Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
déchirés par l’éclair
ballotés par les tempêtes
déracinés
◊ « DEUX VENTS« , un très beau poème écrit et lu magnifiquement par Nath! Bravo à elle !
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
déchirés par l’éclair
ballotés par les tempêtes
déracinés
◊ « DEUX VENTS« , un très beau poème écrit et lu magnifiquement par Nath! Bravo à elle !
Bonsoir, voici le texte du poème que Nath a lu à voix haute sur cette note…
Deux-vents
Souvent, je sens ta présence
Sur mon cou, ta caresse
Ta voix, ta bise, fait vaciller la flamme
Fait vaciller mon âme
Tu balances mes cheveux effleurant ma joue
Tu apportes de nouveaux parfums, de rose et de jasmin
Ton souffle susurre des sons suspendus jusqu’au-delà des cimes
Souvent, je sens ta présence
Tu glisses, tu t’échappes, tu poursuis et pousse la légèreté
Parfois une poussière, un grain de sable jusqu’à mes yeux
Tu pousses les feuilles vers des lisières indécises
Ou des poussières d’antan
Au delà des frontières et du temps
Tu effaces ou tu laisses des traces sur ton passage
Souvent, je sens ta présence
Tu soulèves les flots, mène les vagues vers des envolées lyriques
Rythmant les battements de mon cœur
Tu transformes tout ce qui est figé en mouvement dévoilant des formes inattendues
Parfois, tu ondules et soulèves les jupes des femmes.
Et que vole le voile, se dérobent les toiles, se dévoilent des dessous insoupçonnés
Difficile de situer ta silhouette constamment décidée à se disperser, à s’enfuir
Souvent, je sens ta présence
A mon oreille tu murmures des mots tendres qui m’émerveillent
Tu fais aussi claquer les volets au grand dam de sommeils étriqués
Tu ravives les braises de souvenirs oubliés
Le bruit des cordages sur les mats bat la cadence
Et le rythme devient danse et que vole ta présence
Tu me laisses, me lasses, me délaisses, ou m’enlaces frissonnante
Souvent, je sens ta présence
Tu t’infiltres dans les sillons les plus profonds
Souvent à force de persévérances, tu crevasses des frontons à perte de vue
Ou tu creuses des rides sur les falaises
T’y enroules, te déroules au gré de tes élans
Tu assèches les terres aux visages désormais désolés, esseulés
Mon visage se plisse à force de sentir ton souffle glacé
Pourtant, le silence signe ton absence suspendu dans mes songes et scande ma solitude
A quand ta douceur et ton écoute ?
Ton tiraillement entre deux mondes sépare et éloigne toujours plus loin
Oui, l’aile du vent toujours s’en va
En faisant bien des dégâts
En créant bien des tourments.
NATH – Mars 2009.
Merci Ossiane
Noir et blanc, pile ou face
« destin, destinée, destination, destinataire »
Tel est mon destin dit le rappeur fataliste
Mais à bien regarder sur cette longue liste
On se dit que jalons, balises sont incertains
Et que l’on ne peut se prendre pour un devin.
Les axes de la vie se développent sur des artères
Dont nous suivons promeneur tour à tour
Nonchalants et attentifs les rares indications
Laissant à notre instinct ou notre inspiration
Le soin de guider nos pas dans cette cour
Ou nous vieillissons jusqu’au cimetière.
Alors notre individu unique et imaginatif
Regarde la vague du temps battre le récif
Et peut croire à son destin dans une vision
Embrassant futur et perspective lointaine.
Mais du voyage connaît il la destination
Là ou il l’a planté se développe la graine.
Singulier ou misérable, triste ou brillant
Chacun s’active à sa forge personnelle
Pour créer, selon le besoin, des outils
Qui doivent permettre de voir le saillant
Dans toute situation jamais éternelle
Et suivre les coutures le long du coutil.
Celles-ci masquées assemblent les morceaux
Donne sens à notre vie et sa trajectoire
Dans la grande jungle des hommes modernes
Définissent la ligne que tant bien que mal
Nous tentons de suivre vers la sombre poterne.
En perdant nos dernières illusions passoires
Pour concentrer notre regard de la vie sur l’étal
Détaillant ce qu’ici bas sont les biens matériels
Sans confondre avec les fruits si spirituels
Dont nous avons un éperdu et urgent besoin.
Promeneur solitaire d’une trajectoire unique
Nous ne souhaitons pas rouler comme barrique
Mais calquer notre pas sur le rythme des pensées
Qui doivent nous maintenir, tout du long, éveillés.
Portait de Poire
Gonflée des arrosages et gorgée de soleil
N’est elle pas la belle sœur de cette douce éponge
Qui restitue l’eau retenue dans ses tissus
Et toute l’énergie contenue dans ses pores ?
Alain
Une journée qui commence avec un merveilleux moment à l’écoute des mots de Nath, instant privilégié chargé de résonances agréablement suivi des mots de Thierry
____
Nature en colère
Les éléments se déchaînent
Reste l’impuissance
Grands chambardements
C’est l’heure des grandes marées
Un vent de terreur
Vers quels destins
Ce souffle nous entraîne
Le monde se craquèle
_____
Très bonne journée et bon week-end à tous
Pour le morceau, J’ai cherché le nom du musicien, hélas sans le retrouver! Je vais chercher encore….
« Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens poussé d’un souffle impétueux, d’un destin insensé. »
Citation de Victor Hugo ; Hernani, III, 4 – Le 25 février 1830.
Comme je l’ai eu dans ma messagerie hier, cette petite histoire qui fait écho au destin …
L’arbre à vœux
Le pauvre homme était fatigué. Il marchait depuis trop longtemps, si longtemps qu’il ne savait plus d’où il était un jour parti. Où allait-il ? Au bout du monde, ou peut-être au prochain caillou. Pourquoi ce voyage incertain ? « A quoi bon poser des questions auxquelles il n’est pas de réponse », se dit-il une fois de plus, ce jour-là, vers la mi-journée.
C’était l’été. Petit vent chaud. Bien planté au milieu du ciel, le soleil cognait comme un sourd. Chemin devant, chemin derrière. Un bel arbre, parmi les rocs. Feuillage ample, frémissant. « Un peu de repos », se dit l‘homme. Il se laissa tomber à l’ombre, sortit de son sac un croûton. Il détestait le pain rassis. Il soupira :
– Bon Dieu de bois, si au moins j’avais du plaisir, de quoi me remplir la bedaine et roter comme un pacha turc affalé dans un sofa bleu !
Il imagina, l’œil perdu, un festin d’ogre gastronome, entrée, rôti, vin vieux, fromage, gros dessert, café, digestif. Et voilà que sur l’herbe apparut devant lui, à l’ombre du feuillage, une table garnie de gigots, de flacons, de poêlées de cèpes farcis avec leur coulis d’olivettes, de nougats, de tiramisu, bref de tout ce dont peut rêver un ordinaire fils du peuple. Stupéfaction du voyageur. C’est normal, il ne savait pas qu’il était sous un arbre à vœux, sorte d’aliboufier styrax devenu extrêmement rare, mais qu’on peut parfois rencontrer pourvu qu’on ne le cherche pas. L’homme bénit le Ciel, déjeuna, fit la sieste, puis se dit : « Maintenant, pour être enfin heureux, me faudrait, là devant, une belle maison. » Il ferma les yeux, un, deux, trois, les ouvrit et resta béat. Où n’étaient que rocs et buissons s’élevait maintenant, en pierre incontestable, une demeure de seigneur, avec en plus un grand jardin orné de rosiers, de fontaines et de cerisiers rougissants. L’homme s’exclama, rit tout seul, lança son chapeau aux oiseaux. « Ne me manque plus qu’une femme », se dit-il, le cœur emballé. Aussitôt pensée, la voici. Elle lui fit « bonjour » de la main, rieuse, au seuil de la maison.
« Non, là, c’est trop, c’est impossible, se dit l’homme. Je n’y crois pas. C’est le diable qui me berlure. » Soupçon fatal, instant funeste où le doute crée le démon. Tout disparut, belle bâtisse, compagne, fontaines, jardin. Sur le chemin parut un être d’extrêmement mauvaise humeur. Il était haut comme deux ours. Il grondait comme un ciel d’orage. « Je suis perdu, pensa l’errant. Adieu tout, il va me tuer ». « Bonne idée », se dit le démon. Et sans plus de formalités il l’empoigna et le croqua.
(Henri Gougaud, Le livre des chemins)
Ravissements de ce samedi matin:
– contempler les superbes photos d’Ossiane.
– entendre la voix et le texte de Nath
– lire le conte de Gougaud
MERCI
Bon week end à tous
va ou la vent te pousse,
rien ne sert de résister!
mais n’oublie jamais tes racines
—–
passes ton chemin
comme le vent d’hiver
qui pique et glace le sang
ici souffle la bise chaude
et la caresse du coeur
—-
Une lapine,
Coquine
Avait
Rancard
Avec
Son copain
Lapin.
Elle ne lui posa
Pas de lapin.
Elle l’aimait bien
Son chaud
Lapin !
Ils courraient
La lande
A la recherche
D’un terrier.,
Déserté
Pour de folles
Cabrioles
Libertines
De lapin
Et de lapine.
Ils virent un arbre
A terre
Un arbre
Réputé
Pour son caractère
Ombrageux!
Il avait l’air abattu
Terrassé
Par un malheur
Affreux.
Un « salut
vieille branche! »
Leurs sembla
Malvenu
Surtout
Qu’il était dur
De la feuille.
Pour l’ouïe
Les lapins
ont bonne réputation!
Je suis fichu
Gémissait
L’arbre
De toutes ses ramures!
J’ai eu vent
Que les villageois
Veulent me débiter
Je serai leurs buches
De noël.
Les lapins
En restèrent
Coi.
Ils étaient
Sciés
De voir
Ce géant
Sur le sol
Pleureur.
Ils avaient
Des envies
Plus lutines
Que de prendre
Racine.
De fil en aiguille
(de pin)
Ils leurs vint une idée.
Arbre , console toi
goutte la sève de la vie,
Rien n’est fini
Pour toi.
Avec tous les amis
Surtout les oiseaux,
Un coq de bruyère
a fait un stage
Chez Hitchcock,
Faut dire
Qu’il a un corps beau
Soupira
La lapine
taquine
Avec son coquin
De lapin
Qui lui titillait
Le popotin.
On veillera sur toi
En cas de péril
Du tronc sonnera
Tous accoueront
feront fuir
Les bucherons.
De tes racines
Tu verra
Un surgeon
Surgir!
Courageux
Heureux,
Tu l’ exhorteras
« Allez jeune, pousse »
L’arbre ragaillardi
secoua sa chevelure.
Le lapin
et sa copine
S’engouffrèrent
Dans une cachette
Secrète.
Ce qui s’y passa.
Je ne vous le dirai
Pas, mes frères..
Il y a des dames , ici!
Phare
Tu attires les touristes par l’éclat de ton œil
Mais ton destin n’est pas de les faire chavirer
Alain
Eplorés giflés
faire front faire face
aux vents contraires
–
Me casser les dents
entre hier et aujourd’hui
S’inscrit mon destin
–
Excellent Patrick, et l’humour apporte un peu de sourire sur nos lèvres, joli travail de jeux de mots, mots dont le destin n’est pas forcément celui qu’on attendait, des surprises qui donnent un peu de mordant et j’aime bien.
Joli conte de Nath ou qui trop embrasse mal étreint
____
Piégé par l’orage
Impuissant dans la tempête
Bousculé par le vent
L’arbre face à son destin
Renaîtra de ses racines
____
Une douce pensée en passant aux passants de ce jour.
racines sans terre
bourrasques tempétueuses
coeurs apatrides
Quand on sait d’où l’on vient
même le vent de l’histoire
n’entraîne pas loin des siens
Rien ni personne de saurait totalement nous abattre
quand vient l’heure de se lever et d’affronter le destin
la cloche tinte et la couleur de nos vies mue dans l’âtre
il est des rendez vous dont on se passerait bien
pourtant il faut parfois se faire violence mine de rien
et savoir regarder en face tout ce bout de chemin
on avance et on trace sans forcément penser au lendemain
et dans ce qui glace, élance ou contrarie vient du bien
à se révêler les années montrent le sens de l’histoire
la notre petite et locale qui s’inscrit dans une trajectoire
parfois boostée par des situations dont on néglige la portée
parfois écrasé par la vigueur des sentiments et l’absurdité des événements
on cherche à lire et décrypter un fil conducteur
qui ne soit pas trop réducteur
mais la mémoire est trop aléatoire
la reconstruction est symbolique
même quand on s’y applique
même têtu on reste fêtu
même féru on est amateur
de nos vies migrateur
on avise heure par heure
D’où vient-il le vent ? Où va-t-il?
Son destin est de fuir de passer
Sans les arbres qui plient le verrait-on?
Sans tes cheveux qui volent le sentirait-on?
Les idées au vent s’égarent
plus loin elles germeront
La poésie des cataclysmes, merci!
Ha j’oubliais
je te remercie nath pour ce poeme en parole
j’ai beaucoup apprécié
beau dimanche à chacun
Penché, orienté, écho-linéarisé
le vent a ceci de sublime
qu’il nous accouche plus qu’il ne nous couche dans son lit
« Vent…souffle épique mais pas épigraphique ni sérigraphique »
Venteux, vent heureux qui modèle et déplace, entasse et saccage, ramasse aussi.
Les vents suivent des régimes particuliers et font maigrir la terre quand ils ne la font pas disparaître dans un fracas qui lessive et nettoie, envole les toits et chasse les hommes.
Les vents des détroits sont comme les courants des fêlures et des fissures par lesquels il faut s’introduire.
Le modelage éolien n’est pas qu’érosif ou érotique, il ne constitue pas uniquement en les dégageant ces figures d’anamorphose en faisant sauter des abysses.
Ils transportent sur de longues distances, exportent aussi et vivifient, puisque des principes nutritifs peuvent se trouvés dispersés dans l’océan et alimenter une chaîne de la vie qui se prolonge.
Ils peuvent aussi accumuler et stocker comme dans des greniers en des lieux privilégiés des amas et des monticules qui vont favoriser l’éclosion de l’agriculture et l’installation des hommes, la sédentarisation de telle sorte qu’ils fixent des habitats comme des hommes là où la subsistance n’est pas affaire de subsides mais de travail.
Eh puis ils définissent à l’âge naissant de la voile ces grandes routes maritimes qu’il est bon de suivre sauf à s’égarer et ne jamais atteindre son but même inavoué. Ils échangent et déplacent les populations, les trafics, les lieux de civilisation et imposent des ruptures, des cessations et des commerces triangulaires sous la férule et la jugulaire.
Ce sont des bâtisseurs qui défrichent et apportent la pluie comme le désert et parfois tournoient pour balayer et livrer au supplice.
Je me suis permise de vous faire part d’une petite réflexion sur le mot « destin »
Depuis hier j’ai cette petite phrase dans la tête : « c’est le destin qui l’a voulu » (de la chanson Qui a Tué Davy Moore* ? de Graeme Allwright, un chanteur que j’aime beaucoup et dont certains textes laissent à penser). Le destin, bien pratique pour se déculpabiliser… une façon élégante de se laver les mains. Qu’est-ce que le destin ? Encore quelque chose que les humains ont inventé, le destin souvent, porte bien chapeau.
Rainer Maria Rilke parlait du destin en ces termes :
« La destinée ne veut pas du dehors, elle sort de l’homme même »
Quant à Einstein :
» Nous aurons le destin que nous aurons mérité »
Ce que disait en d’autres termes Platon :
« Chacun, par ce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée »
Et puis par ailleurs c’est bien connu lorsque l’on ne veut plus se battre on accuse le destin proverbe qui fait date et pourtant : n’est-ce pas le hasard qui fait naître un enfant là plutôt qu’ailleurs et qui, par le fait même de sa naissance oriente sa destinée ?
Alors le destin n’est-il pas tout simplement un bagage que l’homme reçoit à la naissance et qu’il lui appartient de gérer pour mener à bien son existence mais de façon si inégale que le destin n’est pas entièrement sous la responsabilité de l’homme mais des circonstances dans lequel il vient au monde.
Et puis, les conjonctures de la vie peuvent faire basculer le destin en dehors de notre volonté de nos projets, de nos espoirs et le mot destin prend alors tout son sens, je pense au chômage par exemple.
Tout n’est donc pas aussi simple que Platon voulait le faire entendre et croire en son destin, est-ce croire que tout ce qui arrive est décidé d’avance comme le dit Jostein Gaarden ? Mais décidé par… Qui ? Par Quoi ? …..
* Graeme Allwright – Qui a Tué Davy Moore ?
Qui a tué Davy Moore?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort?
Ce n’est pas moi, dit l’arbitre, pas moi.
Ne me montre pas du doigt!.
Bien sûr, j’aurais peut-être pu l’sauver
si au huitième j’avais dit « assez! »,
mais la foule aurait sifflé:
ils en voulaient pour leur argent, tu sais,
C’est bien dommage, mais c’est comme ça.
Y’ en a d’autres au-dessus de moi.
C’est pas moi qui l’ai fait tomber,
vous n’pouvez pas m’accuser!
Ce est pas nous, dit la foule en colère,
nous avons payé assez cher.
C’est bien dommage, mais entre nous,
nous aimons un bon match, c’est tout.
Et quand ça barde, on trouve ça bien,
mais vous savez, on n’y est pour rien.
C’est pas nous qui l’avons fait tomber,
vous n’pouvez pas nous accuser!
Ce n’est pas moi, dit son manager à part
tirant sur un gros cigare.
C’est difficile à dire, à expliquer
J’ai cru qu’il était en bonne santé.
Pour sa femme, ses enfants, c’est bien pire,
mais s’il était malade, il aurait pu le dire.
C’est pas moi qui l’ai fait tomber,
vous n’pouvez pas m’accuser!
Ce n’est pas moi, dit le journaliste de la Tribune
tapant sur son papier pour la Une.
La boxe n’est pas en cause, tu sais:
dans un match de foot y’ a autant d’dangers.
La boxe, c’est une chose saine,
ça fait partie de la vie américaine.
C’est pas moi qui l’ai fait tomber,
vous n’pouvez pas m’accuser!
Ce n’est pas moi, dit son adversaire le Caïd
qu’a donné le dernier coup mortel.
De Cuba il a pris la fuite
où la boxe est maintenant interdite.
Je l’ai frappé, bien sûr, ça c’est vrai
mais pour ce boulot on me paie.
Ne dites pas que je l’ai tué, et après tout
c’est le destin, Dieu l’a voulu.
Merci Monique pour ton commentaire, cette comptine fut plaisante à imaginer.
Les arbres frémissaient
Craquaient
Secoués
De grands mouvements
Semblaient
Agiter
La foret.
Les tigres
Et autres monstres
Ronronnaient
Rugissaient.
Un silence
Épais
Retombait
Terrifiait.
Les hommes
A l’orée.
De la foret.
Ils attendaient
Un cataclysme
Final.
Brusquement
L’orage
Éclata,
Une tempête
D’éclairs,
De tonnerre
Titanesque
Des coups de foudre
Gigantesque
Fendaient
Les maisons.
Semait
mort et destruction
Foudroyaient
Les gars
Hurlants.
Certains
Se volatilisaient
Par groupes entiers.
D’autres œuvraient
de leur vie,
Faisaient
Le sacrifice
Une volonté
D’anéantissement
Totale,
D’apocalypse
Finale
Semblait
Guider
Cette furie
Des incendies
flamboyaient
En hallucinants
Feux d’artifices
Les grondements
Des fauves
Rugissants
Dépassa
L’entendement.
La folie
S’infiltrait
Dans les cerveaux
Des plus costauds.
Les arbres , centenaires
Ployèrent
Tournoyèrent
Craquèrent,
Se brisèrent,
Se déracinèrent,
Tombèrent
Balayaient
Par une force
Extraordinaire.
Le spectacle
Était dantesque.
Derrière
Les arbres
Abattus
surgirent
Les fauves
Les tigres
Les panthers
C’était la guerre
Qui avançait.
« Chacun parce qu’il pense est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée » Platon
Erreur de frappe qui change complètement le sens de cette citation,il faut lire » parce que » au lieu de » par ce que », toutes mes excuses
Aujourd’hui, je fus plus inspiré par Platoon que par Platon.Peut être parce ce que j’ai lu le résumé d’un rapport remis par l’armée allemande à Angela Merkel.
Un espacement, une lettre suffit pour basculer d’un monde dans un autre, si la force d’une lettre est telle que dirons nous de la force des mots ?
J’en ai oublié de vous dire bonsoir et bonne nuit.
Bravo à Nath! On pourrait se rejouer Week end à Zuydccoot. Je jouerai le rôle du bourrichon.
Le destin dans son grand
Dans son bel vrai de vrai
C’est quand il déshabille
Laisse nu face à soi
La tempête passée
Le soleil revenu
Les émois bien vivants
Son souvenir serré
Dans son jardin secret
Au plus profond de soi
douce nuit pour chacun,
je vous remercie pour vos mots, citations, partages, attentions.
Déracinés comme tant d’être humains, ballotés au gré du vent mauvais : les arbres vivent longtemps et peuvent en remontrer sur leur résistance. Les photos impeccables sont « encrées » dans le sol.
Très beau ton texte nath…il parle tant d’amour.
Je cite Marc « va ou la vent te pousse,
rien ne sert de résister!mais n’oublie jamais tes racines » c’est si bien dit.
Déraciné
A la mère amarré
L’enfant tangue en l’humain
Dans les vagues du destin.
M A G N I F I Q U E Nath!
BAIE DES ANGES
Déraciner les tempêtes
Avec des ballots d’éclairs
Pour déchirer le destin
Qui n’assassine que le vent
Dans ses cortèges d’encens
Déraciner les éclairs
Avec ce ballot de destin
Histoire de meubler l’atmosphère
De fumées incongrues
Aux couleurs bariolées
Et planter des sarments de jasmin
Sur le velours du temps
Dans la saveur royale
Des caresses soyeuses
Que le vent délivre
En gerbes et feux d’artifice
Il tient son âme en ceur
C’est elle qui le tient droit
Même si souvent folle
Elle lui donne la vie
Loin de la raison d’être
Pur plaisir d’exoister
Et quand il n’y croit plus
Elle le soutient encore
Jusuq’au bout de ses extrémités
Portrait de Poires
Un jour comme par magie (la magie naît des fleurs)
Nous fûmes en présence du soleil enchanteur
Il nous berçait dans ses rayons avec douceur
Et grâce à lui nous eûmes très vite des couleurs
l’ été ce bon père ne comptait plus ses heures
Sa présence dans le ciel était gage de bonheur
Parfois à cause des mouches ou des fortes chaleurs
Sa forte voix grondait et ses yeux faisaient peur
Les quatre vents venaient chanter à tour de rôle
Ils avançaient sur scène dans un concert d’odeurs
Avec des mots et des musiques qui balançaient
Nous étions belles à voir et le cœur plein d’espoir
Mais le fil est bien mince qui retient à la vie
Quand la mort nous cueillit nous étions de belles poires
Alain
Portrait de Poire
Les opposés s’attirent chacun trouve son complice
Le vice et la vertu l’écrou avec la vis
Quand la magie opère tout se change en délice
Ceux qui pensent le contraire se payent d’artifices
Les deux moitiés d’une poire mûrissent sans malice
Pour qu’elles se séparent il faut qu’un tiers s’immisce
C’est que dans la nature la mort fait la police
et qu’il faut bien qu’un jour les destins s’accomplissent
Alain
Monique
la comptine sur la mort de Davy more mériterait d’être mise en musique.
Bonne soirée à tous!
Comme un oiseau blessé
Emporté par la tempête
Vers son nouveau destin
J’en veux à ce violent orage
De m’avoir conduit si loin
Non ce n’était pas un orage
Nouvelle version :
Comme un oiseau blessé
Emporté par la tempête
Vers son nouveau destin
J’en veux à ce temps maudit
De m’avoir conduit si loin
–
Pour Patrick :
http://www.dailymotion.com/video/x97fkl_qui-a-tue-davey-moore-graeme-allwri_music
–
Courage à ceux ou celles qui sont dans la tempête et le temps maudit.
Quant à ceux et celles qui connaissent le soleil, profitez-en !
–
L’arbre ne choisit pas
Son lieu de vie le naît
Et essuyer tempêtes
Lui donne parfois le choix
De s’accrocher en force
Ou quitter ses racines
Se voir tomber le sol
Emporté vers ailleurs
Pour renaître radicelles
Dans l’air du temps douceurs
bel jour d’été pour chacun de vous
ici la douceur du temps revenu après le stress de rentrée, cela fait du bien!
pensées tendres, Ossiane.
Merci Bourrache pour la mise en musique de : Qui a tué Davae Moore dont les paroles sont encore plus dures que les images en ce qu’elles sous entendent….
–
(oui, je sais … je l’ai déjà postée celle-là : )
–
Le destin,
C’est quand on met le pied par terre
Et qu’on se lève de travers
Ou bien qu’on ne se lève pas
Le destin,
C’est le réveil que l’on oublie
De remonter avant la nuit
Et qui ne sonne pas
Le destin,
On ne le sait jamais d’avance
C’est la journée qui recommence
C’est la vie qui prend son chemin
Le destin,
C’est d’être à l’endroit où il faut
Jamais trop tard mais pas trop tôt
C’est quelque chose d’incertain
Le destin,
Toute sa vie on court après
Entre deux rendez-vous manqués
Voilà qu’il gagne du terrain
Le destin,
Il s’éparpille un peu partout
Quand il faut choisir, c’est à nous
De tendre la main
Le destin,
Il change souvent d’apparence
C’est la racine de l’enfance
Qui pousse dans notre jardin
Le destin,
C’est peut-être avant ou après
Cet amour qu’on a déchiré
Et qui nous file entre les mains
Le destin,
Je l’ai bousculé tant de fois
Entre mes peines, entre mes joies
Qu’il marche au rythme de mon cœur
Le destin,
On croit qu’il est tracé d’avance
Mais ma vie ne prend d’importance
Que près de toi
Mon destin,
Il faudra bien qu’il se soumette
A tout ce que j’ai dans la tête
A tout ce que j’ai dans le cœur
Le destin,
C’est en le poursuivant partout
Qu’un jour il est au rendez-vous,
Le destin
–
http://www.youtube.com/watch?v=FcrgpNVXv_Q
–
Z’êtes où, les marins du pont et de la cale ???
Si vous passez par ici, bonne nuit à tous.
Et biz aux quelques-un(e)s qui veillent encore.
–
–
–
… ainsi qu’au Capitaine, bien sûr !
–
coucou Bourrache
c’est vrai qu’en ce moment c’est toujours les mêmes
qui font les quarts sur le pont;
y’a même le capitaine qu’a mis pied à terre
on ne sais trop ou; mais jamais très loin du bateau quand même;
dis donc en Belgique c’est nuit et brouillard tout le temps!!!!
c’est pas un peu trop tôt pour se coucher!!!
coucou à annick Monique et thierry alain patrick ….
ha le destin!
un quatre quart
une part de hasard
une part de fatalité
une part de choix
le dernier quart …
c’est le même pour tous
juste qu’une question de temps…
et je vous lis de bel sourire,
il faut le faire quand cela parle de destin,
mais la reprise de la gym du fils, puis deux vidéos à réparer,
vlà de bels nerfs à fleur de peau, pour parler du destin….
C’est une question que le destin
On se le demande au tout départ
Puis on se marche dans son destin
Une fois marché on le regarde
Ce fut ce moi sur cette route
On ne peut pas tout se prendre en mains
Gouverner seul sa barre de vie
Le destin nous mène tant en bateau souvent
Alors nager, ou faire la planche
Mettre sa bouée ou son tuba
Et viser toujours son meilleur
La part plus belle existe vraiment
Faut l’accueillir dès qu’elle se pointe
Le bel destin ne se refuse pas
C’est lui qui donne tant et tant
Qui donne du miel pour les temps lourds
psssss…..un hasard, le destin que je passais par là, et que j’ai vu ton bonjour Marc,
signé: la matelote Annick sur son hamac bel tendre les pieds en éventail le palpitant l’oeil ouvert…
biz à toi, Bourrache.
Le destin, un peu forcé ! m’a conduit sur le pont ce soir où je vous retrouve pour vous dire bonsoir chers membres de l’équipage, Bourrache, Annick, ainsi que ceux qui sont restés silencieux et Marc,dont je préfère le quatre quart au dernier quart-;)
Dans le silence, les mots s’effacent et laissent s’installer la nuit et courir les rêves à travers les étoiles, tout est calme, le vent s’est arrêté de souffler, la nuit sera douce.
On dirait les arbres de la presqu’île de Quiberon…
Tourne la terre
Où Bêtes et gens
Végétaux et minéraux
Se fondent en un même destin
Dans le vent, le soleil ou la pluie
Au grès des humeurs des dieux
Tourne la terre
Où tout est éphémère
Où le bonheur se grignote
A toute petite dose
Dans l’ordre secret du temps
La beauté côtoyant l’horreur
Tourne la terre
Et passent les saisons
Œuvre sans cesse renouvelée
Dans les mystères de l’univers
Rotations, engrenages
Rouages interminables
Tourne la terre
Avec ses passagers
De générations en générations
De miracles en catastrophes
De régressions en progressions
Dans la spirale du temps
Vers…… son destin final
Le destin
De toi
De moi
Le desmoi
Le destoi
L’odeur de la présence
L’absence pleine son coeur
Un destin
Sans le chercher
Le destin
On le croise
On le suit
Il nous rattrape
C’est étrange
Fort de vie
Quand un destin se vit
Là
Tellement
De belle force intime
Tout contre soi serré
Vivant d’être
Mort vivant
« Nous avons beau – comme l’arbre qui est né sage – soupçonner les grimaces du destin, nous n’avons pas encore appris à sourire des simples blessures du cœur.
L’orage nous terrasse, entame la chair même du bonheur.
Mais, l’eau nouvelle est l’invention des matins. »
Andrée Chedid
Ils sont beaux, ses mots, à Andrée Chedid,
* et c’est pourtant l’essentiel, que de sourire des simples blessures du coeur,
car ainsi va la vie,
son destin,
avec parfois, souvent,
des blessures du coeur,
et sourire, malgré tout,
c’est souhaiter rester vivant,
malgré le tout de vie,
et la vie c’est précieux,
c’est tellement dedans.*
DOUCE SOIREE, pour chacun!
Son destin entre ses mains
Chacun a son destin
Celui là peut choisir
Pourtant cet autre pas
Ainsi va le destin
Dans les mains de chacun
Bonsoir Annick, pas toujours facile de sourire et je ne sais pas si dans certaines circonstances, cela peut s’apprendre, s’essayer peut-être pour y parvenir qui sait !
» Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu’on pourrait oublier. »
[Alfred de Musset]
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Avancer les yeux fermés
Croyant tenir son destin entre ses mains
C’est n’être encore qu’une enfant
Qui ne sait pas qu’on ne tient rien
Qu’un bonheur peut vous filer entre les doigts
Au moment où l’on s’y attend le moins
Vous laisser dans la plus grande détresse
En proie aux pires folies, faisant de votre destin
Un enfer là où semblait se construire un paradis
Le destin n’est pas une fatalité
Il est une multitude de fibres microscopiques
Tissant la toile de notre vie.
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Dans le silence et la douceur du soir, je vous souhaite une bonne nuit, Ossiane, Annick et vous tous.
Il est merveilleux ton texte, Monique,
le destin il est là où on ne l’attend pas, fort souvent,
et je souhaite à chacun destin qui les surprenne par sa beauté, par sa bonté…
je ne pense pas qu on puisse apprendre à sourire devant ses éclats de coeur, ou alors le sourire sonne faux, et le coeur fait plus mal encore,
mais peut être que pour certains, sourire d’un vrai d’eaux, c’est encore se dire, oui je t’aime ma vie, même si tu m’en fais voir de toutes les couleurs, et sourire c’est encore l’accueillir sa vie, pour la cueillir dans son joli…
Alfred de Musset dit de beaux mots,
sourire, pleurer, c’est déjà se faire du bien, dans sa vie….quand des coups de sorts pas choisis complètement,
on peut savoir juste en vivant, au tout départ on sait si peu, bien moins que rien,
c’est la vie qui se révèle son chaque jour, dans son destin!
bonne nuit, Monique, et chacun, douceurs pour vous.
D’est-ce teint à la suie de l’errance
D’est-ce teint aux couleurs de l’absence
Qu’aujourd’hui Amour ma larme ma douceur
J’apprécie que ta main dans ma main soit enfin le signe du destin.
Déracinés..des ailes de soie brune sur un pin parasol..les baleines et les chiens qu’on assoit sur l’ardoise d’un toit..Et la craie qui voyage sur les murs et les baies de fruits murs..improbable ouverture pour une douce écriture…Chiens assis et ce vent qui nous pousse…à la courbe des rêves..dans des nids de plein ciel…on y trouve des épines et des feuilles arc en ciel..des racines et des ailes qui se frôlent et qui donnent à la vie une allure de marelle…
Ossiane ces arbres torturés sont magnifiques. Ils me touchent.
–
Pierre.b : … tu vois … on finit toujours bien par réapparaître un jour … Ossiane l’a écrit !!!
(j’avais vu que tu avais posté … n’avais pas pu te lire … ton écrit apparaît enfin …).
J’comprends pas toujours ce que tu écris.
Mais c’est beau, ça berce et ça fait du bien.
Et puis, c’est la première fois que tu fais allusion aux chiens.
Mon Indéfectible Cortex s’en est allé, il y a un an … (trou béant, infinie tristesse).
J’ai franchi un pas … m’en suis allée chercher un chiot, dans un refuge … l’ai appelé » Virgule » (même si c’est un mâle).
Virgule parce qu’après un soupir, une reprise d’haleine, … la phrase, la Vie … continue.
Et l’est fougueux, le p’tit gars !!!
–
Heureuse de vous retrouver … buissonnier(e)s … (mon ordi s’est payé une indigestion, ces derniers jours … l’a fallu que je fasse appel à un « spécialiste » !!!).
–
Sourire, biz à tous … surtout au Capitaine.
Et bonne nuit.
–
Oui je vois Bourrache..sourire..c’est gentil de ce que tu dis de mes mots..Tu sais moi aussi..parfois ..je ne sais pas ce que j’écris..sourire…Une caresse à virgule et une douce bise pour toi..Ah si tout de même..tu aurais pu l’appeler… »pointillé »..
Merci Ossiane pour ces mots retrouvés..Pensées..
Pour Bourrache et Ossiane….Décryptage..
Je ne sais pas toujours ce que j’écris…C’est vrai et ce n’est pas vrai..Disons que ce sont plutôt les pensées et les humeurs du moment qui m’aident à poser mes mots..Dans ce désordre assuré et par rapport à ta remarque Bourrache » Je ne comprends pas toujours ce que tu écris » ..je te réponds plus précisément..
« Déracinés…des ailes de soie brune sur un pin parasol » :
Je pars d’un mot d’Ossiane « déraciné »…je pense à une émission de TV que j’aime..sur la première photo..l’arbre situé à gauche ..me fait penser à deux ailes de soie brune..
« Les baleines et les chiens qu’on assoit sur l’ardoise d’un toit » :
Je repars du parasol..et de ses baleines..puis je pense aux chiens que l’on trouve sur les toits..et aussi à l’Arche de Noe..
« Et la craie qui voyage sur les murs et les baies de fruits murs » :
Je m’attache à la maison qui est sur la photo de Ossiane..ses murs blancs..à la Bretagne..et je me vois en train de crayonner les facades ..je pense aux fenêtres..aux ouvertures…qui deviennent des baies de fruits murs..C’est plus amusant ..plus sensuel..
« Improbable ouverture pour une douce écriture » :
Les baies et la douceur des fruits me guident dans mon écriture
« Chiens assis et ce vent qui nous pousse..à la courbe des rêves..dans des nids de plein ciel » :
Je retrouve mes chiens et mes fenêtres sur le toit..je quitte l’ardoise..je rêve..et je rejoins l’ arbre d’Ossiane..On dirait deux nids de cigogne..
« On y trouve des épines et des feuilles arc en ciel » :
Il s’agit tout simplement de la vie que l’on vit..
« Des racines et des ailes qui se frôlent et qui donnent à la vie une allure de marelle »:
De la terre au soleil…de l’enfance au présent je voyage..La marelle..ce jeu ou l’on passe de l’enfer au plein ciel..On y retrouve les racines de « mon » pin parasol..et la cime des arbres..
Voila..Bourrache..Ossiane..c’est peut être une drole de trajectoire..mais c’est mon écriture..Elle est spontanée..et je n’en garde aucune trace..Elle est sur le Blog d’Ossiane..
Je ne recommencerai pas cet exercice..sourire..Cela m’a amusé de livrer mes pensées sur une page..dépassée ( 11 septembre..)
merci Pierre.b, j ai souri à te lire,
car j’aime bien te lire sans essayer de tout comprendre,
les ondes qui m’arrivent sont un bel fluide joli, et j’aime,
quand je tente de comprendre c’est moins joli,
je préfère ma première lecture, douce, tranquille, pleine des sens, d essence…
et je m’y baigne tendre dans tes petits lacs en monts, tes sentiers forts goûteux, les bises si jolies….de vie ….
et je reste sur ma première lecture de tes mots ci dessus déposés, si je te relis, j y comprendrai trop de ton mystère d’écriture, qui est toi, qui est beau….
MERCI DE PARTAGER!
douce journée pleine de sens légers de bels sens…
les mots du 17 septembre, pierre.b,
c’est bizarre de laisser des mots dépassés, derrière,
des mots, c’est vivant, non?!
Merci pour ce beau décryptage, Pierre!! Pensées nomades, plume voyageuse, l’oeil circule dans l’image et fait naître des mots de poésie rêveuse en rebonds.Ca me plait beaucoup d’offrir de telles évasions! Je suppose qu’il en est un peu de même pour tous les passagers. Un grand salut à tout l’équipage… je bouge dans le réel en ce moment et ne suis pas très présente numériquement… la bise à tous!