Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Fouler les chaumes
sillonner la campagne
laisser sa trace
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Fouler les chaumes
sillonner la campagne
laisser sa trace
suivre la ligne
du soleil d’or dans les champs
tout comme Vincent
***
Belle nuit… c’est magnifique
Laisser une trace
Sur le grand champ de sa vie
C’est l’orgueil qui passe
dans les chaumes on lit le passé d’une trace ou le présent d’un passage ; les causes sont différentes mais le hasard en reste dérangé.
Quand moutonnent les gerbes et se couchent les andains
on se dit que commence la valse éreintante des moissons
quand d’un coup de vent fort on voit trop bien l’orientation
les claires rigoles d’un piétinement accouchent de raies luisantes
et qu’en parallèles effrangées courent à l’infini s’afficher
il est temps de voir les blés tomber au champ d’honneur
qu’importe puisque de les fouler dépend notre bonheur
iNTERROGATION
Voyant ces foulures moulurées et ce vert mélangé
on se demande si un gras minet est passé par là ?
A la croisée des chemins, un choix à faire…
Comment vous faites quand vous avez mal?
Champs de l’été
un monde sans parole
hymne à la liberté
Leïla… Les mots encore les mots…c’est une porte vers l’inconscient
L’inconscient on s’y complaint à chercher la perfection dans l’autre et à traîner ses casseroles…..
Voilà je me suis essayée à la prose mais bon,ce n’est pas assez fictif!
Il m’enferme dans un pavé pour que mon essence s’écoule, cadrée.Il craint que je ne m’éparpille en papier de soie léger et ses doigts demandent souvent: »Es-tu là? »
« Aime-moi encore. »
Avec lui, je m’offre coeur nu, tête envolée dans des points noirs de l’univers, troublants sentiers, moi, petit Poucet sans pain.Ses pas futurs dans mes ornières avec mon passé en conserves, tapotant quelques cailloux de ce chemin de vie.
Il m’écoute pleurer, il lit mes hurlements, il fond sous mes baisers, il me plaque contre un mur, j’ai mal et je dis non, d’un baiser il répond, oui, oui et encore oui.Tu ne peux effacer ce qu’écrit le destin.Ton souffle mien, mon râle tien.
Mon domino manquant, non celui qui me reste et un second gagnant; lui et moi, l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, l’un dans l’autre.Je suis sa cabane dans les arbres, il est ma cabane dans les arbres.J’ai suspendu au porte-manteau du quotidien mon habit de jour et je me sens lui, il se sent moi, je deviens chêne, il devient bois et vers le ciel nous voilà LUne avec de la lumière au cœur.
Personne ne comprendra ce que j’écris.Lui, oui.
Un scénario intime, que je n’ai jamais lu mais vécu. Je suis le « Je » des vers, je suis personnage et la vie une fable où je suis Cigale et Fourmi, tantôt Lion, tantôt Souris.Un peu ermite, une femme-enfant, une femme-soldat aux balles à blanc.
A larmes, à l’arme, alarme! Ma douleur revient m’écorcher, à vif l’enfance absente de mes entrailles issue.
Quand je me sens perdue, je parle à leurs oursons.Je les remets assis, comme dotés d’une vie.
Et le temps s’improvise cueilleur de mes pensées.Je me fais feuille morte pour être transportée par la saison qui passe vers l’aube itinérante.
Mon coeur en cavale, s’éloigne de lui jusqu’au manque, jusqu’à la torsion.A l’écran, son nom s’inscrit en gras, routes de dominos lumineux où s’allonger de bonheur.
Et je le lis, je le relis, je le mettrais bien en boucle s’il s’appelait musique. »A toi! à toi! à toi! » s’impatiente-t-il par mails successifs.C’est mon tour, j’étais déjà partie dans des rêveries sans issues, il attend que je place mon domino sur toile.Alors…ange ou démon?Que vais-je laisser mourir au bord des lèvres closes?Mon manque de lui ou ma sagesse?Sa voix est encore au creux de l’oreille, en effet il est bien vivant.Quelque part sur un quai de Seine.
De rupture en étreinte, de tristesse et de joie, l’automne coud nos ourlets d’artistes déguenillés.Mais qu’importe l’habit, irradie la beauté de nos deux coeurs amis.
S’écoutent nos soupirs, murmurés l’un pour l’autre.D’où vient l’amour?Qui le fabrique?Qui le distille?Vin vieilli en fût de peine! Nos coeurs se touchent tant, nos corps se frôlent à peine.
» Leïla… Les mots encore les mots…c’est une porte vers l’inconscient », voilà Marc, moi, dans toute ma splendeur.J’assume.
champ d’ espoir dans les blés des amours
danses des vents aux ors ondulants
marche patiente
mais oh combien longue
des enfants affamés …
Par les champs en glanant
Tes cheveux flottent dans le vent.
Pourquoi à mon approche fuir
Si tu veux du chemin
L’envie m’ouvrir ?
Je pars avec Vincent
Sur le chemin de lumière
Pour cueillir le soleil
http://www.rebirthcom.com/files/Image/van_gogh_soleil.jpg
Signes et hiéroglyphes…..
Tu as surpris, gravure éphémère
dans l’herbe enrubannée d’air
le passage de notre humanité
inspirée par la nature habitée
d’oiseaux, d’ibis guides sacrés
et de splendides géants alignés….
Par le chemin de la lumière avec Maria et ..Vincent
Traces inconnues d’un autre ailleurs ?
Qui étaient -ils? Qui sont -ils?
Pourquoi tant de lumière dans le vibrant chant d’amour de Léila ,alors que ses soupirs s’entendent encore jusqu’ici ?
Traces croisées et séparées mais tout au loin ne se rejoingnent -elles pas?
Cela part très haut ce vendredi matin ,Ossiane ,les coeurs sont tout sillonnés d’inconscient( Marc)
Amitiés à Tous AA
Le sillon laisse le souvenir de ton passage
Traces dans les champs dorés du soleil, couché par les vents
Sillage vers là bas où le regard se perd où la vie s’égare
Cicatrices d’hier, stigmates et plaies profondes
Qu’une moissonneuse des cœurs ne saurait faucher,
Le champ d’une vie jamais tondu, encore moins labouré
La vie comme une longue saison pour une seule récolte
Peu de traces de souffrance sont éphémères
Elles vont et s’entrecroisent comme les lignes de la main
Dans un destin non désiré et qui s’impose
Alors quelques mots fleuris pour sillonner la vie
Caresseront ces lignes pour mieux les accepter
Ces signes tracés que le temps ne sauraient effacer
S’il est possible de mettre un « s » à (couchés) par les vents ce serait sympa. Merci
salade de blé (oseille).
je peux faire un poème, ossiane?
de quel type
Doucement tendrement
Elle marche dans le champ
Lui il parcourt aussi
Cette terre spirituelle
Leur trace à tout jamais
Depuis cette rencontre
Dans le destin de vie
Si belle si grande
Qui chaque année donne engrais
Aux sillages de leur amour
Et sur cette trace
Elle avance délicate
Lui il s’avance aussi
Cette terre sous leurs pieds
En immense Paix
Se revit sa trace de chaud
elle est jolie cette page, si émouvante,
les photos si belles le calligramme en si belles couleurs,
le haiku très fort,
La trace de l’Amour
Celui que rien n’efface
Car sa puissance telle
En hauteur près du ciel
Et tout en bas sur terre
A se serrer ses bras
Se regarder si tendres
Les mains douces rejointes
L’Amour d’une force magique
Qui pousse et repousse
Comme un brin d’herbe si simple
Tout de vert de bel tendre
Souple et si bel se vivre
L’amour est une cruauté déguisée en jolis mots pour atteindre le coeur et se faire éclats de verre brisé.
Touche pas ma terre,
ça me rend mes champs
dit l’haïku-terreux…
#
L’amour est une cruauté déguisée en jolis mots pour atteindre le coeur et se faire éclats de verre brisé.
Rédigé par : Leïla | le Vendredi 14 novembre 2008 à 13h30
l’amour au chant…
champ d’amour…
!!! Mais je ne suis pas d’accord avec ta « formule »…
En écho à Leïla :
_
En bord de Seine
Senne jetée
Mailles, maillons
Tricots ou chaînes
Champ d’amour
Friche ou triche
A chacun son choix
A chacun son pas
___
Sacré Bonbonze, va !
merci pour le sourire que tu fais naître à chaque fois…
Même pas réussi à me dérider Bonbonze, je préfère danser les yeux fermés et seule.
http://www.youtube.com/watch?v=_XjLafQUyUY
_
Quelques pas au jardin … y vibrent des ailes … dans mes chênes … et dans mon hêtre.
_
éclats de vert mais pas crop circles
pas de concentricité
Hello la Compagnie !
Ah, Thierry !
Les « crop circles »
Je rêve d’en voir
En vrai !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Magie et Mystères
Champs de blé chaumes couchés
Œuvres d’art révélées
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
_____
http://toussurlamagie.t.o.pic.centerblog.net/hxhevcoj.jpg
_____
Et un bien joli…. damier ! (ça devrait plaire à Ossiane !)
Biseeeeeeeeeeeees mystérieuseeeeeeeeeeeeees
Christineeee : moi aussi, j’aimerais en voir …
(suis très sceptique quant à leur provenance « extra-terrestre » !)
Vu du ciel avec l’aile lisse de l’hélico de Marc, je signe pour un tour.
_
Biz de mon Ardenneeee belgeeeee.
ah non Leïla PAS « une cruauté déguisée » connaître l’amour ou avoir connu l’amour, c’est irremplaçable, la vie ne nous ferait connaître que cela, qu’elle vaut pour celà la peine d’être vécue, ce ne sont pas des phrases toute faites, ni une langue de bois. L’amour quel qu’il soit donne vie au coeur et ça pour la vie entière, certes un coeur vivant ne bat pas que pour « un grand amour » mais pour l’amour tout court, celui de tous les jours, le beau, l’amitié, le partage, les enfants, la nature… Je plains réellement ceux qui ne l’ont jamais connu (le vrai). Biensûr un coeur vivant est aussi plus apte à souffrir mais c’est le prix à payer au regard de l’amour.
« et tu n’as pas vécu, tant que tu n’as pas souffert » je sais que ce sont les mots que l’on ne veut pas entendre lorsque l’on souffre mais pourtant ce sont des mots justes.
En écho à Monique :
(réponse de) LA MUSE
Poète, c’est assez. Auprès d’une infidèle,
Quand ton illusion n’aurait duré qu’un jour,
N’outrage pas ce jour lorsque tu parles d’elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l’oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d’une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu’un rêve et qu’un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu’agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t’a frappé ?
Le coup dont tu te plains t’a préservé peut-être,
Enfant ; car c’est par là que ton coeur s’est ouvert.
L’homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert.
C’est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu’à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
_
Alfred de Musset – Nuit d’octobre
___
mes lèvres tracent aux champs
qu’ai je oublié à ce seuil
la moisson rentre tard
Leila … choisir, c’était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n’importe quelle unité.
Citations de André Gide
une autre forme de cette citation circule …renoncer c’est choisir
Monique a raison sans amour la vie serait impossible
merci pour cet echo de Bourrache au travers de ce poeme d’Alfred de musset
Eh oui Bourrache Très beau poème de Musset. « Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert » mots que j’avais conscience d’avoir déformés, mis entre guillemets pour cette raison, mais qui me gênent un peu dans la mesure où même en ayant souffert, je ne sais si nous pouvons parvenir à « nous connaître », car nous n’avons pas le regard des autres, nous restons sujet à sujet quelque peu narcisique et non pas sujet et objet et là encore la connaissance est imparfaite puisque l’autre ne connaît pas le non vu , l’intime, bref « se connaître » est-ce possible ? j’en doute, d’ailleurs ne se surprend-on pas soi-même par des réactions parfois imprévisibles ? Euh là où je m’embarque ?
Christine, très beau ce damier dans les motifs et dans les couleurs.
_
Monique-la- s(S)age : 100 % d’accord avec toi.
J’ai envie d’embarquer avec toi mais ça vous ferait une fameuse bafouille.
Alors, je trouve que celui-ci a fait un parfait résumé :
http://fr.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
Clin d’oeil, sourire à tous (et que cela vous fasse du bien).
___
Comme j’aimerais Ô temps
M’allonger ce coin d’herbe
Ma main dedans la tienne
L’amour pour couverture
Les yeux fermés vivants
Si douce toile bénie
Qui emmène en plein ciel
Car c’est si bon d’aimer
ils sont bels tes mots, monique, clin d’oeil sourire, bourrache…
J’aime beaucoup cette chanson, merci Bourrache.
Joli Musset, joli Gabin et joli l’amour
Bises les filles. La matin se lève à peine ici. Je regarde par ma fenêtre et je vous vois presque chacune enfouie dans sa couverture de mots …
Aime les champs offre l’or
A ton coeur accablé
Et moissonne le doré
Pour que tes yeux récoltent
Des javelles de soleil
La douleur monte en pluie
Fais grisoller l’alouette
Et chasse donc ces nuages
Pour que tes ailes te portent
De l’automne à l’été
JOLI Musset, et JOLI Lou….
Bourrache, biensûr que ça fait du bien, elle est belle cette vidéo, ce Gabin a vraiment une gueule d’amour et une voix qui donne des frissons, et Simone Signoret est une bien grande dame. dans ce texte, en effet il résume très bien. Je ne connaissais pas , merci beaucoup. J’ai envie que vous puissiez le lire :
Maintenant je sais
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme.
J’disais : «Je sais… Je sais… Je sais… Je sais…»;
C’était le début, c’était l’ printemps.
Et quand j’ai eu mes dix-huit ans
J’ai dit «Je sais, ça y est, cette fois je sais».
Et aujourd’hui, les jours où j’m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les cent pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne.
Vers vingt-cinq ans j’savais tout
L’amour, les roses , la vie, les sous.
Tiens oui, l’amour j’en avais fait tout l’tour.
Mais heureusement, comme les copains,
J’avais pas mangé tout mon pain;
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
Ce que j’ai appris, ça tient en trois ou quatre mots:
Le jour où quelqu’un vous aime, il fait três beau.
J’peux pas mieux dire, il fait très beau.
C’est encore c’qui m’étonne aujourd’hui
Moi qui suis à l’ automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse.
Toute ma vie j’ai voulu dire «je sais»
Seul’ment plus j’cherchais et moins j’savais
Y a soixante coups qu’ont sonné à l’horloge
J’suis encore à ma fenêtre, j’regarde et j’interroge
Maint’nant je sais, je sais qu’on n’sait jamais.
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On n’sait jamais ni le prix ni la couleur des choses.
C’est tout c’que je sais. Mais ça, j’le sais.
Jean Gabin (1974)
paroles de Jean Dabadie et Philipe Green
« Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau » Je voudrais que tout le monde puisse le dire un jour.
A poil dans la nature
Les fesses dans les chaumes
Mon haïku me gratte…
_
Mon haïku à poil
Les fesses dans les chaumes
La nature me gratte
J’veux ma commode !
_
Le tracteur et céréalité
Qui mène encore le trait Breton par la bride
Au carré de sarrasin ?
Qui a vu le Percheron s’emballer d’un taon
A la moisson de seigle ?
Il n’est plus que champs de céréales hybrides,
Maïs aux pesticides !
Qui soigne le poulain Boulonnais, la jument
D’un picotin d’avoine ?
Qui ramasse l’crottin ! embellit ses rosiers
Et les paillent de chaume ?
Le tracteur est une machine, son fuel : un fiel !
Son essence faire du blé.
Il a bien supplanté les chevaux oubliés,
Les a mis sur la paille !
Comme cette machine qui m’a remplacé
Et me laisse fauché comme…
Mais j’ai trouvé dans le pré le fer à cheval
d’un trait breton.
.
Bonsoir à tous!
Juste un petit mot pour dire que mes neurones sont en pleine ébullition pour le travail. Peu de surface disponible dans le cerveau pour le blog, donc ne vous inquiétez pas 😉 Vos mots coulernt à vive allure davantage que mes idées… je serai un peu plus disponible pendant le week-end pour me manifester et réagir à vos belles contributions.
Welcome Annick!
Un petit bonjour et un mot de bienvenue à Jean qui essaime ses beaux poèmes sur le blog. Je vous invite à vous joindre nous;-)
Juste un peu de patience pour que je corrige vos coquilles et pour que je réponde à vos mails. Juste le temps que j’aboutisse ce que je suis en train de finaliser. Sinon le damier suit bien son cours;-) J’attends encore des poèmes.
Bonne soirée !
Ossiane.
.
L’oeil pourtant bien ouvert, devant ce champ, je me mets à rêver…
Toi et moi, partir, s’enfuir.
Ensemble, sillonner la campagne, fouler les chaumes, et ne laisser pour traçe que notre amour…
bonsoir à vous tous, et bon week-end.
Contente de te retrouver Sabine.
Je rejoins Monique dans ces mots écrits cet après midi pour Leïla.
Aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas me fouler. Je chôme!
zut, τότε!
_
Jamais été forte en dessin, Bernard. J’essaie de me débrouiller…
–
sillons de chaume
le vent pousse ma roulotte
les nuits étoilées
Champs de blé
les saisons en chaume
Traces de pas
à deux
demi
traces équivoques
du feuilleté paille
des champs anodisés
se roulent en boules
les anneaux sombres
des truculentes cavales
capables
d’équenisser la saillie
de notre rencontre
chant du vent
irradié de lumière
danse des nuages
une troué dans les champs
des blés couchés comme chemin
tes yeux comme guide
bonne soirée a vous
Dans un déferlement
de vagues de blé
tout ce jaune…
tout ce jaune…
tant de jaune…
traces exquises
en bout de champ
les reins rompus
par la réjouissance
nez contre terre
la paille
griffant la peau nue
de ces mains
aux doigts écartés
devant le visage vulnérable
à repérer
la danse nuage
du tien
du mien
creusés par nos pas
dans l’océan de blondeur –
nervures, chemins
La citation du jour d’Evene :
__
« La vérité est une ligne tracée entre les erreurs. »
(Franz Anton Mesmer)
__
Belle journée à tous.
le temps s’égare
un rayon de soleil vert
sur la clé des champs
Semis de mots…pas à la remorque de la terre
chantourné ou champ mêlé
quel découpage partage
inclinaison naturelle
beauté factuelle
après les rouleaux de cire
les vinyls pour un microsillon
toujours d’infimes variations
qui impriment et transmettent
attestent et permettent
de relire ce qui fut
une voix active
se jeter éperdu
dans une oeuvre dévolue
à la mémoire auditive
pour que bruissent les gerbes
que jaillissent les joncs
en guise de presque sons
et sans battage aucun
donner à l’épicarpe
l’occasion de faire un saut
imprimer du désir le sceau
actualiser des visions
rectifier des passions
continuer des saisons
et entre germination
et abomination
ne jamais se coucher
sous l’orage de grêle
fiérement se redresser
après la pluie des balles
ne pas faire le ballot
encore moins que le faraud
et défourrager prestement
comme on défouraille
presque foutraille
sous la mitraille
accomplir son destin
en guise de festin
parcourir les lignes de vie
des champs élyséens
ne tenir pour digne
que les meilleurs signes
qui nous font passer
d’un coup à la ligne
retour charriot
comme amour des mots
adieu graminés ondoyants
vous êtes sous la balance du vent
revêtez vos formes homogènes
qui sommeillent au fond de vos génes
et que vive pour l’éternité
ces grains à jamais resemés
Dans le champ de Thierry
Un sillon de mots
A perte de vue
Ensemencés
Pour la saison à venir
Graines à germer
Pour une récolte prochaine
Puisées dans les réserves
De l’imagination fertile
La moisson sera bonne
Puisque le coeur y est
Juste un peu de soleil
De pluie et de vent
Pour dorer les grains
Et remplir les greniers
D’une nourriture terrestre
Où puiser les jours de disette
Et pour qui n’a pas de grenier
Un gros carnet fera l’affaire
Ou un disque vinyl à graver
Pour des mots à dévorer
Merci Thierry
En semence plus qu’en semonce
quand s’amoncelle le grain
en pyramides ocelles
à petit coups d’onces
on décéle dans la particule
sans accélération
le besoin des rations
et si sans fascicule
on cherche et articule
poas de diverticule
juste un monticule
un semblant d’édicule
jamais ridicule
pour l’édification
et la fortification
des esprits et des membres
la tige qu’on démembre
et ces récoltes qu’on dénombre
jamais ne font d’ombre
au besogneux laboureur
qui ne compte pas ses heures
engraisse la fertile terre
redonne de la vigueur
psalmodie le bonheur
de nourrir l’humanité
depuis le triticalle
avant l’hemerocalle
sur la butte il cale
ahannant accroché
sur les poignées
d’une charrue
il épronne la terre
d’un rostre fertilisant
lui retourne la couenne
pas à coup de foenne
et jamais ne coupe auprès
car c’est de large qu’il crée
les horizons sublimes
pas mis en abimes
ah que la vison pamoisante
du grand mouvement d’ensemble
quand dansent et fasceillent
les plants qui sommeillent
éveillent en nous
une douce harmonie
qui s’allie aux reliefs
des collines arrondies
pas le moindre bief
encore moins de bref
pas de pépins
juste de la bonne graine à prendre
des bienfait à rendre
à Gaïa souveraine
et qui de souterraine
extériorise sa joie
et nous met en émoi
Merci Monique pour ce sursaut que tu me donnes
cette envie d’approfondir le sillon
de courir après la graine reine
de planter un drapeau
sans tirer au cordeau
une ligne d’horizon
Superbe Ossiane qui séme à l’envie et jamais ne se dédit
nous ouvre des horizons quasi illimités
nous fait quitter nos oeillères
lancer certes quelques oeillades
parler de foucades
pas en façade
pas leurrer mais exister au monde
de mille façons subtiles
et quelque peu fertiles
mystére incroyable et surprenant du désir de partage
comme reçu en sorte d’héritage
amis du blog merci de votre bienveillance
Au bout du soleil bruit la mer
Les chaumes en dansent de bonheur
L’embrun remonte vers la colline
Des épis dorés et du vert
En vagues rêveuses penchent pour plaire
Au regard de la mélancolie.
Merci à toi Thierry.
Merci à toi surtout Leïla
entre doute et effroi
tu nous joue des symphonies de mots
acides ou tristes
tu n’amuses pas le chaland
tu est vraie et pas nonchalante
tu es si touchante
le grand océan des mots ne nous sépare pas
il brasse à l’envie
je te donnes en partage ce texte écrit à l’instant
je sais le titre est un emprunt évocateur et si beau
000
Quand on n’a que l’amour
Agapé, le désir secret et se crée
De bien énoncer et annoncer par le partage
Le discret mais réel amour que l’on porte
Et du regard qui apporte quelques lumières
Qu’y a-t-il de plus beau à donner
Et peut redonner vigueur et espoir
Quand encalminé dans les reflux du temps
On ne peut fixer de nouvel horizon
Sans chercher de vivre de bonnes raisons
Mais un amour pur et désintéressé
Ne va pas mieux nous réinsérer
Aux forces centrifuges il faut chercher refuge
Et sans se centrer pas plus que se cintrer
La courbure du ciel n’est pas que miel
Ouvrir son cœur comme on ouvre ses bras
Jouir sans limite de ce don inouï
Nouer des penchants qui entraînent
Mais jamais ne nous traînent
A la remorque des faiseurs d’illusion
Ne pas trop attendre des autres
Et savoir attendre des signes
Prolonger les quelques lignes
D’une réflexion jamais fixe
Et sourire aux autres
Dans l’esquisse de l’exquise marquise
Qui scintille et allonge en magnifiant
Pas de manie désuète qui oblige
Une pensée vive qui dope
Un sentiment au cœur
Une source en plus de bonheur
Tourné vers l’autre et son écoute
On n’entend pas pareil son cœur
Se mettre à disposition
Gérer l’attente en pure détente
Ne pas meubler sa vie
D’impressions floues et indivis
Car chaque individu est unique
Et dans la mise à nu pudique
Il accepte du string la résonance
Qui fait vibrer son moi subtil
000
Et vous ?
Vous êtes plutôt…
Rat de ville
ou
Rat de champ ?
_____
http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=9&ill=dore
_____
Moi, suis plutôt…. des CHAMPS !
Biseeeeeeeeeees campagnardeeeeeeees
….
Et la version de Pierre Perret !
Un beau gaspard des champs qui becquetait des radis
Carottes et betteraves du lundi au sam’di
Vit un beau château-fort d’allure hospitalière
Qui devait regorger de pain et de gruyère.
Déjà, de tous ces mets qui l’ont affriadé
Les effluves parviennent à son fer à souder
Allongeant les compas vers la cité obscure
Il voit le rat des villes son compère citadin
Qui l’invite à croquer un festin d’Epicure.
Aimez-vous le gruyère, dit-il, sinon, j’ai du boudin »
Le fromgi encagé qui descend du plaftard
N’a pas le temps d’arriver, y’a un os quelque part,
C’est l’alerte qui sonne et son pote qu’a verdi
A déjà planquousé la tortore à l’abri.
Le tumulte s’apaise et nos deux gastronomes
S’apprêtent à briffer enfin le fromtegom,
Mais à peine attablés c’est encore le chambard
et voilà la bectance qui repart au plaftard.
Le rat des champs enfin trouv’ complét’ment idiot
Le fromage en prison qui arrêt’ pas son yo-yo
Et fuyant en courant avant d’êt siphonné
Il revient à son champ mastèguer ses navets.
Morailté: (Je dirais malgré tout que:)
Du caviar dans l’métro à l’heure d’affluence
Vaut mieux qu’un p’tit radis machouillé dans l’silence.
Rebiseeeees !
Bonjour Ossiane et à tous,
Avec cette note je me dois de quitter un peu mon « Champ » pour venir me promener dans celui-ci et le saluer.
Plus de trois ans, Ossiane… toi sans qui une certaine bannière n’aurait pas vu le jour…
Rrhô bisou!
Pierre
Christineee : moi, j’me situe plutôt là ..
http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,jardin,au-ras-des-paquerettes.jpg
Biz et bonne soirée à tous.
bip bip…Bourrache… bip bip…ton lien est tout blanc… bip bip…juste fond d’écran écrit… bip bip… trouver autre chose !!! bip bip…
ta peau gorgé de soleil
je bois au fût
jusqu’au bout de la nuit
à en être ivre
bonne soirée à vous
Comme c’est joli, tout simplement joli, les traces de cette Nature….
JUSTE UN SCOOP, bonbonze, je me bidonne…
Un jour j’ai marché mon corps
Tu te souviens mon amour
Tranquillement si passionnée
A me marcher serrée
Depuis..
Regarde…
Derrière….
Restent ces jolies traces
De notre amour vivant
ce grand soleil me fait penser à cette chanson
http://www.paroles-musique.com/paroles-Georges_Brassens-Chanson_Pour_LAuvergnat-lyrics,p7884
La dune est une vague aux roulis de la mer
La vague est une lune de dunes blanches dans l’éther
La terre est une colline avec nos pas secrets
Empreintes dans les sillons… des chaumes.
Ecoutez un peu mes pas, je cours dans la lande dorée,
Je regarde en arrière mais l’ogre est intérieur.
http://web.me.com/leila14/Maux_cendre_mots_tendres/Chaumes.html
Fouler les chaumes
sillonner la campagne
laisser sa trace
il est fort joli ton haiku, je cite, et mes mots te saisissent des tiens…Ossiane.
Ce champ
N’a pas chaumé
Son pas a sillonné
La campagne
En cheville foulée
A tirer avancer
Qui laisse sa trace
Là
Bordé d’un tilleul
Elle le reconnaît
Lui
Doucement elle s’approche
Sans faire de bruit
Son coeur en fait bien trop déjà
Elle ralentit le pas
Il
Est tellement immense
Touche au loin l’horizon
Chante avec le cours d’eau tout près
C’est lui
Elle le retrouve encore
Si tendre bel
Si bel
Elle entend son souffle si grand
Son oeil se vit tendre émotion
Il est là
Tout devant
Ce champ
Et déjà elle se souvient
De leur amour si bel galant
En intensité si forte l’instant
C’est là que lui
Et elle
Tous blottis se sont dits
Ont accroché leurs coeurs à leur étoile
Qui depuis se pose chaque soir
Dans ce champs d’amour tout doré
Il y a des amours
Qui résistent au temps
Et c’est fort bel présent
belle nuit pour chacun, bel réveil de dimanche matin, à demain après midi..
Il y a des amours qui meurent dans un couvent
D’autres qu’on efface à coup d’acétone dissolvant
Le vernis de nos couches meurtris par les années
Il y a de grands retours, le temps d’un résistant
Décoré de médailles et pour l’honneur au champ
Un présent de bonheur dans une étoile dorée
Qui scintille dans son coeur… réparé.
Sur le blog d’Ossiane, je soliloque en semant mon « e »…meurtriEs.
Au champ d’honneur, moisson de paix.
Nouvelles du front
Je t’écris tendre mère des nouvelles rassurantes
Ici il fait très doux, c’est calme dans les tranchées
Dans la plaine dépouillée ne passent que des corbeaux
Que le soleil d’hiver rend encore plus luisants
Des soldats jouent aux cartes, assis courbant le dos
Quelques sourires même de leur bouche naissant
Je n’ai ni froid ni faim, vivre sous les drapeaux
S’éveiller chaque matin sans aucun incident.
Pourquoi donc ce garçon épargne-t-il tant
Celle qui à peine croit, à ses mots tant il ment?
Mais il écrit l’amour qui l’aide à supporter
Les rafales de balles et le champ de bataille
Les corps ensanglantés des frères, de l’ennemi
Le ciel sombre et griseâtre et la glaciale pluie.
Chère mère je reviendrai, les dormeurs du val
Je ne les rejoindrai que pour fermer leurs yeux
Quand par malheur leur vie est tombée sous les balles
Et que leur âme fuit vers de meilleurs cieux.
http://improsture.free.fr/musiques/nouvelles_du_front_wiy_cec_shake.mp3
et l’ogre sait
et c’est en l’ogre
qu’est l’étincelle
de l’évolution
alors passe
passe
de sillon en sillon
vers le remugle
des terres premières
là où la dune
est aux vagues
ce que l’éther
est à notre chemin
Champs dessinés
signes d’un autre planète?
Ma tête voyage…
Morte saison
Les chaumes ont bruni pour de bon
La terre devenue cimetière
Des cœurs malheureux, en jachère.
Les mots cendres, se sont entremêlés
Au plat pays du temps qui passe
Mais j’emmitoufle mon cœur blessé
Dans les fourrures tendres du plaisir
En épis naissants de bonheur.
Maux cendre et mots tendres caressés
Par la plume des frissons pressés
De bourgeonner en d’autres lieux
Campagne au chant des jours meilleurs.
http://www.youtube.com/watch?v=QNqSgnRyvr8
Ossiane j’ai envoyé ce texte dans « Pistes », me suis trompée de route, pourrais-tu l’effacer?))
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Bonsoir à tous, je débarque sur les chapeaux de roue, un peu épuisée de ma semaine à haute voltige;-)
Et je lis toutes vos contibutions pour me détendre un peu;-)
Ca ne chôme pas pour tout le monde dans les chaumes, n’est-ce pas Bernard ;-)) Très bucolique bonbonze et même bourrache, normal avec son nom de fleur;-))
Mais je vois également que cette note ouvre des pages de vie touchantes et douloureuses. Courage à toi leila! Quelle belle solidarité et amitié autour de toi qui vous font dériver vers Musset!
Belles idées ces associations avec Van Gogh et l’obélisque! Les peintres de ce blog se reconnaîtront;-)
Toujours la douceur Mionique qui effleure tes mots quelque soit le temps ou le moment…
Salade, bien sûr que tu peux faire un poème, je n’attends que cela;-)) Envoie-le moi dès qu’il sera prêt pour que je le mette sur le damier.
Coucou Sabine, grand plaisir de te revoir ici ainsi qu’Edmont Dentier qui commençait à nous manquer;-)
Bonsoir et bienvenue à Victor, merci pour cette impression sensible. Bien à vous, à bientôt.
Merci fred, hélène, Annick la douce qui se bidonne et ne chaume pas;-) regard, marc, brigetoun, thierry, Neyde, Lou pour la beauté de vos mots et la chaleur de vos échanges.
Quelle vitalité qui dynamise, Christine ! Tu marches à quoi ?
>PIerre 1, peintre lui aussi de son état 😉
Waouh, quelle bonne surprise de te voir ici après toutes ces années sur la toile ;-))) Tu fus parmi les premiers;-) Ca te dit de m’envoyer un petit haîku à ton image pour que je le mette sur le damier. Tu fus un acteur important de L’Oeil à une époque? Tes dernières aquarelles sont de toute beauté! J’invite tout le monde à aller visiter ton blog et à regarder ta belle bannière 😉 Je t’embrasse chaleureusement et espère que tu vas bien !
Leila, j’espère que tu te sens un peu mieux ce soir. Désolée que ce champ ait fait surgir ces idées noires. Pour moi, ce champ velouté était symbole de douceur et de gaieté. Oui, je vais effacer ton texte. Take care of you.
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Bonne fin de soirée à tous ! Je vous embrasse fort, à demain!
Ossiane.
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Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2008/11/12/pistes/#comments
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Champs de poésie et chant de liberté
Champs d’amour et chante Eros
Le soleil s’étend en tapis et attend
Que traversent les charmes des chemins
et le charme des mots sur son coeur assoiffé
Lorsque les champs sont mûrs
Et bientôt moissonnés
Restent…
Quelques restes éparpillés
Que les glaneuses courbées
Ont tôt fait d’emporter
Pour que plus rien ne reste
Avant les labours d’automne
Un dernier regain de récolte
Images des temps anciens…
En guise de glaneuses
Dans les champs de maintenant
Les oiseaux suiveurs de tracteurs
N’en perdent jamais une miette !
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http://lh4.ggpht.com/_5Q-O820cHWY/RothO4xNA5I/AAAAAAAAAXU/n6FB0-bELnU/arehn_00654.jpg
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Biseeeeeeeees glanéeeeeeeees
Et bien sûr, le tableau de Millet,
On ne pouvait pas passer à côté !
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http://v.tomeno.free.fr/art/images/millet-les_glaneuses.jpg
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J’aime beaucoup ce tableau !
(mieux que l’art moderne !!!! clien d’oeil à arletteart, qui m’initie avec patience à cet art !)
rebiseeeees
champs
champs de batailles
aux espoirs fusillés
des matins déchirés
par la mitraille
des champs d’honneur
blés
rouges sang
des volontés affamés
par des martyrs innocents
bourrasques du temps
les pieds pris dans les barbelés hallucinants de l’histoire
et du temps
champs des angoisses
aux coeurs
mutilés
des hommes
d’être partis trop tôt dans le soleil rasant
sur les blés d’or
des milliers de mourants
champs Elysées
enlisés dans des triomphes
sacrifiés…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Champs_%C3%89lys%C3%A9es
j’ai glané
dans ce champs parfait
les coquelicots
de ton coeur
ensoleillé
par tant de blés
par tant de chaleur douce
dans les frison des vents d’été
multiples
à l’infini
des graines
germées
(s’il vous plait, respect pas d’OGN pour nos bébés à venir…).
http://www.agirpourlenvironnement.org/campagnes/ogmfrance.htm
En lisant aspe, j’ai en tête cette chanson que fredonnait mon père et que j’aime pour cette raison mais aussi parce que mon grand père appelait sa mère, sa femme et sa fille « mes mignones » sur tous ses courriers dans ses déplacements qui le tenaient éloigné de chez lui.
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La Chanson des blés d’or de Jean Lumière
« Mignonne, quand la lune éclaire
La plaine aux bruits mélodieux,
Lorsque l’étoile du mystère
Revient sourire aux amoureux
As-tu parfois sur la colline
Parmi les souffles caressants
Entendu la chanson divine
Que chantent les blés frémissants ?
Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d’or
Nous irons écouter la chanson des blés d’or
As-tu parfois sous la ramure,
A l’heure où chantent les épis,
Ecouté leur joyeux murmure
Au bord des vallons assoupis ?
Connais-tu cette voix profonde,
Qui revient, au déclin du jour,
Chanter parmi la moisson blonde
Des refrains palpitants d’amour ?
Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d’or
Nous irons écouter la chanson des blés d’or
Mignonne, allons à la nuit close
Rêver aux chansons du printemps
Pendant que des parfums de rose
Viendront embaumer nos vingt ans !
Aimons sous les rameaux superbes,
Car la nature aura toujours
Du soleil pour dorer les gerbes
Et des roses pour nos amours »
Combien de fois les pluies de l’aube m’emportèrent
en rêve sur leur chemin lentement et heureuse,
vers le cristal des champs, entre des files de pins,
recherchant les bienfaits d’une lumière étonnante ;
Combien de fois les ai-je vues revenir aux fenêtres
éteintes, parmi les arbres égarés dans les tumultes
purs de leurs ondes, enlacées aux rubans
du souvenir qui peuple ces murs transparents.
Je les entendis, éblouie, frapper sur les lucarnes
avec la suave insistance qui précède les éclairs,
alors que dans le feuillage luisaient les gemmes
liquides où baignent les fleurs et les tiges.
Toujours dans ces rumeurs je perçus l’écho d’un piano
qui séduisait le jardin de ses douces distances,
et découvris dans la façon de ces tissages
une profonde serre, bleu ciel en été,
Les colonnes et les statues asiatiques d’un temple,
des meutes qui dévalaient au pied d’une pente,
un Mercure entre platanes et senteurs extatiques
qui mouraient en désordre dans la nuit.
Je vis dans les trames troubles les déluges antiques
qui enfermaient les arbres, les tours et les hommes,
les villes naissantes et les champs blonds de blé.
dans des tombeaux de boue qui n’avaient pas de noms;
Et dans les trames distinctes, seuls, prédestinés,
les noms préférés tournaient en cercle
jusqu’à trouver en dociles mètres amoureux
les vers remémorés, les vers promis.
Silvina Ocampo
sur tous ses courriers…oublié « dans ses déplacements « qui le tenaient, encore du travail pour Ossiane, mille excuses
Petite poussière étoilée de voir tant de talent je dépose mon grain de sable sur cette plage pour affirmer mon plaisir de lire cette poésie des images.
Il y a longtemps que je frôle ces pages, sans jamais oser déposer mes mots.
L’important étant de prendre le plaisir qui nous est offert.
Merci Ossiane.
Balmo…
le soleil irradie le champs de blé
les nuages christallin couvre le ciel
d’un voile léger et ondulant;
sous cette lumière celeste
tout parait clarté et douceur de vivre;
Mais les heures à l’infinies s’étirent
comme des ombres noires et hostiles;
et mon coeur foudroyé par cette abscence
se calcine à en devenir une poussière noire
aspe ; monique et jean ; j’aime bien vos textes
a chacun belle soirée mais un peu sombre ici
Monique j’aime ton texte de vendredi sur les souffrances de 11h39
suivre la ligne
du soleil d’or dans les champs
tout comme Vincent
*** Maria-D
Suivre la trace de l’amour jusqu’au sein des chaumes découpés.
Après la trace de la croisée verte et rousse des sillons d’un tracteur sur nos coeurs.
Rebrousser chemin, Petit Poucet sans miettes de pain.Je rends à Vincent ses blés dorés, peinture d’une saison révolue.
Dans ce champ d’amour tout doré, sans s, c’est plus joli…
Mourir au champ d’amour
Un jour
Et en attendant
Le vivre au plus près
Mon jour
Merci Marc, je ne suis pas du tout étonnée que tu aies aimé ce texte, il touche un point sensible, les cicatrices du passé……
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Moissons en Sologne
Du temps d’hier
Où nous étions étudiants
Où pour se faire un peu « de blé »
On ramassait le blé coupé
On chantait comme des fous
Sous le soleil de nos vingt ans
Et le soir fatigués
En barques sur l’étang
Nous refaisions le monde
Belles soirées de détente
Belles moissons
Douces saisons d’hier
De nos premiers labeurs
De nos premiers amours.
Merci Annick pour tes paraboles.
Merci à tous pour votre gentillesse.
Sens, mon amour
Pose ton doigt
Sur le sillage de mon coeur
Qui depuis que tu m’as saisie
Se marche serré à tes côtés
Tendresses douces
Belles voluptés
Regarde cette jolie trace
En moi
C’est toi
Au champ si naturel de moi
Qui sème, pousse, se moissonne
Et chaque année son grain plus bel
Ma belle lumière mon doux engrais
C’est toi
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>Laisse toi guider par arletteart, christine; tu ne regretteras pas ce voyage vers l’art moderne;-)
>aspe, tu t’envoles de nouveau;-)
>merci monique, lou, Alice, marc, leila, annick de continuer à amender de vos mots le sol de ce champs de vie.
>Bonjour et bienvenue à Balmolok. Je suis touchée par vos mots délicats et vous invite à vous joindre à nous si vous aimez autant la poésie;-) Bien amicalement, à bientôt!
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