Plein soleil

Plein soleil

à ciel ouvert, sous l'or et la turquoise, sentinelle de feu

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

à ciel ouvert
sous l’or et la turquoise
sentinelle de feu

« MÉLI-MÉLO« , un poème écrit et lu par Nath, sur une musique de zero-project. Merci à elle !

« VENDREDI« , un poème écrit et lu par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci à eux deux!

106 réflexions sur « Plein soleil »

  1. Bonsoir à tous!
    A nouveau débordée et beaucoup en vadrouille depuis plusieurs jours, je n’ai pas le temps de me manifester davantage en commentaires ni en publications. Un petit air de rébellion flotte sur le blog, ce n’est pas pour me déplaire … et vous trouvez quand même le moyen d’amender cette note de clôture avec vos poèmes, pensées, citations de haut vol;-) Grand merci à vous; attention à vos neurones tout de même;-) Je salue bien bas les derniers venus (Albane, Odile), les habitués confirmés et les nomades;-) Je pense à nos deux cévenols qui semblent profiter au maximum de leur fugue estivale, à Alix l’amazone, à Arletteart la voyageuse et à Annick qui est de retour!!
    Bises du soir ! Ossiane

  2. ciel écume de lait
    ouvert comme un fruit mûr
    à la chair dorée

    Une fois encore : MAGNIFIQUE

  3. Très joli. J’aime ce rond (la forme géographique) qui contraste avec les différentes lignes horizontales.

  4. Le désir
    d’alunir
    dans la beauté
    de l’autre.
    Quand
    son âme
    éclaire
    notre rive.
    De la plume
    Coule l’encre
    De ses rimes
    Infinies

    Un homme
    De la délicatesse
    Sous sa plume
    Elle devient jolie
    En rosit d’être
    Une femme
    La mer, tout contre soi
    Dedans pour parler vrai
    Se laisser emporter
    Dans ses rêves rêvés

    A la rime des êtres
    Ce chant touche
    Au plus profond

    Assis devant elle
    De son souffle
    Jaillit la cime
    D’un rêve sublime
    Son flot
    Apporte la vie
    Ainsi
    Une eau de nuit

    Si bon de se laisser aimer
    Au plus près
    Quand le coeur parle son encre
    Intime jolie de vie
    Précieux joyaux jambages
    Des baisers une main
    La beauté de la vie
    Sa perle rare murmure
    L’inaudible
    Mais un coeur gros peut lire
    Le langage de l’amour

    A la volte des lunes
    La danse des êtres
    De l’encre dans l’âme.

    MioModus et Annick, mêlant leur plume pour le nouvel hippocampe.

  5. Ce soleil vibre un peu comme ceux que Van Gogh peignait dans sa campagne Arlésienne: il résonne comme une menace, sourde… Et pourtant le phare semble immuable. Equilibre difficile ! C’est très beau !

  6. Le phare veille depuis si longtemps
    Posé son dur labeur d’éclairer au plus loin
    Les falaises leurs solides
    Offrent ce socle certain
    Tout semble immuable
    Et pourtant le clin d’oeil du soleil
    Peut disparaître derrière des nuages
    L’eau calme douce peut se faire agiter
    Les précipitations du temps
    Nul ne connaît bien à l’avance

    Le jour vit sa seconde
    Sans rien voir juste après

    Ce tableau apaise et rassure
    Tout y calme beauté douceur

    Être se sentir être dedans
    Remué calme comme un poil du pinceau
    De l’artiste créateur qui anime notre âme
    C’est beau
    Comme c’est grand de vie
    Si bon de se sentir vivant
    En amour tout dedans

  7. à me relire,
    tout y est de trop!
    merci chère Ossiane, de juste laisser, calme beauté douceur!

    belle fin d’après midi, bon courage aux jobeurs,
    bien que in home, la journée fut costaude, d’indispensables à gérer,
    et déjà ce deuxième jour de reprise,
    le cours est à reprendre!

  8. @ Annick : ta plume est à la lune des temps et n’a pas d’égale pour nous livrer la beauté des moments.
    Rien n’est de trop, tout est juste, si juste.
    Je t’embrasse.

  9. Et je découvre ce soleil, ce plein soleil hum que ça fait du bien, il est partout et dehors et sur l’image et dans les textes de chacun et dans les textes jumelés et dans les mots et dans les chants et les poèmes en musique et dans vos coeurs, et dans le blog d’Hazlo dont la réaction fut la même pour moi au premier regard Van gogh ! et une expo à Lourmarin dont je prends note, en fait je prends tous les rayons j’en avais tellement besoin et je regarde la mer baignée de ce soleil et je respire très fort pour qu’au plus profond de moi ce plein soleil m’inonde Merci tous.
    Et je lis Annick :
    « Ce tableau apaise et rassure
    Calme, beauté et douceur »

  10. « Habitués confirmés et nomades… »..poseurs de mots..de silences et de pensées..insomniaques et papillons de nuit…révoltés confirmés et rêveurs….crieurs de toits et chuchoteurs.. »derniers venus » et..très tôt venus..sur un fil..une page..en plein ciel..et soleil..dans une tasse…et la mer…qui recule..sans un mots..gueule de pic…carte ancienne..un trésor…ouverture..je soupire…seins sourire…une chapelle…bras en croix…sable d’or…sentinelle…chemin de garde…père turquoise…le délire…………….
    Toujours difficile sous ce plein soleil de conserver sa raison…on essaie de garder le coeur ouvert..et les mains en l’air…mais rien à faire..on dépose un commentaire qui malgré tout est incapable de se taire…qui dijoncte le courant et les marées..On se retrouve juché sur un tournesol…placé au ras d’un plancher…entre une larme de parquet et le bois de rose d’un conte inachevé…Plein soleil..donne moi un seul de tes rayons..et je te confierai un secret..

  11. Bravo pour votre beau duo, Monique et Miomodus!
    Génial ton texte, Pierreb; il laisse échapper quelques vitamines de l’été engrangées!
    Bienvenue Hazlo! Votre vision me plait, merci!
    Signe d’amitié à Laetitia! Je suis fan des beaux ronds;-)
    Bonne soirée à tous!

  12. Duo Miomodus-Annick de tout beauté Annick en fut d’ailleurs toute émue à lire sur hippocampe
    Ossiane en ce qui me concerne juste éblouie du plein soleil, qui ce soir nous offre sur le Rhône des tons pastels remarquables et qui m’invitent , j’y vais.

  13. Emotion, Beauté, Couleurs, Silence

    Je reviens des bords du Rhône,de ce rendez-vous avec le Soleil qui peintre à cette heure tardive fit du Rhône un fleuve de feu, du ciel un tableau de maître.
    Emotion devant cette splendeur éphémère, troublée même d’avoir pu saisir à temps ces prouesses du soleil couchant. Toute à ma contemplation, émue, je vois arriver deux grands jeunes hommes, guitare à la main, j’allais m’en aller car le ciel assombri allait mettre fin à ce spectacle grandiose.
    Quand j’entendis l’un des jeunes m’appeler par mon prénom et me dire qu’ils ne voulaient pas me déranger, j’en fus toute étonnée.
    Présentation rapide, le temps ayant opéré son œuvre de vieillissement, ils avaient entre Huit et Dix ans lorsque nous entreprenions ensemble de grands projets, ils en ont actuellement vingt cinq. Ils m’offrirent dans les dernières lueurs du soleil un morceau de Villa Lobos, assis près du port au bord du grand fleuve, moment intense qu’il m’est bon de vous conter. Il est des moments dans la vie où il n’est plus besoin de se poser la question du bonheur.

  14. Soleil fauve

    De la nuit maternelle délaissant le giron
    S’élève sur l’horizon de sa queue fouettant l’air
    Rugissant tel un fauve agitant sa crinière
    Avec son œil jaune le grand lion du désert
    Qui sort planter ses griffes sur le dos des passants

    Alain

  15. C’était la fin de l été
    On fêtait les moissons
    Fest diez,
    Fest noz
    Se suivaient,
    Sur la lande
    Cachés par les rhododendrons
    S’ébattaient, filles et garçons
    Kof à kof
    interdits?
    Faut pas tenter le malin
    Ventre saint gris!
    Pas vu pas pris!
    Façon m’épousera
    Mon bel ami,
    Si c’est pas lui
    Se sera mon promis!

    Sur la place du village,
    Sur l’aire à battre le blé
    Les sabots tapent le sol
    Gavottes, anter dro
    Scottish
    au gré du joueur de viole
    S’agit de pas flancher
    Faut montrer
    Qu’on est vigoureux
    Et adroits
    Nom de bleu!
    Qu’à l’effort,
    On n’est pas chiche,
    Battre la mesure
    Monter sa vêture
    Guigner une belle gaillarde
    Un beau gaillard,
    Être sage devant le recteur
    Aux aguets,
    Rassurés les parents
    Se faire des alliés
    Dans la parentèle.
    Paraître à son avantage
    même si est perdu l’avantage.

    Cornemuseurs,
    violoneux,
    accordéoneux
    accourent
    Danses longues
    Pas complexes.

    Ils vinrent tous deux
    lui très brun
    mal rasé
    Elle très blonde,
    Les yeux turquoises,
    Maigres
    Efflanqués
    Les yeux enflammés
    Les ventres creux

    une petite charrette
    contenait leur charroi
    tranquillement
    Ils échafaudent
    Un trapèze.
    Mettent un chapeau
    Par terre,
    Se vêtent
    De vêtements
    bouffants.,
    Souples
    légers,
    Collants
    Provocants,
    Fantaisistes,
    bleus turquoises
    Le visage maquillé
    De blanc,
    Saisissent les anneaux,
    Mouvements lents,
    Chauffent leur musculature.
    Cela dure
    Des jongleurs
    Sentinelles de feu
    jonglent avec des torches
    Enflammées
    les avalent
    crachent des flammes.
    Les deux trapézistes
    Mine de rien;
    Accélèrent
    Se déchainent,
    Enchainent
    Un festival de figures,
    De haute voltige,
    Croix de fer,
    Planches,
    Hirondelles
    A se briser les os;
    Ils dansent
    Dans l’éther,
    d’invraisemblables
    Équerres,
    Ils défient la mort
    Gaiement
    Salto,
    Contre Salto,
    Bascules
    Ciseaux
    Temps de repos
    Seul,
    Puis à deux,
    Les mains pigent,
    Le complice
    A la corde lisse.
    Soudain, grand tour
    En arrière
    Soleils éblouissants
    Ainsi saluent la foule.,
    Les artistes.
    La foule ébaudie,
    applaudit
    Trépigne,
    Endiablée,
    Les danses
    Se font plus gaies
    Moins courtoises.
    Les anciens sourient
    Battent la mesure.
    T’en souviens tu, La mère?
    Vont faire des bêtises
    Laisse faire,
    Dans le temps
    T’as pas dit, non
    Crénom!

    Leur numéro finit,
    Le regard amoureux,
    les deux trapézistes
    Ramassent le chapeau
    Lancent un merci
    Aux alentours.
    Ils démontent
    à leur aise,
    le petit trapèze.
    L’acrobate
    Attache au cou
    gracile
    De sa dulcinée
    une turquoise
    Elle a été habile
    Une vraie chatte!

    Mangent une crêpe,
    Une gaufre
    Boivent une chope
    De cidre
    Passent autour de leurs torses
    Les harnais de la charrette
    Main dans la main
    partent chercher
    Un coin
    Une botte de foin,
    Pour dormir un brin
    Et s’aimer, s’aimer
    Une gigue d’amour
    Secrète
    A ciel ouvert
    Protégés
    Des regards
    Indiscrets
    Sous l’or
    Des genêts,
    La lune éclaire
    La mer d’Iroise,
    offre une lumière
    bleu turquoise

    Au matin,
    Soleil levant
    il y avait un âne
    bâté à la charrette,
    Des galettes saucisses,
    Un far, quelques crêpes
    Un bourrichon de cidre,
    Le nom d’une grande ferme,
    et d’une taverne à Granville

    Parfois, la vie est bonne fille!

  16. Ce sera … mon promis
    rassurer les parents
    leur numéro fini

    excusez les photes, celles ci et les autres

  17. Et je te lis et me vient forcément la ronde des jurons de Brassens
    _____

    « Voici la ronde des jurons
    Qui chantaient clair, qui dansaient rond
    Quand les Gaulois
    De bon aloi
    Du franc-parler suivaient la loi
    Jurant par-là
    Jurant par-ci
    Jurant à langue raccourcie
    Comme des grains de chapelet
    Les joyeux jurons défilaient

    Tous les morbleus, tous les ventrebleus
    Les sacrebleus et les cornegidouilles
    Ainsi, parbleu, que les jarnibleus
    Et les palsambleus
    Tous les cristis, les ventres saint-gris
    Les par ma barbe et les noms d’une pipe
    Ainsi, pardi, que les sapristis
    Et les sacristis
    Sans oublier les jarnicotons
    Les scrogneugneus et les bigr’s et les bougr’s
    Les saperlottes, les cré nom de nom
    Les pestes, et pouah, diantre, fichtre et foutre
    Tous les Bon Dieu
    Tous les vertudieux
    Tonnerr’ de Brest et saperlipopette
    Ainsi, pardieu, que les jarnidieux
    Et les pasquedieux

    Quelle pitié
    Les charretiers
    Ont un langage châtié
    Les harengères
    Et les mégères
    Ne parlent plus à la légère
    Le vieux catéchisme poissard
    N’a guèr’ plus cours chez les hussards
    Ils ont vécu, de profundis
    Les joyeux jurons de jadis

    Tous les morbleus, tous les ventrebleus
    Les sacrebleus et les cornegidouilles
    Ainsi, parbleu, que les jarnibleus
    Et les palsambleus
    Tous les cristis, les ventres saint-gris
    Les par ma barbe et les noms d’une pipe
    Ainsi, pardi, que les sapristis
    Et les sacristis
    Sans oublier les jarnicotons
    Les scrogneugneus et les bigr’s et les bougr’s
    Les saperlottes, les cré nom de nom
    Les pestes, et pouah, diantre, fichtre et foutre
    Tous les Bon Dieu
    Tous les vertudieux
    Tonnerr’ de Brest et saperlipopette
    Ainsi, pardieu, que les jarnidieux
    Et les pasquedieux » Brassens
    ____

    Allez bonsoir à tous.

  18. Chapeau bas patrick et monique!! Profite bien de ces rayons de soleil, Moniquecar pour moi, c’est pluie pluie pluie, gris gris gris;-) Sympa ta balade musicale inattendue!

  19. Espérant très fort que le temps s’éclaircisse chez toi Ossiane, pour moi soleil et chaleur certes, mais ce court instant volé au temps ce soir fut intense et trop bref hélas. Je t’embrasse Ossiane

  20. Monique , tu m’as fait rire, un vrai rigo(lo)don de bal musette. Voilà qui me récompense de mettre pris la tête à composer un conte poétique. Avec ce coquin de Georges, tu es allé au vrai fezt noz d’antan.
    Merci, Ossiane , pour le chapeau bas , partagé avec Monique. Il me servira de cachet(d’efferalgan) . C’est élégant!

  21. Soleil ouvert
    sur des draps blancs
    ciel enjambant les galaxies
    une terre nouvelle
    grand prismatique
    source damnée
    lumière défile
    croiser les vents
    d’âmes des routes
    croiser l’aube air
    jeu des saisons
    et puis poser son baluchon
    pour fondre
    comme neige en turqoise

  22. Bonjour à notre capitaine qui a plein d’idées
    entre lune et soleil
    et à notre équipage
    qui fait briller les couleurs haut et fort
    je ne suis pas en état à vos côtés
    de lancer trop de filets
    pas la péche

    je suis en plein…marasme
    accablé par ces nouvelles
    et pour un temps tourné
    vers le centre de la terre

    « Puits sans fin …et la lumière au bout…peut être »

    Ces 33 mineurs qui n’en demandent et presque en meurent
    Dans cet éboulement eux peut confiants se découvrent des vertus
    Pourtant la situation est hautement anxiogène et bassement matérielle
    Ils sont faits comme des rats et dans ce trou comme une vis sans fin
    Ils ne meurent pas totalement de faim mais la soif les assaille
    Leur corps tressaille dans les entrailles de la terre qui les retient
    Ils ne peuvent qu’attendre et, peut être prier, qu’on veuille bien
    De là, un jour pas trop lointain les délivrer
    Les familles n’en dorment plus pendant qu’eux torses nus
    Ne suent pas sang et eau pas plus qu’ils ne se sentent abandonnés
    Mais sans être abonnés aux catastrophes dans ce piège profond
    Les voilà réduits à patienter tant bien que mal sans laisser échapper de râles
    A l’oral certains s’expriment mais d’autres déjà prostrés mais pas prosternés
    Ne savent pas comment ils vont renaître à la vie et à la lumière
    Car le plein de soleil ils ont peut être fait il y a des jours
    Mais ils ne sont pas prêts de le revoir scintillant, éblouis
    Les voici comme la flamme, vacillants et même si confiants
    Et habitués à se retrouver enfermés
    Avec des mètres cubes de terre au dessus de la tête
    Peuvent ils autrement haletant prendre leur mal en patience
    Claustrophobe et n’enviant pas les spéléologues
    Je suis rempli d’effroi à la pensée de ces hommes dans ce boyau étroit

  23. Thierry je partage tes états d’âme, d’autant plus que tu ne sembles pas au meilleur de ta forme, courage.
    ______

    L e soleil noir au ventre de la terre
    Dans ses entrailles lugubres
    Retient ses hommes dans l’angoisse
    Dans cet espace restreint sans horizon
    Accrochés à l’espoir de délivrance
    Le temps est devenu un autre temps
    Long sans repères du cycle des jours
    Qu’il est dur d’écrire des mots
    Qui ont allure de poème
    Mais qui n’ont rien d’un chant
    Ils parlent de douleurs
    D’un soleil qui s’est éteint
    Dans les entrailles de la terre
    Plongeant dans les ténèbres
    Des hommes dans la souffrance.
    Je pense à eux, à ceux qui tremblent pour eux.
    ____

    L’été se fait injuste dans ses derniers jours, j’aimerais pouvoir envoyer un plein soleil à tous.

  24. je sais, ce chant de Barbara est troublant et j’ai hésité avant de l’envoyer car il est facile d’en ressentir la beauté à ciel ouvert, au fond de l’âme il est un chant qui me fait pleurer, mais comment emprunter ces mots de « soleil noir » sans penser à Barbara (une monique que j’aime )

    ___

    « Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie,
    Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
    Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie,
    Sous des ciels plus légers, pays de paradis,
    Oh, que j’aurais voulu vous ramener ce soir,
    Des mers en furie, des musiques barbares,
    Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres,
    Et vous feraient le bruit d’un heureux tintamarre,
    Des coquillages blancs et des cailloux salés,
    Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
    Des rouges éclatants, des soleils éclatés,
    Dont le feu brûlerait d’éternels étés,

    Mais j’ai tout essayé,
    J’ai fait semblant de croire,
    Et je reviens de loin,
    Et mon soleil est noir,
    Mais j’ai tout essayé,
    Et vous pouvez me croire,
    Je reviens fatiguée,
    Et j’ai le désespoir,
    Légère, si légère, j’allais court vêtue,
    Je faisais mon affaire du premier venu,
    Et c’était le repos, l’heure de nonchalance,
    A bouche que veux-tu, et j’entrais dans la danse,
    J’ai appris le banjo sur des airs de guitare,
    J’ai frissonné du dos, j’ai oublié Mozart,
    Enfin j’allais pouvoir enfin vous revenir,
    Avec l’œil alangui, vague de souvenirs,
    Et j’étais l’ouragan et la rage de vivre,
    Et j’étais le torrent et la force de vivre,
    J’ai aimé, j’ai brûlé, rattrapé mon retard,
    Que la vie était belle et folle mon histoire,
    Mais la terre s’est ouverte,
    Là-bas, quelque part,
    Mais la terre s’est ouverte,
    Et le soleil est noir,
    Des hommes sont murés,
    Tout là-bas, quelque part,
    Les hommes sont murés,
    Et c’est le désespoir,
    J’ai conjuré le sort, j’ai recherché l’oubli,
    J’ai refusé la mort, j’ai rejeté l’ennui,
    Et j’ai serré les poings pour m’ordonner de croire,
    Que la vie était belle, fascinant le hasard,
    Qui me menait ici, ailleurs ou autre part,
    Où la fleur était rouge, où le sable était blond,
    Où le bruit de la mer était une chanson,
    Oui, le bruit de la mer était une chanson,
    Mais un enfant est mort,
    Là-bas, quelque part,
    Mais un enfant est mort,
    Et le soleil est noir,
    J’entends le glas qui sonne,
    Tout là-bas, quelque part,
    J’entends le glas sonner,
    Et c’est le désespoir,
    Je ne ramène rien, je suis écartelée,
    Je vous reviens ce soir, le cœur égratigné,
    Car, de les regarder, de les entendre vivre,
    Avec eux j’ai eu mal, avec aux j’étais ivre,
    Je ne ramène rien, je reviens solitaire,
    Du bout de ce voyage au-delà des frontières,
    Est-il un coin de terre où rien ne se déchire,
    Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire,
    S’il faut aller plus loin pour effacer vos larmes,
    Et si je pouvais, seule, faire taire les armes,
    Je jure que, demain, je reprends l’aventure,
    Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures,
    Je veux bien essayer,
    Et je veux bien y croire,
    Mais je suis fatiguée,
    Et mon soleil est noir,
    Pardon de vous le dire,
    Mais je reviens ce soir,
    Le cœur égratigné,
    Et j’ai le désespoir,
    Le cœur égratigné,
    Et j’ai le désespoir.. » Barbara

  25. Bonjour à l’équipage…
    J’ai retrouvé mon port d’attache !

    Un peu plus de couleurs
    Pour donner du beaume au coeur
    Turquoise…
    En mer d’Iroise
    De l’or pour le bronzage,
    Un peu de feu pour la chaleur
    Repos et solitude
    Au loin, la petite chapelle
    (tiens, me semble la reconnaître… !)
    Gardienne des landes,
    Veille.

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

  26. l’oeil étoilé de lumières
    fait le plein d’un soleil rougeâtre
    d’un soir étincelant et triomphant de nuages orangés
    fuyant l’azur brûlant des vertiges
    horizon
    attaché à la ligne des vents
    danse
    «  »à ciel ouvert
    sous l’or et la turquoise
    sentinelle de feu «  »
    danse
    l’oeil étoilé de lumières

  27. Vous de tous de chacun, si délice de vous lire.

    Plein soleil sur le navire
    La mer clapote de bel amour
    Adossée à la balustrade
    Elle se donne à son baiser de vie
    Le navire tremble mais il tient bon
    C’est qu’il est cotaud de bois dur
    Et son âme pourtant si sensible
    Fait de lui son essence rare

  28. Il arrive, parfois, que le soleil
    explose.
    Sa position au centre de l’univers
    l’indispose!Ma foi
    Il s’offre un voyage,
    Inter galactique
    Il part découvrir
    D’autres Univers
    Retrouver
    De lointains cousins,
    Perdus de vues
    Depuis des lunes,
    Malgré des atomes crochus.
    Ils font un symposium
    pour parler
    avec gravité
    d’attractions
    Drolatiques
    Lunatiques,
    pour les cirques
    Lunaires
    D’occultation
    De façon
    De s’éclipser
    Pour étonner.
    Il va honorer
    Un gala d’étoiles
    Qui peut résister
    Surtout à une!
    Une étoile
    qui lui fait signe
    Cligne
    Passe la brosse à reluire
    Il en est tout lumineux
    L’astre solaire.
    C’est bien normal
    Le prurit solaire.

    Il ne le fait pas souvent
    Les prix sont astronomiques!
    Il est un peu Rà
    Le Soleil.
    Les gaz des autres mondes
    ne lui conviennent pas.
    Cela lui donnent des vents
    solaires
    Qui diminuent son attraction
    le laisse solitaire

    Alors , il confie,
    le soleil ,
    Les clefs
    De la galaxie
    A l’étoile polaire,
    Les volcans
    Sont des sentinelles
    de feux
    Qui surveillent
    Le turbulents
    Petit Nino.
    Les neiges, quant à elle
    Sont éternelles
    Dans les mers turquoises
    Filent les poissons d’or.

    L’astre disparu
    Sur terre c’est le désastre
    Apparaît une ère glaciaire,
    La petite dernière
    courut du XIV à mi XIX siècle
    Les esquimaux
    Étaient glacés.
    Les cultures gelées,
    L’humanité subsistait
    de soupes de carottes glaciaires.
    L’éducation était sévère.
    Les inuits
    racontent
    l’histoire
    des deux pôles
    Leurs calottes glaciaire.

    La peur de la calotte
    fut très forte en Europe.
    Moines et popes
    Étaient inquisiteurs.
    Bruler une sorcière
    C’est pas sorcier!

    L’homme des tavernes
    inventa le patin.
    Pour aller courir la gueuse,
    Les veuves joyeuses
    Les tapineuses
    Les patineuses,
    les bonnes gagneuses
    videuses de chopes
    en vraies gueuses
    La vraie tendresse
    Des cantinières,
    Des vivandières.
    Elles connaissent

    Le prix de la chair
    A canon
    Ne font pas de manière
    Pour soigner un militaire
    qui part mourir à la guerre.

    Quand le soleil fut revenu
    Il y avait un sacré bordel,
    Génocides, guerres mondiales,
    Épidémies
    Épizooties,
    Ce n’est pas fini.
    Les hommes voulaient la lune
    Cela n’a pas top bien marché.
    Ce fut spécial
    La conquête spatiale
    Les russes eurent Gargarine
    à défaut de margarine
    Les ricains
    Amstrong ,gramme
    et beaucoup de ramdam
    Les hommes rêvent
    De lune;
    pensent à l’autre
    Restent
    Sur le cul.
    Un coup de Mars
    Et çà repart.

    Hardi, les gars
    A quand le grand départ?
    L’univers, pour les terrestres
    Extra
    La terre restera
    Pour les roms
    Et autres rebuts.
    Ils en auront des aires.

  29. Eh bien Patrick tu nous as fait faire un joli tour d’horizon tout azimut, en te lisant il me semblait que la terre se mettait à tourner de plus en plus vite de peur de manquer quelques séquences de ce voyage imaginaire bien qu’il y eut parfois des escales bien réelles en des domaines bien différents Bravo Patrick pour cette belle élucubration.

  30. Le soleil s’est éclipsé
    Avec la lune
    Sa commère.
    Une histoire,
    Sans gravité
    D’atomes crochus
    D’attraction,
    D’occultation,
    Pour réguler
    Les oscillations
    Du soleil
    et de la terre
    Sans affoler
    Jupiter.

    Avenue Maréchal Maraud
    L’hiver était rude
    L’ami Rémi
    La tête dans les nuages,
    D’humeur rogue
    Alla sonner
    chez sa voisine
    Lamila, la prude,la sage,
    Qui marche avec des patins,
    Qu’avait encore son pucelage
    Qui aimait bavarder.
    De l’hiver, il avait soupé

    Sur le parquet de bois
    Des iles,
    Il dérapa,
    Avec elle.
    Elle chuta
    Sans crier «file»

    Le sol ciré
    Sur le dos,
    L’ami Rémi
    La mis la

    Tous les deux
    grognèrent,
    l’atmosphère
    se dégela
    Ils finirent
    Par rire
    Ils n’étaient bêtes
    A deux dos.
    Il dégrafa
    Son corsage
    Elle en frissonna
    De froid, d’effroi
    Elle se trouva
    Consolée
    de tout petit patins
    Sur le nez
    Le popotin.
    Ils s’en roulèrent
    Des patins
    Même des patins à roupettes.
    Un refrain se sifflota
    Le sol ciré
    L’ami Rémi
    Lamila
    Un musicien
    S’en empara
    En déclina
    Toute la gamme
    Cela plût aux dames§

    Elle était croquignolette
    Lamila ,en jupon
    Il était croquignolet
    L’ami Rémi en Caleçon.,
    A marcher en patins.
    La joie envahit
    L’immeuble
    Le quartier
    Même, les policiers
    Rigolaient
    Avec les arsouilles
    Et les petits andouilles ,( à l’intention des lecteurs, je manque de mots en «ouille»)
    Au violon
    Rue des Archers.
    Il y eut des rires
    beaux comme des soleils
    Des soupirs
    Tendres
    Comme un rayon
    De lune,
    Les huissiers
    tombèrent
    Les crayons,
    Les pharmaciens
    Leurs potions.
    Chacun
    En frac,
    En costard
    En margoulin
    En ouvrier,
    Certain, dans le plus simple
    Appareil
    Coururent
    Après sa Chacune.
    Gouter le miel Soleil
    Des amantes
    Au clair de lune,
    qui aimaient, aimaient
    baiser, baiser,
    une belle paire de ******** (zut me manque un mot en «ouille», c’est couillon)

  31. tu me fais rire, verroust patrick, devant ma tasse de café,
    le soleil est de plein, ici, et ton texte me donne des sourires!

    belle journée!

  32. Il fait plein soleil
    Mon amour
    Et ce délice en contre jour
    Met en valeur bien des beautés
    Cachées souvent par le trop noir
    Regarde
    Prends ma main
    Viens
    Délice moi ce bord de mer
    Courons ensemble cette falaise
    Et je cours vite bien moins que toi
    Un doux tapis m’accueille nous
    Pour s’offrirr sous le soleil plein
    Notre contre jour tout contre contre

  33. Annick:
    Bon Thé et bonne journée. Une belle fin d’été, une santé convenable avec une tasse pour se réhydrater permettent que naissent des sourires ! Si ces textes burlesques ont su te faire un peu rire, j’en éprouve du plaisir d’autant plus que je trouvais le premier un peu rude!
    Amitiés!


  34. moments où quelques débris
    comme une coquille
    attachent le ciel blanc

    parmi ce qui passe
    le poids d’un nuage bas
    pour respirer lentement

    de loin l’oeil fouille
    dans la pâleur
    un brouillard dormant

  35. Clavier anthropophage il mange la moitié de mon prénom , Odile
    Merci Ossiane , de mêler ainsi le savoir et le sensible .

  36. j ai souri avec le second texte, patrick verroust.

    BELLE JOURNEE POUR CHACUN, ici, le soleil semble souhaiter aller se coucher, à suivre!

  37. Les volets du temps
    A contre-jour
    L’espace d’un instant
    Pour faire l’amour

    A la belle
    De mes moments
    Aube de mes sens
    Essence de ma vie

    Air pur
    A la voilure
    Majestueuse
    Fontaine cajoleuse

  38. A ciel couvert et à mots couverts
    retrouver du soleil la trace et la tache
    l’attache qui nous relie
    dans un tropisme bien senti
    et sentir sur notre peau l’ardeur qui vient
    et faire le plein de ses rayons
    après en avoir trouvé le chemin
    harde or, jeter ses frusques
    et laisser mordre de façon brusque
    laisser s’agiter les andains dans leur or

  39. Une belle distribution
    un trio pas héroïque et bientôt pathétique
    et un Delon éclatant et craquant

  40. Monique,

    Merci de ton commentaire agréable même si le mot « élucubration » , je ne l’aime pas trop . pour moi ce texte est poético burlesque, il dépeint quelques réalités astronomiques avec leurs conséquences sociales et économiques d’une façon guère plus farfelue et bien moins hermétique que bien des échafaudages scientifiques.
    Notre société délire. Pour contrer ces délires, il est nécessaire de délirer aussi pour débusquer l’absurdité du monde dont on veut nous faire croire à l’inéluctabilité.
    Hier , un pauvre bougre d’artiste a perdu l’espérance de palper 1,25 milliards d’euros par le pouvoir d’un bout de papier qui lui enlevait sa responsabilité de légataire universelle. Voilà une crème d’homme qui prend soin d’une vieille peau, est en passe de devenir l’émule de Casanova . Ses espoirs réduits à néant. Que c’est triste , la vie d’artiste!

  41. On a rendez vous devant l’église
    Silence
    Douces retrouvailles
    Tendre distance
    On rentre
    La fraîcheur cette paix
    Doux recueillement
    J’allume un cierge
    Recueillie je le retiens mon temps
    Mon autre main dans la tienne
    La flamme se pose rejoint ses frères
    Leurs lumières palpitent nos âmes
    Nos coeurs se penchent en plein choeur
    Des pas les nôtres
    Les dalles douces si pleines d’amour
    On ressort éblouis
    Devant tant de lumières de ciel de grâce

  42. coucou Thierry j admire ton vocabulaire que je découvre, et je te remercie.

    Merci MioModus pour tant de grâces en écrits doux,

    comme chacun est si grand sur ce pont de navire sur la route du temps.

    JE VOUS EMBRASSE!

    Merci d’être vous de chacun!

  43. Je sais, ça part dans tous les sens, mieux vaut en rire qu’en pleurer d’où le burlesque mieux compris sous cet angle, mais comment ne pas pleurer pour ne pas dire crier. Le clown est triste quand il fait rire et le rire comme le soleil est un remède éphémère qui n’efface pas la douleur et les pleurs, il ne donne qu’une impression de lumière et de chaleur, une impression seulement, pardon si je fais un peu figure de clown triste c’est que mon soleil n’arrive pas à percer.

  44. J’ai fait un grand rond tout jaune
    J’ai ramassé dans ma mémoire
    Une multitude de rayons lumineux
    Je les ai répartis autour du cercle
    Il en est sorti un plein soleil
    Vous savez à la manière des enfants
    Dans l’angle gauche d’une feuille blanche
    J’ai fait dessous le dessin du bonheur
    Un peu irréel, un peu abstrait
    J’avais tellement de mal à l’inventer
    Comme il était sombre et un peu triste
    Je lui ai mis des couleurs, plein de couleurs
    Et comme j’avais encore du mal à y croire
    J’ai écrit dessous, dessin du bonheur!

  45. Monique,

    Ton dernier message est bien vu et bien ressenti. Peut être devrais tu prendre, comme ton amie? Monique, une tasse de thé avec… un nuage de lait !


  46. Viens, mon ange.

    De ce dimanche,
    bras-dessous, bras-dessus,

    jour sacré
    jour de repos

    oublions donc

    les poussières passées
    entassées
    des jours d’avant.

    Quelques heures accordées
    prises
    comme un congé.

    Adieu, mon ange.

    Demain
    cet autre jour
    je recommencerai.

    Inventer.

    L’improbable.

  47. Il est magnifique ton texte de 14H37, Monique, si sensible, j’aime profondément!

    Les genêts écartés
    Pour nous laisser passer
    Un cortège d’honneur
    Pour notre amour vivant
    Le soleil tout de plein
    Sa lumière en plein jour
    Une couronne de roses
    D’un piment tel de vie
    Ses rayons bels présents
    On a escaladé
    Et notre ciel à nous
    Nous a ouvert ses portes
    Ses bels rayons de miel
    Toute tendresse vive
    Dans l’infini des airs

    Tu m’as prise dans tes bras
    Mon ciel il s’est ouvert

  48. Merci Annick, c’est gentil, j’ai suivi les conseils de Patrick non pour une tasse de thé mais un café tonique et entendu la chanson romantique du clown proposée par notre amie Bourrache qui a l’art de trouver les chansons et les airs qui font vibrer mon côté émotionnel et sensible.
    ____

    Mon regard se noie dans une mer d’or et d’argent
    Déjà le soleil se retire dans le ciel assombri

    Aux dernières lueurs du jour sur la côte endormie
    La lande s’enfonce dans le silence de la nuit

    Assise dans l’herbe brulée au soleil de l’été
    J’écoute l’Océan gronder dans les gouffres béants

    Le soleil m’abandonne aux brumes du soir
    M’offrant son linceul de teintes cuivrées

    J’écris ces mots et l’odeur de la mer me revient
    Dans ce souvenir d’inoubliable veillée sur la falaise

    Belle île où la chance me fut donnée de te connaître
    Plein soleil pour des rêves devenus réalité.

    ____

    Bonsoir à tous, à demain peut-être
    « Le bonheur est une chose que l’on grignote assis par terre, au soleil »
    Jean Giraudoux

  49. ta plume est délicieuse, Monique, tellement…
    J’aime énormément le coulis de ses lèvres à ta plume douce…
    BELLE NUIT,

    ah que c’est bon de grignoter des petits carrés de bonheur!

  50. Et quand le rétroviseur
    En face à face soleil
    Il cligne de ses pupilles
    Son plein est d’un orange
    La toto fend son soir
    Au bek coucher en ciel
    La route est vaporeuse
    Les bas côtés charmants
    Cet Ouest est une beauté
    A ne jamais se coucher

  51. c’est joli, le soleil qui éclate en mille épis, Thierry,
    comme c’est joli,

    Vois là
    Je les vois tomber
    Ces épis de son miel
    Ma brouette des deux mains
    Se laisse fleurir ses gerbes
    La Nature amoureuse
    Se roule sa petite roue
    Et recueille ses brins
    Ses flammes belles odorantes
    Lui seul a ce parfum
    C’est mon soleil vivant

  52. Le soleil ce galant
    Se poudre le bout du nez
    Les nuages ses amis
    Le servent perlipimpin
    Et le voilà certain
    De trouver sa promise
    Il scrute l’horizon
    Laisse tomber un rayon
    Et la lumière jaillit
    Met en phare une belle

    Le soleil s’évanouit
    C’est un sensible tellement

  53. Le soleil luit
    en face
    A l’horizon
    Phoebus conduit
    Éblouit.
    Le soleil,
    Dans les yeux.
    Soudain
    Pégase surgit
    Devant lui
    Monté
    par une chimère.
    Spectacle
    Merveilleux.
    Un coup de volant
    Maladroit
    envoie valser
    le véhicule
    en deux, trois
    Tonneaux
    Dans un champ
    De coquelicots.

    Soleil rouge,
    Lumière
    Spectrale
    les fleurs
    pleurent
    Des larmes
    De rosée.
    Plus rien ne bouge.
    Drame
    Banal
    Au royaume des Dieux!


  54. http://www.deezer.com/listen-5311286

    Annick : ça fait des jours et des jours que, chez moi, il pleut comme vache qui pisse…

    Râââââhhhhh, le « Plein soleil » d’Ossiane … ça m’réchaufferait !!!

    Bon, étant donné que j’fais avec c’que j’ai … j’ai plutôt l’âme à la vague.

    Biz, bougie et tendre nuit à tous.

  55. Je lirai tes chansons offertes, en revenant de mon matin sur Nantes, Bourrache,

    douces pensées, tendresses. On est Là.

    Belle et douce journée pour chacun!

    Le plein soleil
    C’est tel de rare
    Alors juste un rayon
    Un seul
    Et c’est la beauté de grâce
    Son ciel léger
    Son parfum tendre

  56. Plein les mirettes pour une admirette
    un astre qui nous nargue et nous éblouit
    faites le plein tant qu’il est encore temps
    remplissez vos yeux de cette poudre
    il en a en stock des quantités à moudre
    et si ces rayons on cherchait à coudre
    quelle ficelle faudrait il donc nouer
    pas une lieuse pour des bottes empaquetées
    il fluctue dit on mais qui le sent

  57. Soleil sans nuage
    Sur la toile toute bleue
    L’enfant avait d’abord peint le ciel
    Lorsqu’il y posa le soleil
    Il vit alors fleurir sur son soleil tout vert
    Mille fleurs de toutes les couleurs
    L’astre était devenu un paradis solaire
    Plein de papillons et de chants d’oiseaux
    Le soir venu, l’ombre de leurs ailes
    Dessinèrent sur le ciel des bancs de sable
    Sur lesquels l’enfant fatigué s’était endormi
    Alors la nuit devenue trop sombre,
    Pour égayer son ciel, cueillit dans la pénombre
    Quelques pétales de fleurs
    Pour s’en faire des étoiles.

  58. bonjour à tous après une escapade…

    je vous propose de lire et relire ce poème qui sied si bien à cette photo

    L’invitation au voyage
    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D’aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l’ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l’âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l’humeur est vagabonde ;
    C’est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu’ils viennent du bout du monde.
    – Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D’hyacinthe et d’or ;
    Le monde s’endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Charles BAUDELAIRE

    très beau ton texte de 22h 33 Monique
    et bourrache : invente encore et encore
    c’est le chemin le plus sûr vers l’improbable….

  59. Dans l’absent
    Et subordonne le dépendant
    Trois petits points
    Du bout de la vie

    Décollage vers
    l’eau des rimes
    au bois du signe
    – quand

  60. un – deux– trois—

    soleil
    _\ / _

    tous les matins du monde
    il se lève, parfois plus péniblement
    nous entraîne dans la ronde

  61. Le soleil brille son plein
    La petite église palpite
    Nul à l’horizon en apparence
    Deux âmes se balladent
    Main dans la main
    Dans le baiser de la vie

  62. La dernière récolte de plein soleil
    Avant l’Automne
    Donne le la d’une mélodie
    De fin d’Eté
    L’herbe est humide
    Fin de saison
    Les grandes marées en leur temps
    Collecte des émotions

    L’avant l’après
    Le vin bientôt

    Donne moi ta main
    Courons la lande
    Cheveux au vent
    Doux sautilli

  63. Les couleurs du soir
    Le soleil, la mer, les rochers
    Le silence en moi.
    ____

    A lire Virginia Woolf dans Les Vagues, récit entrecoupé de morceaux poétiques sur la « course du soleil  » et dont l’image de couverture du phare de Shields de Turner correspond au ton de cette note  » plein soleil ». Un livre merveilleux.

    « Le soleil avait décliné dans le ciel. Les îlots de nuages avançaient gagnant en densité, les rochers devenaient noirs et le chardon tremblant perdait sa couleur bleue, virait à l’argent, et les ombres dérivaient sur la mer comme un étoffe grise. » (…) Virginia Woolf

    Malgré l’heure tardive, bonne nuit amis de passage qui peut-être comme moi faites une halte par ici.

  64. Ciel pur, matin frais
    Je m’étire à la fenêtre
    J’embrasse le jour
    _____

    « Le soleil n’était pas encore levé. La mer ne se distinguait pas du ciel mais elle était un peu froissée, telle une nappe marquée de plis. A mesure que la lumière blanchissait, une ligne sombre s’étirait à l’horizon, séparant la mer du ciel et la nappe grise se striait sous sa surface de larges bandes mouvantes qui se suivaient, se poursuivaient perpétuellement » Virgina Woolf (Les vagues)

    Bonne journée à tous et du soleil pour tous j’espère, pour Bourrache et Ossiane surtout , elles qui en ont été privées pendant longtemps.

  65. Une grimpette
    En haut du mât
    Pour le scruter
    Cet horizon
    Le soleil plein
    Dans le ciel haut
    Jette peu d’ombres
    Vers le tout bas

    Tout se repose
    Le pont est calme
    La lorgnette voit
    Un peu plus loin

    belle journée, Monique, Ossiane, Bourrache er chacun…

  66. Je viens de m’apercevoir que j’ai écrit « Virgina » au lieu de « Virginia », non pas une fois mais deux fois, merci Ossiane si tu peux corriger sinon chacun corrigera en lisant .
    ____

    Midi, plein soleil
    Yeux inondés de lumière
    Chaleur irradiante
    _____

    « Le soleil avait atteint sa pleine hauteur. Il ne se laissait plus entrevoir ni deviner par touches voilées, (…) Le soleil brûlait, sans compromis, indéniable. Il tapait sur la dureté du sable, transformant les rochers en fournaises rouges (…)
    Virginia Woolf (Les vagues)

  67. Plein soleil

    Derrière les mots souvent se cache une inconnue
    c’est l’X des mathématiques le plein soleil
    Celui que les poètes dans des vers ingénus
    Compare à du sang rouge pareil au jus des treilles

    La poésie et les mathématiques marient
    Le fond avec la forme et tous les deux varient
    Suivant l’axe choisi et l’angle retenu
    Il suffit bien souvent pour trouver l’inconnu

    De varier l’hypothèse ou la formulation
    De relâcher la bride à l’imagination
    Pour que la beauté nue comme naît une étoile
    Se dégage de la nuit qui la couvrait de voiles

    Alain

  68. un petit coucou à tous. Un peu en retrait je vous lis et admire vos écrits. Je suis très touchée par les commentaires de certains d’entre vous surl’atmosphère actuelle en France que je trouve également nauséabonde.

    J’essaie d’écrire mais suis en panne totale d’inspiration.

    En attendant gros bisous à tous ainsi qu’au capitaine fantomette

  69. Dardent et redardent,
    ils tardent ces rayons
    transpercés que nous sommes
    il se peut que nous ayons
    certes pas comme vampires
    peur de les affronter
    pointent ils dans notre direction
    que voilà notre faisceau d’élection
    pourtant dans la lumière
    qui va t-on vamper
    sous le soleil de satan
    il y a des croix fermées
    cercle globalement parfait
    et cellules de gaz chaud
    couronne pas mortuaire
    mais d’intense luminosité
    étoile commune mais unique
    qui laisse perler le sang à sa tunique
    tu réenchantes chaque jour
    de ta chaleur après la pâleur de l’ennui
    qui plaint soleil ne l’apprécie jamais assez
    à l’aune de tes cycles tu roule ton activité
    minimum de Maunder par ci
    et petite glaciation par là
    pourtant tu nous inondes
    de notre ration quotidienne
    et si jamais tu déshonores boréales
    c’est par injection polaire massive
    tu déclenches des orages magnétiques
    tu coupes les faisceaux électriques
    avec tes foucades les acteurs du baby boom forniquent
    tu régules et conditionnes
    jamais tu ne démissionnes
    ça risque de durer encore un bout de temps
    et chaque matin fidéle au rendez vous
    des éphémérides tu défais mes rides
    baume de jouvence qui active calorifiquement
    tu asperges mirifiquement
    alors le plein fait
    le réservoir à ras bord
    peut on sans histoire
    attendre sereinement
    des temps moins lumineux
    des périodes d’ombre
    avec le souvenir heureux
    de tes longues présences
    que rien n’éclipse vraiment

  70. Chère Monique sans i et sans point sur les i cette omission n’a pas fait de vagues! Merci de nous avoir donné de la louve ces beaux extraits.
    Coucou à toi Rachel, tu n’es pas la seule à avoir besoin de passer à la pompe pour faire le plein d’inspiration.
    Bonsoir Ossiane qui nous a bien pointé et à qui nous devons cette couronne de reine des muses.
    Salut amical aux passagers du navire ou la croisière va doucettement son rythme dans la touffeur décroissante de l’été.

  71. Bonsoir Ossiane, Rachel, Thierry, Alain, MioModus, Odile et les silencieux visiteurs
    ____

    Bel astre du jour
    Fi du soleil noir qu’on grignote
    A l’été finissant
    ____

    En attendant demain pour voir renaître le plein soleil qui semble vouloir se montrer enfin plus généreux en lumière du moins à défaut de chaleur.

  72. Soleil couchant
    soleil touchant
    soleil bouchant
    il n’y en a plus que pour toi
    quand se dissipent nos mauvais rêves
    alors tu paraît plus rond et plus plein que jamais
    et le manége peut recommencer
    une fois le ménage fait

  73. Coucou Rachel, tu nous manquais…

    Bonjour à chacun de son jour…

    Derrière
    A travers le petit bois
    Le soleil perce sa boule
    Tout de son orange
    Il aveugle les yeux
    Sa température sent l’ Automne
    Qui attend sur le seuil
    De cette fin d’été
    Devant
    Tout devant
    Le jour ouvre son jour
    A le saisir de bel vivant

    Aujourd’hui est
    Son plein de temps
    Libéré tellement
    La vie est au plus près

  74. Adossé au rivage

    Onde de vent

    Souffle des ténèbres

    Bruit de l’océan

    Début des jours

    A l’aube sereine

    J’enfouis ma peine

    Sous la ligne des poèmes

    A l’horizon

    L’ange des ciels veille

    Au chant des sirènes.

    MioModus.

  75. ici la terre semble s’achever
    alors qu’elle se courbe…
    se dérobe …
    devant cette étendue miroitante,
    cet océan qui la rassure…
    qui l’inquiète…
    doucement elle se laisse effleurer…,
    du bout des vagues…
    qui caressent son rivage;
    Accablé par les halebardes de l’astre de feu
    elle frisonne,
    elle laisse engloutir une part d’elle même
    vers des profondeurs inconues!

  76. .
    Coucou et bienvenue Christine, Rachel et Marc!!

    Pour tous ceux qui sont indignés par la xénophobie ambiante et la dérive sécuritaire de notre pays, voici la liste des manifestations qui auront lieu le samedi 4 septembre dans bon nombre de villes et à Paris bien sûr… une liste à diffuser largement ainsi que les tracts …
    http://www.ldh-france.org/Manifestations-du-samedi-4

    Bel après-midi!

    Ossiane
    .

  77. « Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens
    qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et
    toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient
    la Haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me
    suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et
    j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à
    quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous
    les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique,
    au Philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette
    haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du
    jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à
    qui on retire son bâton. » (Lettre de Flaubert à Georges Sand)

    http://www.deezer.com/listen-4438285

  78. Septembre

    Adieu les heures passées à rôtir au soleil
    Les huiles parfumées et les peaux couleur miel
    La plage romantique la musique des flots
    Et les belles sirènes qui jaillissent hors de l’eau

    Ainsi qu’un peu de sable tiède entre les doigts
    Le vent chasse devant lui les premières feuilles jaunies
    Les habiles danseuses à la taille légère
    Les filles de l’air volages ainsi que des abeilles

    Alain

  79. Merci à B. pour ces écrits intemporels
    Merci Ossiane pour la manif du 4,
    mais n’oubliez pas celle du 7 non plus

  80. Yannick m’avait pris comme second sur sa barcasse. Il était pêcheur de clopinettes sur Sauzon. Une nuit on avait ancré le canote au milieu des écueils sous le phare des Poulains. Il était fin saoul comme d’habitude. Je m’activais seul quand la brume de mer c’est dégagée.

    C’est là que j’aperçus la dame sur la falaise, comme en malaise et prise dans un grand fauteuil de granit qui semblait la retenir sur le roc. Je n’avais pourtant pas abusé de tafia, le patron n’était pas partageur. N’écoutant que mon courage je plongeais à la rescousse de la malheureuse.

    Et c’est pantelant et humide avec à la main un bouquet de pousse-pieds que je fis connaissance de Sarah.
    Honoré par mon dévouement elle m’ invita à la suivre. Après un intermède chaleureux avec mon hôtesse dans son fort intérieur et qui n’a pas lieu d’être raconté dans ce site tout public elle me proposa une chambre dans la villa des cinq parties du monde.

    En m’allongeant sur le plume j’ai vu la porte d’un placard entrouvert. La planche du fond était déplacée et il y avait un creux derrière. Je plongeai la main et en ressortit une fiasque de tafia. Et du bon, velouté et goûtu à la fois, une vrai merveille…

    Combien de temps ai-je dormi ? Je me réveillai pour farfouillé dans la cachette dans l’espoir de mettre la main sur un autre flacon du divin nectar.
    Mais je mis la main sur un coffre bardé de fer qui consenti rapidement sous mes sollicitations.
    Ah fils ! plein de trucs magnifiques qu’il était : des rolex en plaqué, des pochettes surprises, des mitres papales orné de gros cabochards, des trucs intimes en caoutchouc rose, des dames nues en macramé tressé en nœuds en pattes de chien, de tout, je te dis, une fortune.
    Et tout d’un coup un fracas terrible de fin du monde, plus de coffre… moi tout seul au milieu d’une bande de touristes qui mitraillaient au canon. Quand j’ai réalisé que c’étaient ces fils de p…. qui m’avaient fait perdre mon coffre, ils ont bien vu que j’étais pas content.
    Je ne leur ai pas gardé rancune c’étaient rien que des pauvres types. Mais mon coffre ! Quand je me réveille la nuit et que j’y repense, j’en ai les larmes aux yeux.

  81. Allons dire aux élites trop bien pensantes que nous n’en pouvons plus de leur manière de faire.
    La France a toujours été une terre d’accueil et de tolérance.
    Allons le leur rappeler !
    Allons dire à ce gouvernement de regarder à l’intérieur des êtres…
    Allons dire à Sarkozy qu’il est tant qu’il parte à mille lieux de nos vies et qu’il arrête de salir notre pays, notre pays.

    MioModus.

  82. OUI,

    Allons le leur rappeler, je te cite MioModus,
    ce sujet me tient si fort à coeur depuis plusieurs années.

    et qu’il arrête de salir, notre pays, notre pays, je te cite, encore,
    car le sol de France est si beau,
    et fait l’envie de bien des étrangers, dans des pays douloureux, monotones, sans histoires en pierres,
    notre pays résonne de tant de son histoire,
    alors qu’elle se continue belle, et que cesse cette farcture de cette belle France!

    belle journée à chacun!

    et que VIVE LE 4 Septembre!
    POUR TOUTES INJUSTICES!
    POUR LA LIBERTé DE L’HOMME DANS SON ESPECT D’ETRE VIVANT!

  83. Que sur ce Blog de poésie..on puisse appeler à une mobilisation massive le 4 septembre je comprends..que l’on invite aussi à celle du 7 septembre sur la Réforme des Retraites ..je ne suis plus..Ou alors « on »…Ossiane décide que ce Blog est aussi un Blog de libre expression politique..Ce qui serait nouveau..
    Pour ma part je me refuse à mettre sur le même pied la Reforme sur les retraites et la « xénophobie ambiante »…
    A quand des échanges sur notre candidat préféré pour les prochaines présidentielles …? Sur une étude comparative des systèmes de retraite en Europe? Sur les affaires en cours de « gauche » ou de « droite »?
    Personnellement Ossiane ce n’est pas ce que je recherche chez toi..
    Pensées


  84. Ouhlala … Pierre. b qui montre les dents … ça, ça tient de l’extraordinaire !

    Sur ce, on ne peut pas vivre que d’eau, d’amour, de poésie et d’eau fraîche …
    J’aime bien, moi, de passer chez Ossiane quand ça rue un peu dans les brancards…

    Biz à tous.
    On ne changera pas le monde.
    Ou juste un peu.
    Le meilleur, c’est d’y croire.

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