Timidité

Timidité

moment d'égarement, le panache replié, un certain trac

Lecture du Haïku Calligramme: arabesque, horizontale

moment d’égarement
le panache replié
un certain trac

« LA BALANCOIRE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. 

54 réflexions sur « Timidité »

  1. Délicate timidité,
    tu es jolie,
    vraie oui de oui,
    en belle timidité,
    rougissante,
    tremblante,
    tellement le coeur,
    y est,
    tellement.

    BISES à chacun.

  2. Frotte toi les yeux
    Relève l’échine
    Le rêve se réveille si bel
    Regarde nous ensemble
    Vite de vite
    Redresse toi
    Fais un signe
    C’est long de pesant
    D’attendre encore
    C’est tellement palpitant
    De nous rapprocher tendres
    Dans un bel élan doux
    Nous retrouver
    Se revoir c’est mon si bel souhait

  3. A bas le trac
    Qui paralyse
    Qui rend si triste
    Quand le soir tombe
    C’est si bon d’être
    Au plus près de son être
    Et s’oser vivre
    Agrir se vivre
    Se remplir d’aises
    Douces revoyures
    L’amitié belle
    Mérite l’élan
    Le pur, le doux,
    L’irrésistible
    Pour la toucher vraie
    La vie sa vie
    Dans un partage bel délicat
    La vie elle passe
    Bien trop de vite
    Et Aujourd’hui
    C’est Aujourd’hui

  4. Sous la grande voûte de la nef d’une cathédrale, avant la musique suprême, un instant qui ressemble à quelques secondes de recueillement et qui n’est rien d’autre que ce moment de trac avant d’entrer corps et âme dans le morceau qu’on a travaillé et joué des heures entières et qui soudain se dérobe à la mémoire. Des secondes qui paraissent des heures et qui bientôt viendront se fondre dans l’émotion et le bonheur partagés d’une musique éthérée.
    ____

    La tête penchée
    Sur les cordes silencieuses
    La note qui se cherche

    Quand dans l’oreille résonne
    Les quelques premiers accords
    ___

    Cette année le printemps avance humblement sur les devants de la scène, il flotte comme une incertitude, une retenue comme une appréhension à vouloir remplir un rôle pour lequel il semble intimidé et troublé comme lors d’une Générale précédant une Première.
    ____

    Les fleurs qui se courbent
    Sur la tige encore frêle
    D’un printemps qui s’annonce

    Sous les rayons du solei
    Une belle révérence
    _____

    Bonne soirée à tous après une journée qui peut s’inscrire dans les premières journées printanières de l’année, quel plaisir, un vrai souffle d’air qui redonne le moral.

    Ossiane j’aime tout particulièrement ton calligramme , j’y vois comme un Sage oriental qui se prosterne, la paupière baissée, image qui devient Sagesse et Beauté, C’est très très beau.

  5. Le passage à l’heure d’été ne s’est pas fait serait-ce qu’on a du mal à croire que le printemps est là, mon dernier commentaire envoyé à 21h57 est donné comme étant à 20h57, après tout pourquoi pas l’heure au cadran solaire, un peu tard pour vérifier;-)

  6. La balançoire sous le haïku, un nouveau poème d’Alain mis en musique par Jean-Marie… merci à vous deux!
    Timidité très relative pour vos premiers écrits;-) Superbe Brigitte! Merci Monique et bravo aussi! C’est bien parti, Annick! Belle plume Karine! Les trois coups, c’est pas encore ça Pierre;-)
    Belle soirée à tous!

  7. C’est beau Ossiane !
    Il faut juste retirer le lien (Nath) sous le caligramme. (en plus il envoie sur un écran bizarre)
    Bonne soirée
    Nath

  8. j’aime beaucoup tous tes mots, Monique,
    merci, c’est un plaisir immense de te lire, chaque fois,
    je t’embrasse pour le bonheur que tu m’apportes,

    je venais regarder cette tendre image et peut être poser des mots,

    Tu es belle
    Comme tu es fragile
    Ta beauté te va bien
    Toute en douceurs ton être
    Si belle délicatesse
    Tes ondes se remuent
    Dans un silence joli
    Les oiseaux se sont tus
    Ils t’écoutent le sais tu
    Parfum naturel et sauvage
    Tu frissonne d’aises dans ton passage
    Et les perles sur mes cils
    Si douce cérémonie
    Que cet instant solennel
    Ce passage du temps
    Emue, étourdie, calme
    Puis bouleversée, pleine de vie

    Je remercie la vie
    Dans l’instant de se revoir
    Mes yeux suivent le gros pilier
    De notre cathédrale
    Simple et jolie
    Tou simplement
    Le coeur battant
    L’âme si belle plaine

  9. une fleur timide
    offrit au vent polisson
    la primeur de ses pétales!

    longtemps après
    on vois encore ses stigmates
    ——
    bonne soirée à chacun
    bonsoir Ossiane et merci pour cette beauté

  10. Un dialogue timidement s’installe, le partage des mots et des émotions, des petits mots qu’on dit tout bas de peur de déranger et qui sont entendus, c’est ainsi que cet endroit respire et qu’il s’en émane un parfum de douceur et de bien-être, merci, comme cela fait du bien tout ça, merci Annick, merci Ossiane et vous tous qui passez sur le pont des mots si doux.

  11. Elle est jolie
    Si belle frêle
    Des lèvres s’approchent
    Posent un baiser
    Le temps s’arrête
    Cérémonie
    Dans l’éternel
    Sur l’infini
    Sa corde libre la chante
    Fragile
    Toute étourdie
    La vie

  12. Fleur de Jasmin

    Dans la radieuse Chine autrefois tant chanté
    c’était une autre époque une époque enchantée
    Les femmes humaient des fleurs quand elles buvaient le thé
    les fleurs blanches en étoiles sont les plus parfumées

    dans leurs habits de soie qu’elles portaient joliment
    Comme un cygne sur l’eau elles glissaient lentement
    les filles d’abords timides se montraient un peu lasse
    Puis affichaient fièrement un sourire plein de grâce

    De leurs doigts délicats comme des porcelaines
    Elles préparaient le thé qui parfumait l’haleine
    chantaient de douces romances pour dire leurs sentiments
    et pour nouer contact jouaient d’un instrument

    Alain

  13. Le ciel à cette heure est toujours sous sa couette de nuages, le printemps n’est plus ce qu’il était, voilà qu’il se met à faire la grasse matinée, espérons qu’il ne se réveille pas en pleurant mais en souriant ….;-)
    ______

    Un jour de printemps
    La nature dans son enfance
    Duvet sur sa peau
    ______


  14. « le » tout nouveau truc
    un plumeau pour mes poussières
    extra dans les coins !

    ^_^

  15. Oh que c’est joli Alain , des mots comme des gestes de pinceau sur un paravent chinois pour une calligraphie toute en élégance.

  16. Comme c’est jolie peinture, Alain, finesse du grain, points de brderie soyeuse et tendre,
    merci.

    je remets mes mots pas passés tout à l’heure,
    je les ai mis sur mon blog…je file les chercher…

    Un souffle posé
    Doux ravissement
    Noble élégance
    Devant la beauté

  17. Petite fleur sensible
    Toutes rosées tes joues
    Ta grâce m’intimide
    En froufrous bels de doux
    Tes ballerines caresses
    Ta peau est une soie
    Bele précieuse de vie

  18. La violette

    Comme elle est tout humide elle apparaît timide
    la tendre violette mais bien qu’elle soit minime
    Dans le fond de son cœur dort une étoile infime
    comme des musiciens qui créent l’ambiance il flotte
    autour d’elle un parfum aussi léger qu’une note

    Alain

  19. Intimidé car touché dans l’intime
    et ne pouvant totalement se dévoiler
    par pudeur ou décence
    là où l’on butine
    sans se résigner
    mais pas comme un signet
    un début d’herbier
    des sentiments asséchés
    qui ne demandent qu’à être revigorés

  20. Il y a des beaux parleurs
    qui ne haussent le ton
    que pour mettre en sourdine
    les battements de leur coeur
    il y a des aboyeurs
    qui jamais ne mordraient
    mais peuvent égrener tant de mots
    au point de s’y noyer
    il y a les angoissés chroniques
    que le moindre silence effraie
    et ceux qui se complaisent
    dans le brouhaha
    mais quand la rougeur
    vous monte aux joues
    honte ou pas, pivoine
    une attitude idoine
    un havre pour cétoines
    c’est que touché vous êtes
    par un propos, une situation
    le soufle court, la langue coure

  21. T emps qui verdit
    I croyable changement
    M ême alors
    I nnovation sur toute la ligne
    D iamétralement opposé
    I rréductiblement tourné
    T otalement ébourriffé
    E tourdi

  22. C’est Grand la timidité
    C’est bien plus bel
    Que l’ampleur d’aises
    J’aime

    Merci Rachel!

    signée une petite Toto qui a toujours craint d’encombrer la vie des autres…ou juste bien trop là pour penser leur donner à voir, un peu de sa rouille de Toto…qui a abîmé ses parechocs en se youpssesandalant d’amour!


  23. à la Toto : l’arrive toujours un âge où il est temps de faire l’entretien des 100.000 kms (ou plus) . Cela implique révision complète du moteur (avant, il faisait toc-toc avec régularité, maintenant il fait toc et on attend le re-toc avec une certaine angoisse), des freins (même si on apprécie qu’enfin, ils se lachent un peu), des balais d’essuie-glace (bien que, vu le réchauffement climatique et la sagesse venant, nos yeux de pluie pleurent beaucoup moins), des pneus ( sont foutus – « vous voulez bien les remplacer par des youpslasandale avec anti-dérapants, siouplaît ? »).
    Quant à la rouille … ces machins qui ressemblent à des rides … ben, tant pis, et surtout tant mieux, on fera « avec » (expression belge).
    Courage, ma Toto, on n’est pas encore bonne pour la casse !

  24. ah que non, bourrache…

    BISES DE TENDRES…

    ses 101 000 sont révisés, c’est plus tôt toctoctoc y’a quelqu’un? des freins de soies doux rythmes, des balais qui assèchent pas le coeur se vivre, des youslasandale chaque jour sa semelle, et les rides de vécu le gage d’avoir vécu ainsi encore ainsi car cela fut ainsi….

    C’est fort tendre, ton écrit, bourrache, vive la Belgique!

  25. La timidité

    Quand s’approche une fille
    je fais des gestes incontrôlés
    je déraisonne je perds mes billes
    ainsi qu’un chien dans un jeu de quilles
    je suis déboussolé

    quand je veux m’expliquer
    je rougis je bafouille
    mes paroles s’embrouillent
    tout devient compliquer
    je passe pour une andouille

    rempli de confusion
    je suis rouge écarlate
    rouge comme une tomate
    mes joues sont en fusion
    je ne sais où me mettre

    dans monde regard perdu
    j’erre à des kilomètres
    Dans mon cœur éperdu
    S’agite un chronomètre
    Pour dire toute la vérité

    Je manque de témérité
    Jugez de ma timidité

    Alain

  26. Oups Après relecture

    Quand s’approche une fille
    je fais des gestes incontrôlés
    je déraisonne je perds mes billes
    ainsi qu’un chien dans un jeu de quilles
    je suis déboussolé

    quand je veux m’expliquer
    je rougis je bafouille
    mes paroles s’embrouillent
    tout devient compliqué
    je passe pour une andouille

    rempli de confusion
    je suis rouge écarlate
    rouge comme une tomate
    mes joues sont en fusion
    je ne sais où me mettre

    dans mon regard perdu
    j’erre à des kilomètres
    Dans mon cœur éperdu
    S’agite un chronomètre
    Pour dire toute la vérité

    Je manque de témérité
    Jugez de ma timidité

    Alain

  27. Bonjour Ossiane,

    Je venais te remercier car grâce à une de tes magnifiques notes, « le phare », où une fois de plus je fus inspiré, mon poème a été choisi pour un Anniversaire historique. Je l’explique sur ma note d’aujourd’hui : « un retour pas facile ».

    Je lis, je vois que les mêmes poètes « esses » sont toujours inspirés par ton bel univers !
    Je t’embrasse ainsi que toutes celles que je connais,
    OLIVIER

  28. Bonjour Olivier, et bravo, cher poète aux mots tant appréciés.
    Mes pensées douces et mes souhaits tendres.

    Bonjour Hélène O, vous êtes la bienvenue,
    c’est un bateau EXTRAORDINAIRE que celui d’OSSIANE!

  29. Une main qui s’approche
    Elle ose à peine son chemin
    Puis elle inspire très fort
    Ses gouttes suent sous sa paume
    Tendrement elle se pose
    Sur l’autre main amie
    La voilà apaisée
    C’est bon de communier
    Du bout de ses doigts tendres
    A l’encre de son sang
    Qui véhicule l’âme
    Dans ses extrémités

  30. Une main qui s’approche
    Elle ose à peine son chemin
    Puis elle inspire très fort
    Ses gouttes suent sous sa paume
    Tendrement elle se pose
    Sur l’autre main amie
    La voilà apaisée
    C’est bon de communier
    Du bout de ses doigts tendres
    A l’encre de son sang
    Qui véhicule l’âme
    Dans ses extrémités
    C’est bon d’être timide
    A fleur de peau sa vie
    D’une belle élégance
    Grâcieuse et raffinée
    A faire l’amour de bel

  31. la timidité fût vaincue
    le jour ou nu,
    tout nu comme un vers
    j’ai traversé
    pas lent
    mais pas très fier
    la rue
    en plein midi
    je devais avoir six ans
    sous les regards foudroyants des gens (bien, qui ne se mettent jamais à poil)
    depuis je gambade
    dans les herbes folles
    et sur les plages
    sans vergogne
    sans honte
    et sans timidité
    en toute humilité
    jamais vexé
    de vous avoir ainsi étonné…,tout rhabillé…

  32. Quand carlos chantait « tout nu et tou bronzé » il y a fort à parier qu’il n’était pas frappé par la timidité.
    Même si elle est parfois maladive, elle se soigne par la confiance en soi infusée à haute dose durant la période clanique et quand l’individu s’assume enfin pleinement il peut regarder n’importe qui en face, les yeux dans les yeux, c’est surement plus dur face à une belle femme et le trouble encore se manifeste parfois dont on ne sait si il est la traduction d’un grand bouleversement intérieur.

  33. Annick, merci pour cette main tendue et vos mots.

    A pas de loups
    Entre doucement
    La perle cristalline
    Fragile Instant

  34. Hello Karine et welcome 😉
    bisou à notre Annick.

    Un épi de tendresse
    Dessina par mégarde
    Juste un coeur à moitié… 
    Un coeur à moitié fou
    Un coeur à moitié fait…     
    et au rythme du vent
    Palpitant sans répit 
    Il fait fête au printemps

  35. Craintif mais pas plaintif
    recroquevillé presque vrillé
    ne pouvant s’exposer
    sans paraître poser
    on donne à voir
    ce que l’on peut
    on doute beaucoup
    car si on avait belle assurance
    sans pour autant toucher une prime
    on pourrait se grimer
    de trente six manières
    sans plus agiter ces lanières
    qui vous font sortir de votre tanière
    il y a des ours mal léchés
    des blessures pas encore séchées

  36. Un petit coeur timide
    Qui joue au bel hardi
    En pensant d’être celui
    Qui un jour peut peut être
    Se mettre sa chair à nue
    Et pourtant dans la vie
    Il faut un face à face
    Elegant délicat
    Beaucoup de complicité
    De jolies attitudes
    Pour que peut être
    Les coeurs s’osent
    Leurs un peu plus

    Et le coeur il se brûle
    Eloigné du simple échange
    Déjà tant à se dire
    Pour se libérer si fort
    De la prison du manque
    Simplement se sourire
    Se savoir des humains
    Et non pas des fantômes

    merci Karine, Lou,
    belle journée.

  37. Les mots restent bloqués
    Le silence lui il parle
    Quand on est face à face
    Les ondes se font entendre
    Sans faire de bruit vraiment
    Dans la douceur des âmes
    Délicates et sensibles
    Car sa timidité en soi
    On la castagne avec élégance
    Elle fait passer à côté
    De tant de splendeurs d’être

    Mais quand un oeil ouvert
    Regarde d’un peu plus près
    Il entend la cascade
    Des bulles d’air dedans
    Entend l’oeil ses pépites
    Qui parlent de bel désir
    D’être tout simplement

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *