Coupe

Coupe

Bougies éteintes, chandelier à sept branches, arbre de lumière

Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, droite, centre

Bougies éteintes
chandelier à sept branches

arbre de lumière

Dans le village de Roussilon en Provence … Clin d’oeil à Bourrache et Annick;-)

64 réflexions sur « Coupe »

  1. C’est dans la solitude des silences livides
    Que les étoiles dansent comme un frisson d’amant
    La nuit c’est une étoile…Le jour une embellie,
    Le crépuscule absence et l’eau qui dort silence
    Sous les arbres assoupis.

    Que court le noir des ombres chassé par nos baisers!
    J’ai mis or et pénombres dessous la treille sacrée
    J’ai repêché en pluie la goutte au font du puits
    Elle criait tant son coeur que je l’ai d’une larme
    Remise en mer d’ivresse lascive aux bords des lèvres.

    Sur un radeau de vigne la poésie m’entraîne
    Là où je l’ai quittée amoureux d’un poème
    Amoureux de sa voix que j’ai fuie comme sirène

    Que le silence est dur, habillé de son or
    Je me ferais oiseau pour que printemps se niche
    Au creux du Roussillon, sous une treille vermeille

    Je foulerais pieds nus des ronces et des épines
    Jusqu’à sentir son coeur affligé de ma peine
    Le silence des ruelles,en dit long sur qui peine
    A cacher son amour derrière des portes closes

    Mon coeur a de la peine qui a écrit cela?
    La treille ou la glycine pour pleurer aussi bas
    Quel émerveillement! la treille gravée à coeur
    Raconte tant ses je t’aime qu’elle fini par renaître
    Comme feuillage de la vigne étalée sous mon ciel
    A la lumière des lettres perchées sur les ramures.

    J’écrirai non et non pour conjurer le sort
    Les mots s’envolent en bleus happés par les nuages
    Les branches sont en prière que mon coeur ne m’oublie
    A la base des sarments, il y a serments des coeurs
    Fleurira l’âme pure des branches courtes, sectionnées

    Un jour deux promeneurs traversent l’allée de vigne
    Un jour la voilà seule en balade à vélo
    Elle cueille raisin amer, c’est la saison d’hiver
    Palissade de silence, sans ton ombre, brûler
    Sans tes mains gobelet de caresses pour mes joues
    Que le vin coule à flot, c’est loin de mon regard
    Que fleurissent les rameaux sans en porter de fruit.

    J’espère que tu vas mieux Annick.A bientôt.Bonne nuit à tous.

  2. Je vais mieux, leila, merci, j ai passé ce jour, au lit, sans température mais encore vacillante,
    mais je vais étiendre encore pour me ressourcer encore….

    Ils sont beaux tes mots que je relirai demain, encore…merci.

    bonne nuit pour chacun, que le sommeil vous apporte force et vitalité.

  3. les mots dans le silence,
    le silence des maux.
    Les mots qui s’étouffent,
    s’envolent sur une branche….de lumière.

  4. Noir et squelettique
    Les mains tendues vers le ciel
    Viril et silencieux

    Spectre de l’hiver
    Le platane, épaules nues
    Présence dans l’azur

    Branches déployées
    Armature à découvert
    Parasol en berne

    Sur ses bras musclés
    Paysage en noir et blanc
    Perchoir des colombes

    Personnages étranges
    D’un paysage lugubre
    L’hiver en Provence

    En ombres macabres
    Au crépuscule du jour
    Présences funèbres

  5. Le souffle de la bise
    Doucement se fait tendre
    Et rallume les flammes
    Du candélabre éteint
    Qui se vit tout dedans
    Le vois là de lumière
    Il brille de son amour
    Image belle précieuse
    Que le feu sur ses branches
    Qui clignote ses rayons
    Et en phare éclairé
    Donne la direction
    Le nom amour si bel

  6. Bonjour.Quel talent,renouvelé sans cesse.Je suis obnubilée par les arbres,mais celui-ci est encore différent,avec de nombreux symboles;je n’oublie pas le ciel vers qui se dirigent tous les arbres.Travail remarquable .Je lis aussi avec plaisir les poésies;que de gens sensibles à la Beauté et qui savent si bien le traduire!
    Tous les matins une surprise…Merci.
    Brigitte.

    « Email cliquable »

  7. Sa coupe belle pleine
    Il se repose digne
    Reprend un souffle jeune
    Pour se vivre son printemps
    Ses ressources l’épatent
    Il remercie la vie

  8. l’air sombre,
    les yeux d’un bleu transparent enraciné dans le ciel métalique!
    Il se nourit de lumière et s’abreuve de nuages!
    sa respiration est lente;
    son corps immobile
    il revoit ces années d’insouciance;
    il repense aux journées sans fin
    à ces instants divins ou la mort n’a pas d’existence!
    ou le présent semblait interminable;
    l’ennui était parfois son compagnon de jeu;
    Alors il s’inventait des histoires;
    il écrivait des chansons dont il ne reste rien
    et chantonnait parfois ses petites compositions!
    mais le temps est passée comme une tornade;
    emportant dans sa course folle ses rêves;
    ne laissant que les ruines du désirs
    dévastant d’une rafale des êtres proches;
    brisant l’innocence
    saccageant les piliers sacré de l’enfance;
    il reste là au bord du chemin
    le corps droit, l’âme sinueuse
    sans remord ni regret;
    accompagné de ses lâchetés passé
    qui rongent son coeur;
    il regarde l’avenir si insaisissable,
    comme ce vent qui souffle,si chaud, si doux comme l’étreinte d’une femme
    mais parfois si froid si violent comme la lame aiguisée d’une lance!
    entre guerre et paix les heures laissent leurs cicatrices indélébiles.

  9. bouge tes froides bougies
    laisse de la place aux ortolans
    attends le printemps
    pour déposer tes oeufs de pâques
    soigne le temps qui passe
    reniffle les odeurs de l’ocre environnant
    passe-moi la colle de terre
    la colle au pair
    la coléoptère
    pour mille lucioles envolées
    valider le poing levé
    de la révolte en Martinique

  10. Qui a soufflé sur ce candélabre
    arborant une fiére expression sans exception
    Quand de l’arbre monte la séve de vie
    et grimpe le long de la méche le combustible
    que s’éternisent les dernières volutes convectives
    enroulant les turbulences qui s’élancent
    alors de la large ramure épanouie
    monte dans le froid silence
    la trace étourdie du feu sacré
    gardien de la mémoire
    autel de l’espoir

  11. Sur le texte « Treille »

    Annick
    merci de me dire le dernier mot: Sacrée
    Tu sais que j’aime te lire.
    Ce que tu as écrit sur Treille est magnifique!
    Bisous

    Thierry.
    Sera-t-elle sucrée?
    Ou l’âge l’a fait acide?
    Bisous

  12. Bonsoir tout le monde !

    Coupe…

    Pour pouvoir boire
    Et trinquer ensemble
    Une seule solution :
    Il nous faut chacune….

    Une coupe !

    Voici la noire sur fond bleu…
    Ossiane aime bien le bleu !

    J’en ai une noire sur fond rouge !
    Je dois bien aimer le rouge !

    J’ai commandé un soleil levant…
    Pour rallumer les bougies de la nuit !

    Nous trinquerons donc…
    A la lueur des bougies !

    _____

    http://2.bp.blogspot.com/_30E2V-5E6Nc/SaWV4SddsfI/AAAAAAAACh4/-wIid37Vk1U/s1600-h/P1190281+copie+copie.jpg
    ____

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees enflamméeeeeeeeeeees

  13. Un arbre de lumière,
    Un candélabre de vie
    S’élance vers le ciel
    Bien sur qu’il rigole
    Car le ciel est si bas
    En cet hiver si long
    Qu’il peut sans effort
    Atteindre les nuages
    Un voile sur le corps nu des Elfes
    A la rencontre des anges
    Dans l’intime saison hivernale
    Un échange entre deux mondes
    Dans l’arbre de la connaissance
    Où chaque branche pose ses lèvres
    A la coupe du savoir et de l’amour

    Je suis émerveillée lorsque je regarde ces arbres majestueux et pour certains gigantesques, devant une telle force de vie intérieure, dans ce bois qui dort, sous une allure de squelette et figure de mort, c’est la vie qui sommeille Une foule de petites feuilles et de branches à profusion viendront naître sur ces cimes au nouveau printemps, renouvellement de la toison et de l’écorce qui en a fait le symbole de régénération dans la mythologie grecque (il y a plus de 2OO platanes dans mon village, j’ai de quoi m’émerveiller encore longtemps !)

    !!!!!!Mais hélas il paraît que les platanes sont devenus agressifs envers les automobilistes, alors sur certaines routes de Provence, on a condamné à mort ces centenaires « agressifs »!!!!!!;-)

  14. et le hasard….CLIN D’OEIL, Bourrache! sourire!
    je venais poser quelques mots….

    Je te regarde bel arbre
    Et je t’attends ta vie de toi
    Tout noir d’hiver
    En crêpe de deuil
    Je te rêve de ton Printemps
    Je t’aime tant quand tes bourgeons
    Lorsque ta sève me chuchote
    Des mots d’amour encore en corps
    Et déjà je te vois tout de feuilles
    Si vert de bel mon arbre
    Tu es magique de renaître
    Et me revivre sans cesse
    Je t’aime mon bel
    Vis pour moi encore fort longtemps
    Tu me fais vivre tellement

    Belle journée pour chacun, bonjour Ossiane, belle santé pour chacun.

  15. Un chandelier
    Mon chandelier
    Tu m’aimes noir
    Et même blanc
    Tu es lumière
    Dans le plus noir
    Le tamisé de la lumière
    La vie dedans
    Qui porte tant

  16. Je te regarde bel arbre (dixit Annick)
    La vie en tes bourgeons
    Se déploie et se tord
    A sortir de l’hiver
    Le deuil n’est que pensées
    Les pensées sont AMOUR
    Qui éclot aux beaux jours
    Du printemps qui chuchote
    Pétales en vos menottes
    Enfants de cohérence
    Co-errance corps cœur et esprit
    De doux hasard.

    Bon là…ça part en vrille dans l’imaginaire…)

  17. ce n’est pas l’aumône
    mais une supplique fait au ciel
    dans le mutisme de l’hiver
    —–
    c’est une offrande
    à la lumière divine
    source invisible de vie
    —-

  18. Tendu vers le ciel
    Offert de tout son être
    L’arbre s’offre son calice
    A recueillir le temps
    Dans ses saisons aimés
    Plus ou moins
    C’est selon

    et te lire me fait sourire, leila…
    C’est bien aussi de partir en vrille, cela permet de tourbillonner avec la bise du vent….

  19. J’ai offert le dernier poème au vent qui passe Annick.Je tourbillonne dans sa danse émue.Il m’emporte sur le chemin de la destinée.

  20. Il n’y a que des squelettes dépouillés, humiliés, réduits à une nudité totale. Dans cette nudité où s’effacent les distinctions de couleur, de coutumes et de race, cette seule et unique vérité de l’Homme éclate au grand jour: il n’y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine.

    Robert Antelme

  21. attirance vertigineuse
    des ailes des arbres
    fuites des flammèches d’azur
    sur les doutes
    de l’histoire :
    «  »chandelier à sept branches
    arbre de lumière » »

  22. Coupe bien rase… qui ratiboise…pas de teinture… juste le contre jour… qui abat …et ces surgeons… qui pointent fiérement…dans cette arase… qui met tout au même niveau…on ne cotoie pas… le caniveau
    Coupe de partage…qui égalise et régale…soigne la vue…porte le jour

  23. Coucou du soir

    En direct sur le blog…

    J’avais écris quelques divagations
    Autour du chandelier
    Des feuilles pas encore poussées
    Et du printemps qui allait bientôt arriver !
    Et des 18° annoncés !

    Et puis soudain, le doigt a dérapé :

    Pfffft !
    Disparu le texte….

    Je n’arrive plus à le retrouver !
    Bien fait pour moi
    J’aurais dû l’écrire sur mon traitement de texte AVANT !

    Snif !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees du soir !

  24. MERCI duboisaymé, j’aime cette phrase, que je cite:
    « il n’y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine. »
    et j’ajoute:
    « et celui qui pense qu’il y a des espèces humaines, ne fait pas partie de l’espèce humaine, mais d’un je ne sais quoi! »

  25. Nath, il est beau ce passage, quand le petit garçon serre bien fort de fort, le cou du cheval en nuages, et que tous les deux, ils se partent, vers eux, pour eux, à se vivre tous gais, d’amour bel…

  26. leila, peux tu me traduire: »BEI MIR BIST DU SCHEYN », j ai peur de mal traduire…
    mmmhhh, cela va mieux, alors je me suis laissée tenter,
    c’est si magique de voir les mains des musiciens se vivre, et sa voix se danser et leurs ballets en âmes se fusionner…MERCI

  27. Alors comme il y a personne,
    je me sers une coupe,
    avec des bulles,
    bien belle bien gaie,
    pleine à raz bord,
    de bel de tendre de fou de chaud,
    et doucement,
    perle après perle,
    je la déguste,
    du bout des lèvres,
    le liquide veine de belles ondes,
    si pleines d’espoirs, de force,
    d’amour,
    la coupe est vide,
    elle est posée,
    juste la cerise,
    elle est restée,
    alors le doigt,
    ce doux gourmand,
    se plonge une brasse,
    et la croquine.

  28. Ma chère Annick, je ne sais pas ce que signifie « BEI MIR BIST DU SCHEYN »j’avais noté le nom de la chanteuse en écoutant FranceCulture dans ma titine un matin et j’ai trouvé ce morceau génial et je l’ai cherché sur You tube voili-Voilou.)

  29. Voici ma p’tite histoire du soir.

    Peau d’âme
    Il était une fois dans une contrée lointaine, un chevalier qui vivait avec pour tout trésor la beauté de son cœur.Il croisa sur son chemin de vie une femme en haillons, un fagot de bois sur le dos.Où allez-vous jeune fille ainsi alourdie?
    -Je m’en vais poser les branches au pied de la colline des sages.Il paraît qu’en enflammant branchages en sept tas autour du fleuve, il sortira herbe fertile sur les berges des hommes qui pleurent de souffrir de la misère.
    La femme poursuivit son chemin, le chevalier guetta de loin, le rituel des brindilles en feu, il ne devait plus oublier ce visage, presque familier.Comment t’appelles-tu, lui cria-til sur son fier destrier?
    Sans interrompre sa besogne, la femme répondit presque en chantonnant
    -Peau d’Âmmmmmmmmmmmmmme.

    De retour chez lui, quelle ne fut sa surprise de trouver la vigne en bourgeons.Tous les ceps, sans exception avaient curieusement sept bras comme chandelier de lumière.Il repensa à « Peau d’âme ».-« Demain je retournerai au fleuve.Elle y sera peut être… »

    …la suite….bein une autre fois peut être

  30. j’ai bien fait de repasser, le jeunehomme venant de se coucher,
    voici que la clé est! de bei mir bist du sch’oe’n…kékasstêtenpétardsà frisettes!
    m’zi, Bourrache, et je souris, et je souris, ma forme est là, et coquillette comme c’est bon d’avoir des ailes…

    Mmmh, il est beau ton conte, leila, avant de faire dodo..

  31. Armé de patience
    Le photographe a, des ombres,
    Clichés à trier.

    L’ombre des cavaliers
    Au manège des silhouettes
    Gracieuses amazones.

    Une chorégraphie
    L’ombre d’une danseuse en tutu
    Lumière tamisée.

    L’ombre de l’arbre en fleurs
    Dans la prairie verdoyante
    Fleurs de graminées.

    L’ombre d’une treille vermeille
    Vigne des voisins de paliers
    Croquée en passant.

    Fixer l’éphémère
    L’ombre d’un arbrisseau qui pleure
    Le ciel qui se couvre

    Le ciel qui flamboie
    Des rêveries de poètes
    Miroitant sur l’eau

    L’objet immobile
    La course des coeurs qui dansent
    Au fil des baisers

    Tout enfant du Monde
    Sourire du petit farceur
    Heureux d’un bonbon

    Le grain du désert
    La goutte qui roule sur la peau
    Le coeur estival

    Dans L’ombre de nos doutes
    Que de photos envolées
    Au fond des corbeilles

    Un regard porté
    Par la grâce d’un bref instant
    Communion de vie

    Haïkus et photos
    Dans la communion des coeurs
    Un Oeil Ouvert.

    Un clin d’oeil pour ton travail Ossiane.
    Merci Bourrache, je dors moins bête ce soir.)Bonne nuit à tous.

  32. Jolis rêves de bel printemps, de pétales si doux, de caresses du vent, de gazon frais et tendre, de petites feuilles sur l’arbre, et son ombre qui grandit et voile la lumière pour tamiser le sol d’un auréole d’étoiles…

  33. main fermée sur un lit d’hôpital

    main décharnée ouverte vers quel ciel?
    au bout de chacun de tes doigts d’où s’en va la vie, s’allume la flamme d’un souvenir. s’égrenne le passé

  34. .

    Coucou, je remonte peu à peu le fil de vos écrits et remonte progressivement à la surface. Un peu plus de temps en cette fin de semaine. Je suis très touchée de votre patience et de votre gentillesse à toute épreuve;-) Toujours aussi impressionnée par ce que vous parvenez à donner car je ne vous ménage pas vraiment en ce moment;-)

    Clin d’oeil à Sophie, véronique, oudinet, abeille, sans oublier bien sûr mes fidèles compagnons de voyage.

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