Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
i grec dans son bec
ses ailes grandes ouvertes
signes de la vie
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
i grec dans son bec
ses ailes grandes ouvertes
signes de la vie
Bois flotté glané
Pour le nid du charpentier
Message envoyé
P igeon voyageur
A udessus de nos têtes
I mperturbable messager
X ylème au bec
venue de la profondeur du flou,
portée par la blancheur faite mouvement,
un brin de réalité
qui s’affiche contre ce monde
survoler le flou
la roue tourne roucoule
sourcier des airs
comme c’est joli, l’image est un vrai livre qui raconte du beau….j’aime beaucoup cette douceur, elle fait du bien!
Su-perbe Ossiane ! wow!
____
S’envoler dans le vert
d’un jardin qu’on suspend
dans le battement d’ailes
le message gris sur blanc
l’invitation à l’espoir
____
bisou et bonne journée Annick, Monique et l’équipage
Bâtir un nid pour l’amour
Avec les ailes de l’esprit
C’est à deux qu’on réussit.
Ils disent qu’il passait
Ses nuits a pleurer
Ils disent qu’il ne mangeait pas
Qu’il ne faisait que boire
Ils jurent que le ciel lui même
Se rétrécissait en écoutant ses pleurs
Il a tant souffert pour elle
Que jusqu’à la mort il la pleura
Une colombe triste
A l’aurore va chanter
Aux petites porte
De la maisonnette isolée
Ils jurent que cette colombe
N’est rien d’autre que son âme
Qui toujours attend
Le retour de la malheureuse
Colombe ne pleure pas
Jamais les pierres, colombe
Ne sauront rien des amours
Colombe désormais ne pleure plus
http://www.youtube.com/watch?v=rGFyUHuIlcs
Messagère de l’espoir et la paix
La colombe de Picasso et d’Aragon
Réconciliation entre ciel et terre
http://www.georges-millet.com/espagne/photos/picasso24.jpg
Ici veni un nid
silence
Belle image, Ossiane!
Battements d’ailes
surprise
la pose sur place
l’oiseau météore.
nid grec.
Oh !!! la belle photo.
Le nid n’est pas loin
Et on s’active sans fioritures
Car la progéniture en a besoin
C’est la loi de la nature
Bravo, pour avoir saisi l’instant.
Regard interrogateur de l’oiseau!
Lourd à porter
Si le vent s’emporte
Une cime de cèdre
l’attend plus haut
Dessine-moi un Oméga ! Ω
Il est tout un symbole.
Quel plaisir de venir se balader chez vous…. On en ressort toujours émerveillé… charmé…
Je passe souvent sans rien dire … parce que je ne sais quoi dire devant tant de merveilles….
Merci pour tout ça…
Comme c’est joli, comme c’est joli, la vie de vie.
Gravé en mon coeur, le petit ballet des hirondelles, dans mon couloir d’entrée, et comme j’ai aimé croiser l’une ou l’autre avec une petite brindille dans le bec;
C’est émouvant la vie,
il y a tant dans la construction d’un petit nid, dans la fusion des êtres, dans la vie à se vivre,
à présent, chaque hirondelle couve, et les deux nids dans le couloir sont des merveilles de l’oeil, quelle habilité douce de ces petits becs, de la tendresse de leurs ailes,
comme j’aime cette vie, qui donne envie de vivre la vie.
J’aime beaucoup cette photo si sensible, elle me touche,
Là,
oui, Là,
et c’est bon,
d’être touchée Là,
Non?!
coucou Lou, et chacun’e’!
Superbe!
La voilà ! Dans son bec elle transporte
Un alphabet
Un poème ?
Mille choses en devenir …
Mais sage est le ramier qui comme la colombe
jamais d’un vol trop lourd l’air ne plombe
déjà victorieux avant même que de se poser
à la pesanteur un pli de roi il a soustrait
mais c’est surtout la paix qu’il impose
à quoi lui servirait un lance pierre
là où la pie va chercher à la fourrière
il a sûrement besoin d’une pause
certes son plumage il astique
d’un bec habile et chasse le moustique
mais pour l’instant sa prise il tient au vent
et si il se sait grec jamais ne se ségrége
car bien trop accoutumé à rester en couple
il ne peut s’éloigner sans fermer la boucle
Dans un battement …d’oeil et de cil…l’oiseau des plus docile…entame son périple…équilibré comme son vol…magnétisé comme son cerveau…il suit ce long chemin…se tenant à l’écart des gradins…des gredins aussi d’ailleurs…et si il file sans jamais donner l’impression de se perdre…c’est que sa carte du ciel est fort précise…mais la tempête et les orages…comme des essorages…la tête lui font perdre…déboussolé qu’il est…son aiguille affolée
En c’temps là on était jeune et sale et l’on crevait la dalle
Alors on tirait les pigeons derrière la maison.
Un jour j’entends siffler la balle qu’avait tirée Martial.
Sur le coup était beau mais c’était un corbeau.
On l’a plumé comme une volaille trop envie de faire ripaille.
Une fois dans la cocotte on a invité les potes.
Un pigeon aux p’tit pois ça vous dit les gars ?
Ils ont vite rappliqué, ils étaient affamés.
Hubert avait bonne mine, c’était sa carabine.
Philippe le suivait, ils sortaient du troquet.
On a choisit les pilons qui paraissaient bons
On les a laissé prendre le blanc de l’oiseau noir.
La bête était coriace, une fois à la carcasse
On a pu leur dire avec un beau sourire :
C’était un corbeau là avec les petits pois
Et non pas un pigeon. Devant leurs yeux ronds
On leur a montré les plumes qui luisaient à la lune.
Après le corbeau on est passé au fromage
Mais j’ai déjà lu ça dans un autre message…
Voila tout de suite ce qui m’est venu
Picasso Colombe
(Jean Ferrat)
(paroles d’Henri Gougaud)
Il était un homme-oiseau
Qui cueillit le monde rond
L’ouvrit de ses doigts pipeaux
L’enfouit dans son oeil citron
Puis déshabilla les dieux
Les fit danser dans les bois
Les croqua de ses dents bleues
Les enivra de hautbois
Picasso colombe au laurier
Fit Guernica la mort aux cornes
Pour que dans un monde sans bornes
La nuit ne vienne plus jamais
La nuit ne vienne plus jamais
Il était un homme-fruit
Qui roula dans l’herbe crue
Sur une femme pétrie
Par un dieu Pan au poil dru
Femme il fendit ton chignon
D’un coup de soleil tranchant
Le fendit comme un oignon
Dans la cuisine des champs
Picasso colombe au laurier
Fit Guernica la mort aux cornes
Pour que dans un monde sans bornes
La nuit ne vienne plus jamais
La nuit ne vienne plus jamais
Il était un homme enfin
Prit le fruit et le croqua
Prit l’oiseau le fit humain
Coloriant aux éclats
But le temps et s’enivra
But le vin qui devint pur
Prit la cage et la brisa
Sur la porte du futur
Picasso colombe au laurier
Fit Guernica la mort aux cornes
Pour que dans un monde sans bornes
La nuit ne vienne plus jamais
La nuit ne vienne plus jamais
La nuit ne vienne plus jamais
J’aime.
Mais , sage ,
Peux tu l’etre ?
……..
Superbe Ossiane !
Ca m’évoque Magritte
http://boucherieart.free.fr/art_contemporain/pages/magritte_art_peinture.htm
Très bon WE à tous
Message à Fauki :
Moi sage, en tous les cas je ne sais pas …
Peut-être besoin d’un bon massage ?
Pas sage ? En fait, je cherche le passage … à petits pas …
Lorsque la liberté ne tient qu’à une branche…
Le pigeon tient dans son bec sa revanche…
Beau cliché de haut vol 😉
Dans l’air vibratoire
l’oiseau s’éprend d’une voyelle
cycle de la vie
Lavis
de Picasso
Des blancheurs
lumineuses
il découpe
dans l’histoire
une colombe pour la paix
puis laisse
la vie
prendre
son envol
armée
d’une branche d’olivier
Bonjour à tous… sous un ciel bleu de bleu !
YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
La belle princesse grecque
Au balcon de sa fenêtre
Attendait depuis longtemps
Le message de son amant
En ces temps reculés
La patience était bonne qualité
Pour attendre les réponses
Aux questions envoyées…
Par Air Mail Courrier
Télégraphix, apparut alors
A tire d’ailes, presque pas essoufflé
Portant dans son bec, bien accroché
La première lettre… de son courrier !
Y
Sa halte fut de courte durée
Le reste des lettres devant aller chercher
Mais l’amoureuse eut tôt fait de deviner
La réponse de l’homme qu’elle aimait
Trois mois plus tard,
Après deux aller et retours du pigeon courrier
Elle put enfin lire le MESSAGE en entier
Qu’elle attendait depuis si longtemps :
Y E S
Des lettres d’amour enflammées furent expédiées
Après moultes rotations de notre super Pigeon
Les retrouvailles furent parfaites
Et les épousailles une belle fête !
http://www.cinebel.be/portal/resources/movie/1000851/b168961.jpg
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Hermés n’était pas encore Trismégiste, souverain détenteur dans le delta lumineux des savoirs scientifiques qu’il portait déjà depuis l’Olympe les messages des dieux.
Ainsi les voyageurs assurés et rassurés, même ceux dont c’est le dernier ici bas,
pouvaient ils entreprendre ces traversées, qui par l’Hellespont ou les colonnes d’Hercule allaient les emmener dans des contrées éloignées et inconnues.
Veillant sur eux et gardien des secrets du vol mais aussi de tant d’autres choses il devait leur permettre de trouver l’hospitalité qui dans les caravansérails ou bien les oasis, du voyageur refait un peu de la santé, galavanise ses forces et lui permet de continuer.
L’olivier a perdu ses feuilles en voyage
Le pigeon a gardé ses plumes dans son vol
Est-ce un message lancé avec prudence
Reste-t-il encore des rameaux d’oliviers
Porteurs de paix et d’humanité
On ose, on veut encore y croire
La paix est un trésor qui se construit
Avec patience et persévérance
A l’école des colombes
Qui survolent notre monde.
Ce ne sont pas avec des armes
Ce ne sont pas avec des capitaux
Ce ne sont pas avec des croyances infondées
Ce ne sont pas avec des sentiments d’orgueil
Ce ne sont pas avec des pensées racistes
Ce ne sont pas avec des idées de possession
Ce ne sont pas avec des idées de domination
La liste serait longue des faux parcours
L’oiseau de paix ouvre la route
La paix à vol d’oiseau
C’est plus d’égalité entre tous
C’est plus d’amour, plus d’humanité
Moins d’égoïsme, plus de partage
……………………………………
Mais ça tout le monde le sait
Alors pourquoi, pourquoi ?
Si ce poème semble avoir été déjà écrit
C’est tant mieux, oh oui tant mieux
L’oiseau n’a-t-il pas besoin de beaucoup de brins
Pour construire son nid ?
L’oiseau bleu
Tous les colliers de perles de fleurs de coquillages
Répandent leur beauté comme la vague son écume
Au cou des femmes du monde qu’une onde parfume
Comme sur le fil du télégraphe les mots voyagent
Alain
Dans le ciel sans souffle
la colombe partagée
entre vivants et morts
« Je suis , dit-elle , je suis dans la lumière du jour
et j’ai bu leurs larmes à leurs paupières » *
Jacques Chessex
comme c’est joli et bon, Monique!
la vie simplevivre et laisser vivre autour de soi, comme c’est bÖÖOÖ¨¨OÖ¨¨O!
Comme tu es joli
Ta brindille de vie
Je t’aime de tous mes sens
Puisque tu me donnes vie
Goûtes moi et ressens
La vie que tu me l’offres
Tiens
Je te dis merci
Dans ce baiser de moi
Si j’étais d’herbe Si j’étais arbre Tapis de mousse Simple lichen
Serai-je tige Serai-je tronc Ou pauvre thalle
De rhizoïdes Ou de racines
De branches lourdes
Fine brindille
Feuille sessile Feuille pennée Juste foliole
Main nervurée
Je pourrais Être
Homme debout Homme couché
Enraciné Jambes dressées Deux bras levés
Aux pieds d’argiles Aux doigts de fées
J’ai sur ma route le choix d’aller
A droite A gauche
Me diviser Me séparer
De Deux faire Un
Me rencontrer
Je vois avant Ou bien après
J’entends dehors Cet à côté
Aussi ici Le souffle cher
Et voix du coeur
Sourds battements
J’écoute encore La nuit qui siffle
La nuit scintille
Au firmament
Là est ce Point
Du bout de Soi
Pur Infini
Et J’étais toi Tu étais moi Je suis né double Je veux chercher
L’Unique fleur Oiseau de paix
Là où tu vas Je suis le même
Le jour ne cesse De tant aimer
MAGIQUE, onusio….
Un petit duvet tendre
Se couche le lit de vie
La jolie petite brindille
Se fait douceur de vie
L’écriture se lance
A sa conquête se vivre
Dans le simple appareil
Du corps libre
De ses ailes
Blanche Rose bleue mauve
la palombe
vole se sauve
en trombe
dans le bec
un i grec
un Y long
un upsilon
mise en garde
sauvegarde :
attention
aux cols d’IratY
on nous tire sans merci
gare aux plomb des chasseurs
gare aux filets du malheur
gare aux appeaux clumés
pauvres leurres emplumés
la colombe porte la paix
pour la palombe sans effet
–
Ne serait-ce donc point là, l’augure, le signe d’un retour des cours de grec ???
–
…………………………………….
comme fourmi ailée
le pigeon bâtit son nid
que sera demain
en vrp de la paix
colombe joue pas la cigale
……………………………………..
andrée wizem
L’oiseau
porte en son bec
La promesse
du monde
Il ne parle que de
Paix
Alors faut se la vivre
Plutôt que de l’écrire
Une brindille en son bec
Et déjà on s’approche
Pour tenter lire bel
Ce message du ciel
Je suis admirative devant tant de beautés! Bravo:-)
Vous avez un nouveau message ….pas de bec ….ni de plume …pas de vol …ni plein ciel …juste quatre coins …un dessin … Une lettre …ou un m’aile…s aime s …vous avez un message …et ce coeur qui se bat … Et ces yeux qui se noient …et la lettre contre soi …tourterelle en plein ciel …et la plume sur une page …et les larmes en plein vol …ce message est pour toi … Et l’espace sous les lettres …et l’envoi sous les doigts …on croirait un oiseau …sous le bec un stylo …pour te dire que je t’aime …pour un fou comme une fois … Ou l’inverse je ne sais pas …peu importe la plume .. Peu importe la couleur .. Une cartouche dans le coeur ..dans la nuit une lueur…
Une brindille
Un petit bec
Le baiser de vie
Des milliards d’I
Des lèvres
Un super bel grand nid
Au centre de la terre
Pour s’envoler d’aimer
Quel bel cratère de feu
De laves doux duvets
L’amour cet incendiaire
Qui garde belle la vie
Des êtres
Des étoiles de vie
Approche mon bel oiseau
Regarde le ton nid
J’y place un doux présent
Viens
Apporte le ton brin
Tu me cueilles la vie
Et je te remercie
Vole
Déploie tes ailes douces
Ennivre toi le vent
Délace tes duvets
Vis
A mon tour de m’envoler vers le Val de Loire pour une quinzaine de jours, vous souhaite de passer de bons moments sur le blog et vous retrouverai à mon retour.
Belles envolées à vous aussi. A bientôt.
mi-ange, mi-colombe,
le messager invisible
aux ailes de nuage
Petit paon de poche
avec en devenir
son havre une couronne
Un message verrouillé
décide de traverser
à vol d’oiseau la vie
et s’accroche à la plume
pour ne pas se noyer
dans l’angoisse du passé
Les colombes sillonnent
la tendresse posthume
les jets d’eau des regrets
et les mots poignardés
du prince des poètes
Des mêmes maux qu’on recrée
le message est tombé
de sous la plume bleue
il n’en reste qu’un « why »
Jamais le message ne va assez vite vers son destinataire
pourtant de cette mission dont il est attributaire
l’oiseau bienveillant s’en acquitte fort diligemment
il ne ménage pas sa peine et vole élégamment
A tire d’aile sans chercher à attirer le prédateur
il ne bat pas la breloque à lire trop souvent les heures
son horloge est interne comme sa boussole d’ailleurs
de jour commme de nuit peut il éviter le tirailleur
et si il délivre des plis exquis ce qui défroisse
par certains cols il évite de passer, des porte poisse
porteurs il est pourtant, de grandes espérances
et dans son voyage se traduit la douce fragrance
qui mobilise du lointain certaines exigences
pas cachetés ni même cachés ces missives
n’ont pas des obus la forme d’ogives
oh toi le messager ailé qui nous transporte d’aise
surtout quand à bon port tu nous délivre du malaise
soit remercié de tes offices car de confiance tu es digne
Si j’eusse écrit les vers
En mon coeur abrités
Comme un précieux message
Au dessus de la mer
J’eusse peut-être découvert
En son âme de poète
Beaucoup plus tôt peut-être
Oui bien plus tôt peut-être
Vers le Nord ses orages
vers le levant ses yeux
Le couchant m’eut offert
Peut être son corps de feu,
Mais voilà trop mouvant
Comme ramage de l’oiseau
Vers le sud m’emporta le destin vers une autre
En ses métamorphoses la vie fit un festin
L’enfance et la jeunesse qu’elle bu comme la rosée.
Est-il au firmament quelque oiseau qui attende
Que l’Azur se fende et que jaillisse l’Amour
Je n’ai vu la colombe qu’une fois….envolée
Mais dussè-je m’envoler en goéland tremblant
Entre les cieux et la terre cherchant sa silhouette
Emprunter tous les vers à Goethe ou Aragon
J’irai où gît mon coeur dans sa mélancolie
Écrire hors du sépulcre afin que la colombe
Boive la rosée du Monde pour trouver
Le chemin……..du coeur.
PIGEON VOYAGEUR
Fatigué de lutter pour déjouer le vent,
Le bel oiseau bleuté ne peut plus se défendre
Et, sur le gazon vert, par moi s’est laissé prendre,
J’ai lissé son plumage à l’abri de l’auvent…
J’ai senti, dans ma main, son petit coeur vivant
Et, j’ai pour l’apaiser d’une caresse tendre
Consolé cet ami qui semblait me comprendre !
N’est-il pas de l’Amour, le symbole émouvant ?
De la fidélité tu demeures le gage,
Beau pigeon voyageur, j’ai compris ton langage
Et je sais qui t’envoie… Et je sais d’où tu viens…
A l’aube, avec regret, trop court fut ton passage !!!
J’ai largement ouvert la porte de la cage…
Va poursuivre ton rêve et laisse-moi les miens
Lucienne GAUDE
Bonjour à tous sous un ciel un peu plus gris qu’hier !
YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
Un pigeon, qui se promenait un jour
En Espagne, du côté de Figueres,
Rencontra un peintre un peu loufoque
Qui l’embaucha, cela vous interloque !
« Voilà quelle sera ta quête,
De Y tu seras mon fournisseur
Car j’ai un besoin urgent de tuteurs ! »
Tandis qu’il terminait son œuvre,
Notre brave pigeon, qui avait fort à faire,
Lui apporta encore un beau spécimen
Pour que tout l’édifice parfaitement… se maintienne !
Et Dali, enfin, termina son autoportrait…
http://surf4you.free.fr/Images/images%20dali/dali_4.jpg
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Le messager n’est rien sans le message et vice versa, cette complémentarité conditionnelle scelle tous les espoirs et toutes les attentes
Le porteur de missive qu’il soit chevau -légers, missi dominici, porteur de lettres de change, postillon ou facteur n’est pas contre facteur, il a dans son pourpoint, sous son surcot, ou encore son surplis , serré contre son coeur l’âme de son origine, la sentance divine, le vocable qui devine et fidèle il transmet, achemine et remet, en main propre, en tête à tête, en nom personnel les rouleaux, feuillets, attaches et autre graphies patentés, ourlées et poinçonnées
estampées ou scellées, pour valoir ce que de droit, apporter l’effroi ou bien le réconfort
Bel Val de Loire, Monique, c’est si beau tout le long…
Le pigeon
J’ai plus d’un point commun avec tous les amants
J’entretiens les liaisons et roucoule tendrement
Entre les hommes l’amour tisse des liens étroits
Pour édifier ce nid moi je fais la navette
Alain
La vie
Tout simplement la vie
Qui se vole le ciel
Et dans cette brindille
La promesse d’un nid
Pour que des oeufs en corps
Se posent les duvets
Chauffés éclatent leurs coques
Pour s’envoler le monde
D’envie
Photos remarquables. Magnifique poésie.
A très bientôt sur les Cahiers de la colline,
Cordialement,
Joseph.
Flûte, l’oiseau n’ouvre pas son bec
et ne délivre pas son doux message
faut il lui faire entendre le rebec
pour troubler par les ménestrels
sa trajectoire digne de pipistrelles
il a plongé dans des délices tels
et dans sa vitalité ne regagne le nid
comme si il s’agissait d’un vulgaire abri
qu’après de longs vols déployés
jamais à court de roucoulade
il ne donne pas dans la reculade
et ne saurait sa portée dévoyer
qu’il replie soigneusement ses griffes
et roule en tous sens de larges yeux
ce n’est pas du becquet qu’il biffe
et aimerait tant se retrouver à deux
encore un effort car le but est proche
la missions accompplie, las, sans reproche
de la félicité divine il se rapproche
Superbe composition, un grand bravo.
Je ne passe pas souvent ici, mais chaque fois, c’est de belles découvertes et de bons moments, merci Ossiane.
Heureuse semaine
Met sage, brindille ou sucre d’orge, ramage ou plumage
de ces confiseries qui vous confectionnent un nid…douillet
de là à patrouiller pour repérer ce qui pourrait servir
à améliorer ce confort sommaire qui confére aux sommets
met raffiné délicatement tenu sans coup férir et sans fléchir
un embranchement qui signe la décision dans la direction
ou bien la convergence dans une belle action, et – ou
pas de porte logique comme il n’y a rien de tragique
à vouloir affronter dans ce destin magique
les couloirs du temps, la brise dépassée
envoles moi encore une dernière fois
je me sens à l’étroit
donne moi du champs
et agrandit mes perspectives
ainsi loin de l’invective
pourrais je reconstituer
mon rêve de toujours
les grands espaces
pleins de grâce
qui riment avec amour
Avec ce why,
le message pourquoi et pour qui,
jeté à la face du monde
des questions à foison,
comme on recherchait la toison
mais sans plus d’argonautes
ni de Colchide
on franchit le col chic
en connaissant les tics
ceux des hommes abrités
aujourd’hui comme hier
à l’affût des palombes
passeront elles encore
si changement de décor
le climat attise surprises
et modifie le cours des choses
le chemin et la rose
les grandes migrations
le festin des sans causes
Merci lou d’avoir ouvert ce why
là où l’on met ses ouailles 😉
Message pour Nath :
Mais sages , reçus.
Mais sages ?
reçu
Message ,
Re_su
Entre émission et réception…transmission…pas que de pensée…courroie ou cardan…avec frottement…usure…déperdition…rien n’est direct…rien n’ est pur…tout est filtré…tout est philtré…bruité…entrée…sortie…pour qui mouille la feuille…message ressue…et quand on remet ça…resucée, remué…de pleines pages…avec abattage…sans outrage…morcelé…morse celer…drole d’histoire que celle de Samuel Morse…amour et fragilité…destin et santé…éloignement et retard…inconsolable tristesse…inventivité manifeste…prévenir et soutenir
Un seul oiseau en cage la liberté est en deuil. J.Prévert
.
Un petit bonjour pour vous dire que je vous ai lu avec attention et que j’ai beaucoup aimé vos MESSAGES écrits avec la plume légère, le coeur et le talent.
Un monde fou sur le pont, on dirait que le bateau est au complet comme avant !!! C’est vraiment gentil à vous d’être venus si nombreux pour honorer ce symbole de printemps. Un grand bravo à tous!
>Un petiti couou à Gwen et pierre b, andrée, amichel, abeille, mathilde, sophie, fred, capahadock
>hi to Leila, nath, sylvaine et emmanuel
>Plein de petits nouveaux que j’invite à se joindre à nous!
Bienvenue à Joseph, miv, σημείο, L’homme aux semelles de vent, tilu, Stéphanie !
>un petit mot spécial d’amitié et de bon envol à Monique qui retourne dans une région qui lui est très chère. Bonnes vacances!
>Enfin une grande embrassade aux fidèles poètes qui gardent et remplissent la page blanche de beauté et de rêves quand je m’absente;-)
A plus tard.
Ossiane
.
http://blog.hkmania.com/wp-content/uploads/2009/02/parinda.jpg
Oh la belle photo !
Un grand merci,
pour la photographe
et monsieur le pigeon.
>Bonsoir et bienvenue st-antigone 😉 Merci de votre passage !
La mandarine
La sagesse quand tout meurt voudrait que l’on partage
Pour que chacun puisse vivre et que tous soient heureux
Mais les ministres négligent cette sagesse,
Ils serrent leur or en sacs comme des mandarines
On ne peut que frémir de tous ces gaspillages
Les travailleurs ont une sombre destinée.
Je pense aussi à ceux qui perdent leurs métiers,
A ceux aussi qui sont envoyés aux combats
Bien des chagrins divers frappent les misérables !
Alain