Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Les flots noirs
des voiles conquérantes
assaut de l’inconnu
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Les flots noirs
des voiles conquérantes
assaut de l’inconnu
Après la tendre barque, d’hier,
l’image d’aujourd’hui, ne me donne pas trop envie de la regarder,
dans une espèce de gadoue, prolifèrent des algues gluantes, qui envahissent la pureté de l’eau, prennent l’air, ne laissent plus les poissons respirer….
Mon regard en regardant l’image, dans son premiet jettttt, voit le tout noir du calligramme,
je reste à me balancer sur la barque, sourire,
belle journée pour chacun.
L’éclaircie du dehors, m’invIte à sortir de bel bleu.
radeaux d’herbes spongieuses
dérivant sur l’eau ridée,
ancienne, noircie,
entrainant
d’improbables jaillissements blancs
Quelle que soit la couleur des flots
Moi j’y trouve toujours du bleu
Je cherche
Je farfouille
Je trouve
Quelle que soit la force des vents
Moi je découvre toujours un coin sans tempête
J’explore
Je chine
Je découvre
Quelle que soit la senteur des querelles
Moi je déniche toujours un parfum de paix
Je scrute
Je fouine
Je déniche
Le noir me va si bien
La douceur me colle au corps
Au gré des flots
J’ai décidé de me laisser porter
Vents
Emportez-moi
La paix
Je trouverai
Pusillanime celui qui de ses déchets
Prend l’eau pour une poubelle
Ebullitions
fermentations
tout pour le frisson
Hello l’équipage !
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Le ciel s’assombrit aussi ici !
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Marée Noire
Mer d’huile
Merde !
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On va encore
Avoir de l’eau
A laver !
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Mais un rayon de soleil apparaît !!!!
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Gel pour voiles
Fixation ULTRA FORTE
Attention aux rayures !
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Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
sur un patchwork d’algues
une armée de fantômes
met la terre à sac
La mer morte
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d0/Aigue-marine_1.jpg/740px-Aigue-marine_1.jpg
Les flots noirs
Assaut de l’inconnu
Demain l’inconnu
Assaut des flots noirs
Sous la surface de l’eau sans ride
de forts courants
remontent des drames enfouis
A la surface de l’eau sans ride
la vase informelle
géle l’écoulement tranquille
Persistantes, les algues parasites
Noires, les pensées
fantomes envahissants.
La pollution appelle
A la très grande prudence
On a une terre
Sur terre
Dont il faut prendre soin
Menacée du danger
De l’Homme qui se vit
Salit tout et détruit
Une prise de conscience
Déjà s’entend de fort
En espérant encore
Qu’il en est encore temps
Pour la sauver la terre
De nos petits enfants
Dans les marais halètent
les voiles filandreuses
d’antiques processions.
Ultime chevauchée
sur la terre des hommes.
Hérissés de crêtes,
Entre quelques repos,
Un lac clapotant, une vie même.
Vertige
Neurones en bagarre
Dans une mer cérébro-spinale
Tempête dans un crâne
Synapses agités
ring céphalorachidien
KO : le trou noir
Ho ! 36 chandelles !
C’est pour mon anniversaire ?
Mille mercis, Ossiane
Quelqu’un peut me dire où je suis ?
qui l’a tant griffée
la mer angora s’enfuit
clé sous le tapis
phil alba
J’ai trouvé ça dans la trousse de secours !
http://2.bp.blogspot.com/_i726SQOr_Y8/RzXWMg2896I/AAAAAAAAAqo/srCqsqJY5uw/s400/aspirin.jpg
Tu verras, c’est un bon remèdes pour tes synapses agitées !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Tiens, prends un sucre,
ça sera meilleur !
http://www.naturavox.fr/IMG/jpg/sugar.preview.jpg
Rebiseeeeeeeees !
–
+ 5 gouttes sur le sucre :
http://www.mon-herboristerie.com/images/SITE%20PIC%20Eau%20Melisse%20Flacon.jpg
–
Biz à tous
–
Cela va mieux, Phil Alba?!
magiques tentations des inconnues
ne jamais s’avancer
les pieds nus
vers ces terres
qui glissent vers la nuit des « flots noirs »…
J’espère que votre aspirine, et la mélisse sur le sucre, ont fait du bien à Phil Alba….Christineeeee et Bourrache.
Quelle vertu a la mélisse, Christineeee?!
A mon avis…
Ca devrait bien le calmer !
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lisse_officinale
Biseeeeeeeeeeeeeees !
Bourrache, Christine, Annick, Merfi pour tout.
Ve vais bien mais ve fuis encore un peu fatigué.
Mélisse, 400 ans d’âge, f’est très très bon. Fa calme !
Bon ve vais me coufer.
La bive et à demain… peut-être
bon, je me voilà rassurée, phli blabla,
cela me donne l’idée comme ça, d’avoir de la mélisse, ici,
cela peut toujours servir, en cas de court circuit de tête,
sourire et bises,
à demain, c’est certain, hein?!
faudra penser à bien le veiller cette nuit, le fil d’alba, cette nuit, hein, Bourrache, Christinee, et les moussaillons, il est tellement l’été, cet été!!!!
bises de nuit, pour chacun’e’…
désolée, Ossiane, m’inspire pas trop cette image, c’est pas grave docteur?!
La nuit la mer se bigoudit
Elle cogite s’agite ses algues
Toute la crasse les émondices
Se remontent vilains à la surface
Et le matin quand elle s’éveille
Le spectacle cruel se montre à voir
Des tas de plastiques, des geysers vifs
La mer crépite trépigne ses nerfs
Elle râle insulte ses salitous
Ses méchants Hommes si peu tendres
La mer poubelle est toute gênée
De devoir tant et temps gober
L’amer fort et la mer forte
en odeurs et en couleurs
nous assombrit et à son prix
bises depuis Ré où le beau temps revient
Coucou, Ossiane
Ta photo est belle et grandiose….et ton haïku significatif est un défi au danger… »A vaincre sans péril on triomphe sans gloire »
Dans le grand large
La mer recèle mille flammes
Dans ses rouleaux ombrageux
L’écume noircit les cieux
Voguent voiles altières
Et « bateaux ivres »
Que la liberté ensoleille
Le drapeau vert de l’insolence
Hissé comme étendart
Où s’en vont-ils, ces voiliers?
Dans le silence des eaux vives
S’ébrouer comme oiseaux ivres
De liberté
Pourtant, rôde le danger
La houle s’enfle avec délire
Les flots boivent de l’encre noire
La liberté n’est pas mirage
Courage!
La liberté n’a pas de prix
Voguent voiliers sans amertume
La liberté sent bon l’écume!
Bises vers toi, Ossiane…et amitiés
Un petit bonjour à tout l’équipage!
Si j’avais compris tes silences
Si tu avais su m’écouter
Si j’avais compris l’importance
Et l’imminence du danger
Si j’avais lu entre les lignes
Si tu avais creusé un peu
Si j’avais su capter les signes
Si tu avais ouvert les yeux
Aurais-je su ouvrir mon cœur
Aurais-je fissuré mon armure
Aurais-je pu t’avouer mes peurs
affronter les blessures obscures
Si je t’avais tout dévoilé
Aurais-tu mieux tenu ma main
Plutôt que de t’en éloigner
Pour aller voir un peu plus loin
L’histoire ne le dira jamais
Peut être que, peut être pas
Elle gardera tous ses secrets
C’est ainsi fait et puis voilà
Eh oui Rachel, mais on reste toujours avec des « Si… » et mille questions sans réponses.
Touchant et sensible, ton poème rachel. Bises.
test