Où

voyage au long cours, escales en archipel, route de saphir

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

voyage au long cours
escales en archipel

route de saphir

« NOTES« , un poème d’Alain écrit sur cette publication … un nouveau poème mis en musique et interprété par son ami Jean-Marie Djibedjan. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

55 réflexions sur « Où »

  1. C’est un voyage au très long cours
    Une passerelle entre hier et demain

    C’est un chemin bordé d’amour
    Aux contours parfois incertains

    J’ai détesté certains chemins
    Ou tu t’étais aventuré

    J’ai méprisé celles qui se cachent
    Sous des niaiseries dissimulées

    Tu n’as pas suivi certaines voies
    Où je m’étais emprisonné

    Faut il s’approcher des abimes
    Pour comprendre ce qu’on veut vraiment

    Pour approcher, toucher les cimes
    Faut il parfois souffrir autant

    C’est un voyage au long cours
    Et j’aime quand tu me tiens la main

  2. Merci Ossiane pour l’invitation.

    mais où est la bonne adresse
    un espace, l’horizon dressé
    du bleu océan pour effacé
    route dans le rouge lasse

  3. Par ici
    ………………….!µ
    …………………/!\
    ………………../-!–\
    ………………./–!—-\
    ………………/—!——\
    ……..______/___!!_____\ô_
    ……….\_°____°___°_____/D
    wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww

  4. Itinéraire ou aventure, circonstances du chemin ou les aléas de la vie, à la croisée des routes quand la nuit tombe et que le ciel est si sombre, qu’il n’y a plus ni lune, ni étoile du berger et qu’il faut avancer…sait-on qu’elle est la bonne direction ? Sait-on ce qui conduit nos pas ? Si nous savons ce que nous fuyons, savons-nous ce vers quoi nous allons ? Vers quel horizon, vers quel pays, vers quel demain ?
    _____

    Serait-ce un mystère ?
    Quel hasard guide nos pas ?
    Destinée étrange.
    _____

    Bonne fin de soirée et bonne nuit avec pourquoi pas de beaux rêves de voyages vers des contrées de rêve.

  5. merci aspe pour le lien sur la géopoéthique, et sur Kenneth White, j’ai retenu cette petite phrase :

    « ….il ne faut jamais perdre le contact entre l’idée et la sensation, la pensée et l’émotion… »

  6. ______________________________________________
    I………………………………………………………I
    I..v……………V…………………………………….I
    I…….v……………………………………………….I
    I…..v…………\…………………../………………..I
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    I…….~…..~…..~….~….~….~.~…~…..~…….~…..I
    I______________________________________________I

  7. Où partir?
    Route du zéphir
    Direction à suivre
    Décision à prendre

    Chemin du désir, toujours
    Escales en archipel du coeur, encore….

    Bonne journée, à tous, quelque soit votre voyage…intérieur.

  8. J’irais là-bas, j’irais là-bas
    Si l’on me dit, si l’on me dit
    Que là où l’azur aime la mer
    Là où les vagues fendent les cœurs
    Et les nuages, ce lit de vers
    Ces draps blancs froissés de nos vies
    Suivent mes couleurs, suivent mes regrets
    Je trouverais un peu de lui.

    J’irais là-bas, j’irais là-bas
    Aux Marie-Galantes ou ailleurs
    Scruter les îles de l’archipel
    Où la haute mer crie qu’il m’oublie.

    Je braverais en mon voyage
    Les terres du silence et le Monde
    Angoissant des grandes profondeurs
    Qui de houle en houle nous remue.

    Où mène la route, large turquoise
    Qui noie mes papiers cerfs-volants?
    Si d’aventure vos mâts plus grands
    Que la cime d’un cœur obstiné
    Percevaient d’un oeil maritime
    M^me l’ombre de son navire errant
    Dites-le moi, dites-le moi.

    Où est-il?
    Je l’attends à la croisée des routes
    Sous les étoiles de l’espérance
    Sous la lune des marées puissantes
    Qui claquent en vers mes écritures
    Je l’attends à la croisée des routes
    En quel pays, quel lendemain
    A t-il choisi de rêver?

    Où est-il?Je l’attends,ici
    Si près des colères de la mer
    Si près des eaux bleues apaisées
    Sous le bleu du ciel et de l’eau
    Se demande-t-il où je suis
    Ce que je deviens tout là-haut
    Sur les terres du Nord où le gris
    Supplante le bleu et ses embruns?

    Où est-il?Je l’attends,ici
    Au pays de mes doutes
    Si près des colères de mes vers
    Si près des encres bleues apaisées
    Sous le bleu du ciel et de l’eau
    Au pays de mes doutes
    Au pays de ma route
    Son cœur de lave
    Mon cœur indigo
    Où est-il?
    Où?

  9. Nuages

    Personne ne les dirige mais le vent les oriente,
    Aussitôt nés ils se rassemblent comme les moutons
    Et comme les bulles dans les Bandes Dessinées ils savent
    Qu’ ils sont Prédestinées à ne garder que des paroles.

    Alain

  10. Voile

    Elle n’oppose pas la force face au vent turbulent
    Elle est comme le sourire d’une mère pour son enfant
    Elle se laisse conduire dans toutes les directions
    jusqu’à ce qu’il s’endorme entouré d’affection

    Alain

  11. Brsie marine

    du sable qui s’écoule des vagues qui s’écroulent
    une force impalpable qui pousse à la paresse
    des lignes courbes qui vous retiennent par des caresses
    Un parfum d’aventure comme une voile sur l’océan

    Alain


  12. se met
    en place
    à
    partir
    du
    moindre
    mot…
    Qui?
    se distingue
    par son
    indécision
    Quand?
    est superflu
    Autre toute
    autre
    est le
    POURQUOI
    de chaque chose
    La vraie question
    sans doute…

    Beau wekend

  13. T’es ou?…juste pour me rassurer..pour savoir si tu vas bien..peu importe le pays..la ville..la distance..la direction..Je veux pouvoir vivre un peu dans ses pensées..Pourquoi ?..sourire..juste pour savoir si le soleil est sucré..quelle est la couleur de ses mots..ou se trouve le fil qui relie les pensees..si…

  14. Coucou !

    Croisée des chemins
    Chacun suit le sien
    Toujours tout droit
    Sans regarder derrière soi

    Et devinez ce qui arrive
    A jouer à ce petit jeu là ?
    Au bout d’un long moment
    Tout le monde se retrouve…

    AU POINT DE DEPART !

    La roue tourne…

    Comme le hamster dans sa roue en folie
    Beaucoup de chemin parcouru
    Mais toujours au même point
    A l’arrivée –

    Mais OU tout cela va-t-il mener ?

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

  15. Où étais tu ?
    Où es tu ?
    Où seras tu demain ?

    Tu n’appartiens
    Ni n’appartiendras
    Jamais à personne

    Je le sens
    Je le sais
    Je le veux

    Dis,
    Me donneras-tu
    Des nouvelles pour Noël ?

  16. Vers ou souffle le vent aujourd’hui ?

    Il souffle ,
    Du nord-est , vers le sud ,

    Il porte avec lui ,
    Ton souffle bienveillant,

    Je le sens.

    Bien avant Noel ,
    J’accrocherai des guirlandes ,

    Sur des fils que tu verras.

    Je sais faire ça
    Tu sais lire ça

    Ou que tu sois
    Ou que je sois

  17. Où que tu sois, là où je suis
    La poésie sur fil de soi
    Fenêtre sur le monde, lumière de l’instant
    Rubis, corindon, un rêve étoilé
    Un saphir de lune, une lumière d’argent

    Le chemin est clair, bordé de cœurs bleus
    Où va l’oiseau blanc sa traîne faite de rêves?
    A des fiançailles déchiffrer l’aveu
    Que murmure le vent au lointain rivage
    Photos et images, un silence parfait.

    Cap sur l’outre-mer le cœur envasé
    Cayenne sur la côte, plages où paresser
    Quand pleurent les saisons l’Amour océan.

    La mer danse l’écume des mélancolies
    Je guette le vent doux frère des alizés
    Elles n’ont jamais vu gronder d’ouragans
    Que dans mon p’tit cœur, la baie intérieure
    Le vent passait doux, petite voix volcan
    Caresser la dune, danser sous sa plume
    Et s’accrocher dessus le mât du voilier
    De nos r^ves fous et de nos voyages
    Je suis l’enfant qui baisse les bras fatigué
    Qui frappe la mer à coup de pierre de révolte
    Coule, coule, toi fureur qui m’envahit
    Les feuilles mortes, il n’y en a pas… ici

  18. D’où es tu, Où vas tu, pas aux Vanuatu
    un rien têtu, mais t’es tu donc tu
    dans cette immensité qui ponctue
    où sont ces destinations idylliques
    aux noms aux consonances mirifiques
    la route des possibles est bien grande
    ouverte aux vents et aux courants
    affronter la traversée n’est pas une formalité
    alors qu’il me soit permis de penser
    à un ami , jean paul, qui accomplit sa destinée
    parti qu’il est affronter au loin les alizés
    le loch ça file, comme s’affile la vague
    mais en guise de saphir je préfère le Bombay
    ça peut être tonic avec quelque chose qui pique

  19. A la croisée des mers et des ciels, il n’y a que les nuages,
    Ils vont jamais semblables circulant sans cesse
    Allant du nord au sud ou d’est en ouest ;
    On ne sait d’où ils viennent, on ne sait où ils vont
    Voyageurs légers sans bagages, ils parcourent le monde,
    Ils savent sans pancarte où ils se délesteront
    Et s’ils viennent du sud en route vers le nord ils choisiront escale
    Là où on les attend désespérément sans plus y croire
    Ou, sans vergogne, arroseront abondamment et sans discernement
    Pour avoir voyagé sans destination dans toutes les directions.
    Ils vont inlassablement blanchir la page bleue du ciel
    Ou pis encore noircir les chemins empruntés.
    Lorsque le ciel est beau, le soleil resplendissant,
    Les nuages romantiques ne peuvent s’empêcher
    De verser à l’horizon leurs petites larmes de bonheur
    Une façon pour eux d’unir les eaux du ciel et de la mer
    Et de se dire peut-être, et bien voilà, ainsi le monde est beau.

  20. J’ai vu un drôle d’arbre au bord de la mer
    -Ah oui Où ça ?

    Là bas, Il avait des branches on aurait dit des pancartes
    -Ah oui Comment ca ?

    A la place des feuilles, il poussait des mots
    -Ah oui et quels mots ?

    La Havane, Cayenne, Marie galante…..
    -Ah oui et encore ?

    Escale, archipels, et plein de mots en partance
    -Ah oui où ça ?

    Au delà des mers et des Océans
    -Ah oui et jusqu’où ?

    Eh bien je crois jusqu’au bout de mes rêves
    -Oh alors tu m’emmènes avec toi dis ?

  21. Prends place si tu veux sur mes ailes
    Ferme les yeux et si tu entends la mer pleurer ses bleus
    Chante plus fort que sirènes d’Ulysse
    Et j’invoquerais les cieux de nous bercer pour mieux rêver

    Bon Monique, j’ai plus d’inspiration… c’est juste pour sourire!)bisou.

  22. Sans avoir besoin d’être bercée je crois, je m’en vais rejoindre tout là bas le pays des rêves bleus bisou à toi aussi Leïla

  23. Bonjour du matin

    Voici une question que je me suis souvent posée :

    Mais………………….

    OU……………………

    Sont passées………..

    Mes clés ????????????????

    Et vous ?

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

  24. Quand son âme
    Lève son envie de vivre
    De multi bras
    Lui montrent des voies
    Et le petit coeur d’un cap
    Lui murmure tout bas
    Son bel de choix
    De son âme à soi

  25. Bonne journée à tous en ce dimanche, où le vent a l’air de vouloir enfin se calmer, une seule envie aller me balader, reste à savoir où !
    ___

    Suivre le vol d’un oiseau
    Se laisser emporter par le vent
    Partir droit devant soi
    Sans savoir où l’on va
    Se sentir libre, l’esprit léger
    Le coeur ouvert à l’aventure
    Curieux de voir et de connaître
    Ne plus savoir où est le rêve,
    Où est la réalité tant on est heureux !
    Aller là où on a envie de chanter.
    ______

    Le petit oiseau de toutes les couleurs
    by Gilbert Bécaud

    Ce matin je sors de chez moi
    Il m’attendait, il était là
    Il sautillait sur le trottoir
    Mon Dieu, qu’il était drôle à voir
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Ça f’sait longtemps que j’n’avais pas vu
    Un petit oiseau dans ma rue
    Je ne sais pas ce qui m’a pris
    Il faisait beau, je l’ai suivi
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Où tu m’emmènes, dis
    Où tu m’entraînes, dis
    Va pas si vite, dis
    Attends-moi!
    Comm’ t’es pressé, dis
    T’as rendez-vous, dis
    Là où tu vas, dis
    J’vais avec toi

    On passe devant chez Loucho
    Qui me fait Hé! qui me fait Ho!
    Je ne me suis pas arrêté
    Pardon, l’ami, je cours après
    Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Un p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Sur l’avenue, je l’ai plus vu
    J’ai cru que je l’avais perdu
    Mais je l’ai entendu siffler
    Et c’était lui qui me cherchait
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Où tu m’emmènes, dis
    Où tu m’entraînes, dis
    Va pas si vite, dis
    Attends-moi!
    Comm’ t’es pressé, dis
    T’as rendez-vous, dis
    Là où tu vas, dis
    J’vais avec toi

    On est arrivé sur le port
    Il chantait de plus en plus fort
    S’est retourné, m’a regardé
    Au bout d’la mer s’est envolé

    J’peux pas voler, dis
    J’peux pas nager, dis
    J’suis prisonnier, dis
    M’en veux pas
    Et bon voyage, dis
    Reviens-moi vite, dis
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Bon voyage!
    Reviens vite, dis!
    Bon voyage!

  26. J’ai savouré vos écrits aux humeurs vagabondes.
    Un régal, aprés café noir et tartine beurrée.
    Bonne journée à tous, la mienne commence par vos mots, sous les nuages et les alizés, devant la mer et ses archipels………………….

  27. rimbaud :
    « …choisirai-je le Nord
    ou le Pays des Vignes ?.. »

    MIGRATION

    Où vont les grands oiseaux
    Qui traversent le ciel ?
    Nicher dans les roseaux 
    Vers des pays couleur de miel ?

    Mon cœur est un oiseau en cage
    Qui s’évade quand pensif je les suis
    Leur vol est pour moi un message
    Qu’en rêve je déchiffre la nuit

    Partir au loin du quotidien morose
    Ailleurs où le soleil de l’océan surgit
    Dans un envol de flamants roses
    Et se couche le soir quand le lion rugit

    Où vont les grands oiseaux
    Qui traversent le ciel ?
    Au delà des mers froides et grises
    Vers des lacs où souffle une légère brise ?

    Dans l’océan d’azur aux vagues de nuages
    Leurs ailes dans le vent sont des voiles
    Ils emportent avec eux au passage
    L’envie de suivre aussi la route des étoiles

    Leur traversée n’est pas de tout repos
    Les plus faibles souvent succombent
    Et on verra blanchir leur os
    Quand la neige d’hiver leur fera une tombe

    Où vont les grands oiseaux
    Qui traversent le ciel ?
    Retrouver le jardin des délices
    Vers des îles aux fortes odeurs d’épices ?

  28. Un jour j’irai là-bas

    où l’infini ouvre ses portes
    là mon désir m’emporte
    avec les nuages nomades
    loin des ports loin des rades
    où les rêves éveillés
    et les amours ensoleillés
    ne sont pas des mirages
    pour un coeur en voyage

    Un jour j’irai là-bas

    chercher un ciel nouveau
    pour parler avec les oiseaux
    le vent gonfle les voiles
    je reviens vers mon nid d’étoile
    je rentre à la maison
    derrière l’horizon
    adieu terre étrangère
    où la haine me désespère

    Un jour j’irai là-bas

    c’est pas si loin que ça
    la vie y conduit pas à pas
    la vague mène au rivage
    l’âme après le naufrage
    je vole vers ce pays étrange
    avec des ailes d’ange
    et de vos yeux les pleurs
    pour moi seront des fleurs

    quand je serai là-bas !

  29. Notes

    Blanche, noire, ronde ou croche
    La musique nous rapproche,
    Nous sommes sœurs sur la portée
    Chacune à sa valeur
    Chacune à sa durée

    Nous ne sommes pas des billes, ni des bulles irisées
    Nous savons faire tourner les sphères des jupes des filles
    Tant qu’elles se croient aux îles sous les vents alizés
    Car nous sommes comme l’encens, le musc ou la vanille

    Do ré mi fa sol la si
    Obéissantes au métronome
    Bach, Mozart, Debussy
    Amants des galaxies
    Ont pour nous des yeux d’astronomes

    A peine nous naissons que nous disparaissons
    En laissant dans les airs comme un parfum de roses
    Pour faire danser les brunes les rousses et les blondes
    Nous inventons des rondes qui font le tour du monde

    Si mi la ré sol do fa
    Pour traverser les mers
    Chopin, Schubert, Ravel
    Comme des caravelles
    Nous ont donné des ailes

    Comme le vent berceur qui fait danser les palmes
    Nos sons portent le calme aux âmes qui réclament
    Nous rapprochons les hommes des bras tendres des femmes
    En réchauffant les cœurs comme ferait une flamme

    Blanche, noire, ronde ou croche
    La musique nous rapproche,
    Nous sommes sœurs sur la portée
    Chacune à sa valeur
    Chacune à sa beauté

    Alain

  30. Vogue la musique sur son radeau de notes
    Gémissant , se traînant, malheureux naufragé
    Elle s’écrit quand la mer
    Houleuse au quai des brumes
    Vocifère pour briser les vagues qui l’abîment.

    Vogue ma musique parfois dans les prairies
    Le coeur endolori, à peine s’il sourit
    S’évade en cavalcades
    Allant de songe en songe
    S’égarer sans issue
    Continuel nomade.

    Vogue ta musique
    Laisse la me draper
    Devenir mon asile
    Mon île, ma liberté.

    Cueillez-moi des bouquets
    De sons que je m’abreuve
    A écouter vos oeuvres
    Vos sensibilités.

    Dans la musique on noie
    Nos révoltes qui grondent
    Nos soucis qui attristent
    La grammaire du calvaire
    L’ombre aux cheminées sans feu.

    Je ne sais comment lire
    Des partitions brûlées
    Vont-elles assoupir
    L’amour que j’ai pour elle
    Fille blonde couleur de miel
    Jeune femme brune au désir
    A dire, lire et écrire
    Elle suça tout mon sang.
    Vampire!

  31. Vague à l’âme dis-tu ?
    D’où te viennent ces idées saugrenues
    Qui planent et occupent ton ciel ?
    Faut-il que le passé s’incruste
    Jusqu’à la fin des temps. ?
    Chasse au delà des nues,
    Au delà des frontières et des mers
    Tout ce qui pourrait encombrer ton ciel,
    Recouvre d’un voile de ciel bleu
    Les nuées sombres et menaçantes
    Qui masquent la ligne d’horizon,
    Balise les lendemains prometteurs
    Ceux qui conduisent à l’allégresse,
    Jette l’ancre aux havres qui pulvérisent
    Les orages destructeurs contre un soleil radieux.

  32. Les nuages suivent leurs cours
    Pour aller où le vent les mène
    Ils passent sans savoir où ils vont
    Se laissent porter par le courant
    Et le temps déplie son tapis singulier
    Sa majesté le temps il passe
    Et vite vite dis moi où
    Te retrouver mon bel de coeur
    Te serrer fort dans le cours du temps
    Pendant qu’on est vivants

  33. Pour arriver au bal
    Qu’organisent les étoiles
    Suivre la croix du sud
    ou la grande ourse

    L’éternelle jeunesse
    Y danse avec ivresse
    Avec rien dans les poches
    Tel un clochard céleste

    Sans plus de précision
    Tel un aristoloche
    Comme serpente la vigne

    Laissez courir vos lignes
    Les mots donnent l’adresse
    Et la destination

    Alain

  34. Soudain j’ai eu le mal de mère,
    Rivage d’origine inconnue
    Le passé saison éphémère
    Le présent papiers méconnus
    J’ai cherché l’enfant exprimé
    Sous les épaules d’un trentenaire
    Je suis né sous X et je vois
    Mon A B Cédaire comme une voie
    Acte de naissance, enfance volée,
    Port en pleine mère, baie dévoilée.

    Soudain j’ai eu le mal de mère,
    Rivage d’origine inconnue
    Le présent saison éphémère
    Le passé papiers obtenus
    Soudain j’ai eu le mal de mère
    Je désirais être reconnu.

    Pensée amicale à tous.Leïla.

  35. c’est bô Leila,


    Dis moi où
    Et le Cristal
    1234
    Ou
    La formule1
    Tout speed
    De ralenti
    Bel être
    Dis le moi où
    Le cristal c’est bel
    Les 26
    27 28
    Quel bel où de vie
    A se vivre belloû

  36. -Dis-moi quand? Dis-moi où?

    -C’était un jour pluvieux
    L’enfant coursait la pluie
    Emprisonnait ses gouttes
    Pour écarter l’ennui
    Une enfant le suivait
    Avec dans ses rubans
    Leur amour cerf-volant
    ………….

    -Dis-moi quand? Dis-moi où?

    -C’était un jour plus vieux
    Oui, j’étais revenu
    En ces endroits d’enfance
    Avec plus de silence
    Beaucoup moins d’insouciance
    Revisiter les lieux
    ………………

    -J’étais un vieux monsieur
    Elle, était vieille dame
    ………………

    -Dis-moi où? C’était où?

    -Le plancher craque
    Comme de vieux os
    Bruit qui claque
    Bois qui craque
    Goutte qui tombe
    Sur un pas de porte
    Le souvenir m’emporte
    …………..

    -Dis-moi où? C’était qui?

    -C’était entre mer et dune
    Dans la baie des géants
    C’était l’ amie d’enfance
    Moi pirate malicieux
    ……………..

    A ces mots, grand-père s’endormit
    Rejoignant ses rêves,assis.

    ……………

    J’ai croisé vieille dame
    J’ai croisé vieux monsieur
    Leur enfance dans leur âme
    La jeunesse dans leurs yeux
    C’était en bord de mer
    C’était un jour pluvieux
    C’était un jour…plus vieux.

    Douce pensée Nathalie, tendresse Annick.

    http://www.youtube.com/watch?v=HEQVdnMrv70

  37. Dis moi quand? dis moi où? c’est où?

    Je te relis Leila, merci pour tes mots, et la vidéo.
    Ce 5 Février à cette heure, ohlaohla de vie sans douceurs, pour certains,

    une femme ne peut accepter d’e suivre la voie de son destin mené par le tyranisme despotique qui souhaite soumettre et asservir. et prend l existence de l être

    il est beau ce mot LIBERTA.

  38. Liberté
    Pour pas se mourir
    Juste pour respirer
    Encore aimer
    De bel aimer de vrai
    Sans se forcer
    Encore moins feindre d’aimer
    La liberté de se vivre
    Tout simplement
    Quand des efforts de tant
    Pour maintenir la barre
    Longtemps
    Et quand épuisé de tellement
    Se vibrer sur son île jolie
    En douceurs, avec l’essentiel
    Sans rien exiger, ni se gaspiller d’énergies
    En inutiles conflits
    Dans des matériels de luxe ridicule
    C’est bon
    De penser se vivre d’amour et d’eau fraiche
    En serrant fort de fort
    Ses valeurs de vie
    Au plus profond
    Vivre pour respecter l’autre
    Et se faire respecter
    Enfin
    Liberté


    Au plus profond de son âme
    Belle de jolie
    En vie charnelle

  39. Elève un peu atypique, passionné de pierres :
    « Merci, Maîtresse, pour « la route de saphir »
    — Tu sais, Elève, ce n’est pas moi qui l’ai écrit.
    — Oui, je sais, c’est Ossiane. Alors il faudra la remercier pour la route de saphir. »

    Voilà, c’est transmis … et, hier, dans la pièce de théâtre, Barbanègre la pieuvre dévoilait ses pierreries, et Elève de dire à tous : « Vous savez les saphirs de la route de saphir. »

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