Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Visiteuse éblouie
le passage d’un ange
le rêve s’envole
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Visiteuse éblouie
le passage d’un ange
le rêve s’envole
Un écrin de beautés
Sur ma taie d’oreiller
Goût délicieux baiser
Que ce bel rêve aimé
Empruntant le chemin des envies de verdure
Elle avait gravi la petite pente de terre
Accédé à l’espace des rêveurs solitaires
Et humait l’été bleu que l’océan épure
Les lèvres ourlées des vagues glissaient sous son regard
Les rayons picotaient à fleur de peau les eaux
Contre l’onde se jetait la falaise en biseau
Dans l’eau de mer des cendres dont les flots doux s’emparent
Le soleil la gagnait sans qu’elle s’en aperçut
Et son corps immobile caressé par la brise
Fondait dans la falaise où elle s’était assise
Elle devenait lumière ou houle à son insu
Dans ses grands yeux l’été apparaissait la mer
Sur son visage fragile une douleur passagère
Jeter le t de trop du vers 7( thé de trop septième verre) dans la mer s’il vous plait. Le t ne pollue pas, l’ été non plus je crois ))
bisou et bonne journée
Avant de m’en aller, je reclique sur la page « apparaissait (2p) » me saute aux yeux cette fois.J’aurais pu me relire, vous prie de m’excuser…
Mer et lumière
le vent sur ton visage
voile au large
C’est joli, Lou, tu es toute excusée,
et je vous remercie de vous excuser, chacun, pour votre indulgence pour mes fautes de moi..bonne journée et bien le bonjour.
Quand l’été titille à la porte du printemps…..
Tout en rêves verts
Les songes d’un jour d’été
Tout en rêves bleus
Au bout du monde
Face à la mer sur la falaise
Frôler l’aile d’un ange
L’esprit vagabond
Le regard perdu au loin
Des rêves qui passent
Sur la rade surplombant la mer
Elle rêvait aux jours si tendres
Où ils faisaient crisser, joyeux, la terre
Enlacés, éperdus dans ses méandres
Ils avaient flirté en haut de cette butte
Il rêvait de liberté, elle, du grand amour
Ils se sont aimés sans perdre une minute
Il savait qu’aimer ne rime pas avec toujours
De leurs baisers sur son voilier, elle se souvient
La mer resplendissait dans son écrin d’argent
Le soleil dardait ses rayons d’opale, olympiens
Les vagues se trémoussaient, ivresse des amants!
L’été de ses amours refleurira-t-il jamais?
Du haut de la cette butte si hautaine
Le doux voilier s’étire avec sa peine
L’été des amours juvéniles s’en est allé!
Mais l’imaginaire sauve des dures réalités
Elle continue de rêver aux baisers volés
Le soleil caressait sa peau pain brûlée
Ses seins dorés ont gardé tout le sel de l’été
Voguent au loin du rivage, ses désirs langoureux
Ce trois mâts, quel naufrage, emporte son fragile espoir
Il n’y a vraiment pas d’amour heureux!
Ossiane
Tes splendides photos de mer m’inviteraient plutôt à la baignade mais ton haïku m’a fait revenir sur terre…
Belle journée à tous..et bises
Sur le chemin des douaniers
dans les genêts fleuris
le sol est souple
de tant de passages ameubli.
La vent s’affale ou la vie s’efface devant la beauté de la brise du temps médité…
La mer pleure
en vagues courtes
le départ
de son témoin
Claudie
Tu nous offres là un poème de toute beauté Bonne journée et merci, c’est très joli.Bises
>Monique
Merci et bonne journée à toi aussi..Nos écrits se sont croisés..
Un coucou à Jeandler et à Bruno..
Une petite faute, Ossiane « VoguENT »..ses désirs
Isolé le coeur,
la mer craquant comme un âtre empli
de désirs.
Isolée la main,
effleurant l’horizon comme le sein
de l’aimée.
Isolé le corps,
face à cette multitude de flots
et de possibles
toujours inachevés.
Isolé le terrien,
seul le marin sait
le flottement des terres
et le sel de l’incertitude.
Bonne semaine à tous 🙂
Amoureuse
Ses vagues
La palpitent
Celui-ci, je ne pouvais vraiment pas le louper !
éééééééééééééééééééééééééééééééTééééééééééééééééééééééééééééééé
Tout au bout du sentier
Au sommet de la falaise
Elle restait des heures
A contempler la mer
A se laisser bercer
Son corps tout entier
Envahie d’un bien être profond
Son regard s’accroche avec émotion
Au sillage du voilier si lointain
Et en même temps si proche
Qu’on pourrait l’effleurer
Juste en tendant la main…
La fine voile file à l’horizon
Emportant un morceau de son rêve…
Des heures elle restait
A contempler la mer
Au chaud soleil d’Eté
L’air vivifiant du large
Caresse son visage
Et dépose sur ses lèvres
Des embruns d’eau salée ;
Et sa langue goûte le parfum marin
Saveur d’été, saveur de vacances
A ne pas oublier…
Et l’air vivifiant du large
La ramène à la réalité….
Biseeeeeees vivifianteeeeeeees
de LERMONTOV :
Une Voile…
Une voile seule se découpe en blanc,
Dans la brouillasse bleue de la mer!
Que cherche-t-elle dans un pays étranger?
Qu’a-t-elle laissé là-bas, en pays natal?
Des vagues jouent…Le vent siffle…
Et le mât courbe et crie…
Hélas! Elle ne recherche pas le bonheur,
Ni elle ne quitte pas le bonheur.
Au-dessous d’elle brille un jet éclairant l’azur,
Au-dessus d’elle luit un rayon d’or du soleil…
Mais elle, rebelle, cherche l’orage,
Comme si l’orage peut lui donner la quiétude.
Michaïl Lermontov
> Claudie, un petit signe à toi, en répons.
Quelques notes debussiennes
de l’aube à midi sur la mer
ou la mer heureuse.
Au bout du chemin
la mer s’irise.
Est-ce là ton destin
pour poser ton vertige?
La lumière s’électrise
et l’esprit en prodige
prends des ailes et voltige.
De l’aube à midi sur la mer.
S’asseoir face à la mer
Contempler et s’éblouir
A en oublier de rentrer…
bizz Ossiane
>Jeandler
Au bout du chemin, mon ciel s’illumine, une brise légère aiguise mon désir et l’iris de la mer me fait tanguer de plaisir…je me fais tourterelle…et mon coeur s’ouvre bel.
Ahlala….mmmmhhhh…..
La mer tout doucement
Egraine ses bulles d’OOoO
Son visage ébloui
Par son amour dedans
Elle se délicieuse
La mer et ses voyages
la voile rouge.
Théo van Rysselberghe
Il est assis la mer
Elle est en haut des vagues
La mer de haut en bas
Se vague délicieuse
Lui elle contemple le haut
Elle il sourit la mer
Eux de la mer posés
Se vivent immensité
>Annick :
Tu es sans doute la visiteuse éblouie, Annick 😉 Merci à toi et bonne semaine.
>lou :
Magnifique poème, lou. Tu pourrais être aussi la visiteuse 😉 Totale immersion dans la lumière et le paysage. Un grand merci pour la beauté de ton évocation.
>pierre :
Un bel éventail de sensations au bord de la falaise ! Tu es sans doute le visiteur et radonneur ébloui qui se trouve tout en bas de la première photo 😉 Merci beaucoup.
>Monique :
Superbe rêverie pleine de sensibilité ! Merci pour ce beau plongeon poétique. Bises.
>Claudie :
Décidément, quelle belle série de poèmes qui s’enchaînent ! Voilà une poésie pleine d’amour et de sensualité éclaboussante 😉 Bravo à toi !
>bruno :
En contemplation de tes mots qui me laisse rêveuse 😉 Merci bruno !
>jorge :
Bien vu ce départ ! Tendre mélancolie dans tes mots. Merci jorge.
>johal :
Pfiou ! Quelle belle intensité et émotion dans ton poème ! Petite larme à l’œil 😉 Beaucoup d’originalité dans les thèmes que tu développes. Merci johal !
>christineeeee :
Décidément, rien ne t’échappe 😉 Tu t’es laissée bercer par le souffle du large et le clapot des flots. Ta plume est libre vivante, sensuelle et légère. Bravo christineeee.
>amichel :
Merci pour la découverte de ce poète qui donne une étonnante vision de la voile traingulaire. Il a sans doute un peu raison pour l’orage. Bises du lundi vers toi.
>uu :
Bonjour UU, de plus en plus présent sur la toile, tu laisses aller ton imaginaire en douces sensations de paix et de sérénité. J’espère que ce retour t’apporte ce que tu cherches. Bises à toi ami UU 😉
>salade :
Merci salade. Cependant, je n’arrive pas à trouver sur le net cette toile. J’aurais bien aimé la voir 😉
Ah ces merveilleux chemins de douaniers…fil du rêve, et quelles merveilleuses nuits à passer dans leur cabane berçé par les vagues….
je partage MTO…
Cette cabane pour toi et moi
Bercés par les roulis de la mer
Pas un seul bruit si doux murmure
Si bel voyage à l’intérieur
Juste l’essentiel que notre amour
A nous border nous caresser
façe à la mer, éblouie, oui, je le suis toujours ……
l’été approche, la fête de la musique aussi, nous serons bientôt le 21 juin, chouette les vacances, au bord de la mer, s’annoncent….
Mais l’été c’est ce jour
Et le printemps son jour
A se vivre tous les deux
Sans perdre un bel instant
Pour tous ceux qui sont loin de la mer :
Avant goût des vacances, en toutes saisons,
Printemps, ETE, automne, hiver
Vous pouvez voir la mer !
Quand j’ai une petite envie d’admirer l’océan,
De voir les vagues s’agiter, ou l’état des marées,
Alors, je clique sur ma Webcam marine préférée :
Petite fenêtre sur l’océan, comme si vous y étiez !
Et je reste des heures à regarder la mer….
Grâce à un petit clic, mes rêves s’envolent …
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http://viewsurf.com/vue-208-Dolus_d%27Oleron_-_Plage.html
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… a voir de jour, évidemment !
Linceul de nacre
Une voile avance
Le monde s’éteint
***
Bisous Bisous chère ossiane
Superbes photos
Tout la haut sur la colline
j’ai la tête qui dodeline
mon sourire est de soie
mais aussi de popeline
un instant accoudé sur la rambarde
je pourrai me prendre pour un barde
je plonge mon regard dans la mer
à l’ombre du rocher tutélaire
Thierry, notre nouveau barde,
Fredonne dans la barbe
Il nous donne l’aubade
Des rimes en cascade
Elle est jolie sa sérénade
Première au hit-parade
Elle nous emmène en ballade !
Accoudé à la rambarde
Au-delà de la balustrade
Il guette les daurades
Qu’il cuisinera en marinade
Et va plonger sans crier garde
Pêcher sa future grillade !
Du mauvais temps prend garde
La pluie arrive en cascade
Bientôt c’est la débandade
La colline il désescalade,
Terminée son escapade,
Notre nouveau barde
Regagne sa bourgade !
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http://www.jvgruat.com/Chine/sons/barde.gif
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Elle est jolie la er, erci pour la vidéo, Christine,
et chaque mot de chacun…
et voilà que le m, ne se laisse plus écrire, il faut l’appuyer foooooort, le m, pour qu’il se vive…et pourtant mmmmhhh….de mmmer reste si délicate….
Une femme vit un jour passer un ange
Elle tendit la main à ce visiteur étrange
L’ange s’est arrêté, intrigué
De sourires en rires
De mains en frissons
De rêve en passion
Eblouissement partagé
Bonheur intégral
Deux étoiles brillaient
Mais l’ange avait un rêve
Rêve dangereux
Vie en péril
De peur de le perdre
De peur de lui interdire ce rêve
De l’aimer trop
Elle est partie
Sans autre raison
Que de le laisser libre
Plus un mot, plus un contact
Disparition
Douleur jusqu’au bout des ongles
Partagée
Deux rêves se sont envolés
Des années de douleurs
Blessure éternelle
Un jour en pleine nuit noire
Un ange est repassé
L’ange sortait de l’hôpital
Il venait partager son émotion
Toute neuve d’être père
Partager avec Elle
Et personne d’autre
Ce moment là
Emotions partagées
La Fin actée d’une belle histoire
Apaisement de deux cœurs blessés
Signe de renaissance
Une femme a pu un jour
Laisser son ange
Vivre ses rêves
Une femme est éblouie
Chaque jour car son ange,
…Il vole !!!
Il me revient des images en regardant ce paysage aride qui surplombe l’océan…
___
Assise face à la mer
Devant cet océan d’étoiles
Immensité et solitude
je revois des images
Une femme assise
Pleure son enfant
Sa terre est aride
L’Ile nue
__
« LÎle nue » est un film que j’ai vu il y a très très longtemps, cela se passe au Japon une famille tente de vivre sur une petite île, problème d’eau et d’isolement, Il m’avait marqué par la beauté de ses images et de sa musique dont j’ai toujours gardé en tête la mélodie. Aucun dialogue, tout est émotionnel, regards, silence, chant d’enfants, cri de douleur.
Tes photos Ossiane et cette forme de poésie le Haïku que tu maitrises si bien, donne cette atmosphère poétique dans son plus noble dénuement et qui tout naturellement m’ont remis ce film en mémoire.
C’est vraient très fort, Nigra…je suis très émue…
Tu me donnes des envies de mer terrible. Sentir l’iode, un peu, et le sel sur les lèvres…
Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent. L’azur sans fin est immobile au dessus d’eux ; près d’eux, le flot sans repos retentit. Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent avec des danses et des airs.
Ils bâtissent leurs maisons avec du sable ; ils jouent avec des coquilles vides. Avec des feuilles fannées, ils gréent leurs barques et, en souriant, les lancent sur la mer profonde. Les enfants tiennent leurs jeux sur le rivage des mondes.
Ils ne savent pas nager ; ils ne savent pas jeter les filets. Les pêcheurs de perles plongent, les marchands mettent à la voile ; les enfants cependant assemblent les galets puis les dispersent. Ils ne cherchent pas de trésor caché, ils ne savent pas jeter les filets.
La marée monte avec un rire et le pâle éclat de la plage sourit. Les vagues chargées de mort chantent aux enfants d’incertaines ballades, comme chante une mère qui berce son bébé. Le flot joue avec l’enfant et le pâle éclat de la plage sourit.
Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent. La tempête erre dans le ciel, sans route, les navires sombrent dans la mer sans sillage, la mort rôde et les enfants jouent.
Sur le rivage des mondes infinis se tient la grande assemblée des enfants.
Tiré du Gitanjali de Tagore
il est beau ton calligramme, ossiane, juste, mais c’est peut être fait exprès, manque le U, de un ange…
l’île nue
un film japonais
en noir et blanc
la mélodie toujours en tête
la vie est passée
et reste comme ça
des lambeaux d’incarnation
qui ne me sont pas tristes
juste la réintégration
de la justesse atteinte
hors du temps
maintenant
revisiter le passé
n’a plus cours
mais lorsqu’il ressurgit
ce cadavre absous
sait qu’il a à voir
avec le là
de l’accord
en sourdine
passent
les souvenirs
en longs cortèges impassibles
comme pour réencrer
les fuites
et excaver
nos cavernes
dans notre tissage
il n’est de poix
que celles
qu’à colmater
les fissures du rêve
s’engagent
les tourments de l’âme.
regard,
Oui ces lambeaux du passé qui nous collent à la peau, mais d’accord pas triste juste parfois un peu douloureux, mais de cette douleur dont on a besoin peut-être ?
Bonsoir et bonne nuit à tous
Minuscule silhouette devant le mer qui chatoie de milles reflets
loin, si loin du Moine méditant devant la mer de Friedrich
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/files/melancolie_friedrich.jpg
deux versants d’une même quête,
la seconde pleine de doutes
la première lumineuse d’espoirs ensoleillés
Elle regarde la mer
Et elle le boit partout
Dans cette voile là
Ou cette dévoile là bas
Elle plonge dans la mer
Pour s’embrasser ses bras
Et elle flotte si douce
Les voilà réunis
Ce voyage au long court
Fut si long éprouvant
Son petit coeur tremblotte
Elle l’aime humblement
Dans la note » émanation », Marc nous avait envoyé le voyageur de friedrich qui comme pour mélancolie laisse une impression étrange de l’être seul face à l’étendue de la mer océane ou de la mer de nuages, cela accentue la petitesse de l’homme face au monde qui l’entoure
>MTO :
Tu dois être gâtée du côté de chez toi 😉
>Annick :
Très juste, merci pour le signal, j’ai corrigé 😉 Je te souhaite une bonne nuit.
>sabine :
J’ai pris un peu d’avance pour vous faire rêver 😉
>christineeeeee :
Belle idée cette webcam quand on n’a rien à se mettre sous la dent 😉
Tu t’essaies à la rimaille 😉 Beau rebond en escalade à Thierry !
>maria :
Hello douce maria, un bel haïku crépusculaire entre blanc et noir. Je t’embrasse.
>Thierry :
Je te laisse avec christine 😉
>nigra :
Bravo Nigra, quelle belle émotion tu fais passer à partir de quelques mots de mon haïku dans cette longue histoire d’amour ! Je suis touchée. Bises.
>monique :
Merci pour cette référence cinématographique que je découvre. Un beau titre ! Je pense que j’aurais aimé le film. Bonne nuit, je t’embrasse.
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_ilenue.htm
>Anne :
Moi aussi mais la mer est un peu plus près pour moi que pour toi 😉 Bises.
>phil :
Bonsoir Phil, tu nous offres un beau texte à partager avec ces enfants. Un auteur que je ne connais pas. Merci pour ton choix sensible. Bonne nuit à toi.
>regard :
Tu me laisses sans voix avec le tissage de tes mots;-) Connais-tu donc ce film toi aussi… Un grand merci pour ta belle écriture originale.
>@nn@ :
Superbe tableau !!! Décidément ce Friedrich ! J’aime ces petites silhouettes perdues dans l’espace. Sans parler de vos mots qui l’accompagne 😉 Merci @nn@ et bonne nuit.
allongée sur cette masse sombre,
solide et pesante,
je vois devant moi la lumière,
la mer mouvante,
et les voiles qui glissent
et s’en vont
Perchée sur la montagne
au flanc de l’océan
la visiteuse épouse
la force de l’eau vive
avant de s’en aller.
La mer gardera d’elle
le coeur blanc et fidèle
qu’elle lui avait offert
et que l’on voit voguer…
Merci Ossiane et Annick
Bonne journée l’équipage
L’amour tel un témoin
vole de mains en mains
qui n’espère pas moins
semailles pour demain
reçois,donne et joins
à la fleur son essaim
pas trouvé non plus
un autre tableau, pour donner une idée
http://www.repro-tableaux.com/a/theo-van-rysselberghe/moonlit-night-in-boulogne.html
(…)
« Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été »
(…)
G. Appolinaire
Qui mieux que Paul Valéry et son Cimetière Marin pour évoquer la mer et le « Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change. »?
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
O recompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abime un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.
(…)
Bonjour – Aujourd’hui :
Ciel bleu été
Trainées de nuages blancs
Le soleil présent
Dans le jardin, les fleurs ont organisé un concours de beauté, les papillons , les bourdons, les abeilles font partie du jury.
___
Je retrouve notre « visiteuse éblouie »
Du haut du ponton
Elle regardait l’océan
Sa vie en mémoire
Aux confins du monde
Rendez-vous avec la mer
Grande confidente
La saison sans nom
Dans le temps qui n’a pas d’heures
Quelques souvenirs
je repars sur la pointe des pieds pour ne pas troubler ses rêves….
le regard du temps
bleu
comme un soleil
…Mia dresse sa tendresse
et tu passes
les silences dans les regards des éponges
paresse
quand dans le vin des berges fleuries
paresse
les citronniers diffusent
légers des parfums
de mer
…tisse ta toile
Mia
déesse
dans la voile qui s’évapore…
été des désirs partagés
langue de sable
sous tes mains
qui glissent
dans les sillons
de nos peaux bronzées…
ETE – ETE – ETE – ETE –
J’ai ~~~~~~~~~~~~ ETE
Tu as ~~~~~~~~~~~ ETE
Elle a ~~~~~~~~~~~ ETE
Nous avons ~~~~~~~ ETE
Vous avez ~~~~~~~~ ETE
Elles ont ~~~~~~~~~ ETE
Un ETE pour chacun !
Chacun a son ETE !
ETE ! Quand tu nous tiens !
Biseeeeeeeeees estivaleeeeeeeeees !
L’homme et la mer de Baudelaire
Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !
Quand tournent les saisons
L’été cède sa place à l’automne
Aux premiers gels, sous l’air fraîchissant,
Feuilles se colorient de vives couleurs,
La nature se pare de taches de rousseurs !
C’est alors qu’un regain de douceur
Envahit l’air, juste avant l’hiver,
De la nature est-ce une erreur,
Dernier pied de nez avant rigueurs ?
Un petit reste d’été, qui était bien caché
Refait soudainement surface,
Du gel brise la glace, et de son écrin
L’automne nous offre l’ETE INDIEN !
___
http://fr.youtube.com/watch?v=oIElXj0ZKlk
___
Promontoire, escalade,
promouvoir, escapade
par la vue esbaudie
renvoi sine die
ces ailes irréfragables
comme un auspice table
et la surface réfrangible
qui assure intangible
dans l’accalmie du lieu
un silence sérieux
alors à la visite répond
une humble visitation
d’altitude à flanc de coteau
monte une vraie exaltation
d’habitude à rang de cordeau
comme en une procession
où donc va le chemin
si ce n’est sur la destinée
Entre chien et loup
Chemin de contrebande
Face à la mer
Alix….Bourrache….Johal….Pourquoi ces trois prénoms…Passage….rêve…visiteuse….Pourquoi ces trois mots…ce soir…Ce n’est pas une question de vocabulaire…ni d’inspiration…il ne s’agit pas de jeter les mots en l’air…je parle tout simplement d’émotion…On passe….on lit..on apprécie..on se trouble…on rêve…Alix…Bourrache…Johal…ce n’est pas le hasard qui me rapproche de ces prénoms…sensibilité..talent..inquiétude…c’est plutôt de la passion…peut être le désir…Le désir de découvrir et de dire…celui de parcourir sans faillir…C’est un soir ordinaire…facade blanche et volets verts…silence et coeur ouvert…et mon écran de verre…Une branche sur un toit se balance…et ces pensées qui dansent…aux heures écoulées on pense…la tendresse sous influence…Je connais le passage…c’est plus qu’un sentier…on y rencontre des anges..les soirs d’été…Alix…Bourrache…Johal…un bouquet de fleurs sauvages..
___
( … … …) qui font naître des larmes.
___
tous les jours, inlassablement, que le soleil brille ou ne brille pas , que le mistral souffle ou ne souffle pas, que la pluie tombe ou ne tombe pas, peu importe, je m’en vais faire un petit tour au bord de la mer, et jamais je ne me lasse de l ‘admirer , elle m’éblouie toujours autant….
____
(….) et offre un brin de muguet.
Pierreb…
entre larmes et muguet, un tendre sourire 🙂
Bonjour Ossiane,
Très belles photos !
Je suis un simple visiteur,
Scrutant cette jeune femme,
Tiens ! si je pouvais faire son bonheur,
Son rêve se transformerait, « enchanté Belle Dame »,
Trop tard, elle est partie,
Peut être l’été prochain, au même endroit, ici…
Bises,
OLIVIER
>brigetoun :
Tu te laisses joliment dériver, brigitte 😉 Ca donne envie de te suivre 😉 Bises à toi et merci.
>lou :
Ta poésie est très imprégnée des photos avec cette idée de jonction entre l’eau et la visiteuse et de cœur blanc offert en cadeau. Merci pour ta belle écriture et belle journée avec du soleil si possible 😉
>feu roméo :
Tu fais beaucoup de rimes en ce moment 😉 C’est beau et émouvant ces semailles de l’amour. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>salade :
Merci, effets pointilliste à la Seurat, ça me donne une meilleure idée du tableau. Bon après-midi.
>maria :
Tu tombes juste avec ce poème d’Appollinaire ! C’est superbe ! Bel haïku de crépuscule ! Petite bise d’avant mai 😉
>pierre :
Quelle plume ce Paul Valéry ! Une grande richesse de mots et d’images. Merci Pierre, bises vers ta Loire.
>monique :
Merci pour ces jolis mots et pensées déposées si délicatement dans le silence de cet été là. Une belle pliume sensible tu as 😉 Bise du mercredi.
>aspe :
Magnifiques évocations pleine de sensualité et de tendresse. Un total abandon de toi à la mer et aux éléments;-) Bises vers toi.
>christineeeee :
Je suis un peu en avance 😉 Il faut croire que ça me manque 😉 Et toi, c’est encore plus criant, puisque tu évoques déjà l’été indien 😉 Merci dame Christineeeee pour tes jolis mots pleins de fraîcheur spontanée. Bises à toi.
>thierry :
Quelle escalade en jeux de mots ! Tu n’es pas trop essouflé 😉 Ce chemin attend ta visite 😉 Merci à toi et bel après-midi.
>pierre b :
Bonjour pierre, bravo, c’est superbe, tendre, émouvant et plein d’originalité ! Que se passe-t-il donc derrière ton écran aquarium de verre 😉 Un beau bouquet de mots pour nos trois visiteuses qui le méritent 😉 La bise au poète funambule 😉
>sabine :
Tu as de la chance d’avoir ainsi la mer à tes pieds et de pouvoir l’admirer par tous les temps. Je t’embrasse.
>alix :
Mmmm, comme ton brin de muguet embaume le blog 😉
>Olivier :
Bonjour Olivier, merci pour ce superbe petit poème bien troussé et tout droit sorti de ton cœur spontanément. Je t’embrasse et te souhaite un bon premier mai parfumé.
été d’un jour, été de toujours, jamais je n’oublierais ce jour de juillet, ou tu es partie… et mes rêves s’envolent aujourd’hui encore, et pour toujours, vers toi…
Un chef d’ oeuvre l’ ILe Nue ,
Dans un dénuement a couper le souffle
Souvenir s de l’ an 1962 il y avait foule sur le trottoir des Ursulines
Tagore dans « le jardinier d’amour » encore un souvenir qui me revient en mémoire
Les doux souvenirs de ces bonnes années.
Cette nuit dans la tempete qui eloigne le sommeil
Je me souviens et c’ est bien .Noisette.
>Noisette:
Tu as vu et lu beaucoup de choses, Noisette. Tes souvenirs remontent de plus en plus. C’est bien. Bon après-midi à toi.
c’était en.……..
Quelle année déjà?
je ne sais plus…
mais qu’importe…
Dix ans… vingt ans… plus..
c’était hier…
le premier baiser au cœur de l’été…
celui qui quelques années plus tôt m’aurait révulsé…
embrasser une fille…jamais
et pourtant …
ce n’était pas un endroit bucolique…
ni même romantique…
il y avait bien de l’herbe
quelques arbres malingres…
avec des feuilles jaunes et vertes…
asphyxier déjà par la pollution…
une vue plongeante sur les balcons ;
des parkings avec dessus
une kyrielle de voitures en guise fleur
ce fut si surprenant…un peu maladroit
Si innocent…peu être pas tant…
Quelques caresses bien gentillette…
Et le cœur qui fonçait comme une porche
Ne s’occupant pas des limites de vitesse.
Heureusement que je n’ai pas eu mon premier baiser à mon âge.
Sinon je n’aurais pas résisté à une telle accélération…
Après il y en eu d’autre…plus profond…
Moins innocent…mais celui ci reste différent…
Ce n’est qu’un baiser …mais le premier…
On se sens léger comme l’air…
Lesté de l’enfance…déjà bien loin…on se sens un homme…
Près à voguer sur l’océan de l’amour…
C’était l’été de mon premier baiser….