○ Planète ○

Planète

Planète

Dune de lune, mer de la tranquilité, petite soeur

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bast

Dune de lune
mer de la tranquilité
petite soeur

Terres de Champagne en lune.

N’oubliez pas de lire la note « Coups de C♥eur ». Envoyez-moi vos Coups de C♥eur 2008 en photographie et calligramme !

103 réflexions sur « ○ Planète ○ »

  1. immensité de douceur,
    comme appel
    à y entrer, s’y lover,
    mais si privé, cultivé
    que n’est toléré
    qu’un regard,
    et l’admiration
    de ce labeur attentif

  2. il est fort beau ton calligramme, Ossiane,

    Sa main se promène
    Doucement
    Sur son corps amant
    Et sa cueillette en paume
    Dans son tout de profond
    Par le bout de ses doigts
    A ce goût du sublime
    D’une élévation si haute
    Dans le pur de la vie

  3. Belle in vitation au voyage, Ossiane, digne de Baudelaire…

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D’aller là-bas
    Vivre ensemble!
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble!
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l’ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale
    Tout y parlerait
    À l’âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l’humeur est vagabonde;
    C’est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu’ils viennent du bout du monde.
    Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D’hyacinthe et d’or;
    Le monde s’endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

  4. Mon jardin sur la Lune
    nous regarde par Terre.

    C’est vrai
    me dit Pierrot!
    De toutes les fleurs bleues
    que nous avons semées,
    de loin c’est la plus belle.
    A moins que la Bourrache,
    qui souvent la reflète,
    de près soit plus que belle?

    Semer n’est pas rêver;
    une graine suffit
    pour inventer demain.
    Un soupçon d’illusion
    au matin s’évanouit.

    L’oiseau connaît sa mer,
    ses prairies et ses champs.
    Sur le miroir du ciel,
    se joue des voiles d’ombres
    et du bout de son aile
    effleure les clairières.

    Au coeur du croissant nu,
    il se pose au nid…
    Contemple son Eden,
    pleure la mort du cygne.

    http://www.deezer.com/track/586625

  5. Merci pour les musiques, Bourrache et Bernard,

    Et pour chaque mot, il est de bel écrit encore sous la plume de chacun…

    Oui, Pierre, mais dans quel embarras elle nous met, Ossiane, mais j’avoue ne pas me prendre la tête, je choisirai en douceurs sans me faire mal, mais je sais tant que je peux en choisir des dix, des belles photos, des bels calligrammes…

  6. Qui se penche au dessus du puits?

    L’Homme qui sourit, philosophe
    La peau ridée par ses malheurs.

    Qui se penche sur la terre?

    Passe l’homme errant
    La maison isolée a l’air d’une chaumière
    Mais au phare des douceurs
    Un gardien en alerte
    Son regard scrute la pureté
    Des lignes qui troublent la chlorophylle
    De son silence intérieur.

    Qui se penche sur les eaux?

    Une main en écriture
    Des doigts en guerre
    Des pommes en pluie
    Choc en surface
    Poussent des arbres
    De bonté en mes profondeurs
    Leurs graines, sources de lendemains.

    Pommiers plantés sur la colline
    Le plat pays qui est le tien
    Les enfants bercés sur mon sein.

  7. J’ai envie d’une poésie
    Un message d’amour
    Un petit moment
    Incrit dans ta vie
    Qui marque ce jour
    Un instant charmant
    Pour que tu souris
    Et aimes sans détours
    Dans cet espace temps
    Ou se croise nos vies
    Souvent sans retours
    Un regard de maman
    Une p’tite poésie
    Qui ne vit qu’à l’instant
    Ou toi tu la lis, pour
    Que tu saches ici
    Que je t’aime tant
    Que toi tu es amour
    Jean

  8. Bonjour à vous
    Sous un ciel bleeeeeu !

    Rêvons un peu :

    ***************************************
    An 308567

    « Allo Allo,
    Ici la Lune
    Appelle la Terre »

    Allo, Allo,
    Ici la Terre !
    Vous reçois 5/5 !

    Allo, allo,
    Ici la Lune :
    Votre commande
    De Champagne
    « Chante Lune »
    Est prête pour expédition.
    Cargo Apollon
    Chargé de bouteilles
    Sur le pas de tir
    En Mer de Tranquillité
    Pour décollage imminent

    Allo, allo,
    Ici la Terre
    Attendons livraison
    Impatiemment
    Pour fêter la fin de l’année
    Millésime Lunaire
    Trop apprécié
    Bouteilles toutes attribuées !

    Allo, allo,
    Ici la Lune !
    Appolon prêt au départ :

    5 – 4 – 3 – 2 – 0 – FEU !

    Une nouvelle fois,
    Les Terriens reçurent
    De leur proche voisine
    La liqueur des Dieux
    Qu’on dit la plus divine
    Issue des vignes de Lune
    Aux arômes si subtiles
    Et saveurs sublimes
    Qui picotent les papilles

    ***************************************

    Biseeeeeeeeeeeeeeees lunaireeeeeeeeeeeeeeeeeees

  9. Christineeee : es-tu certaine qu’Apollon soit allé sur la lune ?

    Moi, je me souviens de la capsule Apollo mais comme on ne met pas une capsule sur une bouteille de champagne … j’ai des doutes…

  10. Bourrache,

    Oui, j’ai fait exprès de rajouter un « n »,
    parce qu’avec le temps,

    Un Appolon
    Dans sa capsule
    Appolo
    Ca fait des bulles
    ET c’est rigolo

    Rebiseeeeeeeeees !

  11. elle est si douce cette phrase du Petit Prince, merci Salade…
    c’est fort joli, Leila…
    oui, une colère peut être fort grâcieuse, Bourrache, et les mots de L. Ferré….
    un délice tendre, Jean..
    hick de bulles de Christineeee..et je ris, j’avais dérapé sans le 1….
    les coquines Bourrache et Christineeeeeee…..

    Son regard est paisible
    Elle regarde la plaine
    Tranquillement
    Son tricotage en mailles
    Si jolies au point de la vie
    Elle est émue
    Vraiment
    Devant la grâce du temps
    Et son oeil se goutte
    Une bulle de champagne
    Dans sa coupe tendresse

  12. Comment ça « Pas nette » ! Elle sont très bien ces photos…
    Pardon ?
    C’est « planète » le titre. Désolé j’entends mal des yeux…

  13. «  »Dune de lune
    mer de la tranquilité
    petite soeur

    ◊ Terres de Champagne en lune. » »

    …,il danse
    vertige
    Pierrot la Lune
    dans le vert des champs
    jamais oh grand jamais
    sur une note lointaine
    dans les vagues
    perdues
    il danse
    dans les sables mouvants
    ivresse des dunes
    question d’équilibre

  14. mmhh aspe, et tu me fais rire, bonbonze, vous êtes choux cailloux hiboux genoux et poux….Heu, non pas poux! de doux cailoux qui roucoulent dans le fond de ma poche quand elle se marche son pas…BISES…..et des choux, ohsi!

  15. Voisine, cousine, eh bien non… soeur disent certains
    dont la proximité attesterait la parenté…et dont l’éloignement très progressif
    …ne serait pas le signe d’une désaffection… mais juste une affaire d’équilibre… dans l’attirance et la constance… de ces milliards d’années partagées… dans des parages ravagés… et quand s’est refroidit l’astre séléne… les impacts rebondis des astéroïdes… ont provoqué dans les anciens océans magmatiques de nouveaux cirques concentriques…pas toujours uniques

  16. .
    **************************************************************************************
    .

    Bonsoir à tous!

    Tout d’abord un petit mot à propos des Coups de Coeur qui continuent d’arriver progressivement dans ma boîte aux lettres.

    1) Je voudrais dire que le petit jeu des Coups de Coeur est ouvert à tout le monde même à ceux qui n’écrivent pas de poésie et à ceux qui nous suivent en silence parfois depuis longtemeps.

    2) Je reçois parfois de votre part plusieurs choix. Je vais essayer de les relayer lors de la publication.

    3) Je reçois aussi des explications très intéressantes sur les raisons de ces coups de coeur. J’en tiendrai compte aussi le jour venu;-)

    4) Je précise à nouveau ce que j’entends par « PHOTO ». Il ne faut pas que ce soit une photo retravaillée et ni qu’elle comporte des mots comme le calligramme. Il faut chosir sa PHOTO ORIGINALE préférée.

    5) Si jamais, vous voulez faire des modifications ou ajouter des choses, c’est toujours possible jusqu’au 20 décembre.

    Voilà les p’tits loups, c’est tout pour l’instant;-)

    Ossiane
    .
    **************************************************************************************
    .

  17. ___

    Parce qu’il m’arrive encore parfois d’avoir un regard d’enfant,
    parce que j’aime mon petit lopin de terre
    et, tout en rond, ma planète
    parce que je refuse de devenir Pierrot lunaire, réfugié sur un croissant nu et pleurant la mort du cygne…

    __

    http://www.thebigask.be/fr/
    __

    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d’intervenir. »

    ___

  18. .
    >vincent tu es le roi des dominos 😉

    >brigetoun, une belle évocation si intimiste. Est-tu sûre d’être devant ton écran ou devant un vrai champ 😉

    >jolis, doux, tendres sont tes mots, jorge

    >Super bien senti arletteart !

    >tu connais bien ton ami le silence, maria ; ça se sent;-)

    >merci annick, waouh comme tes mots sont pleins de tendresse !

    >Jo.S, belle idée ce clair de terre !

    >alice, ton poème est fait de chair, d’intime et d’humain !

    >regard, tu excelles en haïku !

    >jean, que de colère dans tes évocations, de rire aussi avec l’avant-dernier mais aussi d’amour;-) Toute la palette des émotions humaines.

    >pierre, jolie berceuse de lune 😉 Désolée pour ces choix cornéliens à faire ; je ne voulais pas être cruelle avec vous 😉 Ne te sens en rien obligé de faire des choix surtout si tu n’es pas disponible; c’est juste un petit jeu de la curiosité 😉

    >Annemarie, euh … Baudelaire… tu m’impressionnes 😉
    Splendide poème, d’où sors-tu toute cette beauté 😉

    >De rien 😉 Belle phase d’écriture pour toi Bourrache. Es-tu en phase pleine lune, quartier de lune ou lune rousse;-)

    >Bernard, sublime !

    >Jolie réflexion, salade !

    >et leila qui s’empresse de dérouler ses mots en beauté au-dessus du puits et de la terre….

    >Bravo Christineeeeeeeeeee, je me suis bien amuséeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee avec Apollo Apollon et même avec le faux départ ;-))

    >bonbonze, tu veux que je t’achète des lunettes astronomiques 😉

    >aspe, tu es un beau funambule de mots sur le fil de la nature 😉

    >thierry, la voix de la physique pataphysique 😉
    .

  19. >Pas de panique lou;-)
    Tu as jusqu’au 20 décembre et il faut faire ses deux choix sur l’année 2008 seulement et pas sur tout l’Album. Aide-toi de l’album An 04 et du journal de voyage;-) Tu verras, il n’y en a pas tant que cela;-)

  20. http://www.youtube.com/watch?v=KKPBtZ0Zzok

    Clair de Lune
    Votre âme est un paysage choisi
    Que vont charmants masques et bergamasques,
    Jouant du luth et dansant, et quasi
    Tristes sous leurs déguisements fantasques,

    Tout en chantant sur le mode mineur
    L’amour vainqueur et la vie opportune,
    Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur,
    Et leur chanson se mêle au clair de lune,

    Au calme clair de lune triste et beau,
    Qui fait rêver, les oiseaux dans les arbres,
    Et sangloter d’extase les jets d’eau,
    Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.

    Paul Verlaine

  21. il n y en a pas tant que ça, mais je vois çà et j’entends çà, et j’aime çà etencore çà…sourire! je délire devant ce tout çà de tant dans cela! bises! désolée je suis pas toujours sérieuse!

  22. .
    Help !
    .
    Je viens de me rendre compte que parmi vos coups de coeur, certains ne sont pas de l’année 2008 mais d’années précédentes!!! Je ne sais pas quoi faire car c’est déjà assez compliqué pour vous. Bref, je suis très ennuyée; j’aurais dû mieux vérifier les dates de vos choix avant.

    Plusieurs alternatives se présentent:

    1) Soit je demande de faire les corrections de choix avec des images de 2008 mais je crains d’agacer;-)

    2) Soit, on fait comme si on pouvait choisir dans tout le blog pour cette année mais dans ce cas, ce sera plus difficile et aucune photo ne se détachera.

    Leila avec son calligramme et Lilly avec ses deux coups de coeur sont concernées. Véronique avait tout bon en fait. Mille pardons à elle 😉

    Ossiane

    .

  23. alors, hick de vie, je te dis de suite, moi si y’en a devoir regarder dans toutes années, moi me fera une indigestion de trop beau, sourire, et j aime tant tenter oser me lancer à choisir d un vrai choix au plus proche,
    la plus belle de toutes ces années, yaouh, cela m est impossible! bises de sourires de bulles de champagne…ou alors, je choisis toutes celles qui parlent d amour de tendresse de vie de fraicheur de beauté…et y’en a des dix fois dix…BISES!hickeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, hein Christineeeee!

  24. ___

    Ossiane :

    Peut-être cela provient-il d’une discordance entre « le journal de voyage » (dont le sommaire de janvier 2008 débute avec « Caravane ») et l’album de voyage qui débute avec « Peau » (« Caravane » et suivants se retrouvant en An 03)…
    _

  25. Je viens de la part de Gwen visiter votre merveilleux album, ou plutôt y refaire un tour .Je ne suis pas poète, je n’ai donc jamais osé y laissé un message mais ce soir je prend la permission. Je reviendrai jouer au concours…
    Bonne soirée Osiane !

  26. Message d’amitié pour Jean,
    Quand s’exprime la colère
    Faut-il en avoir peur?
    Des hurlements de peine
    Du grondement des veines
    Actionnant les deux poings
    Il faut à cette gangrène
    Barrer l’issue, le nez ouvert
    Respire! Parle au vent qui passe
    Et souris )
    Il y a pire.

  27. Dans nos têtes nos yeux rapides avec ordre
    Veillent, fins espions, et derrière nos fronts
    Notre cervelle pense, et s’il faut tordre ou mordre,
    Nos mâchoires seront dures et nos bras prompts.
    Verlaine

    En argot les dominos sont les dents.

  28. .

    Encore moi;-) Désolée, je perds le nord ;-(

    Cela ne semble pas si grave en fait. véronique avait raison.
    Heureusement que tu es là Bourrache pour déceler l’origine de la confusion et me faire retrouver le sens de l’orientation;-) J’arrive à me perdre dans mon propre blog; il faut le faire 😉

    La première note (Peau) de L’an 04 de l’Album correspond au 3 mars 2008. Il faut donc remonter à Caravane dans l’An 03 pour débuter l’année 2008. Ouf, j’espère que tout est clair maintenant pour tout le monde ?

    Leila, peux-tu trouver un autre calligramme mais de 2008 cette fois ?
    Je vais envoyer un petit mot à Lilly pour la prévenir.

    Ossiane

    .

  29. .
    >merci lou pour ce beau poème deVerlaine et ce Moonlight de Debussy que j’adore! Voilà une autre version
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/debussy/video/x3i7ge_debussy-clair-de-lune-isabelle-oehm_music

    >merci pour tout magicienne bourrache;-)

    >Bonsoir et bienvenue Fifi;-) Je connais Gwen; elle est déjà venue écrire de belles choses ici. Merci à elle de vous avoir dit de venir;-) Pas besoin d’être poète pour entrer dans le club;-) Le petit jeu concours est ouvert à tous, ce sera avec plaisir. A bientôt!

    Et les mots qui continuent de couler beaux sous les plumes de bernard, leila, annick, vincent, jean
    .

  30. Pour aimer les plats nets il faut savoir se rassasier de visions célestes
    je ne sais plus si je vous ai déjà fait participer à ce festin
    alors allons y

    « Venus telle qu’en sa nudité exposée sous la pure lumière »

    On ne peut qu’évoquer le tableau de Botticelli
    Pour se rappeler combien la grâce d’une naïade

    Peut charmer l’œil par cette diaphane évanescence
    Qui certes nous parle à la fois de vie et de naissance.

    Après qu’au loin se soit éteinte une myriade
    De ces astres qui enchantent nos nuits embellies.

    On peut souhaiter au berger que sa compagne fidèle
    Reste dans le firmament cette amie sure et précise

    Qui marque rarement la voûte de toute son incise
    Sa seule vue trouble notre vue et, si elle paraît grêle,

    C’est seulement de l’éloignement la bonne raison.
    Mais c’est vraie que son monde fort inhospitalier

    Recèle encore d’obscurs secrets non immobiliers
    Même si la rêverie nous porte tantôt à la pamoison.

    Alors qu’une traversée si peu fréquente et remarquée
    Nous ait à ce point tourneboulé n’est pas une coïncidence

    Mais la preuve que dans sa course, sa vraie présence,
    Comme une sœur qui se révèle parfois brillamment laquée.

    Alors petit pois dans une soucoupe ou pas cela nous aura fait
    Prendre conscience à nouveau de l’immensité de l’univers

    Où nous grouillons comme autant de minuscules vers
    Mais nous ne méconnaissons pas du soleil les méfaits.

    Car vénus pour être belle est néanmoins tristement désolée
    Et cet effet de serre qui l’enserre dans des griffes puissantes

    Ne peut masquer sur ces joues la pâleur bien luisante
    Ombre portée la belle a finalement tout d’un mausolée.

  31. Vois là
    J’ai lancé mon dé
    De mon choix
    J’ai envoyé
    Mon coeur palpite
    Comme il a palpité
    Cette page là
    Mais il en a palpité
    Tant et tant
    De tellement
    Mais mon coeur a choisi
    Puisqu il fallait choisir

    je suis émue, devant les pages de 2008, je suis très émue.

  32. Pour continuer dans la veine itinérante
    pour ceux qui aiment les beaux voyages

    000

    « Travaux titanesques après ce long voyage »

    D’aucuns, amateurs de James Joyce, avaient nommé

    « Ulysse » cette sonde qui sortit du plan de l’écliptique
    Suite à une série de trajectoires des plus obliques.

    Mais quand pour aller, de Saturne, une lune explorer
    Il fallut un nom approprié à la communauté proposer

    On s’est tourné vers son découvreur astronome batave.
    Au-delà des anneaux il y avait ce mystère qui flottait

    Une planète massive de brume permanente auréolée
    Et pour en assurer l’observation ce doublon comme nave.

    Un orbiteur allait progressivement de l’astre s’approcher
    Et, sous toutes les coutures, enfin la belle pudique mitrailler

    Tandis que de son sein un vaisseau météoritique s’extirperait.
    Ce dernier après un échauffement à donner des sueurs froides

    Si il pouvait rester largement sur ses bases fermes et roides
    Pourrait enfin toucher à ce possible nouvel Argolide.

    Ces vrai que descendant dans ces brumes insondables
    Ce vaisseau ceint d’un bouclier fort redoutable

    Avait à lui tout seul des allures de petit bolide.
    Il a réussi au-delà de tout espoir à révéler du miroir

    L’envers perçant, par la même, le tain de la glace
    Pour trouver dans un paysage improbable sa place.

    000

  33. douce vague
    plane le silence
    l’ici et l’ailleurs
    crayonné en couleurs
    merci petite sœur

    effet de la lune
    se perdre sur la dune
    mouvement tranquille
    rythme de la vie
    une valse à mille temps

  34. La dune est jolie
    Elle fait des risettes
    En couleurs du temps
    Se vit dans sa vie
    Leurs âmes s’embrassent
    Roulent dans le foin
    Se serrent un brin d’herbe
    Mangent du serpolet
    Cueillent des coquelicots
    Et des marguerites
    L’amour ce poème
    Cueille sa fleur de peau

  35. c’est fort beau, Leial, j’aime beaucoup…
    merci pour ses mots, Véronique,
    et merci Marc..

    Je ne vais pas veiller tard car ma nuit précédente courte, belle nuit douce.

  36. Bonne nuit Bourrache Annick Vincent Ossiane et tous les autres et merci à tous pour ces petits instants musicaux, qui par ricochet m’ont permis d’entendre un morceau en live de mon fils à la guitare, frissons

  37. comme aux dominos
    l’aspect vague du paysage
    rentre sur le champ

    il y a rouge et bleu comme Police et Clash… bonne nuit Annick, Bourrache Monique Jean ,Ossiane, Léila et tous les autres.

  38. Ma planète est si petite
    Mais il ya une fleur ,les fleurs sont faibles
    Elles se rassurent comme elles peuvent
    Elles se croient terribles avec leurs épines!!!

    On reste toujours en souvenir du Petit Prince….

    Envoi de fleurs de ma planète au petit matin ,de la mer de tranquilité
    A tous et à chacun et surtout pour Ossiane qui se démène beaucoup
    A coup de coeur
    Coeur de lune
    Lune mon amie

  39. Mais le bonheur est dans les coeurs il suffit que quelqu’un passe pour le révéler à la lune que je suis.Je file à vélo euh… en toto retrouver mes piou-pious.

    Le coeur heureux, le corps chantant
    Des airs de cours près du clocher…

    Bonjour Madame, j’ai oublié
    Dans mon cartable mon goûter
    Est-ce que je peux aller chercher
    Pour vos souvenirs, nourriture?

    Et pour ceux qui souhaitent tout lire du roman en vers le voici…ce n’est pas toujours tendre…j’ai été une seule fois virulente en vers…avec des parents d’élèves qui pensaient que l’école c’était un super marché de la connaissance et le maître leur vassal à malmener.

    « J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans » (Beaudelaire)

    Voilà, j’ai enfin mille ans
    Des rubans serpentent dans mon ciel
    A les suivre, leurs couleurs de miel
    Ont de l’azur éclairé
    La blancheur désespérée
    Des cirrus glissant dans mes nuits.

    Voilà, j’ai enfin armure
    De solitude et de frissons
    Sur mes murs écrits souvent
    Sur mes murs a glissé le temps
    Mes murs sont passion et vent
    Des trous creusent leur armature
    Ce sont juste des doigts d’enfants
    D’un an à l’autre ils ont creusé
    De l’innocence de leur jeunesse
    De petits trous dans la brique rouge
    Le corps pressé contre la pierre
    Le coeur heureux, le corps chantant
    Des airs de cours près du clocher.

    Voilà j’ai enfin mille ans
    Là-bas, si j’y retourne un jour
    Ces quelques trous du mur d’école
    C’est le passé de ces enfants,
    Devenus grands, moins insouciants,
    Un peu moins joyeux qu’avant
    LA cour pleure ses récréations
    La cour murmure les gentillesses
    Du petit ange, et du fripon.

    Bonjour Madame, j’ai oublié
    Dans mon cartable mon goûter
    Est-ce que je peux rentrer en classe?
    Est-ce que je peux aller chercher?
    Pour vos souvenirs, nourriture?

    -Bonjour Madame,
    -Bonjour enfants
    Voilà j’ai enfin mille ans
    -Madame, le temps a dû porter
    Ce qu’on a glissé dans votre coeur
    De nos bonheurs d’écoliers.

    -Oui vos sourires qui désarment
    Empêchent d’être trop violent
    Face à la haine de vos parents
    Mais je leur ai dit autrement
    Ce qu’est la colère d’un muet
    Un maître affable (à fables) qui a mille ans.

    Quelques oies réunies cacardent sous le préau
    Recherchant quelque grain pour étouffer leur haine
    Elles tissent des pamphlets aussi mesquins que vils
    Sur tout ce qui les gêne et qu’elles ne maîtrisent point
    Des belles écritures, elles prétendent m’initier
    Elles jacassent dans les coins, cuisine, pédagogie
    Quelques rémiges paradent parmi elles, masculines
    Laissant l’agitation à ces femelles bavardes.

    Tous les oisons se coursent livrés sur le bitume
    A la joie, la ferveur de leur prime jeunesse
    L’enfant s’en va riant dans l’arrogance de l’âge
    Il sera toujours temps de quitter l’arc-en-ciel
    De l’enfance innocente pour devenir mouton
    Bêlant sans pré fleuri, suivant une voix crécelle
    Qui s’en va de son cri, pitoyable conquérant
    Brasser la bergerie au bord de l’asphyxie.

    Quand leur cri s’amplifie à polluer les cieux
    En des termes d’ignorants voilà qu’elles manifestent
    Brandissent des privilèges, emplies de nostalgie
    Pour une école d’hier dont l’aura ne vit plus
    Bousculant d’honnêtes gens, qui en cycles imposés
    Au rythme des politiques s’adaptent impuissants
    A des programmes divers.

    L’une de ces palmipèdes siffle à ses congénères
    « Ôyez! ôyez mes gens
    Le Hibou à lunettes nous toise imperturbable
    Du haut de sa chaire l’auditoire dont on ne fait partie
    Ecoute ses confidences par dessus l’accotoir
    Que dit-il? que fait-il qui n’est pas perceptible
    Sur des cahiers imparfaits voire des torchons brouillons
    Il aura du regard des « Justes » que nous sommes
    Une aveugle sanction sous forme de questions.

    Encore des poules qui gloussent en ruminant colère
    Et remarques assassines pour nourrir leurs angoisses
    Nulle n’a gravi le tronc pour trouver sur la branche
    A la lumière du Maître, la place des rejetons
    A chacune le sien, chacun sera parfait
    Et si le jeune poussin prend des chemins de lune
    Ou s’écarte des ornières par erreurs récurrentes
    C’est en cet ennemi, ce rapace sur l’ilex
    La source des faiblesses des esprits engourdis,
    Des mains agiles ou lourdes raturant l’interligne
    Les carreaux de Séyès bleutés depuis des lustres
    Sur lesquels vont coucher Hugo ou bien Prévert

    L’oie blanche suit l’oie du Capitole
    Elles paradent nerveuses et criaillent:
    « Réveillez-vous mes gens, voilà l’essence des maux
    Sous ses aigrettes de plumes, le solitaire prédateur
    Ulule, prend nos petits pour des rongeurs
    Fuyons vers la colline, l’herbe y a des tons plus verts.

    Le grand-duc un peu triste mais sévère
    Rétorque à ces mégères
    -Partez, Ne souillez pas l’herbe fertile
    Qui germe en mes sillons
    Ici ou ailleurs, je ne pars pas à la guerre
    Mais la journée tout entière
    Troque le fusil pour des mots
    Secoue de p’tits escargots
    Tempère de fougueux marmots.

    Avocat, juge ou prévôt
    De la musique avant toute chose
    Prose,vers, j’entrepose
    Dans les esprits endormis
    Jusqu’à quatre heures et demie.

    De la musique avant toute chose
    Donnez-m’en pour revenir demain
    Des sourires plein dans les mains
    Zen.
    Ah! l’enfance est un monde
    Elle n’aura pas mille ans
    Peu à peu elle s’envole
    L’innocence est féconde
    Elle adopte tour à tour
    Mensonge et vérité
    Les petits ont grandi
    Tout est dit.

    Madame, dans vos souvenirs
    Sont figées toutes nos écritures
    Bavardages et égratinures
    Nos petits mots et plaisirs
    Déjà plus de mille ans
    Que le monde tourne en rond
    Que la violence agresse
    Le monde des caresses
    Enfance
    C’est l’enfant innocent, à ses jeux, à ses larmes
    C’est le cadeau pressé qu’on voudrait à l’instant
    Le bonbon trop amer, pas de la bonne couleur
    Le jouet plus petit que celui de la soeur
    Le baiser qu’a donné maman à mon p’tit frère
    Suscitant jalousie dans mon coeur exclusif

    Enfance
    C’est l’ire de l’ouragan, la bourrasque de vent
    C’est l’art sage ou fantasque, de doux rêves aussi grands
    Que l’immense océan, la chaleur du désert
    Qui brûle comme une chandelle d’où volent des étincelles
    La mèche encore nouvelle et les paroles rebelles.

    Enfance, adolescence
    C’est la larme romantique, la balade bucolique
    C’est le corps qui renonce, muré dans le silence
    Celui qui joue et fonce, vous aime et vous offense.

    Enfance, jeunes années
    Ce sont les liens faciles, les cadeaux inutiles
    Ce sont les bourgeons verts, qui se dorent au soleil
    Le bonheur insouciant les yeux qui s’émerveillent
    C’est le rire chenapan l’irisée roue du paon
    La lave d’un volcan adossée à la pente
    Bleu ou rose univers, arc-en-ciel de printemps
    Enfance, moments heureux
    Secrets et douces caresses, Jeunesse.

    Mais vous avez mille ans! Madame, de tendresse
    Madame le temps s’est arrêté
    Sur chacune de nos figures
    Nous sommes encore enfants
    Séchez vos larmes,on les entend
    Clapoter contre les murs.

    Eh oui la vie d’un instit n’est pas un long fleuve tranquille.Mais les enfants nous poussent toujours à revenir vers leurs sourires.

    Bonne journée.

  40. Il y aura ce soir des nuages dans le ciel
    Ils couvriront tout l’espace céleste
    Le noir de la nuit sera intense
    Aucune étoile en vue derrière la vitre
    Même la lune sera absente
    Et pourtant je sais que là bas
    Derrière ce rideau de brouillard et de pluie
    Tout un monde lumineux se cache
    Et boude la planète devenue triste et terne
    La même pourtant hier rieuse et si belle
    Un soleil absent l’a jetée dans la grisaille
    Les couleurs se sont éteintes
    Et le ciel pleure les larmes de l’hiver
    Alors sur une feuille blanche
    J’ai fait renaître le bleu, le jaune et le brun
    Dans un immense éclat de lumière
    Mon coeur petit à petit s’est illuminé
    Et retrouvé sa douce chaleur
    Le soleil, la lune et les étoiles ne sont jamais bien loin
    Il suffit de les chercher tout au fond de son coeur
    Pour que la planète retrouve sa luminosité.

  41. Coucou à l’équipage !

    D’abord, un petit hors sujet du jour :

    Petit message adressé à Neyde, (ou à d’autres !) qui peut-être, pourra me traduire ce qui suit :

    « Belíssimo olhar, caçadora de luzes… »

    C’est un commentaire sur mon blog, qui vient du Brésil, et il faut bien que je comprenne pour que je lui réponde !

    Merci d’avance !

    Et tiens,
    Il me vient subitement
    Ces quelques lignes,
    Sans préparation aucune !

    Au moins, sur la Lune
    Pas besoin de préambule
    Pour coincer les bulles
    Qui vont, s’évaporant
    Dans l’espace et le temps
    Bulles de temps éphémères
    En terre de champagne
    Sur fond de Lune
    Au clair de la Terre !

    Biseeeeeeeeeeeeees bulléeeeeeeeeeeees

  42. Pour Christine

    « Très beau regard, chasseuse de lumières »

    Mais surement Neyde aura une traduction plus pointue

  43. .
    Bonsoir tout le monde!

    Un petit saut rapide sur votre planète de poésie entre deux averses de grêle et une montagne énorme de travail, tout ça pour vous dire que je vous remercie pour vos beaux écrits du jour ainsi que pour la petite soirée musicale;-)

    Je ne suis pas sûre d’avoir tout suivi et compris dans vos échanges d’hier soir tant j’étais accaparée par ces coups de coeur en perdition…

    Si jamais, il y a eu de petits problèmes relationnels entre vous ce dont je ne suis pas sûre du tout, je viens vous dire que tous les styles d’écriture sont les bienvenus ici tant qu’ils ne sont pas totalement hors sujet avec la note proposée. La diversité est une source de richesse; elle permet de découvrir et de confronter d’autres regards avec le sien. N’hésitez pas à me joindre si vous avez envie.

    Bienvenue à Fabien que je remercie pour sa gentille visite et un petit coucou spécial à Bruno que je salue dans son grand nord 😉

    J’ai reçu plus d’une vingtaine de messages concernant les Coups de Coeur;-) C’est déjà pas mal au bout de ces quelques jours, non?

    Bonne soirée, je vous embrasse!

    Ossiane.
    .

    Nouveaux commentaires sur:

    https://blog.ossiane.photo/2008/11/28/feconde/#comments

    https://blog.ossiane.photo/2008/12/05/ici-et-ailleurs/#comments

    .

  44. Ma planéte est elle bleue comme les oranges
    ma sphère vivante abrite t elle des anges
    je voudrais la couvrir de baiser et de losanges

    Sa rotondité laisserait parait il à désirer
    aplatie sur les pôles et renflée sur l’équateur
    on ne lui tape pas facilement sur l’épaule
    son inclinaison nous donne les saisons
    pas renversant en somme on n’y perd pas la raison

    elle se gonfle insensiblement de marée de terre
    quand la conjonction la soumet à l’attraction
    on n’y pénètre jamais profondément sans effraction

    son coeur presque liquide nous reste inaccessible
    tandis que livide on imagine l’enfer qui s’y tient
    belle dynamo elle pédale en tout sens
    et nous couvre d’une protection magnétique
    que celle si s’inverse et au diable l’éthique
    nous pourrions craindre plus que l’esthétique

    Elle est notre vaisseau qui nous transporte tous
    d’aise et de remerciements pour porter nos lignées
    mais si un géocroiseur dans les parages s’aventure
    alors elle pourrait bien de nouveau se trouver bignée
    mais ce n’est pas l’apparition de la confiture

    juste une bréche ouverte et des brèches formées
    des débris de verre dans une vitre ayant volée
    celle d’une quasi invincibilité

  45. Comme l’enfant égaré
    En marche vers le soleil
    Et qu’on trouve au couchant
    Endormi sur la grève
    J’ai parcouru ta planète
    J’ai suivi ton étoile
    Et me voici rêvant
    Sur ta plage océane

  46. Si le Petit Prince atterrissait sur l’Oeil Ouvert,
    Il se sentirait bien vite comme chez lui.
    Beaucoup de fleurs pour lui rappeler
    Combien la sienne est précieuse,
    Et beaucoup de jardiniers
    Pour lui prodiguer leurs soins,
    Quelques aviateurs bourrus
    Pour le consoler de ses chagrins,
    Un renard à apprivoiser
    Pour aimer la couleur des blés,
    Pas de comptable ni de roi,
    De businessman ni de marchand,
    Mais des couchers de soleil
    En veux-tu en voilà,
    Et une allumeuse de réverbère
    Qui jamais n’éteint ses feux,
    Consigne ou pas consigne…

  47. Ronde et bleue
    océan heureux
    terre rouge
    verte
    glacée de la tête aux pieds
    chaude en son milieu
    peuplée d’animaux étranges
    éléphants d’Afrique d’Asie
    tortues géantes
    tatous tapirs
    zébus
    koalas
    paresseux
    Esquimaux
    Masaïs
    Corses
    Khmers
    et oubliés Patagons
    ma planète
    est douce et fiévreuse
    translucide et opaque
    rieuse et déserte
    agitée et espiègle
    ma planète heureuse
    de mes craintes
    de mes doutes
    soit ma bien aimée
    dans ta diversité
    Navajos
    Gitans
    tibétains (Amdo, Kham, Chan Tang, Ladakh, Mustang)
    Papou de l’ethnie Dani
    savane
    rizière
    muraille
    portique
    féerique
    navale
    citadine
    ma planète
    en gruyère
    en forêts de miel
    en zébrures
    en illusions
    en conquêtes
    et découvertes
    en méditations et poésies
    est-elle là
    au creux de nos mains
    ligne d’horizon
    dans les vagues du pacifique
    les lavandes
    les eucalyptus
    parfumée
    d’amours infinis
    ma planète
    espérance…

  48. Il arrivera les yeux émerveillés, sur la colline, un abri pour ses ailes, biplace de rêve et de réalité.Un banquet sous une treille même l’hiver, une oasis et des champs de blés à perte de vue.Ici et là des pommiers, des rosiers, des rosiers parfumés partout et un doux baiser pour qu’il ne se sente pas seul parmi la foule sur une planète habitée.

    A la tombée du jour
    Palpite la planète aux mots
    Elle ne s’ouvre qu’à demi
    S’y perpétue la vie.

    Dans la poche de l’enfantement
    Pression légère
    Pâte de l’Homme
    Le temps s’écrit, nouvelle leçon
    Un écho de la dame Nature
    Telle une tortue palmant dans l’eau
    Je perçois le doute du regard
    Les nuages blancs sur la colline
    Les rouleaux de la mer agile
    Les étoiles cadrées dans le ciel
    Sur fond de déchirure fatale.

    Je te vois oasis torride
    Calice et noria de vie
    Portant la victoire oubliée
    Dessus ta traîne de mariée
    Sur la terre des filets de glaise
    Passage de la pensée subtile
    Une eau aux algues dansantes.

    Collé aux fleurs de graminées
    Un escargot dort sa coquille
    En plein champs, sur l’herbe qui m’habille
    Une fourmi traverse la chaussée
    Entre deux herbes inhabitées
    Nue à mon oeil de randonneur.

    Face à un toréro perdu, mon coeur à nu,
    Dans l’arène sur un lit de roses
    Un corps bleu sous le vent qui passe
    Mes yeux comme sur un nénuphar
    Transportés par une âme sereine
    Quand un crissetis de poussière
    Enrobe l’esprit mélancolique
    D’ un oiseau terré sous abri
    Deux jeunes enfants
    Caressent ses plumes
    Dans la campagne
    Aux croix et lunes
    La croix dialogue avec la lune
    A fleur de terre, à fleur de mer.

    Puis, le petit Prince écoutera mes mots sur une musique du cœur.
    http://improsture.free.fr/musiques/marais_wiy_shake.mp3

    Bonne nuit à tous.

  49. feu de terre dans l’eau
    et les dominos en l’air
    nous dansons aussi

    au sombre de la bouche
    les points noirs en dentition
    domino sous terre

    domino posé
    touchant la terre est un point
    dilate notre espace

    dominos points rouges
    pour modeler sa planète
    celle ci n’est pas bleue

    volant vers mon ciel
    j’atterris là dans le tien
    nos deux dominos

    domino de jeu
    lune et soleil sont en vie
    le jeu reste en vie

    ciel d’un bleu limpide
    y passe un domino blanc
    plus lointain encore

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *