Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche
les volets clos
une porte entrouverte
et je suis restée
◊ Sur la côte sauvage de Belle Ile…
◊ « MAISON« , un poème d’Alain que vous pouvez découvrir sur cette note … un poème mis en musique et interprété par son ami Jean-Marie Djibedjan. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
Toujours un havre
pour l’équipier éloigné
mon oeil scintille
Merci Alain pour cette jolie fugue.
Hello Jacline à l’oeil scintillant ;), tu nous as manqué.
Ossiane, j’espère que tu as pu souffler un peu ce week-end.
bises à toi et à l’équipage
___ ___ ___
Il voulait de ce trou effacer l’existence
le poids du désespoir le regard traqué
les arbres qui se taisent les mots du silence
et les fosses communes aux étendues masquées
il est alors parti au dessus de la nuit
pour cueillir les étoiles d’un jour non encore né
il a pris le chemin d’une maison qui s’enfuit
a parcouru le temps et les voies non lactées
et soudain a senti dans le son d’un bala
dans la porte qui s’entrouvre dans le tambour battant
un brin d’éternité une flamme de survivance
maison isolée
sur la falaise pleure
chaudes les larmes
…
nuit anthracite
le ciel sèche ses larmes
maison aux yeux clos
…
petit cube blanc
en grande solitude
au bord du ravin
…
belles les photos
tu nous gâtes Ossiane
je te dis bravo
Quelques branches de bois
La maison du bout du monde
Un toit de fortune
Toi et moi, rien que nous deux
Pour abriter notre amour
blanche pour être vue,
dans l’obscurité dure,
si petit amer,
plantée comme une tique
sur l’épaule du monde
cube blanc
ressourcement
volets clos
lumière intérieure
porte entrouverte
main offerte
au bord du gouffre
pour reprendre souffle…
Merci Ossiane pour la beauté vertigineuse de ces photos
Bonne journée à tous
Hâvre de paix
Dans le grondement de la tempête
je t’attends
Bonjour Ossiane enfin retrouvée Bonjour à tous
Les yeux clos…les lèvres entrouvertes…et je suis resté..Sur la côte sauvage…la « b’elle il… »..et puis..et puis..ce matin…gris et bleu…avec des franges de laine..des petits morceaux de nuages..accrochés au ciel…et des ailes bien sûr…Tapis d’orient prêt à bondir…et à gommer au passage ..les écarts de folie..les rêves galopants ..et le temps d’exister..Hier Porte de Vanves entrouverte..et la chine à mes pieds…de brocante en café..longtemps j’ai échangé…Vivre le moment présent comme un bout d’éternité…éviter le passé pour ne pas se faire écraser..et l’avenir sur la pointe de la langue..juste pour goûter.. »Maison..maison.. »..Ossiane est rentrée..marre de ce monde agité…juste envie de se poser ..d’écouter les mots..ces vagues dans le ciel..gris et bleu..avec des fils de laine..la tendresse accrochée..et des elles bien sûr..
Ossiane….peux tu rectifier.. »monde » et non « monte »..je rêvais au galop..
merci
Pensées..
http://www.youtube.com/watch?v=_Jx4_zx1zr8
Dans ma maison
Dans ma maison vous viendrez
D’ailleurs ce n’est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n’y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n’est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendu
Je ne faisais rien
C’est-à-dire rien de sérieux
Quelque fois le matin
Je poussais des cris d’animaux
Je gueulais comme un âne
De toute mes forces
Et cela me faisait plaisir
Et puis je jouais avec mes pieds
C’est très intelligent les pieds
Ils vous emmènent très loin
Quand vous voulez aller très loin
Et puis quand vous ne voulez pas sortir
Ils restent là ils vous tiennent compagnie
Et quand il y a de la musique ils dansent
On ne peut pas danser sans eux
Il faut être bête comme l’homme l’est souvent
Pour dire des choses aussi bêtes
Que bête comme ses pied gai comme un pinson
Le pinson n’est pas gai
Il est seulement gai quand il est gai
Et triste quand il est triste ou ni gai ni triste
Est-ce qu’on sait ce que c’est un pinson
D’ailleurs il ne s’appelle pas réellement comme ça
C’est l’homme qui a appelé cet oiseau comme ça
Pinson pinson pinson pinson
Comme c’est curieux les noms
Martin Hugo de son prénom
Bonaparte Napoléon de son prénom
Pourquoi comme ça et pas comme ça
Un troupeau de Bonapartes passe dans le désert
L’empereur s’appelle Dromadaire
Il a un cheval caisse et des tiroirs de course
Au loin galope un homme qui n’a que trois prénoms
Il s’appelle Tim-Tam-Tom et n’a pas de grand nom
Un peu plus loin encore il y a n’importe quoi
Et puis qu’est-ce que ça peut faire tout ça
Dans ma maison tu viendras
Je pense à autre chose mais je ne pense qu’à ça
Et quand tu seras entrée dans ma maison
Tu enlèveras tous tes vêtements
Et tu resteras immobile nue debout avec ta bouche rouge
Comme les piments rouges pendus sur le mur blanc
Et puis tu te coucheras et je me coucherais près de toi
Voilà
Dans ma maison qui n’est pas ma maison tu viendras.
Jacques PREVERT
Abîme devant soi
Refuge pour un temps
Respirer en paix, parfois.
Tu te souviens
C’est là que tu m’a pris
Par la main
Mon coeur émoi
Là
Notre maison
Nos âmes
–
Dé jeté
la maison solitude
L’obscurité gravie
mains ensanglantées
Le coeur bat la pluie
à la croisée des impasses
Et le bruit, en captivité,
se tait
–
Maison à l’aise sur la falaise, maison perdue et enracinée dans le ciel : le blanc de sa façade va vers les nuages, son toit vers le gouffre.
Belle marée photographique d’un instant contrasté.
(m’enfin y’a censure chez vous?)
Après l’épidémie de grippe « AH!?! »
Alerte à l’épidémie d’agrippe « EJ » dite de l’eau de javel s’insinue dans les moindre recoin
Rien ne sert de contraindre les corps il suffit de contraindre les esprits
la maison close.
Hotel california?
Peut-être reconnaitrez vous cette maison, pour ma part je m’y sens bien et sans doute que lorsque vous l’aurez connue, vous aurez envie d’y revenir. C’est la maison de notre enfance ou la maison qu’on a construite, la maison de vacances, la maison que l’on cherchait et que l’on a « dénichée » pour en faire son propre nid…la maison où l’on se sent bien, celle que l’on quitte et que l’on aime retrouver, celle qui rassure même loin pendant nos envies d’errance et d’ailleurs, c’est notre petite carapace ….celle que l’on voudrait que tout le monde puisse avoir quand il fait froid dehors….et pourtant combien n’ont pas ce toit ?
___
La petite maison
« Sur le versant de la montagne,
A mi-hauteur, on aperçoit
Une petite maison toute seule.
D’ici, elle semble accrochée
A un pan de muraille nue,
Et le soir, on voit sa lumière
Agoniser sous le poids de la nuit.
– Ah ! Comment peut-on vivre là ?
T’exclames-tu en frissonnant.
Moi, je ne connais pas l’endroit
Mais je sais bien que la montagne
N’a pas, pour qui gravit ses pentes,
Ce visage fermé qu’on voit de loin.
Moi, je sais bien qu’elle est vêtue
De fenouil, de myrte et de menthe,
De romarin, de lavande et de thym ;
Et que sa cime se recule
A mesure qu’on va vers elle
Et que son flanc parfois se creuse
Offrant un sûr et calme asile.
Je sais qu’il y a un mûrier,
Des amandiers, des pins, des chênes,
Un tapis d’herbe et deux chevrettes
Derrière la petite maison.
Et devant elle, une terrasse
Avec son banc et sa table de pierre
Où des gens, après leur travail,
Dans l’air doré du crépuscule,
Boivent frais le vin de leur vigne. » Charles Vildrac
_____
Tu as mis ton « toi »
Sur mon cœur
Nous avons fermé la porte
Fais du feu dans la cheminée
Le vent tout autour
S’est mis à danser
Tout en laissant passer
Au travers des fissures du temps
La mélodie de notre amour
____
Maison
Quatre murs et un toit sur qui passent les saisons
Certes pas une cage ni non plus une prison
L’endroit que l’on désigne sous le nom de maison
Est un lieu idéal pour loger sa raison
Elle est munie de portes et aussi de fenêtres
Par où les hommes sortent par où le jour pénètre
Qu’on y soit trop à l’aise qu’on y loge à l’étroit
Elle possède un foyer pour ne pas avoir froid
Une cave au sous-sol un grenier sous les toits
Des chambres pour dormir des lits pour s’y lover
Des chaises pour s’asseoir des bureaux pour écrire
Des commodes bien commodes quelques meubles à la mode
Des buffets bien rangés des armoires imposantes
Des objets inutiles et des livres à foisons
Alain
–
« Quand j’étais enfant, je croyais qu’en priant assez fort on pouvait arracher de soi le malheur et le chagrin.
Aujourd’hui, je sais que rien ne peut guérir les âmes abîmées.
Je sais que nos douleurs ne prennent jamais fin.
Et que, parfois même, ce sont ces douleurs qui nous tiennent debout. »
Céline LIS – « L’impatiente »
–
sur la paume plate
une maison
vers les profondeurs ombreuses
le léviathan
dans le ciel
passe le souffle
Qu’elle demeure ainsi
près de l’onde qui l’effleure
là où il n’est de tourment
que le vent
Sternes mouettes rieuses
macareux-moines granit
lichen couleurs des roches sous-marines
Qu’elle demeure comme une empreinte
à fleur de mer
dans l’angle pur
du ciel et de la terre
Maison en bout de terre
Entends-tu mugir le flot
de ton pied-à-terre ?
Aujourd’hui, St Herblain, pour voir un peu des commodes pour la chambre du jeune homme autiste, afin de faire un premier tri avant de l’y emmener…et puis fatiguée la toto avant de se mettre en route…..fatigués les pas avant de monter l’escalier vers le magasin…fatiguée par la chaleur en dedans, le monde, tout ce matériel….les yeux cherchent, comparent, trouvent un peu…et puis sortent..hésitent..une boutique…de l’ennui, pas de bonheurs…et puis déjà se rentre dans la toto..vers la tite home tout près du bois qui offre son cocon de soi, qu’il est bon se nicher tout chaud tout bon.
–
Annick : … pour ce soir, un brin d’arc-en-ciel …
http://www.soled.ca/francais/images/SOLED-bougie_07.jpg
–
merci de lire ‘se rentreNT’
et pour la petite histoire,
j avais écrit » se rentrent », puis me suis relue à cet endroit là,
et puisque toto derrière, j’ai enlevé nt…
SOURIRE!
qu’est ce qu elle est belle cette bougie, Bourrache, je la pose sur la table ce soir…
Bonsoir à tous !
Une maisonnette
Isolée sur la falaise
On y ferait bien
Une petite halte
Entre le ciel et la terre
Juste comme ça
Pour être bien…
Pour la lumière,
Pas de problème…
Bourrache et Annick
On apporté les tites bougies
A ne pas souffler de suite :
Elles doivent brûler
Toute la nuit.
Et quand l’aube viendra
Qu’elle illuminera
Le haut du petit toit
On entendra au loin
Les vagues frapper
Les gros rochers…
Tout en bas…
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Superbe photo d’un endroit que je connais sur le bout des doigts puisque j’habite à Kervilahouen, à moins de deux kilomètres de l’ancienne « corne de brume ».
La mer avait craché tout son effroi.La roche humide noircie à l’ombre des cieux gris se hissait en falaise pour écorcher mon esprit.Assez de ce gris!! Un point blanc là-bas ! J’y allai attirée par la voix « Veux-tu devenir mon amie? »scandait-elle sur les hauteurs nues et glacées.
C’était une voix étrange, elle emplissait l’espace. En mon être, elle glissait .J’avançai.La voix.Elle semblait provenir de cette minuscule habitation perchée au milieu de nulle part.J’ouvris la porte, non, elle s’ouvrit seule en ma présence, dedans…une chambre, un monde encapsulé, une bulle spaciale, un cœur connecté, un autre déconnecté.
Oui une chambre, une maison chambre, l’espace du lit déambulé
L’intime automne où chutaient les illusions, où s’exprimait le corps, où s’embaumait le corps.Le corps Amour.
Une chambre à décoder…une chambre à décorer pour l’enfant, eau de rose ou bleu océan, pour l’Amour clémentine dans une petite boîte à rêves, une boîte de poésie, une boîte de fantaisies, petite maison, une chambre où s’achevait le dernier soupir.Je m’en retournai triste et déçue.C’était l’automne, un faux ami.C’était l’abri de la brume et du vent.
à la manière de Devos
l’autre jour je suis rentré chez moi,
j’ai mis la clef dans la serrure
mais elle ne rentrait pas;
alors j’ai frappé!
la porte s’est ouverte;
et quelqu’un m’a dit
– vous êtes qui!
j’avais les mains moites de colère; je me suis permis de le tutoyez
-je lui dis qui …moi! je suis le propriétaire de ce toit! et toi qui es tu!
il m’a regarder sans émoi
il s’est mit à me toiser et à me répondre d’une voie douce comme la soie
-moi; cela ne vous regarde pas; ! et je suis ici chez moi
et depuis plusieurs « moi »
je l’ai regarder avec effroi
voilà maintenant qu’il se dédoublait en parlant de tous ces « moi »
je lui dit « combien êtes vous ?
combien de quoi?
combien de toi êtes vous?
et toi?
moi; je suis tout seul!mais ma femme ne va pas tarder!
soit! mais partez maintenant ou je fais appel la la loi!
ces paroles sonnaient l’hallali!
ho la la ….
je lui dis mais vous êtes plusieurs à occuper mon toit!
une voix derrière ; une voix qui me parlait se mis à dire!
il y a moi aussi!
on aurait dit ma femme!!
alors là, croyez moi ; je suis rester coi!
et tout d’un coup une foule en liesse c’est mis à courir vers moi
en me criant!!!!!!
bon anniversaire………….
un peu de sourire , et une t’ite bougie pour une soirée que je vous souhaites douce!!
Il est merveilleux, ton texte, Leila,
merci pour le sourire, Marc…
D’abord faut naviguer
Puis grimper la falaise
Suivre le chemin des mûres
La maison est au bout
Le feu chauffe ses bois
La tarte aux fruits sent bon
Le lit est bel moelleux
Il invite à être deux
Elle n’est pas bleue, elle n’est pas adossée à la colline, elle est toute petite et c’est vers elle que nous nous tournons. Pour un instant nous occultons les rochers, les falaises, l’océan, et les vagues, parce qu’une toute petite maison telle une étoile tombée sur la terre s’est posée là. Une petite demeure qui nous dit : ici le vent fait rage et les remous de l’eau font peur mais il y a toujours où que nous allions une porte qui s’ouvre, un home où trouver douceur et chaleur, elle attend notre visite dans le grand silence traversé par les cris des oiseaux, le chant du vent, entre aurores et crépuscules, nuit noire ou nuit de lune.
____
« C’est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s’embrume
San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes-vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! Où êtes-vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
C’est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco ! Où êtes-vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi »é »
Maxime Le Forestier
___
Cela ressemble à l’ambiance que nous trouvons parfois ici. Bonne nuit à tous que nous lisons avec tellement de plaisir. Bonne semaine Ossiane dans tes nouvelles occupations.
Moins présente c’est pourtant toujours avec le même bonheur que je passe ici..
Un peu de mon cœur est aussi resté à Belle-ile…
Minuscule abri
affrontant l’immensité
havre inespéré
.
Un petit bonsoir en passant avant de me remettre à la tâche…
Premier merci pour votre bon accueil ainsi que de votre patience mais je ne peux vraiment pas faire autrement. J’ai fait une petite pause de quelques heures pour mieux repartir. Je suis toujours sur le même projet que je dois remettre à des dates fixes et en plusieurs temps. Du travail de longue haleine et sur lequel je ne sais jamais à l’avance combien je vais passer de temps.
Prochaine note, je ne sais pas, on verra; tout dépend comment j’avance. Je ferai le maximum.
Deuxième merci aussi pour vos réactions vis à vis de ces photos en noir et blanc. Une note pas facile à aboutir pour faire coordonner le rendu et les mots. J’ai le cerveau un peu en compote;-) J’ai pensé que le thème de la maison était intéressant…
Troisième merci pour vos beaux poèmes, chansons
EJ, je n’ai sans doute pas tout compris mais je ne vois pas la relation de votre message avec cette note…
Un coucou à Dominique et son chasse-clou que je vous recommande!
http://dominiquehasselmann.blog.lemonde.fr/
Un autre coucou à regard !
Bienvenue à François Colette, le belle îlien! Incroyable coincidence! Oui je vois bien où ça se trouve;-) Quelle chance vous avez! Je vous prête la petite maison si vous voulez; la clé est sous le paillasson;-)
Voilà, j’ai à peu près tout dit mes amis les poètes;-) Je file vite à mes autres travaux. Bonne fin de soirée, je vous embrasse.
.
Petite voix de la brume et du vent…c’est ainsi que je ne sais comment défilent en mon esprit des mots que je ne connais pas, comme des bêtes à apprivoiser.J’ai cessé de noter quoique ce soit, de m’attacher à quoi que ce soit. Depuis plusieurs jours j’entendais toujours venant de ces volets clos « hippotrague », je ne savais pas ce que cela signifiait, je prendrai le dictionnaire plus tard me disais-je..ah, j’apprends qu’il s’agit d’une antilope d’Afrique….Pourquoi l’Afrique?Moi l’enfant apatride au pays de nulle part? L’Afrique me bordait du soleil de ses cieux torrides, se rappelait à moi la terre aride, au sommet d’une falaise, une côte sauvage..derrière des volets clos, une porte entrouverte et moi à l’intérieur…c’était la maison de mon esprit…sur les hauteurs, et la mère qui crie au pied des roches brunes balayées par l’écume, la mère qui hurle ses vagues nocturnes de vie.Et la toute petite maison de mon esprit, aux volets clos, à la porte entrouverte brave la brume et le vent, là-haut sur la colline de mon cœur, à l’encre de mon esprit.Elle écrit la cendre et la flamme des cheminées qui fument tout de blanc, tout de gris, le froid, les frissons, le masque des gens et l’abri.Elle écrit à l’encre du vent, à l’encre d’océan.Elle écrit tout de gris, tout de blanc,l’enfant.
Bonjour petite voix de la brume et du vent continue à tremper ta plume dans l’encre de l’océan pour nous offrir ces mots charmants, ces mots qui te ressemblent quand dans la nuit tu ne dors pas.
Est-ce un petit ange
Qui sur la côte a dessiné
La loge d’une sirène ?
Petite fleur de roches
Pépite ton oeil vivant
Ton âtre me réchauffe
Tu es mon coeur d’enfant
Cette chaleur de vie
Si tendre belle douce
Mon clin d’oeil à la vie
Ma bougie ma précieuse
Mon étoile mon amie
Ma petite maison de l’âme
Tu es l’amour dedans
Joli, très joli Annick, plein de douceur et de charme pour accueillir ce jour.
M’zi, Monique, la toto va sortir clapoter sous les gouttes, sortir son parapluie, car elle l’aime la pluie,
mmmmhhh, dans le goût de la pluie, il y tant dedans.
BISES à chacun!
sur la falaise, un abris de fortune;
fragile, signe extérieur de pauvreté;
sa richesse est tout intérieur!
petite maison
le rêve ou l’enfer
selon la saison
home immobile
maison de la poésie
le souffle habite
coeur de roc
s’effrite la falaise
des illusions
le tout le rien
l’amour la sagesse
entre la vie s’écoule
Véronique, entre le rêve et l’enfer, je choisis le rêve qu’un souffle habite d’illusions, d’amour et de sagesse. Avouez que c’était bien tentant tout ça!!
Maison
Sur un haut promontoire en marge du continent
une maison carrée face à elle l’océan
Une petite maison debout comme une vigie
Toute blanche à l’écart éclaire comme une bougie
Un toit d’ardoises bleues bleue comme une hirondelle
Un peu comme un chapeau l’abrite du soleil
Ou bien quand le vent souffle en apportant la pluie
La couvre de ses ailes comme fait un parapluie
Alain
c’est joli, Alain..
Approche toi
Plus près
Ecoute là te dire
Ses volets
Ils clapotent
Sa fumée la respire
Cette lumière en lampe
Son âme dans ses bois
La vivent toute de vie
Au bout d’une pointe sur une lande sauvage balayée par les vents du large
s’imprime étroite et haute ,et blanche aussi , un havre de paix
mais les sons sans relache viennent y tambouriner
OH Annick, ta petite maison, j’entends son coeur qui bat et mon coeur avec elle bat à l’unisson.
Maison doublement élevée
tous les rideaux enlevés
presque au creux de l’abîme lovée
Ô vent voilé de gris! Ô souffle de l’hiver
A l’échelle de la Terre, que sont nos malheureuses
Prunelles sombres qui s’égarent entre encre et café noir?
Tous les rêves incertains, toute tristesse éphémère?
Que la falaise supporte les âmes les plus obscures!
Que la mer se raconte, l’écume vocabulaire!
Que sont indéfinis au fil des profondeurs
Les orages des cieux lourds, les cris de nos amours!
Quand ce cruel amour affleurait des rochers,
De toute cuvette sonore où la mer se brûlait
A braver les Titans, l’abîme, le Léviatan
Dans les nasses du marais où croupissait l’Ami englouti, vulnérable.
Pauvre ombre, tu t’égarais contre un bonheur absent
Le soleil triomphait dessus la lande sauvage.
Vague ou serpent de mer
Gisent en ses profondeurs, lui vent de terre et d’eau?
J’ai plaqué mon corps chaud contre un rocher muet,
Dont le cœur languissant portait jusqu’aux hauteurs
Quelques baisers tremblants.
Lorsque pressant le pas, le promeneur tranquille
Solitaire, misérable,répandait sans mot dire
Sa tristesse intérieure sur Belle-île, côte sauvage
On percevait le souffle palpitant d’une voix,
Monologue à haute voix pour ne pas devenir fou…
Et la petite maison, festonnée de barrières
Tout de gris, tout de blanc, telle une âme solitaire
Au sommet de la lande, embrassait le ciel bleu
Récompense de la terre, témoin de tant de maux.
Elle s’ouvrait sur mes yeux et la flamme assoupie du vent et de la brume
Elle s’ouvrait sur la vie et l’Amour renaissait par magie sous ma plume
Petite maison de vers, petite maison de mots.
Je passe en coup de vent « à la maison ». Très touchée, Lou, par le petit mot d’accueil que tu m’as laissé sur la table… Il fait toujours chaud au coeur et à l’âme, ici. A bien vite parmi vous. Plein d’encouragements, Ossiane, pour tes travaux au long cours.
Allez viens
Je t’emmène au vent
Je voudrais que tu te rappelles
Notre lien est éternel
Pas artificiel
Allez viens
Je t’emmène au dessus des gens
Je voudrais que tu viennes
Là, de temps en temps
Refuge perdu
Au milieu des vents
Tu voudrais que je me rappelle
Notre lien est éphémère
Artificiel
J’ai accepté par erreur
Ton invitation
J’ai dû me gourer
Dans les mots
J’ai dû me planter
Dans la raison
J’ai confondu
Avec celui qui dit vrai
J’ai fondu
Sous la force des mots
Sans méfiance
Bien entendu
Allez vas
Au gré des vents
Je voudrais que tu te rappelles
Que ton bonheur m’est précieux
Pas superficiel
Allez vas
Sans perdre de temps
http://www.youtube.com/watch?v=0emXuhPTWUM
http://www.youtube.com/watch?v=8JOW2662PBs
http://www.youtube.com/watch?v=0emXuhPTWUM
http://www.youtube.com/watch?v=8JOW2662PBs
Jean Joubert dit : « le poème n’existe vraiment qu’à l’instant où il est saisi par le regard et la sensibilité du lecteur. Alors entre lecteur et auteur s’établit, dans l’émotion, une complicité secrète »
Soyons complices avec ce poème de Jean Joubert « la maison du poète »
« Dans la maison du poète
les oiseaux jamais ne s’ennuient
car il n’y a ni cage ni piège
ni lit de plume
et les fenêtres sont toujours ouvertes,
la nuit comme le jour,
l’hiver comme l’été.
Dans les chambres sont dressés
de beaux arbres de lumière
pour que les oiseaux se posent
et racontent leurs voyage
dans leur langage d’oiseau.
Et le poète fatigué,
couché sur son vieux lit de paille
écoute les oiseaux chanteurs
tisser pour lui tendrement
la dentelle de ses poèmes. »
merci Monique, merci Bambaurea,
Le poète amoureux
En a bien de la chance
Par la grâce de son oeil
Si plein d’amour dedans
Et son corps il l’ondule
De se faire l’amour
Là de tout Là encore
En mille lieux ses sens
Sa vie est pleine de vie
Si bon de vivre l’amour
dans ta maison
chaque pas est une valse
danse ténébreuse des passions
espoir sans doute sur le soir
dans ta maison
errance douce
le doute est dans l’espoir
est-ce le soir
chaque pas est une valse
voyage d’amour
est-il trop tard…
….et comme je suis toujours dans la maison du poète…et qu’il fait nuit déjà….
« la petite lampe – Jean Joubert »
« J’allume à ma fenêtre une petite lampe
une petite lampe bleue comme mon coeur
afin que tous les mots qui trainent dans la nuit
– les mots perdus, les mots blessés,
les mots ivres de clair de lune,
les mots amoureux de la brume,
les bons mots, les mauvais mots,
les petits et les gros mots,
les mots qui volent, qui rampent,
les mots qui luisent,
les mots qui chantent,
les obscurs,
les délaissés –
afin que tous les mots de la nuit
sachent qu’il y a ici, au bord du ciel,
la maison d’un poète
qui est prêt à les accueillir
pour les bercer, les réchauffer,
les serrer contre son coeur. »
…mais cette maison , nous la connaissons tous même si parfois un grand silence semble l’habiter, c’est qu’un poète dialogue avec les mots, vous savez ceux que l’on prononce tout bas avant d’en faire un poème.
heinhein, Monique…
dessine moi une maison
tout de blanc vêtu;
juste à flan de falaise!
oui mais pas trop près;
parfois des morceaux se détachent;
je ne voudrait pas faire partie de ces morceaux;
tu pourras y ajouter une porte;
pas la peine d’y mettre une serrure;
il ne passe jamais personne sur le chemin;
dessine moi le vent qui’ engouffre par les intersistices
Si d’aventure un promeneur passait
il pourrait s’installer pour la nuit;
tu ferais bien de dessiner deux ou trois lits
dont un plus grand;on ne sais jamais;
tant que je t’ai sous la main
rajoute un poele pour les journées froides de l’hiver;une grande armoire;
il me faudrait aussi de quoi me laver et préparer à manger;
je veux bien que tu dessines une fenêtre; mais une seule je veux bien que tu dessines une fenêtre; mais une seule
ainsi que la lumière qui s’invite et danse au milieu de la pièce!
au travers de cette lumière, j’aimerais si c’est possible voir l’écume jaillir de la falaise et ainsi créer des arcs en ciel dans chaque goutelette;
le dessin je souhaiterais quelques nuages gris
et d’autres blancs, tout en laissant des enclaves de ciel bleu;
pour terminer, dans la lande dessine moi un arbre; un petit; je ne voudrais pas qu’il fasse trop d’ombre; ha si j’oubliais; rajoute quelque chants d’oiseau et le bruit des vagues fracassant la roche;
ca y est; je peux m’installer maintenant ; mais s’il te plait, ferme la page avant de partir; que je puisses me reposer en paix!
c’est fort joli, Marc, j’aime beaucoup….
Si la maison jolie
C’est déjà quelquechose
Mais le plus important
C’est l’âme qui la vit
Et quand l’amour le tient
Le toit de la maison
Que la douceur empêche
Les murs de se tomber
Que la tendresse ouvre
Des belles vues aux fenêtres
Que par la cheminée
Se palpite les coeurs
Et le sol doux tapis
Des mille mots d’amour
C’est la vie qui se vit
Se ressent et se donne
Dans une maison qui se voit
Quand l’essentiel se niche
Derrière les volets
Et que la porte ouverte
Accueille les amis
se palpiteNT les coeurs, merci…
Bel courage, Ossiane, pour l’ouvrage de ta vie…
J’aime bien aussi Marc tout comme les mots de la Toto
Si la maison jolie
C’est déjà quelquechose
Mais le plus important
C’est l’âme qui la vit
Marc, fais de chaque mot une pierre pour ton édifice, un peu d’amour et du rêve et je crois que tu auras, à l’image de ton poème, la plus belle maison du monde avec pour toile de fond le bruit des vagues et le chant des oiseaux.
Annick tu tiens le secret de la demeure la plus douce, celle dont l’âme est amour et tendresse et dont la porte reste ouverte comme tu le dis bien.
Bonsoir Rachel nos réactions s’avoisinent quant aux écrits de Marc et Annick, j’aime bien aussi les mots d’aspe qui chante l’espérance.
Pour Marc :
Voici une maison qui n’est pas prête de s’envoler !
http://pierrot-le-zygo.midiblogs.com/media/01/01/1904328112.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Pour Annick :
Une « Toto » avec maison sur le dos !
http://d4.diff.missglad.com/e/8/9/e89bcfeb2c13ab56500a330da7d16d77full.jpg
Comme un escargot seul au milieu d’une prairie, il vit sa vie sous sa coquille à l’abri des regards dans sa douce lumière, mais qu’il est fragile si petit au milieu de ce vaste monde ; sa demeure, son univers d’un pieds trop lourd peut basculer. Cette petite maison si elle résiste aux vents et violences du temps, résistera d’autant plus dans nos mémoire si elle est habitée par la voix des poètes.
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Entre ciel et mer
Dans le silence de l’île
La petite maison
Seule à l’ombre des nuages
Point clair dans l’obscurité.
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Quel temps fait-il là bas au dessus des rochers de Belle île en mer ? Notre petite maison est elle entourée de nuages et du souffle des vents et garde-t-elle en son âme les mots de poésie qu’un tel lieu peut faire naître ?
Bonjour amour de ma vie qui navigue sur cet océan d’amour. Je ne t’es pas oublier une seule seconde de tout le temps qui nous sépare et les lointains horizons. Je m’excuse mais je me suuis dis que je veux êtra avec vous virtuellemnt 24h sur 24h et 7jours sur 7. Et bien pour cela cet épreuve va nous éloigner pour mieux nous retrouver mon amour que j’aime de tout mon coeur.
Amour je t’aime pour toujours
Je t’aime de nuit comme de jour
Je t’aime comme j’aime le soleil
Je t’aime comme les étoiles et la lune
Je t’aime pour l’amour que tu offres sans mesure
je t’aime pour ta patience et ta science
Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne.
Maison
Quand vous aurez quitter la ville
Pour vous guider vers ma maison
Oubliez votre automobile
Marchez tout droit vers l’horizon
Elle est petite on le devine
La mer est sa plus proche voisine
La lune est sa meilleur copine
Et pour moi seul elle est divine
Alain
Les meilleurs plaisanteries sont toujours les plus courtes. J’aimerai que la personne qui écrive sous mon nom cesse car cela n’a ni queue ni tête.
Je trouve cela très malsain et faux de se cacher sous des fausses identités.
Certains s’enferment dans des maisons de mots
d’autres choisissent de jeter des clés dans le vent
mais la violation de domicile comme autant d’intrusion
n’est pas seulement un manque de respect
c’est une tromperie, un abus, détestable en tout
chacun tient à son prénom, à sa marque de fabrique
les nouveaux arrivants peuvent le comprendre
et doivent le respecter, sinon comment cohabiter
Ma maison est douillette, sans bruits de chouettes
ma maison est caline,
ma maison est accueillante
ma maison est grande ouverte
mais sur mon paillasson, je préfére les chaussons
oui, c’est d’un fort étrange que de souhaiter être qui on n’est pas , c’est si bon de remercier d’être celui qu’on est, tel que, qu’on plaise ou qu’on plaise pas…
CHAQUE ETRE PEUT RECEVOIR DONNER, et c’est fort grand de vie!
Bonsoir à vous, pour qui perdure l’impatience de vous lire…, fermant les yeux sur ce qui n’aurait pas ici sa raison d’être, mais je sais le navire sous bonne garde ; je comprends le désagrément de rachel devant cet évènement facheux réitéré.
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Nous habitons sous le même toit
Là où je suis, ils viennent;
Ils grimpent aux murs, s’entassent
Jusqu’à tapisser les murs allègrement
Lorsque je les boude, ils pleurent
Sur les étagères, la table, la commode
Et même sur les radiateurs.
Les mots qu’ils contiennent
Attendent que je porte sur eux
Un regard attentif et amoureux.
Telle est ma maison, une ruche
Peuplée d’amis qui silencieusement,
Discrètement s’infiltrent malgré moi.
Je ne sais pas leur dire non,
Je les aime trop et ils le savent.
Certains diront qu’ils m’envahissent,
Je leur réponds qu’ils sont toute ma vie
Et que pour eux il y aura toujours
Assez de place en ma maison.
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mmmhhh, c’est joli, Monique…
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Petit mot pour rachel,
Et oui je veille au grain comme l’a senti Monique;-)
rachel, je peux te dire que les messages de Linda et de Rachel avec majuscule sont écrits par la même personne. Je peux les supprimer illico presto et bloquer leur expéditeur si tu veux. Fais-moi-signe.. Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes, je suis bien d’accord avec toi.
Juste un petit bonsoir et un grand merci pour tous vos beaux textes écrits avec le coeur, l’imagination et l’émotion. Toujours là et mois si absente…
Impossible de publier quoi que ce soit, j’ai une photo sous le coude mais je n’arrive pas à aboutir; j’ai la tête trop prise pour faire quelque chose de bien. Je laisse mûrir… Bises à vous tous, je n’oublie pas ceux qui m’ont adressé des mails et les remercie, temps de réponse un peu différé!
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Ma maison en ferraille
Les parechocs tous doux
En portes de ses quatre
Le klaxom bel de tendre
Son toit tapis des gouttes
Ses deux fois deus roues de moi
Mon ventre de mon âme
Sur le chemin de vent
Ses rétros vibrent le coeur
C’est bon d’aimer de vous
Quand on s’appelle La Toto
bonne soirée Ossiane,
je tente de m’appeler *une autre, quoique, elle et moi, c’est tout comme….
Maison
Elle a des murs solides qui se couvrent de lierres
Des piliers de ciment pour l’ancrer à la terre
Des piles de lourds objets qui ploient les étagères
Quand elle paraît vide elle n’est jamais déserte
Y demeurent les plantes vertes tous les témoins latents
de la vie passagère de tous ces habitants
les signes imperceptibles de la fuite du temps
Comme la fine poussière qui recouvre les meubles
les rideaux qui s’écartent au moindre souffle d’air
des insectes coureurs des insectes volants
Alain
.
Bonjour!
Pas danger que je ne te reconnaisse pas , Annick;-)
Ce petit mot pour vous signaler sous mon haïku, la présence d’un nouveau poème d’Alain intitulé MAISON et chanté et mis en musique par Jea-Marie! Bravo et merci à eux deux! Bonne écoute!
Et voici les autres poèmes d’Aspe et Alain déposés ça et là dans les anciennes notes. Merci à eux!
https://blog.ossiane.photo/2006/02/19/2006_02_flamenco/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/06/08/arbre-de-judee/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/02/23/treille/#comments
Belle journée!
.
Le nouveau président de l’europe (Herman Van Rompuy – un belge) fait aussi des haiku.
Merci à Jean-Marie et Alain pour ce petit instant chaleureux où les doigts carressent les cordes avec art et où la voix exprime si bien les mots de notre poète talentueux.
N’ayant pu prendre rendez-vous comme je le souhaitais avec les mots, je vous donne ce passage d’un poème de Lamartine dont je n’ai malheureusement pas noté le titre lorsque je l’avais recopié.
____
Lamartine
(…)
« La porte où file l’araignée,
Qui n’entend plus le doux accueil,
Reste immobile et dédaignée
Et ne tourne plus sur son seuil;
Les volets que le moineau souille,
Détachés de leurs gonds de rouille,
Battent nuit et jour le granit;
Les vitraux brisés par les grêles
Livrent aux vieilles hirondelles
Un libre passage à leur nid !
Leur gazouillement sur les dalles
Couvertes de duvets flottants
Est la seule voix de ces salles
Pleines des silences du temps.
De la solitaire demeure
Une ombre lourde d’heure en heure
Se détache sur le gazon :
Et cette ombre, couchée et morte,
Est la seule chose qui sorte
Tout le jour de cette maison !
(….)
Puis la maison glissa sur la pente rapide
Où le temps entasse les jours;
Puis la porte à jamais se ferma sur le vide,
Et l’ortie envahit les cours ! … »
____
J’aime ce passage tout simplement parce qu’il me rappelle une maison qui un jour s’est fermée après 15O ans d’existence, refermée sur les joies, les peines, de trois générations, seul le jardin demeure vivant mais sans maître.
alors tant pieux, si l Europe va haikuser, c’est déjà cela!
Ces maisons de soi
Il y a celle
Déjà
Où on est attendu
Son jour
Son jour se naître
Et puis d’autres
Et les papy mamy
Et les amis
Et la vie passe
Appartement
Puis sa maison
Une autre ensuite
Encore une autre
Cette dernière
Peut être pas
La vie elle passe
Elle suit son pas
Dans des maisons
Ici où là
Mais tant déjà
En tout dedans
C’est tellement
Là
La douce maison d’être
Pour être
Tout simplement
Soi d’être vivant
Le virtuel il aide parfois, car Aujourd’hui la Toto en angine, dixit le gentil docteur, alors vous à l’abri, c’est bien pour vous, belle journée en santéS….c’est la PAIX TANT QUE LA SANTE!
–
Pour Monique :
La vieille maison abandonnée (Alphonse Lamartine)
Le mur est gris, la tuile est rousse,
L’hiver a rongé le ciment ;
Des pierres disjointes la mousse
Verdit l’humide fondement
La porte où file l’araignée,
Qui n’entend plus le doux accueil,
Reste immobile et dédaignée
Et ne tourne plus sur son seuil.
…
–
A tous les autres : un sourire.
–
merci Bourrache je note la maison abandonnée merci. je t’embrasse.
http://www.dailymotion.com/video/xlqm8_barbara-mon-enfances_music
bonjour aux passants
Flamande
Le plafond bas de la chaumière
Abrite la vie et la misère
Le mur s’effrite, la pierre vieillit
La poutre se brise et se fendille.
Dans la poussière et la pénombre
La tuile flamande encore jolie
Tente d’arrêter les fortes pluies
Il goutte malgré tout au grenier
Des ustensiles éparpillés
Sont des réceptacles à l’eau claire.
Malgré la mousse dessus l’argile
Malgré le ciment disloqué
La maisonnette brave la nature
Les pièces défraîchies sentent l’usure
Les moulures de bois s’enfarinent
C’est bien du dedans qu’elles se meurent.
Pourtant elle ne veut pas mourir
La petite maison qui sourit.
On ne peut très vite la défaire
De la tristesse des années.
Le charbon de bois qui noircit
Le sol, la vaisselle, les habits
Par grands sacs plier sous son poids
Attiser un feu capricieux
Les bûchettes de bois, c’est précieux.
Enfin! Les enfants auront chaud
Là où crépitent et dansent les flammes
On imagine, le bonheur par endroits.
Bonsoir aux poètes, douce journée de novembre…
Bonsoir les ami(es),
Une petite phrase au-dessus
La petite maison qui sourit…
Sourire et clin d’oeil !
http://www.bloginsolite.com/wp-content/uploads/2008/09/maison.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Chaque jour je la rencontre
Elle a une grande et belle maison
Avec des grandes fenêtres
Qui laissent entrer le soleil
Un beau jardin, de jolis arbres
Et pourtant elle n’est jamais chez elle
Vous la voyez passer soir et matin
Avec son vélo et son petit chien
Elle a du mal à rentrer chez elle
Parce que quelqu’un l’attend
Quelqu’un qui lui fait peur
Quelqu’un qu’elle n’a pas apprivoisé
Quelqu’un qui envahit sa maison
Toutes les pièces de la cave au grenier
Ce quelqu’un est silence et absence
Elle a une grande maison très belle
Mais elle ne peut cohabiter avec la solitude
Elle est vieille, fatiguée, déprimée
Alors elle erre de rue en rue avec son petit chien
Quêtant un regard, une parole qui la rassure
Avant de regagner bon gré, mal gré
Sa maison pour y dormir en attendant demain.
Chère Monique
Le titre du poème de Lamartine que vous n’avez pas noté
est « la vigne et la maison ».
Salut amical à tous
Merci Phil alba pour le titre exact « la vigne et la maison » mes amitiés.
–
heu …je me suis donc fourvoyée … merci, Phil, pour la correction … désolée, Monique…
Bon W.E. à tous.
–
Pas de mal Bourrache, ce n’est pas grave du tout.
Bonne journée à tous, je m’en vais prendre l’air du côté de l’Uzège au milieu des vignes, des oliviers et de la garrigue où l’on trouve de charmantes petites maison (maison est un bien grand mot et presque impropre) il s’agit des capitelles, magnifiques constructions en pierre à ne pas confondre avec les mazets ou masets (qui eux sont appelés dans d’autres régions les maisons des vignes) il y en a de charmantes.
Cahute, cabane, cagna ou bien hutte selon ce qui vous tente
baraque, bicoque, cabanon comme on les case
logis aussi, enfin de quoi rester
à l’abri quelque temps
malgré les intempéries
crèche, gourbi, piaule ou turne pas de turn over sans déménagement
et c’est sans ménagement qu’on faisait voleter la poussière
Dans la maison du roi s’échangeaient tant d’amabilités
de signes distinctifs selon le protocole
Dans la moindre chaumière
sur la terre battue
pouvait on rester coi
Recycler
http://www.youtube.com/watch?v=httrFytlEDA
Mais on me dit que sur ce promontoire rebattu par les vents
à toute fin, à perte de vue, sans doute emporté par l’élan
Mais on me dit que sous le ciel batailleur, tiraillé et cendreux
il y a comme un havre, un refuge de tempête pour peureux
Mais on me dit que sur ces contreforts où frappent les brisants
c’est dans ce lieu que l’on peut trouver un repos apaisant
Mais on me dit , en dépit de ce que je crois, qu’on peut détester
passer plus d’une nuit sous un orage grondant et être délesté
Mais on me dit, à force, qu’il faut bien dans le temps s’accoutumer
que rien n’est plus persistant dans l’ amertume parfumée
Mais on me dit que dans la lande bien mal achalandée
on ne vient pas céant pour fôlatrer
Avant que sonne minuit, sur l’île déserte
Avant que le sommeil m’emporte vers ailleurs
Avant que se referme cette page à peine écrite
Avant que disparaisse dans la nuit noire et froide
Ces quelques mots timides en ce soir d’automne
Je vous dis bonsoir et à vous tous bonne nuit.
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« Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre. »
Guillaume Apollinaire Le chat
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Ossiane, j’abuse de ta patience peux-tu corriger « disparaissent » merci encore
Elle ferme la porte de son coeur
Et sa main soulève la jardinière
Pour poser la petite clé vivante
AInsi chacun peut entrer à son gré
C’est bon de laisser entrer ses amis
Quand ils souhaitent y ballader
Leurs coeurs de rouge sang vivant
En petites bottines de la vie
Sur le chemin des coeurs aimants
Qui aiment se parteger des bouts
De chair, de vie, de bel instant
Quand la vie se vit belle vivante
« La vigne et la maison abandonnée »…lamartine et Bourrache associes..l’aube naissante sous une treille dorée..grains de mots par les lèvres croques..dans un jour entre-ouvert..s’eloigne nuit de plus agitée..Feuilles de vignes pour un mur cache..nudité des couleurs a demi préservée..sous le toit quelques larmes séchées..grain de peau par la bouche presse..Lit et pensées sur le sol bouscules..paysages et villages abandonnes..une toile..et un fil..sur la table..arraignee..et cirée..du soleil..et deux tasses..les pensées..pain beurre..et les mains..la tendresse..croises..la chaleur sur les corps ..abandonnée..
http://www.youtube.com/watch?v=g479aIbFS9Y
Un petit coucou amical à tous
–
Dimanche, heure de l’apéro-amitié…
Météo défavorable pour sortir l’aile lisse de l’hélico mais rien ne vous empêche d’enfiler votre paire d’ailes … en un petit coup de vent, vous serez … à ma maison.
http://www.deezer.com/listen-264968
Biz et bougies pour tous.
–
Novembre écoute
Se plaint et doute
Nouvelle en allée
Un grain de mer
Ta maison fière
De vagues bercée
Sauve qui peut
Novembre pleut
La mer est montée
La maison s’enterre
Vertige de pierres
Aux flots balancés
Lynédice
Au bout d’une pointe sur une lande sauvage balayée par les vents du large
s’imprime étroite et haute ,et blanche aussi , un havre de paix
mais les sons sans relache viennent y tambouriner
merci pour les chansons…
La porte s’est refermée
Est-ce le vent ?
Est-ce une main ?
Qui peut savoir
Ce qui se passe derrière les murs
Dans les coulisses d’une vie
Quels sentiments animent
Les résidents d’une demeure
Tout semble calme et serein
Les oiseaux chantent sur la tonnelle
Des petits et grands secrets
L’intimité est bien gardée
Lorsque la porte se referme.
toctoc
ouvre moi
peut être que tu es là
mais que oui tu es là
alors ouvre là moi
que je m’envole toi
au dessus des cimes
la vie de ma vie envie
à fleur de peaux de nous
Un petit dernier de Jean Joubert, c’est tellement frais et joli » la maison du poète »
c’est le toc toc d’Annick qui a résonné jusque chez lui
Les Visiteurs
« Qui sonne à la porte du poète ?
C’est le facteur – « Bonjour, facteur ! » –
couleur de soleil et de nuit
qui tend un paquet de rêves.
Qui frappe à la porte du poète ?
C’est un enfant – « Salut, garçon ! » –
qui cherche un pré, un cheval,
une rose, une rivière.
Qui gratte à la porte du poète ?
C’est le chat – « Bonsoir, le chat ! »
mais déjà il a bondi,
s’est couché sur le tapis.
Qui se glisse sous la porte,
sous la porte du poète ?
C’est un rayon de soleil
– « Bonjour soleil, entre donc ! » –
qui vite, sans plus de façons,
sur la blancheur du papier sème
les mille fleurs du poème. »
Par son petit livre Jean Joubert , ce poète charmant, m’a invité à visiter la « maison du poète », elle est si belle que j’ai eu envie de vous en faire profiter, je crois qu’il serait d’accord… entrez !
ils sont frais ses mots à Jean Joubert, Monique, merci de les partager.
Dans la garrigue, affleurait le rocher
Sur le rocher trônait un chêne
Contre le chêne, un promeneur
Regardait les chèvres qui paissaient
Tranquillement en contrebas.
Les chèvres au milieu des lavandes
N’avaient que faire de distiller l’aspic
Mais sur la terrasse anthracite
Dans la cabane en grosses pierres sèches
Elles auraient aimé s’abriter
Sûrement comme moi tout là-haut
Si le chemin tout embaumé
N’était de ciste, de buis, de thym
Dissimulé par ces bouquets.
Bouquets et broussailles, j’ai manqué
Ne jamais voir la maisonnette
Mais des fourrés inextricables
Je me suis fait quelques amis
La bruyère et le romarin
Leur parfum embaumait mon cœur
Guidant mes pas sur le chemin.
Elle apparut la capitelle
Contre son mur un chèvrefeuille
Tout fleuri et tout verdoyant
La porte en bois entrebaillée
Invitait à franchir le seuil
Je m’assis sur la botte de foin
Sur le sol un râteau tout rouillé
Et par la lucarne je le vis le promeneur au loin, assis
Contre le chêne vert mais les chèvres avaient déjà quitté…le maquis.
Bonsoir et Bonne nuit à tous avec un petit proverbe chinois
Maison de paille où l’on rit vaut mieux que palais où l’on pleure.