Lecture du Haïku Calligramme: du haut vers le bas
Des filets tendus
en vagues nonchalantes
espérance
◊ Près des Saintes-Marie-de-la-mer…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: du haut vers le bas
Des filets tendus
en vagues nonchalantes
espérance
◊ Près des Saintes-Marie-de-la-mer…
Silence d’azur
un voyage dans le temps
murmures pastel
….
Sérénité … tranquillité … beauté … et cela fait le plus grand bien
merci Ossiane bel été à toi
Un si grand ciel
une barque en sommeil
envie de farniente
L’année dernière, j’ai accompli un très vieux rêve. Un parmi ceux que je peaufine dans un coin de ma tête pendant des années et qui semble se complaire là jusqu’au jour où…
Aussi, Ossiane, je ressens un immense plaisir à voir à travers ton objectif des pans de Camargue juste aperçue un jour d’août 2008. Je t’en remercie.
Au retour, j’avais écrit ceci:
à tires d’ailes…
Elle fait chanter les oiseaux
Au royaume de leurs amours du printemps,
Elle berce ses roseaux
Aux souvenirs de son Histoire rebelle
La Camargue !
Et lorsque un jour d’août gris
elle marie le ciel à la terre
A peine nous dévoile-t-elle,
ses frissons et ses reflets mêlés de bleu
Tout juste troublés,
Par quelque envol à fleur d’eau,
Au cœur de
la Camargue !
Sur les sentiers où roule le vent austère
Les herbes festonnent les traces des promeneurs solitaires
Et les chevaux déploient leur crinière en éventail
Le long des prairies humides où vient se cacher, un pan de ciel
De la Camargue !
Soudain, un pas de deux, et devant les flamants pêcheurs longilignes
Nous restons le souffle coupé , pour quelques instants de beauté tranquille.
En écho, notre silence s’arrime au trident de la croix dressée
Au faîte du toit, dont la couverture de roseaux est souvent malmenée
Par le mistral, ce grand maître chanteur
de la Camargue.
L’ombre galope et s’accroche aux sabots des chevaux,
Ou meurt dans la glaise des enclos, là où piétinent les noirs taureaux.
La vie frémit dans les roselières, et chuchote à bruits comptés…
Leurs courbes se font douces, semblant toucher terre,
Alors, les promeneurs s’éloignent, en toute humilité
Quittant à regret , cette nature fragile, qui les fait rêver,
Et dont le nom résonnera longtemps encore à leurs oreilles:
La Camargue !
Rets fragiles
Pour capturer le temps
Fuyant en eau indifférente
Chacun méne sa barque comme il l’entend
mais parfois la surdité est telle
que l’embarcation a du mal à se diriger
Suspendu comme le filet,
entre deux états,
je traîne ma nonchalante espérance
comme le chalant musardant
Pas de procession des panathénées,
ni cariatides ni atlantes,
juste le jet attelant de bateleurs,
l’ataraxie me gagne après la praxis
je ne sais plus si j’ai partagé dèjà ce texte entre être et avoir été
qui me semble de circonstance avec ce thème que tu as si bien choisi
Ossiane
« Éloge de la paresse »
Dans l’été profond et chaleureux qui abolit quelques perspectives et hiérarchies et qui met en arrière plan les actes du quotidien, dans le silence d’une sieste estivale, dans la quiétude d’un repos temporaire il y a à chercher plus que de l’inactivité, du ressourcement.
Pour les Cassandres au cœur tendre qui ont pour religion le travail et la régularité de tâches chronométrées, le papier millimétré et des plans de carrière sans tailleur de pierre, il nous faut leur répondre que l’art de ne rien faire n’appartient pas à tout le monde mais qu’il se cultive comme un élément de renouveau.
Quand un trimestre trop long, concentré mais fécond nous a obligé à tant puiser dans nos réserves et que nous n’avons plus de grande production il est tant de reconstituer celles ci comme on laisse le temps agir pour remplir de nouveau un puit presque asséché.
Avant que la margelle ne soit à nouveau inondée il faudra patienter et tourner le regard ailleurs et comme bailleur ne pas avoir peur du fond qui ne craint pas l’usure mais juste la capture d’une idée surprenante.
Ambiance émolliente mais pas ambivalente que certains trouveraient délétères elle ne doit rien à l’éther et tout au rêve éveillé, car qu’est ce donc que de laisser enfin son esprit librement vagabonder dans des contrées inaccoutumées et ramener de ces songes de nouvelles pensées réconfortantes et abondantes.
Allongé de préférence, à l’ombre d’un pêcher pour se moquer de manière symbolique, flâner, musarder sans ardeur particulière et sans entêtement, pour faire venir à la conscience de nouvelles images qui chassent les anciennes, et font passer un grand souffle de vie tandis que se dévide une bobine sans film.
Pourquoi penser à mal, en touchant ce canal pas hystérique, pourquoi allumer le fanal pas historique, il n’ y a aucune évidence de quelque sorte à culpabiliser pour ce fait de rester inoccupé , pas au point d’ester en une cour secrète ?
Pourquoi ne pas laisser venir ce plaisir conscient qui s’assortit en même temps que s’essorent les événements, et qui prend son essor dans un trouble charmant ?
Le rien faire, le fare niente devenu farniente, est il plus honteux et moins profitable qu’aucune autre activité, connaît il des ratées ou n’amène t il pas justement la pensée à son acmé du moment ?
Dans une douce langueur
Noyée dans l’azuré bleuté
J’arrime mes rêves
Barque alanguie
Grand voyage des songes
Vers un ailleurs bleu
Une vraie invitation au voyage intérieur! De la zénitude et de l’onirisme. Très belle note, Ossiane, qui pousse au recueillement
Bises sous le mistral!
Quand le filet s’endort
La barque s’emporte
Et dérive de vague en vague
Qu’elles sont jolies, ces images, dans leurs temps arrêtés saisis pour la beauté de la quiétude, du bel état d’être en vie, au plus près, sans rien faire d’autre qu’à se vivre, en écoutant son petit coeur palpiter tendre, en amour.
Et ainsi recommence
le cycle des saisons
la barque nonchalante
s’apprivoise
voyez ! nous dit-elle
je suis au bord d’un voyage
et puisse le ciel et la mer
foisonner sur des rythmes défaits
qui me disent les orages , la promesse
en somme de la terre en l’écume
Ici , plus que jamais le rêve
avidement creuse des vagues sonores
et qui s’échouent, vaincues
sur le velours du sable
Beau message poétique, Ossiane !
Une barque sur l’estran à marée basse
sous un ciel tout bleu rêvasse
attendant que le temps passe
ah!que la mer vienne et l’embrasse !
silence fervent
seuls bruits entendus
aux filets tendus
la vague et le vent
l’âme dans le vent
perdue s’en ira
à jamais suivra
le blanc goéland
une barque sur l’estran abandonnée
pas de rames pas de pêcheur à ses côtés
une corde sur le sable pour l’amarrer
ah!je ne sais pourquoi ai tant le coeur serré
Assoupissement
Les vagues tissent une plage
Rêve chaloupant
Un très beau site que le tien ! J’ai pris un grand plaisir à le découvrir et à y vagabonder quelques heures ! Je me suis permise de le mettre en lien sur mon blog. Si tu veux te promener un peu à ton tour, voici un lien vers mes terres à moi : http://jatalant.blogspot.com/
Au plaisir de te lire bientôt !
Claudie
.
Horizontalité, calme plat, maria, c’est vrai… loin du tapage;-) L’Oeil reste ouvert cet été, je ne pars que fin août. Bonnes vacances si tu pars bientôt!
Je t’en prie, pierre installe-toi;-)
Beau texte bien senti et en subtilité sur cette région, Maïté;-) Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie;-)
>sophie, joli haïku, merci!
>je suis tes conseils, thierry; merci à toi;-)
>Merci claudie, ta belle plume se laisser porter et elle a raison;-)
>sylvaine, belle plume pour toi aussi, on dérive avec toi;-)
>annick, j’ai choisi des images sereines rien que pour toi;-)
>Sacrée plume, Angeline, j’aime cette référence aux rythmes!
>amichel, j’ai également le coeur serré à te lire, bravo!
>Bonjour et bienvenue claudie n°2;-) Merci pour la visite et le bel haïku! On trouve également de très beaux poèmes sur votre blog. Amitiés.
Bellel soirée à vous!
Ossiane
.
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http://www.neuschwanstein.de/bilder/idee/sagen/lohengrins_ankunft.jpg
Merci pour ta délicate attention, Ossiane.
« Dans un pays lointain
inaccessible à vos pas… »
http://www.deezer.com/track/1943821
Emmène-moi dans ta barque Carole
Je deviendrai ton gondolier
…
Elle est facile, celle-là, mais peux pas résister
En plus ça faisait longtemps…
Que l’équipage me pardonne.
Non ! Non! capitaine pas la grande cale… Pas la grande cale
La mer s’est retirée au creux de ses songes
barque solaire
la vague demain reviendra au rivage
Viens mon amour
Emmène moi au large
Dans tes doux bras en rames
Emporte moi ma nuque
En tendresses du temps
Ouvre moi ton bel ciel de haut
Laissons la barre
Et regardons flotter notre barque
Dans la magie du merveilleux instant
Qui donne de son temps de sa vie
Rien que pour nous deux
Toi et moi juste nous
Sur l’horizon du temps
Je suis passeuse
Passeuse d’hommes surtout
Non pas par choix
Ils viennent portés par les vents
Simplement
Dans ma modeste barque
Je les emmène
Une balade hors du monde
Longue ou courte
Tranquillement
Pas de quête de Graal
Des échanges francs et passionnants
Des liens se tissent
Fragiles mais indestructibles
Passionnément
Mais voyez-vous
Ma barque n’a que deux places
Ça ne plait pas à ces dames
Pourtant ma belle barque est instable
Assurément
Chacun à sa place
Tout mouvement entrainerait le chavirage
Alors mesdames
Dormez sans crainte
Profondément
Je ne volerai pas vos hommes
Nous partageons nos jardins secrets
Quelques instants hors du temps
Dans la paix et la sérénité
Délicieusement
Quand ils le souhaitent
Je pose ma barque sur le rivage
Ils reprennent pied dans leur monde
Forts de cette expérience et du partage
Souriants
Hommes
Je vous adore
Tout simplement
Merci Ossiane de votre accueil et veuillez m’excuser de m’être livrée au tutoiement.
Et pour aujourd’hui ce sera…
Barque solitaire
Seule à sol
Seule à sable
Barque point d’ancrage du regard
Rompt l’horizontale
Et le léger souffle du vent.
Dans les roseaux
Barque de l’ombre
Et reflets en bulles des filets
Ondulent sur la trame de l’air
Sur le fil du jour
Calme et absence
De clapotis
Douceur du demi-jour
Des tonalités marines.
La barque…La barque
Sur la ligne du temps
D’attente.
La barque abandonnée
A vite été récupérée
Par un drôle de matelot
Qu’on nommera :
Micro !
Un micro…
Qui rame
Qui rame
Qui rame
Pas étonnant
Qu’il n’y ait plus beaucoup de monde
Sur la toile !
http://www.sylvain-euriot.com/dotclear/images/2009/05%20mai/sylvain-euriot-27-mai.gif
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Je suis la barque qui tangue fuyant l’ire des tempêtes
J’ai déposé l’Amour au pied d’un vieux clocher
Dans la crypte étincelle la lumière de l’espoir
Tous les cierges étoilés sur le visage d’ébène.
Sous les vagues des filets, nage le plus doux secret
Jusqu’aux lointains rivages contre vents et marées
Écoute la femme qui pleure pour créer des étangs
Elle parle aux salicornes et à quelques roseaux
De la vie sur la grève, de son Amour absent.
« Sans toi la mer m’inonde de flots assourdissants
Saintois éparpillés sur le sable de la côte
Dont je m’éloigne agile pour gagner le silence
Entre les bras azurés qui s’écoulent vers la mer.
« Sans toi ô doux Amour, la Terre farouche boit
L’eau, le sel de mes pleurs moi couchée sur la dune
Ou bercée par les flots des berges aux tamaris.
Je suis la femme et l’eau, le rivage paisible
Il y a des cieux cléments au dessus de mes hanches
J’entends au loin l’écho d’une musique tsigane
Les clapotis de l’eau ondoiement de gitane…
Je suis rêve migrateur au bord de ces étangs
La barque est amarrée parmi des joncs dansants
Le long du petit Rhône dont les marais frissonnent
La Méditerranée a reconnu mon cœur
Il flânait sur le fleuve, s’approchant de ses eaux
Je suis les flots dansants…
barque sans âge
couleur de sable et de vase
contemplative
La barque se la coule douce
Un trou en fond de cale
Elle regarde la mer
Sans se laisser porter
Mais à la nuit tombée
Dessous la lune douce
Deux amants montent à bord
Pour voyager à deux
Et son bois se nervure
De bien bels doux clapotis
Ils s’en vont, tu les aimais.
Debout dans l’embrasure
d’une nuit sans voix,
désirant, tu cherches souffle.
Tu es au bord d’une immense
absence, là où se dissipent
toute chose et toute fable,
où le temps n’est plus le temps,
Ni poussière ni fantôme
ni même image, mais une pause
infinie, résolution
De l’infime, rien qu’une pluie
de mains impalpables qui ne saisissent
rien ni personne.
Lionel Ray, Syllabes de sable, 1996, Gallimard, p. 58
Merci Ossiane
La barque est là
sur la plage
oubliée, perdue
entre le ciel et la mer
Embarque-toi
l’embarquement est libre
Tu peux rêver d’être le capitain
Tu peux rêver d’être l’explorateur des mers
Tu peux rêver d’être un charmant corsaire
ou
tu peux rêver avec une barquette aux fraises.
Tu fais le choix.
Mais, il faut
bien conduire la barque
pour ne tomber dans l’eau
Un triste débarquement …
Je ne vous ai pas tout dit…
C’est une barque magique
Elles nous entraine dans un autre monde
Un monde où il fait bon
Un monde où nous sommes bien, très bien
C’est une barque étrange
Seuls ceux qui y croient peuvent la voir
Voir la beauté de nos relations
Voir la pureté de nos sentiments
C’est une barque précieuse
Si l’un s’en va un autre revient
Revient me voir
Revient se confier
Hommes,
Je vous souhaite des matins purs
Soyez heureux
Jusqu’au bout des ongles
Elle est posée
Fort délicate
Sur le sable si fin
Le temps il passe
Mais sa pose reste
Son lien si bel
Doucement accroché
Dans l’espace infini
Les laisse s’aimer
Dans leurs ondes jolies
Des filets blancs tendus
pour attraper des rêves
plutôt que des poissons
le reflux et le flux
imprègnent la barrière
et filtraient l’illusion
retenue la marée
engorgé le tissu
tu arrêtais la mer
la changeais en eau douce
pour maquiller les toiles
tu remettais au sable
ume barque qui n’ irait point
traverser l’ océan
clapotis des eaux
contre le vent des roseaux
ma main dans le dos
paragraphe virgule oublié
à la nage
des pages
ma rame s’enfonce avec une violence calculée
pour donner de l’élan
à cette barque
pose tes filets
il faut
oublier
Ils sont partis sans elle
Pêcher dans leurs filets
Et elle est restée là
Accrochée à ce bâton
Planté dans le sable gêné
Il l’aime libre la barque
Si belle sa voile au vent
Joyeuse dans les roulis
Et la voilà clouée
Encerclée par l’oubli
Est-ce une barque pour Cythère ?
Ho ! Mon enfant, ho ! Ma soeur
Comme j’aimerais t’ y emmener
En appellerais-je à Baudelaire
Dussé-je exprimer mes peurs
Pour à jamais les éloigner
Devrais-je ramer jusqu’aux enfers
Mais cela avant même que je meure
Pour pouvoir te délivrer
Est-ce une barque pour Cythère
Une barque qui efface les pleurs
Une barque pour te délivrer
Un filet de voix
Pour chanter, créer l’espoir
Un filet de voie
papillon bleu dans l’eau
repandra ses couleurs
pour qu’ une barque s’ envole
sur ses ailes argentees
le voyage est au bout
des toiles redecouvertes
le voyage est au bout
de ses mots enchantes
La barque s’est échouée petite crique
Sur cette île de son rêve impossible
Et la voilà qui vit sur le fil de ce temps
Qui lui donne cet air tendre qu’elle a
Elle est émouvante la barque toute nue
Elle se laisse voir son coeur ouvert
C’est si bel bon de dire je t’aime
Pour la barque échappée des filets du temps
Elle a bien travaillé
La barque
De bel pêcher
Elle peut se reposer
Je ne voulais pas ,
Descendre de ta barque.
Je voulais juste,
Faire escale.
Sur un ilot.
Sur un ilot.
Que tu viennes,
Ensuite,
Me reprendre,
Pour cette promenade
Si douce
Si douce.
Sur mon ilot ,
Je reste donc.
Je suis faible
Je suis fort
Je suis lache
Tu me lache
Je vais ,
Construire.
Une forteresse, meme sur mon ilot.
Meme avec des bois flottants,
Meme avec des algues.
Je dois , abriter mon amour.
Mais je fabriquerai un drapeau,
Blanc.
En signe de paix.
Je prendrai le temps.
Chaque jour ,
Je rammasserai ,
Les plumes des mouettes.
Blanches, pour le drapeau.
Alors ,
Je hisserai le pavillon,
Haut.
De ta barque ,
tu le verras.
Peut-etre , feras tu escale.
Ma place , je le sais , sera prise.
En ta barque.
Mais je me ferai bouée.
Accroché à tes flancs.
Ne te noie pas,
Ne te noie pas.
Jamais.
C’est fort joli, Fauki,
bonjour à chacun.
La barque a tangué ses roulis
Toute la nuit
Pour eux
Au petit matin
Elle se repose
Dans ses bras généreux
A lui
Bel azur
Pêche fructueuse?
si la barque ne manque pas de fond
avec elle c’est le calme plat et la douceur
des couleurs qui s’écaillent doucement
La barque
Dans le bleu de la mer le ciel s’est fondu
le temps est suspendu la barque est sur le sable
elle est seule étendue comme un corps détendu
Ces courbes sont attirantes comme un beau corps de femme
Elle sait que dans la tête de la plus part des hommes
La passion chemine comme le ver dans la pomme
Elle songe que bientôt un marin va venir
Qu’il la fera danser avec ses avirons
Alain
La barque
J’exerce un dur métier je suis danseuse légère
Je danse sur la mer pour les yeux du public
Je mesure mon succès au nombre de sifflets
Que m’envoie le public quand j’ôte mes effets
Moi qui danse sur l’eau un peu comme un voilier
Moi que la mer entoure de ses lèvres mouillés
Moi que la vague effleure de ses baisers salés
Je m’allonge sur le sable les ailes repliées
Sans perdre de ma danse le rythme singulier
J’ôte mon chemisier avec agilité
comme les mots s’envolent mes habits partent aux nues
Au travers les silences les cris autour de moi
De tous ceux qui m’observent je ressens les émois
Et mesure le désir de ceux qui me voient nue
Alain
La Barque
Pareils à ces moutons qui paissent au mois d’août
Ou comme ces blancs nuages qui paraissent si doux
Aussi doux que la ouate avec leurs bonnes joues
Ignorant d’où je vais ne sachant rien du tout
j’irai me balancer sans moteur que le vent
comme la mince lune à la surface du ciel
suivant dans son sillage la courbe du soleil
Pour trouver la fortune que l’on cueille en rêvant
Alain
Comme deux mains se touchent quand elles sont en prière
Ou comme remue la bouche quand elle s’adresse au ciel
ces quelques planches jointes qui flottent sur les eaux
vous invitent au voyage comme le font les oiseaux
Alain
c’est une frêle esquif
qui sur l’eau fait des ronds
pour la faire avancer
au rythme cadencé
des avirons
il faut être sportif
Alain
ils sont beaux, vos mots, Alain…
La Barque
L’été le vent humide et chaud remue les palmes
Au bruit des mots sucrés que récitent les femmes
Comme il doit être doux blotti dans ce giron
Dans ce ventre arrondi en forme de berceau
De se laisser flotter caressé par les flots
Merci Annick
Alain
La Barque
elle est simple et rustique bien souvent sans confort
elle n’a pas même un joli nom qui la désigne
Aucune publicité qui rapporte de l’or
Son unique charme c’est la simplicité des lignes
Sur la crête des vagues ou échoué sur le sable
La barque se projette se fond au paysage
Sa mince silhouette prolongée par un fil
c’est le rêve l’aventure qui devant se profile
Alain
La Barque
Entre Éros et Thanatos vents redoutables
le cœur est une barque bien près de chavirer
qui transporte en tremblant vers l’ailleurs le futur
ainsi qu’au temps passé sa folle démesure
Alain
La barque
la musique vous embarque
vous partez pour ailleurs
sur une fugue de Bach
vers un monde meilleur
comme l’écrivain devant sa feuille
vous naviguez au gré du vent
et transporté par les courants
vous rêvez d’île et parlez d’ailes
Afin de fuir les drames
Pour oublier les hommes
Vous empoignez les rames
c’est Robinson que l’on vous nomme
vous agissez en métronome
avec les yeux d’un astronome
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation
Dans l’anse dansante,
de son profil presque rasant
elle ne fait pas du plat
Barcarolle
le temps paraît si court
bercé par les paroles
qui nous parle d’amour
je veux sentir ta main
là contre mon épaule
comme quand le vent nous frôle
ne songeons à demain
nos deux corps enlacés
tenons nous embrassés
comme la nuit suit le jour
vite quittons la rive
laissons au fil de l’eau
nos cœurs à la dérive
Alain
Ne pas viser sous la ligne de flottaison
à la première risée risquer de tant embarquer
affermir le gouvernail pour garder la raison
Très beaux poèmes que tu as déposés sur cette note, Alain. cette barque semble te parler fort, un grand merci à toi ainsi qu’à Thierry qui s’est joint à toi.
Merci Ossiane
il faudra bien que nous reparlions d’Ossian
et des druides en général
de leur rôle, de leurs pouvoirs
sans doute inspiré par la série consacrée aux gaulois
et pas quelques lectures éclairantes
Je ne prétend arriver à la cheville d’alain fortement inspiré
mais ce qui me fascine c’est la diversité et l’inventivité de l’homme
en route pour Tombouctou depuis Djenné dèjà cet art bien loin de la pirogue
qui donne des bateaux profilés, arrondis pour la danse des narguilés
au faible tirant d’eau pour passer en toutes saisons de la sécheresse opiacée
aux déluges délirants, il est tant de sortes de membrures, la quille n’est pas une panacée, et les embarcations de la baie d’halong porte le bambou au pinacle
sans chercher à faire des pinasses pour la vinasse mais juste des qui porte poisse avec le nuoc’ mam.
Bon là je sens que je pars de travers et ne pare pas au plus pressé, il faut affermir le gouvernail ainsi peut être ménerais je ma barque à bon port.
Je souhaite de belles vacances pour chacun.
Bel début de mois tout neuf.
Pas de raout mais du raffût
bonne route et attention à la toto
annick 😉
Si un petit coup d’oeil avant de partir, bonnes vacances Annick et n’oublie pas dans quelques jours ton anniversaire, essaie de fêter ça !
Vous êtes choux de vous, et je vous dis à bientôt,
Thierry, Monique, Ossiane, et chacun,
je vous souhaite des jours heureux de bel été, pour recharger en ondes positives nos petits coeurs reposer nos êtres de nous,
et je vous redis encore,
comme j’aime vous lire et partager avec vous…..
mais vous le savez déjà….sourire….
Bonne continuation
Je suis pris dans tes filets qui m’embarquent vers ton regard….
Et j’y vois l’écume de tes mots bleus….