Estuaire

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Frôlement d'ailes, les bleus sourds de tes méandres, terre d'ombre douce

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Frôlement d’ailes
les bleus sourds de tes méandres

terre d’ombre douce

La Saire au nord de St-Vaast-la-Hougue dans le Cotentin …

78 réflexions sur « Estuaire »

  1. baladin ou poète
    il chemine le long de l’estuaire
    attendant patiemment la montée des eaux
    qui le fera oiseau

  2. Comme une douce aquarelle
    que rencontrent les yeux
    comme se mêlent mer et terre
    dans le geste amoureux
    comme un passage d’eau claire
    sur un rivage lointain
    comme une paisible main
    sur un visage serein
    la liberté voyage

  3. un camée –
    une si douce marqueterie –
    langues de terre mauves
    dardées vers d’autres langues –
    mouvance bleue qui ondoie –
    deux mondes qui se touchent,
    se mêlent,
    restent séparés
    mais qui se contaminent

  4. Et vire là et virelai, eh Vire en pays cotentin
    Il y a le sel et le marin en val de Saire coeur amarré
    Et vire là-bas,à marée basse, est étalée comme une étole
    Jusqu’à la mer, un estuaire en paysage ostreïcole
    L’Humain voyage sur sa monture, dans les méandres de ses pensées
    Y a laissé le quotidien afin d’ épouser l’estuaire au rythme…des sabots.

    Bonjour à tous et bonne journée.

  5. Lest…suaire

    il faut bien en lâcher pour prendre le grand large en faisant claquer le grand largue, et de ces alluvions qui envasent et recouvrent en peine de drague
    et parfois comme une dague transpercent les intentions
    et dans cette chape qui échappe à l’imagination fertile portant des confluences d’idée peut germer je ne sais quelle pensée de l’évasion à fond de cale

    Dans ces boues sans monter à l’assaut des vagues en usant le jusant jusqu’à la corde raide, dans ces genêts, pas géné mais debout je veux scruter l’horizon pour ce qu’il me donne à penser et m’imaginer m’éloigner de la terre ferme avec la ferme intention de ne pas revenir de sitôt.

    Evasement, envasement, invasivement dans ces lignes fondues où l’on ne sais plus qui domine attendant le soliton libérateur je veux jouer ma partition et j’amais ne cesser de faire claquer au vent ma langue bien trop chargée d’embruns, aussi quand l’emprunt coutumier me raméne à l’ubris vais je du marin adopter la posture modeste face à l’immensité indoptable mais adoptable des ces éléments libérés qui s’écoulent avec grâce pour l’instant, avec rage demain.

    Il est des estuaires comme des passes difficiles des leiux de dure confrontation où les courants loin de s’annuler se combinent et défient le courage, affutent les espérances mais laissent des goûts rances amers.

  6. Qui me frôle, qui m’enrôle, qui va construire se môle
    qui redonne aux pôles cette aimantation permanente
    qui magnétise bien des destinations, conditionne des esprits
    et assouvit dans le désir de voyage les portes de la démesure
    donnant à l’homme la pleine mesure du vaste monde
    des saveurs planétaires laissant flotter l’éther, la noix de bethel
    et tant d’autres saveurs dispersées aux questre coins des océans

  7. Une côte en teint qui n’a point énucléé
    va chercher du côté du caducée
    quel serpent elle a bien laissé nicher

    une Hougue qui rappelle des événements anciens
    une suprématie qui disparait avec la tempête
    et étale sur les côtes les affres d’une gloire perdue

    une péninsule qui s’avance fortement
    pour affronter sans perdre la manches
    cet air vivifiant qui s’insinue au tournant

    Désolé d’avoir laché cette bordée
    sans pouvoir éviter des mots l’embardée
    en versant ainsi dans travers et fossé

    merci ossiane
    les temps me semblent bien graves
    non pas qu’on y coupa
    mais des aussiéres funestes
    il faut savoir trancher
    pour ne pas laisser
    à la dérive le monde partir

  8. Un oiseau blanc frôle l’onde
    Ouverture vers le monde
    Un bras de mer dans les terres
    Mon coeur s’emballe et espère

    Ta troisième photo m’arrache le coeur tant elle est belle , on se croirait dans un monde céleste… cet ange sur la droite la bouche ouverte et sa grande aile déployée…
    merci et bises vers toi

  9. Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive
    Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
    Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
    Passe en rêvant sous son voile argenté ;
    A l’appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
    Aux doux songes du soir lorsque l’ombre t’invite,
    Ecoute au fond des bois
    Murmurer une voix :
    Rappelle-toi.

    Rappelle-toi, lorsque les destinées
    M’auront de toi pour jamais séparé,
    Quand le chagrin, l’exil et les années
    Auront flétri ce coeur désespéré ;
    Songe à mon triste amour, songe à l’adieu suprême !
    L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
    Tant que mon coeur battra,
    Toujours il te dira
    Rappelle-toi.

    Rappelle-toi, quand sous la froide terre
    Mon coeur brisé pour toujours dormira ;
    Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
    Sur mon tombeau doucement s’ouvrira.
    Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle
    Reviendra près de toi comme une soeur fidèle.
    Ecoute, dans la nuit,
    Une voix qui gémit :
    Rappelle-toi.

    Alfred de Musset

  10. Coucou, Ossiane

    Je retrouve avec grand plaisir tes photos d’artiste et cet oiseau qui frôle l’écume symbolise si bien la liberté qui est chère à mon coeur!

    Oiseau solitaire
    Dessine-moi mon destin
    Entre ciel et terre

    Aux confins de deux rives
    L’espoir s’arrime divin
    Lumineux voyage

    ………………….

    Frôlement d’ailes
    Sur une mer au bleuté d’éternel
    Marquetée de silence
    Où la vie transite et se balance
    Au gré de vives turbulences
    Et quand l’étau se resserre
    S’enchevêtre l’éther
    Dans le tendre roulis de la mer
    Pour se fondre dans l’estuaire

    Bises à toi, Ossiane..et un bonjour à tous les voyageurs de l’Oeil Ouvert

  11. Courant

    Très vite, la vague se change en fleur, et la fleur
    devient une aile et libre l’aile court se livrer
    au vent, elle frotte le fleuve, qui rit ! Ecarte
    les herbes, un vol se perd dans la paix des eaux.

    Alain

  12. Dans la senteur de tes méandres
    Silhouette cheminant
    Au gré du temps
    Un oiseau passe

    Merveille chère Ossiane !! Salut Alfred !! belle surprise !!
    Et je vais cheminant pour un léger temps …..
    A bientôt AA

  13. Estuaire

    le bateau tire à l’ancre, le vent gratte à la porte
    tu marches dans la rue remuant le foin de ta robe
    dans ton costume marin rayé de bleu et blanc
    tu passes comme la poussière qui traverse les volets
    lumineuse et légère comme une goélette
    comme une langue de mer tu t ‘enfonces dans les terres
    comme une ancre et sa chaîne jettent un cri et des ailes
    ta main arrache une herbe que tu roules à ton doigt

    Alain

  14. La mélodie ne s’est pas brisée
    Un ton plus haut et un plus bas
    L’envol est un exil
    Qui cherche un havre
    Pour se multiplier

  15. Ossiane un grand merci pour ces images et tes mots sublimes, les teintes sont en elles-mêmes poésie et répandent l’inspiration, attise la sensibilité à la beauté de ces paysages dont les couleurs sont un appel à la peinture, à l’aquarelle comme le dit si joliment, si poétiquement Lou mais aussi Claudie , MariaD , Brigetoun, sophie, Thierry , Alain..
    ____

    Je bois à la coupe de vos mots
    Car savourer si pure beauté
    D’images et de poésies
    Reste un délice précieux
    Les mots coulent vers le grand large
    Ambassadeurs des splendeurs de notre monde
    Inondant mon coeur d’un flot enivrant de fraicheur

    _____

  16. Quand le fleuve rejoint la mer
    Là où la mer s’avance vers le fleuve
    Ils se chuchotent des mots à eux
    Dans leurs ondes qui se caressent
    Tendrement ou plus rudement
    Selon l’humeur du temps

  17. Bonjour Monique, et chacun,

    La poésie….elle garde vivant..l’émotion se vit son instant…tant d’émotions dedans une vie…peuvent imploser bien trop le petit être…fragile précieux dedans son être…même si il brave le temps dans la complicité de son amour…un jour… alors c’est bon le livre d’images….la toile d’huiles…la pierre sculptée…le ciel parlé….le livre en pages…la vie déborde sa marge de vie…alors les traces…les signes…c’est de la vie…en interlignes…des petits pâtés en tas de sable… coule la mer…glisse les nuages…dans la délicatese…à l’état pur… de la beauté de s’exister…tel telle ou tels….de vie comme ça…

  18. j’ai cavalé après le s, mais le cheval parti au grand galop,
    les vlà les NT de glisseNT les nuages…sourire…
    le vlà le S de délicatesSe….sourire…

  19. L’estuaire est une espace de transition, une interface qui a toujours fasciné les géographes, ni rivière, ni mer, littoral ou berges. J’aime beaucoup la 4° photo tu comprends pourquoi !-))

  20. Frôle moi
    Explore moi
    Apprends moi

    Frôle de tes doigts habiles
    Les méandres de mon corps

    Explore avec tes attributs tactiles
    Les recoins de mon être

    Apprends à mes mains l’agilité
    Apprends à mon corps la félinité

    Apprends moi
    Montre moi
    Démontre moi

    Apprends moi la beauté du geste
    Montre moi la grâce de l’amour
    Démontre moi l’harmonie des corps

    Je ne serai pas docile
    Juste bonne élève

    Alors et seulement alors
    Nous serons libres

  21. A basse mer j’ai vu dans la laisse
    Les trésors que l’océan délaisse
    Les filets pris dans le goémon
    Les bois flottés glissés de l’amont
    Les cordages bleus noués en tresse
    Les os de seiches et les flotteurs
    Et sur le sable une merveille
    Un bris de verre au poli caresse
    A su faire chavirer mon cœur
    Est-ce le reste d’une bouteille
    J’en ai sucé le gout salé amer
    Ou se blottissait de la tendresse
    Un je t’aime jeté à la mer
    Par un anonyme dans la foule
    Dans la détresse de la houle

  22. L’aile furtive
    au détour de mes contours
    un souffle d’ange

    ******************************************************************
    Merci, Maria, de me prêter ton ange…
    Il m’a doublement touchée de son aile : dans l’émotion de tes mots,
    et pour avoir permis à mon œil à peine entrouvert de grandir…

  23. Bonsoir les navigateurs !

    Nous avions déjà cheminé
    En décembre 2007,
    Tout au bout du « Delta »…

    L’Estuaire est maintenant là,
    Aboutissement d’une route sans fin
    Pour toutes les pluies du ciel
    Cet hiver récoltées en chemin !

    Encore un dernier virage
    Sur l’aile droite, ça vire mieux ainsi
    Les pattes frôlent la surface lisse,
    Bientôt la mer et l’horizon infini

    A moins qu’un petit galop…..
    Ne vous fasse aussi envie !

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  24. Estuaire, nomansland, entre deux, de quoi entamer un pas de deux, piquer des deux pour courir au plus près et ramasser ce goémon alimenté certes pas par le Couesnon.

    Es tu aire de nonchalance où ne peuvent les chalands faire relâche, ni même s’agiter sans taper des paquets de mer la moindre barcasse prise dans ces turbulences qui élancent et fracassent

    Est ou ouest, c’est selon mais toujours dans un mouvement permanent de va et vient, c’est l’embouchure comme une déchirure, une guipure sans fond mais plein de vide, qui n’attendent que le mascaret non pour massacrer mais se remplir et refouler ou défouler c’est selon, enfin une chasse qui vide et vidange

  25. Bonsoir à tous ce jeudi après une erreur de note, il est temps que je parte en vacances, encore quelques jours avant de rejoindre les bords de la Loire que j’aime tant ! (avec pet-être la visite des jardins de Chaumaont ! tout en couleurs)
    ——————————————————————————————————
    Il en est de l’ado lorsqu’il quitte les rives de l’enfance, hésitant encore dans les méandres de l’incertitude pour une grande chevauchée
    ___

    Les derniers ramparts
    D’un voyage vers l’inconnu
    Au loin l’horizon

    L’aventure du grand départ
    Pour se fondre, dans l’océan.
    ___

  26. Le champart eut provoqué moins de chambard 😉

    L’es tu as rien, sensible à ce point, dans cette fusion des lignes
    qui n’autorise pas les vignes, mais soigne les courbes
    et donne une finale puissante dans ce mélange doux et salé

    Les prés salés donnent du goût mais le limon attaché au timon
    des puissant fleuves peut se déplacer sur de longues distances

    Ainsi l’amazonie réussit le tour de force d’ensabler réguliérement
    les côtes guyanaises avec des dunes sous marines qui progressent
    et peuvent se dissiper mais les courants accumulent des quantités
    telles qu’il faut réguliérement des chenaux refaire le lit
    de turbidité en turpitude la mer est agitée ce qui en obscurcit le fond.

    Mais de ces mélanges joyeux de cette confrontation entre deux mondes
    nait la richesse et la surprise et favorise une faune spécifique qui se plait
    dans ces lieux.

    Oh céant il me plait de contempler les contours incertains
    là où se jettent les bouteilles et hélas tant de détritus
    et que l’océan cloaque claque dedans pour avaler tout celà
    recycler malaxer et rejeter encore sur les grèves infinies
    il y a peu de chance qu’à part certaines espèces quiconque
    remonte le cours au fil du temps attiré par la source
    et d’aval en amont avale la remontée d’une seule bouchée
    mais c’est dans la remonte que l’on démontre s’il en était besoin
    combien le retour aux sources est parfois fécond
    qui fait frétiller d’aise, donne des frissons et agite l’âme

  27. Quand le cours s’alanguit, les courbes s’arrondissent, pas de directissime qui crache fort et normalement, des méandres assoupis, des bras qui se replient,
    nait alors dans l’étiage une forme d’étirage et pour peu qu’une lagune s’en mêle s’est l’étier qui dans ses rets prend l’étrier, à moins que l’évier n’abonde dans notre sens, avec force vortex mais des turbulences agitent notre cortex.


  28. Thierry : pourrais-tu me communiquer, au creux de l’oreille, la marque et le type de café que tu sirotes pour bénéficier, dès l’aube de chaque matin, d’une forme aussi olympiquissime ???

    Allez, clin d’eil, sourire, biz et superbe journée (ici, gris, humide et frisquet) à tous.

  29. Bourrache…. coucou !

    C’est à 8 h 02 que j’ai ouvert l’oeil ce matin!
    L’eau est chaude… M’en vais la boire !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee


  30. Christineeeee : tu bois … vraiment … de l’eau chaude ???
    Ben, ça alors … moi, je prends ma douche « avec » … mais chacun son truc, hein !

    Biseeeeeees.

  31. Bourrache, pour avoir un bel œil le matin tu enfonces la touche Alt en tapant simultanément sur le clavier les chiffres qui suivent 0156
    Pour tous les autres signes spéciaux fait une recherche : caractères ANSI
    tu verras c’est rigolo : Á À Â Ä Å Ã Æ, Í Ì Ï Ý Ÿ , Ó Ô Ô Ö Õ Ø Œ, Ú Ù Û Ü !!!
    En traduisant en espagnol le texte de Tit’fleur fanée je subodorais le texte d’une chanson mais de l’entendre a été un coup au cœur. Merci beaucoup pour la vidéo et tout plein de bises. ¿ Préfères-tu des ¢ $ € £ ¥ ƒ ?

  32. Ah bourrache si tu savais, tombé du lit, mais pas frappé, même avec le café
    une péche d’enfer en ce moment et les neurones qui tricotent un drôle de bal
    c’est comme ça on ne se refait pas, de la générosité et de l’audace, un zeste de folie aussi mais tant de choses méritent d’être partagées ! n’est ce pas, clin d’oeil en retour, sans mascara ni mascarade, le masque à rade je ne connais pas ;)))

  33. La nuit, bourrache, la nuit qui porte conseil, qui régle les problémes pourvu qu’aun sain repos y soit autorisé, une remise en ordre des idées, à plat des problémes, en musique des poémes, une réorchestration symphonique des mots, voilà le seul secret et dormir du sommeil du juste.
    Il y a un article intéressant dans une revue anglo saxonne qui montre que ce sont les troubles du sommeil qui rendent les gens malades et pas l’inverse, là où l’on croit que le sommeil troublé n’est qu’un symptome, une manifestation de la maladie, il peut en être une cause, pour la psychose, le psy cause, encore que !

  34. Je vous lis et souris,
    Thierry, ce matin presque tombée du lit quand j ai vu le réveil pas mis en marche et juste un trente minutes avant le départ pour le jeune homme autiste…mais cela a été…comme quoi, l’expérience prouve que, les possibilités sont là….bon, heureusement, c’est juste une exception, vive le zen…SOURIRE!

    Mon flux reflux de vie
    Tu me gastriques ma vie
    M’aide à la digérer
    En excès de tellementt
    Ma vie de vie telle que
    J’aime tes rivages doux
    Ton onde en souffle chaud
    Le petit mot je t’aime
    Qui me frissonne ma vie
    Quand ses tendres roulis
    Barbotent un bâteau bel
    Qui navigue les veines
    D’une sérénité grande
    Avec son drapeau doux
    En hé toile bonheurs


  35. Thierry : et pour l’apéro, tu bois quoi ???

    Jean :

    http://www.deezer.com/track/1123052

    Joli, hein, par Graeme Allwright !

    Sur ce, suis simple fleur simple et n’utilise donc que les caractères contenus de A à Z.
    Déjà que je trouve que c’est compliqué de bien y trouver les bons mots pour se faire comprendre (pfffff, la preuve !) … alors, je sophistique pas.

    Je vous aime tous tant …
    (ça n’engage que moi, hein !)

  36. Ô mon bel oiseau blanc
    coureur des vents
    dis-moi
    dans quelle mer
    ou quel océan
    s’ouvre l’estuaire
    du fleuve temps
    le sais-tu ?

    Ô mon bel oiseau blanc
    coureur des vents
    dis-moi
    bonheurs malheurs
    rires ou pleurs
    sont ils marées de sang
    de mer ou d’océan
    dans l’estuaire
    du fleuve temps
    ou dans mon cœur béant
    le sais-tu ?

    Ô mon bel oiseau blanc
    coureur des vents
    dis-moi
    l’eau est si bleue
    est ce le ciel
    allé
    dans quelle mer quel océan
    mêlés dans l’estuaire
    du fleuve temps
    le sais-tu ?

  37. Je te lis, et me pouffe, Bourrache,
    et me repouffe,
    moi, j aimerais bien un clavier avec juste des ressentis basiques et toule la gamme des ondes, afin de juste appuyer pour me faire comprendre,
    avec les mots, bof, je fais ceque je peux,
    ou bien plus, ils se jouent de moi, si démunie avec eux…sourire!

    mmmhh amichel,
    mais comment je vais digérer, après de si bels mots,
    qui me glougoutent si tendre…sourire!

  38. Juste là
    Dans cette zone de rencontre
    Il y a la petite goutte salée brave
    Qui avec sa bouée remonte le courant
    Et en folle elle se croit
    Une vague puissante
    Pourtant elle est juste elle de ses moyens
    Une autre goutte va comme je te pousse
    Se laisse bercer clapoter faire la planche
    Doucement ennivrée par les ondes d’eau de terre
    Il y a cette autre encore
    Qui en grande détresse nage de toutes ses forces
    Pour rejoindre la grande bleue
    C’est émouvant un estuaire
    Les perles de sel ou d’eau fort douce
    Tentent de s’appartenir
    De sentir s’exister en elles
    Et comme c’est bon
    De savoir chaque goutte de l’océan, singulière
    Comme chacune des frissonnes du fleuve, différentes
    L’estuaire un bouillon de cultures
    Qui sent si bon la vie
    Et tendrement devant lui, le petit coeur se palpite
    Juste Là
    Tu sais?

    Mais bien sûr que tu sais
    Mon la qui me fait vibrer


  39. L’aile d’un oiseau blanc…

    .. des questionnements

    Revient la voix

    Le temps

    De la poésie…

    Merci, amichel.

  40. Frôlement d’elles….bleu à l’âme…taire d’ombre douce…..Les yeux mi clos…abandonner les douleurs….croiser les couleurs.. quelques mots..au trop…Caresser la lumière…dessiner une clairière..la tendresse que l’on serre…et nos coeurs ouverts…Regards des hasards…mélancolique et tard…rivages sans fard…effleure si rare…Frôlements ….courbes…terre d’ombre..Les coeurs mi clos…quelques mots..au galop…voyage de l’intérieur…pour ces libres penseurs..

  41. Je te lis, et me mouille l’oeil, pierre b,
    et c’est bon aussi de tellemenT, sans deux tt,
    prise en flagrant délit de retouche,
    j’avais écrit « En excès de tellementt » à 13 H 27
    et puis mes doigts repartis en arrière, ont effacé mis tellement…


  42. Parce que je ne peux pas faire autrement :

    …et pour Annick, une tite bougie.

    Bon, j’arrête, là.

    Promis, juré, craché par terre.

  43. Oiseau blanc
    Mon bel oiseau
    Tu es ce temps qui passe
    Et je te regarde passer
    Si tendrement
    Emue devant ta pureté
    Tes claquements d’ailes
    Qui me chahutent mes cheveux
    Et me frissonnent la nuque
    Ton élégance si digne
    Dans ce couloir de vie
    Me donne beaucoup de vie
    Tu es
    La vie
    Qui se vole en silence
    Entre la mer le ciel
    Belles ondes tes ailes d’ange
    Viens
    Je m’avance t’embrasser
    Et me nicher protégée
    Dans tes deux grandes ailes
    De vie

  44. Je te lis, et me mouille l’oeil, pierre b,
    et c’est bon aussi de tellemenT, sans deux tt,
    prise en flagrant délit de retouche,
    j’avais écrit “En excès de tant” à 13 H 27
    et puis mes doigts repartis en arrière, ont effacé mis tellement…

    voilà, ce texte est au plus près,
    désolée, parfois je me plane de tellement, j’ai tant les pieds sur terre, ohsi!

    et moi je vous envoie des innombrables chants d’oiseaux qui me vibrent de douceurs…mzi, Bourrache, mmhhh…

    Il y a ces temps précieux de l écriture, où on se sent si doux, si tendre, si l’envie de pailleter la feuille avec ses petits mots si pauvres mais tellement de coeur vivant, et c’est bon où cela passe….gloups…

  45. Comblée devant tous ces écrits et ces partages en douceur , tous ces mots de Bourrache, Annick, Amichel et PiereB qui dansent , avec grâce et beauté sur de belles mélodies, merci pour la petite fleur fanée Bourrache, il y a bien longtemps que je ne l’avais entendue, un manque dans mon répertoire de Graeme Allwright que j’aime énormément.
    ____

    Le fleuve serpente docile ou indocile
    Entre les prairies, les villes et les collines
    De courbes en méandres, dans l’estuaire du grand large,
    Il va se perdre dans les flots des eaux profondes.
    Il en est de la vie comme du fleuve,
    Elle s’écoule au rythme du temps
    Entre les aléas imprévisibles,
    Les contours et les évictions
    Pour arriver au bout du parcours,
    Telle une goutte d’eau,
    Dans le torrent de l’oubli.
    J’aime regarder la Loire,
    J’aime voir couler le Rhône,
    Si différents l’un de l’autre
    Ils ont tous les deux leur propre destin,
    L’un portant son charme, l’autre sa puissance
    Qu’en est-il de la vie
    Elle, dont le chemin n’est pas tracé,
    Et qui, bien souvent, sans rives,
    S’en va …….à la dérive.
    _____

  46. « Le renoncement au monde des formes est la voie royale qui mène à la cessation de la douleur » me disait toujours un moine bouddhiste qui avait ouvert une maison rouge à Hanoï la close. Nous avions ravitaillé en biscuit à Nantes puis après un petit coup avec les copains nous avons abrégé les adieux d’une alcoolade virile comme sait faire le fier marin. Bref, beurrés comme des p’tit Lu nous sommes parti vers un destin insolite sur les flots de la grande Loire. Nous avons écrasé une larme et largué la dernière amarre à une bitte du quai de la fosse. Ici on l’appelle quai de la fesse sans doute à cause des grues qui montent des palanquées de barriques et autre truc du même tonneau. Dans le courant nous avons hissé la voile qui s’est mise à pendouiller comme les seins de ma tante Agathe. C’est donc au moteur que l’captain a mit droit sur l’embouchure, cap au large. Puis le brouillard s’est couché et en embouquant l’entrée de l’estuaire il s’est épaissi. Peu après, dans un grincement sinistre on a ressentit un tremblement de mer. La coque venait d’heurter un banc de sable ou notre bâtiment s’était coulé. « Enfer et damnature ! c’est marée basse, a dit le captain et on n’a pas de béquilles, y’a rien à faire qu’a attendre qu’elle remonte, on’a qu’à aller manger. » On a préparé la tambouille dans la cambuse et on s’est installé dans la carré pour manger dans un silence religieux. Les rideaux on commencé à se décoller des ouvertures des bannettes, puis les petits pois on quitté un à un mon poulet pour rouler vers les gamelles des babordais. Enfin mon rouge a basculé tout seul de mon verre. Le chalutier a gîté à 45°. Quand le mascaret nous a soulevé c’était la purée de pois jusque dans la carré. Sous l’pont de St Naz on a juste vu l’écho de ses gros piliers sur l’écran du radar. Quand on est arrivé sur la grande bleue il faisait déjà noir.

  47. Il y a des jours
    Où je ne sais plus
    rien …

    Où est le début
    Où est la fin

    Quel est le sens
    Quel est le but

    Il y a des jours
    Où je ne vois plus
    rien …

    Ni le beau
    Ni le laid

    Ni le bien
    Ni le mal

    Il y a des jours
    Où le temps s’écoule
    Las et triste…

    Je verse là
    Mes larmes
    Sèches et vides de vie


  48. Nigra : trois petites lignes de lues et … je savais que c’était toi !

    Fait pas « beau » par chez moi non plus
    (ce qui explique un peu ma « folie »
    – moi, ça m’évite de pleurer -).

    Mais je te promets :
    dès qu’il y aura un brin de soleil,
    de vie, d’envie,
    je t’en enverrai un gros bouquet.

  49. barque posée au fil des berges
    funambule agile sur l’équilibre d’une vague
    passager
    étoilé
    de partances



  50. Come on, you gotta keep on dreaming
    Come on, you gotta keep on dreaming
    Come on, you gotta keep on dreaming
    Come on dream on, dream baby dream

    Come on, we gotta keep a light burning
    Come on, you gotta keep a light burning
    Come on, we gotta keep a light burning
    Come on dream on, dream baby dream

    Come on baby and dry your eyes
    Come on darling and dry your eyes
    Come on darling and dry your eyes
    Come on dream on, dream baby dream

  51. Bourrache; avec un peu de retard, ce soir pour l’apéro c’était champagne et petit fours, une fois n’est pas coutume, ça ne tanguait pas trop pour autant, seul le métro donnait de la bande, mais je te jure le matin c’est que du déca et même pas serré ! désolé pour ta météo, je peux essayer le poo woo pour la danse du soleil 😉

  52. Salade « la fin de l’estuaire » dixit Hegel c’est joliment dit.
    Bourrache, le poète solitaire, très beau et fort à propos en effet
    Nigra, « il y a des jours où….. » eh oui dans ces moments là je sors faire une immense balade dans la campagne, la nature a toujours raison de mes incertitudes… ou alors j’écoute de la musique en dessinant….ou alors je me torture l’esprit à vouloir comprendre et si les larmes me viennent, c’est peut-être parce qu’elles me font du bien… et ce soir j’ai encore trouvé mieux lire les mots de Thierry et de Jean pas mal nom plus!!!

  53. Passage d’un poète de Alain Bosquet dans un jour après la vie

    « Le poète est passé : un remous dans l’argile
    se dresse en monument,
    avec soudain le bras qui se profile,
    la lèvre et l’oeil aimants ;

    Le poète est passé : le ruisseau qui hésite,
    devient fleuve royal ;
    il n’a plus de repos ni de limites ;
    il ressemble au cheval.

    Le poète est passé : au milieu du silence
    s’organise un concert,
    comme un lilas ; une pensée se pense,
    le monde s’est ouvert.

    Le poète est passé : un océan consume
    ses bateaux endormis.
    La plage est d’or et tous les ors s’allument
    pour s’offrir aux amis.

    Le poète est passé : il n’est plus de délire
    qui ne soit oeuvre d’art.
    Le vieux corbeau devient un oiseau-lyre.
    Il n’est jamais trop tard

    pour vivre quinze fois : si le poète hirsute
    repasse avant l’été,
    consultez-le car de chaque minute
    il fait l’éternité. »

    ___

    Je sais que je reviendrais sur ces images, elles sont si belles, si douces, les couleurs si tendres, ce qu’elles suscitent est grandiose et lorsque la beauté atteint ce stade de l’émerveillement, on ne sait plus très bien en effet, ça déstabilise quelque peu et c’est dans ces moment là souvent qu’intervient la créativité.
    ___

  54. Où se couche la terre, l’oiseau rit
    èbe lasse

    Où que tu sois, savoir
    de tes fleuves le chant, ivre fou s’enfuyant

    Aux rives sablonneuses
    voler l’image brève
    élan vif – frêle instant

    La noyade céleste
    au large au goût du sel

    Boire à l’aube légère

    Des lèvres du silence
    épouser l’océan

  55. Leila, Merci encore pour cette vidéo que j’ai vue et reeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeevue,
    et si CE TALENT n’a pas gagné la finale, elle a gagné de mériter de sortir de l ombre pour la lumière…
    QUEL TALENT de si belle simplicité DE GRAND TALENT!
    merci Leila.

  56. Un pigeon se pose la branche
    Son bec est nu
    Il se laisse rêver
    Puis un goulougoulou
    Et déjà il s’envole sur une branche
    Un peu plus haut
    Il a ce pouvoir là
    L’oiseau
    De choisir la hauteur de son sol
    Son plein de vie

  57. .

    Petit signe de la main pour vous remercier de toute cette belle inspiration. Tant de messages déposés que je ne peux pas les commenter un à un, j’ai trop de retard. mais je lis, je découvre, je savoure vraiment vos approches. Des poèmes merveilleux! Je suis émue!

    Ces trois photos étaient pour moi comme des crayonnés… impression de matière graphite et puis ces couleurs retenues m’ont plu. Paysage simple loin du brouhaha du monde, paysage pas racoleur…

    Plein de petits oisillons reviennent au nid, je pense à claudie, mathilde, sophie, françois, abeille.

    Bienvenue à Alfred de Musset et à Alfred de Musset, emule et upsilon;-)
    Bienvenue et merci à Olivier pour son signe relatif à cette note sur son blog
    http://www.blogoliviersc.org/2009/05/27/lintrus-intrigant-et-introspectif-sintroduit/

    Et puis je cite dans l’ordre des messages reçus bien sûr les gardiens du temple devant lesquels je m’incline bien bas;-)
    lou, brigetoun, leila, JoS, pierre jeandler, thierry, maria, francis, alain, salade, sylvaine, annick, monique, nigra, jean, jacline, christineeeee, phil alba, bourrache, annick, amichel, pierreb, aspe, nath, fred etc… j’ai dû en oublier, il faut me pardonner si c’est le cas.

    Belle journée, je vous embrasse!

    Ossiane.

    .

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