Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Rouge vermeil
elle serpente elle s’accroche
la treille merveille
◊ Dans le village de Roussillon…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Rouge vermeil
elle serpente elle s’accroche
la treille merveille
◊ Dans le village de Roussillon…
En rouge et noir
Le serpent se prélasse
Sous un ciel vermeil
___
Beau calligramme
Sacrée vigne
Elle pousse, elle pousse
Rien ne s’oppose à sa route!
De fenêtre en balcon
la vigne folle cherche le mur
et ses bras grands ouverts
enserrent la vie
de cette vieille demeure
qui rougit encore
de tant d’attentions
___
Coeur tordu bois sec
En dormance s’agrippe
Rêve de grappe
___
Rouge le mur qui palpite
Noire la vigne qui s’agite
Couleurs… reflets de mon âme
A vif et balafrée comme cette image
quel est ce judas
qui a embrasser cette vigne
l’oeil ouvert sur ève
La treille petite vieille se trémousse d’aise
profuse et merveille
à tous les étages
porte la grappe et le pampre
prenant appui au fil du téléphone
s’accoudant au blacon
un peu ivre tout de guingois
donnant le réconfort
tout là-haut aux amoureux dessous le toit.
Oui , il faut respecter le vigne , la vigne c’est la vie . Elle nous offre le vin ce fol compagnon qui fait rire et chanter la plus sage des femmes .
Sans le vin , que serait tout ce qui fait la vie ?
Le soleil et l’amour , la tendresse d’une amie ?
Dans un champ de garance, une liane aux grappes mûres
Dont toute ivresse on tire pour se désaltérer
L’amour un vin nouveau, l’amour que l’on respire
Même le long des nervures et le long des sillons
Une liane, je disais donc rêvait de bulles légères.
L’arbrisseau prie que veille sur la treille vermeille
Flânerie des passants sans briser ses ramures
Qui vibrent pour les amants qui s’aiment tendrement.
Toutefois, il y a vent,de froidure et de gel
Entre le Moyen-Orient et les volcans d’Auvergne
La Garance est froissée, son coeur a trépassé
Du silence de la veille, celui du lendemain.
L’amour en mouvement, le silence ne l’arrête
L’Amour mistral bruyant qui affole au balcon
L’Amour puissante voile zébrant le drapeau blanc
L’Amour déplace dans l’air les molécules des coeurs
Fuyez, terrez vos vers que ne les vole vigne
Pour en faire une liqueur à boire en océan.
La vigne a pris refuge dans un mas de Provence
Là-bas tous les silences ont des ocres dans les yeux
Même la mort et l’absence adoucies aux ruelles
Pavées de solitude sous un soleil de plomb.
La vigne a croisement d’histoires, de vies nouvelles
Qui flottent entre les lignes des sarments Isabelle
Va ma douceur, belle…ces mots sont des adieux
Que refuse gouttes d’eau au fleuve de nos ‘Je t’aime »
A la vigne de l’Amour, le fleuve n’a que rochers
La source est abritée dessous un coeur pur
Il semble qu’un jour là-bas au dessus des collines
Un jour la chlorophylle après le noir des cendres
Après le feu des laves au Puy des coeurs absents
Enfantera la vigne qui rampera aux murs.
Sous l’orage sous le vent, le froid et la tempête
Ou la chaude saison agitant grappes rouges
C’est seulement du printemps qu’est éprise, en poète
La vigne tortueuse amoureuse de l’argile.
Puisqu’il lui faut en ville danser sculpture de vie
Entre olivier et buis jusqu’au seuil des chapelles
La vigne au crépuscule enlacerait d’arômes
La Belle et regard d’homme blottis sous les fenêtres
Mais leur reflet est ombre sous des persiennes closes
Trop de l’été l’hiver dans le coeur, et, la Nuit
Semble la Terre promise attendue en prière.
La vigne même endormie rêve de sève champêtre
Février a des pluies qu’elle voudrait assécher
Que vendanges d’un poète à la main délicate
Cueille le fruit sans fouler son coeur hors des saisons
La vigne a tant donné abondance d’amour,
Banquets sous les tonnelles
Pain, vin, tendresse qui dure
Qu’à présent elle aspire à reposer en paix
Un enfant sous son aile lui conte sagesse d’ange
Confessions en ces lieux,Garance dessus les toits
En tuiles de place forte abritent des coups de vent.
La vigne a des promesses qu’elle tient m^me alitée
La vigne a dignité pour survivre aux amants
Morts d’avoir aimés peut être à tort? ou à raison?
Blotti dans les agrumes aux parfums éternels
Le raisin a mûri en grappe de bonheur
Ô baies des joies subtiles, des délires de jeunesse
Des noces défigurées par le temps que tout lasse
Ô raisins des colères, venez que je vous dise
Comment devenir sage, la tendresse consommer.
Croquez donc les pépins, chaque bruit cassera pierre
Après pierre le malheur, des bulles parmi les fleurs
En Champagne ou ailleurs, mais voici grappe, signe
Le jardin est en fleur, mon amour destinée.
La réponse est ancrée au tronc d’une treille…sacrée
Fichée au coeur des signes du chemin parcouru
La treille serpente en vigne
Entendez les palabres du feuillage, ce qui vibre
C’est la vigne qui fait signe d’un feuillage au rosier
Fleuri à l’autre porte, c’est un salut forgé
En flèches pour coeurs futurs aux lucarnes des secrets
C’est un sourire qui rit cadeau à la glycine
Ce sont là tous des signes car la vie ça se lit
Avec un cœur qui vit de ses richesses enfouies.
Buvez le vin est signe
Le vers est plein de rimes
Où tremper lèvres garance…yeux fermés.
Voilà je n’ai plus d’idées, merci Ossiane de nous permettre d’exprimer nos émotions.Tes photos sont belles, elles sont parfumées.
http://www.youtube.com/watch?v=1r9N6ALhqZ4
Caresse dans la treille
Dans l’espace tissé par elle
De vins métaphores.
http://www.youtube.com/watch?v=NGZBO4f74_w
en équilibre précaire
je m’abreuve de ta lumière
les entrailles à vifs
Une vieille bouteille de rouge sommeille sur la table de la terrasse, surveillée par un rai de soleil gardant l’étiquette.
le jus de la treille
Murmuré en délivrance
ouvre ta fenêtre
http://www.youtube.com/watch?v=y-gJdfTgB4M
http://www.youtube.com/watch?v=mzgjiPBCsss
serpentant
sur la peau usée du mur,
telle de noirs tendons,
s’appuyant
en leur accord amoureux,
dessin de l’espoir
de la bruissante forêt
qui viendra
préparer et abriter
l’ivresse
des grappes
Ca rappelle encore la Vigne de la Mort
Parcelle à Flanzy qui domine l’Agly
Jeannette m’a raconté
Qu’elle l’avait vendangé
Enfant avec sa grand-mère
C’est un coteau de Rasiguères
La pente est si raide qu’un gosier breton
Le porteur maudit sa mère sur tous les tons
Les souches de cent quatre vingt ans
Sont comme des pieds d’éléphants
Qui retiennent une ravine
Ou trône une tour arabe
Bonsoir les amis !
Une treille…
Qui grimpe….
Qui prend sa liberté…
Qui s’allonge vers le ciel….
Un panneau
À tout hasard,
Pour décourager les gourmands
Qui errent dans les parages….
Il en fut un, il y a longtemps
Qui, ne sachant lire,
Fut cependant bien tenté
D’aller un raisin cueillir !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Certain renard gascon, d’autres disent normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
Des raisins mûrs apparemment,
Et couverts d’une peau vermeille.
Le galand en eut fait volontiers un repas;
Mais comme il n’y pouvait point atteindre:
«Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.»
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Heureusement que la treille est HAUTE !!!
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http://www.lafontaine.net/arac2/03-11.jpg
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Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees en grappeeeeeeeeeeees
La treille au soleil
Porteuse de promesse et d’ombre
Divine en ce lieu
prendre corps
au cœur de l’ivresse
souffleur transporte
rouge coeur
espace du sacré
soif de liberté
terre ciel
coule la sève
de la treille merveille
La treille veineuse
étire ses fils de lignites
de vigne araignée
treille sinueuse
fibres de dendrites
chevelure dépeignée
échos de nos nuits
à travers la vieille treille
tes mots en guirlandes
lire ma fée de toile
treille qui trace des lettrines
Comme un vieux copiste
Et je vous lis, pas bien hier, un près de 40° m’ a clouée au lit, c’est mieux ce matin et je vous lis….
Elles sont émouvantes ces photos noueuses des années, avec cette promesse de raisin mûr de belles vendanges…
Elle est trouée au coeur, cette vigne… Je m’en désole, mais je me sens elle…
Merci.
Le poids de la treille s’appesantit sur le mur
tandis que courent les liens qui l’assujetissent
la paroi est dépouillée tant que le feuillage
ne vient pas aux ceps mais après elle est habillée
et ces variations saisonnières rythment l’ombrage
que la vigne soit sauvage ou apprivoisée
elle accepte lentement de se faire guider
adossée ou appuyée, supportée et débordée
elle affole quand elle porte de lourdes grappes
et n’en finit pas de lancer à la volée ses grappins
mais toujours elles nous émerveille par sa vitalité
prête à repartir dans son ascension et jamais arrêtée
plutôt apprêtée et embellie quand les rameaux raffermis
accordent et délivrent de subtils tremblement
qu’elle frémisse mais jamais ne faiblisse
et si jamais elle donne des arômes de réglisse
alors que oui peut être dieu bénisse
c’est beau Thierry
Elle se souvient de ce gros tronc tout gris, mort, semble t il, à l’hiver, en nids vides d’hirondelles au dessus de lui, et pourtant, chaque année, il repartait se lancer à la conquête des cuicuis, des petits becs, et ses grappes lourdes de vie étaient gorgées d’un bel soleil des Vosges, d’un petit village paisible ou le temps arrêté se vivait, en harmonie avec la Nature.
De beaux grains noirs tous goûteux, pleins de jus, et dessous un petit banc de bois vieilli, accueillant chaque soir la jeune ado que je fus à côté d’une si digne dame au grand chapeau de paille, au tablier de son terroir, et de son regard si vif, elle me parlait, bien plus souvent, on se taisait, un ballet de chauve souris, un chien aboie, un tracteur rentre chargé de foin, on écoutait le temps passer, quand les jeunes ados aiment faire la fête le soir, mais dans cette rue là, pas loin de l’église et de l’abreuvoir, chaque soir était cette grâce de vie, sans pareil,et des années après l’émotion est vivante.
Treille sans pareille qui annonce la trille joyeuse
Seille qui procure un peu d’eau et met les ardeurs en veilleuse
Abeille qui butine et lutine caline et comme ensorceleuse
Ceps aux forceps …qui prennent ces airs tourmentés
avant que par leur jus …de nous emporter
dans un monde… insoupçonné
Vieille vigne
plus agée que moi!
Le double de mon âge …
qui peut m’aider?
Je n’ai pas réussi a lire le dernier mot :
Cette viigne est s…….
http://pagesperso-orange.fr/Leila/images/Puits.jpg dit la goutte de vin à l’assoiffé.
Legeay ou lagoutte, c’est à un jet de pierre
mais le geai aussi aime à la grappe goûter
Neyde,
cette vigne est sacrée….
http://video.aol.com/video-detail/ccile-hercule-aux-trois-baudets-le-concert/288230389030833898/?icid=VIDURVENT04 dit une jeune pousse a la vieille treille en toute irrévérence.
je pensai que cette vigne était…sucrée
un peu d’insouciance
http://www.musikiwi.com/paroles/nicoletta-volets-clos,33596.html
bonne journée à chacun
Merci Marc,
la vie c’est fait pour vivreaimer,
belle fin de journée.
Et les mains jointes
Elle vient
Puis elle ouvre sa main
Sa bouche se penche un peu
Croque le raisin mûr
Et il approche ses lèvres
Pour le croquer à deux
En passage furtif 😉 Je t’envoie toute mon amitié !
Bises Ossiane
Elle se dandine
Elle se faufile
Elle s’étire
Elle se hisse
Elle s’accroche
Elle se pavane
Elle se tortille
Grimpe de balcons en balcons
La vieille treille
Et sous sa peau ridée
Coule la sève
Fleuve de vie
A la source profonde
Vielle souche
A la peau tannée
Fière et grande
Maître des lieux
En Corps à corps
A l’Ocre de ses murs
De pierres en pierres
De fenêtres en fenêtres
Elle est ce fil de vie
Entre la terre et le ciel
Déesse aux yeux d’Horus
Respectée et respectable
Oh combien !
L’hiver s’éternise mais sur les plateaux, les vignerons s’affairent avant la venue du printemps et la montée de la sève pour donner à la vigne toutes ses chances d’abondance.
« La vigne pleure
(Gelées vives
cassent les sèves)
sur les plaies
de bois mort » Louis Dubost
Un petit bonsoir à tous, autour d’une bougie, d’un verre de vin chaud, d’un thé ou d’une tisane, je vous souhaite une bonne nuit et courage à Ossiane dans ses durs labeurs.
BONSOIR Monique, elle est belle ta vigne, si digne de ses promesses de vie, toujours et toujours, car c’est si bon de se vivre vivant.
Bonsoir Annick, et je t’espère en meilleure forme ; elle me plaît aussi cette vigne d’Ossiane qui s’accroche à la vie et qui sous des apparences trompeuse porte en son sein la sève de la terre pour certains, le sang de la vigne pour d’autres, l’elixir de longue vie pour l’alchimiste….
….
Clair Mystère de Pierre Reverdy :
« Par-dessus le portique où s’enroule la treille et où chante l’oiseau – A la fenêtre où se dressent une tête et un buste immobiles. Derrière le mur qui penche et l’air qui s’éblouit, un oeil à demi clos qui attend le signal.
ta main ocre et douce
sur le sage petit vichy bleu et blanc
des plaines du nord
aux cagailles de Roussillon
entonne
le mirliton
des vignes murmurées
Ma vigne de ma vie
Je pose ma main sur toi
Et je la sens se frémir
Comme tu te vibres aussi
Par ta sève qui coule
Mon sang s’écoule doux
A fleur de peau ma vie
Accueille les mots en écoutant la pensée obscure
Et chante l’aube des matins frais du Monde.
Comporte-toi en homme, en fauve qui se déchaîne
Des colères et des peines dont ton corps s’affranchit
Des souvenirs enfouis et des maux sans paroles
Remplit une casserole et brûle le tout Ici
Et maintenant l’esprit comme vidé de sa route
Parle comme enfant assis avec une âme tendre
Chemin inachevé offrande du hasard
Dans la ruelle gravé sur les ocres le silence
Sous la treille un ami, son regard
Craint le soleil.
j’ai ma paresse au fils du temps
lentement
qui se tresse
raisins colères
misères
poussières
raisins des pas lents
des soleils sommeils
des siestes complices de vie
sous la fenêtre des plaisirs oubliés
paresses
pluriels
mises à l’indexe des révoltes
j’ai les raisins du temps dans les têtes
de nos ivresses
treille unique, solitaire
dans nos pas sur les pavés
d’un village
abandonné
à nos luttes partagées
images
images fuyantes
de sang
dans nos verres déjà vidés
paresses
tendues
au draps blancs de nos amours
de treilles ensoleillées…
Ah ces belles couleurs du sud…vues du royaume de la pollution et grisaille, ça fait rêver !
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Merci pour toutes les belles choses que vous avez écrites à propos de cette vieille treille.
Coucou à tous avec un clin d’oeil amical à Aspe et bruno que je n’oublie pas;-)
Bienvenue à regnard, jacquesvuillemin, Bertrand que je remercie pour leurs jolis pas de poésie;-)
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De la guerre intraitable
Qui balafra l’Espagne,
Entre alouette et hirondelle,
Entre ceux qui croyaient au ciel,
Entre rose et réséda,
Et ceux qui n’y croyaient pas,
Ne restent que quelques vieux,
Honteux ou glorieux,
Survivants, exilés,
De leur passé ivres ou muets…
Leurs femmes et leurs enfants
Qui écoutent le chant,
Voix de ténor, machos subtils,
Bras écarté, jouant de la trille,
De ceux qui parlent et qui racontent
Cette boucherie de la honte,
Ne voient que sang aux murs
Et ne sont pas trop sûrs
Qu’un avenir rouge et noir
Soit signe de tant d’espoir…
.
Bonsoir Annemarie, ton poème est poignant. Je n’aurais imaginé que cette vieile treille puisse évoquer de telles choses. Bravo pour ta belle inspiration.
.
après tant de voyages
le rêve des feuillages
des vignes
des villages
à la surface des rocs et des vagues
fleurs colorées et odorantes
le vigne
descendante en caresses magiques
sur les murets
jusqu’à l’orée bleutée des flots