Lecture du Haïku Calligramme: verticale, oblique, verticale, horizontale
La route est longue
long tunnel plein d’épines
des ampoules aux pieds
◊ Fragments de “Feuilles de route”
Le grand paysagiste Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
Marcher, marcher
dévorer les couleurs
dérouler les chemins
sous nos pieds
devant la muraille de verdure,
que je rêve de froisser
pour me frayer passage, et sortir,
fuir –
mais cette barrière,
qui semble fragile,
souple,
ses liens dérisoires –
fuir,
pourtant, disuasive,
trace d’une tentative,
le brodequin d’un semblable antérieur,
accroché comme un trophé
voyage vers l’inconnu
la peur de l’autre
la peur de soi-même
c’est le temps présent
qui se part en voyage vers le futur
avec son fourbi du passé
« se » est en trop
« qui part en voyage vers le futur «
tant et tant de gens,
leur regard glisse sur moi,
nul ne me libère
Marc, inconsciemment veut devenir Annick ! (bises amicales Marc)
Quant à la chaussure accrochée, elle fait bien de prendre un peu de repos. S’arrêter pour goûter la vie au lieu de la parcourir dans tous les sens sans y trouver d’issue voilà un bon projet de chaussure 😉
prisonnier de moi même
seuls les mots-clefs
ouvrent les portes de mon âme
Contraste entre le chemin dégagé, nivelé, impeccable
et des claies végétales en rangs serrés, entremélés dans un fouillis
le chemin est il ce qui se dégage de notre conscience
une voie des priorités, un appel dans les forêts
tandis que dansent les ombres, un brodequin se balance
immanence des pistes dans la jungle des vies
il faut les trouver avant que de les suivre
bonne journée à tout l’équipage
merci Ossiane
vous me faites rire de bel matin,
pourtant cette page de vérité…
Mais en lisant le ‘se’, Marc, j’y ait trouvé une graine de moi germée, et cela m’ fait sourire, et ensuite, Lou m’éclate de rires francs de bel matin de petit bois qui se réveille tout doux…
Prendre le temps
Tout son temps nécessaire
Délacer ses bottines
Se fleurir les doigts de pieds
Avec des boutons d’or
Les remuer dans l’air
Se regarder voler
Par les petits bouts de pieds
La tête redevenue légère
Le repos fait du bien
Avant de se rechausser
Et si avec des tongs
Ou juste nus pieds
Sur un chemin gazonné
Qui sent le thym le romarin
Alors c’est que la pause
Elle sème de bels engrais
Pour le rendre plus facile
Dans son plus clair état
De chemin de croisière
Dans l’aventure de la vie
Qui mène par le bout du nez
Et cloche pieds en ailes
Thierry tu parlais de regard profond hier. Le tien l’est joliment
« il faut les trouver avant que de les suivre « est particulièrement bien trouvé.
Annick , je suis contente de te faire rire 😉
Allez je file accrocher ma grosse godasse aux branches de mon imaginaire et m’en vais rêver de vous.
Bonne journée et bises Ossiane.
___
Sente épinglée
Couturière-chiffonne
A tout pique au coeur
___
Prenez un enfant
Ouvrez les yeux, il y a du bruit heureux
Qui se fera écho, Oui l’enfant court, heureux
Mon petit reste là!! Mais que vont dire les gens si tu ne te tiens pas
Bien droit? MARCHE comme un grand !!
Comme un grand… pour qu’il se sente fier
Leurré par sa maman, son papa à travers
Ce sinueux sentier emprunté par ses pairs.
Mais l’enfant n’attend pas, il sait que le temps passe, il court, Respire la vie, aime le soleil même en pleurant, vous aime même en détestant
Il vient de perdre sa chaussure
Une larme puis le voilà aimant
A cloche-pied sauter et rire
Alors que vous tendez vos mains
Pour rattraper la dernière pièce
A glisser en votre carapace.
L’enfant, le voilà en lui-même
Vous rêvez le suivre hors des branches
Tressées en barreaux en vous-m^me
Mais vous grondez sa démesure
Lorsque penché dessus l’arceau
Il écarte l’architecture voulant se plonger
Hors des murs, vers la cour de récréation.
Très, très belle plume Leïla.
_
Météo : aucune nécessité de cirer mes escarpins. Temps pour bottes en caoutchouc ou godillots.
Avec un brin de philosophie, je reste dans mes pantoufles aujourd’hui.
Biz à tous.
Bourrache
quelques souvenirs
ce ne serait pas à ton inconnu ce godillot
texte déposé par Bourrache sur aventure
Ouvrir la porte à l’inconnu
L’inviter à sa table
Le regarder poser son baluchon avec précaution
Accepter la poussière des terres du monde
Que tracent ses godillots
Scruter l’océan de ses yeux
Où planent des tempêtes
Ecouter les mains qui racontent
Tous les chemins parcourus
Le sang, les cailloux, la mouette
Les lèvres dansent la chanson du vent
Du temps qui tourne sur lui-même
Et avalent goulûment
Quelques miettes
Eparpillées par les absents
Ne pas dire un mot. Le regarder s’en aller.
Refermer la porte. Humer les effluves
D’aventures qu’il laisse derrière lui.
Se coucher dans un lit, clore les paupières
Accueillir le rêve où se mire l’infini.
sourire et bises
heu … là, je place des smileys :
trois petites boules rondes avec des pommettes toutes rouges et des yeux qui roulent.
Quelle mémoire, Marc ! Merci.
immemory….sourire…
et c’est vrai que c’est beau, leila, marc et bourrache,
je t’envoie du soleil tout plein tes chaussons, Bourrache, ici, le grand soleil, plus qu’en juillet et août…mais on est encore en août..pas vu beaucoup..
Belle journée.
Ces textes sur l’enfant, et la godasse, si émouvants…
Et pour suivre Thierry,
Pour le trouver le chemin
Il faut donner du temps
Au tant de vie broussailles
Puis une fois trouvé
C’est bon de le suivre des yeux
De peur qu’il se ronce encore
Pour un jour le marcher vraiment
Dans la beauté du temps
De belle grâce aimante
Le réel et les émotions… deux mondes parallèles
Dans l’un on se croise sans se connaître
Dans l’autre on se plait y être
L’ !nconnu sans baluchon
Qui passe en poussière du monde
Déranger vos jours de ménage;
Le sentier mène vers tous ces êtres
Que tu n’as besoin de connaître
Qu’ en cheminant vers leur coeur
Où se hasarde tes godillots
Ton hôte accroche la paire au hêtre
Ainsi tu ne pourras partir
Sans faire comme le petit enfant plus haut
Ecarter gigantesques ramures
Et sauter dans les herbes folles;
Epoussetez, vous aimez être
Le grain de lune, le grain d’étoile
Derrière les paupières, il n’irrite
Ni rougit les yeux qui écoutent.
.
>>>>>Bonjour tout le monde,
Je vois vos beaux commentaies arriver mais malheureusement je n’arrive pas à dégager du temps pour me manifester. J’espère que le week-end sera un peu plus calme pour faire une incursion. Ne pas vous impatientez pas pour vos courriers auxquels je vais répondre dès que possible. Je pense particulièrement à Leila qui nous enchante de sa plume;-) Les Amis du blog semblent t’avoir adoptée;-)
A tout bientôt les Amis!
Ossiane
.
allée de tourbillons de Karman
un petit pas pour l’homme…
Une petite histoire, pour commencer la journée :
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Il était une fois, il n’y a pas si longtemps,
Un fakir bien entraîné
Qui arpentait le monde entier
En quête d’une bonne idée
Il prenait son pied en parcourant les routes
Franchissant alertement cols et vallées encaissées
Lorsqu’il découvrit un jour, au détour du sentier
Un chemin fakirisant parfaitement adapté !
Des perches, des aiguilles, des épines géantes
Comme des épingles plantées, et fièrement dressées,
Lui montraient une voie jusque là ignorée !
Il s’y engagea hardiment en pensant :
« Chouette chemin, piquant à souhait,
Et d’une qualité parfaite pour progresser
Car, qui s’y frotte s’y pique,
Et plus ça pique, plus j’aime ! »
Il était tellement content qu’il courut un long moment,
Pieds nus, il suivit le chemin sinueux,
Et tomba soudain en arrêt devant un élément inconnu,
Sorte d’ustensile parfaitement incongru au pays des fakirs :
!! UNE GODASSE !!
En un instant il eut envie de la cueillir,
La passa à son pied, l’essaya, et repartit avec :
Bien lui en prit :
Des ampoules s’allumèrent comme des réverbères
Et sur sa longue route, à travers les tunnels,
Il ne manqua plus jamais de…
LUMIERE !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeees de Christineeeeeeeee
Qu’il est long, qu’il est loin le chemin papa !
en partage, à l’ombre des sémaphores
pour qui séme à tout va
000
« Marcher sans pensée, penser sans marché »
De tout temps l’exercice a été fécond, de tout temps dérouler son pas ample
à l’ombre naissante d’un jour nouveau a été comme une promesse de rencontre
rencontre fortuite ou pas, à la recherche d’un unisson, d’un son uni qui reflète l’harmonie, d’un son complet qui comble et réuni.
Et dans ce rythme balancé comme on égrène les mesures vient parfois un vide envahissant qui comme autant d’arpéges n’a rien d’un florilège mais qui gentiment allège de trop de pensées chargées et connotées.
Loin des contingences ordinaires qui fleurent bon le gimmick du nouveau millénaire, tout à soi et à son corps souple qui dans la marée se couple aux reflux insistants on trouve enfin le repos désiré.
Et si au gré des circonstances on tend enfin les bras à un ban au bout de la jetée sans transes et sans stances de même que sans insistances, c’est pour poser avec le corps un autre regard sur l’horizon.
L’air matinal vous emporte en senteurs, le vol des oiseaux à des air de bonheur, les rumeurs de monde comme celles du marché distant peuvent attendre encore quelques instants car notre cœur fidèle retient de l’instant le faux rythme.
Un aphorisme vient qui sans créer l’euphorie manifeste un peu de contentement et sans remplir pleinement une journée l’annonce pour ce qu’elle est.
000
Christineeeeee, merci pour l’histoire du fakir. Annick avait raison.Rien de tel qu’un bon rire pour commencer sa journée.
C’est la poésie et non la technologie qui reconstitue les paradis perdus disait un horticulteur éclairé
Un jardin recréé au creux de la lumière
Pour y passer heureux à l’ombre des désirs
Le chemin de verdure efface la poussière
Et l’oeil de la sagesse s’accroche aux branches frêles
Le projet…
c’est se projeter dans l’avenir
A partir d’une idée, d’une envie, d’une passion…
Que sais je encore…
C’est se projeter
Avec force vers l’espoir…
Affronter le désespoir…
C’est prendre du plaisir
Accepter la déception…
c’est laisser couler les larmes
pour renforcer l’écorce son âme
C’est emprunter les chemins tout tracés
Ou partir sur les chemins de traverse
C’est défier le temps…
C’est se projeter dans l’inconnu
chercher la lumière
passer par l’ombre
c’est abandonner son apparence
sur le chemin des Illusions
c’est laisser un peu de sois même
pour mieux se renaître
C’est transformer le rêve en réalité
Et pourquoi pas faire rêver avec cette réalité…
sourire vers Lou
merci christine pour cette histoire rigolote
Images de chemin traçé,
Sans surprise, sans découvertes,
Sans liberté, sans rêves,
Je cherche à travers tes épines
Où me conduisent mes galoches
Et mes pieds fatigués,
J’avance sans but
Sur la route des humains
Vers un nouveau demain,
Noir est le bitume, .
L’oiseau au dessus de l’étang
A pris son envol
De ses ailes déployées
Il embrasse le ciel
Sans hésitation, il s’éloigne
C’était une halte du bord de l’eau
Puis il disparaît à l’horizon
Léger, libre et tranquille
Les nuages pour feuille de route
Le soleil pour boussole.
Que ne suis-je un oiseau ?
Le Fakir croisa l’enfant
Toujours à cloche-pied, ses parents le suivaient
Ce dernier sifflotait en enjambant une haie.
« Chouette chemin! piquant à souhait
Dès demain, j’ramène mes copains »
Tique, tique, je te pique et tu me rendras humain!
La mère, le père, ne savaient plus où se mettre
Eux qui voulaient se balader, discrets et incognito!!!
L’enfant ne finissait pas de les surprendre.Il conversait avec un étrange monsieur, au pied nu.
-C’est ma godasse!
-C’est ma godasse!
-Tu mens, regarde mes pieds, j’ai des lumières de lampadaires qui brûlent jusqu’à ma poitrine
-Tu mens, je suis plus jeune, donc suis innocent
La vérité sort de la bouche des enfants!! Tu mesures un peu plus que moi et tu as des poils sur les bras! Et des moustaches de gros chat!
-D’accord, je te rends ta godasse, après tout, tu as d’la route à faire… mais je te prendrai un lacet pour garder ton souvenir tracé. Avec ce lacet magique, d’une épine à un piquant, je balancerai sans falot.
ô, ô, Godillot, tout est question de pointure, l’enfant a prêté sa chaussure!
Je cours après l’imagination pour la freiner un peu…mais elle me dépasse :)))
Je suis ravie d’être parmi vous.J’ai oublié de me présenter, on oublie ces formalités là où l’on se sent bien.Je m’appelle Leïla, la quarantaine, instit à mes heures, enfant du monde.Voilà, j’ai fini.
@ bientôt.
___
Aimer un jardin , c’est accepter d’être dépossédé d’une partie de nos pouvoirs, opérer le vide dans le trop plein de nos espaces et de nos existences , espérer en la grâce de l’instant : y accueillir la nuit , la nuit de la nuit dans ce qu’elle a de plus ténébreux ou de plus scintillant jusqu’à entendre dans sa pureté le nocturne , ou encore, nous alléger de notre être par une journée tranquille , conspirer avec une lumière évanescente , vibrionnaire, dissipée , immatérielle.
___
Merci Ossiane pour cette agréable promenade au jardin de l’éphémère .
Peut on dérouler
avec des ampoules
sans se faire piéger
une joyeuse guirlande
Peut on se faire avaler
dans un tube boa
sans se faire égratigner
grâce à une houppelande
peut on retrouver son chemin
dans un labyrinthe
sans un fil invisible
au milieu de la brande
peut on jeter de joie
ses oripeaux froissés
galures et croquenots
le seul de la bande
Lou, Annick,Leïla, Perline, Ossiane et Bourrache Brigetoun, Christine, Jorge, Thierry et Marc je vous rejoins au fond du jardin, je suis le chemin qui me mène jusqu’à vous, sur ce chemins de mots que vous avez semés, de jolis mots et parfumés comme des fleurs, des fleurs sans épines, douces comme la nuit, j’évite pour ce soir, » le long tunnel plein d’épines » pour aceuillir « le rêve où se mire l’infini » et qui sait, peut-être nous nous raconterons des histoires de « fakir » et de « godillots » sous une guirlande d’étoiles
Salade, salade, ne t’en va pas reste avec nous, où t’étais-tu cachée dans le jardin que je ne te voyais plus parmi nous.
Merci Leila d’avoir continué si brillamment mon histoire de fakir !
J’enchaîne donc :
‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
Mon fakir toujours content
En corde raide transforma le lacet
Bonne méthode pour voir au loin
Lorsqu’il n’y a ni arbre ni forêt !
Il redescendit bientôt et pour montrer sa joie
D’avoir enfin trouvé le vrai chemin
Esquissa souplement un pas de danse
Sur une pointe, comme il se doit !
‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
QUI prend la suite ?
Biseeeeeeeees nocturneeeeeeees
Heu….
Portrait de mon fakir,
Sur sa pointe !!!
___
http://www.linsi-bike.com/images/fakir1.gif
___
Et lassé par ses hauts des cimes
Il eut envie de voir en noir
Il se jeta dedans l’abîme
Entre les pics si acérés
Puis se marcha de ci de là
Vite troué par trop de plat
Prit une béquille cassant un pic
Et se clopin clopa en pas
Tout au fin fond de ses pensées
Il se perdit se retrouva
Et eu envie de remonter
Ses pieds troués pour ses pics doux
Le fakir tournoie
Il danse, rêve d’une belle
Qu’il enlace de son corps
Il tournoie, pense à elle et les yeux fermés , la voit;
Ses légers pas de danse, son corps drapé de soie
Ses parures d’argent, ses fibules de nacre
De somptueux foulards colorés qui tournoient
Un arc-en-ciel mouvant, la dérobe, la consacre
Mystérieuse et câline sa danse sublime pour moi
Ce que je ne peux toucher
Et que cache son corset
Ses talons en mouvement, effleurent à peine la natte
Sur laquelle assises en rond, des musiciennes flattent
Sa beauté en musique, un sourire sur leurs lèvres.
Tissu brodé de fils d’or ,de perles et d’argent
Son costume boufonnant et ses voiles transparents
La rendent immortelle, céleste, fille du vent
La musique lui sert de tapis sur lequel s’envoler
les airs attirent vers la danseuse, amoureux, courtisans
Qui puisent dans sa douceur, une eau fraîche de bonheur
Mais allez savoir pourquoi les femmes sont souvent attirées par les sentiers épineux…le fakir aime les épines, la fakirette s’avance vers lui, il lui offre une moitié de lacet laquelle moitié, il coupe en deux pour orner de chaéque bout les oreilles de sa dulcinée, voilà…c’est tiré par les cheveux, je n’eais pas où l’on va en PRO JETant fakir et fakirette dans la lecture de Simon.
Ah, Leila ! le blème, c’est qu’on ne sait pas du tout où l’on va…
‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
Quand notre fakir tombe amoureux,
Il a une méthode typiquement fakiresque
Pour savoir où en sont les sentiments
De l’élue de son coeur !
Voici sa méthode :
Prendre une boîte à clous
Disperser généreusement
Tous les clous sur le sol du sentier
S’assoir dessus, ils doivent tous bien rentrer !
Puis, un à un, retirer les clous
« Elle m’aime,
un peu
beaucoup… »
etc…
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http://www.cartoonstock.com/newscartoons/cartoonists/ksc/lowres/kscn207l.jpg
_____
Elle m’aime un peu passionnément
Mais pas autant que sa jument
Elle aime voir danser le fakir
Mais c’est un amour sans plaisir
Qu’elle me voue et même pire
Elle me préfère son cheval blanc
Que lui a offert un Mongol.
Que lui trouve-t-elle ma fakirette
Lui déplumé comme un jeune paon
Qui aurait mangé trop de blé?
Je suis un Mongol affaibli
Malgré mes rides profondes
Et ma peau harassée.
Je pourrais courser son mustang
Mais non, elle me préfère Fanfan
Caressé par le flanc
De son mustang apprivoisé
Qui grimpe sans selle sa monture
Pour courir dans les prés
Aussi puissant que son cheval
Il entre alors dans le camp
Des derniers vagabonds
Libres et furibonds
Parler à leur esprit
De la nature qui les accueille
Verte ou enneigée.
Son cri est joie et peine
Sa course un ouragan
De terre et de poussière
Certes mais mon derrière piquant
M’empêche quelques temps
De me remettre en selle
Autrement, autrement
Je suis un cavalier
Fakir de mon état.
Boîte à clous, boîte à doudous
Bonne nuit à tous.
Je vais m’enfuir
par ce chemin
Je vais m’ouvrir
à un univers,
très divers,
sur les meandres du destin.
Je vais sourire
à chaque rencontre
que l’avenir
me montre.
On brode le futur
pour avoir du courage.
Certes, c’est moins dur,
plus simple et plus sage …
Clin d’oeil à Simon.
au bout du chemin
nos mines antipersonnel
je t’amputerai
Que faire Grand Maître pour accéder à la sagesse?
Va dans la montagne bleue,prend le chemin étroit et suit l’odeur des fleurs ,pique toi aux épines ,flâne …en oubliant ta sandale…………
Que faire Grand Maître pour accéder à la sagesse?
Petit Scarabée
Marche pieds nus sur les oursins
Et serre les dents pour dire j’ai mal
Puis du rictus fais une lune
De sourires à l’ê^tre méchant.
Quand tu empruntes d’autres chaussures
Veille à laisser ton adresse
Ainsi Scarabée, tu seras petit insecte dans le Jura
A mon image au Sahara, là, j’apprends encore à mon âge
A m’éloigner des doux mirages.
Que faire Grand Maître pour accéder à la sagesse
Sois l’enfant que tu n’es plus
Pleure un peu
Relève-toi et marche
Quand tu n’essaieras plus
je saurai que t’es mort.
Alors là, Leila,
Tu as pointé
Sur la fibre sensible ! (c’est la cavalière qui parle !)
La fakirette
En amazone
Galop plein pot
C’était pour mieux
Le séduire !
Et le fakir cavalier
Après un certain temps
De cicatrisation
N’aura pas besoin
D’éperons
Pour rejoindre
Sa dulcinée !
Biseeeeeees matinaleeeeeeeeees
L’enfant essaya encore, encore, encore…
Il n’est pas prêt d’être mort !
Je ris:)))))))))) qu’est-ce qu’on est bien là à oublier qu’on est grand.Là je vais poncer des murs, appliquer une sous-couche puis peindre un séjour…bein oui rien de poétique… que des biceps.@+ je reviendrai.
Ces piques et ces arceaux
ces tiges et ces boisseaux
qui centurent et encadrent
conduisent ou bien cadrent
délimitent et soutiennent
vont et puis reviennent
ces branches déployées
qui nous retiennent
ces rames bien employées
quoiqu’il advienne
nous font ployer l’échine
rabaissent notre vision
forcent notre mission
si denses que l’on pense
si serrées que l’on danse
à cloche pied dans une marche
mal assurée
le chemin semblant balisé
pouvons nous avaliser
trop de certitudes
sans la rectitude
claudiquant, ahanant
cherchant tous les appuis
et puis fuyant l’ennui
voilà une piste
de quoi enregistrer
quelque émotion
avec ces scions
qui battent et agitent
ravivent les impressions
calment les obsessions
Je cite Thierry :
« ces rames bien employées… »
Et j’en déduis :
Belles rames
Pour haricots à rame
GEANTS !
Bon, il est l’heure que j’aille faire mes courses : le frigo est Videeee…
Je crois bien que je vais acheter…
des haricots !
A plus tard !
Christineeeeeeee
Oui christine, les haricots grimpants aiment bien les rames pour grandir plus aisément, la rame nous rappelle d’autres moyen de transport…sur le chemin de la vie et le quotidien de beaucoups, entrecroisées (à la croisée…des chemins)
je ne crois pas que celà soit géant…pour autant ;)))
Sans trop se poser de questions
Marcher le chemin qui s’offre à soi
Il est toujours temps de faire demi tour
Et puis s’essayer sur bien des chemins
Pour se découvrir dans ses pas
Parfois reposer les bottines
Et aussi courir marcher fort lent
S’adapter au rythme du temps
Pour cueillir belle sa vie
Sans la laisser passer sans la regarder
Car une vie qui se donne offre
Tellement
bonne journée à chacun, le soleil engage vers tout dehors.
excellent, la chaussure dans les branches !
Pataugas en l’air…des ampoules aux pieds…chemin de lumière…c’est l’été passé..la gauche au piquet…la droite oubliée..marcher nu pieds..le coeur accroché..Il était une fois…l’imparfait m’attire..tunnel dans les bois..pour un conte à lire..Suivre le chemin..tracé inventé..certitudes éteintes..le coeur est léger..Une carte en plein ciel…étoiles devinées..chemin de lumière..réel ignoré..Lacet détaché..le futur brodé…semelles de crèpe..alcool et sucré…Pour un mot plongé…canard envolé…col vert qui dépasse…chaussure dans la nasse…Vive l’incohérence…des phrases tronquées…pas vraiment de sens…ou trop de sens….ibilité..
La route suit l’orbe souple des coudriers ;
improbable route au présent de saisons,
tes pieds font mon chemin
mon chemin s’oublie aux liesses capitales
des souffles matinaux
et les souffles sont vie confondue aux projets
des vieux chênes, bras et branches tendus dans un ultime
désir de ciel.
Christineeeeeeeeee , les photos de fakir sont géniales !!
Il est gai le chemin qui nous conduit en choeur
Qui se remplit de vie et se rie en lueurs
Un projet de bonheur qu’Ossiane nous construit
Rencontrer dans la lune les promenades d’autrui
Les fakirs très sensibles, les poches remplis de clous
Les égrennent en Rimbaud pour faire tourner la roue
La route se veut tracée et la chaussure cessible
Mais trouver de ces mots en folies hein sensibles
Est le plaisir des yeux qui les parcourent ainsi
Qu’elle est belle la vie quand on y veut goûter
une minute un sourire qu’il nous faut transporter
Et l’offrir en passant aux regards tourmentés
Une chaussure sur une branche du ciel parachuté
C’est comme un don du ciel il nous faut dire merci ;))
parachutéE pardon, je ne perds pas mes bonnes habitudes.
bises l’équipage
Mon dieu et remplis sans e,
Au secours Christineeeeeeee !
En été les ruisseaux se détachent
Ils rafraichissent la terre de nos pères
Et ceux qui, à genoux, attendent du ciel
La clémence de jours plus doux.
Une rangée de clameurs d’oiseaux
Postée en sentinelle tient un fil de couleur
Captif d’un long tunnel à mots couverts.
Entre partir et s’en aller, quel sens donner
D’abord aux couleurs et aux heures
Elles se confondent avec la chute d’une branche cassée
Avant de s’attaquer dans l’ombre
Aux dernières volontés d’un orage soudain muet.
Mémoire, ici, ta main ramasse
Le panier plein de senteurs
Respiré autour du verger de l’enfance..
Le point du soir, tremblant d’histoires
Ne peut servir à autre chose
Qu’à réfuter la preuve du matin ,
Patiemment il s’habille du même silence.
________
c’est si touchant, Perline
merci sincérement.
Merci Thierry.
Moi, mes souliers
Paroles et Musique: Félix Leclerc 1951
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m’ont porté de l’école à la guerre
J’ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misère.
Moi, mes souliers ont passé dans les prés
Moi, mes souliers ont piétiné la lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d’une…
Sur mes souliers y a de l’eau des rochers
D’la boue des champs et des pleurs de femmes
J’peux dire qu’ils ont respecté le curé
L’pays, l’bon Dieu et l’âme.
S’ils ont marché pour trouver l’débouché
S’ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu’à mon lever
Mais devenu plus sage.
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de reine
Un jour cesseront d’user les planchers
Peut-être cette semaine.
Moi, mes souliers n’ont pas foulé Athènes
Moi, mes souliers ont préféré les plaines
Quand mes souliers iront dans les musées
Ce s’ra pour s’y s’y accrocher.
Au paradis, paraît-il, mes amis
C’est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés…
…Si vous voulez être pardonnés.
Merci amichel
Félix nous a rendu si heureux avec sa voix tantôt rocailleuse tantôt plus douce
mais toujours évocatrice, parfois de réalité douloureuse, de fidélité contagieuse
de rêves de liberté.
.
Petite pause café
en bel repos
entre deux orages
je savoure vos mots
alignés en joli souffle
belle inspiration
au rendez-vous
beaux rebonds
entre vous
une semaine électrique
les deux suivantes volcaniques
pas de temps pour commenter
chacun d’entre vous
viendrai en courte visite
faire des clins d’oeil
simple visiteuse
je serai
>>>bienvenue à Marie;-)
>>>Bonne fête à Monique avec du retard !
>>>Belle rencontre avec andrée, Annick?
>>>Neyde, as-tu reçu mes messages à propos du poème du mois?
Grand beau temps aujourd’hui, ça faisait si longtemps que je n’avais pas vu le soleil…
Profitez des derniers beaux jours. Bon week-end à tous!
.
Rentrer de « vacance », aller vérifier que l’Oeil est toujours Ouvert, et lire … PROJET!
Sans même aller plus loin dans la balade, belle perspective…
Bons et nombreux projets à toutes et tous!
PROJET
entrecroisement
de toutes les paroles
Maquette désordonnée du monde
et ses théories décalées
Le mot qui fait lumière
sur le monde en marche
Un moment d’émotions, une jolie rencontre, avec Andrée, le passage du virtuel au réel… émouvant de force.
Le projet d’être heureux
Enfin
De caresser la Paix
Et se serrer d’amour
Se marcher son destin
En quête du tout de bon
Pour donner son meilleur
Et accueillir le bonheur
Sans fin
Il existe une histoire des plus triste.
Cela se passe en des temps immémoriaux, dans ce pays que l’on nomme antipode.
Un pays que nul ne peut imaginer aujourd’hui, un pays ou le temps avançait à reculons.où les gens dormaient le jour et vivaient la nuit, un pays aux repères à l’envers
Mais plutôt que de vous en parler pendant des heures, je vais vous conter l’histoire qui a traversé le temps jusqu’à nous grâce à l’oralité et un vestige que nous conservons précieusement.
Je vous soulèverais la voile qui le recouvre cet emblème quand mon histoire sera terminée.
Ecouter plutôt !
Cela commence par la naissance d’Henri. Pour ces parents ce fût le jour le plus extraordinaire de leur vie. Henri était le plus joli des vieillards que l’on avait jamais vu dans le village. Il mesurait cinquante trois centimètres et pesait trois kilogrammes cinq. Ces cheveux étaient d’un gris cendré et d’une finesse extrême. Sa peau était entaillée de belles rides. Sa démarche lente et bringuebalante. Ses parents savaient qu’il ne resterait pas longtemps aussi mignon. Mais pour l’instant il vivait ce jour merveilleux comme un don de l’enfer. L’accouchement avait duré plus de dix heures et Pierre son papa était maintenant alité. Sa femme qui travaillait sans relâche avait quand même pu être auprès de lui pour ce moment extraordinaire. Tous deux avaient préparé la chambre avec le plus grand amour. Quatre jours plus tard tout le monde était installé à la maison. Les années passèrent pareil à un long tunnel, dans le plus grand des bonheurs. Henri grandissait bien. Sa peau perdait de ces rides si mignonnes, ses cheveux brunissaient et perdaient cet éclat de la poudre de volcan.
Malheureusement quand Henri eut dix ans, ses parents contractèrent la maladie du temps. En quelques semaines ils se transformèrent en d eux bébé joufflu. On les plaça dans une crèche familiale et Henri fût récupéré par son oncle. Un homme d’une gentillesse extrême par contre sa femme ombrageuse et violente ne supportait pas cet enfant. Du soir au matin elle le faisait travailler à la ferme. Les années passèrent Henri était sous le joug de cette femme. Il venait d’avoir vingt ans. C’était un homme fort et d’une beauté sans pareil. Mais il était très timide. Ecrasé par la domination de sa tante. Aussi n’avait il jamais rencontré d’autre femme que sa mère et sa tante.
Le pays était dirigé par une reine qui était l’un des plus jolie enfant de soixante dix ans qu’il soit. Mais bientôt il lui faudrait céder son trône. Car elle marchait de plus en plus souvent à quatre pattes et ne prononçait que quelques mots en babillant. Plus personne n’était en mesure de la comprendre. Sa fille la princesse mafalda était une belle jeune femme de trente cinq ans. Il lui fallait trouver un prince pour se marier et ainsi devenir la reine de ce royaume.. Elle ordonna qu’on recherche dans tout le pays le plus beau des hommes de préférence avec quinze ans de moins. Il fallait qu’il fort et rigoureux.. Les soldats de la reine parcoururent le pays des antipodes jusqu’au limites les plus reculées. Parcourant chaque jour les chemins les plus dangereux. , Les montagnes altières, les forêts menaçantes.un jour il découvrirent cet homme tant recherché.. Les soldats revinrent au château et racontèrent tout dans les moindres détails de la vie de cet homme. Et, surtout ce qui intéressait la princesse la description complète de son corps. On lui décrivit les muscles ferment mai s pas disproportionnés. Ses fesses rondes à souhait mais pas vulgaire. Ses yeux aussi noir que l’enfer. Ses cheveux aussi beau que l’ombre. Sa nuque longue et massive. Et surtout on lui détaillât la membrure extraordinaire dont cet homme paré. La princesse décidait de s’y rendre sur-le-champ. Lorsqu’elle se trouva à quelques mètres de lui il se sauva en courrant dans le fin fond de la forêt. La princesse essaya bien de le rattrapé mais il avait une vigueur bien supérieure. En suivant le chemin elle découvrit son godillot qu’il venait de perdre . Elle le ramassa et ordonna qu’on lui présente tous les hommes du royaume. Cela dura près de six mois.. Aucun ne pût l’enfiler. LA princesse en mourût de désespoir. Henri lui ne réapparu jamais. On ne sait ce pas qu’il devint. Mais en hommage à cette princesse éperdue d’amour, il fût décidé de prendre comme emblème ce godillot. Aujourd’hui ce monde à disparu . Seul le godillot d’Henri fût retrouvé, un vestige de ce monde au frontière du réel.que maintenant je peux vous dévoiler.
Coucou, Ossiane
PROJET…tout un programme dans un chemin de vie semé d’embûches mais si plein d’envies de plonger dans l’inconnu pour se trouver, s’accomplir, réaliser ses désirs les plus fous…et semer, comme le petit poucet, des pierres pour repères pour avancer vers sa destinée avec ses galoches crottées mais présage d’un ailleurs meilleur.
Un amical bonsoir à tous les ami(e)s de l’Oeil Ouvert!
Bises vers toi, Ossiane..et, à bientôt
Un poème d’Issa le japonais
« En ce monde nous marchons
Sur le toit de l’enfer
Et regardons les fleurs »
___
Traîner sur les chemins
Flaner sous les ombrages
Ecouter les oiseaux
Sentir les blés coupés
Regarder les fleurs
S’émouvoir d’un papillon
S’approcher d’un troupeau
Caresser une chèvre
Marcher près d’un ruisseau
Ouïr le bruit de l’eau
Entendre le silence
S’assoir sur une pierre
Pour mieux l’entendre encore
Savourer le vent léger
Se soustraire au temps
Ne rien imaginer
Simplement être bien
Savoir se reposer
Et oublier un instant
__
Bonne fin de soirée à tous, merci Ossianne, oui anne-marie il y a toujours de par le monde un oeil qui reste ouvert, Lou par exemple ou Neyde ou ce soir Claudie, à tous bonne nuit, je m’en vais lire la page de Marc
Et oui derrière chaque vestige, godillot ou autre se cache une histoire, nous sommes les archéologues à la recherche de notre histoire.merci Marc pour ton récit
…savoir se reposer et oublier un instant (dixit Monique)
Sur un lit à roulette dans un couloir d’hôpital car…
Aux urgences, rien n’est urgent
Les pas des patients sont lents
Et tous semblent paresser
A part peut être le sang
Presser d’aller en balade
Dans les veines et capillaires
Avant d’être mis en flacons
Pour analyser nos fonds.
J’ai inhalé tant d’poussière
En restaurant ma chaumière
Que j’ai atterri aux urgences
Avec un asthme pour épilogue.
Sur un lit pâle sans attrait
A barreaux et à roulettes
Poussé par deux brancardiers
On allongea ma fatigue
C’est parti! ré, mi, fa,sol
Respirer l’aérosol
Se faire écouter le coeur
Se faire palper et piquer
Par des êtres vêtus de blanc
Qui vous posent un tas d’questions
Sur certains antécédents
Du coeur ou certaines douleurs.
Mon autobus des urgences
Croisa d’autres corps déposés
Sur des brancards en queue leu leu
Dans les halls, le long des murs
Dans des couloirs bleuâtres
Aux zones compartimentées.
L’attente maîtresse de ces lieux
S’imposait à tout malade
Aux personnes âgées
Sous calmants ou perfusées.
A qui réclamait son docteur,
Son dossier, son bassinet
A qui s’impatientait
Assis, debout, alité.
Et la porte close fit face
A la patience de mon esprit
Derrière elle l’octogénaire
Emballée sous des fils
Des poches de sérum, un respirateur
Apparaissait quand l’issue
S’ouvrait et se refermait
Au passage de ses soignants.
Mon oreille suivait le bruit étouffé
De cette sonnerie qui veillait la vie
J’ai eu parfois froid, mis sur moi le drap
Sur mes épaules déshabillées
Couvertes d’une tunique d’hôpital.
Quelques pompiers croisaient l’SAMU
L’ambulance rouge, l’ambulance blanche
Déposaient tour à tour des blessés.
Le fiévreux qui crachait ses entrailles.
L’éclopé tombé au football
L’enfant brûlé par une casserole
Le saoûl qui n’était pas dégrisé.
La Mémé n’avait plus sa tête
Elle se tourna vers moi
Depuis son brancard
Juste garé avant le mien.
Sénile elle parlait de tout et de rien.
« Mad’moiselle vous voulez-bien m’causer? »
Me demanda t-elle implorante
Hélas ses paroles légères
Malgré ma sollicitude
S’évanouissaient en désordre
Mourant au bord de ses lèvres
Au gré de la conversation.
Que c’est triste de vieillir ainsi
Avec pour seule retraite
Des visages d’inconnus
Vous remplissant la tête.
Je lui offris mon godillot
Un seul! l’autre restait suspendu dans le jardin de nos coeurs.
Au suivant….
joli Leila! La fin est adorable 😉
Et de liane en liane, de branche en branche
La chaussure reparcourut les textes, remonta jusqu’à celui de Lou, remit son t au « ri » (conjugaison oblige 😉 et redescendit faire causette à la vieille dame de l’hosto.
Love
Scène réellement vécue par moi.Foi de bois, foi de fer, si je mens, je vais en enfermant mon coeur…sous verre:))) On oublie les urgences, on est parfois malades,mais la supplique de la vieille dame c’est immortelle.Ell ouvrit la chaussure, défit les lacets (oui mais y a plus de lacets…un chez le fakir, un chez l’enfant….faut suivre le fil des idées…s’accrocher aux herbes:))) Comme ses paroles, son monde devenu irréel, elle regarda au fond du ravin, une semelle de cuir désséché qui se craquèle.La revoilà, enfant, conversant avec l’oeil qui regarde l’Ossiane aux vagues paisibles et joyeuses.
Désolée pour les fôtes d’ortografe, c’est la rentrée…ça perturbe les enseignants…à ce propos en voici en voilà quelques réflexions d’enfant, inspirées à mes textes par des enfants…des vrais :)))))))
Cahier de rires
A l’âge de la pierre ponce, le silex, une pierre taillée servait à chasser le mammouth. C’était un grand éléphant dinosaure.
Pour le chasser, les hommes se cachaient derrière de hauts suppositoires, les menhirs.
La nuit venue, les grottes trop sombres et trop glodytes
S’illuminaient de feu. De faux cils (fossiles), découverts dans la grotte de la squaw (Lascaux)prouvent l’art des homo sexuels (homo sapiens). Ces hommes enterraient leurs morts, vivants.
Plus tard, dans l’antique cité (Antiquité), les hommes ont appris à couvrir leurs morts de bandes Velcro comme les momies. Ils priaient beaucoup le rat d’Egypte pour rester vivants dans les pyramides, mais ils finissaient par sécher à cause du soleil.
Et on a retrouvé la porte pour les sortir de là. Ils avaient mis dans leurs tombeaux des trésors, ils dessinaient des yéroglifes sur les murs et les papiers russes (papyrus).
Les Romains n’habitaient pas très loin d’eux, au 620 avenue Jesus Christ.Ils avaient beaucoup de dictateurs qui dictaient des lettres à leurs peuple pour se faire de la publicité.
C’est comme ça qu’Astérix les a découverts.Il les a aidés à trouver du pétrole en construisant des aqueducs comme le pont du Gard.
A l’époque, la France était gaulliste (gauloise), et les klaxons (Saxons) se sont installés en Angleterre, Les Huns, un peuple qui aimait habiter dans les yaourts (yourtes) venait d’Asie mais on les a arrêtés à Auchan (aux champs Catalauniques). Heureusement car, ils avaient beaucoup de cavaliers à chevaux. Les Français ont aussi combattu les Maures, qui vivaient dans les cimetières. Ils les ont arrêtés à moitié (Poitiers).
La France a eu des rois très respectés. Leurs esclaves (serviteurs) se prostituaient (se prosternaient) en signe de respect. C’est à cause de l’un de ces rois qu’on est obligés d’aller à l’école aujourd’hui.Et d’apprendre que Jeanne d’Arc a préféré porter des culottes en fer au lieu de garder ses moutons. C’était pour faire la guerre aux Anglais.Mais ceux -ci se sont mis en colère et l’ont rôtie.
JE RIS, JE RIS, JE RIS, CAR LES ENFANTS C’EST A S’ARRACHER LES CHEVEUX MAIS TANT DE BONHEUR :))))
Les perles des mots d’enfants
Sont à enfiler
Au fil des aiguilles
Pour en faire des colliers !
Leïla, j’aime beaucoup !
Colliers de eeeeeeeeee en biseeeees
Cette allée étroite,
Bordée d’osiers géants
C’est pour confectionner
Un grand mur en vannerie
Et ainsi beaucoup mieux
Vous isoler des bruits !
Vous avez dit : mur en vannerie ?
Et bien oui, il paraît que ça existe : j’en ai trouvé un !
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http://www.linternaute.com/nature-animaux/le-parc-floral-de-la-source/image/4317.jpg
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eeeeeeeeeeee !
OUF, HEUREUSEMENT QUE CE MUR CONTIENT UN OEIL OUVERT !!
Je n’aime pas les frontières même en osier.Un jour, pas si lointain c’était sur un trottoir d’Algérie, j’ai vécu une scène absurde.Un intégriste avait déroulé une longue corde, m’avait sommé de la longer d’un côté et avait invité mon frère à passer de l’autre côté, nous nous sommes regardés mon frangin et moi-même médusés, je me suis retrouvée alors dans les autocars blancs devant-noirs derrière, je me suis vue derrière une bourqa afghane, je me suis sentie face à un tank sur la place de Tien an men,j’ai vu ma liberté muselée.Les mots sont des perles à enfiler pour aimer, les cordes sont des frontières, l’osier respire de son oeil, alors je pardonne au mur d’exister.
Enivrez – Vous
Enivrez – Vous
Il faut être toujours ivre.
Tout est là:
c’est l’unique question.
Pour ne pas sentir
l’horrible fardeau du Temps
qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre,
il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi?
De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois,
sur les marches d’un palais,
sur l’herbe verte d’un fossé,
dans la solitude morne de votre chambre,
vous vous réveillez,
l’ivresse déjà diminuée ou disparue,
demandez au vent,
à la vague,
à l’étoile,
à l’oiseau,
à l’horloge,
à tout ce qui fuit,
à tout ce qui gémit,
à tout ce qui roule,
à tout ce qui chante,
à tout ce qui parle,
demandez quelle heure il est;
et le vent,
la vague,
l’étoile,
l’oiseau,
l’horloge,
vous répondront:
« Il est l’heure de s’enivrer!
Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps,
enivrez-vous;
enivrez-vous sans cesse!
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
Charles Baudelaire
C’est une histoire … de vie, d’amour …. l’histoire d’un chemin à parcourir en ayant apris le secret de la joie … oui ,la joie … la seule que je connais, ma joie dans la tienne …. dans la certitude que la rose est là … L’appeler, la retrouver à chaque fois ,,, malgré et “contre” tout ,,, sa douce lumière est là ,,, dans le silence de notre Coeur en écoute ,,, dans chaque instant de vie … sans cesse … Elle nous demande d’apprendre à respirer … une danse pour la vie ,,,, pour un amour qui tout donne de soi ,,,, jusqu’au dernier souffle qui sera un jour … dans un instant … le début d’une nouvelle vie … renaissance … en vie … douce … de toi …
Posés les chaussures, les crampons,
dessous la poussière des sentiers et de la poudre de glaciers
Posées les palmes et les sacs,
dessous le sable et le sel séché.
…
Le retour… Soif de lire sur la toile
les yeus encore dans les étoiles
qu’elles soient du ciel ou de la mer
Bonjour à toi, bel équipage
…
Ensemble continuer le voyage
Au fil des pages
Avec un « e » en trop en posant palmes et sacs !!!
Il faut garder ses habitudes ! sinon ce ne serait pas drôle ;-))
Aurai-je attrapé une christinite ?
Coudriers coudés,
hampes tricotées,
espaliers bariolés
lisse bien nette au sol
et cette sabline ocre
pas besoin de coupe coupe
pour se frayer à vue
un passage,
juste se laisser guider
sans perdre une image
dans le caillebottis et la claire-voie
dans le treillage sans clé
en guise de serrure
dans la claie sans hivernage
qui vise la nature sauvage
dans le moucharabieh
avec le regard en biais
Oui christine mais dans certaines fortifications il y a aussi les banquettes cannées, les murets, parapets, casemates et par éclats bientôt remplacés par des levées de terre, des sacs de sable mais la vannerie si riche a aussi servi à protéger en ouvrages amovibles et légers.
Quel plaisir de retrouver peu à peu tout le monde!
Merci Alice, Claudie, Merciel et Phil d’être revenus avec ou sans palmes;-)
Belles vanneries de mots ce matin;-)
Qu’importe les chemins parcourus,
Un jour, un mois, une année
Ici ou là trainant nos godasses,
Tous les chemins nous ramènent à notre source première,
Riche de l’ailleurs pour retrouver son nid douillet,
On ne revient jamais bredouille des escapades
Et si sur le chemin on a usé ses sandales,
La tête est pleine de souvenirs
Les yeux remplis de soleil et d’images,
bonjour à tous les vacanciers et vacancières de retour parmi nous.
Chère Ossiane,
j’ai reçu ton email et j’ai déjà envoié la reponse.
Tu l’as vu?
Les mots et projets poussent sur ton blog aujourd’hui!
Bises à tous
Merci Monique de tes paroles apaisantes, en répons un texte…court, pour une fois OSSIANE :)))
très bon après midi ( GMT oblige)
000
Voyage …un autre approche de la vie
Quand Proust déclare « Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages mais d’avoir d’autres yeux » il suggère quelque part que le renouveau n’est pas dans l’ailleurs mais dans la vision du monde, mais au moment où il suggère de changer de lunettes, d’ajuster sa perception il ne dit pas pour autant comment s’y prendre.
Comprendre l’autre et l’ailleurs, même sans aller au plus près du contact mais dans l’appréhension des différences et des spécificités par des lectures, des reportages et une attention sans jugement.
Un regard fait de curiosité sur le pourquoi et le comment des choses, mais sans tentative de comparaison et de filtrage, à la seule aune de nos mythes, légendes et de notre histoire collective profonde.
Car les autres mondes, ou plus exactement cette couleur de la diversité leur appartient et n’entend pas être réductible à une quelconque analogie ou point d’évaluation.
Mais à tout le moins faut il pour aller vers les racines de l’altérité par des considérations géographiques, politiques, anthropologiques et sociologiques qui fixent sur une trame différente les pigments de la typicité et le sentiment de cet air différent à respirer et à ressentir, à montrer et à découvrir.
Rajeunir et rafraîchir sa teinture humaniste par une meilleure capacité à embrasser les contours et horizons de la diversité, voilà une entreprise périlleuse et délicate qui demande plus que de l’obstination, une capacité d’abandon, d’immersion et d’osmose.
Ceci pour se laisser gagner par les rythmes, les vibrations et les odeurs qui fondent et témoignent de ce biais sensoriel, de cette réalité décalée, de ce monde à côté.
Et puis on peut aussi interpréter sa suggestion comme le fait de développer son imaginaire d’une part par des lectures et des rêveries et puis ensuite de sortir du conformisme ambiant de son époque, de sa classe, de son lieu.
Ceci afin de se poser différemment et le cas échéant s’opposer aux poncifs, aux standards, aux conformismes de tout bord et de tout poil afin de renouveler, rénover, remanier les buts et les plaisirs du voyage en se plongeant dans un ambiant différent, inconnu, revisité.
Ce perspectivisme sans réductionnisme, ce relativisme qui permet d’éclairer une vision de manière multi source fonde une méthode moderne d’investigation qui veut qu’on ne puisse se prononcer et donner un récit trop prématurément.
De quoi seront donc fait ces autres yeux pas greffés mais empruntés comme on emprunte un chemin de traverse pour non couper court aux réflexions mais les favoriser et en s’éloignant de ces sentiers battus et rebattus, redistribuer des cartes en une nouvelle donne.
Des cartes aux atouts à exploiter et des cartes où l’on s’ingéniera à traquer les « terra incognita » pour faire surgir au monde et clamer à la face de celui-ci qu’on est allé au plus inaccessible dans les endroits les plus incroyables à la rencontre de l’humanité entière, sans parler d’infra humanité quelque soit l’inanité de certains efforts du fait des infra structures inexistantes.
Ces yeux ne sont pas que ceux de l’éblouissement et de l’avachissement mais aussi ce regard distingué qui fait la distinction et s’ancre dans des réalités moins apparentes au point de ne pas donner une rente de situation à ceux qui vont au plus court et au plus simple pour tenter de décrypter dans sa finitude complexe notre Univers immédiat.
000
>Neyde:
Oui Neyde, j’ai bien reçu ton mail. Ce sera Nath qui fera le poème du mois cette fois. Merci pour le partage!
>Thierry:
Court… ah bon ;-))
Bon Après-midi à tout le monde!
A l’ intention de Lou et de Leila.
» au fond de la tombe ‘ l’ O E I L étais là »
V.Hugo
Sans avoir trouvé quoi que ce soit même pas un Oeil , je vais faire une pose avec mon sac.
Incapable d’ énumérer tout le monde voici un bouquet de bises pour ceux qui se souvienne de moi.Noisette
Bienvenu Noisette
Trop content d’avoir enfin de tes nouvelles
à bientôt.
désolé Ossiane, mais quand je courre c’est cahin caha! ;)))
Ossiane l’avait bien dit qu’elle nous reviendrait la Noisette !! Oui Thierry elle nous manquait.
Bienvenue à Phil aussi, it’s good to see you
et Welcome back Ossiane 😉 , vivement qu’ils te laissent respirer à ton boulot!
Comme disait Monique, « Avec Neyde , on garde l’Oeil ouvert ». Ben oui, on fait partie du comité d’accueil de nuit, de garde et de permanence de l’Oeil !!
La nuit il fait noir comme dans une tombe, pour reprendre Noisette mais tant mieux, ainsi vous ne remarquerez pas qu’on ne porte qu’une seule chaussure…
l’autre étant restant suspendue dans le jardin de nos coeurs (C’est Leila qui l’a fait remarquer ;)) , on attendra donc qu’agilement elle remonte nous la chercher car ça peut déconcerter comme ça à première vue, des gens du comité d’accueil qui ne portent qu’une seule godasse ))
Quant à Thierry, las d’attendre que quelqu’un s’attaque au troisième oeil, s’y est lancé. Jolis les voyages ouverts de ton esprit Thierry… biseeeeeees
Et Biseeeeeeeeees du dimanche matin à tous.
NOISETTE est là,
suite à une panne de « modem » je n’ai pas pu me « re-connecter » la semaine dernière…
…,en passant par BREST dans ses rues à angles droits, dans le quartier du port qui se modernise, j’ai pensé à toi NOISETTE, à ces mots que tu m’avais adressé,
à ce trouble d’enfance…(à ces forteresses volantes, à ces éclats, ces bruits, ces frayeurs,…).
et puis « l’oeil était dans la bombe et regardait le monde »…
n’y songeons plus, rions tous en coeur des bienfaits des mots partagés, NOISETTE, je t’embrasse d’un grand soleil…
En partage:
http://fr.youtube.com/watch?v=1s_FHdTTSm4
de très belles photos ..un beau projet …la route est souvent ardue..
Bonsoir à tous les amis
« Capacité à embrasser les contours et horizons de la diversité » je ne cite pas Proust mais Thierry, c’est peut-être le plus difficile, nous vivons tellement dans le superficiel, la vitesse, le « tout voir » le « vouloir tout comprendre » alors qu’il faudrait sans extravagances s’ouvrir au monde avec humilité, dans la plus grande simplicité, sans se disperser, sans vouloir absolument « ratisser large », oui c’est un autre regard, un nouveau regard pour aller plus avant dans la connaissance de l’autre,peut-être voir moins mais mieux, j’ai un peu dévié ta pensée Thierry mais c’est le chemin sur laquelle elle m’a emmenée avec son maigre petit balluchon de mots, le godillot au bout du bâton….
Ce sont les retours et les joies des retrouvailles, n’est-ce pas Noisette, Phil alba, aspe, anne marie et tous les autres.
En comité plus restreint (famille) revenus de lointains chemins, j’ai adoré aujourd’hui : « ça fait trop longtemps que je ne te voyais pas » suivi d’une longue embrassade, voilà ce que l’on rencontre sur le chemin de la vie et ça sans parcourir des kilomètres.
Merci Leïla pour « l’oiseau de passage » que j’adore, et qui corrobore ce soir mon état d’âme. J’espère que tu vas mieux après ce séjour pas particulièrement réjouissant.
Bonne nuit à tous
Pour projeter faut il vigueur ou imagination ?
Pour aller au delà de l’instant, du visible aussi ne faut il pas courber le temps
et également infléchir l’espace ?
Le projet n’est au début que projectile; on le cherche aérodynamique
et léger, avec l’aide du propulseur au poignet et d’une belle encoche
on décoche à loisir des traits distants et balistiques.
Le projet se précise, il se conceptualise et s’organise, la logistique est souveraine dans son accomplissement qui encadre les moyens et forces en présence pour tendre vers un but, passant pas des étapes, verrouillant des points clés, avançant à petit pas de manière sériée.
Le projet se modernise, certains ironisent, nous iront à Venise. Il faut toujours imaginer, ménager et accomplir mais quand tout se mécanise, le facteur humain
reste un souci, l’ergonomie une devise, l’efficacité – la recherche de l’économie des devises- qui parfois atomise, à trop miser sur des évidences on en oublie
les créances et les lettres patentes qui réduisent la cadence.
Je vous fait grâce de tant de projections diverses, de gravier et d’enduis,
de pellicules et de soucis, dans le trait continu qui allie le profit de sa réalisation
à la joie de la mise en action réside son énergie.
>Noisette:
Quelle bel accueil tu reçois ici! On t’a cherchée partout à un moment donné mais tu as fini par retrouver ton chemin ici;-) Bonne route avec nous!
>aspe:
Bon retour parmi nous, j’espère que tu as passé de bonnes vacances.
>momo:
Merci pour ces gentits mots, momo;-) Bienvenue sur L’Oeil Ouvert!
MONIQUE, je suis tellement d’accord avec votre façon de voir les choses…
NOISETTE, bon retour !
Mon PROJET: apprivoiser au mieux mes blessures, et me protégrer au mieux …
Me méfier de certaines gens, langues de vipères …Vie Perd…
Ne rien attendre (mais on attend malgré tout toujours !), savourer doucement les instants simples…
Mais comme c’est dur de créer du lien, surtout de « l’authentique »…
Bonne journée à tous
La route est longue pour trouver son chemin …du sens … un projet …
Message, mais sage …
Générations frissons
Générations pulsions
Osons la participation
Créons de nouveaux horizons
Osons confronter nos idées
Pour transformer les mentalités
Dans le respect des différences
Devenir responsable et faire sens.
Et si cela semble si sensible tous ensemble
Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.
Générations frissons
Générations pulsions
Sachons être acteur de notre vie
Et donner nos avis
Se questionner pour créer demain
Choisir notre chemin
Etre vraiment volontaire
Surtout ne pas se taire.
Et si cela semble si sensible tous ensemble
Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.
Générations frissons
Générations passions
Issues de la diversité
Richesse de toutes les cités
Pensons la complexité
Impulsons la mixité
Point de modèle ou pensée unique
Dans cette société technocratique.
Et si tout cela semble si sensible tous ensemble
Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.
Générations frissons
Générations passions
Nées de nombreuses fractures
Et payant les factures …
Morcelées, fragmentées
Cherchant à se construire une autre identité
A se relier, se renouveler
Dans le respect et la pluralité.
Et si cela semble si sensible tous ensemble
Ciblons du sens qui nous ressemble, du sens qui nous rassemble.
02/11/08