Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Enfants du paradis
c’est tellement simple l’amour
sa voix résonne
◊ Dans le village de Rousssillon…
Pour en voir plus sur Garance dans Les Enfants du Paradis de Marcel Carné et Jacques Prévert…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Enfants du paradis
c’est tellement simple l’amour
sa voix résonne
◊ Dans le village de Rousssillon…
Pour en voir plus sur Garance dans Les Enfants du Paradis de Marcel Carné et Jacques Prévert…
Garance a laissé là
de la scène à l’enseigne
une empreinte un sourire
je la suis comme elle est
et le trouble m’emporte
come une vague souvenir
l’amour lève les yeux
Le signal en place
tout là-haut
sur le rebord de la fenêtre
le Paradis sous le toit
près du ciel dans les étoiles.
Village endormi
Garance baignée de soleil
Fenêtres et volets clos
Carmina boccata
qui se montre étalée
jusqu’à satiété
Sous un ciel de lavande
Hanté par la garance
L’ocre des façades
Exhale ses fragrances
La vigne, les lauriers roses
Le photographe qui pose
Les souvenirs d’enfance
« Atmosphère ! » de Garance
A la garance succédera le bleu horizon
pour changer la couleur des pantalons
au lobby des teinteurs qui pointent
de loin les belles cibles émoussées
répond une plus grande uniformité
de nature à limiter les infirmités
rentrer dans la modernité
en finir avec de vieilles traditions
qui seulent ont la vie dure
tandis que tombent les fantassins
avant que la boue ne macule
et rende moins tristement visible
cette belle tenue d’apparat
qui ne le faisait pas au combat
limiter des premières lignes
l’hécatombe comme un signe
qu’on préserve enfin les hommes
bien précieux entre tous
qu’on bannit la boucherie
et qu’on laisse juste aux murs
ces vifs et chatoyants crépis
La voix résonne ……….
unique , et ce prénom insolite!!
Le ver de terre amoureux d’une étoile
étoile illuminant les ocres
du village en provence
Tout est fermé
Il fait fort chaud
L’amour roucoule
Sous le lampadaire, ils se sont donnés rendez vous, qui de lui, ou qui d’elle, le premier, ils en avaient tellement le dzsir tous les deux, depuis longtemps, si tant de temps, de se serrer d’aimer, et, déjà elle s’approche, il l’accueille, ils se regardent, se contemplent, ils ont juste vieillis un peu, mais leur oeil les palpite l’instant, si douces retrouvailles, de leur moment béni, ils s’aiment tout simplement, et se sont attendus si longtemps. L’air est chaud, une brise légère, sa jupe se soulève un peu, son mollet marche, sa tempe respire, et déjà, il l’embrasse, c’est si bon l’amour à se vivre sa vie.
Les couleurs sont tout simplement magnifiques!
J’ai du mal à quitter le site!
Bernard
> Thierry, ta belle évocation d’un chapître de l’histoire de cette couleur, évocation guerrière, me renvoie à une tragique histoire d’amour sous les toits de Paris, en 1918, précisément, avec Radiguet et son Diable au corps.
C’est la racine de cette plante – Rubia tinctorum – qui fournit cette belle couleur rouge, certains disent la couleur par excellence, l’alizarine ( de l’arabe alizari qui désigne la garance), connue depuis la plus haute antiquité.
Un Rayon de Lune
L’Amour de la Belle Garance
Sous une tente mongole.
Une autre histoire encore cette fois à Roussillon même au XIIème siècle
Tout en nous promenant quelques siècles plus tard dans les rues de Roussillon, aux façades chaudement colorées, aux couleurs de garance, aux couleurs de l’amour, nous entrons dans le monde stendhalien après une « promenade dans Rome », ce n’est pas « Armance » mais garance, et c’est bien « de l’Amour » dont il s’agit, et qui plus est « de l’Amour en Provence ». C’est qu’il s’en passait des choses à Roussillon au douzième siècle, entre gens de bien, on aimait, on s’en cachait, on tuait par jalousie, on avait au nom de l’amour des comportements curieux, Stendhal nos conte tout cela dans « De l’Amour » il ne faisait pas bon à l’époque de batifoler en « druerie » sans prendre le risque d’y perdre sa vie, (Guillaume à Roussillon en fut un exemple qui mal lui a pris d’aimer Marguerite la femme du Maître Raymond de Tarascon, qui fit manger à sa femme sans le lui dire, seulement après, le coeur de son amant ! eh oui !!!)
Mais on le sait Stendhal était un grand amoureux, un passionné, aux amours déçus, il n’avait de cesse d’en parler, se raccrochant à tout ce qui peut s’approcher de l’Amour, l’Amour avec un grand « A », la beauté, l’art et la musique , il disait :
« L’Amour du beau et l’amour se donnent mutuellement la vie, » il associait l’émotion de la musique à celle de l’amour.
« Aimer à perdre la raison » nous ramène plus gentiment à cette belle chanson de Jean Ferrat
Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c’est toujours toi que l’on blesse
C’est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu’on insulte et qu’on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C’est par mon amour que j’y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
____
Bonsoir et bon week-end à tous avec un peu plus de soleil peut-être
Dans l’atelier du Maître
Il y a peinture de soi
Les cieux en guise d’autel
La Terre tombe conjugale
Pour anciennes fiançailles.
La couleur aux pensées
Dans l’atelier où naître
Enfanté en secret
Par la vie ici-bas.
Par des mots qui se logent
Entre l’eau et la rive
J’ai son nom sur les rives
sur la surface vive
Parmi les pierres du lit
Où reposent nos secrets
Ouverts jusqu’en surface
Ne reste aucun espace
Pour séparer la Terre
De l’Amour dans les cieux.
Ainsi sur son visage
Laisser glisser mes doigts
Comme sur la lave du Puy
Éteinte depuis des lustres
Un matin….exploser!
Garance!
Pour Jeandler
__
Drame de l’amour
De Marguerite ou de Marthe
La mort comme issue
___
Il n’est de plus grand Mal
Qu’un coeur blessé
Qu’il faut de force et de courage
Pour s’en sortir plus fort
Pour accepter d’être devenu cet autre
Qui ne sera jamais plus
Celui qu’il fut avant.
Parce que je viens d’écouter Ferrat et que je sais que Bourrache l’aime bien , du coup j’ai une pensée pour toi et t’embrasse.
___
Garance
Fragrance
Odeur
Couleur
Pinceau
Tableau
L’heure
Leurre
Stance
Transe
Strophe
Apostrophe
Epaisseur
Transparence
Echo
Hé … ho !
Abandon…
___
__
hé, pssssittttt…
clin d’oeil, sourire et bonne nuit à tous.
Et une biz.
__
_
zut, j’ai oublié ma bougie…
(hein, Annick !)
_
‘rci Monique … je replace ma préférée …
http://www.deezer.com/track/2554341
_
Chûûûûûtt, Ossiane,
trakass pas …
i’z’débrouillent.
___
‘rci Bourrache avec plaisir
et bonne nuit à toi aussi et à toi Ossiane
_
qu’est-ce que ça peut paraître stupide …
http://www.deezer.com/track/1082318
Pas grave … j »m »en vais fumer une clope …
_
Merci Jeandler et Monique pour ces précisions utiles qui ne sont pas comme de simples rappels sur les falaises de l’amour.
Décidément cette couleur proche du sang n’en finit pas d’évoquer histoire et traditions, dans la veine locale ou sortie du bocal.
Toutes ces plantes tinctoriales qui ont tenu comme les épices (chacun pour soie ) un rôle si important et qui ont fait et défait des fortunes au gré des modes au gré du temps, avant que ne vienne le progrés et qu’on passe des couleurs naturelles aux pigments artificiels qu’on n’emporterait pas forcément au paradis (artificiel ou pas) mais qui renouvellerait le feu d’artifice des gammes coloristes.
Il me semble bien que jean henri Fabre a en son temps oeuvré de maniére pédagogique dans le domaine étant féru de physique, de chimie et de biologie.
Dans cette provence taurine il me revient aussi ce culte de Mithra
importé depuis l’orient par les légions romaines et de ces sacrifices qui faisait couler sur les épaules des hommes tout en éclaboussant largement alentour
ce liquide sacré de purification.
Le Clézio dans son livre sur la mythologie aztéque n’en était guère éloigné non plus conjurant les forces de la terre et sacrifiant à l’égal des entrailles volcaniques de celles ci sur des terre plain en élévation, l’analogie avec les volcans étant cette fois patente.
Désolé de ces images contrastées qui me viennent et que je vous livre sans aucune retenue.
Cher jeandler
Le dictionnaire procure parfois de grandes joies en même temps que d’énormes surprises, quelle ne fut pas la mienne à voir que le latin médiéval appelle garance
« warantia » comme si il y avait une garantie à ces couleurs (grand teint ? ) enfin pour l’arabe il y a même une racine (une de plus) plus imagée « al-usâra » qui littéralement viendrait de « jus extrait » comme quoi les noms plongent comme les racines au plus profond du sens en relation avec les partiques et les actions.
Bien à toi dans cette amour des plantes à qui nous devons tant; à propos j’en profite pour vous recommander le dernier livre de jean marie Pelt.
Merci Bourrache, je ne connaissais pas cette chanson de Ferrat.
(D’autres mots à chanter sur cette musique de Jean Ferrat, j’ai collé à son rythme…)
Mes Amours
Vous qui offrez en partage
Mes poèmes en doux message
C’est le plus triste poète,
Mes Amours
Qui sait allumer lampions
Et amener vagabonds
A la source de tout être,
Mes Amours
Marche, marche en terre austère
Le coeur nu, ses cailloux blancs
Le pain doux en mets offert à lui
Voici le printemps!
Mes Amours
Qu’on dise la promesse bête
Vos étoiles lumières de fête
Au ciel éphémère leurre
Danse l’Amour!
Mes Amours
Dansera au fond des yeux
Son nom secret, une chimère?
Râteau d’invisibles sillons
Mes Amours
Tant de pleurs en tourbillons
Rien n’arrête les labours
J’ai semé toutes nos moissons
Mes Amours
Dans le creuset des sillons
Garance germent deux coeurs blancs
Attends…la pluie les arrose
Le bonheur les dépose
Mes Amours
Faut que j’y aille, elle m’attends
Mes pas sont silence au vent
Qui passe me pousser vers elle
C’est l’Amour!
Mes Amours
La vie semble un marécage
Cernant la Terre promise
Douce amie nos pas sont sages
Mes Amours,
De peur que la foudre ne brise
Ce que j’ai bâti avant
Pour des sentiments dormants
Mes Amours
Un jour quelqu’un vous attend
Pour vous serrer doucement
Le sourire en envolées
Sur d’éternels baisers
Mes Amours
Espérer te rencontrer
Ton regard au fond du mien
Sauver l’Amour qui dit Non
Ton retour!
A.G
Thierry, tu cites Jean-Henri Fabre, il est un de ces hommes que j’admire, il a beaucoup vécu dans le Vaucluse près d’Avignon à l’Hamas que je suis allée visiter, s’il a surtout travaillé sur la flore et la flaune, et les insectes en particulier, il s’est également penché sur la garance et a même écrit abondamment à ce sujet, je n’ai pas le temps de chercher , car je m’en vais mais j’aurais l’occasion de revenir sur cet homme que Jean Rostand appelait « ce Musset de la science »propos recueilli dans Homme d’autrefois et d’aujourd’hui de Jean Rostand, merveilleux livre.
Et ceci dun poète vauclusien que j’aime bien Jean Tortel
« Beaucoup plus rouges les racines
Que le bois à l’ai libre
Horizontalement s’avancent
Dans l’espace intérieur
Dont l’apparent silence est impossible »
Bonjour Bourrache, beaucoup de vague à l’âme hier au soir il m’a semblé ; que ta journée soit ensoleillée.
Oui bonjour Monique
Fabre est cet éternel et surprenant passeur de savoirs
qui a eu sinon une vocation d’enseignant et de pédagogue
du moins s’est évertué, pour subvenirs aux besoins de sa famille
aussi d’ailleurs, à rédiger des manuels scientifiques d’une large portée
et souvent à la portée de beaucoup, avec un didactisme sobre et appliqué
une envie de communiquer ces savoirs qui l »avaient fait accéder à un autre statut, et de fait il a écrit tant de livres et de manuels, dont de nombreux souvenirs entomologiques certes, et leur lecture procure encore des éclairs
et des interrogations, tant il était pétri du désir d’expliquer et de faire comprendre ou réfléchir. Dans sa fort longue vie il aura ainsi accompagné l’école
et ses prémices, de guizot à Ferry, entretenant des amitiés singuliéres dont celle de frédéric mistral, Aveyronnais et parlant le patois du rouergue il a été initié à la poésie provençale et on trouve dans ses oeuvres des receuils de poésie en français et provençal .
Bref il a écrit 120 titres, manuels et livres divers et on peut facilement y accéder en lisant « l’oeuvre de jean henri Fabre » de yves Cambefort chez Delagrave, mais aussi aller visiter micropolis chez lui dans ses terres ancestrales
à Saint Léons en Lévezou.
J’avais déniché un vieux livre sur les papillons d’Henri Fabre dans une librairie parisienne près de Jussieu, je me rappelle qu’elle sentait les vieux parchemins et les lieux de silence où se lover, vous me ramenez loin, là où j’avais plaisir à me sentir fière d’avoir trouvé un trésor à offrir à mon époux féru d’enthomologie,c’est « bête » non!)
Roots are like boots
they dived in the soil
they diked in search of oil
they grasp like foils
they plunge for coils
Roots are hidden
but never forbidden
but in the shadow
all what they swallow
they don’t hinder
they serve to binder
they look for nutriments
they give credence
to the neigbourhood
they structure the wood
they diversify the food
with symbiosis
common assistance
without any reluctance
they don’t fear the wind
Plaisir de vous lire.
Retrouver et fredonner la chanson de Ferrat: « aimer à perdre la raison »
Que du bonheur Rouge Garance, of course!
Je t’aime affolé
Rouge-gorge sur le mur garance
Gazouillis d’espoir.
je vous lis,
avec émotions,
aimer,
c’est perdre la raison,
et tout quitter,
pour se yrouver.
Je t’aime affolée
La Garance empoisonnée
La tige entre mes dents.
Je t’aime affolée
L’espérance en gazouillis
Enfouie dans la poitrine
Je t’aime affolée
Sans jamais perdre raison
D’un cœur pauvre
Simple frisson
Je t’aime affolée
Terrée dans les cieux de l’ombre
Le soleil m’a éclairée
Je t’aime affolée
Les mots sont armes de forgeron
Les vers la force du bûcheron
Pour y saigner tronc et racines
Et des rameaux à caresser
Je t’aime affolée
Que tes lèvres viennent embrasser
Mes yeux fermés par ton ivresse
Que ne cesse, que ne cesse
Enfants de paradis
De rouge Garance, la voix qui prie
Qu’Amour mendie la vie.
Voilà j’ai composé ce bidouillage cet après-m en pensant Garance mais c’était tout bleu…
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Mazarine.mp3
Merci Bernard de Clairvaux pour l’inspiration.
Tardivement …
> Merci Monique de ce « coeur blessé » en réponse au Diable au corps.
> Thierry, Fabre, en son Harmas (que l’on visite, aujourd’hui), un naturaliste disait-on à l’époque (presque un touche-à-tout, la biologie n’existant pas encore). Des livres et des livres d’observations patientes et passionnantes à lire.
Il y a quelques années, J.M. Pelt avait fait à la télévision une présentation (en plusieurs épisodes, l’Aventure des plantes) restée célèbre.
La racine des mots comme celle des arbres plonge profondément dans le terreau du langage.
Bonsoir à tous.
La légende des Amants de Roussillon
J’ai ouvert le cahier de vieux rêves,
Celui des amours romantiques.
Filez grains de sable
sur la page orange, ocre ,
pourpre ou blanche,
Voyez les larmes de sang
à des gouttes d’eau mélangées.
Dans les ocres de Roussillon,
Le ciel est un linceul
Bleu , plus bleu que vos yeux,
Dame Sermonde, aux temps heureux.
Vous aviez , pour vous servir,
Un amour de page Guillaume…
Quand les ocres flamboient,
Quand le soleil foudroie,
Quand fuient les amants malheureux,
Le chant du vent pour vous, Guillaume,
Les perles de la source , Dame Sermonde,
Mêlent leur course vagabonde et fantôme,
Dans les secrets des Cheminées des Fées.
Je ne sais si votre bourreau,
Hante encore La chaussée des Géants.
Parfois le vent hurle si fort,
Quand il vient à votre rencontre,
Troubler vos âmes d’éternité,
cheminant , main dans la main.
Quand le souvenir éclabousse de son sang,
Le village de vos amours,
Quand vos ombres caressent ,
Le spectacle mouvant dans un halo de lumière,
Dans un souffle , à la Vie à la Mort
Vos coeurs sont enlacés
A jamais.
Maïté L
C’est une boutique avec un volet de fer et des couleurs à l’intérieur…C’est un lampadaire qui attend l’ouverture pour quitter l’extérieur…Ce sont des lames de fer qui se cachent dans la pierre et qui laissent passer la lumière…C’est le ton ocre d’une voix qui résonne contre les murs…C’est la garance qui coule sur les joues d’un visage qui se perd …C’est gris de l’intérieur…juste des couleurs sur les étagères et le parfum d’un oranger…et ce plancher tapi…prêt à bondir sur les arêtes d’un bar …C’est une boutique ordinaire..un repère pour lampadaires qui viennent échanger leur lumière et boirent un verre…C’est une boutique..le fer volé..et cette voix qui résonne…C’est une preuve d’amour qui se cache dans la pierre…posée sur le plancher de l’étagère..C’est un rubis..couleur grenat..Et ce coeur qui s’affole et qui invite la lumière…La boutique est ouverte…pour ces vagabonds aux humeurs passagères…Vouloir juste une ou deux couleurs…pour se glisser sur ses paupières…son visage…ses lèvres…et gommer le gris des intérieurs..
« Je m’appelle Garance. C’est l’nom d’une fleur » Dans les enfants du paradis.
Pour revenir à Jean henri Fabre, il a fait d’importantes recherches sur la garance et présente ses travaux dans sa thèse de Doctorat. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que cet enthomologiste, mathémathicien, naturaliste, humaniste aussi, qui écrit beaucoup de livres pédagogiques, est également poète, il écrit en provencal et voici un extrait traduit d’un de ses poèmes sur les amandiers actuellement en fleurs en Provence, dans ce Vaucluse qu’il aimait tant au harmas de Sérignan près d’Avignon.
Extrait de l’euphorbe et l’amandier de Jean Henri Fabre
(…)
« Nous sommes en février ; il fait bon et tout à l’heure il fera froid ;
le soleil rit, et puis se couvre ;
il disparaît, revient, s’éteint. Alors, de ses boutons,
l’amandier, le pressé, déploie les dentelles ;
il se voile en communiante,
il se fait nuage de coton.
Mousseline d’argent qui, dans sa gloire,
éclipserait le blanc de l’ivoire,
et qui, pour l’éclat n’a d’égale que la neige,
velours de paradis, duvet tombé de l’aile
de l’ange qui descend sur la terre,
lui font merveilleux manteau. »
(…)
en provencal
(…)
« Sian febrié ; fai bon e fara fre tout-aro ;
Lou soulèu ris, pièi se mascaro,
S’escound, revèn, s’amosso. Alor, de si boutoun,
L’amélié, lou pressa, desplego li dentello,
En coumunianto s’emmantello
E se fai nivo de coutoun.
Mousselino d’argènt que farié, dins sa glòri,
Negreja lou blanc de l’ivòri,
E n’a, pèr lou trelus, d’egalo que la néu,
Velout de paradis, duvet toumba de l’alo
De l’ange qu’en terro davalo,
Ié fan meravihous mantèu. »
(…)
C’est loin de la Provence mais si elle s’installait sous le lampadaire…je m’assoirais à côté d’elle à m^me le sol.. longtemps.
http://www.youtube.com/watch?v=XsAKbXv4ik8
Garance
Lavande
Olivier….
Voilà trois jolis prénoms pour enfants du Paradis……
Cet hiver, mes deux pots de lauriers roses posés, près de l’escalier, pour se dormir l’hiver, et l’oeil qui s’apprête à grimper, se tourne et se lance sur les feuilles, il guette, le printemps qui chatouille la sève, c’est la première année, du réveil de deux lauriers, dans ses mains de femme du Nord, qui déménagea vers l’Ouest et plus de douceurs de vivre.
C’est le revers de la médaille, rouge et noir.
http://www.youtube.com/watch?v=t_bV_JaK3Fg
Un petit moment, en passant, après la journée d’hier qui fut un peu « hard » !
Elles sont bizarres
Ces maisons !
Pas un chat,
Personne !
Les volets clos
Les portes fermées
Même en plein jour !
Fait trop chaud ?
Alors, sûrement,
Ça doit être l’heure de la sieste !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
C’est triste une porte fermée
Pas d’âme Humaine
C’est si bon un être
Qui se donne d’aimer
Appuie sur la clenche Annick…..la bobinette cherra? je reviens écrire, juste le temps d’endormir les enfants.
Je te lis et souris, leila, je viens de demander à mon fils d envisager d aller au lit, et pour lui c’est plus vers 22H 45,
je reviendrai te lire et écrire aussi,
mes petits doigts aiment ce soir, fort,
et ils sont en forme, tellement,
de paisible soirée.
De quoi allons-nous parler Annick, encore de Garance?
Garance, de rouge et de feu
Jusqu’au lever du jour
Lui écrire mon amour.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/images/Danse10.jpg
rouge ta carnation
éclatent mes joues en feu
garance je te veux
En vérité, Leila, je ne connaissais pas le nom Garance, alors google m aidé avec l éthymologie,
et puis pour être sincère encore, que puis je parler d’autre, qu’au nom de l’amour?!
Mon bel
Tu es ce lui
Qui fait briller mes yeux
Et donne à mon regard
Cet amour infini
Une belle rencontre
Un rendez vous galant
C’est l’unique dans la vie
Qui laisse trace au corps
Et qui le vit encore
Des ans des ans après
Pour se serrer encore
Son instant de belle grâce
Dans le charnel tout chaud
Du désir partagé
Lové d’un ciel d’amour
D’une grâce sur terre
Garance
De par ta danse
Ton obscur se dévoile
Et livre sa belle lumière
Tu es celle dans l’ombre
Qui vit sa petite lanterne
Mon Bien-aimé de mes poèmes a pris des étoiles à éteindre
Sous la lune qui danse, macabre sur l’eau des étangs, c’est mon coeur
Au fond des vases et bulles d’air qu’il a en silence, déposé
Mon Bien-aimé a foulé neige, et chemins froids près des sillons, il a attendu que la terre enfante le cosmos et la mer et puis enfin m’abandonner
Sous la surface, la source pleure dans un lit d’impossibles adieux
Mon bien-aimé n’est pas à moi, il est inscrit dans l’univers, c’est en quelques jours quelques mois qu’a joui l’aveugle de son regard, posé sur mon âme, sur mes pleurs.
Mon bien-Aimé s’en est allé, j’ai laissé la clef sur la porte, toutes mes prisons ont pour ses ailes un don d’amour pour l’envolée.
Et toujours Garance…
Serpentant dans son coeur
La Garance de mes pleurs
Inonde alizarine les rivières d’anémone
Des terres où ne sait croître
La feuille verticillée
Épineuse sur les bords.
La fleur mise en ma bouche
M’a fait plié le corps
J’ai avalé ses baies
Le fruit était amer
Il a tué mon coeur
Disparu comme brumaire
Un 22 février.
Dans un bain de teinture
Garance comme rouge sang, j’ai noyé ma raison
Elle nous a condamnés alors que tendrement
Diffusait son Amour dans mon corps, mon esprit.
Un moulin à garance subsiste derrière épines et taillis de forêt
Comme château de cent ans où assoupie la fée, la belle au bois dormant, les murs ornés de laines teintés à la garance, s’éveillaient au soleil d’un …baiser
Bon ça n’a ni queue ni tête…si, un peu quand même et j’ai lu La Belle au bois dormant aux petits pour les endormir…donc ça fait un remugle d’événements où la fiction se mêle à la réalité des sentiments.
Bonne nuit Annick si tu reviens, vais m’endormir usée.A bientôt.Bonsoir à tous.
bonsoir leila, et je vais te lire…
C’est tellement simple l’amour…c’est tellement beau..
http://www.youtube.com/watch?v=yuLb7QwfOOw
bonne nuit…
.
Bonjour à tous,
Toujours un peu de mal à remonter à la surface mais je vous lis attentivement. J’ai la tête accaparée par des choses techniques compliquées à réaliser dans le cadre du travail et ça m’épuise un peu. Besoin de faire le vide intérieur pour pouvoir sortir la tête de l’eau et revenir par petites touches. Sinon, pas d’inquiétude, je vais bien;-)
Vos plumes toujours aussi volubiles et belles, un grand merci pour tout cela et votre patience. Je sais que que pour certains d’entre vous, mon absence de commentaires vous manque;-)
Je voudrais également remercier les petits nouveaux qui sont venus sur le blog. Je les invite à revenir. Je pense à bernard qui a laissé plusieurs messages sur d’anciennes notes et à Maïté qui a déposé un superbe poème sur Garance.
Nouveaux commentaires sur:
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Bises du lundi, amitiés
Ossiane
.
Le Nouveau Monde
Univers où je m’en vais
Sans toi, je le sais…
Est-ce que te serrer dans mes bras je pouvais
Dans ce monde impie ?
Qui, par sa violence inouïe
Nous aimer ne nous a pas permis.
Tu seras à jamais ma bien-aimée
Même si mon amour n’a jamais été éprouvé.
Tu seras pour toujours ma Princesse.
Car, ton cœur me fascine et me blesse
Par sa beauté, par sa pureté,
Et, par la chronique de notre amour brisé.
Sache que nous serons au moment béni,
Les amants angéliques
De ce Monde Idyllique,
Où seuls nos rêves seront remplis
D’éternels joyaux dans leurs écrins
Qui symboliseront la réalité de notre Bonheur Divin.
@SP-2008
Protégé de droit par la SACD