet indissociables et cette image en est une preuve superbe, non seulement en un jeu de contraste mais également en un jeu de tons mélangés, petites taches comme le sont les notes de musiques, le clair, l’obscur comme le grave et l’aigu habilement entremêlés. C’est d’autant plus saisissant que j’écris en écoutant un concerto de Mozart.
    Merci Ossiane pour tes mots;-) je t’embrasse.

  11. Evasion

    Evadons nous il fait si beau l’air est si doux
    Près de la rive la barque est là embarquons nous
    L’eau nous attire nos cœurs chavirent et le vent joue
    A faire danser les ombres dans la lumière

    Alain

  12. Evasion

    Evadons nous le ciel est bleu quittons la rive
    Dansons sur l’eau la barque bouge comme un berceau
    Dansons et restons muets laissons l’eau nous guider
    Fermons les yeux mettons nos cœurs à la dérive

    Alain

  13. Evade moi ma vie
    Sois ma bouée de survie
    Pour traverser à la nage
    Le plus fou de mon cours
    Chausse moi de tes bottines
    Les plus fortes les plus sages
    Pour gravir ma montagne
    ET PUIS ENVOLE MOI MON CIEL
    Tout en haut de ma vie

    Vis moi de ma simple vie
    Je t’aime Ô combien
    Mon bout que tu me confies
    là en tout Là de mon Là

    douce soirée à chacun!

  14. « Il faut voir dans la poésie le plus haut et le plus efficace moyen de libération mis en oeuvre par l’homme pour accomplir, malgré les asservissantes exigences de la nature, sa fabuleuse destinée » Pierre Reverdy
    _____

    Parce que c’est beau, je le dis, je l’écris
    Chaque mot vient parfaire mon émotion
    Donner vie et dépasser ce que je vois
    En une autre réalité plus émotionnelle
    Celle qui me permettra de m’évader
    De passer du réel à l’irréel par voie de poésie
    Il n’est pas fou le poète qui des mots
    Fait le transfert vers plus de beauté
    Qui métamorphose les nuages
    Transpose ce qu’il voit en un autre monde
    Parce qu’il a ce besoin des mots
    Qui transcendent et véhiculent ses pensées
    Le quotidien n’est pas le bord du lac de Côme
    Ni cette lumière qui joue avec l’ombre
    Et cette barque restera sur le quai
    Mais si je regarde cette image
    Dans tout ce qu’elle a de superbe
    Elle atteint mon affect sensible
    Et l’émotion me dicte les mots
    Sur l’eau déjà je glisse
    Les montagnes m’entourent
    Et je sens en mon âme le frisson
    Du voyageur dans un nouveau paysage
    Où la beauté fut le point de départ
    Vers une évasion plus vraie que nature
    Oubliant un instant ce présent qui m’accable.
    ______

    La poésie certes, mais pour qu’il y ait poésie il faut une émotion et cette émotion c’est dans la beauté qu’elle trouve ses racines et dans la Vie.

  15. La poésie – par des voies inégales et feutrées – nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.
    Andrée Chedid

  16. Je suis en doute, Ossiane.
    Je regarde cette beauté et je me demande:
    Sera-t-il la photo d’un coin merveilleux de la Terre
    ou sera-t-il une dentelle en soie étendue devant nos yeux?

  17. Se piroguer son cours
    Attendrit le roc dur
    Qui se penche sa nuque
    Si douce invitation
    Et y voir du courage
    Est en fait illusion
    Aimer reste son simple aimer
    Dans le bel bon d’aimer

  18. Quitter la rive
    Et se laisser flotter
    A la surface des choses
    Dans son profond
    L’âme en ballade
    Son grave léger

  19. Aux neiges éternelles
    Le soleil a trempé ses rayons
    Et d’un pinceau de feuilles
    En a peint ce tableau
    Laissant sur les eaux
    Des reflets d’argent
    Et sur le blanc du sable
    Quelques taches d’ombres
    Enfin d’un coup de crayon
    Il a dessiné tombant du ciel
    Quelques arabesques
    De branches de mélèzes
    Laissant sur la rive
    la barque en cale sèche
    Les bancs nus, vides et le silence.

  20. Evasion

    On éclaire pas la nuit avec des idées sombres
    Mais avec des couleurs on peut donner de l’ombre
    Des nuances aux nuages de l’esprit aux visages
    Une réalité qui donne la vie aux pages

    Alain

  21. La belle au bois dormant

    Pommiers et cerisiers ont ouvert leurs pétales
    il neige des pétales du ciel pommelé
    des nuages parfumés naissent des essaims de fleurs
    les ombres et les pétales dessinent de la dentelle

    sur la tendre pelouse couverte de rosée
    sur l’herbe verte et drue dans de jolis paniers
    Les primevères disposent leurs bouquets printaniers
    Le jaune des jonquilles éclaire les sous-bois

    Les frêles violettes discrètes et timides
    A peine sorties de terre se cachent dans l’herbe humide
    Les fleurs sont des sources au fragile cœur de verre
    Dont les âmes limpides ont dormi tout l’hiver

    Alain

  22. Je me suis arrêtée un instant,
    un instant d’évasion,
    dans le noir, le blanc de vos lumières mêlées aux mots poèmes d’Alain…

    Ce fut un moment très agréable,

  23. Ma barque ma jolie
    Invisible aux yeux d’autres
    Entraîne moi ma vie
    Au pays qui me vit
    Là en tout Là de Là
    Sans tous ses inutiles
    A cette vie d’ici bas
    Fais moi vivre d’amour
    Mon chaque jour ma vie
    Je suis tant ma certaine
    Qu’au bout de sa fon de vie
    C’est le goût d’aimer
    Qui est Là
    Qui accueille la mort
    En disant
    Viens tout contre
    Tu ne me fais pas peur
    Je me suis contentée
    De passer toute ma vie
    A me contenter d’aimer
    Je peux partir voyage
    Celui qui est le dernier

    Car une vie à aimer
    C’est plein de vie dedans
    Qu’un jour c’est le grand instant
    Pour se fermer les yeux
    Et revivre tous ses temps

  24. Être là
    Tout simplement
    Là en amour
    Et se ressentir vivant
    Dans sa force belle vive
    C’est un roc si puissant
    D’être son simple vivant
    Là en être

  25. L’impressionnisme

    Pour créer la lumière les peintres impressionnistes
    Usent de la couleur ainsi que des pianistes
    Ils peignent par petites touches les barques sur la Seine
    Et les vivants modèles qui se mêlent à la scène

    Ils troquent les ateliers et les sombres décors
    Pour peindre à la lumière la nudité des corps
    Les déesses vertueuses qui descendent des nues
    Drapées dans leurs légendes par de belles inconnues

    Les monstres et les chimères qui signifiaient le laid
    les portraits édifiants des rois dans leur palais
    Qui vivent dans les ors entourés de valets

    Disparaissent au profit du monde tel qu’il est
    Pour peindre la lumière qui naît du paraclet
    Les peintres vont dans les blés poser leur chevalet

    Alain

  26. Chercher l’ouverture
    Enfermé dans mes pensées
    Trouver le sommeil

    Rêve d’évasion
    Sortir de l’enlisement
    Un juste équilibre

    Entre ciel et terre
    Entre le noir et le blanc
    Libérer des forces

    Affronter l’instant
    Un authentique combat
    Pour sortir vainqueur

    Accueillir le jour
    La cruelle réalité
    Se défier du mal

    Vouloir être fort
    Même si humain de faiblesse
    Se sentir fragile

    La nuit est néfaste
    Qui se joue de la fatigue
    Vienne le matin

    Accepter les mots
    Caressants, consolateurs
    Trouver le courage

    Penser très fort
    Seule la confiance libère
    L’amour est soutien

  27. Aubade

    Ce sont des grives vêtues de plumes couleur gris perle
    Des alouettes des rossignols des roitelets
    De jaunes serins de rouge gorges et de beaux merles
    Ils chantent en Espagnol en Français en Anglais

    Ils chantent des airs à eux des refrains de toujours
    Ils chantent dans les bois dans les parcs les jardins
    Ils chantent tout le jour ils chantent par amour
    Ils chantent des aubades pour fêter le matin

    Ils chantent la sérénade pour souhaiter le bonsoir
    Quelque soit l’heure du jour le lieu le territoire
    Avec ses flûtes à bec la volante escadrille

    Vocalise à tue tête interprète ses trilles
    Il n’est besoin de mots ni de brillants plumages
    Quand votre cœur possède la musique pour langage

    Alain
    (Merci Pascale !)

  28. La gondole son banc invite doucement
    Le pas ému se presse il s’allonge son cours
    Un si douc clapotis que le papotis d’aimer

  29. Sous la frondaison
    L’ombre esquisse un pas
    Pour goûter à la lumière.

  30. Évasion…
    Qui cherche à me blesser?Je suis la poésie
    Qui cherche à me lasser je suis la frénésie
    Qui cherche à me laisser?Moi la mer sans frontière
    Où que j’aille poésie, j’étalerai mes rivières

    C’est Lisbonne qui me chante au soleil de l’été
    C’est sous l’eau que j’invente la belle maure alitée
    Le Tage danse ses bateaux en préparant l’hiver
    Je cherche encore sa peau
    Je cherche encore ma terre
    Je cherche puissant vaisseau
    La rade aux quatre vents

    Le port d’où je m’élance n’est qu’un violent berceau
    Je suis la poésie, mon encre est sous la peau
    Je suis l’amour intense et les vers que j’écris
    Sont le miel et le fiel
    Sont le philtre, le venin
    Qui voudrait voir mourir et vivre en festival
    Les jours et les semaines, poèmes de Portugal
    Poèmes d’Andalousie, poèmes de douce France?
    Depuis que le silence a noyé mon esprit
    Je ne suis que de France et si peu d’Algérie
    Je ne suis qu’un poème
    Qu’est la douleur intense, le feu à transcender
    Que je suis le soldat, que je suis la colombe
    Que je suis qui s’avance, que je suis qui combat
    Et dans les yeux l’enfance errait sur les collines
    Errait sur la distance entre hier, aujourd’hui

    Respire ma poésie, car elle est mon essence
    Respire lorsque j’avance car rien n’est interdit
    Que le bruit d’une violence imprimée dans mon lit
    Je suis la poésie, je suis en résonance
    Alors lorsque j’écris, lisez-moi à voix haute
    Le silence a surpris vos quêtes et l’évidence

    Je suis un incompris, mon cœur est en voyage
    Serait-elle un mirage, serait-elle un abri
    Mon cœur est en voyage, je suis un incompris
    Et si de sa conquête, j’en ai fait un défi
    C’est une terre de défaites, elle me la déjà dit
    Je suis la poésie, je suis la poésie disait-elle, compris?

    Uva, tes poésies sont ta peau et tes sens
    Je suis la poésie, je suis la poésie
    Des comptoirs de l’Afrique, perdus en Angola
    Aux palais d’Arabie, aux portes de l’errance

    Sur el catifa j’ai écrit, Uva, en silence…ton nom
    Car dans ton ombre j’avance en pansant mes brûlures
    Ce sont tes mots qui dansent et ton cœur m’appelait
    A aimer corps à corps mon cœur à imprimer
    Ô poésie intense…

  31. Sérénade

    Déjà le blond Phébus a pris la main de Flore
    La belle qui sommeillait étendue sur la terre
    s’est réveillée hier aux accents de la lyre
    Et la belle voix chaude a fait l’amour éclore

    Ils traversent les villes s’attardent à la campagne
    Sur les routes de France des chants les accompagnent
    Des oiseaux jouent pour eux aubades et sérénades

    L’alouette des champs qui court à ras du sol
    L’alouette tirelire l’alouette grisolle
    Elle chante le matin elle chante dans son vol
    Trilles et trémolos la musique s’envole

    Dans les haies les bosquets chante le rossignol
    il chante quand vient le soir il chante sans parole
    Et sa chanson égaie les cœurs qui se désolent
    Lorsque la nuit descend la musique console

    Alain

  32. Sérénade

    Midi, le lac luit comme neige au soleil
    Dans l’ombre des platanes partons en promenade
    Profitons des oiseaux chantant la sérénade
    Et des jeux d’eaux que l’ombre fait avec le soleil

    Alain

  33. Sérénade

    Midi, le lac luit comme neige au soleil
    Sur le bord du rivage partons en promenade
    Profitons des oiseaux chantant la sérénade
    Et des jeux d’eaux que l’ombre fait avec le soleil

    ALain

  34. Comment trouver l’évasion sans l’aide de l’aède
    évade moi, évase moi pour toutes ces fleurs à cueillir
    et si je céde aux ardeurs de l’ombre
    c’est que la lumière contemptrice
    m’incline à commander au safran

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