Bouquet

Bouquet

Corolle ouverte, quelques gouttes de pluie, fleur de la forêt

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

corolle ouverte
quelques gouttes de pluie
fleur de la forêt

Fougère arborescente du domaine du Rayol, le jardin des Méditerranées du paysagiste Gilles Clément…

125 réflexions sur « Bouquet »

  1. Bouquet de fleurs bleues
    bien que fougères
    quand perlent quelques gouttes
    Sur son coeur débordant
    un jet de feuilles s’ouvrent
    à la beauté des lieux

  2. Bouquet de fleurs ouvertes
    L’Amour est sur la route
    Des sous-bois délicieux.
    Au calice verdoyant
    Un oiseau familier
    Vient piqueter des gouttes,
    Mais le pouillot véloce
    A compter ses écus
    Trouve que l’ami farouche
    Prend trop d’aise à ses pieds
    Alors de ses « tsap…tsip…. »
    Il sermonne et insiste
    Pour déloger l’oiseau
    Ce rouge-gorge en balade
    Qui goûte bien trop de pluie
    Dans la fougère de l’Oeil Ouvert.

    Voilà….bonne nuit!

  3. jolis l’ombrelle de dentelle et le rouge-gorge en balade.
    et pour le sourire du soir amies du soir

    Feuille en robe d’argent cherche collier de pluie, s’adresser à Ossiane pour le bouquet

  4. Un filet de lumière en bouquet reposait
    sur des frondes de fougère par la pluie emperlées
    lit en vert d’air et d’eau que la feuille irisait
    pour heberger ce hôte sur ses ailes installé

    Il avait pénétré sans grand bruit le sous-bois
    s’etait frayé passage en donnant de son or
    il glissait en s’offrant les empreintes de joie
    que chaque plante vivante serrait comme un trésor

    Puis quand la nuit venue il voulut s’en aller
    La fougère résista le retint de ses bras
    le supplia encore muette pennes étalées

    Il sourit se rassied le temps d’une cigarette
    Mais il ne fumait pas et parfois l’oubliait
    Il défaillit alors sonnet et même saynète

  5. On est perdu par la frontière
    entre ombre et suspens
    le secret s’évase en bouquet
    le jour se lève , à peine fouillé .

    Ossiane, votre dernier commentaire me convient tout à fait , poser quelques mots au pied de vos photos, sans en rajouter, n’est-ce pas aussi une manière de vous dire que j’apprécie cet endroit . Merci à vous

  6. traverser la fougère
    comme on traverse la rivière
    aller d’une rive à l’autre
    clapoter le mouflant de l’eau
    le mouflant du vert de la fougère
    et s’en aller librement
    laissant derrière soi l’ombrelle légère
    un bouquet, le ciel bleu

  7. Un bouquet

    Je vous adresse ce beau bouquet
    Fait de lilas et de muguets
    ce sont des fleurs très parfumés
    Que j’ai cueilli un jour de mai

    la vie m’enchante et je l’admets
    J’aime les mots comme un gourmet
    Les poésies sentent à jamais
    Respirez les comme je les mets

    Mots précieux de toutes essences
    Qui véhiculent la connaissance
    Et enrichissent tous nos sens

    Qui marquent l’homme dès sa naissance
    Que l’art cultive pour leur arôme
    Et qu’il vous offre dans un poème

    Alain

  8. Les tendres fleurs coupées ne cessent pas de vivre
    Dessus les cous graciles les blondes têtes ploient
    Les tiges regroupées remuent comme l’eau vive
    Mariant les couleurs les parfums et les voix
    Dans la main qui les offre c’est un cri unanime
    Du fragile bouquet cette union fait la force

    Alain


  9. l’ombrelle de la terre
    une goutte de rosée
    la fraicheur du sous bois

    le soupir du vent
    un doux frémissement
    une onde de plaisir

    le silence du crépuscule
    un bruissement étrange
    une ombre dans les fougères

    les coeurs palpitants
    l’éclat sonnores des rires
    impression de bonheur

    Monique touchant tes mots sur fougère

  10. Déployée
    Pour ressentir les vents
    Pour dévorer la lumière

    Ouverte
    Pour boire les mots
    Pour humer les parfums

    Viens à moi
    Verse quelques gouttes de tes sens
    Qui couleront lentement sur ma peau

    Approche-toi
    Dépose la marque de tes empreintes
    Qui tatoueront à jamais mon âme

    Je serai prête alors
    A périr pour toi
    En me métamorphosant en élixir

    Tu le récolteras
    Aux creux de tes mains

    Goutte à goutte
    Tu pourras le boire

    Mais je ne te dirai pas
    Quel est son pouvoir

    Oseras-tu ?
    Simple question de confiance

  11. Pas de spire…pas de matelas avec une face hiver et une autre qui respire..Pas de spore…pas de cahier avec des pages .. des spirales..des rhizomes..des feuilles et le souvenir d’un temps scolaire..Je veux juste un hamac ou un lit de fougères…sur le parquet de chêne clair…. Ecarter les feuilles et découvrir la lumière.. trouver un chemin de terre entre les livres ouverts.. escalader les marches des étagères.. Je veux trouver des fleurs avec des pétales en gouttes de pluie et un coeur solaire..et une lampe qui danse au plafond..et une clairière…et voir les nuages courir sur la nappe de coton..Je veux juste lit de fougères pour étendre les pensées..pour leur donner envie de respirer ..et rejoindre la forêt..
    Prendre la spirale du cahier d’écolier…suivre rêve après rêve le papier quadrillé..descendre les marches de l’été…et attendre les premières gouttes …Dessiner une fleur…

  12. Voici un bouquet savament arrangé
    toutes les pièces en sont étagées
    nulle ne doit sur l’autre empiéter
    régularité et symétrie
    harmonie sans affêterie
    un bel abat- jour ananas
    qui ne végéte pas au ras
    il monte vers la lumière
    l’aspire littéralement
    un pied massif
    et ce panache
    emplumetté
    aérien
    si léger
    qui concentre en son coeur
    du liquide la pensée

  13. Oui.

    Mais j’ai longtemps marché,
    longtemps,
    dans les fougères.

    Aujourd’hui ,
    Je marche dans les garrigues.

    Tu sais , que je crains les ronces.

    Tu sais que je danse toujours sur mon fil.

    Tu sais que j’entend dans le silence.

    Tu sais que je peux ,
    aimer dans le silence.

    Tout est la.
    Tu es la.

    Mais j’ai besoin ,
    un absolu besoin,
    du vent ,
    du mistral,
    et du silence.

    Be quiet..

  14. Juste un bouquet
    Posé devant ta porte
    Juste quelques fleurs
    Cueillies le jour même
    Pour te dire que je t’aime

  15. Corolle ouverte
    Floraison d’été,
    Fleur à maturité
    Sourire en pamoison
    Goutte de sueur
    Rouge passion…

    Pluie salvatrice!

  16. L’âme en tristesse
    mais, toujours,
    quelques gouttes d’amour
    adieu la detresse
    et une fleur
    pousse en mon coeur

  17. Marc merci et comme c’est beau ce que tu nous offres aujourd’hui délicat comme un bouquet de fougères.
    Neyde, Même si…ne garde pas l’âme en tristesse, le monde est beau, Ossiane nous le dit chaque jour
    ___

    Plante des sous bois
    Reine de l’ombre
    Pétales de feuilles ciselées
    Bouquet en robe du soir
    Sous les faisceaux de lune
    Quel est donc ton langage ?
    Serait-ce un amour qui se cache
    Un amour qui ne saurait s’avouer
    J’ai posé ce bouquet sauvage
    Au milieu des grands arbres
    Pour qu’il embellisse et embaume
    Notre jardin secret
    ___

    Avant d’aller dormir, cette chanson qui vous rappellera l’air du générique de « bonne nuit les petits » poème de Charles Henry Ribouté mis en musique par Pergolèse.

    « Que ne suis-je la fougère
    Où, sur la fin d’un beau jour,
    Se repose ma bergère
    Sous la garde de l’amour ?
    Que ne suis-je le zéphyre
    Qui raffraîchit ses appas,
    L’air que sa bouche respire,
    La fleur qui naît sous ses pas ?
    Que ne suis-je l’onde pure
    Qui la reçoit dans son sein ?
    Que ne suis-je la parure
    Qui la couvre après le bain ?
    Que ne suis-je cette glace,
    Où son minois répété
    Offre à nos yeux une grâce
    Qui sourit à la beauté ?
    Que ne puis-je, par un songe,
    Tenir son cœur enchanté ?
    Que ne puis-je du mensonge
    Passer à la vérité ?
    Les dieux qui m’ont donné l’être
    M’ont fait trop ambitieux,
    Car enfin je voudrais être
    Tout ce qui plaît à ses yeux !

    ____

    Le calme est revenu, bonne nuit à tous

  18. Art floral

    Le plaisir que l’on a d’un bouquet réside dans
    La capacité qu’il a de traduire un être
    Par la simple disposition de quelque fleurs
    Un plaisir qui d’une certaine manière lave les yeux

    Alain


  19. Aujourd’hui c’est un bouquet de fougères
    qui s’ ouvre en corolle de couleur
    un refuge pour reprendre haleine
    toucher des yeux le sommeil éternel…

    Beau jour Ossiane

  20. Un instant je m’assois. Je goûte à la fraicheur des lieux. Je m’ensommeille serein
    et pars vers un ailleurs à côté de chez moi. Dans ton pays, nul besoin de passeport n’est-ce pas ?
    Silence… la forêt croît. Se fondre sous la mousse et n’écouter que le temps qui s’écoule. Oublieux des limites, vivre libre…
    Ne serait-ce qu’un instant.

  21. Jamais le flot inconstant du temps ne râle
    quand bien même abrité il se fait porter pâle
    tous ces tic tacs dans ma poitrine
    un poumon vert…ou gris cendré

  22. La fougère

    tel un vêtement souple qui flotte avec aisance
    Ses feuilles sont larges et rondes un peu comme des hanches
    formant des plis des frondes des fronces et des franges
    elles s’évasent en bouquet comme de lourdes palmes
    Puis se lèvent comme la houle pour former un panache
    Ainsi que l’écureuil qui saute de branche en branche

    Alain

  23. Au fond du jardin de mon enfance
    Il y avait un grand tilleul
    Entouré de lilas, de prunus
    De sureau, de noisetiers, de seringas
    Le tilleul tenait le centre de cet espace
    Que nous appelions pompeusement notre parc
    Nous nous partagions la balançoire
    Accrochée à une branche du tilleul
    J’y déclamais avec emphase mes premiers vers
    C’était un joli bosquet ombragé
    Aux couleurs variées de jaunes et de verts
    De bleus, de rouges, de rose et de parme
    Un bouquet de couleurs de feuilles et de fleurs
    Un bouquet magistral grandeur nature
    Aux couleurs des saisons et du temps
    Le bouquet suprême de l’harmonie florale.

  24. Où es-tu toi caché dans le sous-bois des cœurs?
    As-tu fui la raison et fait mourir l’honneur?
    Il y a tant de couleurs qui jaillissent de mes yeux
    Que sont tout embués tes falots abrités
    Va, je ne puis toucher ni m^me brûler ta peau
    Je suis près du bouquet de fougère, en prière.

  25. Eclair végétal
    Dans l’ombre de la forêt
    Jaillit la fougère

    publié par Capucine, mardi 11 août 2009

  26. Hello Marc et bise de mon matin 😉

    Un bouquet de soleil
    à l’ ombre de ta voix
    un bouquet de merveilles
    une fougère un sous-bois
    le temps qui ralentit
    se presse sous tes pas
    et chuchote amorti
    je dois partir déjà

  27. Demain, dès l’aube…

    Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    Victor HUGO

  28. La bouquetière délicatement a bougé
    les tiges a soigneusement rangé
    que c’est aéré et coquet

    comme le bouquet est garni
    sommes drôlement vernis

  29. Tu marquais un point cardinal
    qui jouait son rôle ordinal
    mais ta beauté n’étais pas subliminale

    Tu accentuais, du lieu, l’étrangeté
    exemplaire dans ta rareté
    peu soucieux de plaire

    Tu focalisais les regards
    et chacun sans retard
    tournait autour de toi

  30. Un jardin
    Et un petit sous bois
    Une fougère arborescente
    A peine cachée par le feuillage
    Elle est belle, immobile et tranquille
    Elle s’est ouverte comme une fleur au soleil
    Dans l’ombre douce, la brume et l’air marin
    Elle se balance et se prélasse en toute innocence
    Offrant sa coupe et sa beauté aux amoureux de la forêt

    Si vous passez par là et qu’elle semble solliciter votre attention
    Sachez que ce qu’elle désire, ce sont quelques mots en sa coupelle
    Elle a besoin qu’on la rassure, qu’on la protège, qu’on lui dise qu’on l’aime.
    Un poème pour une fougère c’est, n’en doutez pas, un beau présent à lui faire.

  31. Bonjour et merci Bourrache, tu commençais à nous manquer.

    Très important le jardin dans la vie d’un homme, il y a des échanges avec la nature qui ne peuvent se faire qu’en son intimité.

    Voici les paroles de Un jardin sur la Terre de Serge Lama proposée par Bourrache

    « A force de courir pour ne rien découvrir
    De n’être aventurier que dans ses souvenirs
    De faire des voyages comme on fait des affaires
    Et perdre sa jeunesse comme on gagne une guerre
    On arrive à se dire que rien n’est important
    Qu’on n’a plus rien à dire, on a perdu son temps

    Un jardin sur la Terre, un petit coin perdu
    Juste un trompe-misère, un abri rien de plus
    Un jardin sur la Terre pour qu’une fille ait son coeur
    Et prendre à l’éphémère ce qu’il a de meilleur
    Semer en étant sûr que l’on donne la vie
    De la graine au bourgeon et de la fleur au fruit
    Un jardin sur la Terre, un Eden avant l’heure
    Un jardin sur la Terre, n’est-ce pas le bonheur ?

    A force de vouloir vivre à deux pour la vie
    Au point de s’accoupler avec n’importe qui
    De faire de son lit plusieurs champs de bataille
    Collectionnant les coeurs à défaut de médailles
    On arrive à se dire que rien n’est important
    Qu’on n’a plus rien à dire, on a perdu son temps

    Un jardin sur la Terre, un petit coin perdu
    Juste un trompe-misère, un abri rien de plus
    Un jardin sur la Terre pour cultiver son coeur
    Et prendre à l’éphémère ce qu’il a de meilleur
    Semer en étant sûr que l’on donne la vie
    De la graine au bourgeon et de la fleur au fruit
    Un jardin sur la Terre, un Eden avant l’heure
    Donnez-moi un jardin sur la Terre »

  32. Bonsoir Leïla et bonne nuit
    Les mots ont parfois un doux pouvoir dont j’ignore le secret…

  33. Pas de bouquet final
    sur la hampe terminale
    pas d’ombre fatale
    une magie en forme de palmes
    pour un petit matin calme
    à peine apaisé

  34. Le Bouquet

    Le monde ce kaléidoscope de mots divers
    que le poète secoue comme un shaker
    c’est le divin cocktail que nous sert la nature
    levons nos vers comme un bouquet à la beauté

    Alain

  35. / Laisse couler la lumière profonde,
    là où les tiges sortent de terre,
    Hampes de fougères .
    Des lignes au goût de terre .
    Laisse monter la jouissance de vivre.
    et bois sans répit
    la pénombre qui déserte /

  36. je n’avais jamais vu de pareille femme;
    son corps ressemblait à une longue hampe s’élançant vers le ciel;
    elle s’habillait chaque jours de la même couleur;
    le vert;
    mais, elle en variait les nuances;
    Elle poussait le détail jusqu’a changer de le lacet de ses chaussures
    pour que cela se maria à la robe du jour
    sa tête tout aussi filiforme était surplomblée d’un chapeau de la même couleur;
    seul dissonance, son chapeau était surplombé de longues plumes multicolores;
    elle était surnommé par les petits vauriens du quartier la femme bouquet…

  37. Bonjour,

    Je viens de découvrir votre blog avec grand plaisir, votre authenticité est un véritable bol d’air frais en ces temps nombrilistes et superficiels…
    J’ai moi-même crée un blog tout récemment, qui regroupe l’ensemble de mes créations personnelles (nouvelles, exercices de style, poèmes, etc…) et que je serais ravie de vous présenter. Aussi, si vous êtes d’accord, peut-être pourrions-nous procéder à un échange de liens? Voici le lien de mon blog: http://chronocity.hostzi.com/wordpress/
    Si vous y allez, vous verrez qu’il traite également de sujets d’actualité que les médias ont tendance à occulter tels que les sociétés secrètes, mais aussi de cinéma, littérature…
    Voilà, en espérant obtenir une réponse favorable de votre part, je vous souhaite une excellente continuation!

  38. j’aime les herbes, les tiges hautes des graminées
    dont les grains coulent entre les doigts
    pareille à la fumée des cheminées
    qui s’échappe des toits
    les fleurs parfumées qui finissent en bouquets
    et puis les herbes folles celles qui n’ont pas de lois

    Alain

  39. Bel accueil Monique , c’est agréable ! J ‘ai essayé de me tailler un petit fragment d’espace entre deux
    Quant à votre blog Ossiane, où l’infiniment grand côtoie l’infiniment petit , je l’ai rencontré par l’intermédiaire d’une amie, Mathilde, qui vous visite aussi.
    Belle découverte !
    Ne dit-on pas qu’attendre une émotion en la savourant à l’avance est bien plus important que d’être cueillie par surprise !
    Merci et à bientôt

  40. Au hasard d’une ballade matinale
    La contingence d’un regard
    Sur un bouquet de feuilles ou de fleurs,
    Petite touche au bord du chemin ;
    Le pas s’arrête… le temps d’un échange,
    Impression éphémère mais palpitante,
    Une rencontre qui interpelle.
    Timidement les mots s’avancent
    Exprimant tout bas le for intime.

  41. Dans le sous-bois ombragé et humide
    Fougère aux frondes vertes couchées sur le sol
    Il y a les souvenirs baignés de soleil
    Et la lumière, parure dorée sur les pétioles.

    Dans le sous-bois humide
    Veut le feuillage plaire à l’oiseau
    Qui de ses gazouillis émerveille la nature
    La nature se fait tiède et douce comme une plume
    L’oiseau écrit Je t’aime sur les cœurs promeneurs.

    Songez vous âme douce à la beauté des lieux
    Il me semble que j’admire à travers ce bouquet
    Vos beaux yeux qui s’étonnent sortis de leur enfance
    La fougère en calice fière et lancéolée
    Invite à la caresse et au léger toucher.

    Sous les chênes ombrageux s’étale la bruyère
    Et ses clochetons mauves esquissent une belle forêt
    Qui s’offre et qui paresse et qui offre en présent
    Ces heures singulières pour qui sait espérer
    Le bonheur et l’Amour.

  42. Bouquet hommage qui sans dommage s’épanouit
    bouquet vasque qui ciséle comme un casque
    bouquet scripturaire, modèle et sans suaire

    bouquet à cueillir, à accueillir, à recueillir

    il est là comme un réceptacle de lumière
    qui concentre les regards
    et mérite bien ces égards
    pas un autel votif
    juste un point d’ancrage
    pour calmer l’appréhension

  43. Prête à recevoir
    Dans sa coupelle d’argent
    Une pluie d’étoiles

    Belle soirée étoilée et bonne nuit

  44. Un bouquet de fleurs,
    Jamais ne meurt,
    Il se fannera,
    Mais jamais ne disparaîtra.

    Chaque fleur à sa signification!

  45. Rêveur matinal
    Le sois-bois arborescent
    Invite au silence

    Marche sur la terre
    Marche vers la fougère ouverte
    Offrande au regard

    Une caresse des yeux
    Sans bousculer l’univers
    Du bruit de tes pas

    Lumière offerte
    Miel des cieux, le bruit
    Un tressaillement

    Calice d’été
    Petite rosée sur les limbes
    Un regard qui rêve

    Silence des lieux
    La rosée qui pleure
    Les arbres qui s’épanchent
    Il pleut un peu.

  46. La Fougère

    elle s’est dévêtue afin de prendre un bain
    Ses sombres vêtements gisent en tas à ses pieds
    La nuit qui la voilait à continuer sa route
    Comme jaillit de l’eau dans la pleine lumière
    Son beau corps innocent par la grâce des signes
    S’est mis en mouvement onduleux comme un cygne

    Alain

  47. Fougère

    Frivole mais si austère
    Gracile mais si robuste
    Rustique mais si sophistiquée
    Elle offre aux regards
    Sa corolle, intimidée.

    Le bouquet de ses bras
    Dans un balancement,
    Invite la tendre rosée
    A caresser, en silence,
    La dentelle de ses feuilles.

  48. Variations autour d’un thème :

    Menthe

    Bouquet de petites orties poussiéreuses,
    Herbes folles au flanc de la maison,
    Elle poussait derrière les déchets et les bouteilles vides,
    Jamais verdoyante, presque invisible.

    Disons-le : elle était aussi une promesse,
    Une fraîcheur dans l’arrière-cour de notre vie,
    Quelque chose d’inachevé mais de tenace
    Qui flânait parmi les allées vertes.

    Petits coups de ciseaux, lumière du dimanche
    Matin où l’on coupait la menthe avec amour :
    Restera cela même qui m’échappe aujourd’hui.
    Donnez leur liberté aux choses qui survivent.

    Que les odeurs de menthe se fassent capiteuses, démunies,
    Prisonnières qu’on libère en cette cour,
    Victimes de notre indifférence que nous condamnons
    Pour les avoir trahies par notre indifférence.

    Seamus Heavey

    Un lien vers l’auteur :
    http://www.librairie-compagnie.fr/irlande/auteurs/h/heaney.htm

  49. Bonjour…
    De passage…
    Vacances perturbées…
    Belle-mère décédée…
    (on s’y attendait)…
    Entre deux saisies d’adresses…
    Et une connection internet,
    Un coup d’oeil dans l’Oeil Ouvert
    (ben oui)

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Cette fougère ressemble
    Etrangement
    A celle que je croise
    Régulièrement
    Dans ma forêt d’eucalyptus
    lors de mes balades
    avec mon Star
    (dit Toto)

    biseeeeeeeeeeeees à vous tous !


  50. Y’a encore quelqu’un sous les frondaisons ???

    C’est que j’aime bien vous lire…
    même si je ne sais plus rien écrire.

    Biz à tous.


  51. Christineeeeee : j’ai avoué ne plus rien savoir écrire.

    En plus, dans ces circonstances-là…

    Une biz, tu prends ?

  52. Hou hou y a quelqu’un
    c’est le coup de chaleur
    qui en assomme plus d’un ?
    Attention le bouquet
    va piquer du nez
    faut il lire frondes-raisons bourrache ?
    Oui Monique j’ai pensé que le silence était plus seyant
    le deuil est parfois affaire de bouquet
    mais ce que l’on a dans le coeur
    souvent on le garde pour soi

  53. Bonsoir à tous, une pensée chaleureuse pour toi Christine et les tiens pour cette grand mère qui vous quitte.
    Un petit clin d’oeil à Bourrache, que je suis contente de retrouver ce soir, oui en effet pas foule aujourd’hui sur le pont, tout le monde à quai en quête de fraîcheur ou d’inspiration ou comme Thierry un besoin parfois de taire les mots.
    ____

    Une menthe couleur fougère
    Une verveine glacée dans un grand verre
    Une boisson fraîche au citron vert
    N’importe quoi qui désaltère

    Il a fait chaud aujourd’hui
    Dans le nord comme dans le midi
    ____

  54. Distraitement je cueille une fougère
    En la serrant dans la main
    Je sens comme un rasoir
    Qui m’entaille la paume
    Elle n’a pas choisi de se laisser cueillir
    Elle a laissé sur ma ligne de chance
    Comme une fleur de sang

  55. Bourrache: je ne sais pas si on dort au thé,
    mais on va déjà attendre que ça fraîchisse un peu,
    alors pour moi monique un monton de cubitos de hielo
    Christine: courage dans cette épreuve, je ne connais que la solidarité pour passer ces moments difficiles, je sais de quoi je parle, j’en sors il y a deux semaines!

    Dans la chaleur de la nuit
    seul un peu d’air essuie
    ce filet de transpiration
    qui coupe l’inspiration
    comme si le souffle
    se retenait à bout

  56. Ah..taire les mots…
    Ah.. ces mots à qui l’on fait tout dire
    L’Amour et son mystère
    La foi et ses prières
    Le pire et le meilleur
    Le temps et la distance
    La nature ses humeurs
    Son bouquet de fougère
    Les ruisseaux, la caresse
    Le berceau, la tendresse
    Les maux et leurs douleurs
    Les combats, leurs horreurs
    Les tombeaux, leurs martyrs
    La misère prolétaire
    La satyre et le rire
    L’acquis, le compromis
    Ce qu’avale l’annuaire
    Comme généalogie
    Ce qu’égrène l’ordinaire
    En Bonjour et Merci
    Ah…ces mots qu’on oublie
    Leur hameau dictionnaire
    Si je dois n’en garder
    Que trois dont disposer
    Je prendrais le mot PAIX
    Pour pouvoir avancer
    Étreindrais le SOURIRE
    A offrir à l’ami
    Et ferais de l’AMOUR
    Discours universel.

    Pensées Christeeeeeeeeeeene.
    Amitiés à tous.

  57. Bonsoir Monique,
    je suis si émue de TE retrouver aussi, et chacun,
    pas lu une de vos écritures pendant 13 jours, cela commençait à me bouillonner de manque, et mes bouts de doigts en telle envie de partager….
    J espère le temps de vacances ressourceur pour chacun…BISES.

  58. « Les confidences »

    A midi, on rassemble de nouveau les chèvres et les vaches, couchées déjà depuis longtemps au soleil sur la grasse litière des feuilles mortes et des genêts. A mesure que le soleil, en montant, a dispersé les brouillards sur ces cimes éclatantes et tièdes de lumière, ils se sont accumulés dans la vallée et dans les plaines. Nous voyons seulement surgir au-dessus les cimes des collines, les clochers de quelques hauts villages, et à l’extrémité de l’horizon les neiges rosées et ombrées du mont Blanc, dont on distingue les ossements gigantesques, les arêtes vives et les angles rentrants ou sortants, comme si l’on était à une portée de regard.

    Les troupeaux réunis, on s’achemine vers la vraie montagne. Nous laissons loin derrière nous cette première gorge alpestre, où nous avions passé la matinée. Les châtaigniers disparaissent, de petites broussailles leur succèdent ; les pentes deviennent plus rudes ; de hautes fougères les tapissent ; çà et là, les grosses campanules bleues et les digitales pourprées les drapent de leurs fleurs. Bientôt tout cela disparaît encore. Il n’y a plus que de la mousse et des pierres roulantes sur les flancs des montagnes.

    Les troupeaux s’arrêtent là avec un ou deux bergers. Les autres, et moi avec eux, nous avons aperçu depuis plusieurs jours, au dernier sommet. de la plus haute de ces cimes, à côté d’une plaque de neige qui fait une tache blanche au nord, et qui ne fond que tard dans les étés froids, une ouverture dans le rocher qui doit donner entrée à quelque caverne… »

    « Mes jours de berger se passaient ainsi, avec quelques variations suivant les saisons. Tantôt c’était la montagne avec ses cavernes, tantôt les prairies avec leurs eaux sous les saules ; les écluses des moulins, dans lesquelles nous nous exercions à nager ; les jeunes poulains montés à cru et domptés par la course ; tantôt la vendange avec ses chars remplis de raisins, dont je conduisais les bœufs avec l’aiguillon du bouvier, et les cuves écumantes que je foulais tout nu avec mes camarades ; tantôt la moisson, et le seuil de terre où je battais le blé en cadence avec le fléau proportionné à mes bras d’enfant.

    Jamais homme ne fut élevé plus près de la nature et ne suça plus jeune l’amour des choses rustiques, l’habitude de ce peuple heureux qui les exerce, et le goût de ces métiers simples, mais variés comme les cultures, les sites, les saisons, qui ne font pas de l’homme une machine à dix doigts sans âme, comme les monotones travaux des autres industries, mais un être sentant, pensant et aimant, en communication perpétuelle avec la nature qu’il respire par tous les pores, et avec Dieu qu’il sent par tous ses bienfaits. »

    LAMARTINE (souvenirs d’enfance) extrait

  59. Randonnée Alpine

    Conifères et feuillus les essences transpirent
    En ce mois de juillet la forêt sent le pin
    je marche à travers bois sur un terrain sans route
    Au flanc de la montagne le chemin est étroit
    L’épaisseur de la voûte atténue la chaleur

    De là où je me tiens je peux voir la vallée
    Le paysage sous mes yeux est verdoyant
    face à moi des forêts jusqu’à la cime des monts
    les dernières plaques de neige du général hiver
    les éclairs argentés des torrents de montagne

    Je dois faire attention où je pose les pieds
    Tapies dans les rochers accrochées aux cailloux
    Ou nichées dans un creux sur un lit d’herbes vertes
    Je vois partout des fleurs de toutes les couleurs
    A chacun de mes pas s’envolent les papillons

    Alain

  60. au creux de l’ombre
    dans un puits de lumière
    éclot la beauté
    *****************************************************
    Quel bonheur de retrouver le fil de vos inspirations…

  61. comme il est beau ce partage avec Lamartine, merci Phil Alba, il est merveileux ce texte que je ressens si bon, merci…
    Alain, je rêve de montagne, alors peut être l an prochain…sur un chemin de rando, il me faujt marcher avant pour exercer le corps…
    oui, comme c’est joli tous les mots de vous, hein, Jacline…

    BELLE JOURNEE pour chacun,
    Jean Sé et on de je, on retrouve un copain, avec un syndrôme d’angelmann cet après midi, en bord de mer… BEL ETE!

  62. .

    Petit signe vers vous, j’émerge submergée;-)
    Plongée dans un untravail prenant que je dois boucler d’ici la fin de la semaine. Pas le temps de faire une note. La tête trop pleine, j’attends qu’elle se vide. Heureusement, il fait très frais de mon côté 😉 L’été est toujours en vadrouille ailleurs;-( J’ai hâte d’être à dimanche.

    Mes pensées chaleureuses et bon courage à Christine!

    Un grand Bonjour à Bourrache et à Annick que je suis contente de retrouver;-)

    Merci à Ambre et à Mathilde de se sentir bien ici;-)

    Plaisir de lire la nouvelle Monique;-)

    Welcome back Marc, tu étais attendu;-)

    Bienvenue à Jean-Paul que je remercie pour sa belle poésie et que j’invite à nous joindre;-)

    Bienvenue à Bmabaurea à la superbe plume !

    Bienvenue à Bapinthesky 😉

    Bienvenue à Emmanuelle que j’essaierai d’aller viister quand je vais rerouver un peu de temps

    Merci chers amis de l’Oeil pour vos belles contrbutions de toute sortes sur ma toile toujours animée grâce à vous. Je pense à Lou, Monique, Thierry, Alain, Pierre, Neyde, Brigetoun, Phil, JOS, leila, rachel, Sophie, Alix, MTO, Pierreb, Mathilde, Olivier, Fauki, Fred, Véronique, Le sid, salade. Qui ose dire que le navire est vide après ce déroulé d’amis à la poésie et aux pruneaux;-))

    Belle journée et toute mon amitié vers vous!

    Ossiane.
    .

  63. Coucou Ossiane.

    Tu sembles bien accaparée par ton travail. Merci de ta visite malgré tout. Ne t’inquiètes pas pour la note. Le bouquet n’est pas tout à fait fané. Nous nous occupons de l’entretenir : un petit peu d’eau dans le vase, une fleur fanée à couper, quelques feuilles à redresser, quelques mots à rajouter, quelques pensées pour l’embellir. Tu vois pas de soucis à te faire, tu peux tranquillement clore ton travail. Bon courage, nous t’embrassons.

    A court d’idées, nous irons les chercher parmi nos amis les poètes, d’ici et d’ailleurs, ils ont leur place parmi nous, Phil alba vient de nous en laisser la preuve avec ce merveilleux passage de Lamartine, même si je n’ai pas tout à fait la même façon d’interpréter la nature.

  64. « De toutes les couleurs, il se pourrait que le vert fût la plus mystérieuse en même temps que la plus apaisante. Peut-être accorde-t-elle dans ses profondeurs le jour et la nuit ? Sous le nom de verdure, elle dit le végétal : tous herbages, tous feuillages. C’est-à-dire aussi, pour nous : ombrages, fraîcheur, asile d’un instant.
    (« À cet asile d’un instant n’attachez pas votre cœur », conseille la courtisane au moine dans La dame d’Egughi, ce nô lu à seize ans et jamais oublié ; mais si, au contraire, on ne voulait plus s’en détacher jamais ?) »

    Philippe Jaccottet
    Cahier de verdure (Gallimard).

    ****************************************************************************

    Tu parles toujours d’or, Monique. Les poètes nous sont une source inépuisable !
    Merci Annick de ton gentil clin d’œil ;-)).
    Bon courage à mon tour Ossiane, pour boucler ta semaine. Ne t’inquiète surtout pas pour la note. Et puis, nouveauté n’est pas finalité. Ton site est une véritable symphonie de mots et de couleurs dont il ne tient qu’à nous de remonter la gamme dans un émerveillement sans fin…

  65. Une fougère, c’est belle, si fascinante plante souvent à l’ombre d’un talus, ou en pleine forêt, le pas se marche, ondule ses feuilles tourmentées, la goutte se laisse boire, en approchant son nez, c’est beau la nature, mais comme reste grand ce mystère de la vie, comment avoir autant de cerveau pour créer ce tout ça, je me sens petite, si petite et,
    je m’émerveille mon instant,
    aujourd’d’hui, ce fut un bord de mer magique, un si bel été inespéré d’amour, un copain de mon fils avec un syndrôme d’angelmann, et mon fils de lui, ce fut grand,
    ma vie est si belle mon instant!

    et comme la vie qui se vit dans l invisisible dans le coeur d’une forêt ou dans les ondes entre deux êtres,

    C’est beau de vie!

    MmmmmmmmmmmmmmmHHHHH je me saoûle de vie!

  66. Ossiane,

    Si j osais, je dirais que because you are you, I AM, je me découvre encore dans mes mots à écrire….qui sont mon simplevivre!
    BISES!

  67. Allons les amis !
    Levons nos verres
    Partageons nos vers
    Tendres ou sévères

    Bien assez tôt de nos hivers
    Nous verrons avers et revers
    A cette heure encor’ point de vair
    A l’été, poussons sur le vert

    Que diantre chers trouvères (1)
    Nous voyons à travers
    L’oeil Ouvert… grand ouvert


    (1)
    Citer les troubadours
    Eut été bien ici
    Mais le vert occis
    Restait le cramoisi
    Là, c’était du velours
    … pour une chanson d’Am***
    Mais je perdais la rime
    et le rythme qui l’anime

    Adesias la compagnie !

  68. Je te cite Phil Alba,

    « Partageons nos vers »

    je me partage mes tits mots de moi, et c’est déjà cela,
    mes tis mots de vivants, de tels que sont,
    et je vous lis, et je me lis, et je marche en amour en corps….

  69. La fraîcheur revenait lentement
    une respiration mieux contenue
    ce n’étaient pas des mots convenus
    on avait de ce vert parlé ardemment
    et comme la fougère bien ciselée
    l’émotion en gerbe large avait fusé
    pas besoin ce soir de paquetage
    j’ai encore mon duvet vertueux
    non je ne serais pas pris en otage
    pour un rendez vous fougueux

    alors phil s’il s’agit de trinquer
    je serais toujours partant
    pour chanter la bayadère
    à la manière de la mouquère
    alors tralala lalére

    Merci capitaine
    de ta visite bien agréable
    et toujours si revigorante

  70. Jacline, elle est jolie cette citation de Jaccottet que j’aime beaucoup, Cahier de verdure fait partie des petits livres qu’on aime garder à portée de la main.
    ______

    Il se pourrait qu’au fond de mon jardin secret
    Il y ait un petit bois où poussent des fougères
    Avec des arbres à la hauteur de notre amour
    Il se pourrait qu’il contienne tous nos regrets
    Informulés sans doute, mais contenus dans un regard
    Malgré la part du mystère qui les entoure
    Il se pourrait que la mousse du chemin
    Veuillent étouffer le bruit de nos sanglots
    Ou simplement l’écho de nos cris de douleur
    Il se pourrait qu’entre deux averses de pluie
    Un rayon de soleil perce les nuages
    Et se fraye un chemin à travers les branchages.
    Il se pourrait mais là, peut-être que je rêve,
    Y faire pousser des milliers de fleurs
    Pour en faire un bouquet de mots d’espoir.
    _____

    Je souhaite à tous une bonne fin de soirée dans la douce fraîcheur du soir.

  71. Dans le jardin de mon père,
    face à la forêt des loges
    il y a tant de choses
    que jamais je n’ai tout dénombré
    et d’abord l’amour du travail
    et les fruits du labeur
    longtemps on y a seulement bêché à la main
    et utilisé uniquement des fumiers animaux
    en guise d’amendement,
    pas pour le rendement
    longtemps aussi il y a eu des arbres fruitiers
    qui voisinaient avec les planches de légumes
    et puis il y avait ces planches de bois
    qu’on tirait sous nos pas
    quand la terre trop gorgée
    ne pouvaient plus nous porter
    ensuite ce furent des allées dallées
    et de légères bordures pas pour éviter
    aux vagues du temps de déferler
    et puis il y avait aussi cette allée
    entiérement empierrée à la main
    elle aussi, qui divisait la propriété
    d’un côté le potage et de l’autre le verger
    ces rangées intemporelles pas d’airelles
    mais des cassis, des groseillers et des framboisiers
    le goût des fraises des quatre saisons
    et puis au bout de tout la rubarbe
    dont j’adorais l’acidité à peine compensée
    par quelques abricots sêchés
    une farandole de confitures et de gelées
    c’était il y a longtemps
    mais presque tout existe encore
    pas seulement dans ma mémoire
    ce n’était pas pas secret
    mais il fallait se donner
    car ni les cailloux, ni les herbes
    jamais ne manquaient
    que dire des fossés encaissés
    les anciennes douves sans doute
    d’un chateau fort médiéval
    c’était le temps d’un rêve
    celui d’une brève tréve
    avant d ereprendre le labeur
    car la terre est chose exigeante
    qui jamais ne donne sans avoir reçu

  72. Le jardin de mon père…. Oh comme il me plaît de lire tes mots Thierry, c’est toute mon enfance qui resurgit, il était si beau ce jardin. Mon père était un jardinier extraordinaire, c’était plus qu’un jardin, c’était une oeuvre d’art sans oublier qu’au prix d’un temps incroyable il permettait de nourrir une grande famille. Il fallait être poète pour posséder et entretenir un tel jardin. Il s’est inscrit dans ma mémoire et il me revient en te lisant des images qui sont restées intactes. Merci pour ce tableau offert.

  73. comme c’est joli, Thierry et Monique, bonjour Leila….

    Une maison en pleine campagne
    Dans un groupe de trois
    Sur le côté gauche
    Les champs à perte de vues
    Et puis
    Collé entre les champs et le mur du garage
    Le potager
    Si bien entretenu
    De mon papy
    En salopette son jour de vie
    Bêche à la main
    Et des tas de tout
    De la rhubarbe des fraises des pommes
    De belles salades des poireaux verts
    Des pommes de terre persil du thym
    Des prunes tellement
    Leur chaque été
    Pour confitures tartes et compotes
    Et cette allée si longue étroite
    Mes pieds marchaient et regardaient
    Cette vie là qui se pousse Là
    J’aime la ve qui sort de terre

  74. Bonjour Ossiane
    en effet en lisant encore les textes déposés
    tu peux terminer ton travail en toute quietude

    bel hommage à l’oeil Phil

    merveilleux ce texte thierry
    et quand les textes éveilent en d’autre des souvenirs heureux
    n’est ce pas Monique c’est un véritable plaisir;

    annick , il est bon d’avoir ces instants si précieux

    je n’ai eu de jardin
    qu’un terrain vague
    et quelques arbres malingres
    poussant au travers du bitume.
    en sortant de chez moi
    je traversais une forêt de voitures
    et quelques détritus en guise de fleurs
    avec comme parfum l’huile de moteur;
    on pouvait malgré tout entendre
    le chant mélodieux des oiseaux;
    sur mon balcon accroché au cinquième étage
    quelques fleurs suspendues
    représentaient mon jardin;
    par chance en ce temps là
    non loin de ce paysage de béton et de feraille
    persistaient les dernières traces du village d’antan;
    un champs blond doré de maÏs
    dernier rempart naturel
    dans lesquelles nos allions jouer;
    comme des nuées d’oiseaux
    nous picorions ces grains de soleil.
    mais un jour le béton l’a grignoté aussi
    alors comme terrain de jeux
    ils ne restaient plus que quelques usines désafectées
    quelques maisons abandonnées
    des terrains vagues ou poussaient des immeubles.
    dans ce monde artificiel
    l’enfance y fût douce malgré tout
    mais quand on relie le passé
    avec des mots d’atultes et un peu moins d’innocence;
    et le regret, peut être,
    ne n’avoir pas connu de jardin familial
    ni le potager ou poser mes souvenir d’enfants;
    ni le potager ni le verger;
    ni les cassis, les groseillers, les framboises
    ni peut être le plaisirs de n »avoir pas partager
    ces moments de communions avec la nature
    avec mes parents…

    textes légèrement exagéré mais pas loin de ma vérité
    et surtout pas loin de la réalité dans certains quartiers

    quelques fleurs s’épanouissaient
    i

  75. Mais je n’ai pas tout dit

    quand la fenêtre des mots s’entrouvre
    il faut encore du temps pour embrasser
    tout le paysage de ce jardin pas citadin
    Il n’était accessible que le week end
    une forme de refuge campagnard
    qui mettait à distance
    la vie de la semaine
    les camarades, l’école et les devoirs
    un huis clos à ciel ouvert
    parfois un peu pesant
    souvent épanouissant
    d’abord il y avait le grand air
    et cette forêt des carnutes
    si proche, à un jet de pierre
    des champignons à foison
    des cerfs et des cochons
    tout un imaginaire
    de découverte et de construction
    dans une étendue de travail incessant
    combien de brouettes de terre
    n’ais je pas roulé
    mais le temps des jeux venaient
    et parfois c’est dans l’herbe
    que nous allions bouler
    de grandes frondaisons
    si familières où s’égarer
    et puis ce n’était encore
    que le début d’une aventure
    qui dure depuis 45 ans
    du camping sommaire
    dans une maisonnette
    aux sardines grillées
    sur des sarments
    tout allait suivre
    quelques serments
    beaucoup de sueur et de besogne
    mettant parfois en sang les pognes
    mais c’est dans ces instants
    que l’on se forge un caractère
    sans savoir qu’il faudra tenir
    dans la durée incertaine
    une préfiguration donc
    car avec le défrichement
    le nettoyage de ces coquilles d’huitres
    dans un fossé
    et l’éradication de ces ronciers
    allait naître des perspectives
    et bientôt une maison
    un projet intégral
    un retour total au rural
    car l’exode des années de reconstruction
    avait fait fuir tant de populations
    mais dans les villes
    ils manquaient de souffle
    aussi ais je bien accompagné ce mouvement
    une geste accomplie bellement
    maniant tous les outils
    et pas que de jardinage
    pour embellir le futur
    c’était pas de la littérature
    mais là au moins
    au contact de l’azur
    le corps se défoulait
    et l’esprit espérait

  76. Je me souviens des fleurs du jardin de mon enfance,
    De la rose Ronsard à la senteur sublime
    Aux œillets du poète, dont je n’ai jamais su
    Le pourquoi de ce nom charmant,
    Peut-être à cause de leurs couleurs variées ;
    J’aurai préféré les œillets du prolétaire
    N’était-ce pas mon père qui leur donnait la vie ?
    Ils étaient généreux, solides, vaillants et productifs.
    Puis ces petites clochettes roses
    Appelées le désespoir du peintre,
    Ce nom me plaisait beaucoup
    Dans la bouche de mon père,
    Leurs fleurs étaient petites, fines et fragiles.
    Au fond du bosquet un parterre de pervenches
    Faisait place l’hiver aux perce-neige,
    Le printemps aux jonquilles, narcisses et violettes.
    Près du poulailler comme un rideau sur le grillage
    Une cascade de volubilis bleus et mauves
    Un mur végétal, c’était le paradis des papillons.
    L’immense jardin de ma mémoire
    Englobe les fleurs de toutes les saisons
    ……………………………………………..
    J’ai cueilli des centaines de fleurs dans le jardin
    Pour en faire des bouquets si beaux et si variés,
    Qu’il me serait impossible de toutes les nommer.
    Le jardin de mon père était un catalogue vivant
    De toutes les fleurs existant sur notre terre,
    Fleurissant chaque saison avec art et abondance.
    Je n’exagère rien, il avait fait de notre terre
    Tout autour de la maison et dans le potager,
    Un paradis merveilleux dont je sens encore
    Les parfums enivrants qui ont embaumé mon enfance.

  77. Thierry je dépose mon texte et découvre le tien, qu’il est bon parfois ce petit retour vers le passé qui explique comment on a pu grandir, comment on en est arrivé à être ce que nous sommes. Tous ces souvenirs sont d’une grande importance, « il n’y a rien à jeter », un grand poète l’a dit bien avant moi.

  78. Marc
    Puis je remonte dans la note comme dans le temps et je lis ton texte Marc, chaque enfance a ses heures de lumière et ses coins sombres, l’enfant a cette merveilleuse faculté d’adaptation et trouve son bonheur parfois dans des circonstances bien particulières, le jeu et le rire vont au de là du regard que nous avons adultes, mais il est incontestable que les conditions de vie de l’enfant marquent et modèlent l’homme en devenir, le nid douillet n’étant pas forcément la meilleure expérience, ce sont davantage l’entourage et les rencontres qui façonnent la vie mais c’est là un sujet très vaste à explorer l’essentiel est dans le coeur de chacun.
    Je ne sais plus grâce à qui, sur ce blog ( Ambre je crois) j’ai écouté Lionnel Ray qui disait que tant qu’il y aurait des coeurs, il y aurait des poètes et je pense que la poésie prend ses racines avant tout dans le vécu et ce dès l’enfance. La poésie n’est pas uniquement faite de petits bouquets de fleurs des champs.

  79. .

    Petit coucou express pour vous dire que vous êtes vraiment sympas de continuer à faire vivre cet espace scomme le faites et sans moi;-) Preuve que vous aimez bien vous retrouver et vous lire mutuellement. C’est ce qu’on appelle le partage. Beauté de tout ce qui est tombé sur cette page, tu as raison, marc, je me sens plus rassurée;-) Je vous remercie.

    Annick, touchée par tes mots et heureuse que tu te sentes bien dans ce petit cocon douillet;-) Mais je pense que cette rencontre avec les mots, leurs sens et leurs images est à l’origine de ce que tu ressens. Une belle métamotphose qui te rend plus riche et sereine;-)

    L’été est revenu mais pour combien de temps… allez je vous laisse; je retourne au boulot; ça avance bien;-)

    Bises estivales
    .

  80. Et je remonte encore et rencontre tes mots Annick et là ,c’est avec toi un bouquet d’odeurs qui me reviennent, les soupes de légumes qui cuisent sur le coin de la cuisinière et le l’odeur des confitures ah!! l’odeur des confitures!!! et cette attente de la bassine vide pour aller essuyer et lécher nos doigts pleins de confiture encore chaude sur les rebords de la bassine avant qu’elle soit remplie d’eau, quel bons et suaves souvenirs là encore, j’en ai l’eau à la bouche.

  81. Qui sait en quel endroit obscur
    les plumes du paon d’herbe
    puisent leur encre verte

    La lumière tremble encore aux pointes de ses frondes
    enfoncées dans l’hiver
    tendue vers un automne

    Beauté de ce passage du noir et blanc à la couleur
    comme si on se voyait entrer
    de dos dans un miroir

  82. Coucou à toi aussi Ossiane, on n’a pas idée de travailler avec un temps pareil!!!
    Mais bonne continuation et bon courage, tu finiras bien par en venir à bout de cette besogne qui t’accapare ? Prend toutefois le temps de respirer et de te rafraichir, Un bise d’encouragement.

  83. Merci pour cet extrait, Véronique, comme c’est beau de vie transmise dans son essence.
    Je te lis avec plaisir, Monique, comme tes mots me parlent,
    je souhaite à chacun, une enfance près de la Nature, au plus près de la simplicité, avec juste l envie de vivre,
    DE VIVRE!

    car quand on a cette immense chance d’avoir de la vie en soi, on peut se passer de tellement….

  84. Silence et chaleur
    Un petit frémissement
    Accueille la nuit

    Tremble la fougère
    Dans la nuit qui l’enveloppe
    Sur son lit de mousse

    A l’orée du bois
    A la lueur de la lune
    Rodent les lutins

  85. « Car lorsqu’on a la chance d’avoir la vie en soi on peut se passer de tellement. Annick »

    Marie se remémorait souvent ses paroles. Coincée sur son fauteuil roulant depuis 3 ans elle ne s’attendait pas à ce que sa vie se déroule ainsi.

    Elle avait appris à vivre paralysée et elle savait que rien ni personne ne pourrait lui faire retrouver l’usage de ses jambes. Elle s’était bien apitoyée sur elle-même au début mais avait vite compris que ce mode de pensée la détruirait et l’anéantirait totalement.

    Elle s’était mise à lire pour se distraire, puis pour échapper à l’ennui qui la gagnait.
    Elle lut avec curiosité puis avec une envie certaine avant que la passion ne la gagne complètement.
    Certains livres la submergeaient d’émotion. Elle sentait la vie palpiter dans ses veines, dans sa tête et dans sa chair.

    Pourquoi avait t’il fallu cet accident pour qu’elle découvre ces sensations qu’elles n’auraient sans doute jamais connu. Elle se demandait parfois si les souffrances endurées par son corps n’avaient pas développé une sensibilité qu’elle n’avait pas auparavant. Ces questions restaient vaines.

    La vie la tenaillait au corps. Elle vivait dans sa tête des situations qu’elle ne pourrait jamais plus vivre dans la réalité. Elle n’en éprouvait curieusement aucune souffrance. Non ! Elle se sentait plus apaisée que jamais. Elle était vivante et rien ni personne ne pourrait l’anéantir.

    Elle faisait ainsi un pied de nez au destin.

  86. Je l’ai déjà lu plusieurs fois, ton texte, Rachel, avec des moments d’autres lectures…
    et il me laisse à chaque fois en silence recueilli…alors je glisse mes petits mots…

  87. « Car lorsqu’on a la chance d’avoir la vie en soi on peut se passer de tellement. Annick »

    et j’ajoute:
    « Car lorsqu’on a la chance d’avoir la vie en soi on peut se passer de tellement, de tous les inutiles, de tout luxe, de toute étiquette,
    on se contente de se ressentir vivant de vibrations sous les caresses du tendre. Annick »

  88. Les pieds posés sur le petit coffre, la porte fenêtre ouverte, les volets fermés pour les bêtes ailées, le petit bois ronfle derrière, et,
    sur la plus grande table des gigognes en fer noir et dessus de verre, la fougère se vit dans sa nouvelle vie en Ouest depuis un an et demi,
    après avoir connu l’appui fenêtre de la cuisine dans le Nord de la France,
    et elle se verdit de se verdire encore.
    L’appui de fenêtre est resté là bas, la fougère a suivi,
    et elle,
    elle est amoureuse dans son grand voyage dans le temps.

  89. Aprés avoir lu vos textes, je n’ai pas pu éviter, d’écrire, moi aussi, sur le souvenir d’un jardin.

    Douce évocation :
    Le jardin du grand père.

    Un petit carré de terre
    Pour cultiver les salades
    Et surtout , les préserver des escargots.

    Les carottes au feuillage fin
    Les artichauts violets
    Les tomates attachées à leur tuteur

    Il y avait aussi le céleri pour le pot au feu
    Des concombres parfois amers
    Des radis roses et tendres

    Petite fille, c’était un plaisir
    Un peu avant midi de ramasser
    Les tomates mûres, attention pas les vertes !
    La salade, le persil pour le repas.

    Il y avait aussi les fleurs de la grand-mère :
    Des dahlias éclatants, des œillets romantiques
    Des roses trémières l’été, des primevères au printemps
    Des arbustes couverts de pompons jaunes.

    «Ferme le portillon derrière toi,
    Ne laisse pas entrer les poules. »

    Bonne journée à tous

  90. C’est joli Jo.S,

    il y a aussi mon mien de celui là, à partager mon petit coeur…

    Elle me cueillait devant chez moi
    Assise sous la vigne rampante
    Dessous les nids des hirondelles
    Et ensemble on montait
    Tout en haut vers les champs
    Un panier vide pour chacune
    Et ce miracle chaque fois
    Cette arrivée d’en haut
    Le champ des haricots
    Mmmmmmhhh ces allongés croquants
    La bouche si gourmande
    En croquait un puis deux puis trois
    Partis fort tôt le soleil il brûlait déjà
    C’est un à la fois de les saisir les haricots
    Les gouttes de sueur les insectes repérés
    Le dos croqué agenouillé sa terre
    Et quand le panier plein
    Un bel régal de joies bien à l’avance encore
    Car les filer doucement
    Remplir tous ces bocaux
    A la belle dame charmante
    C’était des mille joies
    Puis les stériliser les plonger en marmite
    Pour que l’hiver venant
    Des harocots pleine terre
    Garnissent les assiettes de ces Hommes
    En mon coeur que j’aime infiniment

  91. Entre Rochefort en Terre et Candec, hier, des pleins de fougères dans des talus, des bels verts, de la vie, dans ce magnifique paysage de Bretagne, elle est superbe cette région vers Ploemel, c’est magnifique de verts, de lumières, l’envie encore de poser, d’ouvrir le coffre de la toto, de sortir une toile, des pinceaux, et de laisser aller encore les bouts de doigts à aimer,
    à aimer jusqu’au bout de soi, loin, si loin, de belles délicatesses à saisir ces instants miraculeux magiques de vie si belle.
    Des espaces pour fougères, le plein de vie vivante.

  92. Trés beau texte Annick

    J’ai aussi ramassé les haricots, qui se cachent sous les feuilles.
    Puis les équeuter, assis à plusieurs autours de la toile cirée
    en sirotant une limonade, bien méritée!
    Dans l’été , rires égrenés….

  93. Dimanche plein soleil
    Comme elles me manquent
    Les forêts du pays de Loire
    Celles qui vous enveloppent
    Dans la douce chaleur d’été
    Celles qui déploient dans les sous bois
    Un tapis de mousses pour vos pas
    Qui de leurs hautes fougères
    Vous font des haies d’honneur
    Celles dont l’acoustique
    Reçoivent la pureté des chants d’oiseaux
    Celles dont la simple vue procurent
    Calme, sérénité, bien-être et volupté
    Celles dont les allées sont une invitation
    A la ballade, à l’écoute, à la découverte.
    Comme elles me manquent
    La forêt des grands arbres
    Celle qui s’éveille dans les brumes matinales
    Fraîches et douces du Val de Loire.

  94. Me suis arrêtée à Rocfhefort en terre cet été et je te comprends Annick.
    Ce coin de Bretagne est magnifique. Tu vis dans une bien belle région où je pense que j’aimerais bien vivre à l’année. Quoiqu’il ‘ne faisait pas beau ce jour là à l’intérieur des terres alors qu’en bord de mer il faisait grand bleu mais cela est souvent le cas parait-il.

    Bon dimanche à tous. Coucou au capitaine submergée. Te presse pas Charlie-Ossiane, on sait être patient.

  95. Merci Jo.S
    Merci de lire partiEs, et harIcots…
    Mmmmmhh, ce goût de limonade sur la toile cirée, ou ce bois tout un banc de creux de grange…MMMMMhhhh de vie que j’aime!

    belle journée pour chacun.

    Coucou Rachel,
    j ai humé Rochefort en Terre en pluies en fin Août l’an passé, quel régal aussi que ses pierres qui se lavent toutes douces,
    hier, c’était fort chaud, un autre paysage pourtant le même lieu, mon corps il happait les moindres recoins en ombres,
    ce village est superbe, il chuchote partout, mes oreilles ont aimé ses chuchotis tous tendres de la saveur des âmes qui douces se balladent…

    Bon courage Ossiane, youpslà, pose toi un instant, et renifle cet été GRAND!
    Merci de nous offrir ton bel album pour se camper ma tente, j’aime ouvrir la toile, renifler le bel ciel, ressentir une bise légère, un brin d’herbe sous le pied, mhhhh, quel bel album qui se goûte en délices,
    à nous tous de chacun, si riche de singularité,
    quel bel Oeil Ouvert, tu offres, Ossiane,
    mmmmmhhh, et mon tit oeil de moi, s’émerveille son tant, il voit si peu encore,
    alors youps, la sandale, un bord de Morbihan ce sera Aujourd’hui, pour vivante me vivre.
    Bises, à bientôt!

  96. Les arbres et les fleurs font la beauté d’un jardin,
    Mais qui n’a connu la splendeur d’un potager
    N’a rien vu des richesses de la nature.
    La diversité et l’agencement font son charme,
    C’est un ouvrage honorable de l’homme
    Qui allie le beau, le nécessaire, le bon,
    Cherchant l’utile autant que l’harmonie,
    Une œuvre d’art alliant géométrie, savoir et poésie ;
    Des planches de légumes tracées au cordeau
    Où les poireaux côtoient les carottes
    Les salades avoisinant les haricots verts
    Les rangées d’oignons celles des radis,
    Du persil, de la ciboulette, de l’ail, du cerfeuil…
    Où les couleurs sont une palette de tons infinis
    Verts, rose, parme, jaune, blanc, rouge, bleu…
    Où les formes donnent du volume au jardin
    Avec la construction de tuteurs et de supports variés
    Pour les tomates, les aubergines, les poivrons…
    Des petites allées transversales entre les planches de légumes
    Offrent une structure digne des jardins des grands maîtres ;
    Pas un petit brin d’herbe dans le potager
    Le jardinier soigneux, et fier fait le ménage,
    Mais au bout de chaque allée, un bouquet de fleurs
    Des rosiers bien souvent, des dahlias aussi
    Et même des raies entières d’œillets d’Inde
    Il faut de la couleur et certaines odeurs disait mon père
    Qui dissuadent les indésirables du jardin,
    Les escargots n’étaient pas vraiment ses amis.
    Mon amour pour les jardins potagers
    Est tout aussi immense que mon attachement
    Aux grandes étendues sauvages des prairies.
    Ils sont bien souvent de merveilleux tableaux,
    Une manne pour les gourmands, les peintres et les poètes.

  97. J’ai compris tout l’équipage, un bouquet de fougères à la main est allé brader les mots pour des fleurs, fruits et légumes du jardin, ainsi sont absentes les phrases, les haïkus, les poèmes, les textes. La récolte devait être bonne, les plats, les paniers, les plateaux et les vases se sont remplis pendant que les feuilles de papier pleurent et se lamentent de la fuite momentanée des mots qu’on a mis en vacances. Je sens déjà d’ici, l’odeur des bonnes soupes, des conserves et des confitures, ici au programme c’est poire et mûres. Bonne soirée à tous.

  98. Voyage en solitaire

    Toucher la forêt
    Du regard, saisir son âme
    Embrasser les arbres

    Les pieds dans la mousse
    En déroulant le chemin
    Gagner son intime

    Lui parler tout bas
    Sans réveiller les oiseaux
    Les mots en sourdine

    Entendre son souffle
    Enveloppé de silence
    Boire son odeur

    Lire les écorces
    L’errance des promeneurs
    L’histoire des sous bois.

  99. Dans la fraicheur du sous bois
    Elle frissonne un peu
    Ce n’est pas par le froid
    Mais comme son tendre et bel
    Il a posé sa main
    En enroulant sa nuque
    Elle se retourne douce
    Leurs profondeurs des yeux
    Eclairés à la chandelle
    Des fougères nuptiales
    Se mangent leur sous bois

  100. On est toujours dans la fougère ….alors je continue mon histoire….

    Le vent n’ a plus voulu souffler
    Son parapluie ne s’est pas retourné
    Elle ne sera pas du tout mouillée….

  101. Eh oui, j’y suis passée et j’ai aimé bien sûr tous ces jardins différents et la philosophie qui les entoure. Oui, un magnifique jardin tropical juste au-dessus l’impressionnante ligne de fuite vers le « temple »;-)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *