Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
corolle ouverte
quelques gouttes de pluie
fleur de la forêt
◊ Fougère arborescente du domaine du Rayol, le jardin des Méditerranées du paysagiste Gilles Clément…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
corolle ouverte
quelques gouttes de pluie
fleur de la forêt
◊ Fougère arborescente du domaine du Rayol, le jardin des Méditerranées du paysagiste Gilles Clément…
Bouquet de fleurs bleues
bien que fougères
quand perlent quelques gouttes
Sur son coeur débordant
un jet de feuilles s’ouvrent
à la beauté des lieux
Bouquet de fleurs ouvertes
L’Amour est sur la route
Des sous-bois délicieux.
Au calice verdoyant
Un oiseau familier
Vient piqueter des gouttes,
Mais le pouillot véloce
A compter ses écus
Trouve que l’ami farouche
Prend trop d’aise à ses pieds
Alors de ses « tsap…tsip…. »
Il sermonne et insiste
Pour déloger l’oiseau
Ce rouge-gorge en balade
Qui goûte bien trop de pluie
Dans la fougère de l’Oeil Ouvert.
Voilà….bonne nuit!
En robe d’argent,
Une ombrelle de dentelle
Elle joue l’élégance
jolis l’ombrelle de dentelle et le rouge-gorge en balade.
et pour le sourire du soir amies du soir
Feuille en robe d’argent cherche collier de pluie, s’adresser à Ossiane pour le bouquet
Un filet de lumière en bouquet reposait
sur des frondes de fougère par la pluie emperlées
lit en vert d’air et d’eau que la feuille irisait
pour heberger ce hôte sur ses ailes installé
Il avait pénétré sans grand bruit le sous-bois
s’etait frayé passage en donnant de son or
il glissait en s’offrant les empreintes de joie
que chaque plante vivante serrait comme un trésor
Puis quand la nuit venue il voulut s’en aller
La fougère résista le retint de ses bras
le supplia encore muette pennes étalées
Il sourit se rassied le temps d’une cigarette
Mais il ne fumait pas et parfois l’oubliait
Il défaillit alors sonnet et même saynète
On est perdu par la frontière
entre ombre et suspens
le secret s’évase en bouquet
le jour se lève , à peine fouillé .
Ossiane, votre dernier commentaire me convient tout à fait , poser quelques mots au pied de vos photos, sans en rajouter, n’est-ce pas aussi une manière de vous dire que j’apprécie cet endroit . Merci à vous
traverser la fougère
comme on traverse la rivière
aller d’une rive à l’autre
clapoter le mouflant de l’eau
le mouflant du vert de la fougère
et s’en aller librement
laissant derrière soi l’ombrelle légère
un bouquet, le ciel bleu
Antique forêt
de frêles ombrelles
des troncs puissants
Un bouquet
Je vous adresse ce beau bouquet
Fait de lilas et de muguets
ce sont des fleurs très parfumés
Que j’ai cueilli un jour de mai
la vie m’enchante et je l’admets
J’aime les mots comme un gourmet
Les poésies sentent à jamais
Respirez les comme je les mets
Mots précieux de toutes essences
Qui véhiculent la connaissance
Et enrichissent tous nos sens
Qui marquent l’homme dès sa naissance
Que l’art cultive pour leur arôme
Et qu’il vous offre dans un poème
Alain
cône évasé
surgissant,
coupe de beauté
mouvante –
légèreté pour les yeux
et fermeté crissante
et souple,
la lumière filtrée s’y pose,
s’y joue, isole,
la sculpte
et l’ombre bruisse autour,
parfumée
Les tendres fleurs coupées ne cessent pas de vivre
Dessus les cous graciles les blondes têtes ploient
Les tiges regroupées remuent comme l’eau vive
Mariant les couleurs les parfums et les voix
Dans la main qui les offre c’est un cri unanime
Du fragile bouquet cette union fait la force
Alain
eau et lumière
antenne chlorophylle
effluves sous bois
Mais ça ressemble aux fougéres…
Je place cette remarque avec la délicatesse de la rosée le matin au fin fond d’un sous-bois.
—
l’ombrelle de la terre
une goutte de rosée
la fraicheur du sous bois
—
le soupir du vent
un doux frémissement
une onde de plaisir
le silence du crépuscule
un bruissement étrange
une ombre dans les fougères
les coeurs palpitants
l’éclat sonnores des rires
impression de bonheur
Monique touchant tes mots sur fougère
Déployée
Pour ressentir les vents
Pour dévorer la lumière
Ouverte
Pour boire les mots
Pour humer les parfums
Viens à moi
Verse quelques gouttes de tes sens
Qui couleront lentement sur ma peau
Approche-toi
Dépose la marque de tes empreintes
Qui tatoueront à jamais mon âme
Je serai prête alors
A périr pour toi
En me métamorphosant en élixir
Tu le récolteras
Aux creux de tes mains
Goutte à goutte
Tu pourras le boire
Mais je ne te dirai pas
Quel est son pouvoir
Oseras-tu ?
Simple question de confiance
…
Pas de spire…pas de matelas avec une face hiver et une autre qui respire..Pas de spore…pas de cahier avec des pages .. des spirales..des rhizomes..des feuilles et le souvenir d’un temps scolaire..Je veux juste un hamac ou un lit de fougères…sur le parquet de chêne clair…. Ecarter les feuilles et découvrir la lumière.. trouver un chemin de terre entre les livres ouverts.. escalader les marches des étagères.. Je veux trouver des fleurs avec des pétales en gouttes de pluie et un coeur solaire..et une lampe qui danse au plafond..et une clairière…et voir les nuages courir sur la nappe de coton..Je veux juste lit de fougères pour étendre les pensées..pour leur donner envie de respirer ..et rejoindre la forêt..
Prendre la spirale du cahier d’écolier…suivre rêve après rêve le papier quadrillé..descendre les marches de l’été…et attendre les premières gouttes …Dessiner une fleur…
Voici un bouquet savament arrangé
toutes les pièces en sont étagées
nulle ne doit sur l’autre empiéter
régularité et symétrie
harmonie sans affêterie
un bel abat- jour ananas
qui ne végéte pas au ras
il monte vers la lumière
l’aspire littéralement
un pied massif
et ce panache
emplumetté
aérien
si léger
qui concentre en son coeur
du liquide la pensée
Oui.
Mais j’ai longtemps marché,
longtemps,
dans les fougères.
Aujourd’hui ,
Je marche dans les garrigues.
Tu sais , que je crains les ronces.
Tu sais que je danse toujours sur mon fil.
Tu sais que j’entend dans le silence.
Tu sais que je peux ,
aimer dans le silence.
Tout est la.
Tu es la.
Mais j’ai besoin ,
un absolu besoin,
du vent ,
du mistral,
et du silence.
Be quiet..
Juste un bouquet
Posé devant ta porte
Juste quelques fleurs
Cueillies le jour même
Pour te dire que je t’aime
Corolle ouverte
Floraison d’été,
Fleur à maturité
Sourire en pamoison
Goutte de sueur
Rouge passion…
Pluie salvatrice!
L’âme en tristesse
mais, toujours,
quelques gouttes d’amour
adieu la detresse
et une fleur
pousse en mon coeur
Marc merci et comme c’est beau ce que tu nous offres aujourd’hui délicat comme un bouquet de fougères.
Neyde, Même si…ne garde pas l’âme en tristesse, le monde est beau, Ossiane nous le dit chaque jour
___
Plante des sous bois
Reine de l’ombre
Pétales de feuilles ciselées
Bouquet en robe du soir
Sous les faisceaux de lune
Quel est donc ton langage ?
Serait-ce un amour qui se cache
Un amour qui ne saurait s’avouer
J’ai posé ce bouquet sauvage
Au milieu des grands arbres
Pour qu’il embellisse et embaume
Notre jardin secret
___
Avant d’aller dormir, cette chanson qui vous rappellera l’air du générique de « bonne nuit les petits » poème de Charles Henry Ribouté mis en musique par Pergolèse.
« Que ne suis-je la fougère
Où, sur la fin d’un beau jour,
Se repose ma bergère
Sous la garde de l’amour ?
Que ne suis-je le zéphyre
Qui raffraîchit ses appas,
L’air que sa bouche respire,
La fleur qui naît sous ses pas ?
Que ne suis-je l’onde pure
Qui la reçoit dans son sein ?
Que ne suis-je la parure
Qui la couvre après le bain ?
Que ne suis-je cette glace,
Où son minois répété
Offre à nos yeux une grâce
Qui sourit à la beauté ?
Que ne puis-je, par un songe,
Tenir son cœur enchanté ?
Que ne puis-je du mensonge
Passer à la vérité ?
Les dieux qui m’ont donné l’être
M’ont fait trop ambitieux,
Car enfin je voudrais être
Tout ce qui plaît à ses yeux !
____
Le calme est revenu, bonne nuit à tous
Elle a ouvert son parapluie
Un coup de vent
Il s’est retourné
Elle va être toute mouillée !!
Art floral
Le plaisir que l’on a d’un bouquet réside dans
La capacité qu’il a de traduire un être
Par la simple disposition de quelque fleurs
Un plaisir qui d’une certaine manière lave les yeux
Alain
Bouquet
Est-ce en tutu
sous les feuillus
que danse la lumière ?
Alain
–
Aujourd’hui c’est un bouquet de fougères
qui s’ ouvre en corolle de couleur
un refuge pour reprendre haleine
toucher des yeux le sommeil éternel…
–
Beau jour Ossiane
Fraîche offrande
Bras ouverts de la forêt
Respiration tendre
Un instant je m’assois. Je goûte à la fraicheur des lieux. Je m’ensommeille serein
et pars vers un ailleurs à côté de chez moi. Dans ton pays, nul besoin de passeport n’est-ce pas ?
Silence… la forêt croît. Se fondre sous la mousse et n’écouter que le temps qui s’écoule. Oublieux des limites, vivre libre…
Ne serait-ce qu’un instant.
Jamais le flot inconstant du temps ne râle
quand bien même abrité il se fait porter pâle
tous ces tic tacs dans ma poitrine
un poumon vert…ou gris cendré
La fougère
tel un vêtement souple qui flotte avec aisance
Ses feuilles sont larges et rondes un peu comme des hanches
formant des plis des frondes des fronces et des franges
elles s’évasent en bouquet comme de lourdes palmes
Puis se lèvent comme la houle pour former un panache
Ainsi que l’écureuil qui saute de branche en branche
Alain
Au fond du jardin de mon enfance
Il y avait un grand tilleul
Entouré de lilas, de prunus
De sureau, de noisetiers, de seringas
Le tilleul tenait le centre de cet espace
Que nous appelions pompeusement notre parc
Nous nous partagions la balançoire
Accrochée à une branche du tilleul
J’y déclamais avec emphase mes premiers vers
C’était un joli bosquet ombragé
Aux couleurs variées de jaunes et de verts
De bleus, de rouges, de rose et de parme
Un bouquet de couleurs de feuilles et de fleurs
Un bouquet magistral grandeur nature
Aux couleurs des saisons et du temps
Le bouquet suprême de l’harmonie florale.
Où es-tu toi caché dans le sous-bois des cœurs?
As-tu fui la raison et fait mourir l’honneur?
Il y a tant de couleurs qui jaillissent de mes yeux
Que sont tout embués tes falots abrités
Va, je ne puis toucher ni m^me brûler ta peau
Je suis près du bouquet de fougère, en prière.
Terreau du silence
Un Bouquet à claire voie
épanouissement
Eclair végétal
Dans l’ombre de la forêt
Jaillit la fougère
publié par Capucine, mardi 11 août 2009
Hello Marc et bise de mon matin 😉
Un bouquet de soleil
à l’ ombre de ta voix
un bouquet de merveilles
une fougère un sous-bois
le temps qui ralentit
se presse sous tes pas
et chuchote amorti
je dois partir déjà
Demain, dès l’aube…
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor HUGO
La bouquetière délicatement a bougé
les tiges a soigneusement rangé
que c’est aéré et coquet
comme le bouquet est garni
sommes drôlement vernis
Tu marquais un point cardinal
qui jouait son rôle ordinal
mais ta beauté n’étais pas subliminale
Tu accentuais, du lieu, l’étrangeté
exemplaire dans ta rareté
peu soucieux de plaire
Tu focalisais les regards
et chacun sans retard
tournait autour de toi
Un jardin
Et un petit sous bois
Une fougère arborescente
A peine cachée par le feuillage
Elle est belle, immobile et tranquille
Elle s’est ouverte comme une fleur au soleil
Dans l’ombre douce, la brume et l’air marin
Elle se balance et se prélasse en toute innocence
Offrant sa coupe et sa beauté aux amoureux de la forêt
Si vous passez par là et qu’elle semble solliciter votre attention
Sachez que ce qu’elle désire, ce sont quelques mots en sa coupelle
Elle a besoin qu’on la rassure, qu’on la protège, qu’on lui dise qu’on l’aime.
Un poème pour une fougère c’est, n’en doutez pas, un beau présent à lui faire.
–
http://www.deezer.com/listen-2232597
–
Bonjour et merci Bourrache, tu commençais à nous manquer.
Très important le jardin dans la vie d’un homme, il y a des échanges avec la nature qui ne peuvent se faire qu’en son intimité.
Voici les paroles de Un jardin sur la Terre de Serge Lama proposée par Bourrache
« A force de courir pour ne rien découvrir
De n’être aventurier que dans ses souvenirs
De faire des voyages comme on fait des affaires
Et perdre sa jeunesse comme on gagne une guerre
On arrive à se dire que rien n’est important
Qu’on n’a plus rien à dire, on a perdu son temps
Un jardin sur la Terre, un petit coin perdu
Juste un trompe-misère, un abri rien de plus
Un jardin sur la Terre pour qu’une fille ait son coeur
Et prendre à l’éphémère ce qu’il a de meilleur
Semer en étant sûr que l’on donne la vie
De la graine au bourgeon et de la fleur au fruit
Un jardin sur la Terre, un Eden avant l’heure
Un jardin sur la Terre, n’est-ce pas le bonheur ?
A force de vouloir vivre à deux pour la vie
Au point de s’accoupler avec n’importe qui
De faire de son lit plusieurs champs de bataille
Collectionnant les coeurs à défaut de médailles
On arrive à se dire que rien n’est important
Qu’on n’a plus rien à dire, on a perdu son temps
Un jardin sur la Terre, un petit coin perdu
Juste un trompe-misère, un abri rien de plus
Un jardin sur la Terre pour cultiver son coeur
Et prendre à l’éphémère ce qu’il a de meilleur
Semer en étant sûr que l’on donne la vie
De la graine au bourgeon et de la fleur au fruit
Un jardin sur la Terre, un Eden avant l’heure
Donnez-moi un jardin sur la Terre »
Merci Monique, tu me fais du bien ce soir.
Bonsoir Leïla et bonne nuit
Les mots ont parfois un doux pouvoir dont j’ignore le secret…
Pas de bouquet final
sur la hampe terminale
pas d’ombre fatale
une magie en forme de palmes
pour un petit matin calme
à peine apaisé
Le Bouquet
Le monde ce kaléidoscope de mots divers
que le poète secoue comme un shaker
c’est le divin cocktail que nous sert la nature
levons nos vers comme un bouquet à la beauté
Alain
/ Laisse couler la lumière profonde,
là où les tiges sortent de terre,
Hampes de fougères .
Des lignes au goût de terre .
Laisse monter la jouissance de vivre.
et bois sans répit
la pénombre qui déserte /
Belle atmosphère aux senteurs de poésie dans le poème de Ambre, une délectation.
je n’avais jamais vu de pareille femme;
son corps ressemblait à une longue hampe s’élançant vers le ciel;
elle s’habillait chaque jours de la même couleur;
le vert;
mais, elle en variait les nuances;
Elle poussait le détail jusqu’a changer de le lacet de ses chaussures
pour que cela se maria à la robe du jour
sa tête tout aussi filiforme était surplomblée d’un chapeau de la même couleur;
seul dissonance, son chapeau était surplombé de longues plumes multicolores;
elle était surnommé par les petits vauriens du quartier la femme bouquet…
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog avec grand plaisir, votre authenticité est un véritable bol d’air frais en ces temps nombrilistes et superficiels…
J’ai moi-même crée un blog tout récemment, qui regroupe l’ensemble de mes créations personnelles (nouvelles, exercices de style, poèmes, etc…) et que je serais ravie de vous présenter. Aussi, si vous êtes d’accord, peut-être pourrions-nous procéder à un échange de liens? Voici le lien de mon blog: http://chronocity.hostzi.com/wordpress/
Si vous y allez, vous verrez qu’il traite également de sujets d’actualité que les médias ont tendance à occulter tels que les sociétés secrètes, mais aussi de cinéma, littérature…
Voilà, en espérant obtenir une réponse favorable de votre part, je vous souhaite une excellente continuation!
j’aime les herbes, les tiges hautes des graminées
dont les grains coulent entre les doigts
pareille à la fumée des cheminées
qui s’échappe des toits
les fleurs parfumées qui finissent en bouquets
et puis les herbes folles celles qui n’ont pas de lois
Alain
Bel accueil Monique , c’est agréable ! J ‘ai essayé de me tailler un petit fragment d’espace entre deux
Quant à votre blog Ossiane, où l’infiniment grand côtoie l’infiniment petit , je l’ai rencontré par l’intermédiaire d’une amie, Mathilde, qui vous visite aussi.
Belle découverte !
Ne dit-on pas qu’attendre une émotion en la savourant à l’avance est bien plus important que d’être cueillie par surprise !
Merci et à bientôt
Au hasard d’une ballade matinale
La contingence d’un regard
Sur un bouquet de feuilles ou de fleurs,
Petite touche au bord du chemin ;
Le pas s’arrête… le temps d’un échange,
Impression éphémère mais palpitante,
Une rencontre qui interpelle.
Timidement les mots s’avancent
Exprimant tout bas le for intime.
Dans le sous-bois ombragé et humide
Fougère aux frondes vertes couchées sur le sol
Il y a les souvenirs baignés de soleil
Et la lumière, parure dorée sur les pétioles.
Dans le sous-bois humide
Veut le feuillage plaire à l’oiseau
Qui de ses gazouillis émerveille la nature
La nature se fait tiède et douce comme une plume
L’oiseau écrit Je t’aime sur les cœurs promeneurs.
Songez vous âme douce à la beauté des lieux
Il me semble que j’admire à travers ce bouquet
Vos beaux yeux qui s’étonnent sortis de leur enfance
La fougère en calice fière et lancéolée
Invite à la caresse et au léger toucher.
Sous les chênes ombrageux s’étale la bruyère
Et ses clochetons mauves esquissent une belle forêt
Qui s’offre et qui paresse et qui offre en présent
Ces heures singulières pour qui sait espérer
Le bonheur et l’Amour.
Bouquet hommage qui sans dommage s’épanouit
bouquet vasque qui ciséle comme un casque
bouquet scripturaire, modèle et sans suaire
bouquet à cueillir, à accueillir, à recueillir
il est là comme un réceptacle de lumière
qui concentre les regards
et mérite bien ces égards
pas un autel votif
juste un point d’ancrage
pour calmer l’appréhension
un calice ouvert
dans la pénombre –
si beau il était
que j’y ai plongé
et je l’ai détruit,
et je reste là,
allongée sur la terre,
nez plongé dans l’odeur de l’humus,
léchant les griffures sur mes bras
Prête à recevoir
Dans sa coupelle d’argent
Une pluie d’étoiles
Belle soirée étoilée et bonne nuit
Un bouquet de fleurs,
Jamais ne meurt,
Il se fannera,
Mais jamais ne disparaîtra.
Chaque fleur à sa signification!
Rêveur matinal
Le sois-bois arborescent
Invite au silence
Marche sur la terre
Marche vers la fougère ouverte
Offrande au regard
Une caresse des yeux
Sans bousculer l’univers
Du bruit de tes pas
Lumière offerte
Miel des cieux, le bruit
Un tressaillement
Calice d’été
Petite rosée sur les limbes
Un regard qui rêve
Silence des lieux
La rosée qui pleure
Les arbres qui s’épanchent
Il pleut un peu.
Que les mots sont frais et doux
grâce à toi leïla
La Fougère
elle s’est dévêtue afin de prendre un bain
Ses sombres vêtements gisent en tas à ses pieds
La nuit qui la voilait à continuer sa route
Comme jaillit de l’eau dans la pleine lumière
Son beau corps innocent par la grâce des signes
S’est mis en mouvement onduleux comme un cygne
Alain
Fougère
Frivole mais si austère
Gracile mais si robuste
Rustique mais si sophistiquée
Elle offre aux regards
Sa corolle, intimidée.
Le bouquet de ses bras
Dans un balancement,
Invite la tendre rosée
A caresser, en silence,
La dentelle de ses feuilles.
Variations autour d’un thème :
Menthe
Bouquet de petites orties poussiéreuses,
Herbes folles au flanc de la maison,
Elle poussait derrière les déchets et les bouteilles vides,
Jamais verdoyante, presque invisible.
Disons-le : elle était aussi une promesse,
Une fraîcheur dans l’arrière-cour de notre vie,
Quelque chose d’inachevé mais de tenace
Qui flânait parmi les allées vertes.
Petits coups de ciseaux, lumière du dimanche
Matin où l’on coupait la menthe avec amour :
Restera cela même qui m’échappe aujourd’hui.
Donnez leur liberté aux choses qui survivent.
Que les odeurs de menthe se fassent capiteuses, démunies,
Prisonnières qu’on libère en cette cour,
Victimes de notre indifférence que nous condamnons
Pour les avoir trahies par notre indifférence.
Seamus Heavey
Un lien vers l’auteur :
http://www.librairie-compagnie.fr/irlande/auteurs/h/heaney.htm
Bonjour…
De passage…
Vacances perturbées…
Belle-mère décédée…
(on s’y attendait)…
Entre deux saisies d’adresses…
Et une connection internet,
Un coup d’oeil dans l’Oeil Ouvert
(ben oui)
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Cette fougère ressemble
Etrangement
A celle que je croise
Régulièrement
Dans ma forêt d’eucalyptus
lors de mes balades
avec mon Star
(dit Toto)
biseeeeeeeeeeeees à vous tous !
–
Y’a encore quelqu’un sous les frondaisons ???
C’est que j’aime bien vous lire…
même si je ne sais plus rien écrire.
Biz à tous.
–
–
Christineeeeee : j’ai avoué ne plus rien savoir écrire.
En plus, dans ces circonstances-là…
Une biz, tu prends ?
–
Hou hou y a quelqu’un
c’est le coup de chaleur
qui en assomme plus d’un ?
Attention le bouquet
va piquer du nez
faut il lire frondes-raisons bourrache ?
Oui Monique j’ai pensé que le silence était plus seyant
le deuil est parfois affaire de bouquet
mais ce que l’on a dans le coeur
souvent on le garde pour soi
–
Thierry … un écho ?
–
http://video.yahoo.com/watch/1062447/3936474
–
heu… clin d’oeil, hein !
–
–
Thierry :
fronde ou raison …
http://www.youtube.com/watch?v=wsHdEvpgrko
compagnons
ou moussaillons
brin de chemin
partageons…
–
Bon, l’est temps que je me taille…
(mauvais bulletin fin de semaine !)
–
Belle, bonne, douce nuit à tous.
–
Bonsoir à tous, une pensée chaleureuse pour toi Christine et les tiens pour cette grand mère qui vous quitte.
Un petit clin d’oeil à Bourrache, que je suis contente de retrouver ce soir, oui en effet pas foule aujourd’hui sur le pont, tout le monde à quai en quête de fraîcheur ou d’inspiration ou comme Thierry un besoin parfois de taire les mots.
____
Une menthe couleur fougère
Une verveine glacée dans un grand verre
Une boisson fraîche au citron vert
N’importe quoi qui désaltère
Il a fait chaud aujourd’hui
Dans le nord comme dans le midi
____
Distraitement je cueille une fougère
En la serrant dans la main
Je sens comme un rasoir
Qui m’entaille la paume
Elle n’a pas choisi de se laisser cueillir
Elle a laissé sur ma ligne de chance
Comme une fleur de sang
Bourrache: je ne sais pas si on dort au thé,
mais on va déjà attendre que ça fraîchisse un peu,
alors pour moi monique un monton de cubitos de hielo
Christine: courage dans cette épreuve, je ne connais que la solidarité pour passer ces moments difficiles, je sais de quoi je parle, j’en sors il y a deux semaines!
Dans la chaleur de la nuit
seul un peu d’air essuie
ce filet de transpiration
qui coupe l’inspiration
comme si le souffle
se retenait à bout
Ah..taire les mots…
Ah.. ces mots à qui l’on fait tout dire
L’Amour et son mystère
La foi et ses prières
Le pire et le meilleur
Le temps et la distance
La nature ses humeurs
Son bouquet de fougère
Les ruisseaux, la caresse
Le berceau, la tendresse
Les maux et leurs douleurs
Les combats, leurs horreurs
Les tombeaux, leurs martyrs
La misère prolétaire
La satyre et le rire
L’acquis, le compromis
Ce qu’avale l’annuaire
Comme généalogie
Ce qu’égrène l’ordinaire
En Bonjour et Merci
Ah…ces mots qu’on oublie
Leur hameau dictionnaire
Si je dois n’en garder
Que trois dont disposer
Je prendrais le mot PAIX
Pour pouvoir avancer
Étreindrais le SOURIRE
A offrir à l’ami
Et ferais de l’AMOUR
Discours universel.
Pensées Christeeeeeeeeeeene.
Amitiés à tous.
Une goutte se tombe
Déjà la plante tressaute
Si douce vibration
si contente de vous retrouver….sourire…
Annick bonsoir …si contente de TE retrouver…sourire partagé…
Bonsoir Monique,
je suis si émue de TE retrouver aussi, et chacun,
pas lu une de vos écritures pendant 13 jours, cela commençait à me bouillonner de manque, et mes bouts de doigts en telle envie de partager….
J espère le temps de vacances ressourceur pour chacun…BISES.
Un bouquet
comme des fleurs artificielles
les ballons de couleurs
dansent au bout de leur tige
merci Annick c’est pour toi
Alain
mmmmhhhh…thanks, Alain.
« Les confidences »
A midi, on rassemble de nouveau les chèvres et les vaches, couchées déjà depuis longtemps au soleil sur la grasse litière des feuilles mortes et des genêts. A mesure que le soleil, en montant, a dispersé les brouillards sur ces cimes éclatantes et tièdes de lumière, ils se sont accumulés dans la vallée et dans les plaines. Nous voyons seulement surgir au-dessus les cimes des collines, les clochers de quelques hauts villages, et à l’extrémité de l’horizon les neiges rosées et ombrées du mont Blanc, dont on distingue les ossements gigantesques, les arêtes vives et les angles rentrants ou sortants, comme si l’on était à une portée de regard.
Les troupeaux réunis, on s’achemine vers la vraie montagne. Nous laissons loin derrière nous cette première gorge alpestre, où nous avions passé la matinée. Les châtaigniers disparaissent, de petites broussailles leur succèdent ; les pentes deviennent plus rudes ; de hautes fougères les tapissent ; çà et là, les grosses campanules bleues et les digitales pourprées les drapent de leurs fleurs. Bientôt tout cela disparaît encore. Il n’y a plus que de la mousse et des pierres roulantes sur les flancs des montagnes.
Les troupeaux s’arrêtent là avec un ou deux bergers. Les autres, et moi avec eux, nous avons aperçu depuis plusieurs jours, au dernier sommet. de la plus haute de ces cimes, à côté d’une plaque de neige qui fait une tache blanche au nord, et qui ne fond que tard dans les étés froids, une ouverture dans le rocher qui doit donner entrée à quelque caverne… »
« Mes jours de berger se passaient ainsi, avec quelques variations suivant les saisons. Tantôt c’était la montagne avec ses cavernes, tantôt les prairies avec leurs eaux sous les saules ; les écluses des moulins, dans lesquelles nous nous exercions à nager ; les jeunes poulains montés à cru et domptés par la course ; tantôt la vendange avec ses chars remplis de raisins, dont je conduisais les bœufs avec l’aiguillon du bouvier, et les cuves écumantes que je foulais tout nu avec mes camarades ; tantôt la moisson, et le seuil de terre où je battais le blé en cadence avec le fléau proportionné à mes bras d’enfant.
Jamais homme ne fut élevé plus près de la nature et ne suça plus jeune l’amour des choses rustiques, l’habitude de ce peuple heureux qui les exerce, et le goût de ces métiers simples, mais variés comme les cultures, les sites, les saisons, qui ne font pas de l’homme une machine à dix doigts sans âme, comme les monotones travaux des autres industries, mais un être sentant, pensant et aimant, en communication perpétuelle avec la nature qu’il respire par tous les pores, et avec Dieu qu’il sent par tous ses bienfaits. »
LAMARTINE (souvenirs d’enfance) extrait
Randonnée Alpine
Conifères et feuillus les essences transpirent
En ce mois de juillet la forêt sent le pin
je marche à travers bois sur un terrain sans route
Au flanc de la montagne le chemin est étroit
L’épaisseur de la voûte atténue la chaleur
De là où je me tiens je peux voir la vallée
Le paysage sous mes yeux est verdoyant
face à moi des forêts jusqu’à la cime des monts
les dernières plaques de neige du général hiver
les éclairs argentés des torrents de montagne
Je dois faire attention où je pose les pieds
Tapies dans les rochers accrochées aux cailloux
Ou nichées dans un creux sur un lit d’herbes vertes
Je vois partout des fleurs de toutes les couleurs
A chacun de mes pas s’envolent les papillons
Alain
au creux de l’ombre
dans un puits de lumière
éclot la beauté
*****************************************************
Quel bonheur de retrouver le fil de vos inspirations…
comme il est beau ce partage avec Lamartine, merci Phil Alba, il est merveileux ce texte que je ressens si bon, merci…
Alain, je rêve de montagne, alors peut être l an prochain…sur un chemin de rando, il me faujt marcher avant pour exercer le corps…
oui, comme c’est joli tous les mots de vous, hein, Jacline…
BELLE JOURNEE pour chacun,
Jean Sé et on de je, on retrouve un copain, avec un syndrôme d’angelmann cet après midi, en bord de mer… BEL ETE!
.
Petit signe vers vous, j’émerge submergée;-)
Plongée dans un untravail prenant que je dois boucler d’ici la fin de la semaine. Pas le temps de faire une note. La tête trop pleine, j’attends qu’elle se vide. Heureusement, il fait très frais de mon côté 😉 L’été est toujours en vadrouille ailleurs;-( J’ai hâte d’être à dimanche.
Mes pensées chaleureuses et bon courage à Christine!
Un grand Bonjour à Bourrache et à Annick que je suis contente de retrouver;-)
Merci à Ambre et à Mathilde de se sentir bien ici;-)
Plaisir de lire la nouvelle Monique;-)
Welcome back Marc, tu étais attendu;-)
Bienvenue à Jean-Paul que je remercie pour sa belle poésie et que j’invite à nous joindre;-)
Bienvenue à Bmabaurea à la superbe plume !
Bienvenue à Bapinthesky 😉
Bienvenue à Emmanuelle que j’essaierai d’aller viister quand je vais rerouver un peu de temps
Merci chers amis de l’Oeil pour vos belles contrbutions de toute sortes sur ma toile toujours animée grâce à vous. Je pense à Lou, Monique, Thierry, Alain, Pierre, Neyde, Brigetoun, Phil, JOS, leila, rachel, Sophie, Alix, MTO, Pierreb, Mathilde, Olivier, Fauki, Fred, Véronique, Le sid, salade. Qui ose dire que le navire est vide après ce déroulé d’amis à la poésie et aux pruneaux;-))
Belle journée et toute mon amitié vers vous!
Ossiane.
.
Coucou Ossiane.
Tu sembles bien accaparée par ton travail. Merci de ta visite malgré tout. Ne t’inquiètes pas pour la note. Le bouquet n’est pas tout à fait fané. Nous nous occupons de l’entretenir : un petit peu d’eau dans le vase, une fleur fanée à couper, quelques feuilles à redresser, quelques mots à rajouter, quelques pensées pour l’embellir. Tu vois pas de soucis à te faire, tu peux tranquillement clore ton travail. Bon courage, nous t’embrassons.
A court d’idées, nous irons les chercher parmi nos amis les poètes, d’ici et d’ailleurs, ils ont leur place parmi nous, Phil alba vient de nous en laisser la preuve avec ce merveilleux passage de Lamartine, même si je n’ai pas tout à fait la même façon d’interpréter la nature.
« De toutes les couleurs, il se pourrait que le vert fût la plus mystérieuse en même temps que la plus apaisante. Peut-être accorde-t-elle dans ses profondeurs le jour et la nuit ? Sous le nom de verdure, elle dit le végétal : tous herbages, tous feuillages. C’est-à-dire aussi, pour nous : ombrages, fraîcheur, asile d’un instant.
(« À cet asile d’un instant n’attachez pas votre cœur », conseille la courtisane au moine dans La dame d’Egughi, ce nô lu à seize ans et jamais oublié ; mais si, au contraire, on ne voulait plus s’en détacher jamais ?) »
Philippe Jaccottet
Cahier de verdure (Gallimard).
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Tu parles toujours d’or, Monique. Les poètes nous sont une source inépuisable !
Merci Annick de ton gentil clin d’œil ;-)).
Bon courage à mon tour Ossiane, pour boucler ta semaine. Ne t’inquiète surtout pas pour la note. Et puis, nouveauté n’est pas finalité. Ton site est une véritable symphonie de mots et de couleurs dont il ne tient qu’à nous de remonter la gamme dans un émerveillement sans fin…
Une fougère, c’est belle, si fascinante plante souvent à l’ombre d’un talus, ou en pleine forêt, le pas se marche, ondule ses feuilles tourmentées, la goutte se laisse boire, en approchant son nez, c’est beau la nature, mais comme reste grand ce mystère de la vie, comment avoir autant de cerveau pour créer ce tout ça, je me sens petite, si petite et,
je m’émerveille mon instant,
aujourd’d’hui, ce fut un bord de mer magique, un si bel été inespéré d’amour, un copain de mon fils avec un syndrôme d’angelmann, et mon fils de lui, ce fut grand,
ma vie est si belle mon instant!
et comme la vie qui se vit dans l invisisible dans le coeur d’une forêt ou dans les ondes entre deux êtres,
C’est beau de vie!
MmmmmmmmmmmmmmmHHHHH je me saoûle de vie!
Ossiane,
Si j osais, je dirais que because you are you, I AM, je me découvre encore dans mes mots à écrire….qui sont mon simplevivre!
BISES!
Allons les amis !
Levons nos verres
Partageons nos vers
Tendres ou sévères
Bien assez tôt de nos hivers
Nous verrons avers et revers
A cette heure encor’ point de vair
A l’été, poussons sur le vert
Que diantre chers trouvères (1)
Nous voyons à travers
L’oeil Ouvert… grand ouvert
—
(1)
Citer les troubadours
Eut été bien ici
Mais le vert occis
Restait le cramoisi
Là, c’était du velours
… pour une chanson d’Am***
Mais je perdais la rime
et le rythme qui l’anime
Adesias la compagnie !
Je te cite Phil Alba,
« Partageons nos vers »
je me partage mes tits mots de moi, et c’est déjà cela,
mes tis mots de vivants, de tels que sont,
et je vous lis, et je me lis, et je marche en amour en corps….
La fraîcheur revenait lentement
une respiration mieux contenue
ce n’étaient pas des mots convenus
on avait de ce vert parlé ardemment
et comme la fougère bien ciselée
l’émotion en gerbe large avait fusé
pas besoin ce soir de paquetage
j’ai encore mon duvet vertueux
non je ne serais pas pris en otage
pour un rendez vous fougueux
alors phil s’il s’agit de trinquer
je serais toujours partant
pour chanter la bayadère
à la manière de la mouquère
alors tralala lalére
Merci capitaine
de ta visite bien agréable
et toujours si revigorante
Jacline, elle est jolie cette citation de Jaccottet que j’aime beaucoup, Cahier de verdure fait partie des petits livres qu’on aime garder à portée de la main.
______
Il se pourrait qu’au fond de mon jardin secret
Il y ait un petit bois où poussent des fougères
Avec des arbres à la hauteur de notre amour
Il se pourrait qu’il contienne tous nos regrets
Informulés sans doute, mais contenus dans un regard
Malgré la part du mystère qui les entoure
Il se pourrait que la mousse du chemin
Veuillent étouffer le bruit de nos sanglots
Ou simplement l’écho de nos cris de douleur
Il se pourrait qu’entre deux averses de pluie
Un rayon de soleil perce les nuages
Et se fraye un chemin à travers les branchages.
Il se pourrait mais là, peut-être que je rêve,
Y faire pousser des milliers de fleurs
Pour en faire un bouquet de mots d’espoir.
_____
Je souhaite à tous une bonne fin de soirée dans la douce fraîcheur du soir.
Dans le jardin de mon père,
face à la forêt des loges
il y a tant de choses
que jamais je n’ai tout dénombré
et d’abord l’amour du travail
et les fruits du labeur
longtemps on y a seulement bêché à la main
et utilisé uniquement des fumiers animaux
en guise d’amendement,
pas pour le rendement
longtemps aussi il y a eu des arbres fruitiers
qui voisinaient avec les planches de légumes
et puis il y avait ces planches de bois
qu’on tirait sous nos pas
quand la terre trop gorgée
ne pouvaient plus nous porter
ensuite ce furent des allées dallées
et de légères bordures pas pour éviter
aux vagues du temps de déferler
et puis il y avait aussi cette allée
entiérement empierrée à la main
elle aussi, qui divisait la propriété
d’un côté le potage et de l’autre le verger
ces rangées intemporelles pas d’airelles
mais des cassis, des groseillers et des framboisiers
le goût des fraises des quatre saisons
et puis au bout de tout la rubarbe
dont j’adorais l’acidité à peine compensée
par quelques abricots sêchés
une farandole de confitures et de gelées
c’était il y a longtemps
mais presque tout existe encore
pas seulement dans ma mémoire
ce n’était pas pas secret
mais il fallait se donner
car ni les cailloux, ni les herbes
jamais ne manquaient
que dire des fossés encaissés
les anciennes douves sans doute
d’un chateau fort médiéval
c’était le temps d’un rêve
celui d’une brève tréve
avant d ereprendre le labeur
car la terre est chose exigeante
qui jamais ne donne sans avoir reçu
Le jardin de mon père…. Oh comme il me plaît de lire tes mots Thierry, c’est toute mon enfance qui resurgit, il était si beau ce jardin. Mon père était un jardinier extraordinaire, c’était plus qu’un jardin, c’était une oeuvre d’art sans oublier qu’au prix d’un temps incroyable il permettait de nourrir une grande famille. Il fallait être poète pour posséder et entretenir un tel jardin. Il s’est inscrit dans ma mémoire et il me revient en te lisant des images qui sont restées intactes. Merci pour ce tableau offert.
Oui merci Thierry et merci Monique de nous inviter à cette douce et nostalgique visite des jardins de l’enfance.
comme c’est joli, Thierry et Monique, bonjour Leila….
Une maison en pleine campagne
Dans un groupe de trois
Sur le côté gauche
Les champs à perte de vues
Et puis
Collé entre les champs et le mur du garage
Le potager
Si bien entretenu
De mon papy
En salopette son jour de vie
Bêche à la main
Et des tas de tout
De la rhubarbe des fraises des pommes
De belles salades des poireaux verts
Des pommes de terre persil du thym
Des prunes tellement
Leur chaque été
Pour confitures tartes et compotes
Et cette allée si longue étroite
Mes pieds marchaient et regardaient
Cette vie là qui se pousse Là
J’aime la ve qui sort de terre
Bonjour Ossiane
en effet en lisant encore les textes déposés
tu peux terminer ton travail en toute quietude
bel hommage à l’oeil Phil
merveilleux ce texte thierry
et quand les textes éveilent en d’autre des souvenirs heureux
n’est ce pas Monique c’est un véritable plaisir;
annick , il est bon d’avoir ces instants si précieux
je n’ai eu de jardin
qu’un terrain vague
et quelques arbres malingres
poussant au travers du bitume.
en sortant de chez moi
je traversais une forêt de voitures
et quelques détritus en guise de fleurs
avec comme parfum l’huile de moteur;
on pouvait malgré tout entendre
le chant mélodieux des oiseaux;
sur mon balcon accroché au cinquième étage
quelques fleurs suspendues
représentaient mon jardin;
par chance en ce temps là
non loin de ce paysage de béton et de feraille
persistaient les dernières traces du village d’antan;
un champs blond doré de maÏs
dernier rempart naturel
dans lesquelles nos allions jouer;
comme des nuées d’oiseaux
nous picorions ces grains de soleil.
mais un jour le béton l’a grignoté aussi
alors comme terrain de jeux
ils ne restaient plus que quelques usines désafectées
quelques maisons abandonnées
des terrains vagues ou poussaient des immeubles.
dans ce monde artificiel
l’enfance y fût douce malgré tout
mais quand on relie le passé
avec des mots d’atultes et un peu moins d’innocence;
et le regret, peut être,
ne n’avoir pas connu de jardin familial
ni le potager ou poser mes souvenir d’enfants;
ni le potager ni le verger;
ni les cassis, les groseillers, les framboises
ni peut être le plaisirs de n »avoir pas partager
ces moments de communions avec la nature
avec mes parents…
textes légèrement exagéré mais pas loin de ma vérité
et surtout pas loin de la réalité dans certains quartiers
quelques fleurs s’épanouissaient
i
Mais je n’ai pas tout dit
quand la fenêtre des mots s’entrouvre
il faut encore du temps pour embrasser
tout le paysage de ce jardin pas citadin
Il n’était accessible que le week end
une forme de refuge campagnard
qui mettait à distance
la vie de la semaine
les camarades, l’école et les devoirs
un huis clos à ciel ouvert
parfois un peu pesant
souvent épanouissant
d’abord il y avait le grand air
et cette forêt des carnutes
si proche, à un jet de pierre
des champignons à foison
des cerfs et des cochons
tout un imaginaire
de découverte et de construction
dans une étendue de travail incessant
combien de brouettes de terre
n’ais je pas roulé
mais le temps des jeux venaient
et parfois c’est dans l’herbe
que nous allions bouler
de grandes frondaisons
si familières où s’égarer
et puis ce n’était encore
que le début d’une aventure
qui dure depuis 45 ans
du camping sommaire
dans une maisonnette
aux sardines grillées
sur des sarments
tout allait suivre
quelques serments
beaucoup de sueur et de besogne
mettant parfois en sang les pognes
mais c’est dans ces instants
que l’on se forge un caractère
sans savoir qu’il faudra tenir
dans la durée incertaine
une préfiguration donc
car avec le défrichement
le nettoyage de ces coquilles d’huitres
dans un fossé
et l’éradication de ces ronciers
allait naître des perspectives
et bientôt une maison
un projet intégral
un retour total au rural
car l’exode des années de reconstruction
avait fait fuir tant de populations
mais dans les villes
ils manquaient de souffle
aussi ais je bien accompagné ce mouvement
une geste accomplie bellement
maniant tous les outils
et pas que de jardinage
pour embellir le futur
c’était pas de la littérature
mais là au moins
au contact de l’azur
le corps se défoulait
et l’esprit espérait
Je me souviens des fleurs du jardin de mon enfance,
De la rose Ronsard à la senteur sublime
Aux œillets du poète, dont je n’ai jamais su
Le pourquoi de ce nom charmant,
Peut-être à cause de leurs couleurs variées ;
J’aurai préféré les œillets du prolétaire
N’était-ce pas mon père qui leur donnait la vie ?
Ils étaient généreux, solides, vaillants et productifs.
Puis ces petites clochettes roses
Appelées le désespoir du peintre,
Ce nom me plaisait beaucoup
Dans la bouche de mon père,
Leurs fleurs étaient petites, fines et fragiles.
Au fond du bosquet un parterre de pervenches
Faisait place l’hiver aux perce-neige,
Le printemps aux jonquilles, narcisses et violettes.
Près du poulailler comme un rideau sur le grillage
Une cascade de volubilis bleus et mauves
Un mur végétal, c’était le paradis des papillons.
L’immense jardin de ma mémoire
Englobe les fleurs de toutes les saisons
……………………………………………..
J’ai cueilli des centaines de fleurs dans le jardin
Pour en faire des bouquets si beaux et si variés,
Qu’il me serait impossible de toutes les nommer.
Le jardin de mon père était un catalogue vivant
De toutes les fleurs existant sur notre terre,
Fleurissant chaque saison avec art et abondance.
Je n’exagère rien, il avait fait de notre terre
Tout autour de la maison et dans le potager,
Un paradis merveilleux dont je sens encore
Les parfums enivrants qui ont embaumé mon enfance.
Thierry je dépose mon texte et découvre le tien, qu’il est bon parfois ce petit retour vers le passé qui explique comment on a pu grandir, comment on en est arrivé à être ce que nous sommes. Tous ces souvenirs sont d’une grande importance, « il n’y a rien à jeter », un grand poète l’a dit bien avant moi.
Marc
Puis je remonte dans la note comme dans le temps et je lis ton texte Marc, chaque enfance a ses heures de lumière et ses coins sombres, l’enfant a cette merveilleuse faculté d’adaptation et trouve son bonheur parfois dans des circonstances bien particulières, le jeu et le rire vont au de là du regard que nous avons adultes, mais il est incontestable que les conditions de vie de l’enfant marquent et modèlent l’homme en devenir, le nid douillet n’étant pas forcément la meilleure expérience, ce sont davantage l’entourage et les rencontres qui façonnent la vie mais c’est là un sujet très vaste à explorer l’essentiel est dans le coeur de chacun.
Je ne sais plus grâce à qui, sur ce blog ( Ambre je crois) j’ai écouté Lionnel Ray qui disait que tant qu’il y aurait des coeurs, il y aurait des poètes et je pense que la poésie prend ses racines avant tout dans le vécu et ce dès l’enfance. La poésie n’est pas uniquement faite de petits bouquets de fleurs des champs.
.
Petit coucou express pour vous dire que vous êtes vraiment sympas de continuer à faire vivre cet espace scomme le faites et sans moi;-) Preuve que vous aimez bien vous retrouver et vous lire mutuellement. C’est ce qu’on appelle le partage. Beauté de tout ce qui est tombé sur cette page, tu as raison, marc, je me sens plus rassurée;-) Je vous remercie.
Annick, touchée par tes mots et heureuse que tu te sentes bien dans ce petit cocon douillet;-) Mais je pense que cette rencontre avec les mots, leurs sens et leurs images est à l’origine de ce que tu ressens. Une belle métamotphose qui te rend plus riche et sereine;-)
L’été est revenu mais pour combien de temps… allez je vous laisse; je retourne au boulot; ça avance bien;-)
Bises estivales
.
Et je remonte encore et rencontre tes mots Annick et là ,c’est avec toi un bouquet d’odeurs qui me reviennent, les soupes de légumes qui cuisent sur le coin de la cuisinière et le l’odeur des confitures ah!! l’odeur des confitures!!! et cette attente de la bassine vide pour aller essuyer et lécher nos doigts pleins de confiture encore chaude sur les rebords de la bassine avant qu’elle soit remplie d’eau, quel bons et suaves souvenirs là encore, j’en ai l’eau à la bouche.
Qui sait en quel endroit obscur
les plumes du paon d’herbe
puisent leur encre verte
La lumière tremble encore aux pointes de ses frondes
enfoncées dans l’hiver
tendue vers un automne
Beauté de ce passage du noir et blanc à la couleur
comme si on se voyait entrer
de dos dans un miroir
Coucou à toi aussi Ossiane, on n’a pas idée de travailler avec un temps pareil!!!
Mais bonne continuation et bon courage, tu finiras bien par en venir à bout de cette besogne qui t’accapare ? Prend toutefois le temps de respirer et de te rafraichir, Un bise d’encouragement.
S’évader dans la forêt
Contempler les sous bois
Tresser la fougère et faire la couronne des rois
Une offrande à la reine des prés
Libellule et papillon
Un petit tour et puis s’en vont
http://www.youtube.com/watch?v=v5rxPlOmyD0
Merci pour cet extrait, Véronique, comme c’est beau de vie transmise dans son essence.
Je te lis avec plaisir, Monique, comme tes mots me parlent,
je souhaite à chacun, une enfance près de la Nature, au plus près de la simplicité, avec juste l envie de vivre,
DE VIVRE!
car quand on a cette immense chance d’avoir de la vie en soi, on peut se passer de tellement….
Silence et chaleur
Un petit frémissement
Accueille la nuit
Tremble la fougère
Dans la nuit qui l’enveloppe
Sur son lit de mousse
A l’orée du bois
A la lueur de la lune
Rodent les lutins
« Car lorsqu’on a la chance d’avoir la vie en soi on peut se passer de tellement. Annick »
Marie se remémorait souvent ses paroles. Coincée sur son fauteuil roulant depuis 3 ans elle ne s’attendait pas à ce que sa vie se déroule ainsi.
Elle avait appris à vivre paralysée et elle savait que rien ni personne ne pourrait lui faire retrouver l’usage de ses jambes. Elle s’était bien apitoyée sur elle-même au début mais avait vite compris que ce mode de pensée la détruirait et l’anéantirait totalement.
Elle s’était mise à lire pour se distraire, puis pour échapper à l’ennui qui la gagnait.
Elle lut avec curiosité puis avec une envie certaine avant que la passion ne la gagne complètement.
Certains livres la submergeaient d’émotion. Elle sentait la vie palpiter dans ses veines, dans sa tête et dans sa chair.
Pourquoi avait t’il fallu cet accident pour qu’elle découvre ces sensations qu’elles n’auraient sans doute jamais connu. Elle se demandait parfois si les souffrances endurées par son corps n’avaient pas développé une sensibilité qu’elle n’avait pas auparavant. Ces questions restaient vaines.
La vie la tenaillait au corps. Elle vivait dans sa tête des situations qu’elle ne pourrait jamais plus vivre dans la réalité. Elle n’en éprouvait curieusement aucune souffrance. Non ! Elle se sentait plus apaisée que jamais. Elle était vivante et rien ni personne ne pourrait l’anéantir.
Elle faisait ainsi un pied de nez au destin.
Je l’ai déjà lu plusieurs fois, ton texte, Rachel, avec des moments d’autres lectures…
et il me laisse à chaque fois en silence recueilli…alors je glisse mes petits mots…
« Car lorsqu’on a la chance d’avoir la vie en soi on peut se passer de tellement. Annick »
et j’ajoute:
« Car lorsqu’on a la chance d’avoir la vie en soi on peut se passer de tellement, de tous les inutiles, de tout luxe, de toute étiquette,
on se contente de se ressentir vivant de vibrations sous les caresses du tendre. Annick »
Les pieds posés sur le petit coffre, la porte fenêtre ouverte, les volets fermés pour les bêtes ailées, le petit bois ronfle derrière, et,
sur la plus grande table des gigognes en fer noir et dessus de verre, la fougère se vit dans sa nouvelle vie en Ouest depuis un an et demi,
après avoir connu l’appui fenêtre de la cuisine dans le Nord de la France,
et elle se verdit de se verdire encore.
L’appui de fenêtre est resté là bas, la fougère a suivi,
et elle,
elle est amoureuse dans son grand voyage dans le temps.
Aprés avoir lu vos textes, je n’ai pas pu éviter, d’écrire, moi aussi, sur le souvenir d’un jardin.
Douce évocation :
Le jardin du grand père.
Un petit carré de terre
Pour cultiver les salades
Et surtout , les préserver des escargots.
Les carottes au feuillage fin
Les artichauts violets
Les tomates attachées à leur tuteur
Il y avait aussi le céleri pour le pot au feu
Des concombres parfois amers
Des radis roses et tendres
Petite fille, c’était un plaisir
Un peu avant midi de ramasser
Les tomates mûres, attention pas les vertes !
La salade, le persil pour le repas.
Il y avait aussi les fleurs de la grand-mère :
Des dahlias éclatants, des œillets romantiques
Des roses trémières l’été, des primevères au printemps
Des arbustes couverts de pompons jaunes.
«Ferme le portillon derrière toi,
Ne laisse pas entrer les poules. »
Bonne journée à tous
C’est joli Jo.S,
il y a aussi mon mien de celui là, à partager mon petit coeur…
Elle me cueillait devant chez moi
Assise sous la vigne rampante
Dessous les nids des hirondelles
Et ensemble on montait
Tout en haut vers les champs
Un panier vide pour chacune
Et ce miracle chaque fois
Cette arrivée d’en haut
Le champ des haricots
Mmmmmmhhh ces allongés croquants
La bouche si gourmande
En croquait un puis deux puis trois
Partis fort tôt le soleil il brûlait déjà
C’est un à la fois de les saisir les haricots
Les gouttes de sueur les insectes repérés
Le dos croqué agenouillé sa terre
Et quand le panier plein
Un bel régal de joies bien à l’avance encore
Car les filer doucement
Remplir tous ces bocaux
A la belle dame charmante
C’était des mille joies
Puis les stériliser les plonger en marmite
Pour que l’hiver venant
Des harocots pleine terre
Garnissent les assiettes de ces Hommes
En mon coeur que j’aime infiniment
Entre Rochefort en Terre et Candec, hier, des pleins de fougères dans des talus, des bels verts, de la vie, dans ce magnifique paysage de Bretagne, elle est superbe cette région vers Ploemel, c’est magnifique de verts, de lumières, l’envie encore de poser, d’ouvrir le coffre de la toto, de sortir une toile, des pinceaux, et de laisser aller encore les bouts de doigts à aimer,
à aimer jusqu’au bout de soi, loin, si loin, de belles délicatesses à saisir ces instants miraculeux magiques de vie si belle.
Des espaces pour fougères, le plein de vie vivante.
Trés beau texte Annick
J’ai aussi ramassé les haricots, qui se cachent sous les feuilles.
Puis les équeuter, assis à plusieurs autours de la toile cirée
en sirotant une limonade, bien méritée!
Dans l’été , rires égrenés….
Dimanche plein soleil
Comme elles me manquent
Les forêts du pays de Loire
Celles qui vous enveloppent
Dans la douce chaleur d’été
Celles qui déploient dans les sous bois
Un tapis de mousses pour vos pas
Qui de leurs hautes fougères
Vous font des haies d’honneur
Celles dont l’acoustique
Reçoivent la pureté des chants d’oiseaux
Celles dont la simple vue procurent
Calme, sérénité, bien-être et volupté
Celles dont les allées sont une invitation
A la ballade, à l’écoute, à la découverte.
Comme elles me manquent
La forêt des grands arbres
Celle qui s’éveille dans les brumes matinales
Fraîches et douces du Val de Loire.
Me suis arrêtée à Rocfhefort en terre cet été et je te comprends Annick.
Ce coin de Bretagne est magnifique. Tu vis dans une bien belle région où je pense que j’aimerais bien vivre à l’année. Quoiqu’il ‘ne faisait pas beau ce jour là à l’intérieur des terres alors qu’en bord de mer il faisait grand bleu mais cela est souvent le cas parait-il.
Bon dimanche à tous. Coucou au capitaine submergée. Te presse pas Charlie-Ossiane, on sait être patient.
Merci Jo.S
Merci de lire partiEs, et harIcots…
Mmmmmhh, ce goût de limonade sur la toile cirée, ou ce bois tout un banc de creux de grange…MMMMMhhhh de vie que j’aime!
belle journée pour chacun.
Coucou Rachel,
j ai humé Rochefort en Terre en pluies en fin Août l’an passé, quel régal aussi que ses pierres qui se lavent toutes douces,
hier, c’était fort chaud, un autre paysage pourtant le même lieu, mon corps il happait les moindres recoins en ombres,
ce village est superbe, il chuchote partout, mes oreilles ont aimé ses chuchotis tous tendres de la saveur des âmes qui douces se balladent…
Bon courage Ossiane, youpslà, pose toi un instant, et renifle cet été GRAND!
Merci de nous offrir ton bel album pour se camper ma tente, j’aime ouvrir la toile, renifler le bel ciel, ressentir une bise légère, un brin d’herbe sous le pied, mhhhh, quel bel album qui se goûte en délices,
à nous tous de chacun, si riche de singularité,
quel bel Oeil Ouvert, tu offres, Ossiane,
mmmmmhhh, et mon tit oeil de moi, s’émerveille son tant, il voit si peu encore,
alors youps, la sandale, un bord de Morbihan ce sera Aujourd’hui, pour vivante me vivre.
Bises, à bientôt!
Les arbres et les fleurs font la beauté d’un jardin,
Mais qui n’a connu la splendeur d’un potager
N’a rien vu des richesses de la nature.
La diversité et l’agencement font son charme,
C’est un ouvrage honorable de l’homme
Qui allie le beau, le nécessaire, le bon,
Cherchant l’utile autant que l’harmonie,
Une œuvre d’art alliant géométrie, savoir et poésie ;
Des planches de légumes tracées au cordeau
Où les poireaux côtoient les carottes
Les salades avoisinant les haricots verts
Les rangées d’oignons celles des radis,
Du persil, de la ciboulette, de l’ail, du cerfeuil…
Où les couleurs sont une palette de tons infinis
Verts, rose, parme, jaune, blanc, rouge, bleu…
Où les formes donnent du volume au jardin
Avec la construction de tuteurs et de supports variés
Pour les tomates, les aubergines, les poivrons…
Des petites allées transversales entre les planches de légumes
Offrent une structure digne des jardins des grands maîtres ;
Pas un petit brin d’herbe dans le potager
Le jardinier soigneux, et fier fait le ménage,
Mais au bout de chaque allée, un bouquet de fleurs
Des rosiers bien souvent, des dahlias aussi
Et même des raies entières d’œillets d’Inde
Il faut de la couleur et certaines odeurs disait mon père
Qui dissuadent les indésirables du jardin,
Les escargots n’étaient pas vraiment ses amis.
Mon amour pour les jardins potagers
Est tout aussi immense que mon attachement
Aux grandes étendues sauvages des prairies.
Ils sont bien souvent de merveilleux tableaux,
Une manne pour les gourmands, les peintres et les poètes.
J’ai compris tout l’équipage, un bouquet de fougères à la main est allé brader les mots pour des fleurs, fruits et légumes du jardin, ainsi sont absentes les phrases, les haïkus, les poèmes, les textes. La récolte devait être bonne, les plats, les paniers, les plateaux et les vases se sont remplis pendant que les feuilles de papier pleurent et se lamentent de la fuite momentanée des mots qu’on a mis en vacances. Je sens déjà d’ici, l’odeur des bonnes soupes, des conserves et des confitures, ici au programme c’est poire et mûres. Bonne soirée à tous.
Voyage en solitaire
Toucher la forêt
Du regard, saisir son âme
Embrasser les arbres
Les pieds dans la mousse
En déroulant le chemin
Gagner son intime
Lui parler tout bas
Sans réveiller les oiseaux
Les mots en sourdine
Entendre son souffle
Enveloppé de silence
Boire son odeur
Lire les écorces
L’errance des promeneurs
L’histoire des sous bois.
Dans la fraicheur du sous bois
Elle frissonne un peu
Ce n’est pas par le froid
Mais comme son tendre et bel
Il a posé sa main
En enroulant sa nuque
Elle se retourne douce
Leurs profondeurs des yeux
Eclairés à la chandelle
Des fougères nuptiales
Se mangent leur sous bois
On est toujours dans la fougère ….alors je continue mon histoire….
Le vent n’ a plus voulu souffler
Son parapluie ne s’est pas retourné
Elle ne sera pas du tout mouillée….
Alors ça y est, tu es passée par ce magnifique jardin du Rayol, nos routes se sont à nouveau croisées. Cette partie du jardin est la plus sublime, quel contraste avec les reste un peu sec du jardin.
Eh oui, j’y suis passée et j’ai aimé bien sûr tous ces jardins différents et la philosophie qui les entoure. Oui, un magnifique jardin tropical juste au-dessus l’impressionnante ligne de fuite vers le « temple »;-)