Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
eau de roche
une goutte dans l’océan
retour aux sources
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
eau de roche
une goutte dans l’océan
retour aux sources
suspendu,
idée de cristal,
net, fragile, plein,
clarté qui descend,
s’enfonce
dans la fraîcheur acide,
mystère,
lumière
de l’ombre
Des perles de cristal
Coulent l’âme sans relâche
Le chagrin est profond
Et mouille le brin d’herbe
Qui pourtant bien des fois
Ecopa bien des gouttes
Mais cette larme précieuse
Pèse son pesant tel
Alors le brin résiste
Il doit sourire encore
Même si la vie le suffoque
Secouez moi très fort
Il le faut que je pleure
Je suis gorgée pleine d’eau
Soulagez mon chagrin
Ce Printemps bel de ciel
Tant désiré si fort
N’est pas celui vraiment
Que j’attendais tellement
De toute ma force vive
Et ma délicatesse
Il est mouillé bien trop
Ne jetez plus de seaux
Mon ciel de mes doux rêves
Je me pars en absence
De goutte en goutte je voyage
du ciel jusqu’à la terre
Et m’emplit de lumière
Tant et tant qu’à mon âge
Je n’ai rien d’autre à faire
Que de jouer au sage
Par conséquent me taire
Devant tant de beauté
Dans ce monde rencontrée
j’aime la première image,
et aussi la seconde,
c’est comme la troisième,
et puis le calligrame,
c’est vraiment très très beau,
la beauté n’est pas que du gai.
Se scintille la perle
Si goûteuse de vie
Elle s’accroche à son brin
Se joue de la pesanteur
Elle explose en mille bulles
Sa douce nichée humide
Ne pèse pas lourd
Dans l’océan de la terre
Comme l’Humain sur terre
Rempli de tant de masse d’eau
belle soirée.
Vert mon sillage
Vers mes pas printaniers
Je goûte à ta fraîcheur, à ta clarté
Goutte vaporeuse
A l’ombre de ta brindille
De mes yeux te déshabille
Un penchant pour mes soupirs
Où se verse mes vers
Je te laisse à ta guise
M’emprunter mes mots
Pour que tu les déguise
Goutte à goutte ma prose
S’écoule sous ton plancher
O feuilles, douces caresses que c’en est un pêché !
Claire, un joli mot qui a lui seul se suffit, Claire un joli prénom plein de douceur et de poésie
_____
Petite perle de lumière
Claire et transparente
Limpide et cristalline
La goutte d’eau est fragile
Juste une idée qui surgit
Claire et rayonnante
De pureté et de transparence
Le mot pour dire est difficile
____
L’inévitable citation de Boileau :
« Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »
C’est clair comme l’eau de roche, pour l’eau de roche d’accord mais pour les mots de Boileau, je n’en suis pas si sûre….
« Mais si elle s’appelle Claire c’est que c’est une lumière » ainsi parlait un mien petit cousin il y a fort longtemps de notre aïeule commune, la mère de nos pères. De fait avec ses grands yeux bleus lumineux elle éclairait par sa présence nos vies et avait toujours un mot gentil.
C’est clair, Thierry , Claire est un bien joli prénom que portait votre grand-mère, prénom qui ne peut qu’éclairer ceux qui les entoure dans toute la clairvoyance d’une simple syllabe, les lèvres s’ouvrent et déjà la prononciation dessine un sourire sur le visage.
___
(…..) » Ah, comme les plus simples des hommes – sont malades et stupides et confus – auprès de la claire simplicité – et de la toute saine existence – des arbres et des plantes! »
Le Gardeur de troupeaux – Fernando Pessõa
_____
Claire est l’eau qui ruissèle sur les branches
Et laisse sur leurs feuilles des petites gouttelettes
L’eau coule et chaque goutte qui tombe
Caresse les herbes et lave leur visage
Appelle la nature au renouveau du printemps
Dans la clarté du jour, sur leur robe de vert tendre.
_____
Bonne nuit à tous, je m’en vais dormir, les idées s’assombrissent, la fatigue se fait sentir, et je ne suis pas bien sûre de ressembler à Serge Gainsbourg qui disait :
« J’aime la nuit, j’ai les idées plus claires dans le noir » 😉
Le brin d’herbe
Se mouche le bout du nez
L’aile de son amie
La coccinelle
Essuie ses perles
Qui le chatouillent
Et elle le câline tout de près
Soufle son haleine de sels de vie
Il revient à lui
Le brin d’herbe
sur la première image,
Les perles sont toutes serrées
Ainsi elles se réchauffent
Et évitent d’avoir froid
Elles se câlinent belles
Dans l’épreuve du temps
La rosée du Printemps
Les abreuve de beautés
Et le soleil coquin
Qui déjà bel orange
Il monte monte et monte
Vers l’horizon son ciel
Et les petites perles
Se racontent leurs nuits
Passées à s’embrasser
Sans dormir rien que vivre
ce vert tendre devient jaune avec l’eclat de l’eau claire. Le printemps est là et le renouveau aussi !
Ces photos sont superbes !
Fragilité , suspension, pause avant la chute…
Force de l’image, d’une beauté qui me coupe le souffle et laisse suspendu mon souffle devant la beauté existentielle de cette goutte de rosée.
Simplement magnifique!!!!
Parfum de mes nuits ô Vanille
tu prolonges suave le bleu
si ton cil de chevreau frise d’ombre
l’aube d’été
c’est – Vanille – la main de l’aube
dont murmure ainsi ta cuisse
de lassitude heureuse et c’est l’étoile
qui s’enfuit dans ton duvet
ni le poivre ni la verveine
dont s’ébouriffe notre nuit
ne peuvent éteindre la gousse
Vanille à ton dos déchirée
lune nouvelle noire de
ton parfum épars naît cette aube
les feuilles à ton souffle se taisent
mais en vol courbe et tu courbes la nuit
Vanille tu es mon port marin
mon épaule soulève ce parfum de lointain
de port en tanière puis en clarté
sur ce parfum l’aube dérive
tu arrondis souple Vanille
brugnon lisse ou pêche de rosée
ces sources d’aube mais treille d’étincelles
s’en effruitent de purs perdreaux
te promenant tu es un jardin
de nuit – Vanille – odeur enfant
mais tu flétris : jardin adieu
nul lendemain plus jamais d’aube
Vanilha
Perhum de mas nueits tu Vanilha
suau m’esperlongas lo blur
a l’auba d’estiu si ta cilha
de crabòt la frisa d’escur
Vanilha la man de l’aubela
qu’es dont la cueisha atau marmusa
d’urosa laishèira e l’estela
qui se t’en. huj a la pelusa
lo pebe tanpauc la vervea
dont nôstra nueit s’espeluhís
i pòden har dab la tu’ vea
Vanilha a l’esquia l’esquiç
tua nava nega vad l’auba
deu ton oulorar espareit
a sa len la huelha vad bauba
mès chema e qu’ahochas la nueit
Vanilha qu’ès mon pòrt de mar
perhum de lunh mon umba lhiva
de pòrt a jaç de jaç a clar
dessus aqueth hum l’auba driva
sofla qu’ardonas tu Vanilha
prunhon lis o persec d’arrós
dotz d’auba mès d’esperlits trilha
se n’es. hruitan perligais blós
te passèjas e casau qu’ès
de nueit Vanilha oulor mainada
mès t’eslaishís : nat casau mès
doman e d’auba pas mès nada
Bernard Manciet, Véniels, avec des dessins de l’auteur (Escasenças), L’Escampette, 1996. p. 7-8
Le minuscule ouvre sa page de poésie , et la magie opère .
MAGNIFIQUE…
Une larme °°°
suspendue sur le cil
de l’espoir ***
Green
il y a des aubes clairs quand le printemps fleurit
et des nuages rose dans le ciel attendri
des regards qui enchantent des visages qui sourient
Les amoureux s’épient et les oiseaux pépient
L’hirondelle fait son nid les bourgeons se déplient
La nuit a déposé des perles de rosée
Sur l’herbe verdelette qui luit comme un diamant
Les pétales de fleurs éclairent la prairie
Alain
Une journée qui commence dans une atmosphère printanière où les mots comme autant de petites bulles d’eau claire dansent sous nos yeux , les petites bulles d’Annick semblent bien vivantes et fraîches au sortir de la nuit.
____
Les images enfantent des images,
Perles et bras tendus, signes d’offrande
L’imaginaire boit à la source du regard
L’âme se désaltère à la coupe des verts
Dans une atmosphère de fraîcheur
L’image devient mouvement
Une danse végétale s’organise
Autour d’un ballet de bulles argentées
Le peintre des saisons se réveille
Jette sur sa palette le pinceau
Dans les verts tendres, pâles et beaux
Sur la toile encore humide se dessine
En petites touches un paysage printanier
Naissance d’une beauté éphémère
D’une saison qui s’installe en son berceau
Fait de verdure, d’eau claire et de chant d’oiseaux.
____
Bonne journée à vous tous qui promenez ici .
–
Oui, Ossiane … MAGNIFIQUE !
–
A tous :
http://www.youtube.com/watch?v=afvM7sLOhws
Dans un monde glacé de solitude
laissons entrer le soleil…
–
La poésie
elle est déshabillée comme au sortir à l’eau
des gouttes irisées perlent à ses oreilles
Elle est vêtue de perles comme l’herbe de rosée
parfois ses cils s’abaissent pour voiler sa pudeur
sur sa chair marbré la vie passe comme un souffle
Ses membres sont graciles fins comme des roseaux
Comme une fleur coupée qui trempe en l’eau d’un vase
ainsi qu’un chapiteau se dresse sur une colonne ,
Sa tête unie au tronc par l’attache du cou,
Se penche vers le soir comme vers son miroir
Sur ses courbes parfaites aucun angle fait défaut
Son âme est claire et pure tout son corps est sans tâche
Nul insecte au vol fou ne bourdonne à ses tempes
Seul un rayon mutin vient butiner ses lèvres
Alain
ce n’est qu’une impression, Monique, pour les bulles d’Annick….
BELLE JOURNEE DE SOLEIL,
la Nature belle ne déçoit pas.
L’âme pleure
Tellement
Que ses brins d’herbe
Gargouillent
Son ventre délicieux
Créé pour désirer
Se vivre les beautés
Félicitations, Olivier, tous les chemins ne mènent pas à Rome!
Bienvenue aux Hélène et à Gisèle!
Clin de printemps à tous, enfin du soleil!
Très simple
C’est
Très dificile et
C’est
Toujour
Très beau
J’adore votre blog e les commentaires! Mes compliments!
jc.carnevale@uol.com.br (São Paulo – Brésil)
C’est plus que beau Ossiane, plus que bÔ … chapeau bas
Sur le vert de la feuille
quand l’ange fou s’amuse
il laisse sur ses pas saouls
qui brillent plus que nature
quelques gouttes d’amour
rêves d’arbres écrits
dans le printemps ruisselle
mille clairs de soleil
magnifique Lou,
bel soleil pour chacun.
oui, cette photo est splendide! prenante en tout Là!
Des petites lucioles
Têtes de cristal bel
Et quand un rendez vous
Avec un rayon clair
La lumière pétille
Le petit oeil s’incline
C’est de grande beauté
Que ce gazon mouillé
Quand le soleil se lève
Et que le pas se marche
Pour l’accueillir la vie
Ces gouttes irisées qui constellent
ont l’air si angélique
elles transpirent et concentrent
pas de lien famélique
ces pointes perlées qui innoculent
un message gravé
jamais ne floculent
à ce point entravées
en travées ou en cohorte
elles se bousculent
bien près de la chute
dans la soudaine bascule
elles offrent des éclats divins
comme des flashs
ce n’est demain que cett herbe
l’on hâche
cristallines elles glissent et plissent
nos yeux éblouis
le temps d’un adieu
nous rendent follement heureux
Un jour printanier,
Une perle de rosée,
Un soleil mordoré,
les herbes brandillent
dans le matin clair
Ruisselle le soleil
Le long des nervures
De la perle verdure
Emerveillement céleste
Pour mes paupières et mes yeux terrestres
Clin de regard, d’ombre lumière
En ce ballet de mars
Avril pointe le bout se son fil
Et découvre nos épaules
Pour que chaleur de l’astre nous frôle
Belle lumière à tous !
les pirouettes poursuites d’eau
jardins d’éclaboussures
aux fontaines des rois les flaques tournoient
dans un azur au goût citronnelle
Marcher sur le chemin d’herbes mouillées, écouter chanter l’eau sur les rochers, entendre les oiseaux dans les arbres en bourgeons, sentir le soleil vous chauffer le corps, voir au loin les montagnes dans la brume, regarder les premiers papillons jaune-citron sur les fleurs de romarin, longer les vignes sur le coteau tapissées de pissenlits, admirer les asphodèles qui s’ouvrent au soleil près des petits iris de garrigue…. c’est clair avec un tel programme la journée s’inscrit dans les plus beaux premiers jours du printemps.
____
L’eau claire du ruisseau
Asphodèles et primevères
Au pied des falaises
____
Bon dimanche à tous le soleil au rendez-vous.
Laisser couler, laisser courir
une verdeur à faire pâlir
s’en est si beau ce me semble
qu’encore j’en tremble
jusqu’au bout du bout
elles accrochent
le temps s’effiloche
l’océan de vert dure
plus que le temps
d’une simple rosée
ainsi font font font
fontanilles et puis pampilles
L’âme élégante
Se cache pour pleurer
Son cristal est sa perle
Ses quelques parts de vie
Qui lui reviennent à elle
Personne ne peut savoir
Elle n’a rien à raconter
Puisque sa vie la sienne
L’âme ce celle
Un gilet de rosée
Le chapelet si pur
D’émotions de la vie
S’écoulent le brin d’herbe
Dans la grâce du temps
je pensais que mes doigts souhaitaient écrire,
un filet de rosée….
des mots, trois petits points
comme une rosée de silence
surgit d’une nuit claire et étoilée
Dans le matin baigné de lumière, se laisser bercer par des mots qui semblent usés par le temps et qui pourtant dès le printemps reprennent vie et modernité.
_____
Les bourgeons se sont ouverts
En petits bouquets vert clairs
Petites mains en corolle
Du ciel recevant l’obole
Dans la prairie mille fleurs
S’épanouissent en couleur
Des petites pâquerettes
Avoisinent les violettes
Dans le ciel noyé de bleu
Les oiseaux s’en vont par deux
Ils s’affairent sous les toits
Sur les branches du petit bois
Que vienne le printemps
Des poètes et des amants
Sur les lèvres d’une rose
Sur la fleur à peine éclose
____
Et le mistral s’est invité à la fête pour faire valser les branches, faire entendre ses roulements de tambours dans le ciel bleu d’azur, laisser s’envoler le duvet des bourgeons comme une neige de coton.
c’est joli, Monique,
Le gazon a séché ses paillettes
Et les douces corolles
Des tendres pâquerettes
Font une chorégraphie
Doucement improvisée
Ce temps posé fort beau
Fait du bien où il passe
Des perles précieuses
Sur les herbes déposées
Quelques gouttes d’eau
Claire comme
Claire comme l’évidence
Claire comme la clarté de ta voix
Le chemin de tes doigts
Perles suaves sur ma peau
Intime transparence
Dont vivent les secondes
Et se suivent au cœur du monde
Nos amours
Claire comme la démence
Claire comme le duel et l’attente
D’un feu mortel et d’une joie tremblante
Perle la lave sans repos
Et se fait rebelle le sommeil
Il est encore trop tôt
La clarté est à son éveil
Eclaire un battement de vie
Un battement d’envie
Tambour résonne
Alors que le jour encore fredonne.
C ar elle erre
L ‘air de rien
A l’air libre
I nhalant l’air
R éitère l’air
E nvie d’air
A libre air, et vers libres rien ne saurait être plus CLAIRE 😉
Intercalaire
coussin goutteleux
vert tendre et transpirance
transparence en spires
minérale fauchée
frise joyeuse
Dans les yeux d’un enfant,
Larmes aux cils perlant.
De rire, de bonheur
D’angoisse ou bien de peur?
Pleurant de joie,
Riant aux larmes…
Pourquoi faut-il
Que le regard
S’assombrisse
Effaçant le fou-rire?
Alors la larme seule
Persiste au coin de l’oeil
Opiniâtre témoin
De la gaieté perdue,
Pour un temps,
Un temps seulement…
Juste un sourire
Et cette larme
Resplendira
Comme une perle fine.
Le brin d’herbe dégouline
Si seul sans sa présence
Sa boule de silence
Enterre ses pleurs eln lui
Qui se glissent son âme
Si triste en ce Printemps
inconsolable
Oh non Annick ! Le brin d’herbe, tu lui fais boire un bol d’air frais et tu le secoues sous trois rayons de soleil, il va sécher illico presto! hors de question cette tristesse qui ne lui va pas! non mais! en voilà un brin d’herbe insensé 😉
Belle journée, Lou, tes mots des petits rayons.
Le brin d’herbe
Tente le tout
Pour se sécher
Sa vie
Il s’élance sa gambette
Donne ses lèvres au soleil
Mais cela reste bien peu
Qui chauffe son petit coeur
Et son âme
Tout celle de ses ailes
Elle reste impénétrable
Devant le Printemps son temps
C’est l’hiver dans sa peau
Une boule dedans la gorge
Du sommeil qui se perd
Mais le brin d’herbe courage
Il va se réagir
Car il aime sourire
Fleur
J’ai vu le jour le douze avril c’est moi le printemps
Du jour de ma naissance je porte un joli nom
J’ai reçu tous les dons que possède mère nature
Des couleurs un parfum un visage avenant
Je déjeune sur l’herbe je dors sous les étoiles
Si le vent bien souvent me tend comme une voile
Les rayons du soleil m’abîment parfois le teint
Pour rester jeune je bois la rosée du matin
Pour ne pas végéter ni qu’on me voit flétrir
Avant que mes habits ne tombent en lambeaux
j’espère taper dans l’œil d’un homme épris du beau
Un poète jardinier dont les yeux s’usent à lire
Dont les mots font sourire pour que ses doigts me cueillent
Et fleurir à jamais dans un charmant recueil
Alain
Je suis ronde et irisée, je suis une goutte, une perle d’eau…
J’ai traversé longtemps, l’air, en apesanteur, pour me retrouver fraîche et timide sur le bord d’une feuille, en équilibre instable. . Nous sommes des milliers, telles de minuscules têtes d’épingles sur le tissu vert du pré, à briller, à perte de vue, sous le soleil du printemps.
Bonne journée à tous.
Clair
C hantez l’amour sur terre chantent en chœur les planètes
L es oiseaux nidifient les poètes font des vers
A h le riant tableau le jaune se mêle au vert
I l pleut des fleurs des champs à ma fenêtre ouverte
R éveillez les couleurs faites chanter les palettes
Alain
Annick , Lou t’a tout expliqué et si bien, allez je t’emboîte le pas, Madame nature est la meilleure confidente, elle comprend tout, elle est amour et réconfort, promenons nous ensemble dans ce jardin de mots où aujourd’hui encore nous cueillerons les plus belles fleurs pour fleurir ton cœur d’un bouquet de poésie s et de chants, Alain, Anne-Marie, Thierry, Lou, Karine et tout l’équipage s’y applique pour te faire redonner le sourire.
_______
Un printemps trouble fête
Tout de triste vêtu
Ce matin pleure
Des larmes de pluie
Mais les bourgeons rigolent
C’est du petit lait qu’il leur sert
Aux seins des nuages gris
Les gouttes sur les toits
Chantent en sourdine
Une petite farandole
Qui dit n’ayez crainte
Ce n’est qu’un petit arrosage
Pour les fleurs en boutons
Demain il fera beau
Demain sera un grand soleil
Et le sourire au rendez-vous.
_____
Des frissons sur le brin
Il se mouche un bon coup
Et sort sans parapluie
belle journée,Monique,
je vous souhaite de belles douceurs…
je vais vous en cueillir dehors, pour partager ensuite,
c’est mieux d’offrir le meilleur! le retour est plus bel!
Si bel métier sur terre
se vivre pour faire sourire,
en belles ondes douces,
dans la chaleur des coeurs,
qui pétillent belle flamme,
devant cette Nature,
chaque jour bien plus belle,
les feuilles grossissent vite,
l’envie de la freiner,
j’aime la renaissance
en chaque printemps sur terre.
Clair
C elui qui chante l’amour connaît bien ce décli C
L’artiste photographe qui vise à l’essentie L
A chaque prise de vue ne pense qu’à cel A
I l surprend l’infini dans le monde fin I
R encontrant l’harmonie au moment d’appuye R
Alain
c’est fort joli, Alain,
qu’est ce que cela fait du bien, du calme, du libre, de la vue tranquille, du ralenti, les mots du silence, la caresse du vent,
ce matin remonte des seaux de vie….
Son oeil est ainsi fait,
il ne pense qu’à l’amour,
cela lui plait de fort,
et même de fort de fort,
il ne souhaite pas changer,
même si l’oeil amour,
il perle aussi ses jours,
mais quand il brille bel,
ses éclairs dans le noir,
voyant l’amour toujours,
car il y en a,
par tout,
à se viser beautés,
le délicat d’aimer,
le brin d’herbe ivre mort,
car il aime tant de sève,
dans sa nuit éclairée,
se sent bel apaisé.
Petit clin d’oeil à Annick 😉
Belle soirée à tous
Je recherche un ami réconfort
Qui ferait de la pluie des gouttes d’or
Trésor de vie
Ouvre tes bras, tes mains ne suffiraient pas
Tellement est vaste l’amour
Rayonnant de ces gouttes
Je recherche la douceur d’un sourire
Qui n’aurait pas peur des rides,
Fort d’un éclat de vers pour toi
Ouvre tes yeux, aussi grand que tu le peux
Tellement mes lèvres s’illuminent
Pour que tes jours s’illuminent
Je recherche une pensée insouciante
Déployant ses ailes, étourdie et dégourdie
Une pensée filante d’étoile
Ouvre ton cœur à cette pensée
Et cette pensée sera en ton cœur
Ardente et tenace sur la toile
D’instants de lumière incandescente
Une pensée pour toi, et mille pour les suivantes
Milles pensées chantantes
Milles chants de joie pour toi
Ma douce et charmante poétesse,
Que naisse sous tes pas
Mille ondes, pour mille lunes
Que tu nous contes encore de ta plume
Autant de vers, que de pensées
O ! Mille pensées pour toi
Claire et pure…
De passage chez toi, j’observe et admire l’instant, la rosée en suspens j’apprécie la couleur, la profondeur de champs… retour aux sources et à l’enfance ? 😉
joyeuses découvertes pour ton printemps
Un gros POUTOU à not’ Toto qui m’a l’air de se cogner les pares-chocs en ce moment.
Au réveil du matin
La rosée est belle douce
Quand un petit brin d’herbe
Grimpe sur le dos d’un autre
Et ainsi de suite le gazon
C’est un chapelet de perles
Qui s’élève vers le ciel
Une cascade de gouttes
La lumière du très haut
Je vous embrasse, Karine, Rachel,
la bienvenue à Gaudu.
une goute de rosée
sur un rose perchée
reflétait la lumière
—–
chacune de larmes
est comme un silence
suspendu entre deux notes
—–
une pensée pour Annick
et Bourrache qui ne nous fait plus la météo de belgique
le ciel est il si sombre que cela … sourire
et un grand bonjour à Ossiane
et à chaque passager
Elle est si belle la première image…des gouttes perlées..donnent à se boire…une coupe de vie…
et la seconde sa simple goutte, un éclaireur, une petite lampe, marche son chemin, sa pente du brin, se glisse tobogan, se trempoline, puis tout au bout, se donne à voir, comme elle est belle..
et quand on entre dans le petit bois, de la troisième, des réverbères, des candélabres brillent leurs flammes…
c’est impossible de se lasser de regarder, la rosée, sur le petit gazon, dans son réveil matin,
c’est chaque matin, le premier, et puis il y aura le suivant, c’est une boucle douce,
que ce noir qui s’en va, et quand il laisse place à la beauté des lumières sur les brins.
belle nuit douce pour chacun,
c’est joli, Marc, chaque goutte son silence…cristalin.
Faire danser trois petits mots pour venir vous dire bonsoir et vous souhaiter une bonne nuit
_____
Jongleurs, lapidaires
Sur le bout de leurs doigts verts
Les perles d’eau claire
_____
Perle d’eau,
Vit dedans
L’océan
Un univers magique…
Comment je vois les arbres maintenant.
Non à feuilles caduques, les branches non
soumises à la voix de la croissance.
Et même les rafales de vent qui brûle
ne se sentent pas comme quelque chose de la terre
ou au ciel, soit, mais le manque
de cette couleur la vie avec le destin.
Et dans les champs, la mer, les montagnes,
loin au-dessus de son bien comment
je les vois. Ce que j’ai fait dans les yeux?
Ai-je mourir? Dites-moi, comment
vous voyez les hommes, leur travail, les âmes
immortelles? Oui, je suis ivre sans aucun doute.
Le matin n’est pas une vaste
plaine sans combat, presque éternel,
presque inconnu, car dans chaque
lieu où il a été l’ombre du temps,
maintenant la lumière devrait être créé.
Non seulement l’air sur sa gauche souffle
ne possède pas ou d’une chanson ou quoi que ce soit,
ils lui donnent, et il commence à l’entourer
d’une splendeur éphémère de battement d’ailes
et d’essayer de faire une assez bien
de ne pas aller à l’extérieur. Non, pas seulement
de sortir peut-être, mais à distance.
Eh bien, aujourd’hui a l’air de sa chanson.
Si oyeseis! Et le soleil, feu, eau,
comment donner à la possession de ces yeux de ma.
Dois-je vivre? Dès que
l’ivresse? Oh, et comment je vois
les arbres, comment quelques jours sont à gauche …
A lire sur ce site : http://amediavoz.com/rodriguez.htm
Après un moment d’absence , je suis ravie de retrouver cet endroit , dont l’esthétisme ne se dément jamais .
A très bientôt
Mille gouttelettes s’éclaboussent
Dans un fracas impressionnant
Mille sources jaillissent
D’entre les roches profondes
Les Eaux au plus fort d’elles-mêmes
Se répandent de chutes en cascades
Couleur d’argent, de vert émeraude
Transparentes comme le verre
Sous les platanes géants de la fontaine
Plus bas dans la plaine humide
Elles serpentent entre les prairies en fleurs
Jusqu’au manège des roues à aubes
Où elles s’enroulent laissant sur nos têtes
Un nuage de brume et dans nos yeux
Mille petites étoiles d’eau scintillantes
C’était aujourd’hui le long des Sorgues
Sous le soleil et la lumière du printemps
Dans le bouillonnement des eaux
De la Fontaine de Vaucluse.
S’ébrouant de bonne heure
la toilette des tiges
se fait à grande eau
celles ci à peine humectées
chassent de la nuit
les derniers vestiges
pour retrouver du jour
la fraicheur insigne
les vert est dans la fuite
oh pas celle du tuyau
ni même la danse folle
des massifs arrosés
et si dans leur coeur
elles recueillent les larmes
c’est tout gonflé et au bord
qu’elles rendent les armes
coalescent alors ces boules liquides
qui donnent aux âmes languides
des idées de plongée
et quand se rejoignent enfin
au sein des cupules
de grosses gouttes sans scrupule
qui rejoigent le sol
il est bien fol
celui qui prétendrait
chasser la rosée
d’un coup et d’un seul
car l’esprit de la nuit
qui s’y est déposé
pour volage qu’il soit
répond encore des fois
aux lois de l’évaporation
entre transpirance et respirance
qui anime et renoue
avec les vertus anciennes
il faut chasser la torpeur
faire briller les fibres
dans les premières lueurs du jour,
cachés sous les herbes folles,
les fées et elfes des prés,
réveillent leurs joues roses,
et lissent leurs chevelures.
la rosée, en si fines goutelettes,
élixir de jeunesse et vertus…..magiques…
C’est joli Jo.S,
Goutte perle
Ma perle
Tend ta beauté
De toi
Ta pureté
Ta grâce
Dedans belle rosée
D’être
Fraiche claire
Et limpide
Tu offres tes merveilles
C’est très joli Jos
Hurlements de silences
L’âme cette délicate
Se confie à son ciel
Chaque image est un poème
Qui raconte l’histoire merveilleuse
Qui, d’une goutte d’eau
Qui, d’un nuage
Qui, d’un oiseau…
Vous envoûte et vous entraîne
Dans le monde imaginaire de l’esprit
Calque ou métamorphose
L’image devient pensée
Qui vous colle à la peau
Allégories, mythes, métaphores
C’est comme si, on dirait que…
Et l’image qui raconte
Devient évocation
Reflet et plus encore réminiscence.
Il ne s’agit pas de gouttes d’eau mais de fumées dans le poème de François Cheng mais en ce qui concerne le rêve, ces deux premiers vers trouvent leur place ici, après mes mots de l’après-midi :
» Car ce qui a été vécu sera rêvé
Et ce qui a été rêvé revécu….
A ces deux vers François Cheng ajoute dans Le rêve (Portrait de l’âme à l’encre de chine) :
« Certains rêves ont une présence
plus forte encore qu’une
apparition : les images pénètrent
en nous sans obstacle, fouillant notre part la plus intime. »
Les images que nous regardons, celles réelles (photos ou pas) durant notre éveil et non plus celle de nos rêves d’êtres endormis, provoquent des rêves je dirais volontaires et pourtant lorsqu’on se laisse aller à ces rêves, ils deviennent presque incontrôlables car ils mêlent notre conscient et notre inconscient au delà du réel à notre insu pour devenir semblables aux véritables rêves mêlant sans que nous nous en rendions compte, notre vécu et notre imaginaire, et c’est pourquoi l’écriture qui relate ces rêves a quelque chose d’intensément important car elle met sur la feuille ce qui dormait bien enveloppé dans notre cœur et que nous sommes bien souvent seuls à pouvoir comprendre véritablement ou du moins laissent une histoire qui peut se deviner sans en comprendre les causes.
Pourquoi certaines images engendrent-elles certains rêves, certaines histoires, certains mots, c’est tout simplement que nous écrivons avec notre cœur et avec ce que nous avons dans nos « tripes »les mots que nous aimons faisant le reste.
J’espère ne pas vous avoir ennuyé et je dis bonsoir aux amis de passage ici et toi Ossiane je t’embrasse.
Monique c’est toujours avec plaisir que je te lis
tu nous apporte s de nombreuses références et
réflexions.
la pluie et la rosée
sont de même nature
notre regard diverge pourtant
bonne soirée à chacun
Monique (et les autres)
Et pourquoi ce qui dormait bien enveloppé dans notre coeur et que notre écriture met sur la feuille engendre t-ils d’autres rêves, d’autres histoires, d’autres mots, en résonnance, que nous sommes toujours beaucoup à pouvoir comprendre?
Peut-être avons nous le même coeur et les mêmes tripes?
Je pense que c’est ce qui fait – entre autres choses – la beauté de l’Oeil ouvert: un même coeur, des mêmes tripes, et des millions de mots pour faire le reste…
Et pouvoir y entrer, juste y jeter un regard, s’imprégner des images partagées, laisser passer le temps, y revenir, de temps à autre y déposer son petit bout de rêve, librement, s’y sentir toujours chez soi, quel bonheur!
Bonne nuit.
Bonsoir Marc, merci c’est gentil. Oh combien est important le regard que l’on porte sur les choses et comme il est différent bien souvent d’une personne à l’autre.
____
Le rêve d’une goutte d’eau
N’est pas d’être éloignée du soleil
Car il est celui qui fait d’elle dans ses reflets,
La plus jolie perle du monde,
Ce n’est pas d’abreuver la terre,
Ni se perdre au milieu des herbes sauvages ;
Son rêve n’est pas nom plus de retourner
Se fondre dans les eaux qui l’ont vue naître,
Son rêve est celui de se poser
Sur un pétale de rose,
S’enivrer du parfum de cette fleur,
Et se loger à l’ombre de son cœur.
____
Et comme tu as raison Annemarie, l’Oeil Ouvert devient un petit lieu de rencontre où l’on prend plaisir à se retrouver pour partager ses mots et ses idées sous l’oeil attentif d’Ossiane qui veille sur tout ce petit monde venus de tous les horizons.. Bonne nuit à tous.
Merci Annick et Thierry pour ces encouragements…
Merci Monique, c’est toujours un plaisir de lire les mots d’auteurs connus ou qui méritent d’être connus. C’est toujours avec beaucoup d’intérèt que je lis tes commentaires .
Rêve musical
dans chaque goutte,
note de musique
soleil du matin
symphonie du pré
Bonne journée à tous
quelques notes égarées tombées d’une partition
envolées d’un concert et que le vent disperse
de simples gouttelettes nées des lances de l’averse
Comme ses miettes de pain que l’on jette aux oiseaux
de la fine poussière née des constellations
Comme ses sourires radieux qu’ont les visages d’anges
Des joyaux lumineux qui font l’admiration
Ou du liquide précieux qui sort des vendanges
Alain
Jo.S Elle est belle, douce et cristalline ta musique du matin , elle résonne jusqu’à nous dans le soleil du printemps, sur ces notes argentines chanteront les oiseaux. Ce chant qui nous appelle sur les chemins bordés d’herbe tendre où se mêlent pissenlits, primevères et pâquerettes et toutes ces petites fleurs des prairies dans l’odeur de terre mouillée.
Très bonne journée à tous
Merci Monique, Alain, AnneMarie, JoS, Alain, pour vos mots.
Comme chacun, je lis, avec ravissement, tous tes partages, Monique, que je découvre, et je te remercie, Monique,
je n’ai pas de connaissances littéraires, ou si peu,
et c’est un réel plaisir que les apports de chacun.
Mes gouttes de rosée
Si belles ce matin
Hors d’un vécu d’autisme
Chaque bulle délice
La paix à l’unisson
Sans aucune friction
Mon regard en merveilles
De ce matin vivant
Regarde aussi le petit coeur
De celle
Celle que moi je fus
Dans un passé de chaos
Car l’autisme c’est ainsi
Et cette rosée d’être
En ce petit matin
Me rend douce mélancolique
Une tristesse belle gaie
C’est si bon
Presque irréel
Tout ce chemin derrière
Et celui d’aujourd’hui
Comme je le remercie
Même quand il est là
Mon fils ma vie dedans
Tant de progrès immenses
Que je n’en reviens pas
Je regarde le gazon
Et toutes ses lumières
Des bels feux d’artifice
Merci
Merci la vie
héhé, Bourrache, je vais passer l’aspirateur dans la Toto, elle en a bien besoin, pas fait depuis un an! sourire!
Je t’embrasse tendrement, Ossiane,
je vous souhaite, à chacun, une belle journée, lumineuse, la plus douce possible,
comme je souhaite cette vie là, pour chacun.
Le brin
Il postillonne
Ses petits baisers doux
Et la bulle d’air qui passe
Se sourit devant tant
C’est un joli présent
Que la grâce du temps
Clair
Les flocons de la mer que le vent volatise
les flocons qui blanchissent Alpes et Pyrénées
les verres qui réfléchissent l’exacte vérité
et ces phares blancs et jaunes fantastiques lucioles
Qui éclairent la nuit comme des chandeliers
les voiles qui faseillent comme des draps qui sèchent
les mouchoirs qui s’agitent au moment des départs
tels de petits poissons pris aux mailles d’un filet
Alain
Un monde de sens dans une bulle opaline
Pleurer de fraîcheur et soupirer tranquille
L’éclatement des gouttes comme dernière musique
Le brin sanglote
Doucement
Inaudible
Il faut s’apporcher
Pour l’entendre
Sa peine est grande
merci de lire « s’appROcher »
belle soirée douce.
Je suis ronde et irisée, je suis une perle une goutte de pluie…
Vais-je tomber, me noyer dans le ruissellement infini de la pluie ?
Vais-je atteindre le cœur de la plante pour que de nouvelles fleurs s’épanouissent ?
Me restera-t-il à nourrir quelques insectes désoeuvrés qui passeront prés de là ?
Vais-je alimenter des escargots vagabonds qui arriveront jusqu’à moi, ou désaltérer un oiseau séduit par la pureté de mon éclat ?
Bonne journée à tous.
Clair
comme le jour qui naît des cendres de la nuit
la rivière constellée d’astres pâles comme du lait
le rai blanc de lumière qui passe dessous la porte
comme l’eau des rivières entraîne les moulins
blanc comme les pétales de la reine marguerite
les regards qui se croisent des couples d’amoureux
le sourire d’un enfant qui rencontrant des oeufs
serrés dans un nid creux croit trouver des pépites
Alain
bonjour Jo.S et Alain,
Le parapluie se ferme
Et l’ombrelle de l’oeil
Ouvre ses froufrous
La Nature est si belle
Chaque branche
Son air de fête
Un arbre si bel costume
Le Printemps bel de clair
Allume de telles beautés
L’oeil aveuglé sourit
Comme c’est bon de voir
Et de saisir son flash
Suivi de mille instants
Tout rit en ce Printemps
Viens je t’invite ma main
Offrande jolie se cueille
Le panier d’oeil se remplit
Les sons sont délicieux
Le palais goûte les fraises
Ma main contre la tienne
Respire l’air amoureux
Ma bise de ma présence
Pour toi dans le ciel nôtre
Elle sont toutes beautés, ces images, délicieuses,
je les verrai bien sur des murs de mon petit home.
Belle journée, pour chacun, il fait soleil,
le printemps est, pas une gouttede rosée à perdre mais à penser capter,
en douce sérénité, si belle volupté, qu’être en beautés.
Annick, la lecture de ton texte, m’a rappelé une atmosphère et une chanson, voici…….
IL SUFFIT DE PASSER LE PONTde Brassens
Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure!
Laisse moi tenir ton jupon, je t’emmène visiter la nature!
L’herbe est douce à pâques fleuries… jetons mes sabots tes galoches,
Et légers comme des cabris, courons après les sons de cloches!
Ding ding dong! les matines sonnent en l’honneur de notre bonheur.
Ding ding dong! faut le dire à personne: j’ai graissé la patte au sonneur.
Laisse-moi tenir ton jupon, courons guilleret, guillerette
Il suffit de passer le pont, et c’est le royaume des fleurettes…
Entre toutes les belles que voici, je devine celle que tu préfères…
C’est pas le coquelicot Dieu merci! ni le coucou, mais la primevère.
J’en vois une blottie sous les feuilles elle est en velours comme tes joues
Fais le guet pendant que je la cueille «Je n’ai jamais aimé que vous!»………
comme c’est joli partage, Jo.S, je ne connaissais pas ce bel écrit de G. Brassens,
comme il il beau, ce texte, et de l’écrire, me goutte une remontée d’émotion jolie, à la lecture toute attendrie.
BELLE JOURNEE.
J’ai toujours aimé la rosée du matin
Au plus loin que je me souvienne
Déjà sur mon brin d’herbe enfant
Sur le gazon devant ma chambre
Une descente à pas tous fous
Pour retrouver les perles
Et puis ensuite sur les près
Dans les bas côtés des fossés
Sur le chemin à marcher tendre
De bon matin en pleine campagne
C’est tellement bon
De l’entendre cette rosée qui chante
Ses airs de rien qui donnent tant
C’est si précieux ces belles gouttes
Toutes naturelles d’eau pure gorgée
J’aime j’aime chaque ronde murmure
Je t’aime aussi répond l’écho
*Je n’ai jamais aimé que vous
je cite en *, une phrase du texte de G. Brassens, elle n’est pas de moi, et comme elle est belle, cette jolie phrase si pleine de belle rosée de coeur vivant dans une présence grande rare et jolie, tellement jolie.
Car tu resteras toujours dans mon cœur
Ce que n’a jamais été la meilleure des fleurs ;
Tu resteras dans mes yeux
La plus belle étoile dans les cieux ;
bonsoir Mohamed,
Laves sorties de son brin
Se dégoulinent cascades
La perle pure de cristal
Attendrie prend la pause
Note inaudible belle
L’oreille se rapproche
Une petite métaphore pour finir la semaine et vous souhaiter à tous, malgré tout, un bon week-end dans ce monde de partout perturbé par les débordements pour certains tragiques de la nature.
____
Suffirait-il de quelques mots
Pour comprendre une goutte d’eau
Il faudrait tout reprendre à Zéro
Etudier le parcours de cette goutte d’eau
Pour que tout soit clair et sage
Que provoque -t-elle sur son passage ?
Autant de désastres en son absence
Autant de désastres en son opulence
Et c’est bien là où plus rien ne va
Où l’on va de faux pas en faux pas
La goutte belle et lumineuse
Devient sale, terne et boueuse
Aux premières tempêtes
Aux premières conquêtes
Comme un enfant qui grandit mal
Au sortir de l’école communale
Quel est le destin d’une goutte d’eau
Confrontée aux aléas qui l’entourent
Elle qui n’est rien d’autre qu’une goutte d’eau
Qui cherche son chemin dans la vie de tous les jours
_____
Le bel écrin velours
S’ouvre délicat
Pour accueillir
La perle cristal de roche
Limpide et claire
Il se referme
Elle s’endort
Et chaque fois l’épreuve
L’écrin il s’ouvre
Ce fort sensible
La perle chante
Mots de la terre
Puis perd sa voix
Son coeur vidé
Une fois pleuré
L’abcès tranquille
Ferme l’écrin
Cherche le goût de vivre
De goutte en goutte
Se vit la vie
Vers la lumière
La paix en soi
C’est qu’il y en a des peines
Sur terre
A se serrer à surmonter
La peine
La joie
Sur son chemin
Se donnent la main
Comme ça la vie
superbes photos
http://darkroom.over-blog.com/
🙂
nick, ce matin, tu nous as donné un bien bel écrit et ce passage :
« C’est qu’il y en a des peines
Sur terre
A se serrer à surmonter
La peine
La joie
Sur son chemin
Se donnent la main
Comme ça la vie »
… me ramène à une petite phrase de Goethe que j’avais noté dans le coin d’un petit carnet :
« Le monde n’est pas fait de bouillie et de marmelade…il y a de dure morceaux à mâcher ; il faut qu’on les digère ou qu’on étouffe »
Il vaut mieux tout mettre en œuvre pour les digérer, il y a pour cela mille façons d’agir, mille remèdes, la nature, les mots, la musique, l’amour en sont quelques exemples et tu l’as rudement bien compris, même si ce n’est pas facile tous les jours, j’en conviens. Guéhenno un grand écrivain humaniste, lui, préconisait le sourire et pensait que la joie était un moyen de vaincre beaucoup de difficultés, la joie, la vraie qu’il faut s’appliquer à chercher même jusque dans les plus petites choses, je le dis bien souvent parce que j’y crois.
Spinoza lui, accordait une grande place au rire et à la plaisanterie sans excès disait-il. Pour le rire et la plaisanterie c’est plus difficile car on ne peut pas rire de tout, c’est mon point de vue en tous cas car il faut éviter de basculer dans la bêtise et la niaiserie. Là je sens que Bourrache va être furieuse après moi et me trouvera encore une fois « trop » sage.
Pardon Annick, j’ai marqué la moitié de ton nom, je suis désolée;-)
Bien le bel merci, Monique,
bon bon de bon, c’est bien mieux de digérer que de s’étouffer, c’est fort certain,
mais parfois, on étouffe quand même, même si on sait qu’il faut digérer…c’est qu’elle est parfois costaude, la vie et ses douleurs!
c’est fort certain, les petits bonheurs qui fusent de par tout, cela sauve! c’est déjà cela!
et puis le sourire!
et puis même parfois les bêtises, hein Bourrache?! cela peut aider la digestion de l’indigeste de vie.
car tout n’est pas digeste dans la vie, le bien trop douloureux, c’est indigeste, vlà…
FAUT FAIRE AVEC!
le plus légèrement possible, mais d’abord accepter ses ailes de plomb, et ses yeux pleins de chagrin!
Parce que j’aime venir vous dire bonsoir et en guise de bonne nuit vous proposer quelques mots :
____
Laisser couler l’eau
L’eau claire des ruisseaux
Laisser sur la peau
Glisser les gouttes d’eau
Au berceau de ma vie
Sur les bords de la Loire
Là où j’avais appris
Les mots amour, espoir
J’ai retenu que rien ne meurt
Qui court dans les veines
Qu’il faut croire au bonheur
Laisser passer les peines
Laisser couler l’eau des ruisseaux
Des mille et mille gouttes d’eau.
Laisser sur votre joue
Couler les larmes, c’est tout
___
bonsoir,
je crois que l’on peut rire de tout
mais pas dans toutes les circonstances
il faut que l’humour soit utilisé soit
pour éveiller les consciences
soit pour pointer es travers de notre société
soit simplement pour offrir de la joie
quand cela est utilisé uniquement dans le but d’un contre pouvoir
ou pour régler ses comptes cela ne me fait plus rire
—–
une goute de rosé
un nouveau né
la beauté à l’état pur
bonsoir aux présents et au lecteurs silencieux
a
je n’avais pas fini
bonjour aussi à qu’a notre hôte Ossiane
Bonsoir Marc, effectivement il y a certaines circonstances comme tu le dis pour lesquelles je pense effectivement que rire devient un manque de respect ou pire encore.
On peut rire de « ‘tout » eh non je n’y parviens pas, et c’est une histoire qui remonte à mon enfance, une femme dans un état de fatigue immense, absolument abattue par un travail qui dépasse ce qui est acceptable, à bout de lassitude, je n’exagère rien, j’étais enfant mais suffisamment grande pour comprendre et j’assistais à cette scène, son employeur est entré et la regardant, n’a rien trouvé d’autre que de lui chanter « Faut rigoler, faut rigoler, pour empêcher le ciel de tomber…. » chanson, que même aujourd’hui j’ai du mal à entendre ; quant cet homme est parti en rigolant comme un malade, la femme est tombée en larme et moi, petite fille, j’ai essayé de la consoler. Je n’ai pas du tout trouvé la scène amusante.Je m’en souviendrai toujours. Et c’est peut-être pour ça que je n’ai jamais pu admettre qu’on puisse dire que l’on peut rire de « TOUT » cela peut paraître un exemple anodin, et pourtant pour moi, il ne l’est pas. Cette femme c’était ma mère.
nos réactions, en fonction des circonstances, Marc, je partage,
elle est triste ton histoire, Monique,
oui, c’est terrible de rie de l*autre,
on n’a pas le droit de rire de tout,
comme on n’a pas le droit de dire tout,
il faut apprendre à protéger, comme on aime se protéger.
je viens de retirer mes écrits en autisme, de toutes façons j’ai la sauvegarde,
je vais réécrire autrement, avec la distance, differemment, c’est ainsi..
BELLE JOURNEE.
comme votre petit coeur le ressent, en se laissant aller à être, à capter des jolis de vie.
Je vous embrasse.
Monique
je comprends ta difficulté à rire de tout
mais ton histoire rejoint mon point de vue
ce n’était pas de l’humour
mais de l’abus de pouvoir
ou même de l’humiliation
bonne soirée
Inspiré d’un poème de Maurice Carême dans l’Arlequin : C’était un tout petit nuage;-)
_____
C’était un très gros nuage
Qui ressemblait à un ours gris
C’était un très gros nuage
Courant dans le ciel de l’Europe
Le soleil, comme un astre impuissant
Le regardait en souriant
Courir s’étalant toujours plus
A travers le ciel assombri
Combien lui faudra-t-il de temps
Pour se perdre au firmament
Se dissoudre et disparaître
Tant il grossit rapidement
Le gros, le gros nuage gris
Qui ressemblait à un gros ours gris
____
Le poème de Maurice Carème :
« C’était un tout petit nuage
Qui ressemblait à un chien blanc
C’était un tout petit nuage
Courant dans un grand pâturage
Le soleil comme un berger sage
Le regardait en souriant
Courir de plus en plus sauvage
A travers le ciel étouffant
Mais il n’eut pas le temps
De sauter du ciel dans un champ
pour boire entre les populages
Tant il fondit rapidement
Le tout, le tout petit nuage
Qui ressemblait à un chien blanc. »
___
Jolis rêves et bonne nuit à tous.
C’est un hors sujet sur cette note qui parle d’eau claire, du printemps et de gouttes d’eau, mais une triste réalité à l’ordre du jour.
Le volcan fait peur
Et sur le sol Islandais
L’eau, le feu et l’air
Menaçant hommes et bêtes
Face à l’impuissance humaine
Des herbes cristallines
Pleurent de rosée
Délicatement posées
Sur mes paupières
Claire est la Nuit
Ses cieux vert émeraude
Au pays du silence
Dans sa robe chlorophylle
Dans ses yeux de lumière
Délicatement posées
Des larmes de lune
La pluie est printanière
Sur les épaules elle glisse
Claire comme la rosée
Qui perle sur mon cœur
Sur ma robe chlorophylle
Sur mes lèvres posée
Le silence se tait
Lorsque chantent les oiseaux
Dans une prairie de lune
Peuplée de rosée
Écloses les pâquerettes
Sur mes papiers coton
Délicatement posées
Un poème chlorophylle
Tremble comme plume de roseau
Délicatement posé
Pour raconter les anges
Qui pleurent de rosée
Délicatement posés
Sur un feuillage de rêve
Et le poème s’achève autrement infini
il n’en finira pas rosée
Délicatement posé…….
Osez, osez, osez
Délicatement posés
Sur vos souffles de vie
Frôler la rosée
Délicatement posée
Sur vos doigts elle balance
Entre la chute et l’attente
Délicatement posée….
Afin que mon sourire ne meure
Délicatement posé
Sur mon cœur qui demeure
Au plus près des nuages
Entre pluie et rosée
Délicatement posé
Dans un ciel d’amour
Voilà… j’ai trouvé le bouton off…délicatement posée sur une goutte de rosée, m’en vais me reposer.):
J’aime bien tes mots Leila !
Bises
C’est tellement tendre, Leila.
Il pleure doux
A petits bruits
Le chagrin sage
S’affaiblit
Tendrement il laisse
Plus paisible
L’être secoué
De telement
La peine
C’est indescriptible
Et déjà inaudible
Des hoquetés de perles
C’est dans la grâce du ciel
Qui lui seul peut savoir
Le chagrin ne se partage pas
Il se vit juste pour s’apaiser
Les gouttes d’ondées
De bourrasques
Elles font partie de la vie
Il faut les accepter
Et se saisir des mille beautés
Pour s’essuyer la joue mouillée
Son souffle chaud
Glisse le brin
Qui se secoue
Tout attendri
La perle de son baiser
Se pose sur un cristal
Et leur fusion
Si bel paisible
Volcanisme
Tous les rameaux de saules comme des bras s’allongent
Les bourgeons se déplient les feuilles s’épanouissent
Le soleil et la lune rayonnent en coulisse
Du renouveau sur terre les astres sont complices
la nature tout entière est en ébullition
la terre est un volcan dans la lave est la sève
la chaleur se répand dans son corps animal
la chaleur est si grande que le métal bave
et partout sur la terre le vert est en fusion
à chaque de coups de reins les arbres se redressent
les branches de partout se mettent en érection
quand surgit tout d’un coup le liquide séminal
tout se met à trembler c’est comme une explosion
Des cerisiers en fleurs tombe une pluie de pétales
Alain
L’amour, c’est quoi?
Un baiser ou une poésie?
Un frisson de foi ou une crise de jalousie?
Une douleur au coeur ou un moment de joie?
L’amour, c’est quoi?
Un désir fou ou une nuit de plaisir?
Une frénésie ou un désir de nuire?
Une science ou un art sans lois?
L’amour, c’est quoi?
Une hypothèse ou une théorie?
Un monde surnaturel ou une plaisanterie?
L’amour, c’est chaud, ou c’est froid?
L’amour, c’est quoi?
Si ce n’est une vie en rose
Et toutes les belles choses
Et toi et moi?
L’amour, c’est quoi?
Si ce n’est beauté et espoir
Quand la nuit est en noir
Et il n’y a plus de foi?
L’amour, c’est quoi?
Si ce n’est la chaleur humaine
Entre des âmes hétérogènes
Comme toi et moi?
L’amour, c’est quoi?
Qu’on ait des yeux noirs ou bleus
Nos coeurs brûlent comme le feu
Quand l’amour nous impose sa loi.
L’amour, c’est bien ça:
C’est la couleur de notre esprit.
C’est la langue dans laquelle on prie:
c’est ce qui me plait chez toi.
C’est magnifique, mohammed,
c’est extrêmement touchant,
ma narine me picote,
j’ai bien des petites idées de réponses, mais en pudique, je garde mes mots belle intimité.
Belle après midi.
Chaque perle s’évacue
Et tout juste après celle
Il y a encore celle
Et puis il y a les beautés
Qui tentent leur maximum
Pour l’apaiser son âme
Il y a cette branche
Pour se balancer tendre
Car le chagrin de l’âme
C’est le plus douloureux
Comme des gouttes d’eau claire
Les mots dansent sur une feuille
Un chant peut-être verra le jour
Telle une fleur dans une verte prairie.
Certains mots ont besoin de lumière
Il faut leur donner de la couleur
Vouloir les voir briller, leur rendre leur éclat
Comme le soleil sur la goutte d’eau claire.
On pourrait presque croire à une désinvolture
A vouloir laisser échapper les mots intimes
Jusque là gardés au fond de sa mémoire
Mais que serait une goutte d’eau plongée dans le noir ?
Que serait le mot amour, s’il n’était jamais dit ?
Ne laissons pas mourir les mots
Par timidité, peur ou appréhension,
Mettons sur nos pensées, nos ressentis
Les mots qui leur reviennent,
Même jetés en vrac sur une feuille
Ils trouveront leur place
Dans le regard qui les cueille,
Des mots et des mots
Pourvu qu’ils viennent du cœur
Comme des gouttes et des gouttes d’eau
Pour épancher cette soif de vivre
Combler le grand vide
D’un silence parfois trop pesant.
oui, c’est bon de mettre sur papiers, ses ressentis,
plutôt que de se mourir dans le grand vide d’un silence bien trop pesant.
Douce soirée, Monique, et chacun.
Douce soirée à toi aussi Annick et à Ossiane qui nous manque.
La vocalise du volcan
quand certains chantent que tout fout le camp
ou bien encore qu’on danse sur un volcan
faut il rappeler que dame nature n’est pas que généreuse
et grande dispensatrice de bienfaits, elle distribue force tracas
et si parfois au local c’est peu, au global c’est beaucoup plus
comme le rappelait Paul Virilio ce matin sur France Culture.
La lave s’épanche et les cendres montent en panache, on avait oublié
depuis le Pinatubo et le Paricutin combien les humeurs massacrantes
pouvaient être envahissantes et salissantes
mais ce magma profond et alcalin ne donne pas dans les calins
il pousse un cri de plus sur cette terre lointaine
et assez désertique
comme une forme de revanche
vous n’avez pas partagé notre destin
et bien voici notre festin
mais celui ci est des plus indigeste
pour les réacteurs que menace l’extinction
l’irruption médiatique de l’éruption volcanique
atteint des sommets et chacun de se lamenter
qui a jamais pensé qu’un de ces géants endormi
allait tôt ou tard se réveiller et sonner l’alarme
sur l’Ile d’Heymey le Vakjatull avait déja résonné dans les années 70
la ceinture de feu se détend, notre embompoint de voyage
marque un cran…d’arrêt
les routes commerciales ne sont pas si sures
il y a des états d’urgence
et pourtant on n’est pas prêt de l’éteindre
avec un grand seau d’eau
cette situation de crise
après quelques autres
montre combien notre modèle mondialisé est fragile et sensible
au moindre grain de cendre
Ces quatre images sont remarquables !
Parmi les meilleures que j’ai vues depuis longtemps !
Votre seconde photo en descendant de cette série se trouve elle aussi sur le blog que je viens de signaler , à la date du 22 avril .
Ce matin, au jardin,
j’ai posé mes pieds dans les tiens
herbe fraîche effrangée
gouttelettes de rosée
larmes de joie ont perlé
sous mes paupières fatiguées
Douce nuit Ossiane … Hélène .. 😉