Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Bagages échoués
jardins des cinq continents
l’arbre à rêves
◊ Fragments de “Feuilles de route”
Le grand paysagiste Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
un étrange bohomme a débarqué
un peu fou, un peu échevelé
dans ses bras
mais tout doux et gentiment rondelet
et il a jonché ma cour
de ses valises
pour y mettre un peu de verdure
hautement domestiquée,
mais aussi anarxhique qu’elle le pouvait
illusions perdues
la mémoire collective
coeurs déracinés
—
faire ses valises
voyage expérimental
tout abandonner
—
portés disparus
mausolée du voyage
les voix sans issue
Accrocher des visages
Sur son arbre à images
Nature pour seul bagage
C’est pas être bien sage
Il est si bon de serrer
L’être si bel aimé
L’ami’e’ de tant d’années
Qui ont accompagné
Un bout de route de vie
Des partages en envies
En regards infinis
Qui échangent et se lient
Mais je reviendrai
Quand les valises
Auront fleuri
Dans mon coeur…
Son arbre de vie
A le fleurir aimés
En visages si tendres
Amours de bels vivants
Et ses malles intimes
De pleines brouettes
De foin de coquelicots des champs
D’un brin d’herbe suffisant
Pour renifler la vie
Dans ses essences goûteuses
Et s’en délice de miels
Se parfumer la nuque
En se frottant l’amour
Caresses à fleur de peau
beaucoup de plaisir à vous lire, chacun, bonjour Noisette si souvent pensées douces, bonjour à vous de chacun, en belle charette de vie qui transporte des bels mots, la poésie de la vie, dans ses multiples saveurs, aux goûts de chacun odeurs….BEL JOUR.
merci à Thierry et Monique pour leurs textes autour « d’autres yeux »
et à vous tous pour vos textes
bonne journée à chacun
j’ai trouvé dans le grenier
non pas un merveilleux trésor
mais la boîte de pandore.
doucement je l’ai ouverte
et j’y ai trouvé l’espérance!
elle dormait depuis si longtemps
que j’ai eu du mal à la réveiller;
Elle est encore un peu somnolente
mais doucement elle se prépare
et je ne doute pas que bientôt
elle sera volontaire et pimpante.
elle en aura terriblement besoin
car sur la terre les maux se sont répandus
comme une brume de novembre.
et le cœur des hommes est devenu aveugle.
Alors dans cette nuit sans fin
pour se rassurer, pour se distraire
il prennent comme compagne la guerre
comme maîtresse la misère
mais éternellement insatisfaits
il se rendent avec passion au bordel
pour y voir la famine, la folie et la tromperie
j’ai trouvé dans le grenier
la boîte de pandore.
doucement je l’ai ouverte
et j’y ai trouvé l’espérance!
Pourvu qu’avec son souffle
Elle dissipe l’obscurité
Et qu’enfin le printemps tant attendu
Illumine les âmes d’aubes opalescentes
Avant que notre monde trop vieux
Ne meurt sans jamais l’avoir connue.
Dans le grenier une vieille valise retouvée ,cabossée jetée au bord du chemin ………
miracle de la vie et de l’espérance
il y restait des graines d’espoir qui ont germé
Amitiés à tous AA
J’ai posé les valises
Dans un coin de la chambre
J’ai regardé le vide
Laissé par ton absence
Je n’ai touché à rien
De peur de déranger
L’atmosphère si étrange
Que tu avais laissé
J’ai frôlé le bureau
Où traînaient des papiers
J’ai caressé les mots
Que tu avais laissé
J’ai glissé l’emballage qui couvrait le collier
Dans un sac entr’ouvert d’où jaillit l’angle rouge
A chaque fois que je passe devant ces choses rangées
Je caresse ce qui reste des souvenirs passés
Le collier suspendu à mon cou, quotidien
Se fait ombre de peau, l’emballage est caché
Dans un vieux sac en cuir
Sa sangle qui dépasse de la valise ouverte
Est un pont entre rives, bordées d’eau éphémère.
bravo
c’est un vrai plaisir,
je te conseille le site sur Versailles en lien dans mon blog
à bientôt
Le silence avait envahit la maison ; il devait être près d’une heure du matin. Je ne pouvais pas dormir. Les volets claquaient sous l’effet du vent. La fenêtre laissait passer son souffle violent qui soulevait les rideaux. Ils dansaient au gré des rafales et des hurlements s’échappaient des interstices. Parfois des éclairs inondaient la pièce d’une lumière vive et les ombres s’animaient puis disparaissaient dans les ténèbres de la pièce ! inquiétante ! Comme je n’arrivais pas à dormir je suis monté dans le grenier.
J’y avais entreposé les quelques affaires que j’avais gardés. J’ai ouvert la valise ; ton odeur m’a sautée à la gorge comme ces diables qui se détendent et vous surprennent ! puis j’ai repris mes esprits; un à un je sortais tes vêtement ; il me semblait entendre murmure de ta voix ; le reflet de tes yeux, l’ombre de notre bonheur; Comme un puzzle chacun de tes vêtement reconstituait ta silhouette . Comme des pièces uniques et irremplaçable . Ta robe noire qui comme une peau de serpent laissait entrevoir le moindre de tes mouvements. Ta robe bustier qui laissait tes épaules dénudées. Son drapé léger laissait apparaître tes chevilles.. Le foulard en soie qui couvrait ta gorge lorsque l’automne apportait les premiers frimas , tes lunettes de soleil derrière lesquelles je devinais ton regard enjôleur ; la brosse avec laquelle tu te coiffais monopolisant la salle de bain tous les matins. la montre que je t’avais offert pour nos dix ans de mariages et que tu portais à ton poigné si fin.
Dehors la tempête redoublait , le pluie martelait le toit de la maison ; la foudre semblait s’abattre sur ma tête. Pourtant tous ces bruits étaient étouffés par la brume qui s’épaississaient à l’orée de mon cœur. je me suis arrêté; Je n’ai pas pu sortir tous tes vêtements de la valise ; je suis redescendu dans la chambre ou je dors enlacé aux souvenirs…laissant ce puzzle inachevé… comme notre histoire … mon amour…
Quand on lui demande
Ce qu’elle a à déclarer
Elle ouvre sa valise
Si vide dans son temps
Et sa main la sourit
De son bel coup de vie
Car son âme en dedans
Tout au fond de son coeur
Est sa malle précieuse
Qui la déclare elle
Et son soi si intime
Ne regarde vraiment
Que son regard à elle
Et cela la fait rire
D’un bien bel plein
De v i e
Bonjour tout le mondeeeee !
(Mais la voilà, l’explication de MétiSSageS !)
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Combien de voyageurs un tantinet bourlingueurs
En partance, en transit, explorateurs ou migrateurs,
Se sont arrêtés là, le temps de souffler un peu,
Au pied de l’Arbre… de l’Arbre à rêves….
Ils avaient tous beaucoup voyagé
De tous les coins du monde
Ici leurs chemins se sont croisés
Ils ont posé leurs valises fatiguées
Valises vite entassées, regard levé,
Ils ont observé avec attention et curiosité
Un étrange bonhomme d’un blanc immaculé
Bonhomme de neige… sans carotte et sans neige !
Alors se produisit un spectacle extraordinaire
Emporté dans un tourbillon légendaire
Chaque voyageur se vit transformé en image
L’arbre leur proposait un ultime voyage
Valises abandonnées au pied de l’Arbre à rêves
Attendent depuis des lustres le retour des voyageurs
Les graines transportées ont maintenant germé
Signes du temps qui passe, et passent les années.
Quant à savoir ce qu’ils sont devenus,
Allez le demander à l’Arbre à rêves
Et si plus forte est votre curiosité
Une petite image de plus….
Garnira le bas de sa robe immaculée…
Oh là là !
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Biseeeeeeeees plein les valiseeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Coucou, Ossiane
Ravie de retrouver « un peu » Internet!! et ton blog..j’y dépose mes valises un court instant!et salue tous les passants de l’Oeil Ouvert!
J’ai trouvé ce mâtin des valises fantastiques
Echouées dans mon jardin, comme bouées à la dérive
A l’intérieur, des plantes aromatiques, aux senteurs d’un ailleurs
Etait-ce des plantes venues de continents chimériques?
Elles ont semé dans ma vie des grains de folie
Elles ont comblé mes attentes d’outre-voyage
Elles contenaient l’élixir des plaisirs des cinq continents
Effluves étourdissants et euphorisants
Des encens enivrants des pays de l’Orient
Quelle aubaine, ce magnifique présent!
Le tourniquet du destin me laissait en émoi
Mille rêves dérivaient dans mon imaginaire
Je plantai dans mon jardin l’arbre paradisiaque
Sur chacune des branches, j’y déposai, l’espérance
L’espoir d’une grande fraternité entre les cinq continents
Mon ardeur et toute ma flamme
Et déployai l’étendard de la liberté!!
Belle journée..et bises, Ossiane
c’est trop beau ce que tu écris christineeee (après Marc torturé et moi aussi)
Tu as une inspiration inspirée en ce jour de rentrée
Je vais sur le champ le copier et le « peinturer »dans mon carnet préféré ééééé hé AA
Merci Arletteart !
Je continue donc :
…
Et là, oubliée par son maître japonnais,
Une valise ouverte
Nous offre, elle aussi,
Son Arbre !
Y aurait-il de la concurence
Dans le petit monde
Des Arbres à rêves ?
___
http://blog.wobeta.com/wp-content/uploads/2008/06/valise.jpg
____
Oh là là !
–
Sur le quai des amants
Mimes d’étreintes corps calqués
Se font et se défont
A l’ombre d’antiques calendriers
Dont ils miment l’assonance
Ils échangent leur valise
Pleines ou vides
Amarrées
Et s’épargnent l’impatience
De ne rien inventer
Sinon le vertige d’un voyage
Ils sont dans l’ignorance
De ces trains qui s’ébranlent
Douce rumeur d’aventures
Vitres fermées sur le frisson d’ailleurs
Déjà le cadran a poussé ses aiguilles
Vers d’autres lieux où éprouver l’ été
–
Belle semaine Ossiane et chacun
merci christine pour ce texte si frais
si plaisant
je me permet continuer sur l’idée
que sont ils tous devenus
ces voyageurs de l’inconnu
aux sourires si pétillant
aux yeux si étincelants
comme ces voyageurs
aux sregard enjôleur
moi aussi je me suis avancé
vers cet arbre à rêver
au dernier moment j’ai reculé
non pas que le rêve m’ait effrayé
mais je préfère encore la réalité
même avec son manque d’humanité
pourtant aujourd’hui encore
je repasse souvent devant
et regarde l’arbre en passant
Le cœur un peu hésitant.
Qu’est-ce qu’un mot-valise ?
C’est, selon le Petit Larousse, un mot constitué par l’amalgame de la partie initiale d’un mot et de la partie finale d’un autre (ex. : franglais).
La tradition fait remonter l’origine de cette pratique à Lewis Carroll, créateur du portmanteau word. Plus récemment (et plus près de chez nous), de nombreux auteurs, de Raymond Queneau à Alain Finkielkraut (Le petit fictionnaire illustré), se sont livrés à cet agréable passe-temps consistant à faire des bâtards à la langue française :
Exemple:
CHORIZON. Saucisse de porc au piment doux qui, en Espagne, marque la limite entre le ciel et la terre.
« Alors que le Chevalier à la Triste Figure cheminait en songeant aux étoiles infiniment lointaines, trottinait à ses côtés l’âne de son fidèle écuyer. Et, perché sur cet âne, son fidèle écuyer lui-même, Sancho Pança, ne rêvait point aussi loin, n’ayant quant à lui pour seule perspective que la vue familière de son chorizon quotidien. » (Miguel de CERVANTES). «
Vos histoires d’ arbres comme j’ arrive en retard il me semble.
Peut être connait il l’ Arbre du Ténéré sur un plateau immense presque le Tadémait.
En plein centre de cet espace un peu nulle part étais le signe d’ un peu d’ eau.
Aussi bete cela est quand même arrivé un conducteur de moyen modeste
L’ as embouti ,on peut tjs aller sur ce plateau mais la mort de cetArbre qui n’ avait plus d’ age .Quand on l’ a connu on ne peut l’ oublier .!Cette photo a elle seule disait d’ ou l’ on venait.On vit tres bien sans Mais …………….que pense le sable.Les étoiles n’ auront plus de repaire .Les temps modernes plus rien ,le sable ,la mort.
L’ E A U pourtant .
Abientot Noisette
Sur la route de Madison
C’est l’histoire d’un mec qui chemine sur terre de bar en bar -de coeur en coeur devrais-je écrire- mais on va laisser « de bar en bar, ça fait plus filmographique!
C’est l’été, le temps se fait clément une ultime journée, dans sa contrée de bocages et de ciel couvert.Au loin on entend des rires d’enfants au fond d’un sentier poussiéreux qui s’ouvre sur trois étangs.
Des pêcheurs nonchalants flairent le gros poisson et l’attendent en sirotant une petite bière, cigarette aux lèvres.
Mais ce jour là les cirrus semblent rêveurs, un peu étendus au dessus de la lande.Lui, -on va l’appeler …Cirrusdream » perdu dans ses sourires, voyez-vous quoi, il se met à nu…si, si, au sens propre du terme. Personne n’y prête attention mais
la serveuse du bar, ouvre de grands yeux!!! Il vient de fusiller son coeur.
Non qu’il ondule comme un jouvenceau espérant montrer ses biceps, il n’en avait pas besoin.Il avait juste besoin, oui besoin de savoir qu’on l’aimait, que l’inconnue l’aimait sans rien lui promettre de déraisonnable. Elle se prête avec lui au jeu de la séduction où l’on résiste au corps et où l’on joue à des jeux dangereux de grands. Toujours à l’aise, nu, le mec. Il sort sa boîte à plaisir, tapote une cigarette au creux de sa main et l’allume en toisant la nana, d’un sourire sensuel.Il aurait pu la baratiner, il n’en avait pas besoin non plus , l’aurait-elle cru? il était déjà ainsi comme un livre ouvert.
Cirrusdream marmonne quelques mots dans le cou de la jeune femme. Elle se met à boire sa peau, son univers, et à se noyer dans l’étang du désir.Il ne la repêche pas. Elle retrouvera la berge sans lui pense-t-il et s’en va se rhabiller pour butiner une autre bière au bar d’à côté.
Du fond de sa poche en cuir, il sort une friandise et glisse entre ses lèvres un chocolat en forme de coeur qu’elle lui avait offert.
C’était la route de Madisson, la jeune femme…on va l’appeler
« Nuit de parme » encore sonnée de l’apparition de son après-midi, rêve éveillée.
L’univers s’était figé, immobile autour d’elle. Elle s’était endormie dans un regard et s’était réveillée debout derrière son comptoir sur la route de Madison. L’étranger a passé son chemin, il a figé la beauté de quelques éléments du ciel, de la terre et de l’eau en les enfermant en un cylindre creux formé de ses deux poings disposés en lorgnette l’un à la suite de l’autre, dans le prolongement de son oeil. Une lorgnette de bonheur qu’il laissera imprimé sur son coeur à elle. Ainsi ne regardera t-elle plus jamais les fleurs et les libellules autrement qu’à travers le regard d’un photographe qui sublimait, plus qu’avant et à jamais pour elle l’univers.
La « Nuit » danse jusqu’au matin dans l’ivresse de ce qui se sait mais ne se dit pas. La fin au petit matin.Un lot de petits riens silencieux qui vous offrent du chagrin.
La musique se met à l’assourdir, c’était un cataplasme de bloc opératoire.Sur la route de Madison, trop de poussière, les patients s’opèrent d’un coup de bistouri et de tatouages au coeur.Le coffre à souvenirs derrière le comptoir n’avait pas de clé, il était criblé, comme pour laisser respirer des fantômes.Il ne renfermait ni photos ni papiers jaunis juste des choses que ne voyait qu’elle. Elle l’ouvre lentement, un jour, en plein mois de juillet, pour y voir des lucioles, un soleil d’été et des galaxies lumineuses. Les voix d’enfants se dispersent et s’atténuent vers l’horizon.
Elle s’attarde à regarder ce coffre vide et à sourire en réponse à un autre sourire d’éternité. Elle avait compris, Cirrusdream avait trouvé la paix quelque part. Elle avait déjà soixante ans mais pas encore des allures de grand-mère. La nuit, elle se met à son piano et compose pour lui un air au goût de miel, elle lui devait trois mois d’essai le compte à rebours avait cessé aussi fugitif que ne l’a été leur histoire…quatre-vingts-dix jours moins un, moins deux jours. Elle se le rappelle en balayant du regard sa caisse inerte…. sa valise abandonnée.
La nuit gonfle alors des centaines de ballons de couleurs et les laisse s’envoler en plein crépuscule de juillet. La nuit s’ annonçait douce aux saveurs de fraises à croquer. Pas un seul nuage! le rêve!
Bonjour à tous
___
Des pensées étranges
Des valises abandonnées
Rêves ou ex-voto
___
Ne m’en voulez pas, je ne plane pas toujours au milieu des fleurs et des petits oiseaux, hélas !
Allez c’est décidé
on s’fait la malle
faut s’en aller !
de voyager
j’ai la fringale
dans nos valises
faut qu’j’te dise
n’oublie pas
le mimosa,
les cerises
la lettre à élise
les tournesols
de vincent
les campagnols
le bruit du vent
la lune du soir
des mouchoirs
des pochoirs
des chemises
des bijoux
des cailloux
des joujoux
des choux
le cri du hibou
le renard ripou
la mante à genoux
le sac à malices
le lapin d’alice
du pain des épices
des éclats de rire
des cordes de lyre
le violon du toit
les aubes de soie
un loup de soirée
les bottes de poucet
un coeur d’artichaut
et du sable chaud
ma pipe en écume
des fleurs de bitume
la queue des sirènes
le corset à baleines
la rosée des prés
les perles nacrées
la rose des mirages
les chansons de mer
des beaux coquillages
paris en bouteille
avec des si et de l’oseille
qu’est ce que tu dis ?
Ça ferme pas
et bien tant pis
tout ce qu’on a
on l’offrira
de ci de là
Allez c’est décidé
on s’fait la malle
faut s’en aller !
de voyager
j’ai la fringale
c’est délicieux, amichel….
Pour un bouquet de rêves…cueillis sur les lèvres des passagères…bagages abandonnées…réalité endormie…Mon front contre la glace et son soleil…je n’ai pas de billet…juste l’envie de m’évader..de courir après les fils et les vallées..de voir les courbes s’évanouir…d’éviter les arbres et les ombres projetés..de remplir les rivières d’eau salée…larmes et sourires mélangés..de gommer les rives..de voir gonfler les voiles des poteaux electrisés..de glisser entre les vagues..la terre et ses sillons..de monter sur un arbre…Pour un bouquet de rêves… et la réalité dépassée…
Comment voulez-vous qu’on écrive après vous tous !! Tout est si joliment dit, si aérien et puis tout le monde qui revient… j’ai comme une impression de retour à l’école avec les retrouvailles des copains à la rentrée. C’est bête à dire mais c’est bien agréable.
J’ai toujours des valises
Sous les yeux
C’est lourd et ça attise
Les curieux
Mais j’ai suivi l’adage
qui écrit
Il faut de bons bagages
Dans la vie
___
En long, en large,
Des souvenirs cabossés.
Pourquoi tant parler ???
___
Eh Marc !!
Bien rebondi…
De toutes façons,
j’étais tranquille,
Y’a pas ta photo !
———————————————–
Eh, amichel !!
Avec tout ce que tu enfournes dans ta valise,
tu vas bientôt ressembler :
– Soit à Mary Poppins
– Soit à Joséphine !
Au choix !
Bonne soiréeeeeeee !
j’aime cette rentrée..encore une fois..douce, craquante de chacun…mon cartable fin prêt….de sable, eau salée et douce..des champs, quelques galets…un coquillage…un carré de ciel, des bouts de nuages…des coeurs d’aimés dans un petit mouchoir plié..un flacon, mille parfums des sens…un tendre bel calendrier des années….l’instant présent à savourer…un petit coffret avec la caresse du vent…des pots de miel.. du vague à l’âme..il est trognon, mon petit cartable, avec son petit cadenas doré…et puis son initiale A….un bel fort tendre pour aimer…
J’ai fait mes valises
je les ai défaites puis refaites
de par le vaste monde
roulent leurs bosses
et les voici à quai
ouvertes
en jardins vagabonds
de senteurs magiques pleins les flots
s’esclaffant pouffant
sur un air d’accordéon
en ayant plein le dos.
Bonsoir Ossiane, bonsoir à toutes et à tous.
Superbe cette série aoûtienne en journal jardinier.
A bientôt.
De retour, ce soir, Ossiane je t’embrasse.
mes douces pensées vers Monique et Bourrache
On a posé les valoches
y avait aussi des sacoches
on a ouvert tout grand
avec ses yeux gourmands
vite vite, vite vite
montre moi ce qu’il y a
rapporté du plus loin
qui provoque tant d’émoi
on va pas en faire un foin
dans un coin y avait rien
c’était y pour mon bien
avec les tours de sangles
on a mesuré les angles
et dans les renforts
on a cherché les torts
la poignée délabrée
au pâle reflet ambré
le faux croco mité
du vrai carton bouilli
pas du papier maché
la serrure en pannure
à la longue ça rouille dur
partir, revenir, et y tenir
le symbole du voyage
pas toujours diplomatique
qui vous cache le paysage
avec des airs fantomatique
un guichet pas franchi
une absence de roulette
une devise pas de nantis
eux ils ont des malles
alors que nous on dévale
le couvercle qui écrante
parfois dans la fente
on croit voir des trésors
encore une idée qui endort
mes valises, je prends, et je m’en vais, je ne peut résister, à moi l’arbre à rêves…
bonne soirée à tous…
C’est vrai Amichel, ton texte est réussi; je croyais que c’était Boris Vian avant de voir ta signature.
Bonne soirée à tous
___ ___ ___
Dans mes valises à moi j’ai rapporté des arbres
Que je ferai fleurir un à un dans ma vie
Il y a celui de l’amour
il est touchant et lourd
Il chante parfois tout seul
quand on l’arrose de mots
Il y a celui des saveurs
Que les couleurs irisent
Ses fruits sont habités
Par des lueurs d’été
Il y a celui des langues
Celles qu’on ne parle pas
Et que l’on veut apprendre
Pour en danser les pas
Il y a celui des parents
Dont les racines creusent
Loin dans nos émotions
Il pousse sans mot dire
Et puis il y a ces arbres
Que l’on découvre encore
On ne sait pas leurs noms
Mais ils riment avec or
A ce rythme me dirait Christineeeeeeeee , je n’ai pas fini de défaire mes bagages 😉
A tous les cancres ( comme moi ! ) vive la rentrée…
http://mortain.free.fr/Culture/Prevert/prevert6.htm
Ahlala, chacun si savoureux, mon adrénaline monte…
… oh ! les belles valises fleuries ! j’adore …
souvenir, souvenir ….
http://fr.youtube.com/watch?v=yahBKtiqKMs
J’ai toujours été quelqu’un de méticuleux, ne supportant pas le moindre désordre. Chaque chose doit être à sa place afin que je puisse le retrouver immédiatement. Je n’ai jamais aimé le hasard, l’imprévu. Je pensais être heureux ainsi. Et puis, je t’ai rencontré. Tu portais une robe multicolore et tenais un bouquet de fleurs dans les mains. Je ne sais pas ce qui arriva ce jour là mais je t’ai immédiatement reconnu. Moi qui ait toujours une diction parfaite je me suis mis à bafouiller. Je ne pouvais retrouver le fil de mes idées. D’ailleurs je n’avais plus d’idées. Tes yeux me souriaient. Je pense que mon existence a réellement commencé à cet instant précis. Quelques semaines après tu emménageas chez moi.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je te vis débarquer chargée d’une simple petite valise.
Tu me regardas malicieusement et me dis : c’est une valise à vie. Lorsque tu l’ouvris l’atmosphère de mon appartement se transforma immédiatement. Puis tu murmuras :
Nous la remplirons d’ amour.
Fait divers
Hier, en fin d’après midi, dans la fôret des rêves, une valise abandonnée sur le bord du chemin a mordu un randonneur qui lui avait donné un coup de pied.
ce dernier l’a attrapé et a voulu la jeter dans la rivière mais une horde de valises
plus féroces les unes que les autres ce sont jetées sur le malheureux.
elles lui ont dérobé son pantalon et sa chemise ainsi qu’un de ses godillot.
Une battue à été organisée ce matin mais les gendarmes n’ont trouvé aucune trace de ses bagages . un avis de recherche a été lancé pour retrouver le ou les propriétaires qui les ont délibérément abandonnés.
Que c’est mignon Rachel!
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
Allez, c’est décidé, on s’ fait la valise
Faut s’en aller! On s’brutalise
A sortir jupons et chemises
En danses aériennes, accroupis
Dans l’grenier des toiles d’araignées.
Dans ma valise, faut que j’te dise
Je remballerais le baiser, qu’on s’est offert sous l’mimosa
Les petits mots remplis de roses, trop parfumées pour être vraies
Vincent Von Gogh grattera l’ bouquet et ses tournesols rougiraient
A l’éclat d’un humain heureux de s’asseoir sur le cuir usé
de sa valise trop délabrée.
Dans la valise y’a trop de bruit mais trop de silence nuirait
Sur ta valise mets-toi debout saute dessus jusqu’à l’aplatir
Pour étouffer tous les sourires et tous les sentiments dissous.
Tu verras alors en dessous, bien en dessous de la valise
un truc étrange, une forme marron…
Ce s’ra une graine de matin clair, une graine de soirée pour beaux jours
Faut que j’t’explique comment l’aimer
Avec ma recette de grand-mère, à coup sûr elle pouss’ra au coeur
Et tu r’viendras me dire ça y’est! Je suis amoureux de la Terre.
Faut pas croire, bein, tous les poètes, c’est comme les clowns
Qu’on dit heureux, ils écrivent en vers, tout c’qu’ils sentent,
Et ressentent d’un être malheureux
Alors la recette du bonheur c’est de veiller la graine-valise
Pour qu’elle mène ta barque à Venise
La plante pas près des artichauts, ton coeur aurait sûr’ment trop chaud
Au risque de vivre l’insolation
Pas trop près non plus de la vigne, tu risquerais de siroter
Chagrins d’amour jusqu’à la lie après avoir bu l’vin au calice
Il faudrait que tu puisses…je sais… je n’y arrive pas, non plus
Laisser pousser sur le bitume la graine des « si » et celle des « non »
Mince…soudain j’ai un trou d’mémoire, ce que m’a conté ma grand-mère je crois que ça s’est effacé
Mais je crois que l’on fait comme ça, et je crois que l’on fait comme si…
J’ai juste arrosé la valise, soudain, partout j’ai vu jaillir,
De l’herbe à chat et des minous et j’ai trouvé cela si doux
Du coup j’caresse la vie la s’maine pour mieux rêver les jours vacants.
Carrefour de l’arbre à rêves, cela part dans tous les sens , c’est merveilleux !
___
Les graines se font la malle
Malades elles meurent
En mal d’air
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Bonne soirée et merci à tous pour tous ces rêves et contes imaginaires.
Fait d’été
Ce matin, sur le chemin de la prairie des rêves, avant le premier meuglement de vaches, et l’arrivée du fermier pour traire, une valise abandonnée se mit à claquer d’la serrure.
Le fermier, qui ne s’arrêtait guère à l’accoutumée, curieux, l’entr’ouvrit et recula de quelques pas.
C’était, Marc…tes propriétaires, cités plus haut dans l’fait divers. Dans la famille valise tout l’monde est solidaire
On savait l’une d’elle blessée à coup de pied de randonneur
Du coup, faute de voir un gendarme illico, la cousine valise a happé les coupables fuyards.A défaut de les voir accrochés à un porte-manteau, elle les a bien pliés au fond, comme un trousseau de la fermière d’antan.
Sans bagage et pourtant avec …
Valises vertes de nous
L’arbre de la terre se fait nid au ciel
L’oiseau y chante …
L’ivresse douce du vol
Libertés en miroir
Vertige …
De nos chemins
Dans le Vent
où es-tu Linda
des chars le long des fossés
un vent si froid souffle
Merci LOU depuis hier je cherche :le sac à malices ,le lapin d’alice etc ……..
pas le temps d’approfondir et HOP Boris Vian , Bravo Amichel pour cette légèreté pleine de vérité et d’humour cela est bienfaisant…………!
Savez – vous Amis que vs avez tous des surnoms dans mon carnet préféré pour vous retrouver quand vous écrivez!!!
Petit secret
Qui vous amuserez ……
D’ailleurs que devient » Ossiane – la – manne – de -nos – âmes » ?
Bonne journée les Amis
AA
Les récentes rencontres qui me font aimer la vie que je vis….
*Le sourire d’une jeune femme dans sa voiture qui dansait dans les bras d’une musique inconnue*…*un « gentil illuminé » qui tient une boutique à Clichy…elle est si encombrée qu’on peut difficilement y entrer…mi brocante..mi fourre tout…elle me fait penser à la valise de amichel…Ce monsieur venait de rencontrer la mafia Russe…Dans le sous sol de sa boutique..le Manège enchanté s’était installé..Hier l’agence Kappa était venu pour des photos…J’étais chez les francs-maçons… « vous me suivez ? me disait il… »..Oui..oui..je le suivais..épousais ses délires…le rejoignais dans ses rêves..Et ..je suis monté sur les tables..pour atteindre les livres que je voulais lire…Je suis reparti avec quelques volumes et la promesse faite que je reviendrais..*…*Redécouvrir… avec Michèle..main dans la main.. le musée Jacquemart-André à Paris..L’art et le temps oublié dans un écrin de verdure…* ..* Manger des moules frites à Dunkerque …voir le feu d’artifice..la rencontre de deux familles…*..*Emprunter les mots et les prénoms de l’Oeil Ouvert.. des phrases …des couleurs..de la douceur..des rires…et broder au fond de mon coeur une histoire pour beaucoup..invisible..*..*Garder pour nos deux fils..et encore hier..la complicité..la tendresse..l’admiration..de toujours….*..*Reprendre..après des vacances toujours « réussies ».. un travail que j’aime..avec des gens que j’aime..*..*..Savoir que derrière les nuages de ce matin…il y a le soleil qui brille…*…* Admirer sur son Blog ..les sanguines de Marie Deville Chabrolle…le talent et la sensibilité réunis….*..* Aller en août avec Céline ..le soir..sur le Pont des Arts..puis voir la Tour Eiffel dans sa robe bleue et jaune…*…….* Etre entouré et entourer les « gens » que j’aime…*..
Un pett click, la serrure s’ouvre, mmmmhh, m’arrivent délice vos mots si bels, je me laisse palner, vous tendre rejoins, et m’asseois sage, vous écoute pleine, c’est si joli vos mots à vous, merci merci, je vous aime beaucoup….et je referme ma valise, saute d’un pied, chantonne, gai, me pose encore, la r’ouvre encore, si bels moments à se partager, et je vous aime encore, même un peu plus, si fort de tant…
Alors tout ceci ne serait qu’une illusion
Un tour de prestidigitation !
On m’avait dit de venir sans aucun bagage
On m’a déposé nu sur le rivage
Accueilli par deux visages inconnus
Ils m’ont couvert d’amour pour me réchauffer
ils m’ont donné des racines pour grandir
La lumière de leurs sourires pour mûrire
Et m’ont aidé à marcher pour m’envoler
Il m’on appris le langage pour penser
J’ai appris leurs mots, leurs mondes, leurs traditions
A moins qu’elles ne fussent déjà en moi
et n’aient eu à appliquer que le révélateur.
Les pieds sur terre, la tête dans les nuages
Le corps qui écartelé entre le rêve et la réalité
Et je n’ai de liberté que dans le mouvement
Que m’impose la direction et la force du temps.
Je parcours les chemins étrangers
Laissant derrière moi des souvenirs
Que les autres emporteront avec eux
Quand j’aurais quitté le rivage ;
Car je ne suis pas un chêne enraciné
Mais un frêle oiseau de passage
Qui vit et se pose sur les nuages
et s’envole quelquefois de sa cage .
des images s’imposent à moi depuis les quelques mots déposés par « le sid »
http://www.memorial-quineville.com/data/exode00.jpg
rien n’a vraiment changé
seul les lieus sont différents
laisser un bon morceau de notre vie
au dents acérées de l’histoire
planter ailleurs les graines de l’espoir
désolé mais la tristesse m’envahit
entassé dans un train
voyage vers l’ inconnu
un aller simple sans retour
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Arletteart, me voilà sortie du chapeau et du sac à malices ;-))
Coucou à tous !
Une courte éclaircie pour vous faire un petit signe entre deux vadrouilles 😉 Je suis également sous le signe du mouvement en ce moment 😉 Merci pour vos pensées chaleureuses.
Je me doutais que cette note à valises et cet arbre à images au bout du voyage produiraient de belles choses émouvantes, fortes ou pleines de fantaisie. On peut y mettre tellement de choses dans ces valises !!! (voir amichel le spécialiste qui a des valises extensibles montées sur ressorts 😉
Merci d’honorer cette note de si belle façon. Mon absence provoque d’autres chemins d’écriture entre vous avec ces suites à continuer 😉 Comme une ronde où chacun se tient la main.
Bravo à vous tous pour la qualité de vos écrits si variés et magiques, je savoure !
Ces petites valises plantées différemment correspondent aux jardins de différents continents. Essences, arômes, couleurs diverses. Ca se passe à Lille, carrefour des migrations, là où toutes le espérances sont permises pour un avenir meilleur.
Christine, les images que tu choisis sont très rigolotes 😉
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>>>>>>Bienvenue à taxilondonien que je remercie de sa visite 😉
>>>>>>Bienvenue à Pierre qui rentre de vacances avec toutes ses senteurs magiques des Cévennes ! Je t’embrasse dans le gris réel et le jaune soleil virtuel 😉
Elle est très gaie cette rentrée 😉 Un nouveau voyage à venir…
>>>>>Bienvenue à Sabine, à Sylvie, au Sid avec ou sans valises !
>>>>>Pierre b, elle est belle ta vie 😉 C’est vrai elles sont magnifiques les sanguines de Marie-Paule Deville Chabrolle. Son lien pour ceux qui ne la connaissent pas encore…
http://devillechabrolle.typepad.com/
Le devoir m’appelle, j’me fais la malle sans valoches 😉 A tout bientôt !
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Ossiane
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feuilles d’automne commencent leur ronde au vent frais du matin
Une colombe s’envole de ma valise
Je la suis du regard
Ma blanche colombe
C’est les yeux mi-clos
Au détour d’une ruelle
Qu’éblouis de lumière
Je te touche du doigt
Effleure tes contours
J’emporte ton blanc velours dans mes yeux
Je peins l’aquarelle
Qui dans mes pensées
Colore de pastels
La fête du printemps
J’esquisse des colombes
Parsème les chemins
De jonquilles et de brins de muguet
Les nuages passent, cotonneux, emportés par le vent
Emportent ma musique
Dans les trains de Pologne
Wagon après wagon
Vers des âmes en peine,
Comme le souvenir
Des comptines d’enfants
Enfants par milliers
Dont on a volé
Le printemps
Le printemps et toutes les saisons
A toutes ces fleurs, colombes de vapeur
Je chante
La chanson qu’elles n’entendront jamais.
Que cessent les guerres
Chantons en concert
La paix, l’amour et la liberté
Chantons l’amour,
Aux milliers de colombes brûlées
Aux âmes déportées
Je chante la paix!
La colombe revient me voir chaque été
Lorsque les valises, je défais
Elle s’en va ailleurs et de paix
Me relance pour que jamais
Je n’oublie d’écrire, PAIX.
les valises sous vos yeux…
l’arbre de la veille.
ici et là
la vie continue…
jardin des rêves
jardin d’Eden
le savoir vivre a pris racine
sur le chemin de l’école de la vie
école buissonnière
un chemin tout en poésie
rêver imaginer aimer et vivre libre
l’arbre à vœux porte ses fruits
des fruits magiques
des valises pleines de malices
prendre la route
un aller vers
poursuivre ses rêves
tout lieu est un lieu pour être
http://3.bp.blogspot.com/_Adjr6vTxMZw/SLorsBC6mGI/AAAAAAAADdI/u8woErXMwhg/s1600-h/demenagement_escaliers.jpg
Valises écrabouillées
Par l’entassement de la vie
Valises semées germées
De bel terreau vivant
Valises à oublier
Celles à emporter
Valises de vie son jour
Qui se font se défont
Et laisse le parfum
De la vie qui se passe
Poser ses valises, ce n’est pas avaliser de fait tout renoncement au mouvement
c’est juste suspendre, et en l’occurence surprendre, le temps d’un instant
la ronde des images pour en fixer quelques unes en guise de plumage quand volages elles dansent au bout de perches.
Les valises sont fécondes, elles accompagnent les tribulations, sont tributaires de la manutention, des vraies fleurs de tentation.
On les charge, on les surcharge même d’émotion, quelques auto collants pour prendre le volant, parfois des courroies ou des ficelles quand elles sont de guinguois.
Entassées, empilées, encrassées, elles abritent les rêves et les secrets, les souvenirs et les cadeaux, parfois à les porter à bout de bras on en a plein le dos.
Fertiles donc en rebondissements dans les pentes elles dévalent, parfois amortissent les chaos de la route, quand les chèvres ne les broutent.
Cloutées ou gainées, plastifiées ou cordouanées il faut encore les dédouaner
les ouvrir et les fouiller, les ranger et les tasser, mais elles en ont vu tellement.
Ereintées de tant d’étreintes, transbahutées, jetées, elles n’en peuvent de ne pas mieux respirer et aspirent à un coin…de jardinet.
Qui plantera donc une graine de confiance, une envie d’indépendance, un début de transe pour ouvrir des horizons ?
Des valises…….
débordantes de plantes,
de fleurs,
et même d’arbres…
qui poussent à longueur de saisons,
et même hors saison !
« Tistou les pouces verts » serait-il passé par là ?
Du coup, j’ai ressorti mon livre !
Biseeeees de Christineeeee
laisseNT, avec nt…..heu?! en cette rentrée, je double!
Etreinte
Trop charnelle, les serrures ne ferment pas assez,
S’ouvrent au hasard d’un mot,
D’une photo, les blessures
Avec de claires fermetures
Fermetures-éclair à zipper
Tout est enveloppé
Roulez, roulettes
Le vol n’attend pas
Porte cinq.
Etoiles.
Hier à 22H41 pardon pour le pléonasme « conte imaginaire »!!! je vous offre des fleurs pour me faire pardonner, cueillies au jardin de mon coeur,
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Sous un même soleil
Du jardin universel
Un bouquet de rêves
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Bonne soirée et bonne nuit dans la senteur des huiles essentielles des fleurs du monde
Des valises qui balisent
en guise de parapet
des valises balises
nous ont happé
dévalisés
nous avons remisé
nos rêves
les plus beaux
même les mots
valises
ont
phagocyté
nos désirs
nous amenant
à la dernière
extrémité.