nuit d’après-midi
les voiles de la liberté
l’orage gronde
◊ « FLAMMES« , un poème écrit et lu par Nath. Merci !!
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
nuit d’après-midi
les voiles de la liberté
l’orage gronde
◊ « FLAMMES« , un poème écrit et lu par Nath. Merci !!
Le ciel soudain se grise , se métalise
et la voix au loin gronde
Pourquoi tant de fureur??????
Voiles en croches-coeur
Coeurs en fuite
Pensées Arlette
Magnifique Ossiane, de si fragiles esquifs sous ce ciel si menaçant. La composition est magnifique.
Grandes différences d’intensité de gris sur la mer et dans le ciel tout en douceur et finesse dans cette teinte que j’aime, elle va du noir au blanc avec grâce et délicatesse, ombre douce et veloutée, une couleur qui sans cesse s’affine et se perfectionne pour trouver la juste bonne teinte celle qui trouve la forme où l’œil se repose et donne au paysage cette sensation de calme et de paix où la pureté de l’image se concentre sur la ligne blanchâtre de l’horizon. L’art de la nature sans cesse se module.
____
Clair est l’horizon
Plume d’acier sur l’Océan
Poussières de nuages
____
Dans le petit livre des couleurs de Michel Pastoureau, je retrouve chez lui aussi ce goût particulier pour le gris :
« Il a presque tous les caractères d’une vraie couleur (…) le gris est la couleur la plus riche à travailler : il possède un grand nombre de nuances, il autorise les camaïeux les plus subtils, il fait du bien aux autres couleurs »
Merci Nath, ta voix donne aux mots encore plus de beauté à ce poème riche, émouvant et vivant. Serait-il possible d’en avoir le texte écrit ? Ou se trouve-t-il déjà sur une note du blog d’Ossiane ?
acier acéré
gris assez ras
gros grain de sel
A la terrasse des nuages
Quand il descend des cieux tout est silencieux
Pas de moteur qui tourne entrainant des essieux
Il glisse sur la neige comme sur un toboggan
Pour ne pas avoir froid ses mains portent des gants
Vêtu de sa houppelande ornée de blanche hermine
Dans son traîneau de bois comme dans une chaloupe
A tous les enfants sages qui mangent de la soupe
il porte des oranges remplies de vitamine
Il vient du Groenland patrie des esquimaux
Que la neige recouvre d’un épais manteau blanc
Où l’homme chasse le renne caribou et élan.
Il parle en toutes les langues avec des exquis mots
A la terrasse des nuages il se régale
D’une tasse de lune remplie de mille étoiles
Alain
–
Dans ce monde à vivre
je m’affublai
de quelques plumes blanches
de voiles
à partir.
Machoires
dents d’acier
m’inscrivirent
là
à tout jamais
sur soi-disant
chemin tracé.
Leur rage survint
quand entre hors orage
et mots noirs-devins
d’un coup d’ailes
je m’élevai.
Jamais plus
vous ne m’enfermerez.
–
Des petites voiles
S’envolent la tête
Libérée elle vit
L’orage s’éloigne
Rien que les beautés
douce après midi pour chacun!
L’oeil est ouvert: lui seul ne connait pas l’image.
Il est écran. N’est pas miroir.
« Il » est un pronom. Sujet: « Qui ».
L’écran se déroule, se tourne.
« Qui » voit; « Qui » décide. Décide de voir. Est libre d’images.
Instantané, image d’un instant! « Qui » voit dans l’instant.
Ce « Qui » n’existe pas. Est image.
Pour temps, « Qui » choisit l’orage.
L’orage n’est pas noir. Gris bleu noir.
« Il » est nuages. Vent des nuages.
« Qui » n’a pas peur: du gris bleu noir, du vent, des nuages.
Regard d’acier. Acier doux. Miroir des gris.
La mer aux yeux d’acier.
« Qui » cherche la lumière.
La lumière est partout. Sortie de l’ombre.
L’ombre bleue des nuages.
A la frange. Tendue sous l’horizon.
Au pied du grand rideau. Théatre.
Image mouvement. Voiles, image de vent.
« Qui » mesure le temps.
Sent le besoin d’orage.
Veut tout son coeur qui gronde.
« Qui » pleure, à verse.
« Qui » aime. En un éclair.
Déchire le jour la nuit.
Une image.
« Qui » est « Tu ».
Autre qu’un regard.
Existe par delà.
j ai lu et relu de relu ce texte, B. Merci à vous pour vos mots!
Car dans la vie
Ce tant à voir
Certains dans un enfer
Clament la joie d’aimer
D’autres sans trop de pleurs
Se lamentent sur leurs sorts
D’orages au goût d’une goutte
Quand d’autres les traversent
Leurs torrents de leurs perles
Se noient ils font la planche
Avec le sourire eux
Quand l’orage il gronde
Avec leur joie d’aimer
Qui permet adoucit
Ce tant de temps ô trop
Des saisons d’impossibles
En se marchant encore
Boiteux blessé sonné
Et le temps retrouvé
Serré tout de Là là
Là
En tout Là
Bien au dessus
Des voiles le cerveau
C’est si bon de se voguer
Ses états d’âme douce
Dans le serein son cours
Souffle le vent
les voiles se gonflent
les nuages passent
et l’on retient son souffle.
Magnifique lumière! Un bel instant saisi.
Garçon !
Servez nous donc un rhum
Trinquons sur ce forum
A ces glorieux skippers
Voguant sur toutes les mers
Qui vont toucher leurs bourses
Pour s’en aller en courses
Garçon !
Remets à marée haute
Qu’on s’humecte la glotte
Pour en gouter l’arôme
Bien sur le premier rhum
On l’appellera Adam
On se rincera les dents
Garçon !
Ressers tous les compères
Remplis ras bord leur verre
Ce sont tous de bons amis
Déjà friands de demis
On leur fera un discours
Qu’ils volent en bon secours
Garçon !
Rhabilles donc les gamins
Qu’on trinque pour les marins
Et sonnons de l’olifant
Pour rameuter les éléphants
Car sur les terres d’Arvor
Beaucoup galopent encore
Les pachydermes fuchsias
Qui se douchent au rias
Et ils ont de bons cornacs
Dans le secteur de Carnac
Oui mais il y a un hic !
C’est que ceux d’Armorique !
Sont tous nyctalopes chics !
Abusent de l’alambic !
Ils ont mauvaises haleines
Mais aiment la porcelaine
Le texte Flammes est sur une musique de Peter Rudenko – the fall que vous pouvez écouter au lien http://www.jamendo.com/fr/player#/track//?album_id=64680&n=all&order=numalbum_asc#/album//?id=64680#8
Pour Monique le texte Flammes (déposé dans feu):
Pas
Pas qui s’avancent, s’étendent, s’entendent
Voix
Voix qui s’envolent et résonnent
Et nos regards prudents interrogent le mouvement
Et tissent une alvéole, l’alvéole du temps
Pas
Pas qui se fixent, s’estompent, se perdent dans l’oubli
Voix
Voix qui s’accordent et scintillent
Et nos regards transportés par les flammes troublantes
Et le souffle soyeux déporté par le vent.
Je suis flamme
Tu es pierre
Je suis femme
Tu es air
Flamme
Flamme qui vacille, lueur d’espoir
Femme
Femme qui frémit, torpeur d’un soir
Flamme
Femme mouvante, émouvante
Qui voyage, se saoule de songes à l’infini
Femme
Flamme hésitante, tremblante
Qui se déroule et se coule dans la cire
Et ton ombre qui projette des formes troublantes et fugitives.
Je te vois
Tu t’éteins
J’ai vécu dans ton sein
Et la cire s’étire, se dérobe, se durcit
M’emportant vers d’autres rêveries.
Seulement voir et sentir
Créer pour comprendre, se répandre
Et s’éprendre dans les rives de l’oubli.
Juillet 2006
Gris bleuatre,
O céleste tempête
Ainsi mon cœur et le vôtre
Ont la même teinte.
On voudrait l’ôter en hâte
Cette couleur est odeur de sombre et d’ombre
Pourtant ne faut-t-il pas une part d’ombre pour que la lumière se fasse ?
Filaments de tristesse, mon regard et mon corps se déposent sur vous
J’enfile votre cotonnade
Ame perdue recherche sa terre
Tels les oiseaux de mer qui tombent parfois en rade
Je résiste à la houle puisqu’en apparence
La mer est calme..
de acero ha sido vestido su traje
batido y mesclado un cielo de nubos
una vela asombrada y asustada
Un ciel de métal
une mer reflets d’argent
proche l’ouragan
J’adore ce ciel gris acier que l’on trouve souvent en Bretagne !
merci Nath pour le poème et la musique de Peter Rubenko
____
Dans la grisaille d’une fin d’après-midi
J’ai dessiné d’une craie blanche
Une mer couleur d’acier
Un ciel de lauzes et ardoises
J’ai estompé de mes doigts
Un horizon gris perlé
Un front de mer lactescent
Avant que l’orage vienne
Effacer comme une éponge
Ce paysage éphémère et fragile.
Et tandis que la mer impassible s’étire
Les voiles des bateaux se gonflent
Les nuages dansent et se balancent
Sous la craie qui s’écrase et s’étale
Dans le silence qui précède l’orage.
___
Bonne nuit à tous.
Bonjour à l’équipage… !
Et un coucou à Ossiane,
Qui par ces temps d’hiver
Doit nager dans la neige !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Un ciel d’hiver…
Une lumière aux tons bleutés
Aussi durs que celui de l’acier
A l’horizon, une bande argentée,
Sur mer pas encore tout à fait agitée
Toutes voiles dehors voguent les voiliers
Il est temps de rentrer à bon port
Avant le grain qui se précise au loin
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
Pensée aussi à tous ceux du Nord…
Ici, gelée blanche, froid… mais sans neige
Barbe noire
Dès que la mer est grise ainsi qu’un toit de tôle
Un gros chat noir observe les petites souris
Il est rapide et vif ainsi que le vent miaule
il approche comme l’orage qui lance des éclairs
Il est bardé de fer porte une cotte de maille
Son poil est hérissé comme de la limaille
Quand il part à la guerre avec son attirail
Un roulement de tonnerre fait trembler les murailles
Il a de grands yeux jaunes un regard en acier
Les petites dents pointus d’un monstre carnassier
C’est un vrai ouragan un bouillant général
Qui porte des blessures comme autant de médailles
Son nom à lui tout seul vous sape le moral
Il hisse le drapeau noir quand il livre bataille
Alain
Ciel
Cime
Eau des rimes
Reflet
Pause
Reflets
Acier ou assiégés
il ne sied pas de rester trop longtemps
quand la bourrasque se lève
et filent d’un même élan
avant que le rideau ne se déchire
Il faut trancher pour ne pas étancher
la soif de course vaut de courir la bourse
mais dans le tonnant pas affaire de jauge (quarter tonner)
sans grossir le trait de l’amer ni forcir le vent du tonnere
il est louable d’esquisser un bord de travers
pour esquiver un coup qui vous prend à revers
bientôt tangon et spinaker seront remisés
la vie ne se joue pas sur un coup de dès
Nuée ardente
pour lame vibrante
presque bord à bord
ils s’en paient une tranche
ballons gonflés d’aise
tirant allégrement
et cet entre deux
ce camaïeux de gris
Bruni, poli ou damassé
que risquent ils de ramasser
voilà que vient l’ondée
Lourdes, lourdes sont les senteurs qui envahissent l’air
dans ce jardin où même les oiseaux multicolores
semblent accablés et las.
Des parfums s’évadent des fleurs immobiles et étranges.
Des mots chuchotés et à peine audibles me parviennent
comme à travers un silence ouaté.
Les arbres tout gonflés de chaleur, ploient,
dans un alanguissement épuisé et presque indécent.
Le soleil n’est pas vraiment là, pourtant
la moiteur se fait plus pesante.
Pas le moindre souffle d’air
ne vient troubler ce recueillement païen.
Je respire avec peine et quelques nuages s’esquivent.
Des couleurs cuivrées tachent le paysage oublié.
La nature tout entière est conviée à cette sieste estivale
et elle s’offre au soleil avec complaisance.
J’étouffe. Tout s’obscurcit.
Et soudain, l’orage éclate
et c’est la délivrance.
Rien ne laissait présager
Un retour aux angoisses passées
Tout était calme et tranquille
Avec au loin cette lueur d’espoir
Sans s’y attendre le ciel s’est assombri
Un nouvel orage tel un mauvais présage
Mon ciel redevient triste sombre et gris
Je cherche dans l’ombre une étincelle d »espoir
J’entends le vent, chassera-t-il pour moi
Les nuages venus obscurcir mon ciel ?
Emma, quel joli ressenti de cette chaleur oppressante dans votre texte, j’aime bien.
D’infinis paysages
Le ciel est bas et lourd encombré de nuages
mer et ciel se confondent le temps est à l’orage
La présence du soleil donne au ciel sa noirceur
Un ciel couleur de suie qui dans l’eau se dilue
Derrière le rideau sombre le gris prend des couleurs
Les nuages se dépouillent comme des lambeaux de peau
Ou comme des copeaux sous les coups d’un rabot
Plus avant vers le large le ciel poursuit sa mue
La mer à l’horizon a l’éclat de l’acier
Pas de vagues pas de drame tout est calme simplement
La présence de voiliers ainsi que des coursiers
Témoigne sans le dire de la présence du vent
Il est des paysages qui évoquent l’infini
Mais c’est dans l’âme humaine que se trouve le génie
Alain
Un orage il passe
Se cramponner dedans
Pas oublier de respirer
Afin de s’envoler
Dans le ciel dégagé
Qu’il laisse derrière lui
Le ciel bleu sa respire
Rencontre
des masses
Pluie, éclairs – du mime pour la mer
Des signes
à la terre
A la fragilité de l’homme
les éléments
sont le métronome
Vent, tempête – une voile pour la vie
Des rives
à l’atmosphère
La voilà qui arrive, je vois ses yeux qui brillent sous la pluie. Elle a une belle allure de grand largue puis remonte au près serré. Ma poitrine gonfle comme un spi et mon cœur s’emballe tel l’anémomètre dans la tempète.
Elle m’accoste et sous la bise m’effleure le grain de sa peau, étrange je ressens les gouttes chaudes comme sous les alizées. Dans un frisson j’imagine caresser la surface de sa peau, gouter sa fleur de sel.
Nous glissons dans une artère principale brassée par la houle de la foule. Nous louvoyons un temps sur le chenal d’un trottoir où croisent des cargos de parisiennes chargées de paquets beaux.
Je la remorque bientôt dans l’abri d’un mouillage pour gagner un hâvre de tranquillité. Je plonge dans ses yeux d’émeraude. Un regard de rayon vert, dernier feu du crépuscule que le marin attend à l’horizon de la mer.
Premier baiser, premier naufrage. Eaux chaudes et salées, tourbillon qui attire où l’on glisse en perdition, se désagrégeant comme bateaux îvres vers de délicieux et profonds abysses.
Des ailes d’éphémères se sont posées
Sur les eaux grises de la mer
Un immense désert de silence et d’eau,
Paysage immobile sous un ciel menaçant,
Belle et douce impression avant l’orage.
Rêve, contemplation, attente, je ne sais pas :
Un calme qui emplit un espace sans limites,
Des couleurs qui se taisent dans le gris du silence,
Des nuages qui s’affairent sur la pointe des pieds,
Un horizon étonnant baigné de lumière.
Le ciel et la mer semblent vouloir s’entendre
Impression étrange d’un dialogue mystérieux.
Le calme et la folie se rencontrent en douceur
Possesseurs, l’un et l’autre de force et de puissance
Ils s’affrontent avec sérénité et splendeur.
Le paysage évolue, se transforme :
Ce qui semblait être une menace
Devient un ballet étrange,
Un rite d’union sacrée entre le ciel et la mer,
Un superbe tableau aux nuances d’acier.
c’est troublant, Jean de la lune…c’est un bien bel orage que se vivre ses sens…que le charivari dans le meilleur se vivre…
Le mousse plonge pour remonter une méta amphore à la savoureuse blonde du nord. Yermat ! chtite Annick, touché coulé…
Vous me faites rire, Jean de la Lune, merci à vous!
celui qui me fait rire, a toujours mon merci!
douce soirée à l’équipage!
Echappée belle
Toutes voiles dehors comme des cotonniers
Ils courent sur l’océan les splendides voiliers
Les pieds les poings liés par des chaînes en acier
L’océan les retient comme des prisonniers
Iront t’ils en enfer lieu des âmes oubliées
Donneront t’ils l’obole à l’infâme nautonier
Ou jetteront t’ils l’ancre dans le port familier
Comme on trempe sa plume au fond de l’encrier
Alain
Voler
Aux voiles de la vie
Sauter
De nuit en nuit
Au jour l’éclaircie
Ondulation des lumières
Sur la terre
Sur la mer
Incantation des vents contraires
Accoster sur l’amer
Nymphe hantant l’écume
En soupirant dans le sourire de la lune
Instantané
Sous une bonne brise
Les voiles s’arrondissaient
Sur la mer un peu grise
Trois voiliers balançaient
L’orage vînt par surprise
Dans un bruit de ferraille
Comme un train sur ses rails
Fait son entrée en gare
Ou comme un peuple en crise
Se jette dans la bagarre
Quand la photo fut prise
La mer miroir sans tain
Avait la couleur grise
d’un très vieux pot d’étain
Alain
Comme des conquérants
à l’affût d’un mirage
irradiant de mer en mer
le monde
Tous les nuages passent, même s’il s’attardent un instant jamais ils n’effaceront le soleil qui est derrière, la mer sous son bouclier d’acier pour parer les éclairs reprendra ses couleurs l’orage passé, robe bleue festonnée de dentelles d’argent.
____
« (…) espérer sous tant de nuages est moins facile
(…………………………………………………….)
(Il faut pourtant que nous n’ayons guère de force
pour lâcher prise faute d’un peu de soleil
et ne pouvoir porter sur les épaules, quelques heures, un fagot de nuages…
Il faut que nous soyons restés bien naïfs
pour nous croire sauvés par le bleu du ciel
ou châtiés par l’orage et par la nuit.)
Philippe Jaccottet (A la lumière d’hiver)
_____
Laissons la mer jouer avec le ciel, tout n’est pas triste , ne serait-ce que la beauté de cette image dans ces nuances d’ombres et de lumières
Les voiliers
ce sont des lions de mer couverts de leur pelisse
Qui surgissent de la nuit ce ruban de réglisse
de fringantes frégates qui partent en régate
le vent de sa langue rêche leur lèche le museau
Tels une bande de loups sur la verte prairie
courent en tirant la langue dessus leurs longues pattes
ils roulent déboulent retombent comme des acrobates
Alain
IL EST BEAU CE TEXTE, Monique, merci à toi, j’espère que tu vas bien,
Oui,
il me semble vraiment,
que le temps a peu d’importance,
c’est juste l instant,
quand qon coeur tout chaud dedans,
on peut porter tellement,
alors c’est bon de se ressourcer
garder son énergie ne pas se gaspiller
juste s’user d’utiles
ainsi même en plein orage
le lourd paraît léger
mais quand la joie
et un ciel bleu en même temps
c’est c’est et plus encore
une explosion délices!
douce journée à chacun!
L’âme ce soir est romantique à force de rêver, de faire du malheur comme le dit un proverbe japonais, un pont vers le bonheur.
____
Lente avancée d’un ciel chargé d’orage
Dernières lueurs sur la mer endormie
Je sens un parfum de poésie, vapeurs océanes
Tout vient en douceur, nos amours exultent
Qu’un éclair traverse et fende le ciel
Que grondent les premiers coups de tonnerre
L’eau portera au loin nos espoirs en écho
Le ciel et la terre finiront par s’enlacer
Et sous l’effet d’un baiser brûlant
Le soleil déchirant cette mer d’acier
Fera renaître nos amours premières.
____
Courage aux lecteurs qui sont dans la neige et le froid, n’en retenir que la beauté et le silence qu’elle fait naître au coeur des forêts sur les chemins à la veille de l’hiver.
Bon week-end à tous malgré le mauvais temps pour beaucoup et bonne promenade sur le site d’Ossiane.
L’acier gris ou bleuté ce n’est pas celui de la lame qui va m’emporter
et ces reflets métalliques qui prennent si bien la lumière comme d’autres le vent
c’est en souplesse qu’il dessine les contours d’un futur éclatant
fendant les flots et la brise d’émerveillement sans déchirer le voile de brume
il entame la traversée lente et sure qui guide et qui conduit
attirant de l’éclair la fulgurance il se débat
Ah ses rets il a bien cru nous y prendre
à voir toutes ces voiles semblant y pendre
dans la coursive il n’a pas voulu descendre
son salut est dans le seul mouvement
pas celui d’humeur qui ne contrôle rien
et à peine il effleure la surface des sentiments
qu’il repart de plus belle toujours de l’avant
avant que ne s’obscurcissent trop ses idées
c’est que de tirer des bords il est comme vidé
Thierry, Jolie méditation dans tes textes ce matin, il est vrai que cette image a ce « quelque chose » qui incite à la réflexion.
Ossiane, j’espère que tout va bien malgré la neige. Je t’embrasse.
Bonjour Monique
surement la fin de l’année qui approche
et le besoin de coupure ;))
qui sied aux circonstances
avec constance il faut tailler la route
je m’entête quelque peu
plus l’heure des bilans
avant de nouveaux caps
ni laminé ni en cale miné
un peu cal feutré seulement
je pense à tous nos amis
juste les jouets du climat
pas que teinté de morosité
mais pas otages ou prisonniers
je pense aussi à ceux
qui ne peuvent se chauffer
trouver du réconfort
un gros bisou à Ossiane
Sur le fil au plus près du couchant
quand dans la lumière changeante
j’oscille et ahanne comme funambulante
pas près encore de voir les déferlantes
ni prêt à choir dans de terribles hurlantes
quand ce cordeau la vue bouchant
dans des éclats qui éclairent loin
me met d’un coup la bouche en coin
quand je louche et douche puis touche
paré à dévirer pour donner dans la retouche
l’envoi m’étend et me sort de mes gonds
il n’est que temps de remballer
et pour des horizons restreints
tandis que le souffle m’étreint
Ces voiles.
Elle voguent sur des nuits d’orages gris.
Elles partent, elles parlent vers un horizon lumineux.
ces mots.
Ils soufflent sur des corps tendues.
Ils volent et s’envolent vers des sens…interdits.
Des rencontres.
Elles crient leur soif de vent et de lettres vers le plaisir.
Claude
claude-muller@neuf.fr
A Jeandler, propos sur le bonheur ou prendre le temps de rêver.
____
J’ai laissé mon regard se perdre à l’horizon
Sur cet immense ruban de satin blanc
J’y ai vu se fondre le ciel, les nuages et tout l’océan
Dans une clarté si admirable et si lumineuse
Qu’elle enveloppait tout l’espace alentours :
La mer, les nuages, les voiliers et même le ciel d’orage
Et c’est un tout autre paysage qui m’est apparu
Un monde de pensées aux couleurs argentées
Belles, si belles qu’elles en étaient ensoleillées
Si le tonnerre a grondé je n’ai rien entendu
Si les éclairs ont traversé le ciel je n’ai rien vu
J’ai fixé l’horizon et c’était un instant d’allégresse
Je l’ai vu rayonnant comme un soleil sur le monde
Beau comme la mer et le ciel quand le soir les unit
J’ai compris que le bonheur était dans le regard que l’on porte
Qu’il suffit de vouloir caresser les nuages hors du temps
Pour atteindre peut-être ce qui me semble inaccessible.
_____
Il est toujours assez temps d’abandonner ce regard clément pour refaire surface et voir le monde tel qu’il est, des petites vacances en quelque sorte.
Je n’aime pas vos photos, non je les adore! Quelle beauté, quelle technique pour chacune !Du travail de pro. J’ai un ami qui a 2 sites aussi extraordinaires de photos panoramiques ( liens sur mon blog) Et j’aime bien vos pages. Il y a de la Poésie. Moi même j’écris quelque peu. j’ai reçu il y a peu de P.P.D.A le Jasmin d’Argent. J’ai osé sortir un recueil : « Je vous offre quelques vers ? » ( 12€)et je fais surtout des conférences
Assieds toi et contemples
l’orge qui rage et compte ses grains
anticipation du temps
ferle, ferle
perle perle
oui, des petites vacances, cela fait du bien, hein, Monique!
douce soirée!
Bonsoir Annick, je dirai même vacances nécessaires au regard du monde si l’on ne veut pas sombrer dans la déprime, il y aurait matière à…d’où l’importance d’une vie intérieure suffisante pour résister. Merci pour tes petits mots, je vais comme je peux, c’était ma réponse hier au soir à ton commentaire qui s’est perdue tout simplement. Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous.
J’espère Ossiane que ton silence n’a rien d’inquiétant. Nous t’embrassons et encore merci pour cette splendide image qui vient peut-être en avant première des grandes étendues neigeuses, histoire de s’habituer au monochrome laiteux.
Ce n’est pas un verre de gris mais mon âme est trempée
ce n’est de l’ambre gris mais je me cache à l’eau
comme un matelot mal amariné et qui resterait en rade
n’ayant pas su accomoder le semblant de marinade
ce n’est pas de mon fait mais la mer n’est pas lisse
et quand tout le décor se cache c’est sans phares et balises
alors que la fard d’eau n’a jamais été mon fort
retrouverais je un jour des lumières éclatantes
sans donner de coups de pieds dans la porte battante
je me languis ma mie de devoir tantôt mettre la chaloupe
parce que si ça loupe je pourrais me retrouver isolé
au milieu de nulle part dans cette immensité
Une soirée autour de Graeme Allwright à Carpentras, dans le cadre « Le Noël des guitares » et le bonheur de voir sur une même scène Ce Grand Monsieur extraordinaire qui m’a émue aux larmes et mon fils avec l’orchestre des guitares de Provence, un bien grand moment, j’avais envie de vous dire ma joie, qu’Ossiane me le pardonne, la joie c’est quelque chose qui se communique et j’ai choisi son blog pour le faire, afin de vous donner cette version de la Marseillaise de Graeme qui passe d’un chant de guerre à un chant de paix, chanté par 15OO personnes, cela donne un certain frisson :
« Pour tous les enfants de la terre
Chantons amour et liberté.
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d’espoir est levé
L’étendard de justice et de paix.
Rassemblons nos forces, notre courage
Pour vaincre la misère et la peur
Que règne au fond de nos cœurs
L’amitié la joie le partage.
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons,
Amis solidaires
Marchons vers la lumière. » Graeme Allwright
Ce grand artiste humaniste dont les chansons font partie du patrimoine de la chanson française accompagné de son petit fils à la guitare a su nous émouvoir aux côtés de ses petits enfants, orchestres de guitares et chorales, un moment merveilleux qui valait bien ce soir un hors sujet pour vous faire part de mon émotion face à ce chanteur, poète et musicien de mes jeunes et moins jeunes années.
Bonsoir à tous,
Merci à tous de votre présence fidéle, créative et attentionnée.
Une fin d’année difficile et surchargée avec des travaux à boucler en urgence, beaucoup de pression d’ou mon absence, mon silence et la rareté de mes publications. J’espère que 2011 sera un meilleur cru sur tous les plans.
Je n’ai toujours pas de réponse de l’équipe technique en ce qui concerne l’impossibilité de déposer des commentaires visibles dans les années antérieures à 2010. Et vu ce qui vient de se passer au niveau de la direction du journal, je me demande ce que sera demain…
De mon ouest enneigé et glacé, je vous adresse mes meilleures pensées d’amitié et de réconfort. Je vais essayer de faire une apparition d’ici Noël… belle nuit!
Ossiane
Un ciel de plomb,
une mer menaçante…
« Il nous faut regarder
Ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté
Les filles au bord de l’eau
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient »
Jacques Brel
Bonne journée à tous.
L’eau rage et délave
La couleur des rêves
Pour un nouvel horizon.