Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Chimère
les jours rugueux
un chemin de sable doux
sous mes pas
53 réflexions sur « Chimère »
Chemin de croix
aspérités aplanies
la vie plus douce
Défilé sans fin
Entre les monstres marins
Chemin d’illusion
J’aime assez cette image de contrastes entre la blancheur et la douceur du sable et ces rochers rugueux et noirs, une image troublante mais non innocente. La vie n’est-elle pas ainsi faite, une nouvelle façon peut-être d’introduire ici le yin et le yang .
Neptune en son royaume lentement hume l’essence des choses
et fait remonter du fond des âges des bêtes incroyables
pourtant le serpent de mer existe bel et bien et d’autres abyssaux
n’ont que rarement été vus qui confinent au mystère
et gardent leurs secrets dans ces lieux inaccessibles
de sorte que l’on n’aura pas fait d’inventaire complet
avant fort longtemps et encore s’il se peut d’atteindre
ces profondeurs qui recèlent encore de telles raretés
que l’on ose à peine imaginer car les biotopes sont différents
de cette radicalité né une diversité à laquelle on n’est pas habitué
pourtant il faut s’y faire et les ichtyologues de tout bord
seraient bien avisés d’écarter grands leurs yeux
car au foyer de l’océan se cachent par nécessité
les plus incroyables animaux de la destinée
sans yeux, dépigmentés, hantés dans ces fosses
nourris auprès des cheminées et autres souffleurs noirs
ils entretiennent avec le milieu ambiant d’autre relations
la pression est énorme même sans tournage médiatique
il n’y a pas que les phénomènes osmotiques
mais la température est fort bien régulée
en pleine eau du moins
et ce polymorphisme n’est que le résultat d’une adaptation
alors qu’ils nous attendent ou pas, ils marinent
dans le noir et jamais ne s’y noient
Renégat iconoclaste
et fruit monstrueux
d’une imagination débordante
après Dante
phantasme assumé
j’ai besoin de la bête
pour me sentir humain
plus humain
pourtant
la dominais je
de la tête
Au-delà de la réalité il y a d’autres réalités
qui se dédoublent comme des marches. Nos pas
montent et descendent l’escalier, dans le jour misérable
et dans la nuit paisible.
Ce sont comme des rêves tributaires d’autres rêves
ou des fenêtres ouvertes sur la mer.
Nous ignorons où nous sommes. Nous ignorons qui nous
sommes.
Ledo Ivo ( Requiem )
Bonjour Ossiane , j’ai découvert votre site via liens fb et suis également une consultante assidue d’Art Limited .
Travail magnifique
Bonjour à vous !
A l’aller,
J’emprunterai volontiers
Le parcours découpé,
Sur la crête des rochers
Pour pouvoir contempler
De loin en loin,
La mer qui écume
Par delà les dunes
Au retour,
Je reviendrai par le chemin
Pour soulager mes pieds
Un peu de plat faisant du bien
Après une belle virée
Au milieu des rochers
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Absente mais à l’écoute.
Merci Ossiane pour la beauté et l’énergie de ces photos..
Bon dimanche à tous….
En écho, au beau texte de Thierry, voici quelques lignes que j’avais écrites en Décembre……..
Les Hydres des mers et calamars géants, certaines nuits flottent à la surface des eaux, ils se cachent dans la crête des vagues par une transparence évanescente.
Les Serpents de mers s’enroulent aux mats des navires, sifflent à faire frissonner les marins le plus incrédules, jouent à faire trembler leur esprit quand les océans se déchaînent, quand les vagues comme des murs, se dressent.
Les chevaux de la mer courent inlassablement vers la terre, ils labourent de leurs sabots le sable fin, leur crinières d’écume s’effilochent et disparaissent inéluctablement.
Oh que je suis en retard pour fête l’anniversaire de nos deux Bourrache ! Mille excuses. Mais les notes défilent depuis quelques jours et j’ai du mal à m’y remettre.
Big Bisou l’équipage et clin d’oeil malicieux à certains qui se reconnaîtront.
Dans le labyrinthe des roches
Je cherche l’issue menant à l’océan
Mes pas dans le sable arpentent le dédale
L’horizon masqué de lourdes masses noires
Laisse au loin entrevoir une lueur blanchâtre
Où est le paradis, est-il en ce chemin tracé
Où seulement au bout de cette trajectoire ?
Il me semble ne jamais pouvoir l’atteindre
Je crains que la marée m’engloutisse bien avant
Dans la gueule de ces monstres de la mer
Je regarde le ciel, seule voie qui puisse me sauver
Sur les ailes d’un goéland m’emporter loin d’ici
Je m’accroche à mon rêve comme je m’accroche à la vie
Pour qu’il la rende plus douce et trouve dans les mots
Une plage au sable fin où je pourrais m’étendre et dormir.
Les chimères
Les mots permettent tout et il faut peu d’esprit
Pour faire d’un éléphant l’amant d’une souris
de marier le loup gris avec la douce agnelle
Le roi des animaux à la tendre gazelle
Il est toujours plaisant d’inventer des chimères
De dire qu’un vermisseau sort avec une étoile
De faire dire au bon dieu des choses inavouables
Que donner vie aux dieux comme l’a chanté Homère
Il est moins de marins pour courir sur les mers
Que de vaillants hérauts qui surfent sur la toile
Ô vous les hommes instruits qui partout claironnez
Que l’Amour c’est le tout (c’est la vérité pure)
Apprenez donc aux hommes à mieux se gouverner
Afin qu’ils votent des lois qui respectent la nature
Alain
Longtemps j’ai cheminé sur des rocs acérés
Les genoux écorchés avec les mains en sang
La nuit m’a guidé au chemin de sable blanc
Où tes pas dessinaient leur empreinte serrée
Ô ma sœur bien-aimée si jamais un beau jour
Tu fais le demi-tour pour voir les douces traces
Posées sur ton passage tu sauras pour toujours
Nos marques sont mêlées, l’empreinte s’embrasse
Si à certains endroits au lieu de deux pieds droits
Tu ne vois qu’un seul pas, ne vas pas croire ma sœur
Que je t’ai laissée seule, tu étais sur mon cœur
Lovée endormie je te portais dans mes bras
Hello Rach
great to see you. Une petite histoire de toto parce-que tu me manquais et surtout pour te remettre dans le bain .
La toto avait décidé d’allee à la mer pour le we. Elle avait besoin de rompre le rythme de son train train quotidien. Elle préférait l’hydre avion pour attérir directement parmi les monstres marins entre serpent de mer et monstre sans yeux, question de se procurer qqs frissons .
A son bord les indeffecibles OSS (sans Dix-sept) tu auras reconnu Ossiane, Monique qui voulait voir défiler les monstres sans fin, Alain toujours super inspiré, Leila au plus haut de sa forme… Annick qui était « en sandwich
Entre la mer le ciel
Aspirait des grands coups »et
pensait en elle même , « dégustons le présent », tant que c’est possible.
Thierry avait fait une telle description des fonds marins qu’on commençait à craindre d’y pénétrer. Sous le stress, Lou frottait si fort que l’eau de Javel aidant, elle disparaissait litteralement de la Toto. Christineeeee offrait des oeufs « Déguster le present c’est bien beau dit-elle à Annick, il vaut mieux cependant quelque chose de plus substantiel pour le voyage. » Les deux Dupont en avait eu beaucoup car c’était leur anniversaire. Ils préféraient le café aux oeufs, ou même quelques petits verres avec le capitaine Haddock qui portait pour leur faire plaisir son pull marin favori).
Les dupont ne pouvaient refuser les oeufs qui à la manière de la potion d’Asterix donnaient des forces. N’oublions pas que c’était des Dupont, et que dans le pays de George Rémi on ne parlait pas de potion mais d’eux,
Et Dupont de surencherir , oui et je dirais même plus d’oeufs.
Le voyage se faisait sans heure, une Chimère quoi, il neigeait bien ici ou là et on fermait parfois les aéroports pour diverses causes, mais la Toto restait sereine, elle allait à la mer…
Zut, fit-elle à un moment donné. Nous sommes obligés de faire un attérissage forcé, il n’y a plus de carburant. Mille millions de mille sabords!!! OSS
essaya de manoeuvrer tant bien que mal entre rocs et falaises. Les couleurs avaient disparu. L’eau était bien là dèrrière le sable mais que de pierres…
( A suivre )
Sorry, I meant » d’aller »
Et indeffectibles et non indeffecibles (sorry again) . J’écrivais à la Lueur des bougies des Dupont , alors forcément!
Sorry again indefectibles plutôt, mais ça j’étais plus trop sûre j’ai dû verifier dans le dicco que Thierry tient à la disposition de l’équipage 😉
Salut ! grand plaisir de retrouver l ‘ineffable et indestructible Toto surtout en allant à la mer ne pas oublier son maillot en laine !!!! pour ne pas avoir froid en se baignant !!!! tricoté par Becassine bien sûr
Et sur les pas d’Ossiane …
Entre les roches noires et pointues
un ruban de douceur
fleuve du miel divin des dieux
pour y dormir sans fin
Flonflons de l’Amour éphémère
C’est écrit!
En calligrammes de couleurs
Mélodie de tendre baladin
Fantaisie d’alexandrins
Écrits de pur cabotin
Mélodie de tendre baladin
Amour de séraphin
Contre un joli coeur cabotin
De Roméo et Juliette
En commun la fenêtre
Avions-nous à peine
Venise et le pont des soupirs
C’est mon âme!
A force d’entrouvrir ses peines
Mais j’avais vingt ans
Et c’est le pourquoi des choses
Qui de l’insouciance dispose
Le plus bel âge des roses
Trahit se repose
Sa profonde blessure est une meurtrissure
Que le temps des vingts ans n’apaisera jamais.
Laisse au Temps sculpter
Un portrait de ces messages
Qu’on se livre en rêves.
Je crains que parfois que le temps n’y parvienne pas, mais il est bon d’y croire, sinon à quoi serviraient les rêves ?
_____
Enfermée dans les remparts sombres de l’existence
Le chemin de ronde puisse-t-il être de sable fin
Ne laisse voir à aucun moment l’horizon
C’est à peine si l’on entend le bruit des vagues au loin
Permettant de croire en la présence de l’espoir
L’étau se resserre et laisse resurgir l’angoisse
J’avance et je m’enlise dans ces sables mouvants
Pêchant les mots au souffle du vent qui passe
Plus légers que ceux qui s’accrochent à mes pieds
___
Une agréable surprise de vous retrouver ce soir sur le pont autour de Lou qui me semble être en bonne forme, à tous une bonne nuit.
Suivons ce chemin
Qui essouffle les épreuves
Au devant de Nous.
Le Temps tricote l’espièglerie… et il a plus d’un tour dans son sac ! ^^
Il y a toujours une raison de croire… d’espérer… surtout quand tout semble désespéré. Tant la photo que le haïku d’Ossiane m’évoque ce message.
Le kiosque des étoiles
Nous offre le berceau
Des fantasmes sans voiles :
La Lune est un pinceau.
Elle habille la nuit
De nos rêves fragiles
Pour que le Temps qui fuit
Sème une heure fertile.
Cherchons-nous son miroir ?
L’arabesque d’un soir
Aux réponses fécondes ?!
Mon Amie, mon Aimant,
Le Bonheur est une onde
Dont nos mains sont Amants.
Les Larmes du Phoenix
« Il y a toujours une raison de croire… d’espérer… surtout quand tout semble désespéré. »
merci pour ce petit message et pour tous ceux à qui ce message s’adresse je leur souhaite de trouver « cette raison de croire…d’espérer » pour moi c’est l’Amour avant tout.
toutes gorgées de moules fluettes
un bras pénétra
plus avant dans la nasse
le temps d’un reflux
aspiration suintante
hors des canelures de l’entendement
la mer
a plus d’un tour dans son sac
elle ment
la mer
la mer
si douce en grâces
qui font se plaquer
étoffes translucides
et mouillées
sur le corps oblongue
de l’unique corne de brume
elle hume
la mer
je l’entends
elle marmonne même
je l’aime
la mer
Hey arletteart! plaisir de te revoir, bises équipage, capitaine et passagers !
Oui Monique, ce fut une journée de plage magnifique, un bon 25 degrés ici J’espère que ton dimanche a été beau. En tous cas superbe semaine à tous et à la prochaine 😉
j aime bien vos mots, les larme de phoenix,
je vous cite,
* il y a toujours une raison de croire….d’espérer…(…)..cette raison de croire..d’espérer… pour moi c’est l’amour avant tout.
J’AIME BEAUCOUP VOS MOTS, qui me vibrent en intérieur…
je les ressens fort! merci!
doux jour tout l’équipage de Ossiane, heureuse de vous retrouver…
Ne regarde jamais en arrière
Tu perdrais le combat face à des chimères.
Ne regarde jamais en arrière
Ton ennemi c’est toi
Ton ami c’est toi.
Ne regarde jamais en arrière
Après sa dure journée l’enfant s’est endormi
Sur le chemin des rêves il croise des licornes
Ses membres jamais las courent sur un lit de mousse
C’est un chemin fleurit qui monte en pente douce
Partout l’eau éclabousse partout l’eau chante et rit
Les rayons et les sources aident à la songerie
La nuit c’est une jungle une ménagerie
On y croise Véga Orion et la grande Ourse
Aussi la mince lune qui vient tremper sa corne
Et d’autres animaux aux noms moins familiers
Il voit que son destin aux étoiles est lié
Quand l’enfant se réveille à l’appel de sa mère
Il exprime son rêve étrange et singulier
Et l’enfant réveillé court après sa chimère
Alain
Entraîné par des rêves sans tréve
qui font voir des figures incroyables
dont l’ombre gigantesque se déploie
et provoque l’émoi au fond…de moi
à ne rien risquer alors je me noie
mais si de ces images au profil menaçant
je me fais des alliés pas ailés mais captivants
soudain je perçois ces différences essentielles
qui laissent certains dans le comble de la perplexité
avec l’imagination on est toujours bien excité
entre le réel et le non réel rugit la complexité
combien de faces hideuses, d’appendices multipliées
combien de bosses mal placées, de poils exacerbés
je ne maudis pas les songes qui les font affluer
mais tandis que je me ronge dans une attente éverluée
je peux bien passer pour un tératologue patenté
Le brouillard s’est levé laissant apparaître quelques rayons de soleil, une journée clémente, rendez-vous avec une « gentillesse » hors du commun, celle que nous accorde parfois la vie et que l’on retrouve dans ces petites intentions qui deviennent de grands instants de bonheur qu’il est doux de partager.
_____
Thierry toujours à l’aise en toutes sciences
Jongleur de mots, d’images et d’idées
Il se risque en affrontant même les monstres
Qu’ils soient des monuments de philosophie
Ou de simples rêves imaginaires
Aucune dialectique ne lui fait peur
Alors pensez donc les monstres !
Simple bagatelle, il va sans dire !
____
Leïla s’il m’arrive de me retourner c’est pour voir si je n’ai pas en chemin perdu tous mes espoirs quand la route devant semble mener nulle part et se refermer. Faire demi-tour, c’est trop tard la nuit tombe très vite en hiver….
Ton ennemi c’est toi
Ton ami c’est toi
Tu es la force et la faiblesse
Tu es la rage et la détresse
Tu es l’enfant et l’adulte
Tu monologues à haute voix
ça y est tu vieillis mon frère
ça y est tu vieillis ma sœur
Tu monologues à haute voix
Non nul fou n’est l’humain sur terre
Non juste un enfant au cœur
Qui se raconte c’est certain
Des chimères, des chimères
Ne regarde jamais en arrière….ce serait un Regard….je n’ai plus d’idées
Non Monique, on ne peut pas perdre ses espoirs, quoi qu’il arrive,c’est inné, enfin je crois.Je vous embrase tous.Bonne nuit.
Merci Leïla de nous « embraser »-;) tous le sujet ranime les flammes de l’espoir, qui peut-être as-tu raison n’attendait qu’un souffle de toi pour reprendre vie.
« Jusqu’aux bords de la vie
Tu porteras ton enfance
Ses fables et ses larmes
Ses grelots et ses peurs
Tout au long de tes jours
Te précède ton enfance
Entravant ta marche
Ou te frayant chemin
Singulier et magique
L’oeil de ton enfance
Qui détient à sa source
L’univers des regards »
Andrée CHEDID Au coeur du coeur
Mes pensées émues et de réconfort vers vous ce soir…
… vers la douleur de Thierry et de Monique, vers l’espoir de Leila, vers Bourrache qui fête une nouvelle année, vers la joie complice de Lou et de Rachel, vers le sourire d’Arletteart, vers la belle poésie de Pierre, d’Alain, des larmes de Phoenix, de Regard, de Jean, de JoS, vers l’émotion généreuse d’Annick, vers l’énergieeeeee inaltérableeeeeeeee de Chistineeeeeeeeee, vers votre humour fidélité et solidarité, vers l’enhousisasme de Bénédicte que je remercie et salue chaleureusement … toute la palette des sentiments humains réunis sur cette page … j’essaie de republier un peu plus souvent et vous offre cette belle chanson de Louis Chedid en retour pour que vous gardiez toujours au fond de vous une petite étoile d’espoir et de légèreté … ma pensée va également à Andrée Chedid et à sa belle plume humaniste … bonne nuit … http://www.youtube.com/watch?v=cUP04lF9hlg&feature=player_embedded
La Raison est un Cerbère
Qui perd son mordant
Face à notre Echo.
Le sable respire
Encor l’évasion
De nos deux corps sur l’Esprit.
Merci Ossiane pour tes mots déposés ce soir , et cette pensée pour Andrée Chedid. Je t’embrasse, très bonne nuit à toi aussi.
« Je m’écris »
J’interprète une page de vie
J’en use comme plaque de cuivre
J’ai la grène de plaisirs
Je la crible d’années
Je la saisis en verte saison
Je la racle de nuit d’hiver
Je la ronge en creux d’angoisses
Je m’y taille espace libre
Je l’attaque en matière noire
Je progresse d’épreuves en épreuves
Je la creuse en vaines morsures
Je la burine d’émotions
Je l’entame
Pour nier le temps
Je m’écris pour durer
Andrée Chedid
Épreuves du poète
En ce monde
Où la vie
Se disloque
Ou s’assemble
Sans répit
Le poète enlace le mystère
Invente le poème
Ses pouvoirs de partage
Sa lueur sous les replis
Andrée Chedid
Les regards vont au hasard
Peindre les orages
D’une Destinée.
Voilà pourquoi – Louis Chedid
Album: On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime
« Dans l’alphabet, ces lettres en trop
Dans le dictionnaire, tous ces mots
Chercher midi à quatorze heures
Quand tout simplement le bonheur
Se résume, en somme, à trois voyelles
Trois voyelles et deux consonnes
Juste besoin de deux syllabes
Incroyable !
{Refrain:}
Voilà pourquoi jusqu’au dernier jour
Je continuerai à parler d’amour
Pour tous ces inconnus qui, quelque part
Partagent avec moi la même histoire
Parfois je pense : Mieux vaut se taire
Écrire, chanter, à quoi ça sert ?
Mais ces moments d’égarement
Ne durent jamais bien longtemps
Comment pourrait-on s’évader
De cette maison de fous
Sans cette étoile bien accrochée
Tout au fond de nous ?
{au Refrain}
Pour tous ces inconnus qui, quelque part
Partagent avec moi la même histoire »
ne pas en faire une montagne
des mots, des monts des moules et des frites
châteaux de sable s’effondrent
sous l’angle d’un regard
une lame
la mer emporte tout
De retour du pays des chimères
j’ai surement la tête à l’envers
et pourtant ce n’était pas l’enfer
derrière un miroir déformant
des spectres flous et atterrant
Merci à Ossiane pour ces beaux textes
c’était difficile d’affronter des mauvaises nouvelles
Glissant d’abord, Chedid ensuite
chacun dans son registre
de liberté et d’imagination
le tout monde et le tout mot
pas le tout maudit, on n’est pas chez les baoulés
Merci Leïla de ton retour en force…vivifiante
Merci Monique de tes mots et de ton attention
les chimères sont surtout au fond de nous
et dans nos profondeurs s’agrégent dans le mou
de nos tissus biologiques, au fond d’un trou béant
et de cette béance sans aisance surgit
à l’occasion quelques personnages difforme
ou dissonant c’est selon qui vient gommer
tout ou partie de nos angoisses
en les matérialisant
La tristesse se partage t’ elle ?
–
« Une joie partagée est une double joie;
un chagrin partagé est un demi-chagrin. »
Jacques DEVAL
–
Pensées à tous ceux qui sont dans la peine.
Biz à tous.
–
Je reprends mon commentaire déposé chez Arletteart dans son blog Au gré des jours
pour sa note « Pensée en hommage » à Andrée Chedid :
Une grande poétesse vient de nous quitter, elle nous laisse des mots et des idées et nous ne cesserons de dire au présent j’aime ses livres et tout ce qu’ils savent nous dire. Dans son dernier roman Les quatre morts de Jean de Dieu qu’elle introduit par cette citation de Chrétien de Troyes : Le cœur s’en va, le cœur séjourne, je reprendrais les mots qu’elle cite de Manuel Garcia :
« Ce que le poète désire, c’est éprouver la mort afin de la faire chanter pour que luise la vie qui est en elle… »
qu est qu elle est jolie cette phrase citée à 11H24 de Andrée Chedid, Monique, elle me plait!
vous écrives de belles choses, chacun,
coucou Ossiane, le pont est ému!
Le cèdre du lit
Banc de légendes
A le souvenir des récits de nos âmes
A Andrée Chédid
Je ne suis jamais partie Thierry, je vous lis régulièrement mais la vie « réelle » nous emporte.J’ai « embrasé » tout le monde?!!oh là là me suis pas relue hier.J’embrasssssssssssse.
Juste le temps de me relire,
vous écriveZ de belles choses, je me corrige,
la vie *réelle me prend la tête tellement.
Douce après midi pour celui qui peut l’apprécier.
Le jour est passé sur des heures d’angoisse
A démêler dans la jungle étouffante
Les lianes d’un destin non voulu
Pour ouvrir un chemin d’illusions
De rêves ou de chimères
Qu’importe le nom choisi
Pourvu qu’ils se métamorphosent
En une fin de cauchemar
Le réel viendrait-il confondre l’irréel
Et nous faire croire en quelques monstres
Venus d’un autre monde envahir l’espace
Se nourrir de notre chair, s’abreuver de notre sang
C’était sans compter sur la force et le vouloir vaincre
Un désastre aussi effrayant qu’il soit
Qu’il nous appartiendra de combattre
Hello Ossiane, hello everyone
Oui triste départ. Elle aura pris « sur l’aile le dernier tournant » .
Ah…
Passage de la matière à la vie
et de la vie à la matière
Sur le chemin
de sable ou de pierre
douleur et beauté .
Je ne suis que la goutte d’Ooooh
Je ne suis que la goutte de pluie
En pleine mère
En pleine vie
Je ne suis que la goutte d’oooh
C’est ans et terres portant mes fruits
Je ne suis que la goutte d’Ooooh
Sur ton chemin saigna mon âme
Sur ton chemin brûla mon cœur
Si tout l’amour est illusion
Si toute illusion est amour
Je ne suis qu’une fragile poussière
Marche encore
L’oasis n’est pas mirage
L’oasis n’est pas chimère
Je ne suis que la goutte d’Oooh
Sur ton chemin brûla mon cœur
Sur ton chemin saigna mon âme
Je reste la goutte d’Ooooh qui meure
Je reste le sable douceur
Je reste l’enfant au creux des vagues
Le souvenir ne meure
Ne regarde jamais en arrière
Écoute clapoter la mer
Écoute chanter le sable chaud
Entre mes doigts de mère
Je ne suis que la goutte d’Oooh, souffle de vie, souffle de cœur
Et je marche au fond de mon âme, et je marche au fond de ton âme
Poème et chant de ton âme, poème que vive qui se meure
Je ne suis que la goutte d’Oooh enfermée dans un vers.
Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris, cela me ferait du bien.Je suis un tout et je suis rien, si vous pouviez me dire pourquoi j’écris?
Pour sortir du quotidien
Pour dire à la fois tout et rien
Pour décrire qui n’est pas mien
Pour tant de choses et tant de liens
Je ne suis que la goutte d’Oooh,
J’écris vos mots et les fais miens
Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris?
J’écris mes maux,me faire du bien
Si vous pouviez me dire pourquoi je crie
Pourquoi j’ai cri
Du quotidien
Âme du silence
Je marche et ne dis rien
J’écris
J’écris
Je froisse
J’efface
J’écris
J’écris
Ce n’est qu’un tout dans un rien
Si l’âme que je croise est ouverte
J’en deviens la douceur, le lien….indéfinissable
Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris, vague par vague souffle de vie.Je suis la goutte d’Oooh, qui m’a donné a pris, qui m’a aimée a mis dans mon être…l’éternité à oublier.Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris.
Enigme d’été
Nuages d’encre noire
Mariés de nuit
Aux vents déchainés
Y a t il un remède?
Faut il périr là?
Apre tempête
Y a t il une issue?
Colère de la vague
Emportant marins
Qui prient contre la furie
Unis en un cri
Y a t il ici bas
La planche salvatrice?
Tenant hors de l’eau
Enlacés au bois
Peur,espérance lassées
Luttant pour la vie
A la détresse infinie
Y a t il un répit?
Chemin de croix
aspérités aplanies
la vie plus douce
Défilé sans fin
Entre les monstres marins
Chemin d’illusion
J’aime assez cette image de contrastes entre la blancheur et la douceur du sable et ces rochers rugueux et noirs, une image troublante mais non innocente. La vie n’est-elle pas ainsi faite, une nouvelle façon peut-être d’introduire ici le yin et le yang .
Neptune en son royaume lentement hume l’essence des choses
et fait remonter du fond des âges des bêtes incroyables
pourtant le serpent de mer existe bel et bien et d’autres abyssaux
n’ont que rarement été vus qui confinent au mystère
et gardent leurs secrets dans ces lieux inaccessibles
de sorte que l’on n’aura pas fait d’inventaire complet
avant fort longtemps et encore s’il se peut d’atteindre
ces profondeurs qui recèlent encore de telles raretés
que l’on ose à peine imaginer car les biotopes sont différents
de cette radicalité né une diversité à laquelle on n’est pas habitué
pourtant il faut s’y faire et les ichtyologues de tout bord
seraient bien avisés d’écarter grands leurs yeux
car au foyer de l’océan se cachent par nécessité
les plus incroyables animaux de la destinée
sans yeux, dépigmentés, hantés dans ces fosses
nourris auprès des cheminées et autres souffleurs noirs
ils entretiennent avec le milieu ambiant d’autre relations
la pression est énorme même sans tournage médiatique
il n’y a pas que les phénomènes osmotiques
mais la température est fort bien régulée
en pleine eau du moins
et ce polymorphisme n’est que le résultat d’une adaptation
alors qu’ils nous attendent ou pas, ils marinent
dans le noir et jamais ne s’y noient
Renégat iconoclaste
et fruit monstrueux
d’une imagination débordante
après Dante
phantasme assumé
j’ai besoin de la bête
pour me sentir humain
plus humain
pourtant
la dominais je
de la tête
Au-delà de la réalité il y a d’autres réalités
qui se dédoublent comme des marches. Nos pas
montent et descendent l’escalier, dans le jour misérable
et dans la nuit paisible.
Ce sont comme des rêves tributaires d’autres rêves
ou des fenêtres ouvertes sur la mer.
Nous ignorons où nous sommes. Nous ignorons qui nous
sommes.
Ledo Ivo ( Requiem )
Bonjour Ossiane , j’ai découvert votre site via liens fb et suis également une consultante assidue d’Art Limited .
Travail magnifique
Bonjour à vous !
A l’aller,
J’emprunterai volontiers
Le parcours découpé,
Sur la crête des rochers
Pour pouvoir contempler
De loin en loin,
La mer qui écume
Par delà les dunes
Au retour,
Je reviendrai par le chemin
Pour soulager mes pieds
Un peu de plat faisant du bien
Après une belle virée
Au milieu des rochers
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Absente mais à l’écoute.
Merci Ossiane pour la beauté et l’énergie de ces photos..
Bon dimanche à tous….
En écho, au beau texte de Thierry, voici quelques lignes que j’avais écrites en Décembre……..
Les Hydres des mers et calamars géants, certaines nuits flottent à la surface des eaux, ils se cachent dans la crête des vagues par une transparence évanescente.
Les Serpents de mers s’enroulent aux mats des navires, sifflent à faire frissonner les marins le plus incrédules, jouent à faire trembler leur esprit quand les océans se déchaînent, quand les vagues comme des murs, se dressent.
Les chevaux de la mer courent inlassablement vers la terre, ils labourent de leurs sabots le sable fin, leur crinières d’écume s’effilochent et disparaissent inéluctablement.
Oh que je suis en retard pour fête l’anniversaire de nos deux Bourrache ! Mille excuses. Mais les notes défilent depuis quelques jours et j’ai du mal à m’y remettre.
Big Bisou l’équipage et clin d’oeil malicieux à certains qui se reconnaîtront.
Dans le labyrinthe des roches
Je cherche l’issue menant à l’océan
Mes pas dans le sable arpentent le dédale
L’horizon masqué de lourdes masses noires
Laisse au loin entrevoir une lueur blanchâtre
Où est le paradis, est-il en ce chemin tracé
Où seulement au bout de cette trajectoire ?
Il me semble ne jamais pouvoir l’atteindre
Je crains que la marée m’engloutisse bien avant
Dans la gueule de ces monstres de la mer
Je regarde le ciel, seule voie qui puisse me sauver
Sur les ailes d’un goéland m’emporter loin d’ici
Je m’accroche à mon rêve comme je m’accroche à la vie
Pour qu’il la rende plus douce et trouve dans les mots
Une plage au sable fin où je pourrais m’étendre et dormir.
Les chimères
Les mots permettent tout et il faut peu d’esprit
Pour faire d’un éléphant l’amant d’une souris
de marier le loup gris avec la douce agnelle
Le roi des animaux à la tendre gazelle
Il est toujours plaisant d’inventer des chimères
De dire qu’un vermisseau sort avec une étoile
De faire dire au bon dieu des choses inavouables
Que donner vie aux dieux comme l’a chanté Homère
Il est moins de marins pour courir sur les mers
Que de vaillants hérauts qui surfent sur la toile
Ô vous les hommes instruits qui partout claironnez
Que l’Amour c’est le tout (c’est la vérité pure)
Apprenez donc aux hommes à mieux se gouverner
Afin qu’ils votent des lois qui respectent la nature
Alain
Longtemps j’ai cheminé sur des rocs acérés
Les genoux écorchés avec les mains en sang
La nuit m’a guidé au chemin de sable blanc
Où tes pas dessinaient leur empreinte serrée
Ô ma sœur bien-aimée si jamais un beau jour
Tu fais le demi-tour pour voir les douces traces
Posées sur ton passage tu sauras pour toujours
Nos marques sont mêlées, l’empreinte s’embrasse
Si à certains endroits au lieu de deux pieds droits
Tu ne vois qu’un seul pas, ne vas pas croire ma sœur
Que je t’ai laissée seule, tu étais sur mon cœur
Lovée endormie je te portais dans mes bras
Hello Rach
great to see you. Une petite histoire de toto parce-que tu me manquais et surtout pour te remettre dans le bain .
La toto avait décidé d’allee à la mer pour le we. Elle avait besoin de rompre le rythme de son train train quotidien. Elle préférait l’hydre avion pour attérir directement parmi les monstres marins entre serpent de mer et monstre sans yeux, question de se procurer qqs frissons .
A son bord les indeffecibles OSS (sans Dix-sept) tu auras reconnu Ossiane, Monique qui voulait voir défiler les monstres sans fin, Alain toujours super inspiré, Leila au plus haut de sa forme… Annick qui était « en sandwich
Entre la mer le ciel
Aspirait des grands coups »et
pensait en elle même , « dégustons le présent », tant que c’est possible.
Thierry avait fait une telle description des fonds marins qu’on commençait à craindre d’y pénétrer. Sous le stress, Lou frottait si fort que l’eau de Javel aidant, elle disparaissait litteralement de la Toto. Christineeeee offrait des oeufs « Déguster le present c’est bien beau dit-elle à Annick, il vaut mieux cependant quelque chose de plus substantiel pour le voyage. » Les deux Dupont en avait eu beaucoup car c’était leur anniversaire. Ils préféraient le café aux oeufs, ou même quelques petits verres avec le capitaine Haddock qui portait pour leur faire plaisir son pull marin favori).
Les dupont ne pouvaient refuser les oeufs qui à la manière de la potion d’Asterix donnaient des forces. N’oublions pas que c’était des Dupont, et que dans le pays de George Rémi on ne parlait pas de potion mais d’eux,
Et Dupont de surencherir , oui et je dirais même plus d’oeufs.
Le voyage se faisait sans heure, une Chimère quoi, il neigeait bien ici ou là et on fermait parfois les aéroports pour diverses causes, mais la Toto restait sereine, elle allait à la mer…
Zut, fit-elle à un moment donné. Nous sommes obligés de faire un attérissage forcé, il n’y a plus de carburant. Mille millions de mille sabords!!! OSS
essaya de manoeuvrer tant bien que mal entre rocs et falaises. Les couleurs avaient disparu. L’eau était bien là dèrrière le sable mais que de pierres…
( A suivre )
Sorry, I meant » d’aller »
Et indeffectibles et non indeffecibles (sorry again) . J’écrivais à la Lueur des bougies des Dupont , alors forcément!
Sorry again indefectibles plutôt, mais ça j’étais plus trop sûre j’ai dû verifier dans le dicco que Thierry tient à la disposition de l’équipage 😉
Salut ! grand plaisir de retrouver l ‘ineffable et indestructible Toto surtout en allant à la mer ne pas oublier son maillot en laine !!!! pour ne pas avoir froid en se baignant !!!! tricoté par Becassine bien sûr
Et sur les pas d’Ossiane …
Entre les roches noires et pointues
un ruban de douceur
fleuve du miel divin des dieux
pour y dormir sans fin
Chimères,chimères,
Chimères,chimères
chimères,chimères,
chimères, chimères,
Flonflons de l’Amour éphémère
C’est écrit!
En calligrammes de couleurs
Mélodie de tendre baladin
Fantaisie d’alexandrins
Écrits de pur cabotin
Mélodie de tendre baladin
Amour de séraphin
Contre un joli coeur cabotin
De Roméo et Juliette
En commun la fenêtre
Avions-nous à peine
Venise et le pont des soupirs
C’est mon âme!
A force d’entrouvrir ses peines
Mais j’avais vingt ans
Et c’est le pourquoi des choses
Qui de l’insouciance dispose
Le plus bel âge des roses
Trahit se repose
Sa profonde blessure est une meurtrissure
Que le temps des vingts ans n’apaisera jamais.
Laisse au Temps sculpter
Un portrait de ces messages
Qu’on se livre en rêves.
Je crains que parfois que le temps n’y parvienne pas, mais il est bon d’y croire, sinon à quoi serviraient les rêves ?
_____
Enfermée dans les remparts sombres de l’existence
Le chemin de ronde puisse-t-il être de sable fin
Ne laisse voir à aucun moment l’horizon
C’est à peine si l’on entend le bruit des vagues au loin
Permettant de croire en la présence de l’espoir
L’étau se resserre et laisse resurgir l’angoisse
J’avance et je m’enlise dans ces sables mouvants
Pêchant les mots au souffle du vent qui passe
Plus légers que ceux qui s’accrochent à mes pieds
___
Une agréable surprise de vous retrouver ce soir sur le pont autour de Lou qui me semble être en bonne forme, à tous une bonne nuit.
Suivons ce chemin
Qui essouffle les épreuves
Au devant de Nous.
Le Temps tricote l’espièglerie… et il a plus d’un tour dans son sac ! ^^
Il y a toujours une raison de croire… d’espérer… surtout quand tout semble désespéré. Tant la photo que le haïku d’Ossiane m’évoque ce message.
Le kiosque des étoiles
Nous offre le berceau
Des fantasmes sans voiles :
La Lune est un pinceau.
Elle habille la nuit
De nos rêves fragiles
Pour que le Temps qui fuit
Sème une heure fertile.
Cherchons-nous son miroir ?
L’arabesque d’un soir
Aux réponses fécondes ?!
Mon Amie, mon Aimant,
Le Bonheur est une onde
Dont nos mains sont Amants.
Les Larmes du Phoenix
« Il y a toujours une raison de croire… d’espérer… surtout quand tout semble désespéré. »
merci pour ce petit message et pour tous ceux à qui ce message s’adresse je leur souhaite de trouver « cette raison de croire…d’espérer » pour moi c’est l’Amour avant tout.
toutes gorgées de moules fluettes
un bras pénétra
plus avant dans la nasse
le temps d’un reflux
aspiration suintante
hors des canelures de l’entendement
la mer
a plus d’un tour dans son sac
elle ment
la mer
la mer
si douce en grâces
qui font se plaquer
étoffes translucides
et mouillées
sur le corps oblongue
de l’unique corne de brume
elle hume
la mer
je l’entends
elle marmonne même
je l’aime
la mer
Hey arletteart! plaisir de te revoir, bises équipage, capitaine et passagers !
Oui Monique, ce fut une journée de plage magnifique, un bon 25 degrés ici J’espère que ton dimanche a été beau. En tous cas superbe semaine à tous et à la prochaine 😉
j aime bien vos mots, les larme de phoenix,
je vous cite,
* il y a toujours une raison de croire….d’espérer…(…)..cette raison de croire..d’espérer… pour moi c’est l’amour avant tout.
J’AIME BEAUCOUP VOS MOTS, qui me vibrent en intérieur…
je les ressens fort! merci!
doux jour tout l’équipage de Ossiane, heureuse de vous retrouver…
Ne regarde jamais en arrière
Tu perdrais le combat face à des chimères.
Ne regarde jamais en arrière
Ton ennemi c’est toi
Ton ami c’est toi.
Ne regarde jamais en arrière
Après sa dure journée l’enfant s’est endormi
Sur le chemin des rêves il croise des licornes
Ses membres jamais las courent sur un lit de mousse
C’est un chemin fleurit qui monte en pente douce
Partout l’eau éclabousse partout l’eau chante et rit
Les rayons et les sources aident à la songerie
La nuit c’est une jungle une ménagerie
On y croise Véga Orion et la grande Ourse
Aussi la mince lune qui vient tremper sa corne
Et d’autres animaux aux noms moins familiers
Il voit que son destin aux étoiles est lié
Quand l’enfant se réveille à l’appel de sa mère
Il exprime son rêve étrange et singulier
Et l’enfant réveillé court après sa chimère
Alain
Entraîné par des rêves sans tréve
qui font voir des figures incroyables
dont l’ombre gigantesque se déploie
et provoque l’émoi au fond…de moi
à ne rien risquer alors je me noie
mais si de ces images au profil menaçant
je me fais des alliés pas ailés mais captivants
soudain je perçois ces différences essentielles
qui laissent certains dans le comble de la perplexité
avec l’imagination on est toujours bien excité
entre le réel et le non réel rugit la complexité
combien de faces hideuses, d’appendices multipliées
combien de bosses mal placées, de poils exacerbés
je ne maudis pas les songes qui les font affluer
mais tandis que je me ronge dans une attente éverluée
je peux bien passer pour un tératologue patenté
Le brouillard s’est levé laissant apparaître quelques rayons de soleil, une journée clémente, rendez-vous avec une « gentillesse » hors du commun, celle que nous accorde parfois la vie et que l’on retrouve dans ces petites intentions qui deviennent de grands instants de bonheur qu’il est doux de partager.
_____
Thierry toujours à l’aise en toutes sciences
Jongleur de mots, d’images et d’idées
Il se risque en affrontant même les monstres
Qu’ils soient des monuments de philosophie
Ou de simples rêves imaginaires
Aucune dialectique ne lui fait peur
Alors pensez donc les monstres !
Simple bagatelle, il va sans dire !
____
Leïla s’il m’arrive de me retourner c’est pour voir si je n’ai pas en chemin perdu tous mes espoirs quand la route devant semble mener nulle part et se refermer. Faire demi-tour, c’est trop tard la nuit tombe très vite en hiver….
Ton ennemi c’est toi
Ton ami c’est toi
Tu es la force et la faiblesse
Tu es la rage et la détresse
Tu es l’enfant et l’adulte
Tu monologues à haute voix
ça y est tu vieillis mon frère
ça y est tu vieillis ma sœur
Tu monologues à haute voix
Non nul fou n’est l’humain sur terre
Non juste un enfant au cœur
Qui se raconte c’est certain
Des chimères, des chimères
Ne regarde jamais en arrière….ce serait un Regard….je n’ai plus d’idées
Non Monique, on ne peut pas perdre ses espoirs, quoi qu’il arrive,c’est inné, enfin je crois.Je vous embrase tous.Bonne nuit.
Merci Leïla de nous « embraser »-;) tous le sujet ranime les flammes de l’espoir, qui peut-être as-tu raison n’attendait qu’un souffle de toi pour reprendre vie.
« Jusqu’aux bords de la vie
Tu porteras ton enfance
Ses fables et ses larmes
Ses grelots et ses peurs
Tout au long de tes jours
Te précède ton enfance
Entravant ta marche
Ou te frayant chemin
Singulier et magique
L’oeil de ton enfance
Qui détient à sa source
L’univers des regards »
Andrée CHEDID Au coeur du coeur
Mes pensées émues et de réconfort vers vous ce soir…
… vers la douleur de Thierry et de Monique, vers l’espoir de Leila, vers Bourrache qui fête une nouvelle année, vers la joie complice de Lou et de Rachel, vers le sourire d’Arletteart, vers la belle poésie de Pierre, d’Alain, des larmes de Phoenix, de Regard, de Jean, de JoS, vers l’émotion généreuse d’Annick, vers l’énergieeeeee inaltérableeeeeeeee de Chistineeeeeeeeee, vers votre humour fidélité et solidarité, vers l’enhousisasme de Bénédicte que je remercie et salue chaleureusement … toute la palette des sentiments humains réunis sur cette page … j’essaie de republier un peu plus souvent et vous offre cette belle chanson de Louis Chedid en retour pour que vous gardiez toujours au fond de vous une petite étoile d’espoir et de légèreté … ma pensée va également à Andrée Chedid et à sa belle plume humaniste … bonne nuit …
http://www.youtube.com/watch?v=cUP04lF9hlg&feature=player_embedded
La Raison est un Cerbère
Qui perd son mordant
Face à notre Echo.
Le sable respire
Encor l’évasion
De nos deux corps sur l’Esprit.
Merci Ossiane pour tes mots déposés ce soir , et cette pensée pour Andrée Chedid. Je t’embrasse, très bonne nuit à toi aussi.
« Je m’écris »
J’interprète une page de vie
J’en use comme plaque de cuivre
J’ai la grène de plaisirs
Je la crible d’années
Je la saisis en verte saison
Je la racle de nuit d’hiver
Je la ronge en creux d’angoisses
Je m’y taille espace libre
Je l’attaque en matière noire
Je progresse d’épreuves en épreuves
Je la creuse en vaines morsures
Je la burine d’émotions
Je l’entame
Pour nier le temps
Je m’écris pour durer
Andrée Chedid
Épreuves du poète
En ce monde
Où la vie
Se disloque
Ou s’assemble
Sans répit
Le poète enlace le mystère
Invente le poème
Ses pouvoirs de partage
Sa lueur sous les replis
Andrée Chedid
Les regards vont au hasard
Peindre les orages
D’une Destinée.
Voilà pourquoi – Louis Chedid
Album: On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime
« Dans l’alphabet, ces lettres en trop
Dans le dictionnaire, tous ces mots
Chercher midi à quatorze heures
Quand tout simplement le bonheur
Se résume, en somme, à trois voyelles
Trois voyelles et deux consonnes
Juste besoin de deux syllabes
Incroyable !
{Refrain:}
Voilà pourquoi jusqu’au dernier jour
Je continuerai à parler d’amour
Pour tous ces inconnus qui, quelque part
Partagent avec moi la même histoire
Parfois je pense : Mieux vaut se taire
Écrire, chanter, à quoi ça sert ?
Mais ces moments d’égarement
Ne durent jamais bien longtemps
Comment pourrait-on s’évader
De cette maison de fous
Sans cette étoile bien accrochée
Tout au fond de nous ?
{au Refrain}
Pour tous ces inconnus qui, quelque part
Partagent avec moi la même histoire »
ne pas en faire une montagne
des mots, des monts des moules et des frites
châteaux de sable s’effondrent
sous l’angle d’un regard
une lame
la mer emporte tout
De retour du pays des chimères
j’ai surement la tête à l’envers
et pourtant ce n’était pas l’enfer
derrière un miroir déformant
des spectres flous et atterrant
Merci à Ossiane pour ces beaux textes
c’était difficile d’affronter des mauvaises nouvelles
Glissant d’abord, Chedid ensuite
chacun dans son registre
de liberté et d’imagination
le tout monde et le tout mot
pas le tout maudit, on n’est pas chez les baoulés
Merci Leïla de ton retour en force…vivifiante
Merci Monique de tes mots et de ton attention
les chimères sont surtout au fond de nous
et dans nos profondeurs s’agrégent dans le mou
de nos tissus biologiques, au fond d’un trou béant
et de cette béance sans aisance surgit
à l’occasion quelques personnages difforme
ou dissonant c’est selon qui vient gommer
tout ou partie de nos angoisses
en les matérialisant
La tristesse se partage t’ elle ?
–
« Une joie partagée est une double joie;
un chagrin partagé est un demi-chagrin. »
Jacques DEVAL
–
Pensées à tous ceux qui sont dans la peine.
Biz à tous.
–
Je reprends mon commentaire déposé chez Arletteart dans son blog Au gré des jours
pour sa note « Pensée en hommage » à Andrée Chedid :
Une grande poétesse vient de nous quitter, elle nous laisse des mots et des idées et nous ne cesserons de dire au présent j’aime ses livres et tout ce qu’ils savent nous dire. Dans son dernier roman Les quatre morts de Jean de Dieu qu’elle introduit par cette citation de Chrétien de Troyes : Le cœur s’en va, le cœur séjourne, je reprendrais les mots qu’elle cite de Manuel Garcia :
« Ce que le poète désire, c’est éprouver la mort afin de la faire chanter pour que luise la vie qui est en elle… »
qu est qu elle est jolie cette phrase citée à 11H24 de Andrée Chedid, Monique, elle me plait!
vous écrives de belles choses, chacun,
coucou Ossiane, le pont est ému!
Le cèdre du lit
Banc de légendes
A le souvenir des récits de nos âmes
A Andrée Chédid
Je ne suis jamais partie Thierry, je vous lis régulièrement mais la vie « réelle » nous emporte.J’ai « embrasé » tout le monde?!!oh là là me suis pas relue hier.J’embrasssssssssssse.
Juste le temps de me relire,
vous écriveZ de belles choses, je me corrige,
la vie *réelle me prend la tête tellement.
Douce après midi pour celui qui peut l’apprécier.
Le jour est passé sur des heures d’angoisse
A démêler dans la jungle étouffante
Les lianes d’un destin non voulu
Pour ouvrir un chemin d’illusions
De rêves ou de chimères
Qu’importe le nom choisi
Pourvu qu’ils se métamorphosent
En une fin de cauchemar
Le réel viendrait-il confondre l’irréel
Et nous faire croire en quelques monstres
Venus d’un autre monde envahir l’espace
Se nourrir de notre chair, s’abreuver de notre sang
C’était sans compter sur la force et le vouloir vaincre
Un désastre aussi effrayant qu’il soit
Qu’il nous appartiendra de combattre
Hello Ossiane, hello everyone
Oui triste départ. Elle aura pris « sur l’aile le dernier tournant » .
Ah…
Passage de la matière à la vie
et de la vie à la matière
Sur le chemin
de sable ou de pierre
douleur et beauté .
Je ne suis que la goutte d’Ooooh
Je ne suis que la goutte de pluie
En pleine mère
En pleine vie
Je ne suis que la goutte d’oooh
C’est ans et terres portant mes fruits
Je ne suis que la goutte d’Ooooh
Sur ton chemin saigna mon âme
Sur ton chemin brûla mon cœur
Si tout l’amour est illusion
Si toute illusion est amour
Je ne suis qu’une fragile poussière
Marche encore
L’oasis n’est pas mirage
L’oasis n’est pas chimère
Je ne suis que la goutte d’Oooh
Sur ton chemin brûla mon cœur
Sur ton chemin saigna mon âme
Je reste la goutte d’Ooooh qui meure
Je reste le sable douceur
Je reste l’enfant au creux des vagues
Le souvenir ne meure
Ne regarde jamais en arrière
Écoute clapoter la mer
Écoute chanter le sable chaud
Entre mes doigts de mère
Je ne suis que la goutte d’Oooh, souffle de vie, souffle de cœur
Et je marche au fond de mon âme, et je marche au fond de ton âme
Poème et chant de ton âme, poème que vive qui se meure
Je ne suis que la goutte d’Oooh enfermée dans un vers.
Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris, cela me ferait du bien.Je suis un tout et je suis rien, si vous pouviez me dire pourquoi j’écris?
Pour sortir du quotidien
Pour dire à la fois tout et rien
Pour décrire qui n’est pas mien
Pour tant de choses et tant de liens
Je ne suis que la goutte d’Oooh,
J’écris vos mots et les fais miens
Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris?
J’écris mes maux,me faire du bien
Si vous pouviez me dire pourquoi je crie
Pourquoi j’ai cri
Du quotidien
Âme du silence
Je marche et ne dis rien
J’écris
J’écris
Je froisse
J’efface
J’écris
J’écris
Ce n’est qu’un tout dans un rien
Si l’âme que je croise est ouverte
J’en deviens la douceur, le lien….indéfinissable
Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris, vague par vague souffle de vie.Je suis la goutte d’Oooh, qui m’a donné a pris, qui m’a aimée a mis dans mon être…l’éternité à oublier.Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris.
Enigme d’été
Nuages d’encre noire
Mariés de nuit
Aux vents déchainés
Y a t il un remède?
Faut il périr là?
Apre tempête
Y a t il une issue?
Colère de la vague
Emportant marins
Qui prient contre la furie
Unis en un cri
Y a t il ici bas
La planche salvatrice?
Tenant hors de l’eau
Enlacés au bois
Peur,espérance lassées
Luttant pour la vie
A la détresse infinie
Y a t il un répit?