Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche
bruissement d’ombelles
gouttes sur le visage
la pluie rebondit
◊ Fougères arborescentes dans le domaine du Rayol …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche
bruissement d’ombelles
gouttes sur le visage
la pluie rebondit
◊ Fougères arborescentes dans le domaine du Rayol …
Pluie d’émeraude
De verre et de cristal
Flaques de lumière
sur moiteur –
feuillage courbé,
délice de la fraîcheur,
déchainée
Les gouttes ruissèlent
Sur les palmes de fougère
La saison des pluies
Le visage triste
Quelques larmes sur la joue
Tristesse d’un jour
A l’abri mettons-nous
sous son aile
poussons-nous
il y a place pour tous
Mouillé jusqu’au rachis
le parapluie
se languit
la fougère
un brin de rafinement
beaucoup de naturel
une danseuse étoile.
Sous mes tropiques
Au cœur de la végétation dense
La saison est oppressante
Des mots qui dégoulinent
Des mots qui sonnent faux
Mais voilà la mousson
Enfin !
L’eau fera le tri
Elle emportera dans un torrent
Ces mots faux qui blessent
Les pierres et les tourbillons les emporteront
Dans une ronde infernale
Ils les purifieront pour qu’ils ne puissent me détruire
Pendant le déluge
Quelques perles rares
Resteront, elles, accrochées aux feuillages
Après le déluge
Elles tomberont goutte à goutte
Sur mon visage
Je m’en délecterai
Dieu
Que j’aime cette mousson !
secrètes fragiles
elles bercent la mémoire
l’araignée s’y perd
Un tapis de fougères
Des gouttes se tombent
Un peu et bien plus vite
Les verts se cherchent
Et trouvent encore de la vie
Les grandes feuilles s’écrasent
Sous le poids des petites gouttes
Et puis quand la pluie cesse
Elles se redressent
Vertes de leurs saoûleries
Comme c’est beau de vie
Au plus près de la vie
La vie dans sa sève belle sucrée
Généreuse et belle douce
En bouquets de fougères
La mousson
Sur la terre craquelée comme une paume ouverte
Soulevant la poussière comme des taches d’ombres
les premières gouttes de pluie s’écrasent sur le sol
Quelques gouttes isolées qui tombent comme des mouches
Puis c’est la pluie battante qui cingle les visages
comme un épaisse fumée un rideau de percale
comme des cheveux longs tombent à la verticale
les colonnes de la pluie hache le paysage
la pluie s’abat sur terre une pluie diluvienne
avec un bruit assourdissant des torrents d’eau
de véritables cataractes descendent du ciel
une pluie qui balaie tout changeant la terre en boue
les murailles liquides d’un palais de cristal
Comme d’un porc éventré dont fument les entrailles
Alain
Tiges profuses en clair-obscur,
Douceur diffuse en bois caché,
Abri d’elfe pour cœur battant.
Sonate :
Qui donc dans les ordres des anges
m’entendrait si je criais ?
Et même si l’un d’eux soudain
me prenait sur son cœur :
de son existence plus forte je périrais.
Car le beau n’est que le commencement du terrible,
ce que tout juste nous pouvons supporter
et nous l’admirons tant parce qu’il dédaigne
de nous détruire.
Tout ange est terrible.
Mieux vaut que je taise la montée obscure de l’appel.
Qui oserons-nous donc appeler ?
Ni les anges, ni les hommes,
et les malins animaux remarquent déjà
que nous ne sommes pas à l’aise dans ce monde défini.
Peut-être nous reste-t-il un arbre
sur une pente,
– le revoir chaque jour ; –
Il nous reste la rue d’hier et la fidélité d’une habitude
qui s’étant plu chez nous, n’en est plus repartie.
Et la nuit ! ô, la nuit,
lorsque le vent chargé d’espaces nous mord le visage –,
à qui ne serait-elle, la tant désirée,
la doucement décevante,
cette part difficile des cœurs solitaires ?
Est-elle plus légère aux amants ?
Hélas, l’un à l’autre ils se cachent leur destin.
Ne le sais-tu pas encore ?
Largue le vide de tes bras aux espaces que nous respirons ;
peut-être les oiseaux
ressentiront-ils le plus grand large des airs
dans leur vol ramassé.
R. M. Rilke, Les élégie de Duino.
http://www.maulpoix.net/rilke.html
Bonnes vacances Ossiane ( je crois ? )
Après la mousson
Quand l’eau se retira juste après le déluge
effaçant les frontières et noyant les rizières
les fleuves et rivières rutilaient au soleil
Comme la mue d’un serpent sur un beau tapis vert
Et l’homme encore debout était nu comme un ver
Alain
Comme on est toujours dans la fougère….je continue ma petite histoire…
Le vent n’ a plus soufflé
Son parapluie ne s’ est pas retourné
Elle ne sera pas du tout mouillée…
Moi aussi je fais de la botanique sur mon blog!
Eventail, étendoir, dais et plus encore
ce ces voiles inter-digités
qu’on souhaiterait agiter
pour chasser les remugles
de ces jours si lourds
vite un souffle d’air et d’eau,
une douche pour la bonne bouche
des torrents sans discontinuer
comme dans ces
régions des bassin versant,
Gange, Brahmapoutra ou Indus
la Varsa déverse avec force
et localement on atteint
des sommets…presque himalayens
tellement les précipitations sont abondantes
synonymes d’inondation mais aussi d’irrigation
de cyclones et de murs de pluie
les deltas disparaissent
sous les ailes de la nuit
que seuls ensuite apaisent
des carnavals de bruits
tout un tintamare
qui pourtant rien n’amarre
alors partent à veau l’eau
richesses et terres limoneuses
qui retournent nourrir la mer
et ce n’est rien car les feux
domestiques et autres
avec ces nuages sombres
et bien visibles de la haut
accentuent la violence
naufrageant tant et tant
les éloignant de la danse
alors trouver un équilibre
entre le manque et l’abondance
la pénurie et la pléthore
cela ne causerait pas de torts
mais c’est si difficile de se prémunir
face à des éléments déchaînés
que même les cornacs
ne peuvent pas dompter
Il a fait chaud, très chaud sur Uzès aujourd’hui ! La fontaine de la Place aux Herbes accueillait sans discontinuité tout autour d’elle une ronde d’humains en quête d’un peu de fraîcheur. Les pigeons volaient au dessus de leurs têtes étonnés de voir en ce jour tant de monde se presser autour d’elle.
____
Dans la fournaise
Entendez notre supplique
Prêtez-nous vos feuilles
Qu’un vent les agite
Les transforment en éventail
Une bouffée d’air
Parlez-nous de pluie
Ou bien d’un petit orage
Gouttes d’eau bénites
Le regard sur ces fougères arborescentes magnifiques et la beauté de tous ces verts qui se déclinent me laissent sous entendre sous le feuillage protubérant, une atmosphère fraiche et humide ; j’essaie de m’en imprégner, de m’y noyer, laissant venir sur mon corps l’illusion d’une caresse douce comme le vent, je me glisse sous le feuillage et dans l’odeur de terre mouillée j’offre mon visage à la pluie et laisse sur mes joues couler l’eau comme elles glissent sur les feuilles de fougères.
« elle glisse » sur les feuilles (c’est de l’eau dont je parle!!, il fait trop chaud pour travailler…) merci de corriger
hi!hi! le vent les transforme (décidément deuxième correction)
Le pas longe le vieil port de La Roche Bernard, il fait fort chaud, une légère bise si douce, l’oeil sait que sur l’autre rive…
il poursuit son chemin,
et s’engouffre sur le petit chemin à l’ombre du sous bois, et la douceur bien être déjà l’envahit, une bien belle ballade, dans ce sous bois, paisible, accueillant, la quiétude alentour, des tapis de fougères par endroits, rappelle L’Oeil Ouvert, l’oeil retrouve la Vilaine, des bâteaux, avant de longer un champ, des bottes de paille, un sous bois majestueux de grands pins, un champ coupé, comme c’est beau, la fraicheur est, l’orteil se remue ses aises, le poumon respire la pinède, comme c’est bel, comme c’est grand,
d’ETRE dans ce pays d’Ouest,
et si une région de naissance,
cette région de renaissance tellement grandiose est une magicienne qui transpoile tous ses sens,
elle est heureuse de vivre cette gâterie de région,
elle a de la chance!
elle a de la chance d’être sortie de son système de tête fabriquée dès sa naissance…..pour se vivre au plus près…
EN AMOUR SON JOUR!
Est ce vrai que la chaleur favorise la pousse des fautes 😉
ou bien est ce l’humidité qui sature nos textes ?
pourtant un zeste ne serait pas de refus
la peste soit de cette moiteur étouffante à souhait
vite le brumisateur pour un baiser léger
afin de commencer au mieux la soirée
aspersion, dispersion, diversion
la nature nous procure de ces refuges
qui peuvent nous abriter des regards
nous faire sentir les pleurs du ciel
qui lentement s’insinuent et cheminent
et noyés sous cet amas dense
faire quelques révérences
camouflage en tenue
orage pas retenu
et envie de cueillir
à pleines paumes
ces filets délicieux
qui jamais ne se figent
en vertu on érige
cette capacité
à dissimuler
pourvu qu’elle procure
quelques frissons
La fraicheur du sous bois….mon amour…tu me serres la taille….ma jupe se froisse un peu….et je caresse ta nuque…nos pas sont accordés….aux ondes nos respires….comme ce temps est grand de douce passion paisible…je t’aime ton être toi….qui me donne vie…tellement….
Frémissement d’ailes
des nymphes de la forêt
qui se dérobent…
Ossiane?
Présentent depuis l’aube de la vie végétale sur Terre , les fougères nous accompagnent partout sur notre planète.
Beaux clichés.
Bonne journée
Eric
La fougère
Sur des terrains acides et pauvres en pleine lumière
Ou à couvert des pins auprès de la bruyère
Telle la plaine océane toujours en mouvement
S’étale la nappe vaste et haute des fougère aigles
Leurs frondes larges ouvertes en forme de parasol
Reçoivent l’eau du ciel leur nourriture du sol
Cosmopolites elles colonisent les bords de mer
Transportées par les vents comme la pluie de mousson
comme les écrivains elles ont besoins du vent
Du soleil et de l’ombre afin de s’épanouir
la présence de l’eau leur est indispensable
Elles s’étiolent et périssent dès que baisse la lumière
Alain
La Mousson
S’il faut de la mousson établir un portrait
C’est dans un champs de blé au temps de la moisson
Sous un soleil de plomb que je t’emmènerais
Quand l’air devient tremblant dessus les épis blonds
Quand après la moisson ne reste que l’éteule
sur le sol dur et éclatant comme la tôle
Alain
Tout contre moi mon coeur
Me ballade avec toi
Nos pas se marchent gais
Sur le chemin de nous
Et c’est à l’infini
Que je murmure je t’aime
Le boomerang du ciel
Me renvoie des étoiles
Qui me montent mon ciel
Dans l’absolu d’aimer
La fougère est témoin
Des douces pensées de l’âme
Paisible et assoiffée
De la soif de t’aimer
sous quelles fou…gères vais – je trouver un peu de fraîcheur ?
non , je ne vais pas en faire des…tommes,ni même un fromage,
mais si le ramage se rapporte à ce beau plume…âge,
moi ve veux bien que l ‘on partage sans en prendre ombrage .
bref,comme d’hab. belles photos que … » j ‘encadre bien » 🙂
Au jardin après la mousson
tout est repeint en vert
les fleurs commencent à s’ouvrir
Alain
la colère indompatble du ciel
s’abat brutalement sur la fougère
qui se courbe un instant sur la terre
et se relève élégante et plus belle
—
Il avait a peine quinze ans Son regard ressemblait au début de la mousson;
Quand la houle de nuage poussée par le vent; quand compacte et opaque elle recouvre les couleurs chatoyantes du monde d’ une écume grise; enfin quand une horde de lance s’abat comme un rideau de fer , sans discernement sur la terre; sur la vie;tout à la fois fascinant; inquiétant et sombre; violent.
Malgré ce mélange diabolique, une lueur sourdait comme la vie sous la boue et les scories de cette terre meurtrie…
Une impression que je livre ce soir, sans la mousson, sans le tapis de fougères, sans le souffle des alizés mais une menace d’orages dans une chaleur caniculaire.
____
Les fougères arborescentes croissent en abondance
Noyées dans l’humidité ambiante
Leurs longues feuilles alanguies s’étirent
Et s’exposent dans leur panache verdoyant
Au matin dans les brumes fumantes
Elles tremblent sous le souffle chaud des alizés
Les vagues de fougères toutes en nuances de verts
Font entendre dans le silence, le frou-frou de leurs jupons
L’air se fait plus lourd, la moiteur de l’air s’intensifie
Et nous enveloppe dans la protubérance
D’une végétation exubérante.
_____
Bonne soirée à tous et bise à tous ceux que j’aime
comme c’est joli, Monique,
ta plume est tendre…tellement.
Belle soirée pour toi et chacun.
Fougères, tout un monde dans ce mot-là, à la fois sage et fou, ou juste discrètement fou, sous l’averse qui leur fait tourner la tête avec lenteur.
Fou
J’erre
A travers le monde
Mes pieds me ortent
Le regard vit
L’amour en tout dedans saoûl
Rit
Les extrémités se réveillent de vie
L’âme en peintre fixe ses gouaches
De vie
En tout dedans
A les écrire sur la page
Elle les vit en partage
Plaisirs multipliés
Des délices échangés
Belle journée, pour chacun, je pars trois jours dans le marais poitevin.
Beaux jours, Ossiane.
La mousson
Le mal qui vous tourmente ne vous laisse pas en paix
Lancinante la douleur est là qui vous réveille
Vous êtes seul sans lumière prisonnier de vous même
Sans soleil sans espoir comme un oiseau en cage
Dans la tourmente les idées sombres se bousculent
Le chagrin vous submerge votre esprit se révolte
Comme un marin dont le bateau à fait naufrage
Sans jamais prendre pieds pour crier votre rage
La douleur vous retient comme de lourdes chaînes
Le cœur au bord des larmes tout prêt à exploser
Puis soudain tout va vite votre corps est secoué
Par un cri animal comme éclate un l’orage
Le ciel se fend en deux les eaux se précipitent
Vos larmes se déversent et vos yeux sont noyés
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation
fronde au cœur tendre
parasol ou parapluie
creuset de la vie
***********************************************
belle(s) journée(s) à toi, Annick, dans la foulée de tes messages riches et débordants de vie
L’écureuil
Le petit être roux
Cache sa jolie frimousse
Dans la fourrure des feuilles
Alain
Cigale
qui pleure ainsi
dans tout ce vert
est-ce une poésie
dans son écrin de vers
est-ce la pluie
qui sonne matinale
ou le cri de la scie
de l’ardente cigale
Alain
/ La mousson, c’est une suite de couleurs et de sons , le vert et la boue
des bouts d’écorce et le ciel de fièvre pourpre; d’entre les fibres de la végétation surgit la sève et ses formes singulières ./
Ô Méditerranée dans le tronc de fougère
Au cœur arborescent j’ai sculpté quelques vers
Et des rimes mimosas.
Ô Méditerranée mon cœur est mosaïque
Dans une contrée d’hiver j’ai posé tous mes vœux
Vois comme des bras qui prient, les frondes lancéolées
Pleurent délicatement en ce matin de pluie.
Ô Méditerranée j’ai le cœur qui balance
Il frôle en doux rêveur dans la crique un rocher
Mon rocher mon Amour sentiment clair obscur
Amant mon doux secret sous la fougère humide.
Sur ton corps, alanguie, et la caresse douce
Je m’étale onde sonore au creux de ton oreille
Entends-tu mon murmure au passage de la pluie?
Il vient te réveiller et effacer tes pleurs.
La mer d’un bleu d’azur reprendra comme un chœur
Mes chants de voyageur, mon Amour littoral
La vie respire d’Amour et nos âmes irriguées
S’illuminent de joie, sur la corniche des Maures.
Que de symboles pour la couleur verte. On ne retient bien souvent que celui de l’espérance. Couleur généreuse de la nature, elle était dans l’Egypte ancienne par exemple, représentée par le papyrus, dont la feuille naissante, belle comme une étoile verte est pure beauté, elle symbolisait la fertilité. En Chine elle est associée au printemps, symbole de jeunesse et du renouveau. En psychologie elle reflète un besoin d’épanouissement, d’estime, de valorisation, de culture et de connaissance.
Le vert est avant tout la couleur du feuillage et procure fraîcheur et quiétude, elle est la couleur d’Osiris, dieu de la terre, de la végétation et de la renaissance.
Au cours de l’histoire des hommes, la couleur verte a connu beaucoup de polémiques quant à ce qu’elle pouvait représenter.
Goethe mais aussi Pastoureau nous emmènent sur la route des couleurs et nous montrent combien tous les symboles accordés au vert bien souvent se sont contredits. Pastoureau le reconnait, « la vraie nature du vert, c’est l’instabilité »
En ce qui me concerne, toute cette gamme de verts que je rencontre lors de mes promenades contribue à colorier mes pensées de douceur et de bonheur.
« L’œil et l’âme reposent en ce mélange comme un élément simple. On ne veut pas aller au-delà… » Goethe Traité des couleurs
___
Tous ces verts sur les chemins,
Tous ces verts dans les forêts,
Tous ces verts dans la montagne,
Tous ces verts dans les prairies,
Tous ces verts dans l’eau des mers et des ruisseaux,
Tous ces verts en la nature
Font de mes promenades un rêve baigné d’espoirs.
Le soleil s’en fait une palette à l’infini
Du vert tendre au vert émeraude,
Du vert clair au vert olive,
Du vert bouteille au vert sapin,
Du vert tilleul au vert mousse.
Ils sont innombrables, indéfinissables
Et les fougères, princesses des bois
Se jouant du soleil et de la pluie
S’en sont faite une garde-robe
Aux teintes de vert variées à l’infini
Tant est si bien, que le peintre
De touches en touches les ont vêtues
Des robes les plus belles,
Aux couleurs naturelles
Pour qu’elles fassent de nos forêts
Des palais peuplés de jeunes et rayonnantes princesses.
____
Inflexion, déflexion, réfléxion
rien n’est inflexible
qui ne résiste au temps
puisqu’il faut bien courber l’espace
pour le rendre accessible
d’aucuns s’en gaussent
pourtant leurs courbes s’étalent
personne ne s’empale
et si les lièvres détalent
dans ce dédale
n’est ce pas que leur ombre
leur procure plus que de l’inquiétude
On écoutait l’eau tambouriner sur les palmes des fougères arborescentes. Sous un ciel bas, ténébreux, la jungle semblait engloutie dans l’océan immense, vaporeux, de la mousson. A perte de vue, la pluie, lourde, languissante. Des murs de pluie.
Une mante religieuse vient de me rendre visite, un peu surprise au premier chef, cette intrusion m’amuse de par sa couleur !!! Jean Henri Fabre nous racontait en son temps, cette façon qu’elles ont de se fondre dans le vert environnant de la nature, des fougères en particulier….je la reconduis vers la fenêtre et la remercie de sa visite et des mots qu’elle a fait naître en inspiration fort à propos.
______
Sous la ramure arborescente
La mante religieuse
Guette le moment propice
Pour un baiser Chlorophyllien
Dans les galeries intimes des fougères
Elle disparaît, sans être vue
Au milieu des feuilles vertes
Amours clandestines
Ingénieusement orchestrées.
_____
Bonsoir la Compagnie !
Pas encore de retour…
Mais une super bonne connexion…
De chez ma fifille
Qui me permet de vous dire
Un petit coucou
A vous,
Cachés derrière
Les vertes fougères
(j’en ai prises quelques unes aussi ! hihihi !)
Mais pas sous la pluie !
Ici, pas de mousson
Mais chaude chaleur !
Biseeeeeeeeeeeees à vous tous de Christineeeeeeeeeeee
MERCI!
Vive la Poésie !!
http://pagesperso-orange.fr/coolcookie/poesie/index.html
Ch
((-:
Les fougères
Comme des jeunes filles
Pour fuir les indiscrets
Partager leurs secrets
Ainsi qu’une flottille
Elles se tiennent amarrées
Quelque part en forêt
Légères comme des bulles
tout le jour en conciliabules
dans leur robe d’été
ouverte comme un éventail
elles ne pensent qu’à jouer
quand un rayon les touche
ou que le vent canaille
leur murmure des paroles
elles rient comme des folles
c’est qu’elles sont frondeuses
et quelques fois boudeuses
espiègles et rouées
Alain
Harpe
Il pleut sur la fougere
des cordes de lumiere
musique de l’eau en larmes
sur les feuilles rafraichies
Au son que font vibrer
les fantaisies perlieres
la foret au cristal
du verre s’est affranchie
et boit abondamment
et a la regalade
les flots qui s’abandonnent
aux bras doux des dryades
avant de s’ enfoncer
dans la terre apaisee
LOU, comme tes doigts frôlent avec délicatesse cette harpe de verdure, j’entends cette musique douce, belle et cristalline.
La fougère
une robe ajourée
Ouverte dans le dos
Portant sur le devant
Des galons de dentelles
maintenu aux épaules
par de fines bretelles
un modèle très nature
dans un tissu uni
d’un beau vert émeraude
une couleur qui rafraîchit
avec juste dessus
l’or de la poésie
une touche de gaieté
comme un rire intérieur
qui met l’âme en valeur
que les femmes apprécient
comme un rayon de soleil
A porter tout l’été
Alain
J’ai comme une envie d’Inde 🙂
Sur tes lèvres fiévreuses j’ai posé un baiser
Frais comme la rosée, aussi doux qu’un duvet
J’ai lavé ta détresse d’une fine perle de pluie
Glissant sur une fougère et tu cries « Au secours ».
Je ne sais si tu m’aimes ou que ce cri d’effroi
Te rappelle que tu m’aimes mais que sous la fougère
Tu as caché nos cœurs comme un enfant secret
Heureux dans la forêt mais habitant loin de moi.
Doux Amour d’entre-deux je suis la fée des lieux
La pluie goutte sur la mousse comme s’égrènent les regrets
Ou que s’écoute la voix de la farouche biche
Dont on n’effleure que l’ombre qui viendrait à passer.
Au sommet de toi-m^me j’ai atteint l’horizon
Mais ton cœur en prison ne saurait m’accueillir
C’est le temps d’avancer, le vent mélancolique
Passe mais sans s’arrêter s’éloigne dans la forêt
C’est le temps des frissons, la pluie ruisselle sur tes yeux doux.
http://www.youtube.com/watch?v=dFbDhwafItg
Ah que ne suis-je la fougère frémissante et légère
Au dessus de ton âme pour pouvoir caresser
Ta joue et tes paupière, Amour dans la forêt!
Ah que ne suis la feuille arabesques ajourées
De tes yeux, effleurée, de tes lèvres embrassée
Ah que ne suis-je la terre sur laquelle, adoré
Tu as posé bagages et rêvé explorer…
Eh oui LEÏLA , trois petits vers bien beaux et si tendres, trois petits vers frissonnants comme un souffle léger sur le dos des fougères.
Bonjour chère Monique
Eh oui, la poésie m’a transportée ce matin près des fougères d’Ossiane que je ne remercie jamais assez pour ce lieu si féerique de lecture et de complicité « poétique ».Aujourd’hui c’était on live vers après vers))
J’adore vous lire tous même si je ne fais pas de commentaires particuliers à chacun et chacune.J’aime beaucoup votre poésie Alain et les bel de bel d’Annick m’enchantent toujours autant, quant à ta culture Monique…que dire? j’en apprends tout le temps…Merci à tous.
Cliquetis, clapotis, craquelis
des gouttes rebondissent
sur des tiges à peine lisses
et tous ces éclats rejaillissent
mais pas en tumulte ni vacarme
car bientôt revient le calme
pas plus de karma outré
quand le ciel son sac a vidé
des crosses pas totalement évidées
pas pour des jeux de palais
mais juste pour jeter le palet
or d’atteinte et sans changer de teinte
un vert infini ou indéfini
qui dure et qui perdure
ou bien qui s’affadit
quand le stomate câle
et que la photo râle
Dans la crypte boisée
la fougère fait ses gammes
elle ne pése pas lourd
mais cherche l’harmonie
entre ombre et lumière
mais sans tâche maculaire
elle donne dans le vasculaire
presque unie bien que très dispersée
il faudrait être puni pour se l’administrer
pas artificielle mais couvrante
elle peut nous voiler le ciel
pour ceux qu’elle fouette
souhaitons qu’elle soit revigorante
ainsi des filicales
nous ne sommes pas prêts
de rompre le cordon ombilical
et lui laisserons l’épanouissement
puisque elle se sent bien
en de multiples contrées
sans jamais cesser de meubler
Merci Leila
Alain
Merci Monique pour tes gentils mots et ta douce présence.
Bisou l’équipage et belle journée à tous
Les fougères
semblables aux voiles attachées aux mâts d’une escadre
en plein vent ne sont t’elles pas remplies d’orgueil
Pour retrouver les Indes où sévit la mousson
N’ont t’elles pas comme les hommes confiées leur vie à dieu
Aux errantes étoiles et à la rose des vents ?
Alain
.
Petit bonjour sous la fraîcheur revenue, cette note semble vous avoir donné des ailes; je pense particulièrement à tous ceux qui habitent dans le sud et qui sont accablés depuis des semaines…
Petit signe de bienvenue à arbres à lettres, Bapinthesky, jean, Gérard, Francis, Eric, Pierre Gagné, MTO, bambaurea.
Un grand merci à tous ceux qui continuent d’ensemencer cette terre par leurs remarques pertinentes, leurs recherches, leurs pistes de réflexions, leurs poèmes, leur humour, leur émotion, et leur affection qui me touche également beaucoup.
Je monte l’escalier pour aller sur la planète Fynbos;-)
.
A quel moment es tu passée au Rayol ? Moi c’était en Juin après des pluies abondantes de Mai c’était superbe.
J’ai même eu droit à l’orage lors de ce passage dans la forêt néo zélandaise.
J’y suis passée fin juin, juste une journée pour remonter très vite ensuite. Le jardin n’était pas abïmé par la sécheresse. Grand beau temps sur ce superbe promontoire au-dessus de la mer!
Amoureuse de la pluie,
Envoûtée par les fougères
Au vert si lumineux.
Merci pour vos images…
Tatieva