Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
Au bout de la main
temple de la pleureuse
ligne de fuite
◊ L’énigme du Temple de la pleureuse est élucidée. Il vous suffit de cliquer ici et là.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
entre Ombres et Lumière
le déroulé du temps
pigmente de son langage morse
l’élan essentiel
aller vers le tryptique
en bout de perspective
les « deux » se disant « un »
à décliner le toi du moi
Elle est très jolie, cette image, j aime beaucoup aussi le calligramme et ses tons d’automne, et le haiku encore, tout est fort beau….
Doucement tendrement
Ils avancent leur chemin
En ballade du bel automne
Leur amour les accompagne
Fidèle il leur donne la main
Dans le respect de chacun
Si douce confidence
Belle complicité du temps
Lui et elle en poésie du tant
Qui les marche côte à côte
En silence si grand
Et leurs regards en face en face
Se boivent des yeux qui parlent bel
Et les feuilles s’inclinent se tombent
S’offrent en tapis rouge superbe
Si bel écrin magique moelleux et savoureux
la saignée verte
jardin à la française
cygne extérieur
la meute aux abois
tradition séculaire
sonner l’hallali
………………………………….
longue obscurité
nos quelques mots essentiels
les trésors à jour
…………………………………..
andrée wizem
sonne l’hiver
l’automne aux abois
la nature se tapit
Lignes de vie
Là aux portes du couchant
Rit la liberté
Nous guide l’oiseleur
vers le temple de lumière
Zarastro vainqueur
Prendre seulement le temps de te dire Annick comme tes écrits de ce main sont tendres et savoureux, il y a du rêve au bout de l’allée. J’espère avoir le temps de revenir. J’aime Ossiane, l’ambiance, les couleurs …un air de promenade …dont je suis friande. Bonne journée à tous.
merci Monique,
et comme m’est permis de revenir, c’est une joie de me glisser ballade de mots, sur cette belle image….
ma fille ainée pas vue depuis six mois, vient ce week, alors je ne suis pas certaine de vous lire avant lundi, je vous lis jusq’au milieu d’après midi…bises à chacun
Mon amour
Mon ange
Si bon de me marcher
A tes côtés
En reposant nos ailes
Et en posant le pied
Sur cette belle terre
Dans cette allée de nous
Qui nous ravit
Nous comble
Pour apprécier notre ballade
En pleins coeurs
Du toucher des bouts de doigts
Les âmes rassasiés de recevoir autant
Derrière
Loin derrière
La fontaine du temps
Se pleurera sans nous
Car on aime se vivre
De cette vie sur terre
A se saisir ses grâces
Terrestres qui se donnent
Le meilleur est par tout
Une beauté secrète
Pour qui aime la chercher
Et notre régal à nous
C’est la goutte de vie
L’essence dans son nectar
Qui nous tendresse chérit
Merci bel amour bel
De me chérir autant
deux petits êtres,
blottis au creux de la main
de la forêt hésitent
à franchir le seuil,
à entrer dans le vide
lumineux
Je marche dans cette allée, sans vraiment comprendre; sans pouvoir résister; sans ne pouvoir suspendre ce mouvement perpétuel! Par moment mon esprit va à contresens de mes pas ; il suffit d’un rien ; un mot ; une image ; Alors les souvenirs surgissent ; m’écartèlent entre le présent et le passé … point de nostalgie …
Juste une pointe d’amertume de ne pas avoir savourer certains de ces moments ; d’ailleurs, ce n’est pas vraiment ces moments de la réalité qui défile dans mon cinéma intérieur. Cela ressemble à un film mal assemblé ; les séquences ont les couleurs qui semblent la réalité mais déjà elles sont dénaturées; je les assemble tant bien que mal ; car il en manque … beaucoup ; elles ne suivent pas non plus la chronologie ; ni vraiment un scénario; je les monte au fur et à mesure qu’elle se détache de mon inconscient ; cela ressemble un peu à ses tapis de feuille qui se détache de son arbre et jonchent le sol; De ce tapi moirée je n’ai qu’un aperçu tronquer ; car je ne peux sentir l’exhalaison de cette décomposition ; pour moi point de madeleine ; point de parfum, Aucune odeur pour faire ressurgir l’enfance;
bonjour Ossiane
je reviens timidement faire une visite aujourd’hui !
et est ce un hasard si cet Haïku me colle si bien à la peau !
un évènement si naturel soit-il dans une vie et une mort
est bien difficile à surmonter!
De tous ces jours et ces semaines et ces mois et une année déjà!
que ma vie s’est assombrit d’un nuage gris immobile
qui reste au dessus de ma tête!
tes photos sont des tableaux de maîtres
tes mots arrivent d’un monde iréel
et s’il y avait des sons c’est serait des rubans de soie!
je t’embrasse
jane
–j’ai visité la galerie de portrait de tes visiteurs
et ils sont bien sympathiques de se présenter
ton blog est bien vivant c’est toujours une jolie promenade par chez toi–
Au bout de la main s’aligne
En maux et encre de fuite
L’allée du temple de la pleureuse
Où sanglote la feuille noircie d’ongle
Au bout de la main sanglote
La feuille noircie d’ongles
Où s’aligne en maux de fuite
L’allée du temple de la pleureuse
Cet « allez » est il libérateur
ou bien juste contemplateur
les mains dans le dos
ça ferait même conspirateur
que de mousse tapisse
en ganse d’ émeraude
le chemin et nos pas balise
tandis que les bosquets de buis
taillés au carré encadrent la vue
nos pas harmonisés;
nos silences accordés;
nos mains entrelacées;
nos rires assortis;
nos yeux enlacés;
nos coeurs liés;
nos corps alliers!
quoi de plus beau!
quoi de plus simple!
pourtant si rare!
pourtant si difficile!
bonjour jane……affectueuses pensées …
Aller au bout de l’âme hein ?
A deux sur le chemin
Et fuir le temps sur lequel la pluie coule
Des yeux de la pleureuse
Retrouver du temple baudelairien
les transports de l’esprit et des sens
dans les parfums de la nature
Renouer avec la vie
Je rentre et suis heureuse de retrouver Jane que j’embrasse et à qui je pense souvent. Bonsoir à tous et bonne fin de soirée.
___
Ils vont paisibles et parlent à voix basse
Dans cette allée de colonnes,
Sous la voûte des grands arbres,
Vers ce point de fuite à l’horizon.
Il n’est pas le temple d’Apollon
Ou de quelque dieu de la mythologie,
Mais un simple point de rendez-vous
Dans la perspective d’une contemplation.
Un temple sans Pan ni Faunus,
Un kiosque dans la verdure
Pas d’odeurs d’encens,
Mais les senteurs des arbres du parc
Pas de Psaumes ni de Cantiques,
Mais le chant des oiseaux.
C’est un petit pavillon chinois qui les reçoit,
Qui les accueille , « le temple de la pleureuse »,
Là bas au coeur de la Basse Normandie.
___
Bonsoir Ossiane et à tous bonne nuit
Merci Monique pour ton joli texte et merci d’avoir éclairé ma lanterne avec « là bas en Basse Normandie ». Je me demandais d’où venait cette idée de pleureuse et n’aurais jamais fait le lien !!
Une Allée de bisous à l’équipage
et welcome back Jane!
Lou
Bonsoir Lou , je prends un bisou et t’en envoie un par les airs. Comme toi, je me demandais comment ce temple des pleureuses était arrivé sous la plume d’Ossiane.
Il y a en fait beaucoup de petit pavillons chinois en France disséminés, des pagodes également, j’en connais une près d’Amboise très jolie.
petit(S)
Au temple, un bouffon, protégeant des pleureuses en fuite!))
http://fr.youtube.com/watch?v=YwiGoUm_reE
(ya vraiment des gens qui mettent tout et n’importe quoi sur You tube mais bon…c’est pratique pour l’inspiration.) Bonne nuit à tous.
Oui Leila c’est du n’importe quoi ! Mais ça fait quand même bien rire !
Lointain pavillon d’automne
qui pourtant ne détonne
et comme un embrasement
sur les passages latéraux
en sont à évoquer les héros
or point de vagissements
qui ne méne des plus sagement
au lieu du drame en cénotaphe
et dans un beau receuillement
facilite des larmes l’expulsion
pas de main courante juste
une ligne qui jamais ne sinue
tandis que dans l’esprit s’insinue
en ordre impeccable ces arbustes
regards bien guidés, pas inspirés
et par la perspective aspirés
un vrai havre de paix, de deuil
pour ne plus détailler sur le seuil
que des impressions disparates
un embarras profond et sincère
comme celui des impubéres
des images troublantes de carapate
pour un horizon qui s’évanouit
et que de la vie encore on jouit
Pas pavée la travée
pas jonchée à l’orée
mais bien dessinée
bientôt la croisée
et puis une enfilade
pas comme passade
au loin les colonnades
sacrée promenade
une drôle d’alternance
à petits pas de danse
ombre et puis lumière
en sautillant gauchement
Petit bonjour à toi Lou
Allégorie, ouvrons la ménagerie
et que roule en sous bois
tous les tambours du détroit
je me sentais bien à l’étroit
il n’y avait pas de passe droit
je résolu d’ouvrir un zoo
pour montrer de la création
tout ce qu’il y a de beau
aussi aux douces trilles
allaient succéder les banderilles
ah donc sus, gare aux gorilles
quand il ne s’agissait que de morilles
la tentative bien vite avortée
ne fut pas un franc succès
dans l’imaginaire le lieu
pas encore béni des dieux
ne voulait pa s’arracher
à son très vieil ancrage
à lui coller la rage
désabusé face au musée
et tout dépité
de ce manque d’inventivité
j’avais déjà reflué
vers d’autres positions
alimentant les suppositions
La flamme d’un doux feuillage se déverse dans l’ombre
et nul marbre nul pierre décousue sur les bruits de la mer
ne viennent toucher la nuit de leurs doigts éphémères
Le souffle du monde s’échange d’autres images
Clairière d’esprit sur la peau du matin
les cailloux de nos voix ont semé en chemin
tout le blanc inutile du poème à l’eau de source
brassant les mots d’une pulsation sonore
Il y a si longtemps que nos corps frileux
rassemblent chaque son chaque battement
d’un continent construit sous la chaleur
tandis le jour brûle chaque jour sa corde invisible
Bonjour
Peu de temps pour lire …ou écrire, mais je passe sur la pointe de mes mains !
Bon week-end.
Bises
ps : Ossiane, tu peux mettre la note dans le « corps’
c’est tendre Louise,
J’ouvre le rideau du temps
Et respire profondément
Pour m’avancer mon pas
Dans cette allée ouverte
Nichée offerte tranquille
Car la Paix en dedans
Permet tranquillement
D’avancer dans la marche du temps
Sur les passages du temps
Froissés par un héraut
Au pavillon des coeurs
J’ai déposé des pleurs
Et comme embrasement
Mis le feu à ses mots.
Point de mots en suspens
M^me, s’y suspend la lune
Lovée dans mes entrailles
Pour éclairer mes nuits.
Mène de moi à ton moi
Artiste de mes je t’aime
Et de mes moindres ruines
fil d’Ariane, mon poète
Ton pinceau et ma plume.
Et l’onde nous transporte
Le tourbillon divin
Les arbres disciplinés
En vertes colonnades
En une allée tranquille
Pourraient pencher pour voir
Sous leurs ramures nos joies.
Nous serons un point noir
A peine si l’on paraît
A celui qui traverse
Là-bas au bout des pleurs.
Au bout des chemins verts
Le buis n’est pas taillé
Je l’ai aimé offert
Désordonné aux coeurs
Pour cacher nos secrets
Et nos plus belles soirées.
J’ai ancré mes pensées
En dague dans les tiennes
Afin que tu reviennes
Esquisser des baisers
De points cribler mon coeur
Mais voir au fond de moi
Tant de roses parfumées.
J’ai pris à l’aube naissante
Un petit peu de brume
Un petit arc-en-ciel
Des étoiles pour demain
Au temple du silence
Au bout des mains
Qui cueillent
La fleur et la rosée.
j’aime beaucoup, leila.
Bravo leïla, c’est frais au teint
Dans le poker des petits matins
les as changent de mains
les atouts se préservent
et le houx se conserve
qui peut tousser encore
parler de quinte flush
et ne pas mettre de blush
les as allés en grande pompe
les azalées qui remontent
dans le concert des mises
dans l’ordre et sans chemise
on joue plus que celà
on vit le temps d’une ligne
on se suspend à l’alitération
mais quand paumé
on retrouve une direction
la main revient elle
qui nous fera sourire
la main nous fuit elle
qui nous laissera hagard
comment colmater la bréche
comment calfater la bordée
et sacrifier sur l’autel
de la démesure cette
musique qui nous rive
à l’horizon et nous prive
des diapasons du ciel
c’est tentation criminelle
et comment finire autrement
qu’en torrent de larmes contrites
l’âme éperdue et à moitié confite
Au-delà des fenêtres, hier, cette bataille d’anges !
Leurs blancheurs par myriades épaissies noircissaient le ciel de fausses ténèbres : une ruée silencieuse, un désarroi de feuilles mortes, ces corps jusqu’à la vraie nuit précipités sans fin sur le jardin terrassé. Et les voici qui dorment au matin, lutteurs légers roulés dans leur grande aile de sel étincelante, les membres déjà troués de tiges et de fleurs vives, neige de l’absolu, charnier de givre, neige des signes trop tôt descendue, fondue en pluie grasse et bue âprement par les racines aux abois …
Étoilez-vous sans peur, asters de l’extrême automne, le temps de l’adieu n’est pas encore venu ! C’est vous qu’on appelle dans mon pays des vendangeuses et vous fleurissez parfois hors de l’obscur quand les chars du jeune vin qui traversent lentement la nuit vous frôlent en balançant à leurs futailles le feu rose d’une lampe. Vous-mêmes vendangés, proie des abeilles, hautes hampes bleu de brume que je brisais par brassées pour une chambre sans miroir ! Et là vous attendait, patiente et résignée à sa prison jusqu’au oui suprême des recluses, la seule abeille d’un regard.
Oh de quel miel amer nourrie ! Yeux vivants séparés de l’immense ruche du monde, vos vains appels au-delà des vitres vers les roses refleuries et l’automne en feu des vergers ! Lieu de torture, ô geôle ! Le temps et l’éternel aux prises s’y acharnaient sur une chair déchirée et qui sentait s’épaissir en elle chaque soir le sourd triomphe du marbre sur le sang. Le temps lui-même acceptait sa défaite, détachait doucement ta chambre du fleuve de la saison comme une barque vers sa rive immobile. Aux murs déjà rongés d’ailleurs, les signaux de la terre et du ciel égaraient une dernière caresse. La lumière, la nuit naissaient toujours plus loin de tes sommeils. Mais les volets béant soudain sur l’abîme d’ombre et de lueurs, si j’implorais des étoiles une jubilation moins aiguë, Orion à la cime du noyer nu toujours plus présent, plus proche, me versait pour toute réponse un pâle miel empoisonné.
Gustave Roud, « Au-delà des fenêtres »,Solitude et autres écrits [préface de Philippe Jaccottet} éd. Gallimard, collection « Poésie », 2002, pp. 183-184.
Thierry, voici un semblant de règle de Poker:))
J’ai tout donné
Écouté tous les mots
Valses spirales de maux
Serpentins de douleur.
A la table, le hasard
A tiré de ses cartes
Ma place auprès de lui
Dans le sens de la montre
Mes jours sont douce nuit
Dans des bras lovés.
J’ai un tapis de mousse
Et de l’argent d’étoiles
Au fond de mes prières
Qui laisseront partir
Le navire amarré
En quelque baie lointaine.
La cave n’a pas de vin
Assez vieux pour mes lèvres
J’effleure à peine ses reins
Lui, ma boisson nouvelle
Au franc jeu, ma fortune
Et toutes mes tragédies
Dans un petit poème qui
S’écrit à midi.
J’ai assumé mes choix
Et reçu quelques cartes
Pour protéger ma main
J’ai pansé mes secrets.
Avant de raconter à ses yeux mes douleurs,
Lui ai offert mon coeur, première carte à jouer
A la puissance des points d’un jeu de domino
La puissance des enchères supérieure au tapis
Des émotions, des peines, couchées en poésie.
Je toucherais sa peau comme une carte brûlée
Un silence pour que ronde de l’univers ne cesse
Règlement, ma révolte et ma main de velours
Maldonne, mauvaise enchère
Tout ou rien, dans l’allée
De la pleureuse en fuite
Les coeurs regagnent le pot
Les jetons sont à terre.
L’amour de douces paroles
En traîtres embuscades
C’est la saison des coupes
Abattages des forêts.
J’entends crier les bois
Les brames en sont muets
Et les arbres défoliés
Se couchent en biche morte.
Je paierais tous vos bois
Vissés sur vos âmes fortes
Pour lire dans les jeux d’ô
De Poker à quel arme
Sera tuée ma joie.
Mais le temps m’est compté
Vos pensées me transportent
A la quinte des amours.
Leïla woouaaaaaaaaoh je suis scotché, c’est magnifique, j’allais dire, c’est maverick ! Quelle belle longueur à la couleur avec un atout coeur
qui se pique de mots d’or sur un tapis vert d’eau et qui flottent enchanteurs
heure par heure, quand passent les traineaux.
Merci Perline, c’est un texte d’une force extrême, dense, âpre, il rape et tance
il secoue et nous fait douce violence en sensations.
Bonne journée…dégagée…malgré les rhumes qui sans nous miner nous font brouter ;)))
de l’été à l’hiver
j’emprunte une allée bordée de vent
parsemée d’un kaléidoscope de couleurs
empli de subtiles et volatiles odeurs
cela ne ressemble pas vraiment à une saison
mais plutôt une transition, une impression
celle ne pas avoir vraiment quitter l’enfance
ne pas vraiment avoir savouré l’existence
et mes larmes parfois dans grisaille des jours
se détachent une à une de mon cœur si lourd
comme ces feuilles qui virevoltent dans l’automne
Emporté dans le soir glacial et monotone ;
parfois comme de la brume qui enveloppe les arbres
mes yeux se brouillent, et mon âme se cabre
et le silence impressionnant s’installe dans mon cœur
alors, il m’est impossible de voir le lendemain ;
d’autre jour, mon âme brille d’un soleil enfantin
et le monde m’apparaît dans la beauté nu d’un Rodin
mais je sais que tout ceci est bien éphémère
et que je serais englouti dans cette terre
alors parfois je me laisse allé à rêver
et je m’enfoui dans les mots sucrés ;
j’avance pas à pas, sans regarder l’horizon
et j’évite pour l’instant son invitation
je sais qu’il est là, si loin… si près
il m’attend immortel au fond de l’allée ;
dis donc vous êtes tous très en forme ce samedi
l’automne serait elle source d’inspiration
bonne journée sous le soleil radieux
chavire
et me viens
tout doucement
mais tout droit dans la cible
incertaine effluve
lasse pâmoison
sous le dais
de nos bras passent
l’accueil et la légéreté
pour peu qu’on y joigne
cette écoute
de la nature
si donneuse
si demandeuse
Bonjour à tous
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Samedi…
Jour de mariage…
Tapis d’or pourpre
Déroulé sous les pieds…
Cathédrale de verdure…
Haie d’honneur
Des arbres pas peu fiers…
Ils s’avancent…
Ils vont bientôt dire
OUI,
Pour le meilleur
Ou pour le pire…
Et poursuivent leur chemin
Sur l’Allée du destin
Aux couleurs de l’automne
La ligne est tracée
Quel sera l’avenir ?
Elle seule le sait,
Tout au bout du chemin
Un point !
Et derrière le Point ?
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeees intérogativeeeeeeees
Sans laisser-aller seul les amants
Foulent les raisins de la colère
Distillent en pourcentages amères
La perspective du temple de la pleureuse
En aller-retour, tes instants velours
Cousus de rosée
Au seuil d’une porte close
La rose blanche est posée
Mariée d’un dimanche sur toile.
Aller simple pour chemin pas compliqué
c’est direct il suffit tout droit d’avancer
se caler sur le temple et contempler
de loin d’abord tous ses piliers
puis les voir démesurés
s’avancer
retenir son souffle
pour lente plongée
vers l’instant ultime
d’abord
par à-coups
d’arbre en arbre
faire céder les opercules
pour arrivée en clairière
par un glissement lisse et humide
atteindre le saint des saints
où lucioles offertes
poser le baiser de paix
sur le frémissement
d’un silence
Silence d’un frémissement
Un regard de paix et des baisers tendresse
A peine un cliquetis de lucioles, tournoiement de spirales langoureuses dans nos coeurs épris, enfin de l’air, une clairière, et des arbres bruissant à peine.Il y a deux biches sous le chêne, un craquement,une fuite hors du temple vert, dans leur course un peu de leur poil est resté accroché à la branche….
Suivant…
___
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jacques%2Bbrel%2Bau%2Bsuivant/video/x2qwj0_jacques-brel-au-suivant_music
___
___
LES BICHES
Elles sont notre premier ennemi
Quand elles s’échappent en riant
Des pâturages de l’ennui
Les biches
Avec des cils comme des cheveux
Des cheveux en accroche-faon
Et seulement le bout des yeux
Qui triche
Si bien que le chasseur s’arrête
Et que je sais des ouragans
Qu’elles ont changés en poètes
Les biches
Et qu’on les chasse de notre esprit
Ou qu’elles nous chassent en rougissant
Elles sont notre premier ennemi
Les biches de quinze ans
Elles sont notre plus bel ennemi
Quand elles ont l’éclat de la fleur
Et déjà la saveur du fruit
Les biches
Qui passent toute vertu dehors
Alors que c’est de tout leur cœur
Alors que c’est de tout leur corps
Qu’elles trichent
Lorsqu’elles broutent le mari
Ou lorsqu’elles broutent le diamant
Sur l’asphalte bleu de Paris
Les biches
Qu’on les chasse à coups de rubis
Ou qu’elles nous chassent au sentiment
Elles sont notre plus bel ennemi
Les biches de vingt ans
Elles sont notre pire ennemi
Lorsqu’elles savent leur pouvoir
Mais qu’elles savent leur sursis
Les biches
Quand un chasseur est une chance
Quand leur beauté se lève tard
Quand c’est avec toute leur science
Qu’elles trichent
Trompant l’ennui plus que le cerf
Et l’amant avec l’autre amant
Et l’autre amant avec le cerf
Qui biche
Mais qu’on les chasse à la folie
Ou qu’elles nous chassent du bout des gants
Elles sont notre pire ennemi
Les biches d’après vingt ans
Elles sont notre dernier ennemi
Quand leurs seins tombent de sommeil
Pour avoir veillé trop de nuits
Les biches
Quand elles ont le pas résigné
Des pèlerins qui s’en reviennent
Quand c’est avec tout leur passé
Qu’elles trichent
Afin de mieux nous retenir
Nous qui ne servons à ce temps
Qu’à les empêcher de vieillir
Les biches
Mais qu’on les chasse de notre vie
Ou qu’elles nous chassent parce qu’il est temps
Elles restent notre dernier ennemi
Les biches de trop longtemps.
Jacques BREL.
__
… pas trouvé de vidéo …
__
Leïla … désolée … pour mon écho à ton appel …
__
Biz à tous.
(faut parfois faire « avec » … (expression belge…).
___
C’EST EXCELLENT!!!
Faudra que je lui réponde à Brel!! je ne l’ai pas croisé à Vingts ans.J’étais déjà la biche en sursis.)))
Leïla : hé, psssttt … Brel est décédé …
… et tu cours toujours !
Dis, « faut faire avec » … ma biche …
La haie accompagne les pas dans le voyage
Transition rassurante vers le passage de l’autre côté
Que ne déjoue l’inéluctable destin mis en fuite
cervelle pagne
accrochée aux patères
d’un bordel ambulant
j’aurai bien aimé avoir le temps
d’entretenir le feu frémissantdes tendresses immenses
avant d’être cul de jatte
bras élevés
vers la canopée mystérieuse
d’une étreinte tendre
je me coule
en la douche douce
des raies de lumière
que l’esprit verse
à la retombée des corps absous
halètements de connivence
il n’est de rencontre
que celle des poils frottés
par la transe partagée
et le sourire ému
gages
d’un éveil accepté
gages
d’une allée vers
le simplement là de l’autre
gages
d’une pépite endimanchée de vie
C’est joli, tendresse,
merci Bourrache pour ce rappel du grand J. Brel, j’ai réécouté en tripes, encore, merci….
C’est joli, tendresse, leila, à 18 H 59…
merci Bourrache pour ce rappel du grand J. Brel, j’ai réécouté en tripes, encore, merci….
allez je lis les dernières écritures… BISES du soir…
___
La haie, inéluctable transition.
Des pas … un voyage … l’autre côté.
Passage rassurant … fuite du destin …
Je joue … tu déjoues .
__
Clin d’oeil, Vincent.
(et à Leîla, pour mon précédent commentaire … y’avait rien de mordant !)
___
Mais non, Brel n’est pas mort! Ils ont des yeux et ne savent voir!!!))))
ohlala, qué textes! et puis J Brel encore, c’est trop de fort de faire avec dedans….
Annick : biz et bougie.
(j’te jure : j’en allume une à cet instant … et je pense à toi, tout plein).
alors moi z’ohsi de si, j en allume une, et un bâton d encens et je monte la vallée, ou je la redescend ou je dévale la montagne,
ah, ce J. Brel….. offert par belle Bourrache… sourire!
C’est rien juste un moment de mes mots de vie vivante en plein de vie dedans.. BISES.
Heu si je fais chavirer le navire, Ossiane, c’est pas qu’la faute à moi de moi, juste un ti peu, heu, c’est plus fort que moi, de bourlinguer avec J. Brel et vous, du temps de mon vivant…
Oh wow quelle inspiration tout le monde ! Un plaisir de vous retrouver en belle énergie. Jolies les parties de pocker, (Mavericky m’a amusée, Thierry ;), jolis le texte de Perline, les interventions d’Annick, Brel , les mots de Regard, de Marc, de Vincent, de tous.
ALLEZ, bon WE et bises à notre Ossiane
Annick, au coin du feu, je te la remets celle-ci :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jacques%2Bbrel%2Bl%2527enfance/video/x1zu5a_jacques-brel-lenfance-english-subti_music
Et celle-là « avec » …
http://www.dailymotion.com/playlist/x7ud9_cBourrache_cbourrache/video/x58wx3_jeanpierre-ferland-je-reviens-chez_music
mmmhhhhh,
et la tite flamme de la bougie, elle goutte sa perle qui se frissonne, dégouline, se coule et le bel feu se penche de tout son saoûl, et d’un tit baiser sucré miel, il marque d’un sceau cireux, de belle cire blanche, un petit frisson de bel amour.
pfffff, la tite bougie se souffle d’aises et part dormir ses émotions, bels délicats bien jolis rêves, en tutu du temps la bougie, qui somnambule sur un fil de soi si tendre si bon si élégant…
D’allée en allée
Ils retrouvaient le temple
Où la rime caresse
Les moments enchantés
La nature prend la main
De l’air étourdissant
Et l’imaginaire lie
Le présent au passé
Un délice, Lou,
belle journée de grand air pour chacun, bises.
Bise à toi chère Annick et bonne journée. Il est l’heure pour moi de rejoindre mon lit.
Belle inspiration à chacun 😉
Bourrache merci pour Ferland. Allez, je m’en vais rêver de toutes ces chansons !
Avec l’allée d’honneur
on cherche les dormeurs
dans cet écrin ouaté
se sont pelotonnés
Avec l’allée illuminée
au teint parcheminé
pas besoin de chandelles
juste les hirondelles
Avec l’allée adonnante
en lignes consonnantes
point de zéphyr cruel
les charmilles sont belles
Avec l’allée de porphyre
où sont passés les satyres
à tire d’aile dans les bosquets
comme des freluquets
Avec l’allée qui mousse à loisir
glisssons encore sans déplaisir
elle nous entraîne heureux
un instant plus des gueux
Avec l’allée tirée au cordeau
entrentenue à coup de rateaux
ces stries sublimes qui irriguent
sa peau et de loin intriguent
Avec l’allée longiligne qui détale
pas de retenue pour qui s’étale
on peut piquer une belle course
dans l’espoir de voir la grande ourse
Avec l’allée qui méne et conduit
on ne se sent pas pour autant réduit
à suivre seulement la directissime
en catimini voyons la sérénissime
Avec l’allée qui commence et s’enfuit
c’est à l’avenant tout ce qui s’ensuit
aussi est il en tout point préférable
de laisser le toupet et choisir le rable
Avec l’allée qui crépite et s’enflamme
on ne cherche pas des yeux les oriflammes
c’est que toutes ces diverses essences
s’harmonisent en efflorescence
Avec l’allée pour dernier terrain de jeu
on prend conscience du rien et du peu
des espaces infinis et des grands rires
des chagrins inconsolables à en mourir
Avec l’allée enfin qui ouvre sur demain
on se prend à serrer les deux mains
convulsivement et absusivement
comme pas dans son vrai élément
très jolie déclinaison thierry…
bonjoura tous
vous etes plein d’ALLEgresse sur ces notes
Avec la laie de vie
J’ai fait un pacte fou
Tu me laisse des ornières
Où faire rosir mes joues
Je t’offrirais mes bras
Pour faire pousser tes chênes
Mais point de forêt claire
La laie aborigène a dévoré mes lunes.
Avec l’aller-retour des amours hésitant
Sur le seuil de nos vies
J’ai un masque d’homme puissant
Et j’ai porté armure
M’emporte mon élan
Jusqu’au seuil d’une chaumière.
Elle m’écrit , vous raconte
Des histoires de clairière
Et de sous-bois touffus
Reflets de nos instants.
Avec l’allée de rouge
Effleurée par le vent
J’ai un lien de tendresse
Et des pavés de blanc
Avec du noir au coeur
En tout point tout honneur.
Avec l’allée de vert
J’ai porté un oiseau
Au bout des doigts qui pleurent
Et les ongles salis
Se sont changés en or.
Avec l’allée jardin
J’ai semé des frissons
Le long des berges artistes
Avec un doigt glissant
Sur sa barbe naissante.
Il n’y aura pas d’engrais
Poussera l’herbe folle
Les haies ne seront pas
Des armées mitoyennes.
Avec l’allée de nos chagrins
Poussent en quinconces nos enfants
Qu’importe il y a de beaux jardins
Partout en France et la Navarre
A à présent des trains
En guise de diligence pour ton art
Ne meure que ce qui ne doit pas
Ne reste que ce qui, infini,
Que le regard de l’autre a mis
Comme univers dans nos maisons.
Qui parle encore, est-ce toi ou moi?
Quand se mélangent les allées
Le jardin devient labyrinthe
Et je ne sais par où aller
Viens, j’ai la tendresse d’une étoile
Qu’on voit lumineuse et lointaine
Que je te caresse, barbe naissante
Ton sourire m’est précieux
Il faute rentrer la nuit est fraîche
Nos enfants nous attendent…
Merci Thierry pour l’inspiration.Bon dimanche à tous et à Ossiane.
Le teint halé de nos soleils heureux
Se mêle à l’ombre de nos nuits
Nos pas y ont laissé les traces de notre amour
Qu’aucun sentier même labyrinthique ne mènera
Labyrinthe des corps désunis
Au temple de la pleureuse runis
Dans l’aller des noces absentes et des biches enfuies
Labyrinthe des coeurs épris,
Des corps amoureux criant leur bonheur
Sous une caresse donnée à une autre.
Labyrinthe de vers, vers un vers de terre tout vert
A croquer dans la pomme d’ÉVE.
Ne faites pas attention…. c’est n’importe quoi, juste deux prénoms l’un sur l’autre.
Effacement des inscriptions runiques sur les corps désunis
Absorption du vers faufilé dans le fruit sucré et juteux
Tout recommence au début du sentier sous une pluie de lunes
Transcendance du temps à jamais vaincu
N’importe Qui et n’importe Quoi l’un sur l’autre
Ne fête pas attention à mon inattention
Au rose des joues qu’oriente le sable sans chemin
Tout s’efface sauf le vent et les feuilles
Et la jubilation des corps en aller-retour
Pour un chagrin éteint
Dans le temple de la pleureuse
Et le cri de sa douleur
En écho a ton coeur!
Meurs, mais meurs amour xérophyle
A la hauteur de mon chagrin
Que ris les anges et les saints
De cet amour inutile.
Laissez-nous courir dans l’allée
Il ya une biche, un brame de pleurs
Et des enfants qui rient partout
Que je caresse, moi, poète fou
De vos mots j’ai fait chapelet de lunes offertes
d’autres destins, amour mutin
Dans l’allée les jardins en fleur
Et la poésie mon amour
Amour pour un instant divin
Divin.
Ce qui a lieu d’être
ne suffit pas
une allée bleu léger
comme une déclaration d’amour
ce que l’on ne sait dire
il faut l’écrire
fable de pierres et de sable
sur un monde qui s’achève
Allées lointaines et kiosque sans âge
comme un tableau griffonné pleine page
ce que l’on ne pense plus
il faut le rappeler
la saveur du chemin et l’air du matin
sincères qui rient aux larmes
Et au bout de la branche , le songe d’hiver
hasard
J’ai découvert cette allée par hasard ;
C’était par un matin brumeux de novembre ;
Des petits cris retentirent comme une nuée
De tourtereaux s’élevant dans le ciel ambre !
A tâtons, je rejoignis ébahi les franges
De cette promenade, courte et infinie,
Entouré d’un voile diaphane, comme un ange
Qui vole léger de l’enfer au paradis !
Tel un fureteur, je me suis approprié
Le monde sans contempler ses atours !
Jamais rassasié, je humais les azalées,
Sans savoir qu’elles résurgeraient un proche jour !
Je doute, mais j’apprends à voir et à connaître
Les êtres étranges qui bordent cette trouée,
Dentelle de douce soie ou d’épines acérées
Ou l’amour côtoit les sentiments les plus reîtres
De chemin en chemin le monde se dévoile !
Et, je ralentis peu à peu ma course folle,
Surpris d’étreindre d’improbables étoiles !
D’approcher le mystère recouvert d’un voile ;
Pourtant, les larmes jonchent et tapissent mes yeux,
Alors que je découvrais à peine les cieux !
Et je me surprends à regarder en arrière,
Cet insolite labyrinthe ou parfois je me perds !
Je m’arrête un instant étourdit, inquiet !
L’hiver semble s’approcher à pas de géant !
Son ombre devant moi assombrie tout laissant
Entrevoir une sombre et profonde cavée !
Je me retourne sur cette charmille pour courir,
Seul, mon esprit est capable de fulgurance !
Je n’ai qu’à accepter cette longue errance,
Et de mon corps humblement me désunir !
bonne journée à vous
Ligne de fuite , en peinture ou en dessin ,c’est important pour équilibrer son image
Tel le désir ,tout désir a besoin de ligne de fuite ,de perspective .Si un détail arrête sa trajectoire,ce désir fragile meurt aussitôt
Peut -être le temple de la pleureuse dont je ne connais pas l’histoire est en fait un lieu de désenchantement , de pleurs ……..
Et ce que je croyais …tenir au bout de la main n’est plus
Toujours recommencer , aimer toujours aimer
Le pavillon de Diane est au bout de l’allée
la déesse au carquois
tue la biche aux abois
au loin les chiens aboient
le sang rougit le bois
sous sa tapisserie nos corps sont enlacés
et nous n’avons de cesse
d’honorer la promesse
à nos coeurs de caresses
avec douceur et allégresse
puis apaisés nous nous sommes en allés
sous la voûte d’automne
que le soleil couronne
le feuillage chantonne
dans le vent qui bougonne
nous marchons lentement sans parler
bras dessus bras dessous
dans le ciel se dissout
le bleu d’un jour si doux
le soir vient tout à coup
mêlant nos ombres tristes dans l’allée
Ligne de fuite
Glissement de nos mains
Le long des arbres en courant heureux
Un arrêt au temple pour un baiser
Amour dont l’allée m’est conté
Par la fée des songes à Coutances
En Île de-France, en Maine-et-Loire
En Aquitaine, au Limousin.
Il y a des temples de rires espiègles
Là où je retrouve tes caresses
Il y a des temples dans vos regards
Des pleureuses aux chagrins taris
Et beaucoup d’entre-vous sont marris
Par toute l’absence des épouses
Alors si attristés vous êtes
Allez à la biche réciter
Quelques brames de cerf et fêter
Avec son coeur les feuilles d’automne
A ramasser pour un été, tapissé de soleil
Les vagues vous mèneront comme un radeau
Épris de liberté, mirage
Sur les eaux troubles d’une toile d’araignée.
C’est de pire en pire…n’importe quoi cette histoire, elle va de saison en lieu sans logique.
.
———————————————————————————
Bonsoir à vous tous, j’espère que vous avez passé un bon dimanche à profiter de ces beaux instants de soleil !
La pleureuse fait parler, si elle savait 😉
Vous trouverez la réponse sous le haïku de l’allée 😉
>Belle présence en ce moment sur le blog, regard 😉
>Fred, toujours tes haïkus qui sortent de l’ordinaire 😉
>Andrée, tu es dans la même veine que Fred 😉
>Annick, l’amoureuse de tout qui écrit en beauté;-) Le navire tient bon, ne t’inquiète pas 😉
>Marc, le penseur qui essaie d’aller au fond de lui, des êtres et des choses ; c’est beau 😉
>Pierre, l’arpenteur des jardins sait de quoi il parle 😉
>Monique, la rêveuse qui se laisse bercer pour donner libre cours à sa belle inspitration 😉
>Brigetoun, toujours émouvante tant elle s’approche intensément du coeur des photos 😉
>Jane, quelle belle surprise de te revoir sur ce blog !!! Ca faisait si longtemps 😉 J’espère que tu parviens à surmonter peu à peu cette douloureuse absence. Le soleil reviendra peu à peu quand tu te sentiras prête. En attendant, tu es toujours la bienvenue ici et je suis touchée par tes mots et ton attachement. Si tu veux faire partie de la galerie des portraits, tu me fais signe et d’ailleurs les autres habituiés du blog aussi 😉 Je t’embrasse bien fort.
>Vincent, quelle belle écriture, tu sembles te plaire ici 😉
>Thierry, jusqu’au bout des images et des jeux de sonorités et de sens, merci 😉
>Lou, toujours là en beauté depuis l’autre côté de l’atlantique, tu me touches 😉 Ce petit temple s’appelle bien le temple de la pleureuse 😉
>Leila, la poétesse infatiguable qui écrit à toute heure du jour ou de la nuit 😉 C’est vraiment très impressionnant et c’est toujours bon 😉 Comment fais-tu ?
>Louise, grande délicatesse et beauté de vos évocations, je vous remercie 😉
>Merci nath pour la remarque, tu es ma bonne fée qui veille sur l’âme de ce blog 😉 Attention à ne pas tomber sur la pointe des pieds 😉
>perline, toujours de belles choses à proposer, un grand merci pour ta présence 😉
>Christine la poétesse positive et énergique déroule son joli tapis de mots joyeux, bises.
>Bourrache nous envoie de son nord les beaux textes de Brel que nous aimons tous, merci beaucoup !
>Alice, je flotte dans tes mots,, c’est superbe !
>Oui arlettart, je suis sensible comme toi à toutes les lignes de construction d’une image et à tout ce qu’on peut désirer dans la vie pour survivre;-)
>amichel a décoché ses flèches de mots pour faire roussir le tapis de feuilles. C’est beau et triste !
Bonne soirée, je vous embrasse !
Ossiane
.
—————————————————————————————–
.
.
——————————————————————–
.
Nouveaux commentaires sur:
.
https://blog.ossiane.photo/2008/08/01/afrique/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/09/17/tonnelle/#comments
.
———————————————————————-
.
Un petit coucou après un long silence.
andré claude
Merci chère Ossiane , belle semaine à toi
Merci Ossiane pour ces détails joliment romantiques sur la pleureuse.
Merci aussi pour tes gentils mots.