Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
à ciel ouvert
sous l’or et la turquoise
sentinelle de feu
◊ « MÉLI-MÉLO« , un poème écrit et lu par Nath, sur une musique de zero-project. Merci à elle !
◊ « VENDREDI« , un poème écrit et lu par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci à eux deux!
Bonsoir à tous!
A nouveau débordée et beaucoup en vadrouille depuis plusieurs jours, je n’ai pas le temps de me manifester davantage en commentaires ni en publications. Un petit air de rébellion flotte sur le blog, ce n’est pas pour me déplaire … et vous trouvez quand même le moyen d’amender cette note de clôture avec vos poèmes, pensées, citations de haut vol;-) Grand merci à vous; attention à vos neurones tout de même;-) Je salue bien bas les derniers venus (Albane, Odile), les habitués confirmés et les nomades;-) Je pense à nos deux cévenols qui semblent profiter au maximum de leur fugue estivale, à Alix l’amazone, à Arletteart la voyageuse et à Annick qui est de retour!!
Bises du soir ! Ossiane
ciel écume de lait
ouvert comme un fruit mûr
à la chair dorée
…
Une fois encore : MAGNIFIQUE
et après un morceau de clôture chère Ossiane… un morceau de soleil
http://www.youtube.com/watch?v=rAVsGHDw_RU
Nuit belle
Très joli. J’aime ce rond (la forme géographique) qui contraste avec les différentes lignes horizontales.
Le désir
d’alunir
dans la beauté
de l’autre.
Quand
son âme
éclaire
notre rive.
De la plume
Coule l’encre
De ses rimes
Infinies
Un homme
De la délicatesse
Sous sa plume
Elle devient jolie
En rosit d’être
Une femme
La mer, tout contre soi
Dedans pour parler vrai
Se laisser emporter
Dans ses rêves rêvés
A la rime des êtres
Ce chant touche
Au plus profond
Assis devant elle
De son souffle
Jaillit la cime
D’un rêve sublime
Son flot
Apporte la vie
Ainsi
Une eau de nuit
Si bon de se laisser aimer
Au plus près
Quand le coeur parle son encre
Intime jolie de vie
Précieux joyaux jambages
Des baisers une main
La beauté de la vie
Sa perle rare murmure
L’inaudible
Mais un coeur gros peut lire
Le langage de l’amour
A la volte des lunes
La danse des êtres
De l’encre dans l’âme.
MioModus et Annick, mêlant leur plume pour le nouvel hippocampe.
Ce soleil vibre un peu comme ceux que Van Gogh peignait dans sa campagne Arlésienne: il résonne comme une menace, sourde… Et pourtant le phare semble immuable. Equilibre difficile ! C’est très beau !
Merci à Ossiane et à MioModus, pour cette place au soleil généreux.
Bises.
Le phare veille depuis si longtemps
Posé son dur labeur d’éclairer au plus loin
Les falaises leurs solides
Offrent ce socle certain
Tout semble immuable
Et pourtant le clin d’oeil du soleil
Peut disparaître derrière des nuages
L’eau calme douce peut se faire agiter
Les précipitations du temps
Nul ne connaît bien à l’avance
Le jour vit sa seconde
Sans rien voir juste après
Ce tableau apaise et rassure
Tout y calme beauté douceur
Être se sentir être dedans
Remué calme comme un poil du pinceau
De l’artiste créateur qui anime notre âme
C’est beau
Comme c’est grand de vie
Si bon de se sentir vivant
En amour tout dedans
à me relire,
tout y est de trop!
merci chère Ossiane, de juste laisser, calme beauté douceur!
belle fin d’après midi, bon courage aux jobeurs,
bien que in home, la journée fut costaude, d’indispensables à gérer,
et déjà ce deuxième jour de reprise,
le cours est à reprendre!
@ Annick : ta plume est à la lune des temps et n’a pas d’égale pour nous livrer la beauté des moments.
Rien n’est de trop, tout est juste, si juste.
Je t’embrasse.
Et je découvre ce soleil, ce plein soleil hum que ça fait du bien, il est partout et dehors et sur l’image et dans les textes de chacun et dans les textes jumelés et dans les mots et dans les chants et les poèmes en musique et dans vos coeurs, et dans le blog d’Hazlo dont la réaction fut la même pour moi au premier regard Van gogh ! et une expo à Lourmarin dont je prends note, en fait je prends tous les rayons j’en avais tellement besoin et je regarde la mer baignée de ce soleil et je respire très fort pour qu’au plus profond de moi ce plein soleil m’inonde Merci tous.
Et je lis Annick :
« Ce tableau apaise et rassure
Calme, beauté et douceur »
« Habitués confirmés et nomades… »..poseurs de mots..de silences et de pensées..insomniaques et papillons de nuit…révoltés confirmés et rêveurs….crieurs de toits et chuchoteurs.. »derniers venus » et..très tôt venus..sur un fil..une page..en plein ciel..et soleil..dans une tasse…et la mer…qui recule..sans un mots..gueule de pic…carte ancienne..un trésor…ouverture..je soupire…seins sourire…une chapelle…bras en croix…sable d’or…sentinelle…chemin de garde…père turquoise…le délire…………….
Toujours difficile sous ce plein soleil de conserver sa raison…on essaie de garder le coeur ouvert..et les mains en l’air…mais rien à faire..on dépose un commentaire qui malgré tout est incapable de se taire…qui dijoncte le courant et les marées..On se retrouve juché sur un tournesol…placé au ras d’un plancher…entre une larme de parquet et le bois de rose d’un conte inachevé…Plein soleil..donne moi un seul de tes rayons..et je te confierai un secret..
Bravo pour votre beau duo, Monique et Miomodus!
Génial ton texte, Pierreb; il laisse échapper quelques vitamines de l’été engrangées!
Bienvenue Hazlo! Votre vision me plait, merci!
Signe d’amitié à Laetitia! Je suis fan des beaux ronds;-)
Bonne soirée à tous!
Merci Ossiane.Tendresse.
http://www.youtube.com/watch?v=a_5XRUDvJTg
Duo Miomodus-Annick de tout beauté Annick en fut d’ailleurs toute émue à lire sur hippocampe
Ossiane en ce qui me concerne juste éblouie du plein soleil, qui ce soir nous offre sur le Rhône des tons pastels remarquables et qui m’invitent , j’y vais.
Emotion, Beauté, Couleurs, Silence
Je reviens des bords du Rhône,de ce rendez-vous avec le Soleil qui peintre à cette heure tardive fit du Rhône un fleuve de feu, du ciel un tableau de maître.
Emotion devant cette splendeur éphémère, troublée même d’avoir pu saisir à temps ces prouesses du soleil couchant. Toute à ma contemplation, émue, je vois arriver deux grands jeunes hommes, guitare à la main, j’allais m’en aller car le ciel assombri allait mettre fin à ce spectacle grandiose.
Quand j’entendis l’un des jeunes m’appeler par mon prénom et me dire qu’ils ne voulaient pas me déranger, j’en fus toute étonnée.
Présentation rapide, le temps ayant opéré son œuvre de vieillissement, ils avaient entre Huit et Dix ans lorsque nous entreprenions ensemble de grands projets, ils en ont actuellement vingt cinq. Ils m’offrirent dans les dernières lueurs du soleil un morceau de Villa Lobos, assis près du port au bord du grand fleuve, moment intense qu’il m’est bon de vous conter. Il est des moments dans la vie où il n’est plus besoin de se poser la question du bonheur.
Soleil fauve
De la nuit maternelle délaissant le giron
S’élève sur l’horizon de sa queue fouettant l’air
Rugissant tel un fauve agitant sa crinière
Avec son œil jaune le grand lion du désert
Qui sort planter ses griffes sur le dos des passants
Alain
C’était la fin de l été
On fêtait les moissons
Fest diez,
Fest noz
Se suivaient,
Sur la lande
Cachés par les rhododendrons
S’ébattaient, filles et garçons
Kof à kof
interdits?
Faut pas tenter le malin
Ventre saint gris!
Pas vu pas pris!
Façon m’épousera
Mon bel ami,
Si c’est pas lui
Se sera mon promis!
Sur la place du village,
Sur l’aire à battre le blé
Les sabots tapent le sol
Gavottes, anter dro
Scottish
au gré du joueur de viole
S’agit de pas flancher
Faut montrer
Qu’on est vigoureux
Et adroits
Nom de bleu!
Qu’à l’effort,
On n’est pas chiche,
Battre la mesure
Monter sa vêture
Guigner une belle gaillarde
Un beau gaillard,
Être sage devant le recteur
Aux aguets,
Rassurés les parents
Se faire des alliés
Dans la parentèle.
Paraître à son avantage
même si est perdu l’avantage.
Cornemuseurs,
violoneux,
accordéoneux
accourent
Danses longues
Pas complexes.
Ils vinrent tous deux
lui très brun
mal rasé
Elle très blonde,
Les yeux turquoises,
Maigres
Efflanqués
Les yeux enflammés
Les ventres creux
une petite charrette
contenait leur charroi
tranquillement
Ils échafaudent
Un trapèze.
Mettent un chapeau
Par terre,
Se vêtent
De vêtements
bouffants.,
Souples
légers,
Collants
Provocants,
Fantaisistes,
bleus turquoises
Le visage maquillé
De blanc,
Saisissent les anneaux,
Mouvements lents,
Chauffent leur musculature.
Cela dure
Des jongleurs
Sentinelles de feu
jonglent avec des torches
Enflammées
les avalent
crachent des flammes.
Les deux trapézistes
Mine de rien;
Accélèrent
Se déchainent,
Enchainent
Un festival de figures,
De haute voltige,
Croix de fer,
Planches,
Hirondelles
A se briser les os;
Ils dansent
Dans l’éther,
d’invraisemblables
Équerres,
Ils défient la mort
Gaiement
Salto,
Contre Salto,
Bascules
Ciseaux
Temps de repos
Seul,
Puis à deux,
Les mains pigent,
Le complice
A la corde lisse.
Soudain, grand tour
En arrière
Soleils éblouissants
Ainsi saluent la foule.,
Les artistes.
La foule ébaudie,
applaudit
Trépigne,
Endiablée,
Les danses
Se font plus gaies
Moins courtoises.
Les anciens sourient
Battent la mesure.
T’en souviens tu, La mère?
Vont faire des bêtises
Laisse faire,
Dans le temps
T’as pas dit, non
Crénom!
Leur numéro finit,
Le regard amoureux,
les deux trapézistes
Ramassent le chapeau
Lancent un merci
Aux alentours.
Ils démontent
à leur aise,
le petit trapèze.
L’acrobate
Attache au cou
gracile
De sa dulcinée
une turquoise
Elle a été habile
Une vraie chatte!
Mangent une crêpe,
Une gaufre
Boivent une chope
De cidre
Passent autour de leurs torses
Les harnais de la charrette
Main dans la main
partent chercher
Un coin
Une botte de foin,
Pour dormir un brin
Et s’aimer, s’aimer
Une gigue d’amour
Secrète
A ciel ouvert
Protégés
Des regards
Indiscrets
Sous l’or
Des genêts,
La lune éclaire
La mer d’Iroise,
offre une lumière
bleu turquoise
Au matin,
Soleil levant
il y avait un âne
bâté à la charrette,
Des galettes saucisses,
Un far, quelques crêpes
Un bourrichon de cidre,
Le nom d’une grande ferme,
et d’une taverne à Granville
Parfois, la vie est bonne fille!
Ce sera … mon promis
rassurer les parents
leur numéro fini
excusez les photes, celles ci et les autres
Et je te lis et me vient forcément la ronde des jurons de Brassens
_____
« Voici la ronde des jurons
Qui chantaient clair, qui dansaient rond
Quand les Gaulois
De bon aloi
Du franc-parler suivaient la loi
Jurant par-là
Jurant par-ci
Jurant à langue raccourcie
Comme des grains de chapelet
Les joyeux jurons défilaient
Tous les morbleus, tous les ventrebleus
Les sacrebleus et les cornegidouilles
Ainsi, parbleu, que les jarnibleus
Et les palsambleus
Tous les cristis, les ventres saint-gris
Les par ma barbe et les noms d’une pipe
Ainsi, pardi, que les sapristis
Et les sacristis
Sans oublier les jarnicotons
Les scrogneugneus et les bigr’s et les bougr’s
Les saperlottes, les cré nom de nom
Les pestes, et pouah, diantre, fichtre et foutre
Tous les Bon Dieu
Tous les vertudieux
Tonnerr’ de Brest et saperlipopette
Ainsi, pardieu, que les jarnidieux
Et les pasquedieux
Quelle pitié
Les charretiers
Ont un langage châtié
Les harengères
Et les mégères
Ne parlent plus à la légère
Le vieux catéchisme poissard
N’a guèr’ plus cours chez les hussards
Ils ont vécu, de profundis
Les joyeux jurons de jadis
Tous les morbleus, tous les ventrebleus
Les sacrebleus et les cornegidouilles
Ainsi, parbleu, que les jarnibleus
Et les palsambleus
Tous les cristis, les ventres saint-gris
Les par ma barbe et les noms d’une pipe
Ainsi, pardi, que les sapristis
Et les sacristis
Sans oublier les jarnicotons
Les scrogneugneus et les bigr’s et les bougr’s
Les saperlottes, les cré nom de nom
Les pestes, et pouah, diantre, fichtre et foutre
Tous les Bon Dieu
Tous les vertudieux
Tonnerr’ de Brest et saperlipopette
Ainsi, pardieu, que les jarnidieux
Et les pasquedieux » Brassens
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Allez bonsoir à tous.
Chapeau bas patrick et monique!! Profite bien de ces rayons de soleil, Moniquecar pour moi, c’est pluie pluie pluie, gris gris gris;-) Sympa ta balade musicale inattendue!
Espérant très fort que le temps s’éclaircisse chez toi Ossiane, pour moi soleil et chaleur certes, mais ce court instant volé au temps ce soir fut intense et trop bref hélas. Je t’embrasse Ossiane
Monique , tu m’as fait rire, un vrai rigo(lo)don de bal musette. Voilà qui me récompense de mettre pris la tête à composer un conte poétique. Avec ce coquin de Georges, tu es allé au vrai fezt noz d’antan.
Merci, Ossiane , pour le chapeau bas , partagé avec Monique. Il me servira de cachet(d’efferalgan) . C’est élégant!
Soleil ouvert
sur des draps blancs
ciel enjambant les galaxies
une terre nouvelle
grand prismatique
source damnée
lumière défile
croiser les vents
d’âmes des routes
croiser l’aube air
jeu des saisons
et puis poser son baluchon
pour fondre
comme neige en turqoise
Ah enfin du soleil ce matin en région parisienne !
Pour infos si vous souhaitez écouter la musique seule sur laquelle je lis le poème ‘méli-mélo’ : http://www.jamendo.com/fr/track/373290
Très bon week-en à vous.
Bonjour à notre capitaine qui a plein d’idées
entre lune et soleil
et à notre équipage
qui fait briller les couleurs haut et fort
je ne suis pas en état à vos côtés
de lancer trop de filets
pas la péche
je suis en plein…marasme
accablé par ces nouvelles
et pour un temps tourné
vers le centre de la terre
« Puits sans fin …et la lumière au bout…peut être »
Ces 33 mineurs qui n’en demandent et presque en meurent
Dans cet éboulement eux peut confiants se découvrent des vertus
Pourtant la situation est hautement anxiogène et bassement matérielle
Ils sont faits comme des rats et dans ce trou comme une vis sans fin
Ils ne meurent pas totalement de faim mais la soif les assaille
Leur corps tressaille dans les entrailles de la terre qui les retient
Ils ne peuvent qu’attendre et, peut être prier, qu’on veuille bien
De là, un jour pas trop lointain les délivrer
Les familles n’en dorment plus pendant qu’eux torses nus
Ne suent pas sang et eau pas plus qu’ils ne se sentent abandonnés
Mais sans être abonnés aux catastrophes dans ce piège profond
Les voilà réduits à patienter tant bien que mal sans laisser échapper de râles
A l’oral certains s’expriment mais d’autres déjà prostrés mais pas prosternés
Ne savent pas comment ils vont renaître à la vie et à la lumière
Car le plein de soleil ils ont peut être fait il y a des jours
Mais ils ne sont pas prêts de le revoir scintillant, éblouis
Les voici comme la flamme, vacillants et même si confiants
Et habitués à se retrouver enfermés
Avec des mètres cubes de terre au dessus de la tête
Peuvent ils autrement haletant prendre leur mal en patience
Claustrophobe et n’enviant pas les spéléologues
Je suis rempli d’effroi à la pensée de ces hommes dans ce boyau étroit
Thierry je partage tes états d’âme, d’autant plus que tu ne sembles pas au meilleur de ta forme, courage.
______
L e soleil noir au ventre de la terre
Dans ses entrailles lugubres
Retient ses hommes dans l’angoisse
Dans cet espace restreint sans horizon
Accrochés à l’espoir de délivrance
Le temps est devenu un autre temps
Long sans repères du cycle des jours
Qu’il est dur d’écrire des mots
Qui ont allure de poème
Mais qui n’ont rien d’un chant
Ils parlent de douleurs
D’un soleil qui s’est éteint
Dans les entrailles de la terre
Plongeant dans les ténèbres
Des hommes dans la souffrance.
Je pense à eux, à ceux qui tremblent pour eux.
____
L’été se fait injuste dans ses derniers jours, j’aimerais pouvoir envoyer un plein soleil à tous.
je sais, ce chant de Barbara est troublant et j’ai hésité avant de l’envoyer car il est facile d’en ressentir la beauté à ciel ouvert, au fond de l’âme il est un chant qui me fait pleurer, mais comment emprunter ces mots de « soleil noir » sans penser à Barbara (une monique que j’aime )
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« Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie,
Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie,
Sous des ciels plus légers, pays de paradis,
Oh, que j’aurais voulu vous ramener ce soir,
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres,
Et vous feraient le bruit d’un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés,
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des rouges éclatants, des soleils éclatés,
Dont le feu brûlerait d’éternels étés,
Mais j’ai tout essayé,
J’ai fait semblant de croire,
Et je reviens de loin,
Et mon soleil est noir,
Mais j’ai tout essayé,
Et vous pouvez me croire,
Je reviens fatiguée,
Et j’ai le désespoir,
Légère, si légère, j’allais court vêtue,
Je faisais mon affaire du premier venu,
Et c’était le repos, l’heure de nonchalance,
A bouche que veux-tu, et j’entrais dans la danse,
J’ai appris le banjo sur des airs de guitare,
J’ai frissonné du dos, j’ai oublié Mozart,
Enfin j’allais pouvoir enfin vous revenir,
Avec l’œil alangui, vague de souvenirs,
Et j’étais l’ouragan et la rage de vivre,
Et j’étais le torrent et la force de vivre,
J’ai aimé, j’ai brûlé, rattrapé mon retard,
Que la vie était belle et folle mon histoire,
Mais la terre s’est ouverte,
Là-bas, quelque part,
Mais la terre s’est ouverte,
Et le soleil est noir,
Des hommes sont murés,
Tout là-bas, quelque part,
Les hommes sont murés,
Et c’est le désespoir,
J’ai conjuré le sort, j’ai recherché l’oubli,
J’ai refusé la mort, j’ai rejeté l’ennui,
Et j’ai serré les poings pour m’ordonner de croire,
Que la vie était belle, fascinant le hasard,
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part,
Où la fleur était rouge, où le sable était blond,
Où le bruit de la mer était une chanson,
Oui, le bruit de la mer était une chanson,
Mais un enfant est mort,
Là-bas, quelque part,
Mais un enfant est mort,
Et le soleil est noir,
J’entends le glas qui sonne,
Tout là-bas, quelque part,
J’entends le glas sonner,
Et c’est le désespoir,
Je ne ramène rien, je suis écartelée,
Je vous reviens ce soir, le cœur égratigné,
Car, de les regarder, de les entendre vivre,
Avec eux j’ai eu mal, avec aux j’étais ivre,
Je ne ramène rien, je reviens solitaire,
Du bout de ce voyage au-delà des frontières,
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire,
Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire,
S’il faut aller plus loin pour effacer vos larmes,
Et si je pouvais, seule, faire taire les armes,
Je jure que, demain, je reprends l’aventure,
Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures,
Je veux bien essayer,
Et je veux bien y croire,
Mais je suis fatiguée,
Et mon soleil est noir,
Pardon de vous le dire,
Mais je reviens ce soir,
Le cœur égratigné,
Et j’ai le désespoir,
Le cœur égratigné,
Et j’ai le désespoir.. » Barbara
Bonjour à l’équipage…
J’ai retrouvé mon port d’attache !
Un peu plus de couleurs
Pour donner du beaume au coeur
Turquoise…
En mer d’Iroise
De l’or pour le bronzage,
Un peu de feu pour la chaleur
Repos et solitude
Au loin, la petite chapelle
(tiens, me semble la reconnaître… !)
Gardienne des landes,
Veille.
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
l’oeil étoilé de lumières
fait le plein d’un soleil rougeâtre
d’un soir étincelant et triomphant de nuages orangés
fuyant l’azur brûlant des vertiges
horizon
attaché à la ligne des vents
danse
« »à ciel ouvert
sous l’or et la turquoise
sentinelle de feu « »
danse
l’oeil étoilé de lumières
En robe du soir
Vers l’horizon il se penche
Le soleil d’été
Vous de tous de chacun, si délice de vous lire.
Plein soleil sur le navire
La mer clapote de bel amour
Adossée à la balustrade
Elle se donne à son baiser de vie
Le navire tremble mais il tient bon
C’est qu’il est cotaud de bois dur
Et son âme pourtant si sensible
Fait de lui son essence rare
Il arrive, parfois, que le soleil
explose.
Sa position au centre de l’univers
l’indispose!Ma foi
Il s’offre un voyage,
Inter galactique
Il part découvrir
D’autres Univers
Retrouver
De lointains cousins,
Perdus de vues
Depuis des lunes,
Malgré des atomes crochus.
Ils font un symposium
pour parler
avec gravité
d’attractions
Drolatiques
Lunatiques,
pour les cirques
Lunaires
D’occultation
De façon
De s’éclipser
Pour étonner.
Il va honorer
Un gala d’étoiles
Qui peut résister
Surtout à une!
Une étoile
qui lui fait signe
Cligne
Passe la brosse à reluire
Il en est tout lumineux
L’astre solaire.
C’est bien normal
Le prurit solaire.
Il ne le fait pas souvent
Les prix sont astronomiques!
Il est un peu Rà
Le Soleil.
Les gaz des autres mondes
ne lui conviennent pas.
Cela lui donnent des vents
solaires
Qui diminuent son attraction
le laisse solitaire
Alors , il confie,
le soleil ,
Les clefs
De la galaxie
A l’étoile polaire,
Les volcans
Sont des sentinelles
de feux
Qui surveillent
Le turbulents
Petit Nino.
Les neiges, quant à elle
Sont éternelles
Dans les mers turquoises
Filent les poissons d’or.
L’astre disparu
Sur terre c’est le désastre
Apparaît une ère glaciaire,
La petite dernière
courut du XIV à mi XIX siècle
Les esquimaux
Étaient glacés.
Les cultures gelées,
L’humanité subsistait
de soupes de carottes glaciaires.
L’éducation était sévère.
Les inuits
racontent
l’histoire
des deux pôles
Leurs calottes glaciaire.
La peur de la calotte
fut très forte en Europe.
Moines et popes
Étaient inquisiteurs.
Bruler une sorcière
C’est pas sorcier!
L’homme des tavernes
inventa le patin.
Pour aller courir la gueuse,
Les veuves joyeuses
Les tapineuses
Les patineuses,
les bonnes gagneuses
videuses de chopes
en vraies gueuses
La vraie tendresse
Des cantinières,
Des vivandières.
Elles connaissent
Le prix de la chair
A canon
Ne font pas de manière
Pour soigner un militaire
qui part mourir à la guerre.
Quand le soleil fut revenu
Il y avait un sacré bordel,
Génocides, guerres mondiales,
Épidémies
Épizooties,
Ce n’est pas fini.
Les hommes voulaient la lune
Cela n’a pas top bien marché.
Ce fut spécial
La conquête spatiale
Les russes eurent Gargarine
à défaut de margarine
Les ricains
Amstrong ,gramme
et beaucoup de ramdam
Les hommes rêvent
De lune;
pensent à l’autre
Restent
Sur le cul.
Un coup de Mars
Et çà repart.
Hardi, les gars
A quand le grand départ?
L’univers, pour les terrestres
Extra
La terre restera
Pour les roms
Et autres rebuts.
Ils en auront des aires.
Eh bien Patrick tu nous as fait faire un joli tour d’horizon tout azimut, en te lisant il me semblait que la terre se mettait à tourner de plus en plus vite de peur de manquer quelques séquences de ce voyage imaginaire bien qu’il y eut parfois des escales bien réelles en des domaines bien différents Bravo Patrick pour cette belle élucubration.
Le soleil s’est éclipsé
Avec la lune
Sa commère.
Une histoire,
Sans gravité
D’atomes crochus
D’attraction,
D’occultation,
Pour réguler
Les oscillations
Du soleil
et de la terre
Sans affoler
Jupiter.
Avenue Maréchal Maraud
L’hiver était rude
L’ami Rémi
La tête dans les nuages,
D’humeur rogue
Alla sonner
chez sa voisine
Lamila, la prude,la sage,
Qui marche avec des patins,
Qu’avait encore son pucelage
Qui aimait bavarder.
De l’hiver, il avait soupé
Sur le parquet de bois
Des iles,
Il dérapa,
Avec elle.
Elle chuta
Sans crier «file»
Le sol ciré
Sur le dos,
L’ami Rémi
La mis la
Tous les deux
grognèrent,
l’atmosphère
se dégela
Ils finirent
Par rire
Ils n’étaient bêtes
A deux dos.
Il dégrafa
Son corsage
Elle en frissonna
De froid, d’effroi
Elle se trouva
Consolée
de tout petit patins
Sur le nez
Le popotin.
Ils s’en roulèrent
Des patins
Même des patins à roupettes.
Un refrain se sifflota
Le sol ciré
L’ami Rémi
Lamila
Un musicien
S’en empara
En déclina
Toute la gamme
Cela plût aux dames§
Elle était croquignolette
Lamila ,en jupon
Il était croquignolet
L’ami Rémi en Caleçon.,
A marcher en patins.
La joie envahit
L’immeuble
Le quartier
Même, les policiers
Rigolaient
Avec les arsouilles
Et les petits andouilles ,( à l’intention des lecteurs, je manque de mots en «ouille»)
Au violon
Rue des Archers.
Il y eut des rires
beaux comme des soleils
Des soupirs
Tendres
Comme un rayon
De lune,
Les huissiers
tombèrent
Les crayons,
Les pharmaciens
Leurs potions.
Chacun
En frac,
En costard
En margoulin
En ouvrier,
Certain, dans le plus simple
Appareil
Coururent
Après sa Chacune.
Gouter le miel Soleil
Des amantes
Au clair de lune,
qui aimaient, aimaient
baiser, baiser,
une belle paire de ******** (zut me manque un mot en «ouille», c’est couillon)
tu me fais rire, verroust patrick, devant ma tasse de café,
le soleil est de plein, ici, et ton texte me donne des sourires!
belle journée!
Il fait plein soleil
Mon amour
Et ce délice en contre jour
Met en valeur bien des beautés
Cachées souvent par le trop noir
Regarde
Prends ma main
Viens
Délice moi ce bord de mer
Courons ensemble cette falaise
Et je cours vite bien moins que toi
Un doux tapis m’accueille nous
Pour s’offrirr sous le soleil plein
Notre contre jour tout contre contre
Annick:
Bon Thé et bonne journée. Une belle fin d’été, une santé convenable avec une tasse pour se réhydrater permettent que naissent des sourires ! Si ces textes burlesques ont su te faire un peu rire, j’en éprouve du plaisir d’autant plus que je trouvais le premier un peu rude!
Amitiés!
–
moments où quelques débris
comme une coquille
attachent le ciel blanc
–
parmi ce qui passe
le poids d’un nuage bas
pour respirer lentement
–
de loin l’oeil fouille
dans la pâleur
un brouillard dormant
–
Clavier anthropophage il mange la moitié de mon prénom , Odile
Merci Ossiane , de mêler ainsi le savoir et le sensible .
j ai souri avec le second texte, patrick verroust.
BELLE JOURNEE POUR CHACUN, ici, le soleil semble souhaiter aller se coucher, à suivre!
Les volets du temps
A contre-jour
L’espace d’un instant
Pour faire l’amour
A la belle
De mes moments
Aube de mes sens
Essence de ma vie
Air pur
A la voilure
Majestueuse
Fontaine cajoleuse
@ ossiane : merci d’apporter et de retirerune lettre à « cajeuleuse » pour le transformer en cajoleuse…
Merci.
A ciel couvert et à mots couverts
retrouver du soleil la trace et la tache
l’attache qui nous relie
dans un tropisme bien senti
et sentir sur notre peau l’ardeur qui vient
et faire le plein de ses rayons
après en avoir trouvé le chemin
harde or, jeter ses frusques
et laisser mordre de façon brusque
laisser s’agiter les andains dans leur or
Une belle distribution
un trio pas héroïque et bientôt pathétique
et un Delon éclatant et craquant
Monique,
Merci de ton commentaire agréable même si le mot « élucubration » , je ne l’aime pas trop . pour moi ce texte est poético burlesque, il dépeint quelques réalités astronomiques avec leurs conséquences sociales et économiques d’une façon guère plus farfelue et bien moins hermétique que bien des échafaudages scientifiques.
Notre société délire. Pour contrer ces délires, il est nécessaire de délirer aussi pour débusquer l’absurdité du monde dont on veut nous faire croire à l’inéluctabilité.
Hier , un pauvre bougre d’artiste a perdu l’espérance de palper 1,25 milliards d’euros par le pouvoir d’un bout de papier qui lui enlevait sa responsabilité de légataire universelle. Voilà une crème d’homme qui prend soin d’une vieille peau, est en passe de devenir l’émule de Casanova . Ses espoirs réduits à néant. Que c’est triste , la vie d’artiste!
On a rendez vous devant l’église
Silence
Douces retrouvailles
Tendre distance
On rentre
La fraîcheur cette paix
Doux recueillement
J’allume un cierge
Recueillie je le retiens mon temps
Mon autre main dans la tienne
La flamme se pose rejoint ses frères
Leurs lumières palpitent nos âmes
Nos coeurs se penchent en plein choeur
Des pas les nôtres
Les dalles douces si pleines d’amour
On ressort éblouis
Devant tant de lumières de ciel de grâce
coucou Thierry j admire ton vocabulaire que je découvre, et je te remercie.
Merci MioModus pour tant de grâces en écrits doux,
comme chacun est si grand sur ce pont de navire sur la route du temps.
JE VOUS EMBRASSE!
Merci d’être vous de chacun!
Je sais, ça part dans tous les sens, mieux vaut en rire qu’en pleurer d’où le burlesque mieux compris sous cet angle, mais comment ne pas pleurer pour ne pas dire crier. Le clown est triste quand il fait rire et le rire comme le soleil est un remède éphémère qui n’efface pas la douleur et les pleurs, il ne donne qu’une impression de lumière et de chaleur, une impression seulement, pardon si je fais un peu figure de clown triste c’est que mon soleil n’arrive pas à percer.
J’ai fait un grand rond tout jaune
J’ai ramassé dans ma mémoire
Une multitude de rayons lumineux
Je les ai répartis autour du cercle
Il en est sorti un plein soleil
Vous savez à la manière des enfants
Dans l’angle gauche d’une feuille blanche
J’ai fait dessous le dessin du bonheur
Un peu irréel, un peu abstrait
J’avais tellement de mal à l’inventer
Comme il était sombre et un peu triste
Je lui ai mis des couleurs, plein de couleurs
Et comme j’avais encore du mal à y croire
J’ai écrit dessous, dessin du bonheur!
Monique,
Ton dernier message est bien vu et bien ressenti. Peut être devrais tu prendre, comme ton amie? Monique, une tasse de thé avec… un nuage de lait !
–
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–
–
Viens, mon ange.
De ce dimanche,
bras-dessous, bras-dessus,
jour sacré
jour de repos
oublions donc
les poussières passées
entassées
des jours d’avant.
Quelques heures accordées
prises
comme un congé.
Adieu, mon ange.
Demain
cet autre jour
je recommencerai.
Inventer.
L’improbable.
–
Il est magnifique ton texte de 14H37, Monique, si sensible, j’aime profondément!
Les genêts écartés
Pour nous laisser passer
Un cortège d’honneur
Pour notre amour vivant
Le soleil tout de plein
Sa lumière en plein jour
Une couronne de roses
D’un piment tel de vie
Ses rayons bels présents
On a escaladé
Et notre ciel à nous
Nous a ouvert ses portes
Ses bels rayons de miel
Toute tendresse vive
Dans l’infini des airs
Tu m’as prise dans tes bras
Mon ciel il s’est ouvert
feuerbach
Icare
Merci Annick, c’est gentil, j’ai suivi les conseils de Patrick non pour une tasse de thé mais un café tonique et entendu la chanson romantique du clown proposée par notre amie Bourrache qui a l’art de trouver les chansons et les airs qui font vibrer mon côté émotionnel et sensible.
____
Mon regard se noie dans une mer d’or et d’argent
Déjà le soleil se retire dans le ciel assombri
Aux dernières lueurs du jour sur la côte endormie
La lande s’enfonce dans le silence de la nuit
Assise dans l’herbe brulée au soleil de l’été
J’écoute l’Océan gronder dans les gouffres béants
Le soleil m’abandonne aux brumes du soir
M’offrant son linceul de teintes cuivrées
J’écris ces mots et l’odeur de la mer me revient
Dans ce souvenir d’inoubliable veillée sur la falaise
Belle île où la chance me fut donnée de te connaître
Plein soleil pour des rêves devenus réalité.
____
Bonsoir à tous, à demain peut-être
« Le bonheur est une chose que l’on grignote assis par terre, au soleil »
Jean Giraudoux
ta plume est délicieuse, Monique, tellement…
J’aime énormément le coulis de ses lèvres à ta plume douce…
BELLE NUIT,
ah que c’est bon de grignoter des petits carrés de bonheur!
Gerbe d’or
le soleil éclate en mille épis
jamais il ne laisse de répit
Et quand le rétroviseur
En face à face soleil
Il cligne de ses pupilles
Son plein est d’un orange
La toto fend son soir
Au bek coucher en ciel
La route est vaporeuse
Les bas côtés charmants
Cet Ouest est une beauté
A ne jamais se coucher
c’est joli, le soleil qui éclate en mille épis, Thierry,
comme c’est joli,
Vois là
Je les vois tomber
Ces épis de son miel
Ma brouette des deux mains
Se laisse fleurir ses gerbes
La Nature amoureuse
Se roule sa petite roue
Et recueille ses brins
Ses flammes belles odorantes
Lui seul a ce parfum
C’est mon soleil vivant
Le soleil ce galant
Se poudre le bout du nez
Les nuages ses amis
Le servent perlipimpin
Et le voilà certain
De trouver sa promise
Il scrute l’horizon
Laisse tomber un rayon
Et la lumière jaillit
Met en phare une belle
Le soleil s’évanouit
C’est un sensible tellement
Le soleil luit
en face
A l’horizon
Phoebus conduit
Éblouit.
Le soleil,
Dans les yeux.
Soudain
Pégase surgit
Devant lui
Monté
par une chimère.
Spectacle
Merveilleux.
Un coup de volant
Maladroit
envoie valser
le véhicule
en deux, trois
Tonneaux
Dans un champ
De coquelicots.
Soleil rouge,
Lumière
Spectrale
les fleurs
pleurent
Des larmes
De rosée.
Plus rien ne bouge.
Drame
Banal
Au royaume des Dieux!
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–
Magnifique chanson, Bourache!
I stand by you!
nuit de rêves….
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–
Annick : ça fait des jours et des jours que, chez moi, il pleut comme vache qui pisse…
Râââââhhhhh, le « Plein soleil » d’Ossiane … ça m’réchaufferait !!!
Bon, étant donné que j’fais avec c’que j’ai … j’ai plutôt l’âme à la vague.
Biz, bougie et tendre nuit à tous.
–
–
Et puis, comme il n’y a pas de bien à se faire du mal (ou bien, c’est le contraire ?), j’me dédie celle-là :
http://www.youtube.com/watch?v=tzxi8PrWQZo
Bon, j’arrête là mes gnangnanteries… et j’ouvre mon parapluie.
–
–
Et puis, non… tant qu’à y penser (à c’t’heure-ci … mais l’est fêlée, la gonzesse !!!), un p’tit écho aux craintes de Thierry :
http://www.youtube.com/watch?v=y7I7L4MH9vc
–
Chûûûûtttt … bonne couette à tous.
–
Je lirai tes chansons offertes, en revenant de mon matin sur Nantes, Bourrache,
douces pensées, tendresses. On est Là.
Belle et douce journée pour chacun!
Le plein soleil
C’est tel de rare
Alors juste un rayon
Un seul
Et c’est la beauté de grâce
Son ciel léger
Son parfum tendre
Plein les mirettes pour une admirette
un astre qui nous nargue et nous éblouit
faites le plein tant qu’il est encore temps
remplissez vos yeux de cette poudre
il en a en stock des quantités à moudre
et si ces rayons on cherchait à coudre
quelle ficelle faudrait il donc nouer
pas une lieuse pour des bottes empaquetées
il fluctue dit on mais qui le sent
Air pur
A la voilure
Majestueuse
Fontaine cajoleuse
Astre des plaines
Féconde
l’instant
de tes bras d’azur
Bels bras de toi
Baiser d’azur
La lune moi
Allunir toi
Soleil ou sans
La luciole est
Soleil sans nuage
Sur la toile toute bleue
L’enfant avait d’abord peint le ciel
Lorsqu’il y posa le soleil
Il vit alors fleurir sur son soleil tout vert
Mille fleurs de toutes les couleurs
L’astre était devenu un paradis solaire
Plein de papillons et de chants d’oiseaux
Le soir venu, l’ombre de leurs ailes
Dessinèrent sur le ciel des bancs de sable
Sur lesquels l’enfant fatigué s’était endormi
Alors la nuit devenue trop sombre,
Pour égayer son ciel, cueillit dans la pénombre
Quelques pétales de fleurs
Pour s’en faire des étoiles.
bonjour à tous après une escapade…
je vous propose de lire et relire ce poème qui sied si bien à cette photo
L’invitation au voyage
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Charles BAUDELAIRE
très beau ton texte de 22h 33 Monique
et bourrache : invente encore et encore
c’est le chemin le plus sûr vers l’improbable….
Dans l’absent
Et subordonne le dépendant
Trois petits points
Du bout de la vie
Décollage vers
l’eau des rimes
au bois du signe
– quand
un – deux– trois—
soleil
_\ / _
tous les matins du monde
il se lève, parfois plus péniblement
nous entraîne dans la ronde
Le soleil brille son plein
La petite église palpite
Nul à l’horizon en apparence
Deux âmes se balladent
Main dans la main
Dans le baiser de la vie
La dernière récolte de plein soleil
Avant l’Automne
Donne le la d’une mélodie
De fin d’Eté
L’herbe est humide
Fin de saison
Les grandes marées en leur temps
Collecte des émotions
L’avant l’après
Le vin bientôt
Donne moi ta main
Courons la lande
Cheveux au vent
Doux sautilli
Et tout s’éclaire…le Monde en plein soleil
Le regard lit
Cœur au silence
Des mots en images
http://www.visapourlimage.com/exhibition/4378.do
Les couleurs du soir
Le soleil, la mer, les rochers
Le silence en moi.
____
A lire Virginia Woolf dans Les Vagues, récit entrecoupé de morceaux poétiques sur la « course du soleil » et dont l’image de couverture du phare de Shields de Turner correspond au ton de cette note » plein soleil ». Un livre merveilleux.
« Le soleil avait décliné dans le ciel. Les îlots de nuages avançaient gagnant en densité, les rochers devenaient noirs et le chardon tremblant perdait sa couleur bleue, virait à l’argent, et les ombres dérivaient sur la mer comme un étoffe grise. » (…) Virginia Woolf
Malgré l’heure tardive, bonne nuit amis de passage qui peut-être comme moi faites une halte par ici.
Ciel pur, matin frais
Je m’étire à la fenêtre
J’embrasse le jour
_____
« Le soleil n’était pas encore levé. La mer ne se distinguait pas du ciel mais elle était un peu froissée, telle une nappe marquée de plis. A mesure que la lumière blanchissait, une ligne sombre s’étirait à l’horizon, séparant la mer du ciel et la nappe grise se striait sous sa surface de larges bandes mouvantes qui se suivaient, se poursuivaient perpétuellement » Virgina Woolf (Les vagues)
Bonne journée à tous et du soleil pour tous j’espère, pour Bourrache et Ossiane surtout , elles qui en ont été privées pendant longtemps.
Une grimpette
En haut du mât
Pour le scruter
Cet horizon
Le soleil plein
Dans le ciel haut
Jette peu d’ombres
Vers le tout bas
Tout se repose
Le pont est calme
La lorgnette voit
Un peu plus loin
belle journée, Monique, Ossiane, Bourrache er chacun…
Je viens de m’apercevoir que j’ai écrit « Virgina » au lieu de « Virginia », non pas une fois mais deux fois, merci Ossiane si tu peux corriger sinon chacun corrigera en lisant .
____
Midi, plein soleil
Yeux inondés de lumière
Chaleur irradiante
_____
« Le soleil avait atteint sa pleine hauteur. Il ne se laissait plus entrevoir ni deviner par touches voilées, (…) Le soleil brûlait, sans compromis, indéniable. Il tapait sur la dureté du sable, transformant les rochers en fournaises rouges (…)
Virginia Woolf (Les vagues)
http://www.deezer.com/listen-3087814
Un peu de bonne humeur à partager !
A la lumière du monde
Du ciel s’émerveille la lune
Plein soleil
Derrière les mots souvent se cache une inconnue
c’est l’X des mathématiques le plein soleil
Celui que les poètes dans des vers ingénus
Compare à du sang rouge pareil au jus des treilles
La poésie et les mathématiques marient
Le fond avec la forme et tous les deux varient
Suivant l’axe choisi et l’angle retenu
Il suffit bien souvent pour trouver l’inconnu
De varier l’hypothèse ou la formulation
De relâcher la bride à l’imagination
Pour que la beauté nue comme naît une étoile
Se dégage de la nuit qui la couvrait de voiles
Alain
un petit coucou à tous. Un peu en retrait je vous lis et admire vos écrits. Je suis très touchée par les commentaires de certains d’entre vous surl’atmosphère actuelle en France que je trouve également nauséabonde.
J’essaie d’écrire mais suis en panne totale d’inspiration.
En attendant gros bisous à tous ainsi qu’au capitaine fantomette
Dardent et redardent,
ils tardent ces rayons
transpercés que nous sommes
il se peut que nous ayons
certes pas comme vampires
peur de les affronter
pointent ils dans notre direction
que voilà notre faisceau d’élection
pourtant dans la lumière
qui va t-on vamper
sous le soleil de satan
il y a des croix fermées
cercle globalement parfait
et cellules de gaz chaud
couronne pas mortuaire
mais d’intense luminosité
étoile commune mais unique
qui laisse perler le sang à sa tunique
tu réenchantes chaque jour
de ta chaleur après la pâleur de l’ennui
qui plaint soleil ne l’apprécie jamais assez
à l’aune de tes cycles tu roule ton activité
minimum de Maunder par ci
et petite glaciation par là
pourtant tu nous inondes
de notre ration quotidienne
et si jamais tu déshonores boréales
c’est par injection polaire massive
tu déclenches des orages magnétiques
tu coupes les faisceaux électriques
avec tes foucades les acteurs du baby boom forniquent
tu régules et conditionnes
jamais tu ne démissionnes
ça risque de durer encore un bout de temps
et chaque matin fidéle au rendez vous
des éphémérides tu défais mes rides
baume de jouvence qui active calorifiquement
tu asperges mirifiquement
alors le plein fait
le réservoir à ras bord
peut on sans histoire
attendre sereinement
des temps moins lumineux
des périodes d’ombre
avec le souvenir heureux
de tes longues présences
que rien n’éclipse vraiment
Chère Monique sans i et sans point sur les i cette omission n’a pas fait de vagues! Merci de nous avoir donné de la louve ces beaux extraits.
Coucou à toi Rachel, tu n’es pas la seule à avoir besoin de passer à la pompe pour faire le plein d’inspiration.
Bonsoir Ossiane qui nous a bien pointé et à qui nous devons cette couronne de reine des muses.
Salut amical aux passagers du navire ou la croisière va doucettement son rythme dans la touffeur décroissante de l’été.
Bonsoir Ossiane, Rachel, Thierry, Alain, MioModus, Odile et les silencieux visiteurs
____
Bel astre du jour
Fi du soleil noir qu’on grignote
A l’été finissant
____
En attendant demain pour voir renaître le plein soleil qui semble vouloir se montrer enfin plus généreux en lumière du moins à défaut de chaleur.
Soleil couchant
soleil touchant
soleil bouchant
il n’y en a plus que pour toi
quand se dissipent nos mauvais rêves
alors tu paraît plus rond et plus plein que jamais
et le manége peut recommencer
une fois le ménage fait
Coucou Rachel, tu nous manquais…
Bonjour à chacun de son jour…
Derrière
A travers le petit bois
Le soleil perce sa boule
Tout de son orange
Il aveugle les yeux
Sa température sent l’ Automne
Qui attend sur le seuil
De cette fin d’été
Devant
Tout devant
Le jour ouvre son jour
A le saisir de bel vivant
Aujourd’hui est
Son plein de temps
Libéré tellement
La vie est au plus près
Adossé au rivage
Onde de vent
Souffle des ténèbres
Bruit de l’océan
Début des jours
A l’aube sereine
J’enfouis ma peine
Sous la ligne des poèmes
A l’horizon
L’ange des ciels veille
Au chant des sirènes.
MioModus.
ici la terre semble s’achever
alors qu’elle se courbe…
se dérobe …
devant cette étendue miroitante,
cet océan qui la rassure…
qui l’inquiète…
doucement elle se laisse effleurer…,
du bout des vagues…
qui caressent son rivage;
Accablé par les halebardes de l’astre de feu
elle frisonne,
elle laisse engloutir une part d’elle même
vers des profondeurs inconues!
.
Coucou et bienvenue Christine, Rachel et Marc!!
Pour tous ceux qui sont indignés par la xénophobie ambiante et la dérive sécuritaire de notre pays, voici la liste des manifestations qui auront lieu le samedi 4 septembre dans bon nombre de villes et à Paris bien sûr… une liste à diffuser largement ainsi que les tracts …
http://www.ldh-france.org/Manifestations-du-samedi-4
Bel après-midi!
Ossiane
.
« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens
qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et
toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient
la Haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me
suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et
j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à
quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous
les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique,
au Philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette
haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du
jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à
qui on retire son bâton. » (Lettre de Flaubert à Georges Sand)
http://www.deezer.com/listen-4438285
Septembre
Adieu les heures passées à rôtir au soleil
Les huiles parfumées et les peaux couleur miel
La plage romantique la musique des flots
Et les belles sirènes qui jaillissent hors de l’eau
Ainsi qu’un peu de sable tiède entre les doigts
Le vent chasse devant lui les premières feuilles jaunies
Les habiles danseuses à la taille légère
Les filles de l’air volages ainsi que des abeilles
Alain
Merci à B. pour ces écrits intemporels
Merci Ossiane pour la manif du 4,
mais n’oubliez pas celle du 7 non plus
Yannick m’avait pris comme second sur sa barcasse. Il était pêcheur de clopinettes sur Sauzon. Une nuit on avait ancré le canote au milieu des écueils sous le phare des Poulains. Il était fin saoul comme d’habitude. Je m’activais seul quand la brume de mer c’est dégagée.
C’est là que j’aperçus la dame sur la falaise, comme en malaise et prise dans un grand fauteuil de granit qui semblait la retenir sur le roc. Je n’avais pourtant pas abusé de tafia, le patron n’était pas partageur. N’écoutant que mon courage je plongeais à la rescousse de la malheureuse.
Et c’est pantelant et humide avec à la main un bouquet de pousse-pieds que je fis connaissance de Sarah.
Honoré par mon dévouement elle m’ invita à la suivre. Après un intermède chaleureux avec mon hôtesse dans son fort intérieur et qui n’a pas lieu d’être raconté dans ce site tout public elle me proposa une chambre dans la villa des cinq parties du monde.
En m’allongeant sur le plume j’ai vu la porte d’un placard entrouvert. La planche du fond était déplacée et il y avait un creux derrière. Je plongeai la main et en ressortit une fiasque de tafia. Et du bon, velouté et goûtu à la fois, une vrai merveille…
Combien de temps ai-je dormi ? Je me réveillai pour farfouillé dans la cachette dans l’espoir de mettre la main sur un autre flacon du divin nectar.
Mais je mis la main sur un coffre bardé de fer qui consenti rapidement sous mes sollicitations.
Ah fils ! plein de trucs magnifiques qu’il était : des rolex en plaqué, des pochettes surprises, des mitres papales orné de gros cabochards, des trucs intimes en caoutchouc rose, des dames nues en macramé tressé en nœuds en pattes de chien, de tout, je te dis, une fortune.
Et tout d’un coup un fracas terrible de fin du monde, plus de coffre… moi tout seul au milieu d’une bande de touristes qui mitraillaient au canon. Quand j’ai réalisé que c’étaient ces fils de p…. qui m’avaient fait perdre mon coffre, ils ont bien vu que j’étais pas content.
Je ne leur ai pas gardé rancune c’étaient rien que des pauvres types. Mais mon coffre ! Quand je me réveille la nuit et que j’y repense, j’en ai les larmes aux yeux.
Merci Ossiane de citer le 4 Septembre,je viens de le citer aussi.
Allons dire aux élites trop bien pensantes que nous n’en pouvons plus de leur manière de faire.
La France a toujours été une terre d’accueil et de tolérance.
Allons le leur rappeler !
Allons dire à ce gouvernement de regarder à l’intérieur des êtres…
Allons dire à Sarkozy qu’il est tant qu’il parte à mille lieux de nos vies et qu’il arrête de salir notre pays, notre pays.
MioModus.
OUI,
Allons le leur rappeler, je te cite MioModus,
ce sujet me tient si fort à coeur depuis plusieurs années.
et qu’il arrête de salir, notre pays, notre pays, je te cite, encore,
car le sol de France est si beau,
et fait l’envie de bien des étrangers, dans des pays douloureux, monotones, sans histoires en pierres,
notre pays résonne de tant de son histoire,
alors qu’elle se continue belle, et que cesse cette farcture de cette belle France!
belle journée à chacun!
et que VIVE LE 4 Septembre!
POUR TOUTES INJUSTICES!
POUR LA LIBERTé DE L’HOMME DANS SON ESPECT D’ETRE VIVANT!
DANS SON RESPECT D’ETRE VIVANT,
POUR QU’IL CONSERVE SON ASPECT D’HOMME,
LA DETRESSE EST LA PIRE DES LECTURES D’UN VISAGE!
–
Je marcherai, en pensées et à vos côtés, le 4 septembre … ainsi que les autres jours.
–
M’est revenu un conte de mon enfance :
http://www.dailymotion.com/video/x8w57p_la-petite-fille-aux-alumettes-de-di_shortfilms
–
…
–
clind’oeil, sourire, et tite bougie, Bourrache.
Que sur ce Blog de poésie..on puisse appeler à une mobilisation massive le 4 septembre je comprends..que l’on invite aussi à celle du 7 septembre sur la Réforme des Retraites ..je ne suis plus..Ou alors « on »…Ossiane décide que ce Blog est aussi un Blog de libre expression politique..Ce qui serait nouveau..
Pour ma part je me refuse à mettre sur le même pied la Reforme sur les retraites et la « xénophobie ambiante »…
A quand des échanges sur notre candidat préféré pour les prochaines présidentielles …? Sur une étude comparative des systèmes de retraite en Europe? Sur les affaires en cours de « gauche » ou de « droite »?
Personnellement Ossiane ce n’est pas ce que je recherche chez toi..
Pensées
–
Ouhlala … Pierre. b qui montre les dents … ça, ça tient de l’extraordinaire !
–
Sur ce, on ne peut pas vivre que d’eau, d’amour, de poésie et d’eau fraîche …
J’aime bien, moi, de passer chez Ossiane quand ça rue un peu dans les brancards…
–
Biz à tous.
On ne changera pas le monde.
Ou juste un peu.
Le meilleur, c’est d’y croire.
–