Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
l’écho des vagues
sur la ligne de récifs
d’une terre à l’autre
◊ Sur la route d’Ajaccio … clin d’oeil à Claudie …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
l’écho des vagues
sur la ligne de récifs
d’une terre à l’autre
◊ Sur la route d’Ajaccio … clin d’oeil à Claudie …
Fraîcheur
vent de mer force quatre
la vague s’abat et bat sur les rochers
les frangent d’un ourlet d’écume
de l’écume des jours
Bon voyage, Ossiane.
Quel choc, Ossiane!….Ajaccio! Veinarde! Beau périple à toi!
Déferlante bleue
Se brisant sur les rochers
Bave d’écume
La houle saoule
Sortie de l’ivresse des profondeurs
Accoure du fond du large
Se précipite vers le rivage
Sans penser un seul instant
Que bientôt sa course se terminera
Sur les brisants
CHOC
De l’eau et des rochers
Ondes désorientées
Avalanche verticale
Et bouillon final…
Horizontal !
RE-CHOC
Il en arrive toujours
Et de partout
Sans début et sans fin
Les vagues se déroulent
Et se brisent
Irrémédiablement
http://www.youtube.com/watch?v=H–hDByzomc
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Quand la mer
Elle se fracasse
Dans sa douceur d’aimer
Le rocher bel si tendre
Murmure tout tendrement
Le ciel se voile la face
Et le sable se chante
C’est beau l’amour se vivre
Dans ses flux et reflux
au large,
entre les croupes,
des vagues déferlantes,
bleu noir moucheté de blanc.
Un récif,
et à son abri,
une plage d’écume,
claire émeraude
La mer
Elle se regarde
Comme on lit un poème
Ses mots de gouttes de vie
A la perle de sueur
Du courage d’être en vie
D’écume parfois de rage
A se lancer hardi
Pour vivre sa petite vie
Et ce tendre baiser
Au temps des alcamies
Qui permettent de vivre
Un peu plus loin que sa vie
C’est beau, c’est tellement beau, la mer qui se fracasse,
et j’entends ses roulis et je vous dis bonsoir…….
UNE BIEN BELLE IMAGE!
La mer qui se tracasse
et lâche la mouche du coche
choc en retour
et tout à rebours
rideau perlé
pour vagues moutonnées
regards étonnés
l’écume d’orage
de ne pouvoir se briser
et les sanglots du ressac
Ressac rougeoyant
au soleil couchant
pointe l’éthérée brise ajaccienne
La mer
Le fux et le reflux
le clapotis des vagues
j’ adore
Bravo, Ossiane, en regardant le Monde, je vois que tu es placée en quatrème position, dans la sélection des blogs, je suis émue, cela me rend heureuse,
tant de belles images ici,
tant de bels haikus,
tant de bles calligrammes,
tant et tant de poèmes superbes,
c’est un bel endroit,
avec de la vie,
que de la vie,
telle de la vie,
dans tous sens,
en son essence,
émotions pures,
bises fraiches de tendres.
Belle journée! à chacun!
et Phil Alba, et chacun de vous tous de chacun!
.
Bonjour à tous,
Je ne suis pas bien loin, toujours aux commandes mais je tourne un peu au ralenti. Je suis en plein chantier professionnel avec plein de choses à imaginer, la cervelle est en ébullition en principe mais l’inspiration a un peu de mal à sortir. Période que je connais bien dans laquelle on se sent en équilibre instable. J’espère que ça va passer. Je vous lis et vous apprécie, n’ayez crainte et je vous remercie du fond du coeur d’être là même si vous êtes un peu moins nombreux en ce moment.
Dernières notes un peu chaotiques mais vous réagissez bien. Pas de danger en vue ni de barque, je confirme et vous rassure. On se déplace à la nage maintenant!
Je vois que Gokuyoko est de sortie pour sa belle Corse et Claudie bien sûr n’a pas manqué le rendez-vous;-)
Bienvenue à Ilandsis;-)
Petits signes d’amitié à Brigitte, Thierry, Christine, Olivier que je remercie pour ses chroniques amusantes
Pierre, pas force 4 mais force 7, une vraie grosse tempête; j’ai failli tomber et m’envoler en prenant la photo que vous voyez. Elles sont belles les tempêtes de Corse.
Petit signe à Annick, oui ça fait plus de deux mois que je suis là-bas et je continue de passer à la Une. C’est toujours bon à prendre car je vais sans doute disparaître pendant des mois 😉 Je t’avoue que je ne comprends pas trop leur façon de faire leur sélection, il y a des gens très bien qui n’y sont jamais.
Bises à tous
Ossiane
.
Oeil clos sur tapis de mousse
Le léviathan s’endort
La danse alors peut commencer
Pluie en haute mer
les vagues écument blanc
l’air bleu se brise
je suis d’accord avec toi, Ossiane,
je visite de très beaux blogs qui mériteraient d’y être également,
et je me suis demandée aussi comment Le Monde sélectionne,
sans doûte que pour être sélectionné, il faut d abord être regardé lu,
et la blogosphère est immense,
et cela me peine que des perles de joyaux se perdent par méconnaissance, quand il y a énorme travail créatif en mots, images, réalisés.
bon courage à toi, Ossiane, prends soin de toi, cela fatigue une cervelle en plein génie créatif de réalisation,cela bouillonne parfois bien trop, il faut faire attention,
car même l’artsite reste un Homme avec ses failles physiques. Bises.
Allez youps, on se court vers la vague, et tchoc, c’est le fracas qui fait rire s’éclater, dissoudre les nerfs pelotés, le corps en lâcher prise dans la belle vague du temps de gouttes de mer tendres sans le tant qui agonise bien trops. Rebises.
Et pendant ce temps,
Le blog « Le Monde » d’arletteart
lui joue de bien mauvais tours !
Il paraît qu’il est bloqué !!!
Tout un monde, ce Monde !
La pauvre, elle ne sait plus comment faire !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Bravo Ossiane pour tes photos et haï kus toujours si inventifs.
J’ai toujours plaisir à venir lire les poèmes de chacun, même si en ce moment, l’inspiration n’est pas forcèment au rendez vous.
L’optimisme sera peut être communicatif!
Roulis d’ écume
Mer toujours recommencée
Espoir, y croire….
explique plus, Christineeeeeeeeeeeee pour arletteart, merci.
Merci Annick mais sur cette sélection , il n’y a que les blogs des abonnés du journal. Je ne sais pas comment ils procèdent.
En tout cas, les blogs du Monde ont de gros problèmes techniques qu’ils ne réparent pas faute de personnel compétent en vacances je suppose, notamment avec les données de la colonne de gauche. Moi, je ne suis pas touchée. C’est toujours très pénible de leur demander d’intervenir techniquement, ils ne sont pas très bons et essaient de noyer le poisson et proposent souvent de mauvaises solutions. Arletteart m’a évoqué son problème début juillet et toujours rien, c’est assez invraisemblable!
Merci JoS, c’est vous qui êtes bien patients avec moi;-) Je préfère poster en dilettante en ce moment; j’attends un peu que ça revienne et j’ai beaucoup de mal à faire trente six mille choses à la fois. J’aime faire les choses les unes après les autres. Que cela ne vous empêche pas d’écrire et de communiquer entre vous puisque c’est aussi un lieu de rendez-vous entre copains et copines;-).
Bises à toute la troupe en équipage minimum;-)
des chevaux d’écume
vagues courtes et puissantes
crinières au vent
Courage! Courage! Ossiane comme on crierait « Terre! terre! »
La mer
Ses larmes
Ecumes de joies
Elle atteint le rivage
Qui la serre tout de bel
Et la mer chantonne
Ses longs voyages
Tant vécus
Infinis
bonne journée à chacun.
Cette belle incroyable
Qui sur la terre ronde
Pose ses gouttes salées
Au fond de ses océans
La mer les mers du globe
Sur cette boule bleue
Ravissements des yeux
Dans ses creux ses cratères
Tan de mondes inconnus
Si tant de tant profonds
Qu’il faut des millénaires
Des techniques des pensées
Pour que l’Humain petit
Puisse explorer entière
La mer dans toutes ses mers
La mer belle inconnue sur terre
Si souvent bien souvent
En faune en flore en vies
La mer la vie sur terre
Fini le mauvais oeil!
Le bleu s’est pris au piège. Métamorphose…
« Libérée de ses chaînes, la jeune fille, récompense et cause de cet exploit, s’avance. Persée, lui-même, lava ses mains victorieuses d’eau puisée et, afin que le sable dur ne blesse la tête couronnée de serpents, il assouplit le sol, répandit quelques brindilles nées sous les eaux et y déposa la tête de Méduse, fille de Phorcys. La petite branche récemment coupée et dans laquelle une moelle spongieuse entretenait encore la vie retrouva sa force, se durcit au contact du monstre et ressentit sur ses rameaux et ses feuilles une rigidité alors inconnue. Cependant, les nymphes marines tentent sur plusieurs branches de renouveler cet exploit merveilleux et se réjouissent d’atteindre ce but. Aujourd’hui encore, les coraux ont conservé la même nature à tel point que les semences jetées par les nymphes dans les eaux se durcissent au contact de l’air et que, ce qui était dans la mer une petite branche flexible devient une pierre lorsqu’elle en sort. »
http://www.ocean-obs.com/photos/hydraires/Gorgone1.jpg
Quel frémissant silence
a saisi la marée
comme une caresse de l’air
elle se perd soudain sur la pointe des pieds
mirage à fleur d’eau
ivresse d’océan doux
mêlée aux saveurs symphoniques
de la terre ouverte sur le large
avec ses lianes de varech et de limon
L’ aventure indomptable
de tous les rivages du monde
s’abandonne aux entailles du rocher
caressant l’azur tendre
et son écorce de lait
lentement en tous lieux
ici , ailleurs , plus loin
la mer noie son chagrin
Si j’ai bien compris ça se corse…
Brise et muraille s’ouvrent comme les entrailles.
Mais l’une reste et l’autre se taille….
Choc hola !
Chocolat
Chocolat amer
L’amer, la mer,
La mer choque… Hola !
La mer
Sa douleur la fracasse
Contre la dure pierre
Qui sursaute malgré tout
Elle est restée sensible
Aux traversées du temps
Qui l’ont secouée si fort
Et pansée tout autant
La mer cette caresse
Aussi cette déchaîne
La mer
Bienvenue Ovide et Angeline, merci pour vos beaux textes;-)
Sylvaine, oui un peu, of corse, bien ciselé ton poème Sylvaine
C’est beau que tu as écrit, annick!
Chocolat, mon sang ne fait qu’un tour phil et tu mets un peu d’ambiance;-) Moi pas choquée du tout;-)
par bout elle brûle
ranime les désespoirs
les papillons meurent
—> Bonjour, chère Ossiane,
Cernée par la mer
qui se confondait avec le ciel,
la terre apparue à mon regard
sous les traits d’une photo,
et je vis de jolis mots
qui me parlaient d’un écho,
je fus aussitôt très heureux
d’être venu leur parler.
Bien poétiquement, Jack qui vous souhaite une fin de journée tout ensoleillée de paix.
Chaos de choc… mais pas élastique
j’ai rêvé la houle… qui se la coule douce
et le piége marin…qui se referme
pas de capitaine ad hoc
pour trouver la passe
j’ai loupé le coche à bamba
et pourtant ça tambourinait
comme dans une banda
brise d’amertume
qui gifle et qui étripe
risque de nous plonger
dans la mouscaille
Bonjour jack, touchée par la façon dont tu as abordé cette terre de mots;-) Tu peux venir nous rejoindre à tout moment. Bien amicalement.
Merci thierry, fidèle gardien du temple;-)
La mer creuse ses pas dans le sable
chaleur douce
l’écho des vagues remonte
et les sens confondent
lueur de beauté bleue
au soleil scintillant
senteurs d’eucalyptus
qui surplombent la falaise
et la magie de l’heure
Là est mon refuge
l’oiseau guide la liberté
Jusque tard dans la nuit, ce n’est pas le choc des vagues sur les rochers mais une vague de bruit déferlante sur le village, clôture de trois jours de fête, la musique bat son plein, les décibels , écoute bien Lou de chez toi tu dois les entendre, ils sont fous ces humains!!!! comme j’aimerai pouvoir entendre le bruit des vagues, le souffle du vent ou une petite mélodie.
Bisou de la Selva beach alors… Le gentil son de ta voix couvre la musique battante 😉
Bonne nuit Monique