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Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Pieds dans le courant
mains sur les corps endormis
si ronds si chauds
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
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Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Pieds dans le courant
mains sur les corps endormis
si ronds si chauds
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
C’est toujours joli les petits mots de vos lectures.
Bonjour Ossiane, ton haiku est très beau et tu fais pratiquement vivre les pierres dans le torrent !! Joli !
___ ___ ___
Les lions de mer sommeillent baignés par quelques vagues
Leurs corps lisses en courbes reposent comme des rochers
Le soleil caressant leurs dos ronds relâchés
Ils goûtent cette eau tranquille bien loin des pastenagues
Les flots doux les entourent répandant leur fraîcheur
Les bébés allongés tout près d’eux entrevus
L’eau coule contre leur chair et leurs chères grosseurs
Sont là présentes aussi Leur tribu est pourvue
Mais quel est donc ce rêve qui les a transformés
Mammifères en une nuit sont devenus des pierres
Pinnipèdes pétrifiés par une force singulière
D’une promenade joyeuse à Monterey ce matin
J’ai rencontré ces bêtes sur les quais près du port
L’aventure avait offert une vie à leurs corps
La mer roulait ses galets ……..cet air de Brel comme une première impression encore endormie Bonjour AA
Arleteart, il me semble que « La mer roulait ses galets » c’est plutôt Ferrat, dans Deux enfants au soleil.
Bises et bonne journée
L’eau glisse et lisse
les pachydermes endormis
les corps rebondis
Eléphants de mer
S’ébrouent au bain le matin
Corps forts et luisants
…
tels des hippopotames
faisant l’autruche
les rochers dans l’eau
luisent au soleil
noirs et chauds
refuges terrestres des sirènes
…
oh!!!mais oui merci LOU vraiment pas réveillée et la suite ?? maintenant cet air me poursuit et la voix bien sûr c’était Ferrat Connaissez -vs ? ?il y avait je crois tous les matins du monde …….ou le premier matin du monde? AA
Pour Arletteart:
La mer sans arrêt
Roulait ses galets
Les cheveux défaits
Ils se regardaient
Dans l’odeur des pins
Du sable et du thym
Qui baignait la plage
Ils se regardaient
Tous deux sans parler
Comme s’ils buvaient l’eau de leurs visages
Et c’était comme si tout recommençait
La même innocence les faisait trembler
Devant le merveilleux
Le miraculeux
Voyage de l’amour
Dehors ils ont passé la nuit
L’un contre l’autre ils ont dormi
La mer longtemps les a bercés
Et quand ils se sont éveillés
C’était comme s’ils venaient au monde
Dans le premier matin du monde
La mer sans arrêt
Roulait ses galets
Quand ils ont couru
Dans l’eau les pieds nus
À l’ombre des pins
Se sont pris la main
Et sans se défendre
Sont tombés dans l’eau
Comme deux oiseaux
Sous le baiser chaud de leurs bouches tendres
Et c’était comme si tout recommençait
La vie, l’espérance et la liberté
Avec le merveilleux
Le miraculeux
Voyage de l’amour
Paroles: Claude Delecluse. Musique: Jean Ferrat 1962 « Jean Ferrat – Vol. 2 (1999) » J’ai copié collé le texte à partir de paroles.net.
Bonne journée
De rocs en apparence
Leurs âmes vibrent
Roulis de l’eau
Qui papote si douce
Leurs parois soleil
Fort généreux
Qui chauffe et réchauffe
Le baiser frais
De la goutte d’eau
Qui se pose et se vaporise
Et se repose
inlassablement
En pure goutte
Qui aime le temps
Joliment dans son bel temps
De purs frissons
elle est fort jolie cette chanson, qui m’arrive musiquée mélodie douce, si souvent entendue….belle journée tendre…
En érosion s’écoule l’eau du temps éphémère…
Bises Ossiane
LOU merci pour ce texte complet ,merci mille fois de l’avoir retrouvé « musiqué » comme dit si joliement Annick
Tout autre vision pour Ossiane et son image
Pierres
qui grondent
qui roulent
qui boulent du fond de la terre
Le Grand Sculpteur de l’Univers
nous offre ..
Ses pierres
ô ciel.. ô ssiane … que devenez -vous loin de nous??
La Belle au Bois Dormant
Répose si près de le courant
Que La musique de l’eau
Ronronne à ses oreilles
Son corps endormi
Garde La fraîcheur
Comme s’elle était
Une pierre dans l’eau.
Dors, dors! Belle princesse!
Bientôt viendra le prince
Sur son cheval blanc et beau
Par la voie de l’eau
Étonné, il va te regarder
L’enchantement va se casser
Et vos lèvres s’uniront
Heureux, en doux baiser
Bonjour Ossiane
bonjour à tous mes amis et amies du Blog.
C’est toujours délicieux lire les mots que vous déposez ici.
Bises du Brésil.
Mon rêve serait de ramener deux ou trois de ces énormes galets comme celui du centre de la photo pour trôner dans mon jardin…
Je me contente de versions transportables mais c’est en Corse que j’ai trouvé les plus beaux galets.
Si vous ne connaissez pas Andy Goldsworthy :
http://www.publicartfund.org/pafweb/projects/03/goldsworthy_03.html
ou
http://images.google.fr/images?gbv=2&hl=fr&q=+site:ahahh.blog.lemonde.fr+goldsworthy+cairn
et c’est joli, tes mots, Neyde, merci…
La goutte se passe
Son temps qui passe
La roche elle
Reste juste usée
Pour disparaître à tout jamais
Dans des centaines milliards d’années
L’Homme plus près
De l’humble goutte
Que du grand roc
Dur inusable
Se préserve du temps qui passe
Avec son parapluie ombrelle
En destin de lui
Sur son fil tendre
Sa petite vie
A fleur de peau
Et voilà que depuis ce matin, le doux rappel de Lou, me trottine la mélodie de J. Ferrat en écoutilles, agréablement ….bon après midi.
Le pied s’aventure son pas
Il se tord un peu sur le fond de galets
La main se cramponne au gros rocher
Le courant est rapide, mais le corps tient
Il garde son équilibre de vie
Dans le torrent de la vie
Qui déboule ses alluvions, ses mousses,
Ses galets, ses bulles de respiration
Et le corps scaphandre, halète
Puis il arrive à traverser
Le fort courant de sa vie
Il se retrouve sur l’autre berge
Fatigué, épuisé, les pieds gelés
Mais le coeur chaud
C’est bon d’avancer son courant
Parfois à contre courant
Ou dans le même courant
Pour s’aimer de sa vie
Et s’en vivre vivant
De vie envie d’amour
Dans le justesimplevivre
En petit Humain goutelette
Dans les éboulis du temps
Quand le ventre de la terre
Jaillit explose dispose des rocs
La petite goutte d’eau fofolle
Passe mouille nage l’éphémère
Tandis que les gros rocs
Piliers de l’éternel restent sages
Mais eux aussi ont leurs limites
Un jour
Juste que ce jour est bien plus loin
Mais chaque goutte poussière
Et roc sur terre n’est là que pour un temps
Et ainsi se tourbillonne et se pose le temps.
« …Et vos lèvres s’uniront
Heureux, en doux baiser… » Rédigé par: Neyde | le Lundi 16 juin 2008 à 14h56
caresse des rocs dans l’eau bouillonnante de fraîcheur…
plongeon de joie
fille des parois
lueurs de nos coeurs…
Enfant, il ressemblait à l’eau
De source qui coule des ruisseaux.
Son rire si clair se faufilait
De cœur en cœur, tout guilleret
Loin du chaos de l’existence
Sur les pentes douces de l’enfance !
Ses yeux aux reflets malicieux
observaient étonnés les cieux,
Ou dansaient les enfants de nuits.
ceux à qui on enlève la vie
Comme on reprendrait un cadeau.
Puis le jetterait au caniveau,
Dés passé le jour de Noël.
Vêtu d’un regard cruel !
Qu’est il devenu aujourd’hui
Son squelette tout engourdi !
Rocher immobile et silencieux
Sur lequel s’écoule le temps
Dans un silence impressionnant
Et noient les jours heureux
Les yeux fixés vers le néant
Sous le regard de ses parents
Depuis ce triste jour de printemps
Il est entre terre et firmament!
ce texte n’est pas une réalité pour moi
mais l’est pour une collègue !
sa soeur est dans le coma depuis plus de 10 ans!
Bonsoir à l’équipage, Marc, Aspe, Annick, Neyde, Arletteart, Bruno, Lou, Olivier, Maria, Pierre, Sylvie… J’en oublie ??
Bon cette fois ci, c’est l’ancienne « bleausarde » qui réagit à l’appel des roches !
**************************
Il est des roches et des rochers
Comme des livres à peine ouverts
Où l’on peut lire entre les lignes
Leurs chemins secrets et leurs mystères
Les rochers s’apprivoisent au fil des ans
Sous nos mains chaudes, se laissent caresser
Nous aident parfois, entre ciel et terre,
A ouvrir une voie vers le sommet et la lumière
Parfois ronds et lisses comme des « culs de cafards » (*)
Parfois acérés et tranchants comme des lames de poignards
Ils nous offrent tant de variétés, tant de phrases déchiffrer
Qu’on pourrait passer toute une vie à les voir s’exprimer
Pieds dans l’eau fraîche des torrents
Pieds dans les arides mers de sables
Pieds au ras des falaises océanes
Ils sont tous là, et lancent leur appel
Appel vibrant aux joyeux fous grimpeurs
Leurs attentifs et fidèles lecteurs
Qui d’un seul coup d’œil, de la base jusqu’au ciel,
Tracent mentalement l’itinéraire parfait,
La ligne suprême… jusqu’au sommet !
(*) Expression couramment utilisée à l’époque pour les « sorties » lisses, en adhérence extrême !
Biseeeeees de Christine
Evidemment, je ne peux résister à l’envie de vous envoyer une petite photo d’un rocher aux pieds duquel j’ai dû faire des centaines de pique-niques, quand j’étais petite, avec mes parents et tous leurs copains grimpeurs :
C’est le rocher célèbre de « l’éléphant » en forêt de Fontainebleau…
Il porte vraiment bien son nom !
____
http://www.routard.com/images_contenu/communaute/photos/publi/013/pt12461.jpg
____
Christineeeeee
Salut du soir
aux poètes et à l’aventureuse grimpeuse qui apprivoise aussi les rochers ………AA
Qui fera échapper des prisons de matière
tout ce qui veut chanter ?
Toi Phil, chacun a en soi les ressources nécessaires à cette fin 😉
bises et bonne soirée
le rocher parait inébranlable
avec son corps de granit
l’eau parait si fragile
avec son corps de soie
ancré sur terre
quand l’eau vient le taquiner
il la regarde passer
Sûr de ne pas bouger!
alors elle redouble de vitalité
il commence à vaciller
mais bouge à peine,
Alors elle déploie toute sa vigueur..
maintenant il est trop tard…
Il ne peut plus rien faire…
si ce n’est se laisser emporter…
étonnamment ce bloc si robuste
se désagrège en poussière
et se fond dans l’eau si douce…
J’ai laissé des rivages aux automnes arrivés
Au coeur de pierres sans âge j’ai voulu contempler
. l’éternité
Des mouvement de vie lentement enserrés
Qui attendent ainsi, doucement apprivoisés,
. l’éternité
Qui fera échapper des prisons de matière
. Tout ce qui veut chanter
—
Thank’s Lou
Joli Marc
ce sable poussière du roc désagrégé laisse filtrer la lumière et son champs de beauté …
Très beau Phil, très beau et la question posée préalablement et à laquelle tu réponds est bien jolie aussi.
De l’eternité nous ne saisissons que des lueurs qui peuvent faire rêver un instant … c’est beaucoup
C’est vrai Marc,
on dit en Portugais :
« Água mole em pedra dura,
tanto bate até que fura.
L’eau qui tombe goutte à goutte, cave la pierre.
Doucement elle détruit la pierre, si forte, si dure…
.
1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
.
Bonsoir,
.
Merci à vous tous pour avoir su donner vie, corps et âme à ces gros rochers ronds que ce soit en animalité ou humanité. Je n’ai lu que des belles choses. Vraiment. Je suis restée de longues heures au bord de ce torrent.
.
Pour répondre à arletteart et la rassurer, je ne suis pas très loin de vous;-) Je me suis simplement mise un peu en retrait pour reprendre du souffle. Petite respiration silencieuse bien nécessaire après m’être beaucoup impliquée sur le blog pendant des mois sans interruption et dans mon travail aussi;-)
.
Tant que j’y suis, je vous le dis, j’ai pu trouver un créneau pour partir une semaine à partir de mercredi. Je publierai comme d’habitude mardi soir. Il faudra attendre mon retour pour avoir la suite;-)
Bonne nuit à vous tous, je vous embrasse.
.
Ossiane
.
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.
les roches…
la vallée du FANGU
¨…si belle tes yeux de roches se perdent dans le courant des cascades
escapades fragiles
temps nu des dames nues
dans l’eau fleur à la verte vallée des rayons douceurs
du soleil dame…
« »Pieds dans le courant
mains sur les corps endormis
si ronds si chauds » »
…harmonie terre des rondeurs de tes hanches
mon rêve
mon amour
paresse dans l’eau
fraîcheur de tes seins dans les remouds cachés de tes frissons
rondeurs chaudes
à venir
du désir de nos enfants
qui courent dans l’eau du torrent
au vivant
soleil des rires
mes yeux coulent
sur tes bras blancs et remonte à la source de tes épaules
puis ruisellent sur tes seins corsetés
légèrement dévoilé par ton corsage de taffetas
enfin ils s’y perdent comme dans une caverne aux milles trésors
..
Nous ne sommes ce qu’au monde
Il y a de plus élémentaire
à égalité avec l’eau.
Nous venons
Du tout premier temps.
Nous vous apportons
Le goût de l’origine.
Nous sommes tourbillons
Tout comme la flamme
Quand elle s’offre.
..
Ce poème de Guillevic semble avoir été écrit pour illustrer cette photo (très belle et si vivante !)
Je ne connais pas la Corse , mais la forêt de Fontainebleau (que je connais mieux ) posséde un patrimoine minéral assez extraordinaire ! C’est ainsi qu’on y croise, au mépris des lois les plus élémentaires de la gravité , des champignons parfois hallucinants, un regroupement de tortues , éléphants et crocodiles en d’improbables bestiaires .Il a même parfois quelque chose d’humain: crânes, visages et corps enlacés ou séparés.
..
http://photonaturefontainebleau.neufblog.com/photos/uncategorized/2008/02/10/pleur1.jpg
à fleur d’eau
entre ciel et terre
le lissage est offre vagabonde
pour permettre à l’émotion
de grandir vers le sentiment
et s’endimancher du sacré
Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Les contemplations)
La source tombait du rocher
La source tombait du rocher
Goutte à goutte à la mer affreuse.
L’océan, fatal au nocher,
Lui dit : – Que me veux-tu, pleureuse ?
Je suis la tempête et l’effroi ;
Je finis où le ciel commence.
Est-ce que j’ai besoin de toi,
Petite, moi qui suis l’immense ? –
La source dit au gouffre amer :
– je te donne, sans bruit ni gloire,
Ce qui te manque, ô vaste mer !
Une goutte d’eau qu’on peut boire.
Comme il est beau ce texte de V.Hugo,merci Marc…
___
D’ici, de là,
De toi, de moi,
Des mots, pour arrondir,
Les coins de la vie.
L’eau qui coule
Et saoule nos mots.
De rien, d’un tout
J’enfante un caillou.
Je suis l’eau.
Ni reine, ni rênes,
Je me traîne.
Dans ma lenteur.
Je vous façonne.
A force d’être ronds….
Que me répondras-tu? …
___
Petit hors-sujet,
mais qui s’impose quand même :
Bonnes vacances Ossiane !
Tu les as bien méritées,
On va garder ton blog,
Tu peux partir tranquille !
Au fil des campagnes ou des montagnes
Des villes ou des villages traversés ou visités
Que nous réserves tu, lorsque tu seras rentrée ?
Un voyage au fil des clics, de belles images,
Qu’on ira admirer, qui nous fera rêver !
Bon vent donc, suit le fil du courant,
Ne te perd pas en route !
Et reviens nous, dans quelques jours,
Pleine d’idées nouvelles, aux couleurs si variées
Qu’on aura tant de plaisir à commenter !
Biseeeeeeees voyageuseeeeeees
Eh ! Bourrache !
J’ai l’impression que mon petit E-mail a fait son effet !
Biseeees donc à l’eau,
Mais il faut tout de même se méfier de l’eau qui dort, car lorsqu’elle se réveille, il ne fait plus un temps à mettre un canard dehors !
je suis pic je suis un roc
on me croit fait d’un bloc
mais ce n’est qu’un rôle
Seule toi qui tendrement me frôle.
entends mes sombre murmures.
Et, ta traine qui me caresse, me rassure
va, continue à dérouler ton voile d’argent,
un jour tu m’emportera au firmament,
en attendant tu adoucis mon coeur,
et je m’attendris oubliant les rancoeurs
content de te lire Bourrache
___
Marc : merci.
Ton printemps s’annonçait tout de vert vêtu et plein de chaleur(s).
Quant à ton été … si tu continues (en vers verts), va être très chaud !
Siouplaît … prends l’aile lisse de ton hélico … et passe chez moi … (cette nuit, il a fait 2°) (vrai de vrai !)
_
Christineee :
ouais …. suis dans mes eaux …. mais pas pour enfanter !
_
Neyde :
tes « ternures », j’les oublie pas !
_
Sur ce, j’allume ma bougie, j’prends mon dico, j’mets trois petits points et j’embrasse tous les autres…
___
___
Ossiane :
… zen … inspire … expire….
surtout …. RESPIRE !
Biz.
___
Bonjour Bourrache ou bonsoir
Quel plaisir de retrouver ton sourire sur le blog
Bises
BOn voyage Ossiane et toi Christineeeeeeeeeeee quand tu raffles tous les mots et que tu dis à Ossiane tout ce qu’il y a à dire, on en a plus … le panier se vide.
Allez, je prends mon dicco aussi,
j’y récolterai quelques mots savants qui me donnerons l’illusion d’être Thierry pour un moment )) clin d’oeil, sourire et tout le tralala …
Bonne soirée à tous
Ahhhhhhhhhhhhhhh, donnerons avec un s !!
A l’aide je m’abrutis !!!!!!!!!!
Pour Bourrache et Ossiane :
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http://imagesforum.doctissimo.fr/mesimages/3744718/Gavin-Reece-Zen-53349.jpg
___
!
.
Pour Lou et pour Bourrache :
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http://private.lesgrandesgueules.org/images/dico.jpg
___
!
Bourrache
clin d’oeil pour toi
Le courant arrose les « ternures » de nos rêves.
je suis très contente si tu n’oublies pas les « ternures ».
Pour nous, elles sont signe d’amitié…
Viens, ma chère amie, t’asseoir sur cete pierre,
près de moi, les pieds dans l’eau et on peu bavarder un peu.
Tant de choses à dire, tant de choses à écouter!
Je sais que Tu aimes mon Français
même avec les « ternures » et etc. etc.
Bises
Les ternures
Sont les enluminures
De vos rêves
Les plus purs !
… et sans dico !
christineeeeee
Comment faire ces envois d’images en cliquant dessus ? c’est trop bien car
« »C’est bien d’écrire ,mais il faut des images. Les mots fuientde tout côtés quand on tente de les rassembler pour dire l’essentiel »
Julien Green (s’il vs plait )
Voilà pour LOU dont le panier se vide !!
Salut du soir AA
___
Oh, ma Neyde …
qu’est-ce-que j’aimerais être
là-bas,
avec toi.
Ou, sur la carte du temps,
un p’tit peu à gauche,
un ptit peu à droite.
Mais j’suis en bas
de la carte du temps…
un peu…
comme un oubli…
et je fonds
___
___
Dis, Maria-D,
ou Olivier …. et les autres….
les temps sont difficiles pour se souvenir …
de tous … un chacun …
____
Soleil, un peu timide, n’osait trop se montrer.
Il effleurait, tout doux, le rugueux des rochers,
Éclaboussait les vagues de ses perles nacrées
Et conjuguait le ciel et la mer en reflets.
Séisme ? orgasme ? frisson ? Soleil s’est ébroué,
Autour de lui soudain il a tout réveillé.
Le granit et l’écume, l’eau et le ciel, dorés
Et chauds de ses rayons, se sont mis à vibrer…
Bourrache, remonte, remonte, il y a quelques semaines, on avait saupoudré le printemps de ternure, merci à Neyde et cela t’avais réussi. Si elle t’en redonne un peu ça va rouler fort!! 😉 Je te tends d’ailleurs mon panier, comme il est presque vide , tu peux monter dedans ( magique, il voyage dans l’espace et le TEMPS, dans le soleil et la lune, traverse la matière la plus solide et en mots fait fondre les maux les plus coriaces. d’ailleurs il se remplit de lui-même… 😉
Merci Arletteart pour Julien Green et Christineeeeeeeeeee pour les illustrations.
Love à tous
Bourrache,
« Des mots, pour arrondir,
« Les coins de la vie. »
J’aime ça, Bourrache.
Souhaitons donc que les mots
Puissent ne servir qu’à ça,
Souhaitons trouver les mots
Pour ceux qui sont trop las,
Souhaitons garder les mots
De ceux qui ne sont plus là,
Et inventons des mots
Quand ils n’existent pas!
Neyde,
Merci pour cette musique de l’eau qui grâce à toi ronronne à mon oreille…
phil alba,
La matière n’est prison ici-bas
Que pour celui qui ne chante pas
C’est joli un petit mot
Qui dégouline sa vie
Se tape contre un gros roc
Rebondit sur une goutte
Qui le véhicule tendre
Souple et mouillé plaisir
Un petit mot joli
Fait du bien où il passe
Et quand il se repasse
Il fait deux fois plus de bien
J’aime beaucoup les mots de Annemarie en écho aux écrits de Bourrache. Et j’aime aussi beaucoup ce qu’on écrits Bourrache, Neyde, et Annick.
Repose toi bien Ossiane car il est vrai qu’il faut prendre des respirations pour mieux rebondir.
Bonne soirée à toutes et tous
Un petit mot
Doux
Deux petits mots
De rien du tout
Trois petits mots
Et puis s’en vont
Mais leur trace
Peut-être
A jamais gravée
Qui sait?
Un hyppopotame s’oubliant
C’est une pierre dans un torrent
…
bonnes vacances Ossiane !
Merci Rachel.
Il était fait d’un bloc.
Fort comme un roc !
Avec du rire en stock,
Et des réparties ad hoc.
Quand les larmes coulèrent sur ses joues,
Que son cœur déborda de dégout,
Les torrents de colère, et les pleurs amers,
Aussi durs que des pointes de fer,
Firent leur chemin inique
Dans ses certitudes granitiques,
Réduisant en poussière,
L’inébranlable d’hier.
Bonsoir,
Pour fêter le solstice d’été, jour le plus long de l’année, je vous invite autour d’un grand feu de bois. Venez l’écouter crépiter !
Evelynej « Scribouille et peinturlure »
Zut alors, vous allez plus loin encore que moi. Je stocke votre blog parmi mes favorites, quoi. La photo d’abord (moi, je fais à l’envers) et ici, caillou animal, animal caillou, si chaud, si rond. Ces jours-ci, je me fais caillou et m’expose au soleil.
>marc tiefenthal:
Bonjour et bienvenue sur le blog! Merci pour votre visite pleine d’humour;-) A l’endroit ou à l’envers, on peut faire comme on veut;-) Bon bain de soleil à vous. Amicalement.
Tendres rochers
Tous les mots ont une âme par essence volatile
A l’image de la femme ils ont un cœur fragile
Un nom comme un parfum envoûtant comme une île
L’art fait qu’ils se mélangent comme l’eau et l’argile
Afin qu’ils ne blanchissent et conservent leur âme
Ces mots qui meurent en bouche sitôt qu’on les a lu
Il faut les protéger dans du papier alu
L’air ambiant les condamne à perdre leur arôme
Les mots tendres ou croquants noirs ou blancs ou au lait
Riches ou pauvres beaux ou laids on les aime au palais
Ce sont des mots sucrés qui laissent des regrets
Que l’on tient sous la langue comme on garde un secret
Qui fondent lentement comme on rembourse un prêt
En plus du principal avec de l’intérêt
Alain