Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Voyage des peuples
mosaïque de visages
espoir de lendemains
◊ Fragments de “Feuilles de route”
Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007
◊ Partage … la belle voix de Nath dans son poème « Mets-tissages » qu’elle avait écrit pour la note Métissages. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
Petit morceau
de chacun
et de chacune
mélangeons-nous
mélangeons-nous
pour que naissent
les enfants de demain
toutes formes et couleurs s’agrégent
pour donner à la manière d’arpèges
harmonie et beauté en soie grège
Des lèvres et leurs baisers….un noir dans un café….le vent porte une plume…la tête sur la lune…un visage et son frère….une face contre terre….la douceur par la fenêtre…la douleur des êtres…Une main sur une épaule….un blanc sur le comptoir…le ciel des espoirs….de l’encre dans ses yeux noirs…des larmes sous un saule…mélange de couleurs….on ferme il est trop tard…Un rêve et son reflet…une natte sur les murs…tendresse et couverture…caresses sous un plaid….Un mot et son contraire….pensée pour un visage….voyage et métissage…ma vie et l’oeil ouvert…
Un puzzle à reconstituer
Ou le parcours du petit Poucet
Tout un avenir à imaginer ………………..
Bonjour Ossiane- Océane -la- manne -de -nos -âmes………….!!!!
Bonjour les amis c’est le retour !quel bonheur en parcourant les merveilles de Chaumont ……….et vos imaginations époustouflantes tj en phase Merci Merci Merci
Amitiés à tous AA
Et si nos différences pouvaient nous rassembler …
Des voyages multiples aux senteurs exquises …
Des chemins colorés à la douceur divine
Des mains à tenir pour ne pas basculer …
« La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose qu’une pierre. Mais, de collaborer, elle s’assemble et devient temple. » Alexandre de Saint-Exupéry
C’est par nos pensées, nos paroles et nos actions, individuellement et collectivement, que nous façonnons nos lendemains. Sagesse Tsagali
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Encyclopédie
Ecritures-métissages
Papillons en vie
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Des regards
En vues
Des yeux
De bels
De par tout
En mille lieux
Le partage
Deux
De mains
vies semées,
mystères déposés,
salués de petits éclats pour décorer,
ou volés
pour créer une oeuvre
qui leur est extérieure
mmmhhh comme cette page est jolie belle pleine, et de vous lire chacun, mmmhh….je me sors, et reviens ce soir, à bientôt…bises.
mosaïque de peuples entrelacés.
bris de frontières
Un corps roule sous la table…la table qui perd pieds..le pied qui fait le nez..le nez qui se fait fin…la faim qui nous tenaille..tenaille sur un fil..un fil et son aiguille..aiguille sans un chat..chat noir et une échelle..échelle de riche…le riche sous la terre…Richter est à l’envers..envers et contre tout…mon tout est dans l’ivresse…ivresse d’un mot de verre…le verre est sur la table…la table est sur le corps…le corps dans ses états…état de siège pour une chaise…une chaise et son couvert…couvert et nappe métisse…métisse et son visage…visages pour un espoir…l’espoir est dans le vers…des vers pour tout séïsme….séïsme dans le corps…le corps est dans le coeur…Mon coeur sur ta main….Métissage…
Su-per-be, Pierre b. !
les liens
Les liens sont multiples
Et se multiplient
Il s’ajoute les un aux autres
Et parfois nous divisent
Mais jamais ne se soustrait
Les liens ne sont pas logiques
Ils ne donnent jamais le même résultat
Mais ils sont là bel et bien
Du début jusqu’à la fin
Tout au long de la vie
Et bien au-delà encore
Quand la vie nous lie au mort
Tout ceci n’est pas banal
Tout commence par le Cordon ombilical
Qui nous lie bien avant la naissance
Avant même de naître à l’existence
Alors viennent les liens du sang
qui nous lient à vie aux parents
et nous fait grandir
et nous fait sourire
mais parfois mourir aussi
et comme des boulets nous entraînent
au fond des ténèbres
sans avoir pu découvrir l’amour
et tous ses atours
mais là c’est un autre lien
dont je vous parlerais plus tard
quand les enfants seront couchés
car maintenant
je vais vous parler
des liens de l’enfance
des liens cordes à nœud
ou il est difficile
de démêler les histoires
mais ces liens nous tirerons à eux
toute notre vie
ils nous rendront nostalgique
presque pathétique
parfois neurasthénique
souvent mélancolique
des liens de proximité
les liens d’affinité
les copains d’abord
mais les copines pas encore
ces liens là viendront après
quand pointe l’adolescence
à l’orée d’ la connaissance
des liens nouveaux se tissent
au delà du sang
les liens fraternels
Au-delà des différences
Au-delà des apparences
mais déjà le temps passe
un peu trop vite peut être
et là les liens éphémères
deviennent durable
sérieux même
on s’attache un peu
beaucoup
passionnément
à la folie
pas du tout
et là on se détache
comme des pétales qui se délient
et s’envolent au quatre vents
mais si ces liens sont solides
on se met la corde au coup
Et c’est les liens du mariage
Qui nous lient à vie
pour le meilleur et pour le pire
jusqu’au dernier soupir
souvent pour le meilleurs
mais quand vient le pire
ces liens deviennent des chaînes
et nous enchaînent
au lieu de réunir
et les chaînes
Parlons-en
celle qui d’un homme libre
En font un esclave.
moi je préfère les chaînes de solidarité
celle qui pour le bien
uni des humains très différents
je pourrais vous parler encore
des liens jusqu’à la lie
mais là je vais vous saouler
alors je terminerais
par les liens indicibles
ceux de l’amour entre un homme et une femme
mais j’entends déjà vos objections
et les hommes entre eux
et les femmes alors
de cela je ne parlerais pas
ils le feront mieux que moi
je vous parlais donc d’amour
le lien le plus étroit
tellement étroit parfois
que l’on ne pourrait passer un doigt
je vous l’avais dit de coucher les enfants
ces choses là sont pour les grands,
mais au fait de cet amour là
naîtra peut être un enfant
alors la boucle est bouclée
et c’est la grande ritournelle
elle est parfois si belle la vie
c’est peut être ça l’éternité
mais maintenant il est temps
de couper le lien qui nous uni
car ma chanson est terminée
Et je vous dis maintenant
c’est bel et bien fini.
belle journée à vous
pardon si cela vous a paru un peu long
>maria :
Un petit poème généreux à partager en douceur ! Merci Maria pour ta fidlité nocturne 😉
>thierry :
Belle idée de faire surgir l’harmonie avec les couleurs, merci de ton passge fort matinal 😉
>pierre b :
Superbe façon à la pierre b d’évoquer ces métissages ! Fantaisie, douceur, jeux de mots qui font passer le message. Belle vie à toi 😉
>arletteart :
Bonjour, c’est le grand retour apparemment, contente de te retrouver 😉 Bien l’idée du petit poucet, souvent le parcours du combattant pour ces peuples ballotés. Amitiés.
>nath :
Oh nath toi ici sur la toute dernière note 😉 Sans doute un thème qui t’est très cher et qui te fait écrire ces si belles phrases de partage. Merci également pour ces citations bien choisies que nous affectionnons. Je t’embrasse.
>bourrache :
Et oui bourrache, ces petites céramiques ressemblent à des papillons pleins d’espoir. Merci pour la richesse de ton haïku.
>annick :
Tu as vu juste en pointant ton poème sur ces paires d’yeux qui attendent une peu de mieux. Merci Annick, à ce soir, belle journée !
>salade :
Bien vu ces entrelacements ! J’ai essayé de faire apparaître ces routes du voyage. Merci d’être là, salade !
>pierre b :
Deux doses de pierre b aujourd’hui, c’est too much ;-)) Grande forme et plein de petits « e » en toi ;-)) Bravo pour cette belle suite articulée entre les idées !!! Quel beau travail d’écriture ! On en redemande !
>brigetoun :
Très juste remarque, Brigitte, ces visages ne sauront peut-être pas mais ils interpellent sur ce thème. C’est le but de l’art de faire surgir des émotions et réflexions. Merci pour beau poème en éclats !
>marc :
Oh my god ! D’où vient toute cette belle énergie créatrice que tu puises en toi! C’est magnifique et généreux, marc ! J’espère que ce n’est pas fini ! Bises soufflées 😉
Acrostice à méditer selon sa propre imagination:
M on
E nfant
T out
I cosaèdre
S e
S ait
A ncien
G abarit,
E nigme.
Pensées …Bourrache..
–
N’être
Néant
Ni être;
Naître
Perpétuellement
Noir sur blanc
Métissage.
–
En suivant le fil de Maria…
Et une pensée vers Monique dont c’est la fête aujourd’hui …
Belle après-midi à tous, et à toi Ossiane en particulier …
Une mosaïque de visages
pour dire la beauté diverse
des peuples dispersés
mais qui dans la paix des cœurs
façonne le visage à venir
après les temps de non-partage
d’une fusion par métissage
de ce monde aux couleurs d’arlequin
naîtra un autre type humain
l’un et l’autre mêlés
dans l’enfant de demain
Mélangez les couleurs
le rire et les humeurs
Amalgamez les âges
vous diront les plus sages
Saupoudrez deux, trois larmes
pour conserver le charme
d’un monde multicolore
aux multiples décors
Mettez dans le mixer
La recette est meilleure
et dégustez, sans modération…
Cosmopolite est le vaste monde
toujours les migrations ont favorisé le brassage
de cette imbrication des cultures et des modes de vie
jaillit une richesse nouvelle du nom d’hybridation
les flux migratoires risquent non pas d’être illusoires
mais d’être régit pas des affaires de pouvoir
pourtant que ce soit politique, économique ou climatique
à moins que celà ne soit lié aux risques naturels autres
il y a tant de bonnes raisons de voir que le monde
va vers de grands mouvements de population
entre dialogue nord -sud et redistribution des richesses
sortis des hinterlands et des bantoustans
qui pourra empêcher que cette grand richesse
des enfants en nombre
ne vienne affluer vers les lumières envoutantes
des pays développés
qui veut construire des murs
contre cette marée humaine qui promet de déferler
qui ne voit que l’histoire de sapiens sapiens
n’est faite que de celà et que la bipédie c’est la marche
et que la terre appartient à tous les hommes
bref, qu’il faut savoir la partager
car les terres arables refluent
le manque d’eau guette
et pourtant
les hommes ont le droit de vivre
Bouquet de mots savoureux de Pierre b – joli merci.
Texte apprécié d’amichel et peut-être une nouvelle philosophie en marche
Belle composition d’images Ossiane aux couleurs du monde, visages sans âge,
questionnements sur la feuille de route, sur les humains, sur tous les humains qui migrent sur notre terre, notre terre à tous…
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Pieds nus sur les éclats tranchants
Mosaïque de mille regards
Regards absents, regards ignorés
Regards croisés, regards entr’aperçus
Regards de haine, regards d’amour
Regards d’hommes de toutes parts
Ici et là de passage sur la terre
Les vouloir scintillants comme les étoiles
Les étoiles n’ont pas de frontières
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Alix ,comme c’est gentil et comme cela fait plaisir, ce genre de petite attention me touche profondément . merci Alix
Bonne fête, Monique.
les Sages de l’Egypte ancienne appelaient les étoiles « les infatigables »…
Sans frontières, sans âge, en scintillant, elles attirent encore et toujours notre regard.
Biz à toi, à tous.
Jolie fête Monique, pensées belles.
Aujourd’hui
Elle en a croisé des visages
Elle en a touché des vies
Du bout de son regard
Et même en corps encore
Quand une dame sympa
L’accoste elle et son fils
Et lui dit qu’elle comprend
Qu’elle a travaillé en handicap
Hier
Elle en a croisé plus d’un
Elle en a pleuré et rit
Du bout de ses deux mains
Et même de son fer
Quand elle était lingère
La dame si fort sympa
Et ainsi va la vie
Qu’elle offre et construit
Aujourd’hui
C’est joli un regard
C’est tant de chair dedans
Alors elle l’offre son regard
A qui veut s’y plonger
Pour la serrer bien fort
Elle aime l’amour partage
Dans le regard de bel
Qui offre et puis reçoit
Merci Bourrache, c’est très gentil à toi.
Si l’on pouvait regarder les humains comme l’on regarde les étoiles, cela voudrait dire que les humains sont sur la bonne « voie »
Je ne connaissais pas cette appellation des Sages de l’Egypte ancienne pour les étoiles. L’Egypte ancienne, histoire étonnante qui depuis longtemps me passionne.
Monique bonne fête
j’en profite pour te dire
que j’aime bien la manière dont tu commentes les notes
souvent apaisant et empreint de sagesse
merci
merci Annick je suis comblée.
Comme c’est important le regard qu’on a sur les autres, le plus beau regard que j’ai en mémoire est celui d’un très jeune enfant, j’étais triste, je l’ai regardé avec mon regard triste et il m’a souri comme si il avait tout compris, ce regard a moins d’un mois, mon regard s’est imprégné du sien.
un regard échangé…un sourire offert…quelques mots échangés…
suffisent à alléger le coeur…et faire entrée la lumière
dans l’antichambre de l’âme
bonne soirée à chacun
Marc, c’est gentil ce que tu me dis, je t’en remercie , il faut espérer que Voltaire avait raison qui disait que
« le monde avec lenteur marche vers la sagesse »
Ce qui est certain, c’est qu’il est beaucoup plus apaisant de regarder vers l’horizon avec espoir, que de se retourner sur les chemins sombres du passé.
On sent chez toi une soif inépuisable et une grande générosité de mots et de poésie. Merci pour tous ces partages.
Un regard..un regard rencontré…qui serre l’âme de plein…ce regard…. son regard…l’amour sur ses yeux…de l’amour…. tendresse à mille sens….en regards.. se faire du bien… de nos deux nous… tenir sa main.. à ce regard…. c’est si bon .. sur le chemin.. ensemble….mon amour…
Coucou les amis !
De retour à la maison….
Et un micro qui retrouve toute sa nervosité quelque peu perdue ces derniers temps !
Métisseeeeeeeee
Tissageeeeeeeee
Métissageeeeeee
Sageeeeeeeeee-S
S-poir
Des p’tits bouts de verre
Des p’tits bouts de papier
Des p’tits bouts de nez
Et toujours un sourire,
Et toujours un regard,
Qui nous montrent la vie,
Qui nous montrent l’espoir !
e e e e i e e e B e e e s e e e e s e e e….
(remettre les lettres dans le bon ordre !)
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Merci Ossiane, elle est tellement touchante cette page ! Bise à Monique. Jolis textes Pierre et Thierry. Contente de vos retours Christineeeeeeeeeeeeeeee et Arletteart. Bisou à l’équipage.
Des bouts d’anges sur la route
Des sourires désarmants
Tracent pour nous le chemin
Mosaique aimée tisse
le futur en couleur
Pensée du matin…bonjour à tous!
Moi, j’aime les gens exhubérants
Lorsqu’ils sont bons et colorés
Que de leurs lèvres naissent des rubans
De poèmes et de mots sucrés;
Qu’ils glissent sur leurs accotements
Propos oiseux de charlatans
Surtout que les femmes rient, joyeuses
Ne soient pas en mal de cancan
Et que les hommes pleurent plus souvent
Pour être dans le ciel, amarrés :)))
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier,
Je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour,
Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Épargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne,
D’étoilé en dedans
Et de prêt à mourir .
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir.
…
Jules Supervielle
Qu’est ce que c’est joli, merci Perline, et pour suivre l idée…
Ce matin vit en corps
Je m’écarquille les yeux
Je suis en vie encore
Alors
Autant y être heureux
Pour la vie dans son fort
Aussi son silencieux
Alors
Dans le respect d’autrui
Je marche mon chemin
En un pas infini
Alors
Je me serre aussi
Car se respecter soi
Dans sa petite vie
Deux grands bels sens de vie
D’unions naissent des vies
Que le destin papier
Balance sur le sol de terre
Des visages qui têtent
Et puis qui s’osent vivre
Des sels de l’air du temps
Qui donne la nourriture
Céleste important
Pour se cueillir le sens
Sur le parvis de la vie
Gisent aussi des visages
Meurtris abandonnés
A leurs sorts d’être Humain
La vie toutes ces poussières
Que le ciel jette sur terre
Comme des dés à jouer
Au grand jeu de la vie
En belle vérité
En Humain son respect
En amour qui aime
Voilà le sort est jeté
Chacun possède sa vie
Pour suivre l’idée d’Annick…
Chacun possède sa vie
Mais lui peut nous l’ ôter
Si tu parles, il te fusillera courroucé
Si tu te tais, sa menace
Arrachera de ton coeur la raison
Et de ta raison le coeur.
Son manège vogue grinçant
En révolutions absurdes
Et ses chevaux de bois
Sont des mots empalés
Des libertés ôtées
Des pays éclatés.
Dans la main du soldat, une fleur
A éclôt mais elle flétrit
La fleur odorante a fané
Au pied du dictateur
Dont les pas ont tracé
Dans la mare de sang
Des corps éclaboussés.
A ses pieds des armes alignées
Des masses humaines endoctrinées
Des chagrins qui écartèlent la raison
Et des visages effacés
Disparus sous terre
Le temps d’un souffle de vie contraire.
Oui, Leila, c’est fort vrai, c’est aussi la vie dans sa non vie pour laquelle certains optent et prennent le mal pour sens.
Bonjour de belle journée à chacun, qu’elle vous soit douce et tendre.
Il avait sa petite vie
Tout au creux de ses mains
Elle était son amie
En fleurs et parfums doux
En un éclair de mots
La folie meutrière a cassé
Ce tout ça
Le voilà ravagé
Sans souhaiter se venger
Il endosse l’habit de celui qui
Un jour
Fut meurtri par
La vie
Pourtant sa belle amie
Et depuis
Ce jour
Là
Il se méfie bien plus
La vie c’est du joli
Et du vilain aussi
Qui éclate des sourires
Et des blessures au coin des lèvres
Aussi
M^me des blessures au coin des lèvres
Chante ami, chante des comptines
Rime, rime, rimera,
Celui qui vivra verra
Oui, sème dans les oasis
Dans les jachères de maïs
Des grains d’amour et de blé.
Sur la Terre pleuvent des richesses
Qu’un p’tit noir n’a jamais vu
Qu’un p’tit blanc a tous les jours
Un tas d’ jouets qui l’ennuient
Des écrans, du virtuel
Qui lui font pousser des ailes
Ou l’anesthésient
Sur un divan.
Vois l’enfant d’ébène qui court
Pieds nus , jaunis de poussière
Un cerceau pour le distraire
Des habits signés d’usure
Flottent sur ses jambettes frêles.
Quand le blé aura poussé
Grains arrachés aux épis
Pétrirons-nous de bonté
Un pain de fraternité
Baguette de l’humanité?
Chacun pour soi et…….
La musique pour tous.
Eh bein les gars c’est pas demain la veille le métissage total des hommes !!!!!Il y a loin de la coupe aux lèvres.
MAIS…. « Au possible, tous sommes tenus ».
C’est en Afrique
Qu’elle se vit
C’est sur ce sol
Qu’elle veut se vivre
Ma fille de France
Du plat pays
Serre ce continent
Qui manque de tout
Mais surtout pas
De fraternité
Car le plus pauvre
Donne à manger
A un plus pauvre encore
C’est en Afrique
Bises à chacun,
je rejoins avec plaisir Andrée Wizem, aujourd’hui, qui est dans mon neuf pays de Loire, et c’est avec beaucoup d’émotions et de plaisir, dans un bel partage que je serre déjà bien à l’avance.
Rencontrer
Serrer du regard
Soutenir
Marcher ensemble
Un pas deux pas
Ou plus encore
Se cueillir tout vivant
De présents
Que la vie offre
Dans ses regards
Quand c’est possible
Pour le moment
Bien impossible
De rester ici
Dans ce lieu
Où des nouveaux voisins
Depuis huit jours
Boivent secouent les murs
Rient jusqu’aux quatre heures du matin
Par quatre nuits déjà
Si de bien bels partages
Parfois
La solitude
D’un lieu pour soi
Sans voisins
C’est bel aussi
Car des adultes non éduqués
Dans le respect de la vie
Et pourtant c’set si grand
La vie
Dans ses bels sens
A se vivre aimer
Partager son meilleur
En bonté amitié tendresse
Complicité
Dans le précieux état
D’être EN VIE
Je souris
Mon amour
Et pour toi
Mon sourire
Mes yeux papillent
Et se pétillent
Si bel partage du fond de l’âme
Juste comme ça
Dans nos regards
Qui se cherchent
Se trouvent encore
Et se donnent la main
Se cabriolent se serrent tout contre
Et s’apaisent bel
Mon doux regard sourit encore
Ta vie me donne
Tellement de vie
Merci fort de fort
D’être en vie
De t’exister dans tes regards
Tu me donnes la certitude
Que l’amour existe
Et un monde où l’amour est là
Est un bel monde
La vie de vraie
allez youps, je me sauve, bises.
de fil en aiguille
se tissent les liens
d’un patchwork universel
Patchwork, humains tissés dans le sens de la trame, multicolores, hétéroclites, matelas de continents pour couvrir le froid des coeurs et réchauffer l’humanité…
Au suivant…ne perdez pas le fil :)))
Sur la page d’une vie
Les couleurs se rencontrent
Se nourissent l’une de l’autre
Et en créent de plus belles
Elle est douce la musique
De ces couleurs mêlées
Elle est celle de l’Amour
Qui franchit les barrières
Et s’écoule en rivière
De mosaique tissée
Sympa Marc le patchwork universel de fil en aiguille.
Cela dit, on fait comme on peut face à l’energie légendaire d’Annick 🙂 et à celle qui s’annonce joliment avec Leila ! Bonne journée à tous 😉
le regard
j’aime regarder la profondeur de certains yeux…
le regard innocent d’un enfant
qui ne triche ni ne ment
le regard discret d’un timide
que la peur de l’autre inhibe
le regard pétillant de son amante
qui s’offre entière à vous, aimante
le regard éclairé d’un artiste
Qui ouvre nos cœurs autistes.
mon cœur souffre de voir certains yeux…
le regard du vieillard fatigué
Qui n’a qu’un vœu s’en aller ;
le regard d’une femme battu
Par son mari, à bride abattue ;
le regard d’un enfant violenté
Par des adultes peureux et frustrés ;
le regard d’un enfant mourrant de faim
A qui je ne peux tendre la main ;
mon âme ne supporte pas certains yeux…
le regard supérieur des races humaines
Qui pense détenir la vérité suprême ;
le regard qui méprise ou se moque
Des handicapes moral ou physique ;
le regard accusateur qui juge d’emblée
Avant même de comprendre et analyser ;
le regard des gens dédaigneux et fuyant
sur ceux dont l’aspect est différent
et quand je me regarde dans le miroir
Je vois des yeux bleus ; un regard noir
d’un humain qui vacille entre l’espoir
et un profond et angoissant désespoir !
bonne journée à vous
et bienvenue à Leila qui je pense
à beaucoup à nous faire partager
Merci marc et leila et annick et bien sûr lou pour ces regards divers et profonds
Ricils le regard
Et dire qu’il ne s’en est même pas trouvé un pour nous parler du troisième œil
et que nous voilà embarqué dans un voyage visuel sur des drakkars aux fortes membrures dont les bordées sont montées à clin… d’œil mais dont les sabords (d’age il n’en fut point question) ne tirent pas à boulet rouge ni d’ailleurs à l’œil
parce que pour ce qui est de la hausse et de l’azimut il faut des outils plus précis pour régler la portée.
Heureusement le delta est sorti de son lit et dans un tumulte envahissant il a hissé les alluvions au rang de marche pied pour hausser le niveau et de la ligne de visée deviner qui viendrait déborder ce soir.
Ce delta nous a emporté sur ces ailes au loin afin d’éviter la crue et la recrudescence qui enflamme au premier débordement au dernier regard.
Cosme dont l’éthique tenait d’escalope à Milan s’entend n’a pas pané lourd dans ce ravage des regards échangés dont la fureur des éclairs allumait déjà les bobèches des pimbêches.
Que dire de ces regards qu’avec aversion nous laissons flotter sur ces autres regards qu’il faut aviser régulièrement pour entretenir les chenaux et vérifier les écoulements ; c’est que l’œil à l’écoulement facile et que l’humeur vitreuse n’est point un obstacle qui claquemure entre deux faux cils un regard d’effroi.
Regard hagard pour humeur bizarre il en est des regards comme des petits matins, tous ne sont pas calme et gentils il en est des furibards qui sortant du bar accoudé au comptoir broient déjà quelques petits noirs et qui dans leur solitude n’ont plus de mou ce qui donne ces regards durs et noirs.
Ah les œillades qui sont aux pochades des havres de paix et d’épais sourcils qui froncent en longues guirlandes et festonnent et étonnent et festoient et nettoient.
Que ces galanteries ne sont point à la galantine ce que serait un baiser qui patine
mais de bonne manières en douce de glisser un regard des plus doux pour qui sait observer comment ces choses là sont délicates à manier.
Brider la vue c’est comme limiter le champs visuel au moyen de substances qui se piquent aux tropiques c’est refuser de balayer large et de conserver la profondeur de champs de la visée stéréo.
Finalement les cônes et la bâtonnets se retournent contre ceux qui les fument !
PiouF Ôuf, Lou, love.
D’Oeil à oeil, d’art en art, mon pays ton regard
Mes iris alluvions bruns et quelques pépites noires
Qui s’illuminent au soleil dès que tu te sens bavard
A te livrer à mes yeux.
Dans les regards, des lectures, de crues immédiatement
Ou des élans de sentiments, à pas feutrés de jeune chaton
Le regard que je fixe ce soir, je le revois gesticulant
J’ai beau chercher dans ma mémoire le pourquoi des alignements qui fascinaient sa déraison, je n’ai trouvé que des pulsions de haine, deux serpents siffleurs au bout des bras lui prêtant serment et des regards d’effarement, bleus de peur dans des hangars de Pologne.
Il y a des regards qui animent de petites gens que j’aime revoir
Ils sont à mes yeux le miroir, du calme que j’apprécie à l’aube
Et de la fraîcheur de beaux soirs
Si vous voulez me voir ailleurs, les cheveux dressés l’oeil bêbête, laissez-moi sous l’oeil des Jet-7 pour que philosophe mon esprit sur l’art de festoyer la nuit:)) en jupe légère et bas résilles sur un Yacht d’émir qui s’ennuie :))) (je me marre en écrivant ce texte dans la foulée!!) Ossiane va écrire: »Hors sujet Madame!
Je vous laisse regarder le ciel, mettez en lunette vos deux poings, vous verrez de petites bêtes qui s’animent de près même loin, vous verrez tous les yeux sourire, mystérieuse sera la nature, celle que vous côtoyez matin et soirée, l’oeil patchwork ouvert.
Cette page a laissé une large place au regard, dans le visage les yeux sont la première forme de communication entre les êtres , sans barrière de langage
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Je t’ai rencontré,
Je t’ai reconnu
Tu n’as pas changé
Seul ton regard
S’est éteint
……………..
et pourtant dans tes yeux je peux lire une profonde tristesse.
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Les Yeux d’Elsa – Louis Aragon
« Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire
J’ai vu tous les soleils y venir se mirer
S’y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire
À l’ombre des oiseaux c’est l’océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L’été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n’est jamais bleu comme il l’est sur les blés
Les vents chassent en vain les chagrins de l’azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu’une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d’après la pluie
Le verre n’est jamais si bleu qu’à sa brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L’iris troué de noir plus bleu d’être endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d’un firmament pour des millions d’astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L’enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l’averse ouvre des fleurs sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d’août
J’ai retiré ce radium de la pechblende
Et j’ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
Il advint qu’un beau soir l’univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa »
Bonne nuit à tous, et à toi Lou, bise et bonne fin de journée
Bon, c’est pas Aragon, mais j’ose quand même !
On n’en finit pas…
De recoller les morceaux !
Mais quel joli tableau
Quand les morceaux
Enfin réunis
Nous offrent
Couleurs,
Sourires
Regards,
et mines réjouies !
Biseeeeees du soir…
Christineeeeeeeeeeee
Ses petits yeux d’amour
Elles les aiment brillants
Alors elle les saisit
Les instants de lueurs
Pour les briller son jour
C’est ainsi qu’elle est elle
Sans l’amour au fond d’eux
En bougie déjà morte
C’est pour le dernier jour
Avant c’est bon d’aimer
A se sentir vivant
Se vibrer ses pupilles
Se veiner de bel sang
Qui arc en ciel le souffle
Avant qu’il soit éteint
Le jour du dernier jour
bises Monique, et Christineeeeeee, et chacun.
La Vie … nos vies … Regards de ciel …
Amour, Douceur … Espoir, Sagesse, Tendresse …
La Vie de nous que j’aime est vérité et bonté … simplicité
Elle est … elle vit … elle a sa voix, ses yeux, son regard
J’aime tant sa voix … elle est une voix de tendresse
Elle est unité … coeurs qui chantent à l’unisson …
… c’est le fil d’or qui nous unit … qui court à travers …
Une voie lactée dans un ciel doux-noir …
Lumière tendre qui parle tout au coeur de la Nuit du Temps
Le Soleil surgit … grand et immense dans le désert de sable
… La Source, or de chaque vie … Il y a un arbre chez elle …
Il est grand et son ombre est bienfaisante …
Il nous réunit tous … sous ses branches vertes … la richesse de sa Vie
Une vie … un ciel et millions d’étoiles comme notes d’une Symphonie …
Chère Ossiane, chers amis … je suis rentrée … et je retrouve chez vous tant d’inspiration, tant de beauté … !
Que c’est beau de partager comme ça! … de tout mon coeur … merci
http://fr.youtube.com/watch?v=YPNdUi7EATE&feature=related
noir c’est métisse…
Balayer les visages – dimanche 12 octobre 2008, par Josef Bakou
(http://www.poesievive.org/spip.php?article307 )
Le vent emportera les feuilles mortes.
Pris de frénésie
Il ira dans ta tête
Dans les recoins
Les noms et les voix.
Je songe aux Paysages nocturnes des Châteaux de la Loire, à la magnificence de la nature et son théâtre des lumières. Je songe aux couleurs du vin et au rire des fantômes quand la place est désertée par les estivants du festival. La joie des jours ensoleillés est si loin du gris ordinaire des hivers de Touraine. Et si cuisant le souvenir. Les mots intimement liés aux images me rappellent aussi quand j’allais tous les jours voir le blog d’Ossiane, son oeil ouvert et ses calligrammes numériques.
j ‘étais venue vous lire Grand Pressigny, mais votre écrit fantôme..
alors je vous lis, Grand Pressigny, merci d’être reviendu!
belle soirée!