Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Frôlement d’ailes
les bleus sourds de tes méandres
terre d’ombre douce
◊ La Saire au nord de St-Vaast-la-Hougue dans le Cotentin …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Frôlement d’ailes
les bleus sourds de tes méandres
terre d’ombre douce
◊ La Saire au nord de St-Vaast-la-Hougue dans le Cotentin …
Il traverse le temps
un fort beau temps qui luit
dans l’eau bleue palpitant
baladin ou poète
il chemine le long de l’estuaire
attendant patiemment la montée des eaux
qui le fera oiseau
Comme une douce aquarelle
que rencontrent les yeux
comme se mêlent mer et terre
dans le geste amoureux
comme un passage d’eau claire
sur un rivage lointain
comme une paisible main
sur un visage serein
la liberté voyage
un camée –
une si douce marqueterie –
langues de terre mauves
dardées vers d’autres langues –
mouvance bleue qui ondoie –
deux mondes qui se touchent,
se mêlent,
restent séparés
mais qui se contaminent
Et vire là et virelai, eh Vire en pays cotentin
Il y a le sel et le marin en val de Saire coeur amarré
Et vire là-bas,à marée basse, est étalée comme une étole
Jusqu’à la mer, un estuaire en paysage ostreïcole
L’Humain voyage sur sa monture, dans les méandres de ses pensées
Y a laissé le quotidien afin d’ épouser l’estuaire au rythme…des sabots.
Bonjour à tous et bonne journée.
Superbes photos qui sentent bon l’air marin.
Bonne journée à tous
A pas lent passant
au seuil du grand voyage
avant le néant
Lest…suaire
il faut bien en lâcher pour prendre le grand large en faisant claquer le grand largue, et de ces alluvions qui envasent et recouvrent en peine de drague
et parfois comme une dague transpercent les intentions
et dans cette chape qui échappe à l’imagination fertile portant des confluences d’idée peut germer je ne sais quelle pensée de l’évasion à fond de cale
Dans ces boues sans monter à l’assaut des vagues en usant le jusant jusqu’à la corde raide, dans ces genêts, pas géné mais debout je veux scruter l’horizon pour ce qu’il me donne à penser et m’imaginer m’éloigner de la terre ferme avec la ferme intention de ne pas revenir de sitôt.
Evasement, envasement, invasivement dans ces lignes fondues où l’on ne sais plus qui domine attendant le soliton libérateur je veux jouer ma partition et j’amais ne cesser de faire claquer au vent ma langue bien trop chargée d’embruns, aussi quand l’emprunt coutumier me raméne à l’ubris vais je du marin adopter la posture modeste face à l’immensité indoptable mais adoptable des ces éléments libérés qui s’écoulent avec grâce pour l’instant, avec rage demain.
Il est des estuaires comme des passes difficiles des leiux de dure confrontation où les courants loin de s’annuler se combinent et défient le courage, affutent les espérances mais laissent des goûts rances amers.
Qui me frôle, qui m’enrôle, qui va construire se môle
qui redonne aux pôles cette aimantation permanente
qui magnétise bien des destinations, conditionne des esprits
et assouvit dans le désir de voyage les portes de la démesure
donnant à l’homme la pleine mesure du vaste monde
des saveurs planétaires laissant flotter l’éther, la noix de bethel
et tant d’autres saveurs dispersées aux questre coins des océans
Une côte en teint qui n’a point énucléé
va chercher du côté du caducée
quel serpent elle a bien laissé nicher
une Hougue qui rappelle des événements anciens
une suprématie qui disparait avec la tempête
et étale sur les côtes les affres d’une gloire perdue
une péninsule qui s’avance fortement
pour affronter sans perdre la manches
cet air vivifiant qui s’insinue au tournant
Désolé d’avoir laché cette bordée
sans pouvoir éviter des mots l’embardée
en versant ainsi dans travers et fossé
merci ossiane
les temps me semblent bien graves
non pas qu’on y coupa
mais des aussiéres funestes
il faut savoir trancher
pour ne pas laisser
à la dérive le monde partir
OIseau brun d’ombre
Etend ses ailes de sable
La mer joue au ciel.
Un oiseau blanc frôle l’onde
Ouverture vers le monde
Un bras de mer dans les terres
Mon coeur s’emballe et espère
…
Ta troisième photo m’arrache le coeur tant elle est belle , on se croirait dans un monde céleste… cet ange sur la droite la bouche ouverte et sa grande aile déployée…
merci et bises vers toi
« …il est un estuaire
à nos fleuves de soupirs
où l’eau mêle nos mystères
et nos belles différences… »
http://www.youtube.com/watch?v=IDBeovAqNGs
Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
A l’appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
Aux doux songes du soir lorsque l’ombre t’invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.
Rappelle-toi, lorsque les destinées
M’auront de toi pour jamais séparé,
Quand le chagrin, l’exil et les années
Auront flétri ce coeur désespéré ;
Songe à mon triste amour, songe à l’adieu suprême !
L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Tant que mon coeur battra,
Toujours il te dira
Rappelle-toi.
Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon coeur brisé pour toujours dormira ;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s’ouvrira.
Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle
Reviendra près de toi comme une soeur fidèle.
Ecoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit :
Rappelle-toi.
Alfred de Musset
Coucou, Ossiane
Je retrouve avec grand plaisir tes photos d’artiste et cet oiseau qui frôle l’écume symbolise si bien la liberté qui est chère à mon coeur!
Oiseau solitaire
Dessine-moi mon destin
Entre ciel et terre
Aux confins de deux rives
L’espoir s’arrime divin
Lumineux voyage
………………….
Frôlement d’ailes
Sur une mer au bleuté d’éternel
Marquetée de silence
Où la vie transite et se balance
Au gré de vives turbulences
Et quand l’étau se resserre
S’enchevêtre l’éther
Dans le tendre roulis de la mer
Pour se fondre dans l’estuaire
Bises à toi, Ossiane..et un bonjour à tous les voyageurs de l’Oeil Ouvert
Courant
Très vite, la vague se change en fleur, et la fleur
devient une aile et libre l’aile court se livrer
au vent, elle frotte le fleuve, qui rit ! Ecarte
les herbes, un vol se perd dans la paix des eaux.
Alain
Le Pernelle, avec deux ailes.
Dans la senteur de tes méandres
Silhouette cheminant
Au gré du temps
Un oiseau passe
Merveille chère Ossiane !! Salut Alfred !! belle surprise !!
Et je vais cheminant pour un léger temps …..
A bientôt AA
Estuaire
le bateau tire à l’ancre, le vent gratte à la porte
tu marches dans la rue remuant le foin de ta robe
dans ton costume marin rayé de bleu et blanc
tu passes comme la poussière qui traverse les volets
lumineuse et légère comme une goélette
comme une langue de mer tu t ‘enfonces dans les terres
comme une ancre et sa chaîne jettent un cri et des ailes
ta main arrache une herbe que tu roules à ton doigt
Alain
La mélodie ne s’est pas brisée
Un ton plus haut et un plus bas
L’envol est un exil
Qui cherche un havre
Pour se multiplier
Merci, Alfred de Musset.
Ossiane un grand merci pour ces images et tes mots sublimes, les teintes sont en elles-mêmes poésie et répandent l’inspiration, attise la sensibilité à la beauté de ces paysages dont les couleurs sont un appel à la peinture, à l’aquarelle comme le dit si joliment, si poétiquement Lou mais aussi Claudie , MariaD , Brigetoun, sophie, Thierry , Alain..
____
Je bois à la coupe de vos mots
Car savourer si pure beauté
D’images et de poésies
Reste un délice précieux
Les mots coulent vers le grand large
Ambassadeurs des splendeurs de notre monde
Inondant mon coeur d’un flot enivrant de fraicheur
_____
Quand le fleuve rejoint la mer
Là où la mer s’avance vers le fleuve
Ils se chuchotent des mots à eux
Dans leurs ondes qui se caressent
Tendrement ou plus rudement
Selon l’humeur du temps
Bonjour Monique, et chacun,
La poésie….elle garde vivant..l’émotion se vit son instant…tant d’émotions dedans une vie…peuvent imploser bien trop le petit être…fragile précieux dedans son être…même si il brave le temps dans la complicité de son amour…un jour… alors c’est bon le livre d’images….la toile d’huiles…la pierre sculptée…le ciel parlé….le livre en pages…la vie déborde sa marge de vie…alors les traces…les signes…c’est de la vie…en interlignes…des petits pâtés en tas de sable… coule la mer…glisse les nuages…dans la délicatese…à l’état pur… de la beauté de s’exister…tel telle ou tels….de vie comme ça…
j’ai cavalé après le s, mais le cheval parti au grand galop,
les vlà les NT de glisseNT les nuages…sourire…
le vlà le S de délicatesSe….sourire…
L’estuaire est une espace de transition, une interface qui a toujours fasciné les géographes, ni rivière, ni mer, littoral ou berges. J’aime beaucoup la 4° photo tu comprends pourquoi !-))
Frôle moi
Explore moi
Apprends moi
Frôle de tes doigts habiles
Les méandres de mon corps
Explore avec tes attributs tactiles
Les recoins de mon être
Apprends à mes mains l’agilité
Apprends à mon corps la félinité
Apprends moi
Montre moi
Démontre moi
Apprends moi la beauté du geste
Montre moi la grâce de l’amour
Démontre moi l’harmonie des corps
Je ne serai pas docile
Juste bonne élève
Alors et seulement alors
Nous serons libres
A basse mer j’ai vu dans la laisse
Les trésors que l’océan délaisse
Les filets pris dans le goémon
Les bois flottés glissés de l’amont
Les cordages bleus noués en tresse
Les os de seiches et les flotteurs
Et sur le sable une merveille
Un bris de verre au poli caresse
A su faire chavirer mon cœur
Est-ce le reste d’une bouteille
J’en ai sucé le gout salé amer
Ou se blottissait de la tendresse
Un je t’aime jeté à la mer
Par un anonyme dans la foule
Dans la détresse de la houle
L’aile furtive
au détour de mes contours
un souffle d’ange
******************************************************************
Merci, Maria, de me prêter ton ange…
Il m’a doublement touchée de son aile : dans l’émotion de tes mots,
et pour avoir permis à mon œil à peine entrouvert de grandir…
Bonsoir les navigateurs !
Nous avions déjà cheminé
En décembre 2007,
Tout au bout du « Delta »…
L’Estuaire est maintenant là,
Aboutissement d’une route sans fin
Pour toutes les pluies du ciel
Cet hiver récoltées en chemin !
Encore un dernier virage
Sur l’aile droite, ça vire mieux ainsi
Les pattes frôlent la surface lisse,
Bientôt la mer et l’horizon infini
A moins qu’un petit galop…..
Ne vous fasse aussi envie !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Terre et mer
la vie est fuyante
comme un chemin
au petit jour
Estuaire, nomansland, entre deux, de quoi entamer un pas de deux, piquer des deux pour courir au plus près et ramasser ce goémon alimenté certes pas par le Couesnon.
Es tu aire de nonchalance où ne peuvent les chalands faire relâche, ni même s’agiter sans taper des paquets de mer la moindre barcasse prise dans ces turbulences qui élancent et fracassent
Est ou ouest, c’est selon mais toujours dans un mouvement permanent de va et vient, c’est l’embouchure comme une déchirure, une guipure sans fond mais plein de vide, qui n’attendent que le mascaret non pour massacrer mais se remplir et refouler ou défouler c’est selon, enfin une chasse qui vide et vidange
Bonsoir à tous ce jeudi après une erreur de note, il est temps que je parte en vacances, encore quelques jours avant de rejoindre les bords de la Loire que j’aime tant ! (avec pet-être la visite des jardins de Chaumaont ! tout en couleurs)
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Il en est de l’ado lorsqu’il quitte les rives de l’enfance, hésitant encore dans les méandres de l’incertitude pour une grande chevauchée
___
Les derniers ramparts
D’un voyage vers l’inconnu
Au loin l’horizon
L’aventure du grand départ
Pour se fondre, dans l’océan.
___
« remparts » ouh lala!!!
Le champart eut provoqué moins de chambard 😉
L’es tu as rien, sensible à ce point, dans cette fusion des lignes
qui n’autorise pas les vignes, mais soigne les courbes
et donne une finale puissante dans ce mélange doux et salé
Les prés salés donnent du goût mais le limon attaché au timon
des puissant fleuves peut se déplacer sur de longues distances
Ainsi l’amazonie réussit le tour de force d’ensabler réguliérement
les côtes guyanaises avec des dunes sous marines qui progressent
et peuvent se dissiper mais les courants accumulent des quantités
telles qu’il faut réguliérement des chenaux refaire le lit
de turbidité en turpitude la mer est agitée ce qui en obscurcit le fond.
Mais de ces mélanges joyeux de cette confrontation entre deux mondes
nait la richesse et la surprise et favorise une faune spécifique qui se plait
dans ces lieux.
Oh céant il me plait de contempler les contours incertains
là où se jettent les bouteilles et hélas tant de détritus
et que l’océan cloaque claque dedans pour avaler tout celà
recycler malaxer et rejeter encore sur les grèves infinies
il y a peu de chance qu’à part certaines espèces quiconque
remonte le cours au fil du temps attiré par la source
et d’aval en amont avale la remontée d’une seule bouchée
mais c’est dans la remonte que l’on démontre s’il en était besoin
combien le retour aux sources est parfois fécond
qui fait frétiller d’aise, donne des frissons et agite l’âme
Quand le cours s’alanguit, les courbes s’arrondissent, pas de directissime qui crache fort et normalement, des méandres assoupis, des bras qui se replient,
nait alors dans l’étiage une forme d’étirage et pour peu qu’une lagune s’en mêle s’est l’étier qui dans ses rets prend l’étrier, à moins que l’évier n’abonde dans notre sens, avec force vortex mais des turbulences agitent notre cortex.
–
Thierry : pourrais-tu me communiquer, au creux de l’oreille, la marque et le type de café que tu sirotes pour bénéficier, dès l’aube de chaque matin, d’une forme aussi olympiquissime ???
Allez, clin d’eil, sourire, biz et superbe journée (ici, gris, humide et frisquet) à tous.
–
–
Zut … j’ai loupé l’iris de l’oeil …
–
Bourrache…. coucou !
C’est à 8 h 02 que j’ai ouvert l’oeil ce matin!
L’eau est chaude… M’en vais la boire !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
–
Christineeeee : tu bois … vraiment … de l’eau chaude ???
Ben, ça alors … moi, je prends ma douche « avec » … mais chacun son truc, hein !
Biseeeeeees.
–
Bourrache, pour avoir un bel œil le matin tu enfonces la touche Alt en tapant simultanément sur le clavier les chiffres qui suivent 0156
Pour tous les autres signes spéciaux fait une recherche : caractères ANSI
tu verras c’est rigolo : Á À Â Ä Å Ã Æ, Í Ì Ï Ý Ÿ , Ó Ô Ô Ö Õ Ø Œ, Ú Ù Û Ü !!!
En traduisant en espagnol le texte de Tit’fleur fanée je subodorais le texte d’une chanson mais de l’entendre a été un coup au cœur. Merci beaucoup pour la vidéo et tout plein de bises. ¿ Préfères-tu des ¢ $ € £ ¥ ƒ ?
Ah bourrache si tu savais, tombé du lit, mais pas frappé, même avec le café
une péche d’enfer en ce moment et les neurones qui tricotent un drôle de bal
c’est comme ça on ne se refait pas, de la générosité et de l’audace, un zeste de folie aussi mais tant de choses méritent d’être partagées ! n’est ce pas, clin d’oeil en retour, sans mascara ni mascarade, le masque à rade je ne connais pas ;)))
La nuit, bourrache, la nuit qui porte conseil, qui régle les problémes pourvu qu’aun sain repos y soit autorisé, une remise en ordre des idées, à plat des problémes, en musique des poémes, une réorchestration symphonique des mots, voilà le seul secret et dormir du sommeil du juste.
Il y a un article intéressant dans une revue anglo saxonne qui montre que ce sont les troubles du sommeil qui rendent les gens malades et pas l’inverse, là où l’on croit que le sommeil troublé n’est qu’un symptome, une manifestation de la maladie, il peut en être une cause, pour la psychose, le psy cause, encore que !
Je vous lis et souris,
Thierry, ce matin presque tombée du lit quand j ai vu le réveil pas mis en marche et juste un trente minutes avant le départ pour le jeune homme autiste…mais cela a été…comme quoi, l’expérience prouve que, les possibilités sont là….bon, heureusement, c’est juste une exception, vive le zen…SOURIRE!
Mon flux reflux de vie
Tu me gastriques ma vie
M’aide à la digérer
En excès de tellementt
Ma vie de vie telle que
J’aime tes rivages doux
Ton onde en souffle chaud
Le petit mot je t’aime
Qui me frissonne ma vie
Quand ses tendres roulis
Barbotent un bâteau bel
Qui navigue les veines
D’une sérénité grande
Avec son drapeau doux
En hé toile bonheurs
–
Thierry : et pour l’apéro, tu bois quoi ???
–
Jean :
http://www.deezer.com/track/1123052
Joli, hein, par Graeme Allwright !
Sur ce, suis simple fleur simple et n’utilise donc que les caractères contenus de A à Z.
Déjà que je trouve que c’est compliqué de bien y trouver les bons mots pour se faire comprendre (pfffff, la preuve !) … alors, je sophistique pas.
–
Je vous aime tous tant …
(ça n’engage que moi, hein !)
–
Ô mon bel oiseau blanc
coureur des vents
dis-moi
dans quelle mer
ou quel océan
s’ouvre l’estuaire
du fleuve temps
le sais-tu ?
Ô mon bel oiseau blanc
coureur des vents
dis-moi
bonheurs malheurs
rires ou pleurs
sont ils marées de sang
de mer ou d’océan
dans l’estuaire
du fleuve temps
ou dans mon cœur béant
le sais-tu ?
Ô mon bel oiseau blanc
coureur des vents
dis-moi
l’eau est si bleue
est ce le ciel
allé
dans quelle mer quel océan
mêlés dans l’estuaire
du fleuve temps
le sais-tu ?
Je te lis, et me pouffe, Bourrache,
et me repouffe,
moi, j aimerais bien un clavier avec juste des ressentis basiques et toule la gamme des ondes, afin de juste appuyer pour me faire comprendre,
avec les mots, bof, je fais ceque je peux,
ou bien plus, ils se jouent de moi, si démunie avec eux…sourire!
mmmhh amichel,
mais comment je vais digérer, après de si bels mots,
qui me glougoutent si tendre…sourire!
Juste là
Dans cette zone de rencontre
Il y a la petite goutte salée brave
Qui avec sa bouée remonte le courant
Et en folle elle se croit
Une vague puissante
Pourtant elle est juste elle de ses moyens
Une autre goutte va comme je te pousse
Se laisse bercer clapoter faire la planche
Doucement ennivrée par les ondes d’eau de terre
Il y a cette autre encore
Qui en grande détresse nage de toutes ses forces
Pour rejoindre la grande bleue
C’est émouvant un estuaire
Les perles de sel ou d’eau fort douce
Tentent de s’appartenir
De sentir s’exister en elles
Et comme c’est bon
De savoir chaque goutte de l’océan, singulière
Comme chacune des frissonnes du fleuve, différentes
L’estuaire un bouillon de cultures
Qui sent si bon la vie
Et tendrement devant lui, le petit coeur se palpite
Juste Là
Tu sais?
Là
Mais bien sûr que tu sais
Mon la qui me fait vibrer
–
L’aile d’un oiseau blanc…
.. des questionnements
Revient la voix
Le temps
De la poésie…
–
Merci, amichel.
–
Frôlement d’elles….bleu à l’âme…taire d’ombre douce…..Les yeux mi clos…abandonner les douleurs….croiser les couleurs.. quelques mots..au trop…Caresser la lumière…dessiner une clairière..la tendresse que l’on serre…et nos coeurs ouverts…Regards des hasards…mélancolique et tard…rivages sans fard…effleure si rare…Frôlements ….courbes…terre d’ombre..Les coeurs mi clos…quelques mots..au galop…voyage de l’intérieur…pour ces libres penseurs..
Je te lis, et me mouille l’oeil, pierre b,
et c’est bon aussi de tellemenT, sans deux tt,
prise en flagrant délit de retouche,
j’avais écrit « En excès de tellementt » à 13 H 27
et puis mes doigts repartis en arrière, ont effacé mis tellement…
–
Parce que je ne peux pas faire autrement :
…et pour Annick, une tite bougie.
–
Bon, j’arrête, là.
Promis, juré, craché par terre.
–
Oiseau blanc
Mon bel oiseau
Tu es ce temps qui passe
Et je te regarde passer
Si tendrement
Emue devant ta pureté
Tes claquements d’ailes
Qui me chahutent mes cheveux
Et me frissonnent la nuque
Ton élégance si digne
Dans ce couloir de vie
Me donne beaucoup de vie
Tu es
La vie
Qui se vole en silence
Entre la mer le ciel
Belles ondes tes ailes d’ange
Viens
Je m’avance t’embrasser
Et me nicher protégée
Dans tes deux grandes ailes
De vie
Je te lis, et me mouille l’oeil, pierre b,
et c’est bon aussi de tellemenT, sans deux tt,
prise en flagrant délit de retouche,
j’avais écrit “En excès de tant” à 13 H 27
et puis mes doigts repartis en arrière, ont effacé mis tellement…
voilà, ce texte est au plus près,
désolée, parfois je me plane de tellement, j’ai tant les pieds sur terre, ohsi!
et moi je vous envoie des innombrables chants d’oiseaux qui me vibrent de douceurs…mzi, Bourrache, mmhhh…
Il y a ces temps précieux de l écriture, où on se sent si doux, si tendre, si l’envie de pailleter la feuille avec ses petits mots si pauvres mais tellement de coeur vivant, et c’est bon où cela passe….gloups…
MERCI pour ce délicieux partage, in vivÔ!
Comblée devant tous ces écrits et ces partages en douceur , tous ces mots de Bourrache, Annick, Amichel et PiereB qui dansent , avec grâce et beauté sur de belles mélodies, merci pour la petite fleur fanée Bourrache, il y a bien longtemps que je ne l’avais entendue, un manque dans mon répertoire de Graeme Allwright que j’aime énormément.
____
Le fleuve serpente docile ou indocile
Entre les prairies, les villes et les collines
De courbes en méandres, dans l’estuaire du grand large,
Il va se perdre dans les flots des eaux profondes.
Il en est de la vie comme du fleuve,
Elle s’écoule au rythme du temps
Entre les aléas imprévisibles,
Les contours et les évictions
Pour arriver au bout du parcours,
Telle une goutte d’eau,
Dans le torrent de l’oubli.
J’aime regarder la Loire,
J’aime voir couler le Rhône,
Si différents l’un de l’autre
Ils ont tous les deux leur propre destin,
L’un portant son charme, l’autre sa puissance
Qu’en est-il de la vie
Elle, dont le chemin n’est pas tracé,
Et qui, bien souvent, sans rives,
S’en va …….à la dérive.
_____
« Le renoncement au monde des formes est la voie royale qui mène à la cessation de la douleur » me disait toujours un moine bouddhiste qui avait ouvert une maison rouge à Hanoï la close. Nous avions ravitaillé en biscuit à Nantes puis après un petit coup avec les copains nous avons abrégé les adieux d’une alcoolade virile comme sait faire le fier marin. Bref, beurrés comme des p’tit Lu nous sommes parti vers un destin insolite sur les flots de la grande Loire. Nous avons écrasé une larme et largué la dernière amarre à une bitte du quai de la fosse. Ici on l’appelle quai de la fesse sans doute à cause des grues qui montent des palanquées de barriques et autre truc du même tonneau. Dans le courant nous avons hissé la voile qui s’est mise à pendouiller comme les seins de ma tante Agathe. C’est donc au moteur que l’captain a mit droit sur l’embouchure, cap au large. Puis le brouillard s’est couché et en embouquant l’entrée de l’estuaire il s’est épaissi. Peu après, dans un grincement sinistre on a ressentit un tremblement de mer. La coque venait d’heurter un banc de sable ou notre bâtiment s’était coulé. « Enfer et damnature ! c’est marée basse, a dit le captain et on n’a pas de béquilles, y’a rien à faire qu’a attendre qu’elle remonte, on’a qu’à aller manger. » On a préparé la tambouille dans la cambuse et on s’est installé dans la carré pour manger dans un silence religieux. Les rideaux on commencé à se décoller des ouvertures des bannettes, puis les petits pois on quitté un à un mon poulet pour rouler vers les gamelles des babordais. Enfin mon rouge a basculé tout seul de mon verre. Le chalutier a gîté à 45°. Quand le mascaret nous a soulevé c’était la purée de pois jusque dans la carré. Sous l’pont de St Naz on a juste vu l’écho de ses gros piliers sur l’écran du radar. Quand on est arrivé sur la grande bleue il faisait déjà noir.
la fin de l’estuaire, dixit Hegel.
–
Celle-là, je ne la connaissais pas mais elle me semble bien à propos.
Le poète solitaire :
http://www.deezer.com/track/2179383
–
Il y a des jours
Où je ne sais plus
rien …
Où est le début
Où est la fin
Quel est le sens
Quel est le but
Il y a des jours
Où je ne vois plus
rien …
Ni le beau
Ni le laid
Ni le bien
Ni le mal
Il y a des jours
Où le temps s’écoule
Las et triste…
Je verse là
Mes larmes
Sèches et vides de vie
–
Nigra : trois petites lignes de lues et … je savais que c’était toi !
Fait pas « beau » par chez moi non plus
(ce qui explique un peu ma « folie »
– moi, ça m’évite de pleurer -).
Mais je te promets :
dès qu’il y aura un brin de soleil,
de vie, d’envie,
je t’en enverrai un gros bouquet.
–
barque posée au fil des berges
funambule agile sur l’équilibre d’une vague
passager
étoilé
de partances
–
…
Come on, you gotta keep on dreaming
Come on, you gotta keep on dreaming
Come on, you gotta keep on dreaming
Come on dream on, dream baby dream
Come on, we gotta keep a light burning
Come on, you gotta keep a light burning
Come on, we gotta keep a light burning
Come on dream on, dream baby dream
Come on baby and dry your eyes
Come on darling and dry your eyes
Come on darling and dry your eyes
Come on dream on, dream baby dream
…
–
http://www.youtube.com/watch?v=deRF9oEbRso )
Bourrache; avec un peu de retard, ce soir pour l’apéro c’était champagne et petit fours, une fois n’est pas coutume, ça ne tanguait pas trop pour autant, seul le métro donnait de la bande, mais je te jure le matin c’est que du déca et même pas serré ! désolé pour ta météo, je peux essayer le poo woo pour la danse du soleil 😉
Proverbe breton : Quand les mouettes ont pied, il est temps de changer de cap !
Bourrache,
même si les paroles sont noires
même si les moments sont sombres
même si les projets sont obscurs
La musique peut ramener un brin de soleil
Les notes peuvent redonner l’envie
Le rythme peut refaire sourire la vie
Alors voici un petit bouquet de sons
Pour expulser tout ce ‘wrong’
http://www.youtube.com/watch?v=yaGKZsgA_u0&feature=channel_page
Salade « la fin de l’estuaire » dixit Hegel c’est joliment dit.
Bourrache, le poète solitaire, très beau et fort à propos en effet
Nigra, « il y a des jours où….. » eh oui dans ces moments là je sors faire une immense balade dans la campagne, la nature a toujours raison de mes incertitudes… ou alors j’écoute de la musique en dessinant….ou alors je me torture l’esprit à vouloir comprendre et si les larmes me viennent, c’est peut-être parce qu’elles me font du bien… et ce soir j’ai encore trouvé mieux lire les mots de Thierry et de Jean pas mal nom plus!!!
Passage d’un poète de Alain Bosquet dans un jour après la vie
« Le poète est passé : un remous dans l’argile
se dresse en monument,
avec soudain le bras qui se profile,
la lèvre et l’oeil aimants ;
Le poète est passé : le ruisseau qui hésite,
devient fleuve royal ;
il n’a plus de repos ni de limites ;
il ressemble au cheval.
Le poète est passé : au milieu du silence
s’organise un concert,
comme un lilas ; une pensée se pense,
le monde s’est ouvert.
Le poète est passé : un océan consume
ses bateaux endormis.
La plage est d’or et tous les ors s’allument
pour s’offrir aux amis.
Le poète est passé : il n’est plus de délire
qui ne soit oeuvre d’art.
Le vieux corbeau devient un oiseau-lyre.
Il n’est jamais trop tard
pour vivre quinze fois : si le poète hirsute
repasse avant l’été,
consultez-le car de chaque minute
il fait l’éternité. »
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Je sais que je reviendrais sur ces images, elles sont si belles, si douces, les couleurs si tendres, ce qu’elles suscitent est grandiose et lorsque la beauté atteint ce stade de l’émerveillement, on ne sait plus très bien en effet, ça déstabilise quelque peu et c’est dans ces moment là souvent qu’intervient la créativité.
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Où se couche la terre, l’oiseau rit
èbe lasse
Où que tu sois, savoir
de tes fleuves le chant, ivre fou s’enfuyant
Aux rives sablonneuses
voler l’image brève
élan vif – frêle instant
La noyade céleste
au large au goût du sel
Boire à l’aube légère
Des lèvres du silence
épouser l’océan
belle pôeme et poete!!!
Upsilon, c’est MA-GNI-FI-QUE !
Leila, Merci encore pour cette vidéo que j’ai vue et reeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeevue,
et si CE TALENT n’a pas gagné la finale, elle a gagné de mériter de sortir de l ombre pour la lumière…
QUEL TALENT de si belle simplicité DE GRAND TALENT!
merci Leila.
Un pigeon se pose la branche
Son bec est nu
Il se laisse rêver
Puis un goulougoulou
Et déjà il s’envole sur une branche
Un peu plus haut
Il a ce pouvoir là
L’oiseau
De choisir la hauteur de son sol
Son plein de vie
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Petit signe de la main pour vous remercier de toute cette belle inspiration. Tant de messages déposés que je ne peux pas les commenter un à un, j’ai trop de retard. mais je lis, je découvre, je savoure vraiment vos approches. Des poèmes merveilleux! Je suis émue!
Ces trois photos étaient pour moi comme des crayonnés… impression de matière graphite et puis ces couleurs retenues m’ont plu. Paysage simple loin du brouhaha du monde, paysage pas racoleur…
Plein de petits oisillons reviennent au nid, je pense à claudie, mathilde, sophie, françois, abeille.
Bienvenue à Alfred de Musset et à Alfred de Musset, emule et upsilon;-)
Bienvenue et merci à Olivier pour son signe relatif à cette note sur son blog
http://www.blogoliviersc.org/2009/05/27/lintrus-intrigant-et-introspectif-sintroduit/
Et puis je cite dans l’ordre des messages reçus bien sûr les gardiens du temple devant lesquels je m’incline bien bas;-)
lou, brigetoun, leila, JoS, pierre jeandler, thierry, maria, francis, alain, salade, sylvaine, annick, monique, nigra, jean, jacline, christineeeee, phil alba, bourrache, annick, amichel, pierreb, aspe, nath, fred etc… j’ai dû en oublier, il faut me pardonner si c’est le cas.
Belle journée, je vous embrasse!
Ossiane.
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magnifique photo j’adre tres jolie et agreable a regarder
La rivière est comme le cœur et l’espoir
Il a beaucoup d »histoires
Il y a beaucoup de fleurs