121 réflexions sur « Claire »

  1. suspendu,
    idée de cristal,
    net, fragile, plein,
    clarté qui descend,
    s’enfonce
    dans la fraîcheur acide,
    mystère,
    lumière
    de l’ombre

  2. Des perles de cristal
    Coulent l’âme sans relâche
    Le chagrin est profond
    Et mouille le brin d’herbe
    Qui pourtant bien des fois
    Ecopa bien des gouttes
    Mais cette larme précieuse
    Pèse son pesant tel
    Alors le brin résiste
    Il doit sourire encore
    Même si la vie le suffoque

  3. Secouez moi très fort
    Il le faut que je pleure
    Je suis gorgée pleine d’eau
    Soulagez mon chagrin
    Ce Printemps bel de ciel
    Tant désiré si fort
    N’est pas celui vraiment
    Que j’attendais tellement
    De toute ma force vive
    Et ma délicatesse
    Il est mouillé bien trop
    Ne jetez plus de seaux
    Mon ciel de mes doux rêves
    Je me pars en absence

  4. De goutte en goutte je voyage
    du ciel jusqu’à la terre
    Et m’emplit de lumière
    Tant et tant qu’à mon âge
    Je n’ai rien d’autre à faire
    Que de jouer au sage
    Par conséquent me taire
    Devant tant de beauté
    Dans ce monde rencontrée

  5. j’aime la première image,
    et aussi la seconde,
    c’est comme la troisième,
    et puis le calligrame,
    c’est vraiment très très beau,
    la beauté n’est pas que du gai.

    Se scintille la perle
    Si goûteuse de vie
    Elle s’accroche à son brin
    Se joue de la pesanteur
    Elle explose en mille bulles
    Sa douce nichée humide
    Ne pèse pas lourd
    Dans l’océan de la terre
    Comme l’Humain sur terre
    Rempli de tant de masse d’eau

    belle soirée.

  6. Vert mon sillage
    Vers mes pas printaniers
    Je goûte à ta fraîcheur, à ta clarté
    Goutte vaporeuse
    A l’ombre de ta brindille
    De mes yeux te déshabille
    Un penchant pour mes soupirs
    Où se verse mes vers
    Je te laisse à ta guise
    M’emprunter mes mots
    Pour que tu les déguise
    Goutte à goutte ma prose
    S’écoule sous ton plancher
    O feuilles, douces caresses que c’en est un pêché !

  7. Claire, un joli mot qui a lui seul se suffit, Claire un joli prénom plein de douceur et de poésie
    _____

    Petite perle de lumière
    Claire et transparente
    Limpide et cristalline
    La goutte d’eau est fragile

    Juste une idée qui surgit
    Claire et rayonnante
    De pureté et de transparence
    Le mot pour dire est difficile
    ____

    L’inévitable citation de Boileau :
    « Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »
    C’est clair comme l’eau de roche, pour l’eau de roche d’accord mais pour les mots de Boileau, je n’en suis pas si sûre….

  8. « Mais si elle s’appelle Claire c’est que c’est une lumière » ainsi parlait un mien petit cousin il y a fort longtemps de notre aïeule commune, la mère de nos pères. De fait avec ses grands yeux bleus lumineux elle éclairait par sa présence nos vies et avait toujours un mot gentil.

  9. C’est clair, Thierry , Claire est un bien joli prénom que portait votre grand-mère, prénom qui ne peut qu’éclairer ceux qui les entoure dans toute la clairvoyance d’une simple syllabe, les lèvres s’ouvrent et déjà la prononciation dessine un sourire sur le visage.
    ___

    (…..) » Ah, comme les plus simples des hommes – sont malades et stupides et confus – auprès de la claire simplicité – et de la toute saine existence – des arbres et des plantes! »
    Le Gardeur de troupeaux – Fernando Pessõa
    _____

    Claire est l’eau qui ruissèle sur les branches
    Et laisse sur leurs feuilles des petites gouttelettes
    L’eau coule et chaque goutte qui tombe
    Caresse les herbes et lave leur visage
    Appelle la nature au renouveau du printemps
    Dans la clarté du jour, sur leur robe de vert tendre.
    _____

    Bonne nuit à tous, je m’en vais dormir, les idées s’assombrissent, la fatigue se fait sentir, et je ne suis pas bien sûre de ressembler à Serge Gainsbourg qui disait :
    « J’aime la nuit, j’ai les idées plus claires dans le noir » 😉

  10. Le brin d’herbe
    Se mouche le bout du nez
    L’aile de son amie
    La coccinelle
    Essuie ses perles
    Qui le chatouillent
    Et elle le câline tout de près
    Soufle son haleine de sels de vie
    Il revient à lui
    Le brin d’herbe

  11. sur la première image,

    Les perles sont toutes serrées
    Ainsi elles se réchauffent
    Et évitent d’avoir froid
    Elles se câlinent belles
    Dans l’épreuve du temps
    La rosée du Printemps
    Les abreuve de beautés
    Et le soleil coquin
    Qui déjà bel orange
    Il monte monte et monte
    Vers l’horizon son ciel
    Et les petites perles
    Se racontent leurs nuits
    Passées à s’embrasser
    Sans dormir rien que vivre

  12. ce vert tendre devient jaune avec l’eclat de l’eau claire. Le printemps est là et le renouveau aussi !
    Ces photos sont superbes !

  13. Fragilité , suspension, pause avant la chute…
    Force de l’image, d’une beauté qui me coupe le souffle et laisse suspendu mon souffle devant la beauté existentielle de cette goutte de rosée.
    Simplement magnifique!!!!

  14. Parfum de mes nuits ô Vanille
    tu prolonges suave le bleu
    si ton cil de chevreau frise d’ombre
    l’aube d’été

    c’est – Vanille – la main de l’aube
    dont murmure ainsi ta cuisse
    de lassitude heureuse et c’est l’étoile
    qui s’enfuit dans ton duvet

    ni le poivre ni la verveine
    dont s’ébouriffe notre nuit
    ne peuvent éteindre la gousse
    Vanille à ton dos déchirée

    lune nouvelle noire de
    ton parfum épars naît cette aube
    les feuilles à ton souffle se taisent
    mais en vol courbe et tu courbes la nuit

    Vanille tu es mon port marin
    mon épaule soulève ce parfum de lointain
    de port en tanière puis en clarté
    sur ce parfum l’aube dérive

    tu arrondis souple Vanille
    brugnon lisse ou pêche de rosée
    ces sources d’aube mais treille d’étincelles
    s’en effruitent de purs perdreaux

    te promenant tu es un jardin
    de nuit – Vanille – odeur enfant
    mais tu flétris : jardin adieu
    nul lendemain plus jamais d’aube

    Vanilha

    Perhum de mas nueits tu Vanilha
    suau m’esperlongas lo blur
    a l’auba d’estiu si ta cilha
    de crabòt la frisa d’escur

    Vanilha la man de l’aubela
    qu’es dont la cueisha atau marmusa
    d’urosa laishèira e l’estela
    qui se t’en. huj a la pelusa

    lo pebe tanpauc la vervea
    dont nôstra nueit s’espeluhís
    i pòden har dab la tu’ vea
    Vanilha a l’esquia l’esquiç

    tua nava nega vad l’auba
    deu ton oulorar espareit
    a sa len la huelha vad bauba
    mès chema e qu’ahochas la nueit

    Vanilha qu’ès mon pòrt de mar
    perhum de lunh mon umba lhiva
    de pòrt a jaç de jaç a clar
    dessus aqueth hum l’auba driva

    sofla qu’ardonas tu Vanilha
    prunhon lis o persec d’arrós
    dotz d’auba mès d’esperlits trilha
    se n’es. hruitan perligais blós

    te passèjas e casau qu’ès
    de nueit Vanilha oulor mainada
    mès t’eslaishís : nat casau mès
    doman e d’auba pas mès nada

    Bernard Manciet, Véniels, avec des dessins de l’auteur (Escasenças), L’Escampette, 1996. p. 7-8

    Le minuscule ouvre sa page de poésie , et la magie opère .

  15. Green

    il y a des aubes clairs quand le printemps fleurit
    et des nuages rose dans le ciel attendri
    des regards qui enchantent des visages qui sourient
    Les amoureux s’épient et les oiseaux pépient

    L’hirondelle fait son nid les bourgeons se déplient
    La nuit a déposé des perles de rosée
    Sur l’herbe verdelette qui luit comme un diamant
    Les pétales de fleurs éclairent la prairie

    Alain

  16. Une journée qui commence dans une atmosphère printanière où les mots comme autant de petites bulles d’eau claire dansent sous nos yeux , les petites bulles d’Annick semblent bien vivantes et fraîches au sortir de la nuit.
    ____

    Les images enfantent des images,
    Perles et bras tendus, signes d’offrande
    L’imaginaire boit à la source du regard
    L’âme se désaltère à la coupe des verts
    Dans une atmosphère de fraîcheur
    L’image devient mouvement
    Une danse végétale s’organise
    Autour d’un ballet de bulles argentées
    Le peintre des saisons se réveille
    Jette sur sa palette le pinceau
    Dans les verts tendres, pâles et beaux
    Sur la toile encore humide se dessine
    En petites touches un paysage printanier
    Naissance d’une beauté éphémère
    D’une saison qui s’installe en son berceau
    Fait de verdure, d’eau claire et de chant d’oiseaux.
    ____

    Bonne journée à vous tous qui promenez ici .

  17. La poésie

    elle est déshabillée comme au sortir à l’eau
    des gouttes irisées perlent à ses oreilles
    Elle est vêtue de perles comme l’herbe de rosée
    parfois ses cils s’abaissent pour voiler sa pudeur

    sur sa chair marbré la vie passe comme un souffle
    Ses membres sont graciles fins comme des roseaux
    Comme une fleur coupée qui trempe en l’eau d’un vase
    ainsi qu’un chapiteau se dresse sur une colonne ,

    Sa tête unie au tronc par l’attache du cou,
    Se penche vers le soir comme vers son miroir
    Sur ses courbes parfaites aucun angle fait défaut

    Son âme est claire et pure tout son corps est sans tâche
    Nul insecte au vol fou ne bourdonne à ses tempes
    Seul un rayon mutin vient butiner ses lèvres

    Alain

  18. ce n’est qu’une impression, Monique, pour les bulles d’Annick….

    BELLE JOURNEE DE SOLEIL,
    la Nature belle ne déçoit pas.

  19. L’âme pleure
    Tellement
    Que ses brins d’herbe
    Gargouillent
    Son ventre délicieux
    Créé pour désirer
    Se vivre les beautés

  20. Félicitations, Olivier, tous les chemins ne mènent pas à Rome!
    Bienvenue aux Hélène et à Gisèle!
    Clin de printemps à tous, enfin du soleil!

  21. C’est plus que beau Ossiane, plus que bÔ … chapeau bas

    Sur le vert de la feuille
    quand l’ange fou s’amuse
    il laisse sur ses pas saouls
    qui brillent plus que nature
    quelques gouttes d’amour
    rêves d’arbres écrits
    dans le printemps ruisselle
    mille clairs de soleil

  22. Des petites lucioles
    Têtes de cristal bel
    Et quand un rendez vous
    Avec un rayon clair
    La lumière pétille
    Le petit oeil s’incline
    C’est de grande beauté
    Que ce gazon mouillé
    Quand le soleil se lève
    Et que le pas se marche
    Pour l’accueillir la vie

  23. Ces gouttes irisées qui constellent
    ont l’air si angélique
    elles transpirent et concentrent
    pas de lien famélique
    ces pointes perlées qui innoculent
    un message gravé
    jamais ne floculent
    à ce point entravées
    en travées ou en cohorte
    elles se bousculent
    bien près de la chute
    dans la soudaine bascule
    elles offrent des éclats divins
    comme des flashs
    ce n’est demain que cett herbe
    l’on hâche
    cristallines elles glissent et plissent
    nos yeux éblouis
    le temps d’un adieu
    nous rendent follement heureux

  24. Un jour printanier,
    Une perle de rosée,
    Un soleil mordoré,

    les herbes brandillent
    dans le matin clair

  25. Ruisselle le soleil
    Le long des nervures
    De la perle verdure
    Emerveillement céleste
    Pour mes paupières et mes yeux terrestres
    Clin de regard, d’ombre lumière
    En ce ballet de mars
    Avril pointe le bout se son fil
    Et découvre nos épaules
    Pour que chaleur de l’astre nous frôle

    Belle lumière à tous !

  26. les pirouettes poursuites d’eau
    jardins d’éclaboussures
    aux fontaines des rois les flaques tournoient
    dans un azur au goût citronnelle

  27. Marcher sur le chemin d’herbes mouillées, écouter chanter l’eau sur les rochers, entendre les oiseaux dans les arbres en bourgeons, sentir le soleil vous chauffer le corps, voir au loin les montagnes dans la brume, regarder les premiers papillons jaune-citron sur les fleurs de romarin, longer les vignes sur le coteau tapissées de pissenlits, admirer les asphodèles qui s’ouvrent au soleil près des petits iris de garrigue…. c’est clair avec un tel programme la journée s’inscrit dans les plus beaux premiers jours du printemps.
    ____

    L’eau claire du ruisseau
    Asphodèles et primevères
    Au pied des falaises
    ____

    Bon dimanche à tous le soleil au rendez-vous.

  28. Laisser couler, laisser courir
    une verdeur à faire pâlir
    s’en est si beau ce me semble
    qu’encore j’en tremble
    jusqu’au bout du bout
    elles accrochent
    le temps s’effiloche
    l’océan de vert dure
    plus que le temps
    d’une simple rosée
    ainsi font font font
    fontanilles et puis pampilles

  29. L’âme élégante
    Se cache pour pleurer
    Son cristal est sa perle
    Ses quelques parts de vie
    Qui lui reviennent à elle
    Personne ne peut savoir
    Elle n’a rien à raconter
    Puisque sa vie la sienne
    L’âme ce celle

  30. des mots, trois petits points
    comme une rosée de silence
    surgit d’une nuit claire et étoilée

  31. Dans le matin baigné de lumière, se laisser bercer par des mots qui semblent usés par le temps et qui pourtant dès le printemps reprennent vie et modernité.
    _____

    Les bourgeons se sont ouverts
    En petits bouquets vert clairs
    Petites mains en corolle
    Du ciel recevant l’obole

    Dans la prairie mille fleurs
    S’épanouissent en couleur
    Des petites pâquerettes
    Avoisinent les violettes

    Dans le ciel noyé de bleu
    Les oiseaux s’en vont par deux
    Ils s’affairent sous les toits
    Sur les branches du petit bois

    Que vienne le printemps
    Des poètes et des amants
    Sur les lèvres d’une rose
    Sur la fleur à peine éclose
    ____

    Et le mistral s’est invité à la fête pour faire valser les branches, faire entendre ses roulements de tambours dans le ciel bleu d’azur, laisser s’envoler le duvet des bourgeons comme une neige de coton.

  32. c’est joli, Monique,

    Le gazon a séché ses paillettes
    Et les douces corolles
    Des tendres pâquerettes
    Font une chorégraphie
    Doucement improvisée
    Ce temps posé fort beau
    Fait du bien où il passe

  33. Claire comme

    Claire comme l’évidence
    Claire comme la clarté de ta voix
    Le chemin de tes doigts
    Perles suaves sur ma peau
    Intime transparence
    Dont vivent les secondes
    Et se suivent au cœur du monde
    Nos amours

    Claire comme la démence
    Claire comme le duel et l’attente
    D’un feu mortel et d’une joie tremblante
    Perle la lave sans repos
    Et se fait rebelle le sommeil
    Il est encore trop tôt
    La clarté est à son éveil

    Eclaire un battement de vie
    Un battement d’envie
    Tambour résonne
    Alors que le jour encore fredonne.

  34. C ar elle erre
    L ‘air de rien
    A l’air libre
    I nhalant l’air
    R éitère l’air
    E nvie d’air

    A libre air, et vers libres rien ne saurait être plus CLAIRE 😉

  35. Intercalaire
    coussin goutteleux
    vert tendre et transpirance
    transparence en spires
    minérale fauchée
    frise joyeuse

  36. Dans les yeux d’un enfant,
    Larmes aux cils perlant.
    De rire, de bonheur
    D’angoisse ou bien de peur?
    Pleurant de joie,
    Riant aux larmes…
    Pourquoi faut-il
    Que le regard
    S’assombrisse
    Effaçant le fou-rire?
    Alors la larme seule
    Persiste au coin de l’oeil
    Opiniâtre témoin
    De la gaieté perdue,
    Pour un temps,
    Un temps seulement…
    Juste un sourire
    Et cette larme
    Resplendira
    Comme une perle fine.

  37. Le brin d’herbe dégouline
    Si seul sans sa présence
    Sa boule de silence
    Enterre ses pleurs eln lui
    Qui se glissent son âme
    Si triste en ce Printemps

  38. Oh non Annick ! Le brin d’herbe, tu lui fais boire un bol d’air frais et tu le secoues sous trois rayons de soleil, il va sécher illico presto! hors de question cette tristesse qui ne lui va pas! non mais! en voilà un brin d’herbe insensé 😉

  39. Belle journée, Lou, tes mots des petits rayons.

    Le brin d’herbe
    Tente le tout
    Pour se sécher
    Sa vie
    Il s’élance sa gambette
    Donne ses lèvres au soleil
    Mais cela reste bien peu
    Qui chauffe son petit coeur
    Et son âme
    Tout celle de ses ailes
    Elle reste impénétrable
    Devant le Printemps son temps
    C’est l’hiver dans sa peau
    Une boule dedans la gorge
    Du sommeil qui se perd
    Mais le brin d’herbe courage
    Il va se réagir

    Car il aime sourire

  40. Fleur

    J’ai vu le jour le douze avril c’est moi le printemps
    Du jour de ma naissance je porte un joli nom
    J’ai reçu tous les dons que possède mère nature
    Des couleurs un parfum un visage avenant

    Je déjeune sur l’herbe je dors sous les étoiles
    Si le vent bien souvent me tend comme une voile
    Les rayons du soleil m’abîment parfois le teint
    Pour rester jeune je bois la rosée du matin

    Pour ne pas végéter ni qu’on me voit flétrir
    Avant que mes habits ne tombent en lambeaux
    j’espère taper dans l’œil d’un homme épris du beau

    Un poète jardinier dont les yeux s’usent à lire
    Dont les mots font sourire pour que ses doigts me cueillent
    Et fleurir à jamais dans un charmant recueil

    Alain

  41. Je suis ronde et irisée, je suis une goutte, une perle d’eau…
    J’ai traversé longtemps, l’air, en apesanteur, pour me retrouver fraîche et timide sur le bord d’une feuille, en équilibre instable. . Nous sommes des milliers, telles de minuscules têtes d’épingles sur le tissu vert du pré, à briller, à perte de vue, sous le soleil du printemps.

    Bonne journée à tous.

  42. Clair

    C hantez l’amour sur terre chantent en chœur les planètes
    L es oiseaux nidifient les poètes font des vers
    A h le riant tableau le jaune se mêle au vert
    I l pleut des fleurs des champs à ma fenêtre ouverte
    R éveillez les couleurs faites chanter les palettes

    Alain

  43. Annick , Lou t’a tout expliqué et si bien, allez je t’emboîte le pas, Madame nature est la meilleure confidente, elle comprend tout, elle est amour et réconfort, promenons nous ensemble dans ce jardin de mots où aujourd’hui encore nous cueillerons les plus belles fleurs pour fleurir ton cœur d’un bouquet de poésie s et de chants, Alain, Anne-Marie, Thierry, Lou, Karine et tout l’équipage s’y applique pour te faire redonner le sourire.
    _______

    Un printemps trouble fête
    Tout de triste vêtu
    Ce matin pleure
    Des larmes de pluie
    Mais les bourgeons rigolent
    C’est du petit lait qu’il leur sert
    Aux seins des nuages gris
    Les gouttes sur les toits
    Chantent en sourdine
    Une petite farandole
    Qui dit n’ayez crainte
    Ce n’est qu’un petit arrosage
    Pour les fleurs en boutons
    Demain il fera beau
    Demain sera un grand soleil
    Et le sourire au rendez-vous.
    _____

  44. Des frissons sur le brin
    Il se mouche un bon coup
    Et sort sans parapluie

    belle journée,Monique,
    je vous souhaite de belles douceurs…

    je vais vous en cueillir dehors, pour partager ensuite,
    c’est mieux d’offrir le meilleur! le retour est plus bel!

    Si bel métier sur terre
    se vivre pour faire sourire,
    en belles ondes douces,
    dans la chaleur des coeurs,
    qui pétillent belle flamme,
    devant cette Nature,
    chaque jour bien plus belle,
    les feuilles grossissent vite,
    l’envie de la freiner,

    j’aime la renaissance
    en chaque printemps sur terre.

  45. Clair

    C elui qui chante l’amour connaît bien ce décli C
    L’artiste photographe qui vise à l’essentie L
    A chaque prise de vue ne pense qu’à cel A
    I l surprend l’infini dans le monde fin I
    R encontrant l’harmonie au moment d’appuye R

    Alain

  46. c’est fort joli, Alain,
    qu’est ce que cela fait du bien, du calme, du libre, de la vue tranquille, du ralenti, les mots du silence, la caresse du vent,
    ce matin remonte des seaux de vie….

    Son oeil est ainsi fait,
    il ne pense qu’à l’amour,
    cela lui plait de fort,
    et même de fort de fort,
    il ne souhaite pas changer,
    même si l’oeil amour,
    il perle aussi ses jours,
    mais quand il brille bel,
    ses éclairs dans le noir,
    voyant l’amour toujours,
    car il y en a,

    par tout,
    à se viser beautés,
    le délicat d’aimer,

    le brin d’herbe ivre mort,
    car il aime tant de sève,
    dans sa nuit éclairée,
    se sent bel apaisé.

  47. Petit clin d’oeil à Annick 😉
    Belle soirée à tous

    Je recherche un ami réconfort
    Qui ferait de la pluie des gouttes d’or
    Trésor de vie

    Ouvre tes bras, tes mains ne suffiraient pas
    Tellement est vaste l’amour
    Rayonnant de ces gouttes

    Je recherche la douceur d’un sourire
    Qui n’aurait pas peur des rides,
    Fort d’un éclat de vers pour toi

    Ouvre tes yeux, aussi grand que tu le peux
    Tellement mes lèvres s’illuminent
    Pour que tes jours s’illuminent

    Je recherche une pensée insouciante
    Déployant ses ailes, étourdie et dégourdie
    Une pensée filante d’étoile

    Ouvre ton cœur à cette pensée
    Et cette pensée sera en ton cœur
    Ardente et tenace sur la toile

    D’instants de lumière incandescente
    Une pensée pour toi, et mille pour les suivantes
    Milles pensées chantantes
    Milles chants de joie pour toi

    Ma douce et charmante poétesse,
    Que naisse sous tes pas
    Mille ondes, pour mille lunes
    Que tu nous contes encore de ta plume
    Autant de vers, que de pensées
    O ! Mille pensées pour toi

  48. Claire et pure…
    De passage chez toi, j’observe et admire l’instant, la rosée en suspens j’apprécie la couleur, la profondeur de champs… retour aux sources et à l’enfance ? 😉
    joyeuses découvertes pour ton printemps

  49. Au réveil du matin
    La rosée est belle douce
    Quand un petit brin d’herbe
    Grimpe sur le dos d’un autre
    Et ainsi de suite le gazon
    C’est un chapelet de perles
    Qui s’élève vers le ciel
    Une cascade de gouttes
    La lumière du très haut

    Je vous embrasse, Karine, Rachel,
    la bienvenue à Gaudu.

  50. une goute de rosée
    sur un rose perchée
    reflétait la lumière
    —–
    chacune de larmes
    est comme un silence
    suspendu entre deux notes
    —–

    une pensée pour Annick
    et Bourrache qui ne nous fait plus la météo de belgique
    le ciel est il si sombre que cela … sourire

    et un grand bonjour à Ossiane
    et à chaque passager

  51. Elle est si belle la première image…des gouttes perlées..donnent à se boire…une coupe de vie…
    et la seconde sa simple goutte, un éclaireur, une petite lampe, marche son chemin, sa pente du brin, se glisse tobogan, se trempoline, puis tout au bout, se donne à voir, comme elle est belle..
    et quand on entre dans le petit bois, de la troisième, des réverbères, des candélabres brillent leurs flammes…

    c’est impossible de se lasser de regarder, la rosée, sur le petit gazon, dans son réveil matin,
    c’est chaque matin, le premier, et puis il y aura le suivant, c’est une boucle douce,
    que ce noir qui s’en va, et quand il laisse place à la beauté des lumières sur les brins.

    belle nuit douce pour chacun,
    c’est joli, Marc, chaque goutte son silence…cristalin.

  52. Faire danser trois petits mots pour venir vous dire bonsoir et vous souhaiter une bonne nuit
    _____

    Jongleurs, lapidaires
    Sur le bout de leurs doigts verts
    Les perles d’eau claire
    _____

  53. Comment je vois les arbres maintenant.
    Non à feuilles caduques, les branches non
    soumises à la voix de la croissance.
    Et même les rafales de vent qui brûle
    ne se sentent pas comme quelque chose de la terre
    ou au ciel, soit, mais le manque
    de cette couleur la vie avec le destin.

    Et dans les champs, la mer, les montagnes,
    loin au-dessus de son bien comment
    je les vois. Ce que j’ai fait dans les yeux?
    Ai-je mourir? Dites-moi, comment
    vous voyez les hommes, leur travail, les âmes
    immortelles? Oui, je suis ivre sans aucun doute.
    Le matin n’est pas une vaste
    plaine sans combat, presque éternel,
    presque inconnu, car dans chaque
    lieu où il a été l’ombre du temps,
    maintenant la lumière devrait être créé.

    Non seulement l’air sur sa gauche souffle
    ne possède pas ou d’une chanson ou quoi que ce soit,
    ils lui donnent, et il commence à l’entourer
    d’une splendeur éphémère de battement d’ailes
    et d’essayer de faire une assez bien
    de ne pas aller à l’extérieur. Non, pas seulement
    de sortir peut-être, mais à distance.
    Eh bien, aujourd’hui a l’air de sa chanson.
    Si oyeseis! Et le soleil, feu, eau,
    comment donner à la possession de ces yeux de ma.
    Dois-je vivre? Dès que
    l’ivresse? Oh, et comment je vois
    les arbres, comment quelques jours sont à gauche …

    A lire sur ce site : http://amediavoz.com/rodriguez.htm

    Après un moment d’absence , je suis ravie de retrouver cet endroit , dont l’esthétisme ne se dément jamais .
    A très bientôt

  54. Mille gouttelettes s’éclaboussent
    Dans un fracas impressionnant
    Mille sources jaillissent
    D’entre les roches profondes
    Les Eaux au plus fort d’elles-mêmes
    Se répandent de chutes en cascades
    Couleur d’argent, de vert émeraude
    Transparentes comme le verre
    Sous les platanes géants de la fontaine
    Plus bas dans la plaine humide
    Elles serpentent entre les prairies en fleurs
    Jusqu’au manège des roues à aubes
    Où elles s’enroulent laissant sur nos têtes
    Un nuage de brume et dans nos yeux
    Mille petites étoiles d’eau scintillantes
    C’était aujourd’hui le long des Sorgues
    Sous le soleil et la lumière du printemps
    Dans le bouillonnement des eaux
    De la Fontaine de Vaucluse.

  55. S’ébrouant de bonne heure
    la toilette des tiges
    se fait à grande eau
    celles ci à peine humectées
    chassent de la nuit
    les derniers vestiges
    pour retrouver du jour
    la fraicheur insigne
    les vert est dans la fuite
    oh pas celle du tuyau
    ni même la danse folle
    des massifs arrosés
    et si dans leur coeur
    elles recueillent les larmes
    c’est tout gonflé et au bord
    qu’elles rendent les armes
    coalescent alors ces boules liquides
    qui donnent aux âmes languides
    des idées de plongée
    et quand se rejoignent enfin
    au sein des cupules
    de grosses gouttes sans scrupule
    qui rejoigent le sol
    il est bien fol
    celui qui prétendrait
    chasser la rosée
    d’un coup et d’un seul
    car l’esprit de la nuit
    qui s’y est déposé
    pour volage qu’il soit
    répond encore des fois
    aux lois de l’évaporation
    entre transpirance et respirance
    qui anime et renoue
    avec les vertus anciennes
    il faut chasser la torpeur
    faire briller les fibres

  56. dans les premières lueurs du jour,
    cachés sous les herbes folles,
    les fées et elfes des prés,
    réveillent leurs joues roses,
    et lissent leurs chevelures.

    la rosée, en si fines goutelettes,
    élixir de jeunesse et vertus…..magiques…

  57. C’est joli Jo.S,

    Goutte perle
    Ma perle
    Tend ta beauté
    De toi
    Ta pureté
    Ta grâce
    Dedans belle rosée
    D’être
    Fraiche claire
    Et limpide
    Tu offres tes merveilles

  58. Chaque image est un poème
    Qui raconte l’histoire merveilleuse
    Qui, d’une goutte d’eau
    Qui, d’un nuage
    Qui, d’un oiseau…
    Vous envoûte et vous entraîne
    Dans le monde imaginaire de l’esprit
    Calque ou métamorphose
    L’image devient pensée
    Qui vous colle à la peau
    Allégories, mythes, métaphores
    C’est comme si, on dirait que…
    Et l’image qui raconte
    Devient évocation
    Reflet et plus encore réminiscence.

  59. Il ne s’agit pas de gouttes d’eau mais de fumées dans le poème de François Cheng mais en ce qui concerne le rêve, ces deux premiers vers trouvent leur place ici, après mes mots de l’après-midi :

     » Car ce qui a été vécu sera rêvé
    Et ce qui a été rêvé revécu….

    A ces deux vers François Cheng ajoute dans Le rêve (Portrait de l’âme à l’encre de chine) :
    « Certains rêves ont une présence
    plus forte encore qu’une
    apparition : les images pénètrent
    en nous sans obstacle, fouillant notre part la plus intime. »

    Les images que nous regardons, celles réelles (photos ou pas) durant notre éveil et non plus celle de nos rêves d’êtres endormis, provoquent des rêves je dirais volontaires et pourtant lorsqu’on se laisse aller à ces rêves, ils deviennent presque incontrôlables car ils mêlent notre conscient et notre inconscient au delà du réel à notre insu pour devenir semblables aux véritables rêves mêlant sans que nous nous en rendions compte, notre vécu et notre imaginaire, et c’est pourquoi l’écriture qui relate ces rêves a quelque chose d’intensément important car elle met sur la feuille ce qui dormait bien enveloppé dans notre cœur et que nous sommes bien souvent seuls à pouvoir comprendre véritablement ou du moins laissent une histoire qui peut se deviner sans en comprendre les causes.
    Pourquoi certaines images engendrent-elles certains rêves, certaines histoires, certains mots, c’est tout simplement que nous écrivons avec notre cœur et avec ce que nous avons dans nos « tripes »les mots que nous aimons faisant le reste.

    J’espère ne pas vous avoir ennuyé et je dis bonsoir aux amis de passage ici et toi Ossiane je t’embrasse.

  60. Monique c’est toujours avec plaisir que je te lis
    tu nous apporte s de nombreuses références et
    réflexions.

    la pluie et la rosée
    sont de même nature
    notre regard diverge pourtant

    bonne soirée à chacun

  61. Monique (et les autres)
    Et pourquoi ce qui dormait bien enveloppé dans notre coeur et que notre écriture met sur la feuille engendre t-ils d’autres rêves, d’autres histoires, d’autres mots, en résonnance, que nous sommes toujours beaucoup à pouvoir comprendre?
    Peut-être avons nous le même coeur et les mêmes tripes?
    Je pense que c’est ce qui fait – entre autres choses – la beauté de l’Oeil ouvert: un même coeur, des mêmes tripes, et des millions de mots pour faire le reste…
    Et pouvoir y entrer, juste y jeter un regard, s’imprégner des images partagées, laisser passer le temps, y revenir, de temps à autre y déposer son petit bout de rêve, librement, s’y sentir toujours chez soi, quel bonheur!
    Bonne nuit.

  62. Bonsoir Marc, merci c’est gentil. Oh combien est important le regard que l’on porte sur les choses et comme il est différent bien souvent d’une personne à l’autre.
    ____

    Le rêve d’une goutte d’eau
    N’est pas d’être éloignée du soleil
    Car il est celui qui fait d’elle dans ses reflets,
    La plus jolie perle du monde,
    Ce n’est pas d’abreuver la terre,
    Ni se perdre au milieu des herbes sauvages ;
    Son rêve n’est pas nom plus de retourner
    Se fondre dans les eaux qui l’ont vue naître,
    Son rêve est celui de se poser
    Sur un pétale de rose,
    S’enivrer du parfum de cette fleur,
    Et se loger à l’ombre de son cœur.
    ____

  63. Et comme tu as raison Annemarie, l’Oeil Ouvert devient un petit lieu de rencontre où l’on prend plaisir à se retrouver pour partager ses mots et ses idées sous l’oeil attentif d’Ossiane qui veille sur tout ce petit monde venus de tous les horizons.. Bonne nuit à tous.

  64. Merci Annick et Thierry pour ces encouragements…
    Merci Monique, c’est toujours un plaisir de lire les mots d’auteurs connus ou qui méritent d’être connus. C’est toujours avec beaucoup d’intérèt que je lis tes commentaires .

    Rêve musical

    dans chaque goutte,
    note de musique
    soleil du matin
    symphonie du pré

    Bonne journée à tous

  65. quelques notes égarées tombées d’une partition
    envolées d’un concert et que le vent disperse
    de simples gouttelettes nées des lances de l’averse
    Comme ses miettes de pain que l’on jette aux oiseaux

    de la fine poussière née des constellations
    Comme ses sourires radieux qu’ont les visages d’anges
    Des joyaux lumineux qui font l’admiration
    Ou du liquide précieux qui sort des vendanges

    Alain

  66. Jo.S Elle est belle, douce et cristalline ta musique du matin , elle résonne jusqu’à nous dans le soleil du printemps, sur ces notes argentines chanteront les oiseaux. Ce chant qui nous appelle sur les chemins bordés d’herbe tendre où se mêlent pissenlits, primevères et pâquerettes et toutes ces petites fleurs des prairies dans l’odeur de terre mouillée.
    Très bonne journée à tous

  67. Merci Monique, Alain, AnneMarie, JoS, Alain, pour vos mots.

    Comme chacun, je lis, avec ravissement, tous tes partages, Monique, que je découvre, et je te remercie, Monique,
    je n’ai pas de connaissances littéraires, ou si peu,
    et c’est un réel plaisir que les apports de chacun.

    Mes gouttes de rosée
    Si belles ce matin
    Hors d’un vécu d’autisme
    Chaque bulle délice
    La paix à l’unisson
    Sans aucune friction
    Mon regard en merveilles
    De ce matin vivant
    Regarde aussi le petit coeur
    De celle
    Celle que moi je fus
    Dans un passé de chaos
    Car l’autisme c’est ainsi

    Et cette rosée d’être
    En ce petit matin
    Me rend douce mélancolique
    Une tristesse belle gaie
    C’est si bon
    Presque irréel
    Tout ce chemin derrière

    Et celui d’aujourd’hui
    Comme je le remercie
    Même quand il est là
    Mon fils ma vie dedans
    Tant de progrès immenses
    Que je n’en reviens pas

    Je regarde le gazon
    Et toutes ses lumières
    Des bels feux d’artifice
    Merci
    Merci la vie

    héhé, Bourrache, je vais passer l’aspirateur dans la Toto, elle en a bien besoin, pas fait depuis un an! sourire!

  68. Je t’embrasse tendrement, Ossiane,

    je vous souhaite, à chacun, une belle journée, lumineuse, la plus douce possible,
    comme je souhaite cette vie là, pour chacun.

    Le brin
    Il postillonne
    Ses petits baisers doux
    Et la bulle d’air qui passe
    Se sourit devant tant
    C’est un joli présent
    Que la grâce du temps

  69. Clair

    Les flocons de la mer que le vent volatise
    les flocons qui blanchissent Alpes et Pyrénées
    les verres qui réfléchissent l’exacte vérité
    et ces phares blancs et jaunes fantastiques lucioles

    Qui éclairent la nuit comme des chandeliers
    les voiles qui faseillent comme des draps qui sèchent
    les mouchoirs qui s’agitent au moment des départs
    tels de petits poissons pris aux mailles d’un filet

    Alain

  70. Un monde de sens dans une bulle opaline
    Pleurer de fraîcheur et soupirer tranquille
    L’éclatement des gouttes comme dernière musique

  71. Je suis ronde et irisée, je suis une perle une goutte de pluie…
    Vais-je tomber, me noyer dans le ruissellement infini de la pluie ?
    Vais-je atteindre le cœur de la plante pour que de nouvelles fleurs s’épanouissent ?
    Me restera-t-il à nourrir quelques insectes désoeuvrés qui passeront prés de là ?
    Vais-je alimenter des escargots vagabonds qui arriveront jusqu’à moi, ou désaltérer un oiseau séduit par la pureté de mon éclat ?

    Bonne journée à tous.

  72. Clair

    comme le jour qui naît des cendres de la nuit
    la rivière constellée d’astres pâles comme du lait
    le rai blanc de lumière qui passe dessous la porte
    comme l’eau des rivières entraîne les moulins

    blanc comme les pétales de la reine marguerite
    les regards qui se croisent des couples d’amoureux
    le sourire d’un enfant qui rencontrant des oeufs
    serrés dans un nid creux croit trouver des pépites

    Alain

  73. bonjour Jo.S et Alain,

    Le parapluie se ferme
    Et l’ombrelle de l’oeil
    Ouvre ses froufrous
    La Nature est si belle
    Chaque branche
    Son air de fête
    Un arbre si bel costume
    Le Printemps bel de clair
    Allume de telles beautés
    L’oeil aveuglé sourit
    Comme c’est bon de voir
    Et de saisir son flash
    Suivi de mille instants
    Tout rit en ce Printemps

    Viens je t’invite ma main
    Offrande jolie se cueille
    Le panier d’oeil se remplit
    Les sons sont délicieux
    Le palais goûte les fraises
    Ma main contre la tienne
    Respire l’air amoureux

    Ma bise de ma présence
    Pour toi dans le ciel nôtre

    Elle sont toutes beautés, ces images, délicieuses,
    je les verrai bien sur des murs de mon petit home.

    Belle journée, pour chacun, il fait soleil,
    le printemps est, pas une gouttede rosée à perdre mais à penser capter,
    en douce sérénité, si belle volupté, qu’être en beautés.

  74. Annick, la lecture de ton texte, m’a rappelé une atmosphère et une chanson, voici…….
    IL SUFFIT DE PASSER LE PONTde Brassens

    Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure!
    Laisse moi tenir ton jupon, je t’emmène visiter la nature!
    L’herbe est douce à pâques fleuries… jetons mes sabots tes galoches,
    Et légers comme des cabris, courons après les sons de cloches!
    Ding ding dong! les matines sonnent en l’honneur de notre bonheur.
    Ding ding dong! faut le dire à personne: j’ai graissé la patte au sonneur.

    Laisse-moi tenir ton jupon, courons guilleret, guillerette
    Il suffit de passer le pont, et c’est le royaume des fleurettes…
    Entre toutes les belles que voici, je devine celle que tu préfères…
    C’est pas le coquelicot Dieu merci! ni le coucou, mais la primevère.
    J’en vois une blottie sous les feuilles elle est en velours comme tes joues
    Fais le guet pendant que je la cueille «Je n’ai jamais aimé que vous!»………

  75. comme c’est joli partage, Jo.S, je ne connaissais pas ce bel écrit de G. Brassens,

    comme il il beau, ce texte, et de l’écrire, me goutte une remontée d’émotion jolie, à la lecture toute attendrie.

    BELLE JOURNEE.

    J’ai toujours aimé la rosée du matin
    Au plus loin que je me souvienne
    Déjà sur mon brin d’herbe enfant
    Sur le gazon devant ma chambre
    Une descente à pas tous fous
    Pour retrouver les perles
    Et puis ensuite sur les près
    Dans les bas côtés des fossés
    Sur le chemin à marcher tendre
    De bon matin en pleine campagne
    C’est tellement bon
    De l’entendre cette rosée qui chante
    Ses airs de rien qui donnent tant

    C’est si précieux ces belles gouttes
    Toutes naturelles d’eau pure gorgée
    J’aime j’aime chaque ronde murmure
    Je t’aime aussi répond l’écho
    *Je n’ai jamais aimé que vous

    je cite en *, une phrase du texte de G. Brassens, elle n’est pas de moi, et comme elle est belle, cette jolie phrase si pleine de belle rosée de coeur vivant dans une présence grande rare et jolie, tellement jolie.

  76. Car tu resteras toujours dans mon cœur

    Ce que n’a jamais été la meilleure des fleurs ;

    Tu resteras dans mes yeux

    La plus belle étoile dans les cieux ;

  77. bonsoir Mohamed,

    Laves sorties de son brin
    Se dégoulinent cascades
    La perle pure de cristal
    Attendrie prend la pause
    Note inaudible belle
    L’oreille se rapproche

  78. Une petite métaphore pour finir la semaine et vous souhaiter à tous, malgré tout, un bon week-end dans ce monde de partout perturbé par les débordements pour certains tragiques de la nature.
    ____

    Suffirait-il de quelques mots
    Pour comprendre une goutte d’eau
    Il faudrait tout reprendre à Zéro
    Etudier le parcours de cette goutte d’eau

    Pour que tout soit clair et sage
    Que provoque -t-elle sur son passage ?
    Autant de désastres en son absence
    Autant de désastres en son opulence

    Et c’est bien là où plus rien ne va
    Où l’on va de faux pas en faux pas
    La goutte belle et lumineuse
    Devient sale, terne et boueuse

    Aux premières tempêtes
    Aux premières conquêtes
    Comme un enfant qui grandit mal
    Au sortir de l’école communale

    Quel est le destin d’une goutte d’eau
    Confrontée aux aléas qui l’entourent
    Elle qui n’est rien d’autre qu’une goutte d’eau
    Qui cherche son chemin dans la vie de tous les jours
    _____

  79. Le bel écrin velours
    S’ouvre délicat
    Pour accueillir
    La perle cristal de roche
    Limpide et claire
    Il se referme
    Elle s’endort
    Et chaque fois l’épreuve
    L’écrin il s’ouvre
    Ce fort sensible
    La perle chante
    Mots de la terre
    Puis perd sa voix
    Son coeur vidé

    Une fois pleuré
    L’abcès tranquille
    Ferme l’écrin
    Cherche le goût de vivre

  80. De goutte en goutte
    Se vit la vie
    Vers la lumière
    La paix en soi
    C’est qu’il y en a des peines
    Sur terre
    A se serrer à surmonter

    La peine
    La joie
    Sur son chemin
    Se donnent la main
    Comme ça la vie

  81. nick, ce matin, tu nous as donné un bien bel écrit et ce passage :

    « C’est qu’il y en a des peines
    Sur terre
    A se serrer à surmonter
    La peine
    La joie
    Sur son chemin
    Se donnent la main
    Comme ça la vie  »

    … me ramène à une petite phrase de Goethe que j’avais noté dans le coin d’un petit carnet :

    « Le monde n’est pas fait de bouillie et de marmelade…il y a de dure morceaux à mâcher ; il faut qu’on les digère ou qu’on étouffe »

    Il vaut mieux tout mettre en œuvre pour les digérer, il y a pour cela mille façons d’agir, mille remèdes, la nature, les mots, la musique, l’amour en sont quelques exemples et tu l’as rudement bien compris, même si ce n’est pas facile tous les jours, j’en conviens. Guéhenno un grand écrivain humaniste, lui, préconisait le sourire et pensait que la joie était un moyen de vaincre beaucoup de difficultés, la joie, la vraie qu’il faut s’appliquer à chercher même jusque dans les plus petites choses, je le dis bien souvent parce que j’y crois.
    Spinoza lui, accordait une grande place au rire et à la plaisanterie sans excès disait-il. Pour le rire et la plaisanterie c’est plus difficile car on ne peut pas rire de tout, c’est mon point de vue en tous cas car il faut éviter de basculer dans la bêtise et la niaiserie. Là je sens que Bourrache va être furieuse après moi et me trouvera encore une fois « trop » sage.

  82. Bien le bel merci, Monique,
    bon bon de bon, c’est bien mieux de digérer que de s’étouffer, c’est fort certain,
    mais parfois, on étouffe quand même, même si on sait qu’il faut digérer…c’est qu’elle est parfois costaude, la vie et ses douleurs!

    c’est fort certain, les petits bonheurs qui fusent de par tout, cela sauve! c’est déjà cela!
    et puis le sourire!
    et puis même parfois les bêtises, hein Bourrache?! cela peut aider la digestion de l’indigeste de vie.

    car tout n’est pas digeste dans la vie, le bien trop douloureux, c’est indigeste, vlà…
    FAUT FAIRE AVEC!
    le plus légèrement possible, mais d’abord accepter ses ailes de plomb, et ses yeux pleins de chagrin!

  83. Parce que j’aime venir vous dire bonsoir et en guise de bonne nuit vous proposer quelques mots :
    ____

    Laisser couler l’eau
    L’eau claire des ruisseaux
    Laisser sur la peau
    Glisser les gouttes d’eau

    Au berceau de ma vie
    Sur les bords de la Loire
    Là où j’avais appris
    Les mots amour, espoir

    J’ai retenu que rien ne meurt
    Qui court dans les veines
    Qu’il faut croire au bonheur
    Laisser passer les peines

    Laisser couler l’eau des ruisseaux
    Des mille et mille gouttes d’eau.
    Laisser sur votre joue
    Couler les larmes, c’est tout
    ___

  84. bonsoir,

    je crois que l’on peut rire de tout
    mais pas dans toutes les circonstances

    il faut que l’humour soit utilisé soit
    pour éveiller les consciences
    soit pour pointer es travers de notre société
    soit simplement pour offrir de la joie

    quand cela est utilisé uniquement dans le but d’un contre pouvoir
    ou pour régler ses comptes cela ne me fait plus rire

    —–
    une goute de rosé
    un nouveau né
    la beauté à l’état pur

    bonsoir aux présents et au lecteurs silencieux
    a

  85. Bonsoir Marc, effectivement il y a certaines circonstances comme tu le dis pour lesquelles je pense effectivement que rire devient un manque de respect ou pire encore.
    On peut rire de « ‘tout » eh non je n’y parviens pas, et c’est une histoire qui remonte à mon enfance, une femme dans un état de fatigue immense, absolument abattue par un travail qui dépasse ce qui est acceptable, à bout de lassitude, je n’exagère rien, j’étais enfant mais suffisamment grande pour comprendre et j’assistais à cette scène, son employeur est entré et la regardant, n’a rien trouvé d’autre que de lui chanter « Faut rigoler, faut rigoler, pour empêcher le ciel de tomber…. » chanson, que même aujourd’hui j’ai du mal à entendre ; quant cet homme est parti en rigolant comme un malade, la femme est tombée en larme et moi, petite fille, j’ai essayé de la consoler. Je n’ai pas du tout trouvé la scène amusante.Je m’en souviendrai toujours. Et c’est peut-être pour ça que je n’ai jamais pu admettre qu’on puisse dire que l’on peut rire de « TOUT » cela peut paraître un exemple anodin, et pourtant pour moi, il ne l’est pas. Cette femme c’était ma mère.

  86. nos réactions, en fonction des circonstances, Marc, je partage,

    elle est triste ton histoire, Monique,
    oui, c’est terrible de rie de l*autre,

    on n’a pas le droit de rire de tout,
    comme on n’a pas le droit de dire tout,

    il faut apprendre à protéger, comme on aime se protéger.

    je viens de retirer mes écrits en autisme, de toutes façons j’ai la sauvegarde,
    je vais réécrire autrement, avec la distance, differemment, c’est ainsi..

    BELLE JOURNEE.
    comme votre petit coeur le ressent, en se laissant aller à être, à capter des jolis de vie.
    Je vous embrasse.

  87. Monique

    je comprends ta difficulté à rire de tout
    mais ton histoire rejoint mon point de vue

    ce n’était pas de l’humour
    mais de l’abus de pouvoir
    ou même de l’humiliation

    bonne soirée

  88. Inspiré d’un poème de Maurice Carême dans l’Arlequin : C’était un tout petit nuage;-)
    _____

    C’était un très gros nuage
    Qui ressemblait à un ours gris
    C’était un très gros nuage
    Courant dans le ciel de l’Europe

    Le soleil, comme un astre impuissant
    Le regardait en souriant
    Courir s’étalant toujours plus
    A travers le ciel assombri

    Combien lui faudra-t-il de temps
    Pour se perdre au firmament
    Se dissoudre et disparaître

    Tant il grossit rapidement
    Le gros, le gros nuage gris
    Qui ressemblait à un gros ours gris

    ____

    Le poème de Maurice Carème :

    « C’était un tout petit nuage
    Qui ressemblait à un chien blanc
    C’était un tout petit nuage
    Courant dans un grand pâturage

    Le soleil comme un berger sage
    Le regardait en souriant
    Courir de plus en plus sauvage
    A travers le ciel étouffant

    Mais il n’eut pas le temps
    De sauter du ciel dans un champ
    pour boire entre les populages

    Tant il fondit rapidement
    Le tout, le tout petit nuage
    Qui ressemblait à un chien blanc. »

    ___

    Jolis rêves et bonne nuit à tous.

  89. C’est un hors sujet sur cette note qui parle d’eau claire, du printemps et de gouttes d’eau, mais une triste réalité à l’ordre du jour.

    Le volcan fait peur
    Et sur le sol Islandais
    L’eau, le feu et l’air

    Menaçant hommes et bêtes
    Face à l’impuissance humaine

  90. Des herbes cristallines
    Pleurent de rosée
    Délicatement posées
    Sur mes paupières

    Claire est la Nuit
    Ses cieux vert émeraude
    Au pays du silence
    Dans sa robe chlorophylle
    Dans ses yeux de lumière
    Délicatement posées
    Des larmes de lune

    La pluie est printanière
    Sur les épaules elle glisse
    Claire comme la rosée
    Qui perle sur mon cœur
    Sur ma robe chlorophylle
    Sur mes lèvres posée

    Le silence se tait
    Lorsque chantent les oiseaux
    Dans une prairie de lune
    Peuplée de rosée
    Écloses les pâquerettes
    Sur mes papiers coton
    Délicatement posées

    Un poème chlorophylle
    Tremble comme plume de roseau
    Délicatement posé
    Pour raconter les anges
    Qui pleurent de rosée
    Délicatement posés
    Sur un feuillage de rêve
    Et le poème s’achève autrement infini
    il n’en finira pas rosée
    Délicatement posé…….

    Osez, osez, osez
    Délicatement posés
    Sur vos souffles de vie
    Frôler la rosée
    Délicatement posée
    Sur vos doigts elle balance
    Entre la chute et l’attente
    Délicatement posée….

    Afin que mon sourire ne meure
    Délicatement posé
    Sur mon cœur qui demeure
    Au plus près des nuages
    Entre pluie et rosée
    Délicatement posé
    Dans un ciel d’amour

    Voilà… j’ai trouvé le bouton off…délicatement posée sur une goutte de rosée, m’en vais me reposer.):

  91. C’est tellement tendre, Leila.

    Il pleure doux
    A petits bruits
    Le chagrin sage
    S’affaiblit
    Tendrement il laisse
    Plus paisible
    L’être secoué
    De telement
    La peine
    C’est indescriptible
    Et déjà inaudible
    Des hoquetés de perles
    C’est dans la grâce du ciel
    Qui lui seul peut savoir
    Le chagrin ne se partage pas
    Il se vit juste pour s’apaiser
    Les gouttes d’ondées
    De bourrasques
    Elles font partie de la vie
    Il faut les accepter
    Et se saisir des mille beautés
    Pour s’essuyer la joue mouillée

  92. Son souffle chaud
    Glisse le brin
    Qui se secoue
    Tout attendri
    La perle de son baiser
    Se pose sur un cristal
    Et leur fusion
    Si bel paisible

  93. Volcanisme

    Tous les rameaux de saules comme des bras s’allongent
    Les bourgeons se déplient les feuilles s’épanouissent
    Le soleil et la lune rayonnent en coulisse
    Du renouveau sur terre les astres sont complices

    la nature tout entière est en ébullition
    la terre est un volcan dans la lave est la sève
    la chaleur se répand dans son corps animal
    la chaleur est si grande que le métal bave

    et partout sur la terre le vert est en fusion
    à chaque de coups de reins les arbres se redressent
    les branches de partout se mettent en érection

    quand surgit tout d’un coup le liquide séminal
    tout se met à trembler c’est comme une explosion
    Des cerisiers en fleurs tombe une pluie de pétales

    Alain

  94. L’amour, c’est quoi?
    Un baiser ou une poésie?
    Un frisson de foi ou une crise de jalousie?
    Une douleur au coeur ou un moment de joie?

    L’amour, c’est quoi?
    Un désir fou ou une nuit de plaisir?
    Une frénésie ou un désir de nuire?
    Une science ou un art sans lois?

    L’amour, c’est quoi?
    Une hypothèse ou une théorie?
    Un monde surnaturel ou une plaisanterie?
    L’amour, c’est chaud, ou c’est froid?

    L’amour, c’est quoi?
    Si ce n’est une vie en rose
    Et toutes les belles choses
    Et toi et moi?

    L’amour, c’est quoi?
    Si ce n’est beauté et espoir
    Quand la nuit est en noir
    Et il n’y a plus de foi?

    L’amour, c’est quoi?
    Si ce n’est la chaleur humaine
    Entre des âmes hétérogènes
    Comme toi et moi?

    L’amour, c’est quoi?
    Qu’on ait des yeux noirs ou bleus
    Nos coeurs brûlent comme le feu
    Quand l’amour nous impose sa loi.

    L’amour, c’est bien ça:
    C’est la couleur de notre esprit.
    C’est la langue dans laquelle on prie:
    c’est ce qui me plait chez toi.

  95. C’est magnifique, mohammed,
    c’est extrêmement touchant,
    ma narine me picote,

    j’ai bien des petites idées de réponses, mais en pudique, je garde mes mots belle intimité.

    Belle après midi.

  96. Chaque perle s’évacue
    Et tout juste après celle
    Il y a encore celle
    Et puis il y a les beautés
    Qui tentent leur maximum
    Pour l’apaiser son âme
    Il y a cette branche
    Pour se balancer tendre
    Car le chagrin de l’âme
    C’est le plus douloureux

  97. Comme des gouttes d’eau claire
    Les mots dansent sur une feuille
    Un chant peut-être verra le jour
    Telle une fleur dans une verte prairie.
    Certains mots ont besoin de lumière
    Il faut leur donner de la couleur
    Vouloir les voir briller, leur rendre leur éclat
    Comme le soleil sur la goutte d’eau claire.
    On pourrait presque croire à une désinvolture
    A vouloir laisser échapper les mots intimes
    Jusque là gardés au fond de sa mémoire
    Mais que serait une goutte d’eau plongée dans le noir ?
    Que serait le mot amour, s’il n’était jamais dit ?
    Ne laissons pas mourir les mots
    Par timidité, peur ou appréhension,
    Mettons sur nos pensées, nos ressentis
    Les mots qui leur reviennent,
    Même jetés en vrac sur une feuille
    Ils trouveront leur place
    Dans le regard qui les cueille,
    Des mots et des mots
    Pourvu qu’ils viennent du cœur
    Comme des gouttes et des gouttes d’eau
    Pour épancher cette soif de vivre
    Combler le grand vide
    D’un silence parfois trop pesant.

  98. oui, c’est bon de mettre sur papiers, ses ressentis,
    plutôt que de se mourir dans le grand vide d’un silence bien trop pesant.

    Douce soirée, Monique, et chacun.

  99. La vocalise du volcan
    quand certains chantent que tout fout le camp
    ou bien encore qu’on danse sur un volcan
    faut il rappeler que dame nature n’est pas que généreuse
    et grande dispensatrice de bienfaits, elle distribue force tracas
    et si parfois au local c’est peu, au global c’est beaucoup plus
    comme le rappelait Paul Virilio ce matin sur France Culture.
    La lave s’épanche et les cendres montent en panache, on avait oublié
    depuis le Pinatubo et le Paricutin combien les humeurs massacrantes
    pouvaient être envahissantes et salissantes
    mais ce magma profond et alcalin ne donne pas dans les calins
    il pousse un cri de plus sur cette terre lointaine
    et assez désertique
    comme une forme de revanche
    vous n’avez pas partagé notre destin
    et bien voici notre festin
    mais celui ci est des plus indigeste
    pour les réacteurs que menace l’extinction
    l’irruption médiatique de l’éruption volcanique
    atteint des sommets et chacun de se lamenter
    qui a jamais pensé qu’un de ces géants endormi
    allait tôt ou tard se réveiller et sonner l’alarme
    sur l’Ile d’Heymey le Vakjatull avait déja résonné dans les années 70
    la ceinture de feu se détend, notre embompoint de voyage
    marque un cran…d’arrêt
    les routes commerciales ne sont pas si sures
    il y a des états d’urgence
    et pourtant on n’est pas prêt de l’éteindre
    avec un grand seau d’eau
    cette situation de crise
    après quelques autres
    montre combien notre modèle mondialisé est fragile et sensible
    au moindre grain de cendre

  100. Votre seconde photo en descendant de cette série se trouve elle aussi sur le blog que je viens de signaler , à la date du 22 avril .

  101. Ce matin, au jardin,
    j’ai posé mes pieds dans les tiens
    herbe fraîche effrangée
    gouttelettes de rosée
    larmes de joie ont perlé
    sous mes paupières fatiguées

    Douce nuit Ossiane … Hélène .. 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *