Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bast
Dune de lune
mer de la tranquilité
petite soeur
◊ Terres de Champagne en lune.
N’oubliez pas de lire la note « Coups de C♥eur ». Envoyez-moi vos Coups de C♥eur 2008 en photographie et calligramme !
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bast
Dune de lune
mer de la tranquilité
petite soeur
◊ Terres de Champagne en lune.
N’oubliez pas de lire la note « Coups de C♥eur ». Envoyez-moi vos Coups de C♥eur 2008 en photographie et calligramme !
gardienne de haute mer
une lumière d’alignement
phare de dominos
immensité de douceur,
comme appel
à y entrer, s’y lover,
mais si privé, cultivé
que n’est toléré
qu’un regard,
et l’admiration
de ce labeur attentif
Le nuage
Te caresse
Doucement de sa main sombre
Petite Soeur ,mon amie
Toujours dans la Lune
Tu rêves sur ta Planète
A ta maisonnette
Au milieu de la Mer de Tranquilité
Un grand silence
Quelque part sur la terre
Ombre et lumière
il est fort beau ton calligramme, Ossiane,
Sa main se promène
Doucement
Sur son corps amant
Et sa cueillette en paume
Dans son tout de profond
Par le bout de ses doigts
A ce goût du sublime
D’une élévation si haute
Dans le pur de la vie
Ma soeur, mon amie
Reçois l’apaisement
D’un clair de terre
Pour la douceur de ton coeur
Monde sensible
Géométrie des ombres
Chair et couleur
la caresse des nuages
en doux aparté
sur la terre appareillée
forme après forme
la terre et la lumière
ourdissent la vie
magique errance
au dépliement de l’ombre
les nuages se colorent
Volcan de la terre
père de la colère
grand frère
Les formes sont douces et généreuses, dans la tendresse du temps, le ciel bleu veille paisiblement.
Champagne crayeuse
les nuages à loisir
vagues de lune
Belle in vitation au voyage, Ossiane, digne de Baudelaire…
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas
Vivre ensemble!
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble!
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Ce poème s’adapte si bien aux photos!
Là, tout n’est quordre et beauté
Luxe, calme et volupté.
___
Le ciel en cadeau
Bouquet d’ombres, champs ficelles
Gé le coeur en fête
___
Je pense au « Coups de coeur » mais quel travail!
dans quel embarras nous plonges-tu, Ossiane!
domino rêveur
toujours dans la lune d’une
pointe destinée
comme aux dominos
l’aspect vague du paysage
rentre sur le champ
Mon jardin sur la Lune
nous regarde par Terre.
C’est vrai
me dit Pierrot!
De toutes les fleurs bleues
que nous avons semées,
de loin c’est la plus belle.
A moins que la Bourrache,
qui souvent la reflète,
de près soit plus que belle?
Semer n’est pas rêver;
une graine suffit
pour inventer demain.
Un soupçon d’illusion
au matin s’évanouit.
L’oiseau connaît sa mer,
ses prairies et ses champs.
Sur le miroir du ciel,
se joue des voiles d’ombres
et du bout de son aile
effleure les clairières.
Au coeur du croissant nu,
il se pose au nid…
Contemple son Eden,
pleure la mort du cygne.
http://www.deezer.com/track/586625
http://fr.youtube.com/watch?v=ZpA0l2WB86E
La maréchaussée folle
En descentes indécentes
Lache ses chiens
Sur les enfants des écoles
Les lâches ! Les chiens !
De nos jours
plus on voit les bleus
et plus on voit rouge !
Merci, Bernard.
http://fr.youtube.com/watch?v=8BmMJ47khZQ
_
domino point rouge
pour modeler la planète
celle ci n’est point bleue
___
Le rêve
Là-haut
Vole
Une elle
D’un rêve
De l’homme
Qui se voudrait
Oiseau
___
Et les cons descendant condescendants
Domino point dans la gueule
Condés sans dents !
Merci pour les musiques, Bourrache et Bernard,
Et pour chaque mot, il est de bel écrit encore sous la plume de chacun…
Oui, Pierre, mais dans quel embarras elle nous met, Ossiane, mais j’avoue ne pas me prendre la tête, je choisirai en douceurs sans me faire mal, mais je sais tant que je peux en choisir des dix, des belles photos, des bels calligrammes…
Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c’est qu’il cache un puits quelque part.
Qui se penche au dessus du puits?
L’Homme qui sourit, philosophe
La peau ridée par ses malheurs.
Qui se penche sur la terre?
Passe l’homme errant
La maison isolée a l’air d’une chaumière
Mais au phare des douceurs
Un gardien en alerte
Son regard scrute la pureté
Des lignes qui troublent la chlorophylle
De son silence intérieur.
Qui se penche sur les eaux?
Une main en écriture
Des doigts en guerre
Des pommes en pluie
Choc en surface
Poussent des arbres
De bonté en mes profondeurs
Leurs graines, sources de lendemains.
Pommiers plantés sur la colline
Le plat pays qui est le tien
Les enfants bercés sur mon sein.
Pour Jean:
La colère aussi peut être belle…
http://www.youtube.com/watch?v=BR7E0fbl-As
J’ai envie d’une poésie
Un message d’amour
Un petit moment
Incrit dans ta vie
Qui marque ce jour
Un instant charmant
Pour que tu souris
Et aimes sans détours
Dans cet espace temps
Ou se croise nos vies
Souvent sans retours
Un regard de maman
Une p’tite poésie
Qui ne vit qu’à l’instant
Ou toi tu la lis, pour
Que tu saches ici
Que je t’aime tant
Que toi tu es amour
Jean
Bonjour à vous
Sous un ciel bleeeeeu !
Rêvons un peu :
***************************************
An 308567
« Allo Allo,
Ici la Lune
Appelle la Terre »
Allo, Allo,
Ici la Terre !
Vous reçois 5/5 !
Allo, allo,
Ici la Lune :
Votre commande
De Champagne
« Chante Lune »
Est prête pour expédition.
Cargo Apollon
Chargé de bouteilles
Sur le pas de tir
En Mer de Tranquillité
Pour décollage imminent
Allo, allo,
Ici la Terre
Attendons livraison
Impatiemment
Pour fêter la fin de l’année
Millésime Lunaire
Trop apprécié
Bouteilles toutes attribuées !
Allo, allo,
Ici la Lune !
Appolon prêt au départ :
5 – 4 – 3 – 2 – 0 – FEU !
Une nouvelle fois,
Les Terriens reçurent
De leur proche voisine
La liqueur des Dieux
Qu’on dit la plus divine
Issue des vignes de Lune
Aux arômes si subtiles
Et saveurs sublimes
Qui picotent les papilles
***************************************
Biseeeeeeeeeeeeeeees lunaireeeeeeeeeeeeeeeeeees
Oups !
Pour le décompte,
Rajouter le 1 avant le 0
Pour éviter un faux départ !
C’est quand même mieux !
Christineeee : es-tu certaine qu’Apollon soit allé sur la lune ?
Moi, je me souviens de la capsule Apollo mais comme on ne met pas une capsule sur une bouteille de champagne … j’ai des doutes…
Bourrache,
Oui, j’ai fait exprès de rajouter un « n »,
parce qu’avec le temps,
Un Appolon
Dans sa capsule
Appolo
Ca fait des bulles
ET c’est rigolo
Rebiseeeeeeeeees !
elle est si douce cette phrase du Petit Prince, merci Salade…
c’est fort joli, Leila…
oui, une colère peut être fort grâcieuse, Bourrache, et les mots de L. Ferré….
un délice tendre, Jean..
hick de bulles de Christineeee..et je ris, j’avais dérapé sans le 1….
les coquines Bourrache et Christineeeeeee…..
Son regard est paisible
Elle regarde la plaine
Tranquillement
Son tricotage en mailles
Si jolies au point de la vie
Elle est émue
Vraiment
Devant la grâce du temps
Et son oeil se goutte
Une bulle de champagne
Dans sa coupe tendresse
Comment ça « Pas nette » ! Elle sont très bien ces photos…
Pardon ?
C’est « planète » le titre. Désolé j’entends mal des yeux…
« »Dune de lune
mer de la tranquilité
petite soeur
◊ Terres de Champagne en lune. » »
…,il danse
vertige
Pierrot la Lune
dans le vert des champs
jamais oh grand jamais
sur une note lointaine
dans les vagues
perdues
il danse
dans les sables mouvants
ivresse des dunes
question d’équilibre
mmhh aspe, et tu me fais rire, bonbonze, vous êtes choux cailloux hiboux genoux et poux….Heu, non pas poux! de doux cailoux qui roucoulent dans le fond de ma poche quand elle se marche son pas…BISES…..et des choux, ohsi!
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Nouveaux Commentaires sur
https://blog.ossiane.photo/2008/12/05/ici-et-ailleurs/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/12/06/coups-de-coeur/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/08/27/metissages/#comments
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Voisine, cousine, eh bien non… soeur disent certains
dont la proximité attesterait la parenté…et dont l’éloignement très progressif
…ne serait pas le signe d’une désaffection… mais juste une affaire d’équilibre… dans l’attirance et la constance… de ces milliards d’années partagées… dans des parages ravagés… et quand s’est refroidit l’astre séléne… les impacts rebondis des astéroïdes… ont provoqué dans les anciens océans magmatiques de nouveaux cirques concentriques…pas toujours uniques
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Bonsoir à tous!
Tout d’abord un petit mot à propos des Coups de Coeur qui continuent d’arriver progressivement dans ma boîte aux lettres.
1) Je voudrais dire que le petit jeu des Coups de Coeur est ouvert à tout le monde même à ceux qui n’écrivent pas de poésie et à ceux qui nous suivent en silence parfois depuis longtemeps.
2) Je reçois parfois de votre part plusieurs choix. Je vais essayer de les relayer lors de la publication.
3) Je reçois aussi des explications très intéressantes sur les raisons de ces coups de coeur. J’en tiendrai compte aussi le jour venu;-)
4) Je précise à nouveau ce que j’entends par « PHOTO ». Il ne faut pas que ce soit une photo retravaillée et ni qu’elle comporte des mots comme le calligramme. Il faut chosir sa PHOTO ORIGINALE préférée.
5) Si jamais, vous voulez faire des modifications ou ajouter des choses, c’est toujours possible jusqu’au 20 décembre.
Voilà les p’tits loups, c’est tout pour l’instant;-)
Ossiane
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Parce qu’il m’arrive encore parfois d’avoir un regard d’enfant,
parce que j’aime mon petit lopin de terre
et, tout en rond, ma planète
parce que je refuse de devenir Pierrot lunaire, réfugié sur un croissant nu et pleurant la mort du cygne…
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http://www.thebigask.be/fr/
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« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d’intervenir. »
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…et merci à Ossiane de m’avoir permis de poser ce lien dans le nid de l’Oeil Ouvert …
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>vincent tu es le roi des dominos 😉
>brigetoun, une belle évocation si intimiste. Est-tu sûre d’être devant ton écran ou devant un vrai champ 😉
>jolis, doux, tendres sont tes mots, jorge
>Super bien senti arletteart !
>tu connais bien ton ami le silence, maria ; ça se sent;-)
>merci annick, waouh comme tes mots sont pleins de tendresse !
>Jo.S, belle idée ce clair de terre !
>alice, ton poème est fait de chair, d’intime et d’humain !
>regard, tu excelles en haïku !
>jean, que de colère dans tes évocations, de rire aussi avec l’avant-dernier mais aussi d’amour;-) Toute la palette des émotions humaines.
>pierre, jolie berceuse de lune 😉 Désolée pour ces choix cornéliens à faire ; je ne voulais pas être cruelle avec vous 😉 Ne te sens en rien obligé de faire des choix surtout si tu n’es pas disponible; c’est juste un petit jeu de la curiosité 😉
>Annemarie, euh … Baudelaire… tu m’impressionnes 😉
Splendide poème, d’où sors-tu toute cette beauté 😉
>De rien 😉 Belle phase d’écriture pour toi Bourrache. Es-tu en phase pleine lune, quartier de lune ou lune rousse;-)
>Bernard, sublime !
>Jolie réflexion, salade !
>et leila qui s’empresse de dérouler ses mots en beauté au-dessus du puits et de la terre….
>Bravo Christineeeeeeeeeee, je me suis bien amuséeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee avec Apollo Apollon et même avec le faux départ ;-))
>bonbonze, tu veux que je t’achète des lunettes astronomiques 😉
>aspe, tu es un beau funambule de mots sur le fil de la nature 😉
>thierry, la voix de la physique pataphysique 😉
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>Pas de panique lou;-)
Tu as jusqu’au 20 décembre et il faut faire ses deux choix sur l’année 2008 seulement et pas sur tout l’Album. Aide-toi de l’album An 04 et du journal de voyage;-) Tu verras, il n’y en a pas tant que cela;-)
http://www.youtube.com/watch?v=KKPBtZ0Zzok
Clair de Lune
Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmants masques et bergamasques,
Jouant du luth et dansant, et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques,
Tout en chantant sur le mode mineur
L’amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur,
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver, les oiseaux dans les arbres,
Et sangloter d’extase les jets d’eau,
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.
Paul Verlaine
Merci Ossiane Ouuuuuf bisou !
il n y en a pas tant que ça, mais je vois çà et j’entends çà, et j’aime çà etencore çà…sourire! je délire devant ce tout çà de tant dans cela! bises! désolée je suis pas toujours sérieuse!
.
Help !
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Je viens de me rendre compte que parmi vos coups de coeur, certains ne sont pas de l’année 2008 mais d’années précédentes!!! Je ne sais pas quoi faire car c’est déjà assez compliqué pour vous. Bref, je suis très ennuyée; j’aurais dû mieux vérifier les dates de vos choix avant.
Plusieurs alternatives se présentent:
1) Soit je demande de faire les corrections de choix avec des images de 2008 mais je crains d’agacer;-)
2) Soit, on fait comme si on pouvait choisir dans tout le blog pour cette année mais dans ce cas, ce sera plus difficile et aucune photo ne se détachera.
Leila avec son calligramme et Lilly avec ses deux coups de coeur sont concernées. Véronique avait tout bon en fait. Mille pardons à elle 😉
Ossiane
.
alors, hick de vie, je te dis de suite, moi si y’en a devoir regarder dans toutes années, moi me fera une indigestion de trop beau, sourire, et j aime tant tenter oser me lancer à choisir d un vrai choix au plus proche,
la plus belle de toutes ces années, yaouh, cela m est impossible! bises de sourires de bulles de champagne…ou alors, je choisis toutes celles qui parlent d amour de tendresse de vie de fraicheur de beauté…et y’en a des dix fois dix…BISES!hickeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, hein Christineeeee!
___
Ossiane :
Peut-être cela provient-il d’une discordance entre « le journal de voyage » (dont le sommaire de janvier 2008 débute avec « Caravane ») et l’album de voyage qui débute avec « Peau » (« Caravane » et suivants se retrouvant en An 03)…
_
Je viens de la part de Gwen visiter votre merveilleux album, ou plutôt y refaire un tour .Je ne suis pas poète, je n’ai donc jamais osé y laissé un message mais ce soir je prend la permission. Je reviendrai jouer au concours…
Bonne soirée Osiane !
Message d’amitié pour Jean,
Quand s’exprime la colère
Faut-il en avoir peur?
Des hurlements de peine
Du grondement des veines
Actionnant les deux poings
Il faut à cette gangrène
Barrer l’issue, le nez ouvert
Respire! Parle au vent qui passe
Et souris )
Il y a pire.
Où traces-tu la ligne?
Au bout du jour sans fin, du regard qui s’enfuit…
Au pied du rideau bleu, d’où jaillit la lumière?
Là où chante mon coeur
(et mon âme l’admire!).
Sur le fil d’une voix, égérie de l’archet;
le frisson d’une corde, l’ombre grave du bois.
http://www.musicme.com/#/Maria-Bayo/albums/Bachianas-Brasileiras-0706301070420.html
€€€€€€€€€€€€€€€€€: n°5 / ARIA
Dans nos têtes nos yeux rapides avec ordre
Veillent, fins espions, et derrière nos fronts
Notre cervelle pense, et s’il faut tordre ou mordre,
Nos mâchoires seront dures et nos bras prompts.
Verlaine
En argot les dominos sont les dents.
.
Encore moi;-) Désolée, je perds le nord ;-(
Cela ne semble pas si grave en fait. véronique avait raison.
Heureusement que tu es là Bourrache pour déceler l’origine de la confusion et me faire retrouver le sens de l’orientation;-) J’arrive à me perdre dans mon propre blog; il faut le faire 😉
La première note (Peau) de L’an 04 de l’Album correspond au 3 mars 2008. Il faut donc remonter à Caravane dans l’An 03 pour débuter l’année 2008. Ouf, j’espère que tout est clair maintenant pour tout le monde ?
Leila, peux-tu trouver un autre calligramme mais de 2008 cette fois ?
Je vais envoyer un petit mot à Lilly pour la prévenir.
Ossiane
.
La lune aussi aime les ellipses
.
>merci lou pour ce beau poème deVerlaine et ce Moonlight de Debussy que j’adore! Voilà une autre version
http://www.dailymotion.com/relevance/search/debussy/video/x3i7ge_debussy-clair-de-lune-isabelle-oehm_music
>merci pour tout magicienne bourrache;-)
>Bonsoir et bienvenue Fifi;-) Je connais Gwen; elle est déjà venue écrire de belles choses ici. Merci à elle de vous avoir dit de venir;-) Pas besoin d’être poète pour entrer dans le club;-) Le petit jeu concours est ouvert à tous, ce sera avec plaisir. A bientôt!
Et les mots qui continuent de couler beaux sous les plumes de bernard, leila, annick, vincent, jean
.
Pour aimer les plats nets il faut savoir se rassasier de visions célestes
je ne sais plus si je vous ai déjà fait participer à ce festin
alors allons y
« Venus telle qu’en sa nudité exposée sous la pure lumière »
On ne peut qu’évoquer le tableau de Botticelli
Pour se rappeler combien la grâce d’une naïade
Peut charmer l’œil par cette diaphane évanescence
Qui certes nous parle à la fois de vie et de naissance.
Après qu’au loin se soit éteinte une myriade
De ces astres qui enchantent nos nuits embellies.
On peut souhaiter au berger que sa compagne fidèle
Reste dans le firmament cette amie sure et précise
Qui marque rarement la voûte de toute son incise
Sa seule vue trouble notre vue et, si elle paraît grêle,
C’est seulement de l’éloignement la bonne raison.
Mais c’est vraie que son monde fort inhospitalier
Recèle encore d’obscurs secrets non immobiliers
Même si la rêverie nous porte tantôt à la pamoison.
Alors qu’une traversée si peu fréquente et remarquée
Nous ait à ce point tourneboulé n’est pas une coïncidence
Mais la preuve que dans sa course, sa vraie présence,
Comme une sœur qui se révèle parfois brillamment laquée.
Alors petit pois dans une soucoupe ou pas cela nous aura fait
Prendre conscience à nouveau de l’immensité de l’univers
Où nous grouillons comme autant de minuscules vers
Mais nous ne méconnaissons pas du soleil les méfaits.
Car vénus pour être belle est néanmoins tristement désolée
Et cet effet de serre qui l’enserre dans des griffes puissantes
Ne peut masquer sur ces joues la pâleur bien luisante
Ombre portée la belle a finalement tout d’un mausolée.
Vois là
J’ai lancé mon dé
De mon choix
J’ai envoyé
Mon coeur palpite
Comme il a palpité
Cette page là
Mais il en a palpité
Tant et tant
De tellement
Mais mon coeur a choisi
Puisqu il fallait choisir
je suis émue, devant les pages de 2008, je suis très émue.
Pour continuer dans la veine itinérante
pour ceux qui aiment les beaux voyages
000
« Travaux titanesques après ce long voyage »
D’aucuns, amateurs de James Joyce, avaient nommé
« Ulysse » cette sonde qui sortit du plan de l’écliptique
Suite à une série de trajectoires des plus obliques.
Mais quand pour aller, de Saturne, une lune explorer
Il fallut un nom approprié à la communauté proposer
On s’est tourné vers son découvreur astronome batave.
Au-delà des anneaux il y avait ce mystère qui flottait
Une planète massive de brume permanente auréolée
Et pour en assurer l’observation ce doublon comme nave.
Un orbiteur allait progressivement de l’astre s’approcher
Et, sous toutes les coutures, enfin la belle pudique mitrailler
Tandis que de son sein un vaisseau météoritique s’extirperait.
Ce dernier après un échauffement à donner des sueurs froides
Si il pouvait rester largement sur ses bases fermes et roides
Pourrait enfin toucher à ce possible nouvel Argolide.
Ces vrai que descendant dans ces brumes insondables
Ce vaisseau ceint d’un bouclier fort redoutable
Avait à lui tout seul des allures de petit bolide.
Il a réussi au-delà de tout espoir à révéler du miroir
L’envers perçant, par la même, le tain de la glace
Pour trouver dans un paysage improbable sa place.
000
douce vague
plane le silence
l’ici et l’ailleurs
crayonné en couleurs
merci petite sœur
effet de la lune
se perdre sur la dune
mouvement tranquille
rythme de la vie
une valse à mille temps
La dune est jolie
Elle fait des risettes
En couleurs du temps
Se vit dans sa vie
Leurs âmes s’embrassent
Roulent dans le foin
Se serrent un brin d’herbe
Mangent du serpolet
Cueillent des coquelicots
Et des marguerites
L’amour ce poème
Cueille sa fleur de peau
S’aiment leurs grains de peau
En poésie de rires
Bonheur simple
Bel amour
Bel de bel.)
http://www.youtube.com/watch?v=GawbmpViMn4
pour Bourrache
et pour tous
un poete musisien chanteur
http://fr.youtube.com/watch?v=r81miUhSPm0
Ecoute petite soeur
Au clair de lune
Ferme les yeux
Offre du silence au rêve
___
c’est fort beau, Leial, j’aime beaucoup…
merci pour ses mots, Véronique,
et merci Marc..
Je ne vais pas veiller tard car ma nuit précédente courte, belle nuit douce.
http://www.youtube.com/watch?v=MzZ1N9IuzJM
BELLE NUIT, Monique, Vincent, je ferme les yeux…
Vincent : tu vas réveiller Annick !
Clin d’oeil, hein …
Clin d’œil ouvert…
Vincent : et puis question Police, j’aime mieux ça :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/every%2Bbreath%2Byou/video/x1csdw_the-police-every-breath-you-take_family
Bonne nuit Bourrache Annick Vincent Ossiane et tous les autres et merci à tous pour ces petits instants musicaux, qui par ricochet m’ont permis d’entendre un morceau en live de mon fils à la guitare, frissons
Sélène au regard circulaire de croissant vert
dans ma savane fauche une clairière.
et celle-là pour moi m’endormir (en rêves …)
http://fr.youtube.com/watch?v=hq2KgzKETBw
C’est moi la sêlênê
Lumière en gris-blanc
Sur la marée de son rivage.
Composée un jour de pleine lune)
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Selene.mp3
et celle-là pour Bernard et Monique pour une ligne, une trace dans leur nuit …
http://fr.youtube.com/watch?v=HLR_mmALRcc
(désolée, je n’ai pas trouvé de version « convenable »)
comme aux dominos
l’aspect vague du paysage
rentre sur le champ
il y a rouge et bleu comme Police et Clash… bonne nuit Annick, Bourrache Monique Jean ,Ossiane, Léila et tous les autres.
Ma planète est si petite
Mais il ya une fleur ,les fleurs sont faibles
Elles se rassurent comme elles peuvent
Elles se croient terribles avec leurs épines!!!
On reste toujours en souvenir du Petit Prince….
Envoi de fleurs de ma planète au petit matin ,de la mer de tranquilité
A tous et à chacun et surtout pour Ossiane qui se démène beaucoup
A coup de coeur
Coeur de lune
Lune mon amie
Mais le bonheur est dans les coeurs il suffit que quelqu’un passe pour le révéler à la lune que je suis.Je file à vélo euh… en toto retrouver mes piou-pious.
Le coeur heureux, le corps chantant
Des airs de cours près du clocher…
Bonjour Madame, j’ai oublié
Dans mon cartable mon goûter
Est-ce que je peux aller chercher
Pour vos souvenirs, nourriture?
Et pour ceux qui souhaitent tout lire du roman en vers le voici…ce n’est pas toujours tendre…j’ai été une seule fois virulente en vers…avec des parents d’élèves qui pensaient que l’école c’était un super marché de la connaissance et le maître leur vassal à malmener.
« J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans » (Beaudelaire)
Voilà, j’ai enfin mille ans
Des rubans serpentent dans mon ciel
A les suivre, leurs couleurs de miel
Ont de l’azur éclairé
La blancheur désespérée
Des cirrus glissant dans mes nuits.
Voilà, j’ai enfin armure
De solitude et de frissons
Sur mes murs écrits souvent
Sur mes murs a glissé le temps
Mes murs sont passion et vent
Des trous creusent leur armature
Ce sont juste des doigts d’enfants
D’un an à l’autre ils ont creusé
De l’innocence de leur jeunesse
De petits trous dans la brique rouge
Le corps pressé contre la pierre
Le coeur heureux, le corps chantant
Des airs de cours près du clocher.
Voilà j’ai enfin mille ans
Là-bas, si j’y retourne un jour
Ces quelques trous du mur d’école
C’est le passé de ces enfants,
Devenus grands, moins insouciants,
Un peu moins joyeux qu’avant
LA cour pleure ses récréations
La cour murmure les gentillesses
Du petit ange, et du fripon.
Bonjour Madame, j’ai oublié
Dans mon cartable mon goûter
Est-ce que je peux rentrer en classe?
Est-ce que je peux aller chercher?
Pour vos souvenirs, nourriture?
-Bonjour Madame,
-Bonjour enfants
Voilà j’ai enfin mille ans
-Madame, le temps a dû porter
Ce qu’on a glissé dans votre coeur
De nos bonheurs d’écoliers.
-Oui vos sourires qui désarment
Empêchent d’être trop violent
Face à la haine de vos parents
Mais je leur ai dit autrement
Ce qu’est la colère d’un muet
Un maître affable (à fables) qui a mille ans.
Quelques oies réunies cacardent sous le préau
Recherchant quelque grain pour étouffer leur haine
Elles tissent des pamphlets aussi mesquins que vils
Sur tout ce qui les gêne et qu’elles ne maîtrisent point
Des belles écritures, elles prétendent m’initier
Elles jacassent dans les coins, cuisine, pédagogie
Quelques rémiges paradent parmi elles, masculines
Laissant l’agitation à ces femelles bavardes.
Tous les oisons se coursent livrés sur le bitume
A la joie, la ferveur de leur prime jeunesse
L’enfant s’en va riant dans l’arrogance de l’âge
Il sera toujours temps de quitter l’arc-en-ciel
De l’enfance innocente pour devenir mouton
Bêlant sans pré fleuri, suivant une voix crécelle
Qui s’en va de son cri, pitoyable conquérant
Brasser la bergerie au bord de l’asphyxie.
Quand leur cri s’amplifie à polluer les cieux
En des termes d’ignorants voilà qu’elles manifestent
Brandissent des privilèges, emplies de nostalgie
Pour une école d’hier dont l’aura ne vit plus
Bousculant d’honnêtes gens, qui en cycles imposés
Au rythme des politiques s’adaptent impuissants
A des programmes divers.
L’une de ces palmipèdes siffle à ses congénères
« Ôyez! ôyez mes gens
Le Hibou à lunettes nous toise imperturbable
Du haut de sa chaire l’auditoire dont on ne fait partie
Ecoute ses confidences par dessus l’accotoir
Que dit-il? que fait-il qui n’est pas perceptible
Sur des cahiers imparfaits voire des torchons brouillons
Il aura du regard des « Justes » que nous sommes
Une aveugle sanction sous forme de questions.
Encore des poules qui gloussent en ruminant colère
Et remarques assassines pour nourrir leurs angoisses
Nulle n’a gravi le tronc pour trouver sur la branche
A la lumière du Maître, la place des rejetons
A chacune le sien, chacun sera parfait
Et si le jeune poussin prend des chemins de lune
Ou s’écarte des ornières par erreurs récurrentes
C’est en cet ennemi, ce rapace sur l’ilex
La source des faiblesses des esprits engourdis,
Des mains agiles ou lourdes raturant l’interligne
Les carreaux de Séyès bleutés depuis des lustres
Sur lesquels vont coucher Hugo ou bien Prévert
L’oie blanche suit l’oie du Capitole
Elles paradent nerveuses et criaillent:
« Réveillez-vous mes gens, voilà l’essence des maux
Sous ses aigrettes de plumes, le solitaire prédateur
Ulule, prend nos petits pour des rongeurs
Fuyons vers la colline, l’herbe y a des tons plus verts.
Le grand-duc un peu triste mais sévère
Rétorque à ces mégères
-Partez, Ne souillez pas l’herbe fertile
Qui germe en mes sillons
Ici ou ailleurs, je ne pars pas à la guerre
Mais la journée tout entière
Troque le fusil pour des mots
Secoue de p’tits escargots
Tempère de fougueux marmots.
Avocat, juge ou prévôt
De la musique avant toute chose
Prose,vers, j’entrepose
Dans les esprits endormis
Jusqu’à quatre heures et demie.
De la musique avant toute chose
Donnez-m’en pour revenir demain
Des sourires plein dans les mains
Zen.
Ah! l’enfance est un monde
Elle n’aura pas mille ans
Peu à peu elle s’envole
L’innocence est féconde
Elle adopte tour à tour
Mensonge et vérité
Les petits ont grandi
Tout est dit.
Madame, dans vos souvenirs
Sont figées toutes nos écritures
Bavardages et égratinures
Nos petits mots et plaisirs
Déjà plus de mille ans
Que le monde tourne en rond
Que la violence agresse
Le monde des caresses
Enfance
C’est l’enfant innocent, à ses jeux, à ses larmes
C’est le cadeau pressé qu’on voudrait à l’instant
Le bonbon trop amer, pas de la bonne couleur
Le jouet plus petit que celui de la soeur
Le baiser qu’a donné maman à mon p’tit frère
Suscitant jalousie dans mon coeur exclusif
Enfance
C’est l’ire de l’ouragan, la bourrasque de vent
C’est l’art sage ou fantasque, de doux rêves aussi grands
Que l’immense océan, la chaleur du désert
Qui brûle comme une chandelle d’où volent des étincelles
La mèche encore nouvelle et les paroles rebelles.
Enfance, adolescence
C’est la larme romantique, la balade bucolique
C’est le corps qui renonce, muré dans le silence
Celui qui joue et fonce, vous aime et vous offense.
Enfance, jeunes années
Ce sont les liens faciles, les cadeaux inutiles
Ce sont les bourgeons verts, qui se dorent au soleil
Le bonheur insouciant les yeux qui s’émerveillent
C’est le rire chenapan l’irisée roue du paon
La lave d’un volcan adossée à la pente
Bleu ou rose univers, arc-en-ciel de printemps
Enfance, moments heureux
Secrets et douces caresses, Jeunesse.
Mais vous avez mille ans! Madame, de tendresse
Madame le temps s’est arrêté
Sur chacune de nos figures
Nous sommes encore enfants
Séchez vos larmes,on les entend
Clapoter contre les murs.
Eh oui la vie d’un instit n’est pas un long fleuve tranquille.Mais les enfants nous poussent toujours à revenir vers leurs sourires.
Bonne journée.
Elle est belle la planète à travers tes images et je rêve d’une terre de lumière …
et je vous lis vos mots, et j’ai regardé les vidéos, et je vous dis merci, et je vous embrasse à fort bientôt…..
redescendre sur terre
croire encore aux dominos
au moins faire semblant
nos fureurs d’aimer
que le loisir berce amuse
endort domino
http://fr.youtube.com/watch?v=vHraJtyJEyQ
___
La vie à l’envers
Sur la toile, la lumière
Là, pavés-poussières
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Composition et couleurs géniales pour cette photo, bravo.
Il y aura ce soir des nuages dans le ciel
Ils couvriront tout l’espace céleste
Le noir de la nuit sera intense
Aucune étoile en vue derrière la vitre
Même la lune sera absente
Et pourtant je sais que là bas
Derrière ce rideau de brouillard et de pluie
Tout un monde lumineux se cache
Et boude la planète devenue triste et terne
La même pourtant hier rieuse et si belle
Un soleil absent l’a jetée dans la grisaille
Les couleurs se sont éteintes
Et le ciel pleure les larmes de l’hiver
Alors sur une feuille blanche
J’ai fait renaître le bleu, le jaune et le brun
Dans un immense éclat de lumière
Mon coeur petit à petit s’est illuminé
Et retrouvé sa douce chaleur
Le soleil, la lune et les étoiles ne sont jamais bien loin
Il suffit de les chercher tout au fond de son coeur
Pour que la planète retrouve sa luminosité.
Coucou à l’équipage !
D’abord, un petit hors sujet du jour :
Petit message adressé à Neyde, (ou à d’autres !) qui peut-être, pourra me traduire ce qui suit :
« Belíssimo olhar, caçadora de luzes… »
C’est un commentaire sur mon blog, qui vient du Brésil, et il faut bien que je comprenne pour que je lui réponde !
Merci d’avance !
Et tiens,
Il me vient subitement
Ces quelques lignes,
Sans préparation aucune !
Au moins, sur la Lune
Pas besoin de préambule
Pour coincer les bulles
Qui vont, s’évaporant
Dans l’espace et le temps
Bulles de temps éphémères
En terre de champagne
Sur fond de Lune
Au clair de la Terre !
Biseeeeeeeeeeeeees bulléeeeeeeeeeeees
Pour Christine
« Très beau regard, chasseuse de lumières »
Mais surement Neyde aura une traduction plus pointue
La peau de la terre
Une caresse de lumière
Tendresse pastel
Merci Maria-D pour la traduction, c’est gentil !
Endors toi paisible
Terre
Ma main te caresse
Et me regard fond
Devant tes beautés
Quel calme aujourd’hui !
Une chanson peut-être …
http://fr.youtube.com/watch?v=GZ-IRadEIXg
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Bonsoir tout le monde!
Un petit saut rapide sur votre planète de poésie entre deux averses de grêle et une montagne énorme de travail, tout ça pour vous dire que je vous remercie pour vos beaux écrits du jour ainsi que pour la petite soirée musicale;-)
Je ne suis pas sûre d’avoir tout suivi et compris dans vos échanges d’hier soir tant j’étais accaparée par ces coups de coeur en perdition…
Si jamais, il y a eu de petits problèmes relationnels entre vous ce dont je ne suis pas sûre du tout, je viens vous dire que tous les styles d’écriture sont les bienvenus ici tant qu’ils ne sont pas totalement hors sujet avec la note proposée. La diversité est une source de richesse; elle permet de découvrir et de confronter d’autres regards avec le sien. N’hésitez pas à me joindre si vous avez envie.
Bienvenue à Fabien que je remercie pour sa gentille visite et un petit coucou spécial à Bruno que je salue dans son grand nord 😉
J’ai reçu plus d’une vingtaine de messages concernant les Coups de Coeur;-) C’est déjà pas mal au bout de ces quelques jours, non?
Bonne soirée, je vous embrasse!
Ossiane.
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Ma planéte est elle bleue comme les oranges
ma sphère vivante abrite t elle des anges
je voudrais la couvrir de baiser et de losanges
Sa rotondité laisserait parait il à désirer
aplatie sur les pôles et renflée sur l’équateur
on ne lui tape pas facilement sur l’épaule
son inclinaison nous donne les saisons
pas renversant en somme on n’y perd pas la raison
elle se gonfle insensiblement de marée de terre
quand la conjonction la soumet à l’attraction
on n’y pénètre jamais profondément sans effraction
son coeur presque liquide nous reste inaccessible
tandis que livide on imagine l’enfer qui s’y tient
belle dynamo elle pédale en tout sens
et nous couvre d’une protection magnétique
que celle si s’inverse et au diable l’éthique
nous pourrions craindre plus que l’esthétique
Elle est notre vaisseau qui nous transporte tous
d’aise et de remerciements pour porter nos lignées
mais si un géocroiseur dans les parages s’aventure
alors elle pourrait bien de nouveau se trouver bignée
mais ce n’est pas l’apparition de la confiture
juste une bréche ouverte et des brèches formées
des débris de verre dans une vitre ayant volée
celle d’une quasi invincibilité
Comme l’enfant égaré
En marche vers le soleil
Et qu’on trouve au couchant
Endormi sur la grève
J’ai parcouru ta planète
J’ai suivi ton étoile
Et me voici rêvant
Sur ta plage océane
Si le Petit Prince atterrissait sur l’Oeil Ouvert,
Il se sentirait bien vite comme chez lui.
Beaucoup de fleurs pour lui rappeler
Combien la sienne est précieuse,
Et beaucoup de jardiniers
Pour lui prodiguer leurs soins,
Quelques aviateurs bourrus
Pour le consoler de ses chagrins,
Un renard à apprivoiser
Pour aimer la couleur des blés,
Pas de comptable ni de roi,
De businessman ni de marchand,
Mais des couchers de soleil
En veux-tu en voilà,
Et une allumeuse de réverbère
Qui jamais n’éteint ses feux,
Consigne ou pas consigne…
Ronde et bleue
océan heureux
terre rouge
verte
glacée de la tête aux pieds
chaude en son milieu
peuplée d’animaux étranges
éléphants d’Afrique d’Asie
tortues géantes
tatous tapirs
zébus
koalas
paresseux
Esquimaux
Masaïs
Corses
Khmers
et oubliés Patagons
ma planète
est douce et fiévreuse
translucide et opaque
rieuse et déserte
agitée et espiègle
ma planète heureuse
de mes craintes
de mes doutes
soit ma bien aimée
dans ta diversité
Navajos
Gitans
tibétains (Amdo, Kham, Chan Tang, Ladakh, Mustang)
Papou de l’ethnie Dani
savane
rizière
muraille
portique
féerique
navale
citadine
ma planète
en gruyère
en forêts de miel
en zébrures
en illusions
en conquêtes
et découvertes
en méditations et poésies
est-elle là
au creux de nos mains
ligne d’horizon
dans les vagues du pacifique
les lavandes
les eucalyptus
parfumée
d’amours infinis
ma planète
espérance…
Il arrivera les yeux émerveillés, sur la colline, un abri pour ses ailes, biplace de rêve et de réalité.Un banquet sous une treille même l’hiver, une oasis et des champs de blés à perte de vue.Ici et là des pommiers, des rosiers, des rosiers parfumés partout et un doux baiser pour qu’il ne se sente pas seul parmi la foule sur une planète habitée.
A la tombée du jour
Palpite la planète aux mots
Elle ne s’ouvre qu’à demi
S’y perpétue la vie.
Dans la poche de l’enfantement
Pression légère
Pâte de l’Homme
Le temps s’écrit, nouvelle leçon
Un écho de la dame Nature
Telle une tortue palmant dans l’eau
Je perçois le doute du regard
Les nuages blancs sur la colline
Les rouleaux de la mer agile
Les étoiles cadrées dans le ciel
Sur fond de déchirure fatale.
Je te vois oasis torride
Calice et noria de vie
Portant la victoire oubliée
Dessus ta traîne de mariée
Sur la terre des filets de glaise
Passage de la pensée subtile
Une eau aux algues dansantes.
Collé aux fleurs de graminées
Un escargot dort sa coquille
En plein champs, sur l’herbe qui m’habille
Une fourmi traverse la chaussée
Entre deux herbes inhabitées
Nue à mon oeil de randonneur.
Face à un toréro perdu, mon coeur à nu,
Dans l’arène sur un lit de roses
Un corps bleu sous le vent qui passe
Mes yeux comme sur un nénuphar
Transportés par une âme sereine
Quand un crissetis de poussière
Enrobe l’esprit mélancolique
D’ un oiseau terré sous abri
Deux jeunes enfants
Caressent ses plumes
Dans la campagne
Aux croix et lunes
La croix dialogue avec la lune
A fleur de terre, à fleur de mer.
Puis, le petit Prince écoutera mes mots sur une musique du cœur.
http://improsture.free.fr/musiques/marais_wiy_shake.mp3
Bonne nuit à tous.
feu de terre dans l’eau
et les dominos en l’air
nous dansons aussi
au sombre de la bouche
les points noirs en dentition
domino sous terre
domino posé
touchant la terre est un point
dilate notre espace
dominos points rouges
pour modeler sa planète
celle ci n’est pas bleue
volant vers mon ciel
j’atterris là dans le tien
nos deux dominos
domino de jeu
lune et soleil sont en vie
le jeu reste en vie
ciel d’un bleu limpide
y passe un domino blanc
plus lointain encore
J’aime l’ombre des nuages
Qui caresse ton corps sage
Planète aux milles visages