Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut
chute silence
pour ceux que j’ai perdus
le printemps pleure
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut
chute silence
pour ceux que j’ai perdus
le printemps pleure
un baiser vers toi
vers Eux une pensée de lumière
silence … silence
et reconstruction
cette image me fait mal, ces mots me font mal,
douceurs, Ossiane.
je t’embrasse.
Ceux qu’on perd
Sont là
Coincés dans la gorge
Et parfois les pleurs
Mouillent le nez
Embuent les yeux
Comme ça
Sans prévenir
Car ceux qu’on perd
Et qu’on aime si fort
Ils restent là
Le temps parfois est penaud
De ne rien arranger
De rendre la douleur plus forte encore
Avec le temps qui avance
De toutes façons ceux qu’on aime
On les perd jamais
Quand on aime très fort
en chute
dans le deuil.
Somptueux dites-vous ?
Qu’importe ?
Ce que je pleure était beau
Je lis tes mots MariaD,
Comment faire silence
Quand l’âme hurle
Se reconstruire comment
Quand la vie perd un être bel
Il reste le manque cruel
Rien ni personne
Ne peut remplacer l’absent
Chaque être est singulier
Il faut tenter le tout
Pour serrer et serrer
Son goût de vivre
Pour oser sourire encore
Quitter le noir bien trop noir
En petits bonheurs
Difficile de commenter cette note tant elle est chargée d’émotion et de douleurs.
Les mots d’Annick sont très beaux : « ceux qu’on perds sont là, coincés dans la gorge… »
Le plus dur est d’accepter que l’absence est irrémédiable.
Douces pensées vers toi mon capitaine préférée.
Tel un oiseau blessé
le coeur se penche en larmes de feu
La nuit se prolonge encore
Et nos douces pensées vous enveloppent d’amitiés, même si les mots perlent au coin des yeux
Je vous embrasse chère Ossiane
Arlette
oui cette image chargée de douleurs et d’émotions, surtout les mots,
l image je la vois de rose tendre, fragile, belle, sensible, même si les ailes de l’oiseau mort ne trouve pas l envol….
Je vous donne un sourire
En vous offrant mon aile
Pour vous nicher
Celui qui a du bel chagrin
Je vous embrasse chacun
Que votre nuit soit douce
demain,il fera plus clair devant une telle page de l’album.
J’ai envie de t’embrasser et te serrer très fort dans mes bras Ossiane, toi qui nous reviens le cœur plein de douleur nous offrir ces quelques mots et ces images qui témoignent de ta blessure.
___
Quels sont les pouvoirs de l’esprit
Face aux réalités inéluctables de la vie ?
Comment trouver le courant énergétique
Pour maintenir le corps et l’âme ?
Quels sont les moyens d’appréhender les fléaux ?
Nous sommes si impuissants les yeux noyés de larmes.
Notre aptitude à la méditation est la seule force colossale
Que nous avons pour apaiser, retrouver l’énergie nécessaire et vitale,
Que ce soit au sein de la nature, de l’art, de la musique, des mots
Afin de retrouver la paix intérieure, le calme et la sérénité.
Pendant que j’écrivais ces quelques mots
Un oiseau sur la branche du tilleul
Enivré de l’odeur des fleurs
S’est mis à sautiller, secouer sa tête
Pour chanter dans le silence du soir trois petites notes.
Il sera pour ce jour, ce courant énergétique
Il suffisait de l’entendre et de s’en émouvoir.
Il a chanté pour eux.
____
Je ne peux pas ne pas vous dire tant j’en fus émue, que l’oiseau a réellement chanté ce soir alors que je relisais ces mots.
Ton printemps
qui pleure
ses lourdes larmes
de pluie
Viendra,
plus tard,
irriguer la saison
de tes consolations
et de sa paix.
Bon courage, Ossiane.
« Ce que je pleure était beau » écrit Brigitte
nous pleurons les absences
car l’absence est beauté
Chute, Silence
Pour ceux que j’ai perdu
Le printemps pleure
Le printemps
Dépasse le temps
Le temps du malheur
Le temps du bonheur.
Oiseaux migrateurs,
Sont
Voyageurs
Entre Vie et Mort,
Quelques uns en tombent
Sur le seuil
De la marche funèbre,
Oiseaux migrateurs,
sont
Voyageurs,
planeurs
D’ascendance,
Vaincre les ténèbres
Est leur destinée.
Nécessité
D’outre tombe
Oiseaux migrateurs
Sont voyageurs
D’éternité
Faire son deuil,
ressourcer
le meilleur,
Pour faire perdurer
La mémoire,
Du début de l’histoire
Jusqu’à la fin des temps!
Dans le noir,
Règnent
Quelques lumières
Parfois , s’étreignent
Quelquefois s’éteignent.
Le noir,
Obscur ,
Dur,
Offre la mélancolie
Ou la richesse
De la vie.
La tristesse
rode
Dans la nuit,
Une petite lueur
jaillit,
L’aurore
Veille
Sur le sommeil
de l’enfant qui dort
Et qui sourit,
Malgré lui.
Chute, silence
Pour ceux que j’ai perdus
Le printemps pleure
L’été
va éclater
Sécher les larmes
Les alarmes
Faire ressurgir
L’énergie
Avec la gaité
Inoculée
Par ceux qui oubliés
Ne sont pas,
Même, s’ils n’accompagnent plus
Nos pas!
Il ne résiste au temps
que nos résistances,
Seules essences
Pour les dures heures
De l’existence.
Absolue Exigence!
Elle est lourde
Elle est absurde
La douleur
Elle est terrible
Elle est penible
L’absence
———————————
Chère Ossiane
Mes meilleures pensées vers toi.
Je bien te comprends car l’absence habite chez moi.
J’essuye mes yeux pour pouvoir essuyer tes larmes.
Je t’embrasse fort.
Carte noire
Tout passe, il y a bien quelques cordes pincées,
Comme on renouvelle les instruments, change les tasses,
Quelques cuillères qui tintent, mais pas de quoi pleurer.
Et l’arôme du café fait que les choses se tassent
Alain
Tu me bouleverses là. J’espère que tu vas bien Ossiane. Je t’embrasse.
Le vide emplit notre coeur.
Si lourde, l’absence.
Si douloureux, le manque.
Se replier, économiser force et énergie.
Si brutal, de faire face.
Si âpre, la banalité.
Le silence panse nos blessures,
Avec les témoignages d’affection sincère.
Bonne journée à tous.
Tendres baisers, Ossiane
Chère Ossiane,
Quant tout pleure en soi
Que les larmes,
Sans qu’on le veuille
Débordent
Comme un torrent impétueux
Impossible à arrêter
On a envie de crier
De hurler
Et l’on pense
A tous ceux
Qui nous ont laissé
Il va falloir qu’elle soit très forte,
La colle…
Pour recoller les morceaux
De son coeur brisé
Suis encore en cours de recollage.
Il m’en reste encore un peu…
Rassembler les bouts les plus gros
Au début c’est plus facile.
Après, c’est les plus petits
Les plus fins…
Qu’il faut savoir retrouver
Pour les rassembler
Comme un puzzle
Dispersé.
Combien reste-t-il de pièces ?
Mais quand la dernière
Aura retrouvé sa place
On pourra dire alors
Qu’on a gagné !
Je t’envoie plein de biseeeeeeeeeeees
(Je précise que les eeee sont bien collés, preuve que ma colle a quelques bons effets !)
Christineeeeeeeeeeeeeeeee
Habitants du cœur
Lovés en sa largesse
L’oubli n’est pas pour eux
________
Plein de pensées et de bises amicales, chère Ossiane.
Perles noires
Quand le café brûlant descend remplir la tasse
De jolies perles noires dessinent à sa surface
des cercles concentriques dont le diamètre varie
En s’éloignant du centre vers la périphérie
La chute de ses perles suit la loi des séries
Elles sont comme toutes les perles fonction du temps qui passe
Alain
Chère Ossiane
Mes pensées t’accompagnent en cette période difficile et permets -moi , juste , d’ajouter quelques mots d ‘un poète …
» J’ai relevé les yeux
Derrière la fenêtre,
au fond du jour,
des images quand même passent . »
Je t’embrasse….
La marée noire
C’était un puits foré sous le vaste océan
Qui pompait le pétrole ainsi qu’on boit le sang
Le canal s’est rompu comme une grosse artère
L’or noir s’est répandu comme vomit un cratère
L’immense marée noire a pollué la terre
Laissant sur les rivages son parfum délétère
Des oiseaux englués emprisonnés sur l’onde
Périr asphyxiés dans cette nappe immonde
C’est ainsi dans nos vies lorsque tout tourne rond
Un être disparaît quelque chose se rompt
La douleur est soudaine mais le malheur tenace
Car le malheur vous ronge tel un poison puissant
Et l’on verse des larmes le cœur dans la mélasse
Sans que les mots puissent dire ce que le cœur ressent
ALain
je viens de découvrir ta nouvelle photo,
ton nouveau calligramme,
et je suis bouleversée
et je pleure avec toi
…..
caresses sur tes cheveux
baume sur ton coeur
tes amis sont là pour toi
si chère Ossiane
Chère Ossiane
Mes pensées les plus douces pour toi en ce moment si douloureux.Je laisse couler mes sanglots, s’ils n’apaisent pas ta peine, au moins, pourront-ils dériver vers la rivière où scintille la lumière du coeur.
Je t’embrasse affectueusement.
Noire est la nuit
doucement elle engendre le jour
la vie coule sable fin dans le désert brûlant
les pleurs creusent leur lit d’eau
que la pensée transporte
et la vie renaîtra
comme un fruit d’une fleur
Bises et e de Christineeeee pour te refaire sourire.
Courage Ossiane
Love
que c’est triste ces mots
qui coulent de ton coeur
comme un torrent incontrôlable
qui m’ emporte vers les rives
de la tristesse et de la nostalgie
bise Ossiane et pensées douce
ainsi qu’a tous les passagers……
–
« Une joie partagée est une double joie.
Un chagrin partagé est un demi-chagrin. »
(J. Deval.)
–
Il nous reste donc une part de nos ombres …
Entre ce noir et blanc, je t’embrasse Ossiane.
–
Il arrive parfois que trop d’émotion paralyse
Les mots font peur et s’effacent
Et ceux qui devraient jaillir pour apaiser
Restent hésitants et empruntés
On se retrouve devant l’impuissance de dire
Car les mots justes n’existent pas
Seul demeurent l’élan du cœur
En pensées compatissantes
Et le désir ardent de soulager la peine.
Le noir symbolique de l’absolu
L’est au même titre que le blanc
Peu à peu il transmutera vers la lumière
Tel un précepte bien connu de la pierre philosophale,
Ces principes doivent bien avoir une once de vérité
J’ai face à la douleur une envie pascalienne d’y croire.
Sans voix et sans couleur
face à cette grande douleur
mais toujours attentif
plus bienveillant
parce que l’ombre est propice
et que ce n’est pas sans fracas
que se digérent les tracas
que dis je rien ne passe
et tout reste
au filtre d’amour
pour toujours
je t’embrasse chère Ossiane
à défaut de partage
Horizon du destin à force poursuivi
plus clair chaque matin
le soir évanoui
Allons toujours ailleurs
Le soir pousse la nuit
Et le jour en revient meilleur.
Pierre Reverdy.
Il reste bien des lignes à franchir et des noeuds d’espoir à délier , je vous l’espère.
Bonsoir.
« Le printemps pleure »…fleurs blanches qui s’envolent..laine grise dans le ciel…grains de pluie…et frissonne…rêves des passants…larme débordée..un éclat de soleil…
Je t’embrasse fort..Ossiane..
–
http://www.youtube.com/watch?v=uLsjlOLNnJs
–
^_^
–
Dans le silence un souffle se fait cri
On redresse l’oreille !
Qui parmi nous a mal ?
Alors les mots caressent
Alors les mains sont douces
Alors la chair frissonne
Les mots se font silence
Les mains s’écartent et s’ouvrent
Place au coeur qui demeure
Qui frappe à l’autre coeur
Compassion
« On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va » Jacques Prévert
Ce bonheur gardons-le précieusement au creux de notre mémoire. Il deviendra source de lumière.
Tendrement embrasser celui ou celle en chagrin, ne rien dire car il n’y a rien à dire, aucun mot, juste un acte un geste une main douce, un regard, bel silence, présence délicate retenue,
c’est tellement.
Rouge et Noir
Dans un lieu de rencontre à quelque carrefour
Il suffit bien souvent pour que le cœur chancelle
Que deux regards se croisent. Ainsi donc naît l’amour
Comme naît un incendie d’une petite étincelle
Où c’est un feu de paille où c’est un feu d’enfer
Qu’on a peine à éteindre sous un torrent de larmes
Paysage calciné qui laisse derrière lui
Des visages charbonneux des cœurs réduits en cendre
Sous ces masques blafards ces paysages tristes
Souvent le mal demeure qu’un souvenir réveille
Car la douleur sommeille comme un feu mal éteint
Et le vent quelques fois vient souffler sur des braises
Alain
La poule et les poussins,
Le renard et le lapin,
La baleine et le requin–
Tous sont témoins
Que je ne te veux que du bien.
(…)
Travail au noir
Le poète sans le sou écrit au clair de la lune
Tout comme Pierrot pour ne pas user de chandelle
Afin d’écrire un mot il part à la nuit brune
Mais bien qu’il soit fou d’elle la lune est infidèle
Alain
Des pensées tendres vers toi Neyde et vers chacun,
ma plume se trempe de l’encre blanche et dessine invisible sur la page, qui laisse un petit relief discret avec le coulis des trempouilles.
Je t’embrasse, Ossiane.
Confrontée comme tous à la mort, passé le silence du recueillement, en ce qui me concerne, je trouve bon de pouvoir en parler pour évacuer le trop plein de souffrance et parce que souvent, un mot, un regard, un souvenir partagé laisse dans les yeux une lueur de mieux être qui aide à se reconstruire.
« Le livre de la vie est le livre suprême qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page où l’on aime, et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts » Alphonse De Lamartine
____
Chancelante dans le noir du soir
Elle ne vibre plus sur la tige
Comme la fleur de Baudelaire
Eplorée elle se penche vers la terre
Versant ses pleurs intarissables
Dans le torrent de l’affliction
Sa peine enveloppée de silence
Plonge son âme dans la pénombre
Par égard et par pudeur
La mort et le noir se rencontrent
Mais les yeux tout au fond de son soi
Cherchent la lumière dans un cœur d’enfant
____
« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » Alphonse De Lamartine
me rassemble très bonne idée ta photo
Noir c’est noir et quand nos yeux s’assombrissent
rien de plus ne vient sans que l’on soit complice
et pourtant il faut bien que le destin s’accomplisse
aussi inattendu que claquent les mauvaises nouvelles
qui souvent nous laissent désemparé et rebel
nous savons tous que rien ni personne n’est éternel
ainsi il faut apprendre à continuer de vivre
sans plus savoir lire dans ce grand livre
quand sous la douleur la parole se givre
le ciel est sombre et bien bas
et mes idées aussi ainsi que le moral
pourtant contre l’inexorable je me bat
salut à tout l’équipage composé avec un sifflet de la marine anglaise
écoute et bienveillance vers toi Ossiane
Merci Alain, Monique et Thierry pour vos derniers écrits.
J’aime particulièrement: « la mort et le noir se rencontrent, mais les yeux tout au fond de soi cherchent la lumière… »
Bonne journée à tous
J’ai plaisir à vous lire tous…toujours.
Expliquez-moi, éclairez-moi
Même quand le noir impose sa loi
M^me quand on meure dans un émoi
M^me quand on pleure au fond de soi
Il y a toujours cette douce lueur
Imperceptible au fond du cœur
Expliquez-moi, éclairez-moi
Même quand le noir impose sa loi
La vie reprend toujours ses droits
A la Faucheuse futur moisson
Mais y a encore des jours sourire
Il y a encore des jours plaisir
Il y a encore des jours combat
Je suis mort sans être abattu
Et abattu sans être mort
Expliquez-moi, éclairez-moi
Même quand le noir impose sa loi
La vie refuse que je m’absente
De ses défis du lendemain…alors continuons le chemin…………..
Douce pensée Ossiane.
Blanc!
je vous lis avec émotions,
je vous embrasse chacun,
il me semble que le deuil le plus douloureux à faire,
c’est le deuil de chair d’un être vivant qui vit encore et est fort loin,
cela demande une telle gymnastique de l’esprit à communiquer,
pour le meilleur, comme dans le réel de vrai,
mais en étant privé du tout vrai de vue, d’un café chaud, d’une part de tarte aux pommes, d’un bouque de fleurs à sniffer ensemble, sur un bout de table à la toile cirée à carreaux de vie, en dehors, avec le ciel comme complice, quand on aime vraiment de bels partages dans des mille sens,
mais pourtant, communiquer, par la pensée est fort de fort,
et une chance de vie belle,
c’est bien plus éprouvant de perdre de pensée et de chair….
JE VOUS EMBRASSE!
cette page est rude,
mais elle est fort belle,
elle de vie telle!
TENDRESSES!
C’est dans le ciel noir qu’on admire les étoiles
A l’encre noire que s’écrivent les mots qui viennent du coeur
Nos premiers pas en écriture
S’écrivent à la craie blanche
Sur le tableau noir de notre enfance
Le noir n’est pas une couleur il est absence de couleurs
Il est le noir du Yin pour que le blanc du Yang soit.
–
Rendez-vous
(Paul Louka)
C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors,
Même les chats et les souris seront d’accord.
Mon parasol faisait naufrage
Dans la tempête et sous l’orage.
Moi, j’étais là depuis longtemps,
Que faisiez-vous pendant ce temps ?
La flotte était au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous.
La flotte était au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous.
C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors,
Même les flics et les truands seront d’accord.
Ma bicyclette faisait naufrage
Dans les sapins, loin du village.
Moi, j’étais là depuis longtemps,
Que faisiez-vous pendant ce temps ?
La grippe était au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous.
La grippe était au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous.
C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors,
Même les nonnes et les catins seront d’accord.
Ma pauvre vie faisait naufrage,
Je quittais déjà le rivage.
J’avais déjà les pieds devant,
Que faisiez-vous pendant ce temps ?
La faux était au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas toi.
La faux était au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous.
C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors
Et c’est pourtant ce matin-là que je suis mort.
Pour suivre mon enterrement,
Au son des fifres et des trombones,
Les chats, les souris, les truands,
Les flics, les catins et les nonnes
Sont tous venus au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous,
Sont tous venus au rendez-vous,
Mais pas vous, mais pas vous.
–
… encore un (ancien) chanteur belge.
Pas moyen de trouver une vidéo.
Dommage !
–
Biz à tous dessous mon ciel de pluie et mes 10° …
–
Le printemps ne perd rien
Il gagne la vie en aimer
A serrer de bel
Tout contre joue son jour
Je t’aime
Travailler plus pour dormir plus. Y a pas de vie douce sans bcp de flousse. Y a pas de flousse sans nuits douces.
–
Il se fait tôt
il se fait tard
il se fait blanc
il se fait noir
il se fait brume
il se fait lune
il se fait eau
il se fêtard
Simple
je suis
A c’t’histoire
(la mienne)
j’ai rien compris
–
Tableau noir
Les modèles dont les peintres ont tiré le portrait
Avaient t’ils ces visages dont on admire les traits
L’ignorance en toute chose fait naître des regrets
Les dessins en trompe l’œil dessinés à la craie
Inventent des décors nous troublent tout exprès
Souvent les yeux nous trompent et nous sommes distraits
L’esprit discerne mal ce qui se passe tout près
Le fin mot de l’histoire se comprend bien après
Avant de démêler le faux d’avec le vrai
Afin de séparer le bon grain de l’ivraie
Il faut apprendre à lire et apprendre à créer
La vue d’un tableau noir sonne l’heure de la récrée
Alain
noir le silence de la nuit,
noirs les cernes de l’imsomnie,
noires les idées, qui m’assaillent,
noir le fond du goufre.
roses les nuages de l’aube,
bleue la fraîcheur du matin,
blanches les fleurs, qui embaument,
rouge le coeur de la vie.
Bonne journée à tous.
Tendres pensées pour Ossiane.
Subtile fleur son rose
Transparence belle délicate
Tu es ma douce
Mon infinie ma rare
Mon souffle
Tu me vis moi
Dans ma vie mienne
Ma fleur de peau
Humanité dans ses extrêmes
Parfois dans le noir
Parfois dans le blanc
Tu vis ta vie comme elle te vit
Des désespoirs, des espérances
Te tiennent vivante de tout ton bel
Ton fil précieux ma belle de vie
Au goût de vivre dans ses tous simples
En amour pur pas calculé
Sans positifs à rechercher
Juste à donner
Tu es la celle
Celle au nom d’elle
Comme elle est belle, cette image, Ossiane, je m’incline, devant toute la délicatesse de cette image. Je t’embrasse.
Douceurs en tendresses pour chacun, dans son jour.
qu’est ce que c’est joli, JO.S, je serre tes mots contre mon coeur ému,
je vous envoie un plein soleil d’Ouest qui semble vouloir accueillir l’été.
BELLE JOURNEE.
J’avais beaucoup aimé votre publication précédente .
Mais j’adore celle ci encore bien plus .
Ce contraste clarté-obscurité et la chaleur rouge des feuilles sur fond bleu sombre sont une vraie réussite .
Les lignes ,tombantes , sont un peu tristes , mais qu’elles sont belles !
Depuis cinq années que je visite votre blog , cette photo fait vraiment partie de mes préférées !
…pensées…
Pour la première fois dans ma vie
J’apprends que l’amour est un délit
Et c’est toi qui me le dis!
Bonsoir Ossiane
C’est mon intuition qui m’a guidée vers votre blog, ou que dis-je avec mon énergie.
Toutes mes félicitations pour ces merveilleuses images et poèmes.
Maintenant que je connais ce blog, je ne viendrai à pas de loup vous lire.
Cordialement,
Louisiane.
Dernier jour du printemps
Ecoute la musique
Je suis allée dans le jardin
Sentir le parfum des fleurs
Le ciel était gris
Le vent soufflait fort
Il faisait froid dans ton jardin
Une flûte, un violon, une guitare
Se sont mêlés au bruit du vent
As-tu entendu la musique ?
Le vent soufflait si fort
Les partitions se sont envolées
Mais sous les doigts du guitariste
Sous l’archet du violoniste
Sur les lèvres du flutiste
Les notes ont surgi du cœur des musiciens
C’était beau dans ton jardin avec parmi les fleurs
Des feuilles de musique mélodies emportées par le vent
Et tout au fond de moi la douceur des larmes
Pour abreuver mes souvenirs, mes souvenirs de toi.
je fonds devant tes mots, Monique, émue…tellement…
je ‘envoie des douceurs, des beaucoup, des simples, des jolies, surtout…
et que ta nuit soit douce..je t’embrasse.
Bonsoir Annick, il est des vécus qui sont si forts que les mots viennent comme une caresse se poser sous les doigts, c’était très intense, un grand moment au coeur du potager. Je t’embrasse et suis heureuse que tu aies partagé ces mots avec émotion.
La mine
pour dégager la veine qui conduit à son cœur
Du passé qui l’oppresse il doit faire table rase
une lutte s’engage un combat sans vainqueur
la peur est là présente invisible comme un gaz
Il reste avec lui même abandonné de tout
la poussière de la mine envahit ses poumons
et il connaît la soif et il connaît la toux
Dans le fond de son âme habitent de noirs démons
la chaleur étouffante l’obscurité le bruit
rendent la tâche pénible descendre dans un puits
c’est affronter les peurs terribles de la nuit
La mine où il s’engage est un vrai labyrinthe
Et pour ne pas céder à cette noire étreinte
En écrivant ses maux il a trouvé une feinte
Alain
L’ardoise (pour fêter la musique)
On lit des noms gravés des chemins qui se croisent
Au bas des parchemin ou sur les troncs des arbres
Ce qui doit perdurer est écrit dans le marbre
Il suffit d’un chiffon pour effacer l’ardoise
L’ardoise où je t’écris est bleu couleur de nuit
Comme celle qui sur les toits va recevoir la pluie
C’est une ardoise magique qui dissipe l’ennui
Je m’en sers quand il pleut pour faire chanter la pluie
Alain
vous avez une fort belle écriture, Alain,
c’est très délicat,
merci pour vos partages,
comme à tous ceux qui posent leurs plumes, ici,
je vous remercie vivement,
mon émotion mienne se vit.
Merci Annick
Alain
la feuille comme un oiseau
tient dans sa couleur pourpre
la lumière des soleils ombragés
Marc de café
Quand ils parlent d’avenir les hommes prennent un air sombre
Les uns font des calculs à partir à leur ombre
D’autres interrogent la nuit les étoiles sans nombre
Certains trouvent des réponses dans le marc de café
Les hommes politiques connaissant leurs méfaits
Conjuguent l’avenir toujours à l’imparfait
Prédisent des malheurs le visage défait
Et le sourire en coin mesurent leurs effets
Les jeunes idéalistes rêvent d’un monde parfait
Les vieux matérialistes jugent la vie importune
Les cadres carriéristes eux pensent à faire fortune
Les artistes de tous poils rêvent de clair de lune
Les tout petits enfants pour qui le monde est fait
Savent bien que c’est la nuit que descendent les fées
Alain
magnifique, Alain,
Comme elle tendre et belle
Poudre de perlinpimpin
Cette pluie d’étoiles mienne
Qui lui rince ses yeux
Et illumine son noir
De ses volcans paillettes
De mille blancs si bels
Le noir s’en va gêné
Et voilà que pépite
Son petit coeur magique
L’or noir
L’amour mal dégrossi est noir comme le pétrole
qui jaillit vertical du centre la terre
Avant qu’il vous entraîne pour rejoindre l’éther
il faut le raffiner en usant de paroles
Pour ne pas ressembler à l’animal en rut
Qui se limite au coït puis tire sa révérence
Pour que parlent les sens il faut faire connaissance
Parler de sentiments pas un langage de brut
Ainsi ce noir désir qui pollue la nature
Ce virulent poison qui met le monde en transe
Et met en mouvement les belles mécaniques
Epuré par les mots comme par un alambique
Distille savamment toute une littérature
Des vers évaporés volatiles comme l’essence
Alain
Expresso
Comme le corps de la femme que maintient le corset
L’ouverture du paquet laisse échapper l’arôme
Mettez plus de café pour un café corsé
(L’abus de café noir peut nuire à vos neurones)
Serrez le porte filtre comme on serre un lacet
Puis mettez le contact nul besoin d’avoir peur
Ecoutez l’eau chanter transformée en vapeur
Quand le silence revient le café est passé
Pour apportez une touche à ce cérémonial
Pour que dure la fête que la fête soit géniale
Pour conservez en bouche cet arôme délicat
Glissez sur la soucoupe un tendre chocolat
Alain
Pour apporter une touche à ce cérémonial
Pour que dure la fête que la fête soit géniale
Pour conserver en bouche cet arôme délicat
🙂
Alain
Le drapeau noir
nos entreprises sont scélérates
sur l’autoroute maritime
nous sommes les bandits les pirates
les travailleurs sont nos victimes
Partout en Inde aux Amériques
Nous exploitons les pauvres gens
Car notre but en politique
c’est de se faire beaucoup d’argent
A bord de nos volantes machines
Nos ouvriers bossent à la chaîne
L’eldorado se trouve en chine
Et peu importe qu’ils se déchainent
Nos capitaines sont sans remords
Nos lois gouvernent les états
et partout flotte en haut des mâts
le drapeau noir à tête de mort
Alain
Magnifique, Alain,
je voyais un reportage, ce matin, sur le Pakistan, en lavant le sol,
c’est fou cette toute puissance d’avorter de filles, de les abandonner parfois, de les battre, car elles sont bonnes à rien, ou à tout faire…
SANS AUCUN DROIT D’EXISTER,
avec comme perspective,
de vivre cachée, dans le noir,
en ayant intérêt à *faire un garçon,
car le blanc c’est l’homme,
la fille c’est du noir à repousser, à refuser.
ET POURTANT!
La vie c’est bel de vivre
Vivre tout simplement
Sans pouvoir et richesse
Juste en serrant son temps
Pour se vivre sa vie
Dans son essence délicate
Qui parfume l’âme jolie
En lui donnant au corps
Cette teinte de miel doré
Le noir c’est suffoquant
A le quitter bien fort de vite
Dès que c’est possible
Merci Annick
Biz
Alain
Magie noire
Les petits caractères écrits à la machine
Tous ceux que le pinceau trace à l’encre de chine
Les notes de musiques issues de la portée
Créent toutes les couleurs des roses en été
Alain
Le noir
Je sais des coeurs meurtris sur qui l’ombre se penche
L’histoire est encombrée de pages noires de sang
Rare sont les sommets d’un blanc éblouissant
Quand le noir est absent la feuille reste blanche.
Alain
N unca
O lvidare
I mpetuosos
R ecuerdos
« Marée noire, une tache débile sur la nature »
Un puits qui explose, des profondeurs lointaines qui rendent incertaines et lentes des interventions et le cancer qui s’échappe et se dilue, s’insinue et pollue par tous les pores et les ports et renvoie l’homme à son impuissance sauvage face à tous ces ravages.
Les rivages atteints, teintés et attentés sont devenus des dépotoirs patentés ou les souvenirs s’écaillent et la nature trinque.
La cupidité, la facilité, la stratégie aussi sont des causes faciles, l’inconscience et l’inanité des efforts pour sécuriser une activité et son exploitation montre combien il est illusoire de prétendre sans problème maintenir une activité outrancière dans ce golfe gigantesque.
On nous rétorquera que dans le passé déjà au large du Mexique la plus large des fuites provoqua un grabuge total et que pourtant la nature, placide, entama la reconquête sans hâte mais réussit en moins de dix ans à épurer les déchets et boulettes, celles des hommes et du pétrole, cette huile de pierre qui jamais ne fige autre chose qu’un rictus désolé sur la face ravinée des autochtones qui doivent vivre avec.
Pourtant cette fois c’est la mangrove et le delta du Mississipi qui sont atteints, les bayous aussi qui ne sont pas accessibles à la dépollution et qui font face à des agresseurs sensibles qui vont rouler des eaux mauvaises et saumâtres et surtout consommer l’oxygène ce qui gène et occis la faune en réduisant la flore et pourrait faire de cet endroit un désert.
La noire
Je cherche un homme seul
Qui n’aime que moi
Pour qu’il m’affole
Entre ses doigts
Je rêve d’ un prince,
Beau, grand, fort et mince
Qui m’emporte avec lui
Comme son parapluie
Alain
Série noire
Combien d’hommes d’intègres font partie de la pègre
Pour un visage heureux combien de visages sombres
Combien de gens célèbres demain seront dans l’ombre
Combien d’amour heureux qui tournent au vinaigre
Il se vend moins de vers que de récits plein d’aigre
Et d’autobiographies écrites par des nègres
L’encre est à peine sèche sur le jour qui s’achève
Arrive une dépêche qu’un autre jour se lève
Le temps ne s’écoule pas fluide du sablier
Souvent il pleut des coups pour marquer notre histoire
Ces dates que l’on retient s’écrivent en pointillés
Quand le romain s’achève c’est une série noire
Alain
Abysses ou je m’abîme… et d’abord les yeux …dans ces lieux certes pas sans âme…mais j’appelle de mes voeux… des lumières remodelées… pour resemeller une vie claudicante… sans contraste ni profondeur… ou plutôt en tel désarroi …quand les couleurs me lâchent… je gratte à peine ma peine… que rien ne vraiment s’écaille…le froid me prend…et les idées noires affluent…qu’est ce qui influe alors …un influx qui se retient…dans ces sombres contours…et sans cesse revient
« Abysses ou je m’abîme… et d’abord les yeux …dans ces lieux certes pas sans âme…mais j’appelle de mes voeux… des lumières remodelées… pour resemeller une vie claudicante… sans contraste ni profondeur… ou plutôt en tel désarroi …quand les couleurs me lâchent… je gratte à peine ma peine… que rien ne vraiment s’écaille…le froid me prend…et les idées noires affluent…qu’est ce qui influe alors …un influx qui se retient…dans ces sombres contours…et sans cesse revient » Thierry
Rien d’autre à dire que LA VIE plus forte quand m^me.
elle est incroyable cette force de vie qui nous habite,
elle nous mène par le bout du nez, souvent,
et arrive à nous sortir des plus noirs que noirs.
cette force de vie dans ses palpites du coeur d’âme et de chair.
Un café (what else ?)
Telle l’encre qui parfume
sort noire du porte plume
le noir est ta couleur,
couleur désenchantée
tous ceux qui l’ont chantée
ont connu l’amertume
Aussi voit on les hommes
que la passion consume
Humer tous les arômes
de la tasse qui fume
Alain
le noir est ta couleur,
couleur désenchantée
tous ceux qui l’ont chantée
ont connu l’amertume
comme ces écrivains
quand ils prennent la plume
conservent sur les mains
une encre qui parfume
Ainsi on voit les hommes
que la passion consume
Humer tous les arômes
de la tasse qui fume
Alain