Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Pavillon rouge
sous la haute ramure
le brame du cerf
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Pavillon rouge
sous la haute ramure
le brame du cerf
Je hurle en écho.Attendez-moooooooooooooooooooi
Kiosque ajouré, kiosque à journeaux
qui voit passer les volées d’étourneaux
kiosque qui voit passer les jours
dans un bien étrange contre jour
sans baisser pavillon pour autant
que laisse filer au delà du temps
cette sombre perspective armoriée
sous les membrures emblasonnées
il va pourtant falloir trier et crier
de peur de voir se perdre haut
des mots poussés si bas
et disperser au vent
des feuilles dissipant
doutes et annonçant
nouvelles dans le couchant
et sous l’auvent encore
les moineaux qui picorent
tandis que m’ignorent
ceux qui minorent
la portée des titres
à faire le pitre
sous le pupitre
Hello Ossiane, Jolis les bois du cerf dans la ramée. Bonne journée pleine de verdure pour tous !
Les branches ouvrent les portes
Le palanquin est là
La reine de ces lieux est enfin arrivée
Les arbres en fête s’alignent
Serviteurs dévoués
Et attendent patiemment
Que l’âme ait tresse belle
Qu’elle pose trace de ses pas
sur la fraîche verdure
Le Soleil sur eux brille
Pour eux quand elle est là
…………………………..
une lampe d’aladin
dans un flacon de verdure
un don de canopée
……………………………
andrée wizem
une étrange voix gutturale
venu des profondeurs du temps
déchire le coeur de la forêt
bonne journée
Temple des amours impossibles
Aux rencontres improbables
Et que le cerf brame
A fendre l’âme
AA (jaime bien le Palanquin de Lou .. mais pas celui des larmes)
A mon approche
au pavillon des senteurs
regard accordé
Sous la voûte verte
En pas lents je viens vers toi
Toi, moi, loin des foules
Entendre le brame
Tous deux quêteurs d’émotions
Magnifier ensemble
Troublée devant cette image, j’ai vécu une situation similaire dans le parc du château de Chambord, les souvenirs sont parfois chargés d’émotions fortes. Un petit air de romantisme en ce début de journée n’est pas pour me déplaire.
Horizon et Vertige
Cette allée c’est une chute
Je hurle j’exige
Je cours sans m’arréter à cette cahutte
C’est l’éternité que je vise
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Trop
Propre
Net
Tentant…
…. ce chemin menant à la cage.
Combien
D’espoirs
D’histoires
De noirs…
… ont couvés ces arbres pas-sages ?
L’oiseau crut se poser…
… tant petit …
fut gobé.
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Bonjour la compagnie !
Quand les ramures du cerf
Sont cachées dans la forêt
Il faut un oeil exercé
pour les localiser !
Brame du cerf,
ramures à gogo,
hardes de biches,
Le tout capté
d’un oeil vif !
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http://passionnature78.canalblog.com/
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Biseeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Haie si belle bonheur
Donne envie de courir
Et se nicher le kiosque
Dans le cou de l’ aimé
à Thierry, j’avoue m’aimer à fautes, assez, car c’est tout moi, alors celles des autres, je les vois si peu,
néammoins, juste un tit désolé, j’l’fais pas exprès que d’être moi! sourire!
mais j’promets de me regarder, par fois, par touches, à travers la passoire, mais si peur en relecture de stopper mes mots qui s’aiment dans le direct tout jetttt du feu de mon petit être à corps…. BISES à chacun!
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Gris le ciel de nuages empli
Mouillage aux portes de la pluie
Froid le cri du vent
Par-delà, là-bas,
Parmi un tapis rouillé-éparpillé
Brame l’envie de vie
Pan … rêve évanoui
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Alors pour vivre ton idée avec retour du film en arrière… SOURIRE….
Le cerf est par terre
Et la balle sort de lui
Comme par magie
Il se relève
Le ciel bleuit
Et dans une pluie d’étoiles
Sa douce biche arrive
Timide à pas feutrés
Une tendre larme
Goutte son oeil
Et le bel cerf
Dedans ses bois la niche
Un ballet de feuilles
Les tournoient de bels émois
au coeur de la forêt
au fond d’une allée
un étrange mausolée
veille un soldat oublié
http://www.wikio.fr/video/509765
Qui donc me servit une telle idée sur un plateau doré
ce n’était que cervidés bondissants apeuré et fuyant
qui donc me poussa des hauts bois en musique tonale
tandis que en saison automnale se perdaient tous ses cors
dans des corps à corps furieux pour d’éreintantes joutes
et pourtant aucun ne se boute complétement de ces jeux
qui écornent à peine la pleine et remplissent de peine
brame à tout va beau dix cors et surtout ne t’évanouit pas
dans le décor tant ta superbe attitude plantée en ton for
montre de ton museau frémissant et de croupe saississante
toute la retenue d’une fougue qui peut se libérer comme ressort
brame tout ton saoul et toute la nuit s’il le faut grand fou
la grande grille ouvragée de ce qui paraît du fer forgé
t’attend pour ce qui sera peut être la dernière chevauchée
tends tes membrures boisées
à la remontée des bretelles
passe le licol
sous le calicot sanglant
des chasses à courre
façonne à la pointe du couteau
les coeurs joints
pour parcourir
à petits pas
l’échappée belle
vers le kiosque
où le triste sire
fait geindre le cor
à s’en faire peter
les esgourdes
Dans sa maison
Un grand Cerf
Regardait par la fenêtre
Un lapin venir à lui
Et frapper chez lui :
Cerf, cerf, ouvre moi
Ou le chasseur me tuera
Lapin, lapin, rentre et viens
Me serrer la main !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bon, là je vois bien
Le grand cerf et sa ramure,
La maison,
Mais de Lapin,
Point !
Il est grand temps que j’aille me coucher !
Biseeeeeees du soir !
Ton imagination n’a pas de limite Ossiane !
Dans le kiosque deux êtres purs
Quittent leur amour idéal
Dans le brouillard automnal
Le vieux cerf en émoi
Brame dans le sous-bois
Paré de grandes ramures.
La harde des femelles
Flâne dans la clairière
Les faons sans apanage
Suivent patiemment leur mère.
Sans ses bois de seigneur
Le cerf mue en hiver
Il n’en est pas moins fier
Et courtise amoureux
La biche dans ces lieux
Où l’écho des amours
Toute la forêt parcoure
Avant de s’envoler
Au dessus des…laies.
pas de géographie impromptue
quand le daguet se tend
c’est qu’il n’est pas content
Lanterne rouge
Au coeur de la nuit verte
Des voix s’élèvent
Empreinte d’une enfance
se fait timbre l’oubli
D’un kiosque portant
un sceau de lumière
Bien belle série de notre canopée vue du dessous ! belle lumière ! magnifique tout simplement…
bramement tempête
et murmure
du couli-couli de l’eau
en bulles fraîches
sur le tuilage
des feuilles sèches et sages
les mains jointes
de la prière en futaie
invoque la présence
et chacune de ses larmes
est une vie éternelle
au tabernacle
de ces lieux
Sous le casque à pointe
bouches et oreilles
déclinées en dentelle de pierre…
Silence : on verdit !
Belle journée à toutes et tous 😉
Perspective saississante
et vue fort plaisante
entre palissade et glissade
Levant haut son pavillon rouge
L’émoi brame ses ramures
Fuck aux trente six chandelles
rouge gorge à toutes les laies
L’allée si solennelle
La biche trottine les feuilles
Serré par le brâme du cerf
Le refuge se donne
L’air s’arrête un moment
Tout se pose
Il et elle se serrent
Le Bramhapoutre à partir
même si l’oeil est satisfait
aussi le flot s’engouffre
là bas dans le lointain
quand aux rats mûrs
laissons les flotter
entre deux eaux
Sans s’avancer , ni penser
sans voix , à la rencontre
de joies oubliées , des amour enfuis
don d’un lieu de photographie
Un été, un écho , des jeux d’enfants
qui s’attardent au bout d’une allée
quand vient le soir, je hume le parfum de ce jour passé;
je ferme les yeux; doucement je l’inspire au plus profond de mon âme;
rassérénné;
la nuit peux s’approcher, m’envelopper de son ombre;
elle ne pourra me le retirer;
bonne soirée
perline j’aime bien to n texte
Bonne soirée Marc
c’est tendre, Perline.
Et je te relis, Marc, avec émotion.
C’est dans cette trouée ombrageuse et altière
que surmontant ma peur et dominé par la faitiére
d’arbres majestueux, en plein et en creux
j’a osé cheminé de concert avec une nymphe
C’est dans ces parages de rectitude
que j’ai osé franchir un rubicon
pour écarter de moi la solitude
et ne plus jouer au fanfaron
C’est ainsi que j’ai sacrifié
un trop bel animal
lui enlevant le vital
me laissant cette plaie au coeur
Pas de quoi pavoiser
sans même rivaliser
la cynégétique
était génétique
sans invoquer les mannes de Bram Stocker
et l’âme d’Ossiane…
Le vent haussant ses colères
Rouges les silences sur les mois des cassures
Fuck aux époux fidèles
A la souillure de leurs promesses
Grains de riz volés aux ventres affamés
Pour des noces mensongères
Au kiosque! les âmes éprises d’honneur et de chevalerie
L’épée des mots est mer, je surf sur leurs vagues
Mascaret de miel et d’eau de javel pour retrouver l’immaculé éclat de l’Homme.
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Hello everybody ! Je suis làààààààààààààààààà !!!
Mon âme est enfin revenue;-)
Bizarre, cette note donne envie de crier;-)) Et pourtant il faut être très silencieux pour s’approcher d’un cerf;-)
Merci encore une fois pour vos beaux poèmes déposés sur une note qui n’était pas si facile à approcher;-) Je suis un peu flapie, je vais me coucher; à demain chers amis du blog. Douce nuit à vous.
>Lou et Thierry :
Tant mieux si vous avez vu les bois du cerf 😉 Ils sont beaux n’est-ce pas ?
>lusyamcoga:
Bienvenue à toi, merci pour ta visite;-) Amitiés.
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kiosque ou passerelle,
avancée promontoire
qui devance nos pas
et celà sans histoire
note douce …au bout du tunnel