Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Un visage
sur la ligne de crête
puits de lumière
◊ Le Colorado Provençal de Rustrel…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Un visage
sur la ligne de crête
puits de lumière
◊ Le Colorado Provençal de Rustrel…
SUPERBE série … Ossiane
La lumière crache
La couleur en explosion
L’oeil se noircit
Fichée dans la pierre
Toutes mes racines un promontoire
Pour l’envolée de mon esprit
Je me suis lancée dans l’abîme
Nouées à mes chaînes, des rimes
Le vent sirocco de mes je t’aime
La musique couleur de mes neurones
Tantôt arc-en-ciel ou ciel gris
Mais aux premières heures vendredi
A les senteurs de mon désert
Les ombres mouvantes sur la pierre
Et le sourire de l’homme qui prie
Sur la crête… funambule.
Là dessus faut que j’pense à me coucher.A voyager d’une contrée musicale à une autre )ma composition de ce soir me fait embrasser la poussière du canyon…d’épuisement.Bonne nuit amis de l’Oeil ouvert, merci Ossiane pour le perpétuel voyage artistique.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/anewleaseoflife.mp3
A l’abris ,
B ien caché comme sur une
Î le en pleine
M er,
E coute le silence…
visage d’ombre
qui se penche –
aiguille de lumière
qui se tend
Contre-plongée vertigineuse
soleil noir de l’utopie
avant-scène de stries gréseuses
L’abîme est de mise
jeux d’ombre
des couleurs en devise
Richesse
Palette d’ocre ciselée
Dentelle de feu inachevée
Œil noir, tapi dans l’ombre
Gardien des lieux
Bonne journée à tous
La bonne heure
La bonne lumière,
Le bon emplacement…
Terre de soufre
Le temps en exploration
Descente en rappel
Ombres en profil
Découpages de flammes
Le feu consumé
Passé le cap
abordé le promontoire
vers l’à pic
pas d’à peu près
une grande précision
une sage décision
elle est belle, cette série, avec quelques superbes graphismes !
Quelle merveille ton calligramme Ossiane, très Zen, très Yin et Yang, le soleil après la pluie, le jour sortit des ténèbres, la joie après la peine mais la présence nécessaire de l’un et de l’autre pour apprécier l’un et accepter l’autre.
___
Un joli tableau
Resplendissant de couleur
Jour et contre jour
___
Belle journée à tous
Rustrel en 3D, images féériques, promenade au royaune des lutins, du rêve à portée de regard.
Une crête légère marche sous nos pas,
De tes bras tu m’y tiens en équilibre,
Pour croquer ensemble son gâteau de lune.
Cette photo me fait penser à ça :
http://www.medarus.org/NM/NMImages/NM-places/Mont_Rushmore_presidents.jpg
mise en abyme d’un profil
Plus dure sera la chute
au risque de finir abîmé
c’est de la force brute
Hymne à la beauté
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l’on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l’air d’un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
Qu’importe, si tu rends, – fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! –
L’univers moins hideux et les instants moins lourds
Charles BAUDELAIRE
Recueil : Les fleurs du mal
Et l’ombre enfanta la lumière
point à la ligne
avec cette clarté en lisière
comme il est curieux de voir ce pic illuminé
sur fond découpé comme l’oeil du renard
qui attend son heure
Merci Marc
comme ceci est saisissant
de beauté exprimée
que dire après
Sur son sein une étoile scintillait éphémère
Envoûtement, poussière une ombre inaccessible
Jeanne avait le mystère, Apollonie filait
Mes rimes dans le désert du spleen, de l’idéal.
Noyé dans le chagrin des pluies qui m’assassinent
Je m’abreuvait de vin pour oublier l’enfer
Des tableaux parisiens tracés d’une pointe de brume
Et de sombres pensées dans la foule anonyme
Fleurissaient de mon mal ombres claires, ocres chair
Existentialité, moi le poète nu aux lèvres du désert
J’ai goûté à la mer dont les bruits ressemblaient
A un choeur recueilli dans la nef, la lumière habillant les vitraux.
Fleurs du mal ombres sable, voyage jusqu’à ton coeur
L’horloge sonne les matins et la danse macabre
Elle oriente l’aveugle, l’amant ou l’assassin
La révolte qui meugle jetant Dieu dans l’abîme
Des labyrinthes humains et des gouffres de l’oubli
Ah que la plume est tache ôté à l’albatros,
La liberté du rêve veille que l’absurdité
Ne prenne place dans nos coeurs en guise de certitude.
Du fond de l’abîme une voix
Allait et venait loin de moi
Les heures s’écoulèrent incertaines
L’écriture au bout de ses doigts
Avait l’écho d’un chant de plaine
Amené par le sable vers moi.
Encore assis à respirer
Le silence dans un temple zen
Tout l’amour au bout de ses doigts.
Quant à mon coeur il respirait
Les rouges, les ocres du désert
Lumière des beautés dessus moi
Assise au fond de cet abîme
La musique goutte pour mourir
Ou bien revivre… à travers toi.
Courbe…un sourire sur la crête
Derrière le Gincko Biloba….
Du fond de l’abîme une voix
Allait et venait loin de moi
Les heures s’écoulèrent incertaines
Dans un jardin de temple…Zen
Ô toi fleur de poussière les nuages s’effilochent dans l’éther d’un printemps
Auquel je livre mon coeur écrit couleur de miel sur la roche qui attend
Que passent les ombres nomades sur le roc silencieux
A la place de la femme, à la place du vin,
A la place des révoltes voilà la mort enfin
Qui vainc masque des mensonges et clôt toute vérité
Mais j’ai soif de tes mains alors je ne meurs pas
Le feu éblouit mes yeux, l’ombre caresse nos ténèbres
Pour mieux apprivoiser le jour dans un regard.
Un seul et les matins volent au couchant le feu sur un tapis d’étoiles.
http://www.youtube.com/watch?v=PEulyxBCA6c
Tout en haut de l’abîme
L’oeil se serre la vie
Dans sa lumière jolie
Et se recueille tendre
Pourquoi penser plutôt que dans ces profondeurs
il n’y aurait rien de pire qui attira le malheur
alors que hors d’atteinte un ilot de bonheur
pourrait survivre aux descriptions des farceurs
ce ne seraient que monstres attirés par l’obscurité
qui vivraient aveugles dans ces fosses, bien trop cachés
pourtant malgré la pression la diversité semble la règle
et une faune avide se presse et montre des visages espiégles
c’est qu’en ces lieux reculés il ne s’agit point de s’affaler
mais bien plutôt de revenir dans la création à des étapes figées
tout concours à nous laisser cette foultitude ignorer
car plutôt que de l’aller voir on préfère encore l »imaginer
un jour viendra où peut être, en guise de progrès
on pourra enfin explorer totalement ces contrées
on ne devrait pas en revenir à l’identique
sans même penser à un côté extatique
Dans ces paysages de falaises sans couchant
on trouvera même des animaux attachants
pas par malice ou du fait d’un drôle de penchant
des tentacules qui agripperaient les méchants
il faut s’attendre à tout et ne rien éluder
car à la vérité si on était tenté d’édulcorer
l’évolution se chargerait de nous bien déciller
alors ce serait bien un jour de seulement essayer
Pourquoi penser que dans ces abysses détritiques
où lentement des ombres mouvantes se glissent
seule la turbidité aurait droit de cité
de nos mines d’ocre
l’amphore complexe
regards sang d’encre
des pensées perplexes
du creux de nos bleus
sourire sous l’essieu
tajine écrevisse
et nos corps dévissent
sirène déesse
ma reine stressless
nos mains de silex
au pourpre murex
dans un roux sillon
cochenille carmin
cannelle et melon
visages sereins
une sacrée profileuse…
Bonjour à la compagnie !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
J’ai beau me creuse la cervelle,
Y voir un visage sombre
Penché sur l’arc-en-ciel
Ou un trou noir béant,
Gouffre sans fin plongeant
Dans les entrailles de la terre,
Toujours me revient
Cette aiguille pointue
Cette arête tendre et fine
Aux tons d’ocre-absolu
Quelques strates rougies
Impressionnant canyon
Comme un mille feuilles
Bordé de vallées sombres
Découpées au couteau
Le soleil fait danser les ombres
Le bleu du ciel fait chanter
Les belles nuances dorées
Pour un instant
D’éternité
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Aux arêtes de sa vie
Elle se vibre d’aimer
De tout son saoûl de vrai
Et son étoile la tient
Impossible qu’elle tombe
Le pic est son ami
Qu’elle serre de tendresse
Et se colle à son ocre
Lui et elle se palpite
Tout là haut
Haut fort haut
En haut des cimes
la vie n’est qu’un grand cirque d’hiver
nous y jouons les clowns éphémères
par le rire oublions l’immense abîme!
en équilibre précaire sur l’étroite cime
qui circonscrit l’ombre et la lumière !
funambule nous marchons du ciel en enfer
sur ce fil imaginaire du rêve et de l’espoir
suspendu aux parois du temps cet avaloir !
nous domptons nos peurs par nos illusions
par nos accoutrements, nos pantomimes
et quand la parole se met en éructions
interprète, c’est notre âme que l’on grime !
nous jonglons avec nos cœur en gestations
et tentons par de multiples gesticulations
de rattraper le présent, sublime amulette ;
mais, fortuite, survient l’ultime pirouettes
bonne après midi à chacun
Lui et elle se palpiteNT, merci d’avoir corrigé..sourire..
A ttiré par le vide
B ercé par le vent
I rrité par les piquants
M odelé par la pluie
E merveillé par les couleurs
Si tu marches cœur nomade, longtemps
Tu atteindras enfin l’océan
Vers l’ouest il jouxte le désert
Sur les plaines affleurent les rochers
Entre le jour et la nuit, courent des ombres
Sur les strates dorées de l’abîme.
Debout les pieds dans la rivière
L’enfant attend que la misère
S’efface d’une écaille de poisson.
J’entends l’orage de mon pays
Vacarme, terre de déchirement
Adoucis au chant de ma plume
J’entends l’orage sur le rocher
J’entends le piano qui m’anime
J’entends le sable te murmurer
Si tu marches cœur nomade, longtemps
Une femme parée de son turban
Ôtera le voile des terreurs
Pour t’accueillir dans ses draps blancs
Sur ses cheveux des ornières
A caresser comme du muguet
En bouquet frais du mois de mai.
Si toi tu voyages les pieds nus
Le sable foulé par mon amour
Je m’envole sur tapis de mots
Et atteins la bulle du soleil
Que reflète les yeux des gazelles.
Les mots dansent, Ô, comme je jubile
Mon souffle arraché à la peur
J’ai respiré toute la lumière
Sur le moindre de mes maux,ma terre
Tes doigts sur le grain de ma peau
Tes doigts sur les courbes du désert.
Si tu marches cœur nomade, longtemps
T’arrêteront quelques spirales
Écrites sur le sable,en dentelle
Grâce aux racines d’un acacia
Mes baisers fleurs de mimosa
Traces en spirales depuis l’abîme
Qu’est mon amour, qu’est tout mon être
Mes pensées murmurées aux graines
Couchées sur l’ivoire des épines.
Les ombres traversent la fin du jour
Tombent sur le sol des gousses arquées
L’écorce brune s’est détachée
L’arbre supporte encore la chaleur.
Dans le Hoggar lasse et froissée
Je reste assise à méditer,
J’ai fixé l’arête du rocher
Cachés, la mante et le criquet
Se confondent à l’or du désert
Au grain de sable, au grain de verre.
Et l’araignée dans le bois mort
Attend la nuit, à paresser
On la croirait morte de torpeur
Et je rêve comme l’hyménoptère
En toile de fond l’or du désert
Tes écritures puits de lumière
Et tes baisers sont les couleurs
Les balbutiements de nos mots
Sur ma peau…africaine.
Si loin, si loin la caravane, partie me décrocher la lune
A bout de mots à bout de rêves à peine si je caresse tes lèvres
Où me mène?Où me mène ce vent de sable du Sahara?
Va t-il ensevelir l’hiver pour qu’éclose un brin de muguet?
Ah comme je m’éloigne du désert! Dans le sous-bois perle la rosée
Sur des Liliacées printanières dont les feuilles enlacent la blancheur
Nos rhizomes tracent les lieux secrets dont le mystère est dans…
nos coeurs.
http://www.youtube.com/watch?v=96SxKk0zeek
pulsion tendre des gouffres sans fin
jamais je ne regarde l’attente des pierres qui glissent au fond de l’abîme sublime
mémoire fondante d’un suintement fragile et froid
découpe franche
nuit et terre des sédiments
le pointu
l’oeil
la roche acérée
un champ de cheminées de fée
entre
le dos rond
et le chybre sans prépuce
le bleu
en ses nuages de laitance
fixe la terreur d’une ombre parfaite
ne navre pas
la course du soleil
sois rigueur
en ton stylet de soie
inscris
tes pas
ta découverte pure
de soi-même
la sagesse ne se reçoit pas
ni ne se conçoit
elle gueule
sous l’astreinte des ocres
et ne se gagne
qu’en s’advenant
vertige
où le désir ajusté
à la vie intérieure
la tendresse venant de soi
s’ouvre à l’autre
en une attitude équilibrée
Du mitan du monde
Le soleil s’est échappé,
Rayant de profonde
Lumière moqueuse,
Aguichante et caressante,
Les lignes rocheuses
De la liberté.
Quand l’avenir torréfié
N’est plus que buée
De larmes séchées,
D’espérances évanouies,
De rêves oubliés:
Liberté de vivre!
En apnée au fond du puits,
Or inaccessible…
Sur la roche déchirée
Maltraitée par le temps
Où la vie sans égard
A creusé un abîme
Le soleil vient en surface
Se jouer de l’ombre
Dans le ventre de la terre
Dans le noir de l’oubli
La froid en son aven
Sent la mort et la douleur
A l’abri des regards
Belles sont les apparences
Sur la colline d’ocre et de lumière
Le mal est en son corps
Rongée des affres de l’enfer
Fragilisée, privée de fleurs
Abandonnée, agonisante.
___
Bonsoir et Bonne nuit, et pardon si c’est un peu triste, il en est parfois ainsi de la face cachée du monde.
Ce n’est pas la corne de l’afrique
un parcours de latérite
un chemin qui s’effrite
un songe fait couleur de briques
et ces pics hantés ou suspendre
tous mes habits sales
pas de carte postale
il y a encore un coeur à prendre
Au fond de moi j’ai souvent tenté
d’extirper le sombre
d’exiber ma part d’ombre
mais voilà je retombe teinté
des couleurs du désespoir
veiné de cendres
venu métendre
comme à coup de rasoir
Comme en creux vient toujours
une nature généreuse
d’espoir porteuse
Et comme découpé un pourtour
emporte pièce rapporté
il a déchaîné
ces pics affutés
pas d’effroi exacerbé
Le beau temps revenu
___
Rayon de soleil
Extase du petit matin
Le bonheur de vivre
____
Très bon week-end à tous
Rustrel
Un vieil abri abandonné
Un rêve de fée de cheminée
Une cabane en pierre condamnée
A regarder vers la falaise
La pelle et la pioche disparues
Dans les cahiers du patrimoine.
L’aqueduc en pierre est ouvert
Mais fort longtemps l’eau y roulait
Et des étincelles brûlaient
Le sol dynamité, le fer
Martelé aussi à la pioche.
Le minerai par wagonnets
Cheminait vers une clairière
L’enfant d’un géant y jouait
Au pâté de sable et la mer
S’écoutait au fond d’un puisard
Ou s’écoulait comme un ruisseau
L’amour histoire entre l’ocre et l’eau
Le sable laissé à la frontière.
Histoire de terre, histoire de fer
Histoire de l’homme à la charrue
L’ocre va sécher, l’eau est aux cieux
Des anges priaient qu’elle s’évapore
Afin que l’or sous des abris
Poudroie en lumière sa beauté.
Lingots de rouge devenu blanc
Lingots d’histoire, lecture calcaire
Marnes dans la plaine
Et le désert sort de la mer
Comme un cadeau.
La vie est un itinéraire
Tous les sentiers des promenades
Des falaises à escalader,
Des chutes, des grottes
Je suis tombé, à genoux, à plat, en enfer
Mais j’ai relevé de la pierre érodée mes lambeaux
Et du sceptre des rois invaincus
Me suis remis droit et marché
Mais j’ai marché, longtemps,nomade
Oui j’ai marché, cœur pèlerin
A la recherche d’un sentier
Au pied des cheminées ma fée
Est suspendue à une racine…dans l’abîme
Je relève les yeux, silencieux
Et vole vers la crête, l’embrasser…..sur les paupières
Terre, terre, poussière d’ocre, le feu me consume, que faire, que « fer »?
http://rustrel.free.fr/ocre.html
Oui Monique, tous les matins portent un espoir, éternel recommencement de nos joies et de nos doutes.
Très bon week-end à tous.Je vais faire un break avec l’écriture quelques temps.
.
Petit coucou vers vous les amis !
Demain, je pars en déplacement professionnel sur Aix pour une grande partie de la semaine prochaine. Je pense pouvoir vous lire mais n’aurai sans doute pas le temps de répondre à chacun. Pas mal de travail en perspective. J’essaierai de me manifester si je peux et si la connection est rapide.
Je vais essayer de préparer une note d’ici ce soir mais je ne suis pas sûr d’y arriver. Plein de choses à préparer.
Que cela ne vous empêche pas d’écrire autant que vous voulez sur cet espace et d’accueillir les petits nouveaux si besoin est. Je sais que vous savez faire 😉
>Merci maria, j’aime aussi et arrive à la fin 😉 Bel haïku entre ombre et lumière !
>merci à toi aussi leila pour tes perpétuelles belles créations 😉 Quel est ton secret 😉
>tu es le roi de l’acrostiche, francis 😉
>Chapeau bas brigitte avec cette opposition entre ombre et lumière 😉
>Superbes ces petits poèmes courts, thierry 😉 Beaucoup d’inspiration sur ce thème.
>Superbe joS, ton œil m’a fait un clin d’oeil 😉
>Oui françois, une chance extraordinaire d’avoir trouvé cette percée lumineuse entre les averses. Je suis restée une journée de plus pour l’avoir 😉
>pierre, belles évocations… le soufre, le feu la terre embrasée, ne serais-tu pas spéléologue à tes heures 😉
>Quelle belles images colorées chez vous entre peinture et photo, marie ! Vous êtes la bienvenue ici 😉
>monique, je n’étais pas très contente du calligramme pourtant 😉 Pas facile de disserter graphiquement sur l’ombre et la lumière 😉
Ton dernier poème est beau et déchirant, quelle plume !
Beau temps revenu… bon signe pour moi 😉
>Superbe évocation avec ce gâteau de lune ! Merci Sophie !
>bonjour et bienvenue Ubu, merci pour le parallèle sauf que ici ces aiguilles sculptées sont naturelles 😉 Bien à vous !
>salade, sans doute 😉 De qui tu parles ?
>marc, tes poèmes sont superbes sur ce thème ! Merci pour Baudelaire !
>annick, même au plus noir tu vois la lumière 😉 Une belle philosophie de la vie tu as !
>coucou fred, splendide, on reconnait ton style. Beaucoup de jeux de sonorités et d’images !
>Bravo Christineee, tu t’es bien creusée la cervelle et l’illumination a bien jailli 🙂 Il est beau ce gouffre !
>aspe, superbe ! tu ressens les matières et les ambiances au plus profond de toi 😉
>regard, on reconnait ta plume avec tes mots toujours précis et imagés ! Bravo à toi !
>coucou Annemarie 😉 Magnifique chorégraphie de ta plume avec les mots! On la voit danser, vrai de vrai 😉
Bravo à vous tous , que du bon à lire dans vos poèmes, c’est incroyable, je ne peux jamais dire de mal ! Je note aussi que le navire est quasiment au complet 😉
Bon week-end, je vous embrasse et vous dis à bientôt. Mon œil veille toujours sur vous même dans le silence et dans le noir, je serai à votre écoute 😉 Bon j’arrête là mes délires 😉
Ossiane
.
Mon amour
Tu m’étonneras toujours
Mon amour
Pour un homme
Ou ce jour pour mon fils
Mon fil d’escalade
Tient entre sommet et fond
Tour à tour en ce jour
Tu m’illumines d’amour
Tu es si grand et m’apprend tant
Mon fils
Et pourtant aussi tu me plonges dans le fond
Mais chaque fois je rebondis
Et ensemble
On avance encore
Sur ce chemin de l’amour
Ce pour quoi je suis née
Aimer est un bel sens de vivre
En mère ce jour
En femme un autre jour
Sur la margelle de l’ocre
Je déposerai mes mots
En offrande aux rayons de lune ;
Des touts petits mots légers
Comme des notes de musique,
La nuit les emportera
Dans le rêve d’un enfant,
Ils lui diront peut-être
Que le soleil aujourd’hui était caressant,
Les fleurs abondantes dans la prairie
Sous les platanes centenaires.
Le ruisseau chantaient sous les feuillages,
Les iris blancs, bleus et mauves
Couraient dans l’herbe verte
C’était une belle journée de printemps.
De bien jolis mots pour une musique douce
De mots simples venant du coeur
Pour fleurir le rêve d’un enfant.
Bravo!
Seront-ils tes mots
pierres arénacées brisées
par le vent et la pluie?
Ciao.
Popinga – Milan – Italie
tres belles photos de ce beau colorado du sud est de notre france. tres joli blog également 😉
>Merci pour ce gentil commentaire et bienvenue à vous:-)