Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut, centre
L’onde des doutes
en friselis de vagues
la houle des regrets
◊ La Loire à Orléans
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut, centre
L’onde des doutes
en friselis de vagues
la houle des regrets
◊ La Loire à Orléans
comme ces photos sont belles….
Et revoilà notre chère Ossiane !
Ohhhhhhhhhh !!
Et oui,
ça vallait vraiment le coup d’attendre !!!
Pour les commentaires, tu vas devoir attendre un peu…
le temps de s’en imprégner,
le temps de digérer,
le temps d’exprimer,
tous les sentiments
avant de les libérer
sur le blog
en passant !
Pour l’heure, je vous quitte,
A ce soir !
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Petites ondes si belles
Doux clapotis de l’âme
Soyez fort rassurées
Je vous aime ô combien
Mes protégées aimées
La traversée des temps
Vous aime ô combien
Bellement en présent
Je tangue
Un peu
Mon ange
Je cherche
Un équilibre
Mon ciel
Je plane
Un moment
Mon jour
Doux clapotis vaguelettes
En berges du feuve grand
Qui paraît si paisible
Et pourtant en courants
Dans ses fonds remués
En rapides dangereux
Apaise toi le fleuve
L’avenir de qualité
Pour le meilleur d’en vivre
Sur la terre recueillie
.
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Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/03/10/frolement/#comments
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.
Il n’existe pas de long fleuve tranquille … doutes, vagues, regrets … marquent les pas de la Vie …
Je te serre très fort, très chaud, entre mes bras, Ossiane.
J’ai comme l’impression que tu en as bien besoin …
Et si ..
On mélangeait
Tout ou une partie
Remise à zéro
Et si ..
On recommençait
Le tout ou une partie
Et si on repartait
Au commencement ou pas
Et si ..
On modulait
Sa vie
Marche arrière autorisée
Retour vers le passé
Adieu les doutes
Ciao aux regrets
C’est de cela dont tu rêves ?
Plus de piment
Plus de rêves
Plus de surprise
Oui, ce serait plus facile
Plat et sans vague
.. Insipide…
Et si …
On actait nos rêves
Là, tout de suite…
A l’aune de la vie
on aimerait suspendre le temps
malgré les tumultes, malgré les blessures de l’existence
encore quelques jours , pour partir en ayant tout dit
à ceux qu’on aime, a ceux qu’on à aimé
et qu’on a perdu de vue…
mais quand on a tout dit..finalement on a pas dit grand chose..juste l’essentiel quelques mots …quelques silences…un frôlement de peau..un regard…
mais on peut s’en aller le coeur léger
prêt a se laisser emmener par l’onde invisible
serain…libre…
bon courage Ossiane
Une gabarre
glisse dans la nuit
en laissant sur ton coeur
comme un pli
Ossiane dit : la houle des regrets
Monsieur de Sainte Colombe dit :
tous les matins du monde sont sans retour…
http://fr.youtube.com/watch?v=OXjbf1fz9-I&feature=related
Tang
Boisson pleine de colorant des années 70 ou début 80
Age
Et oui pour avoir connu cette boisson il faut avoir un peu de bouteille
Je suis en forme ce soir c’est fouuuuu.
Désolée pour ce qui suit et n’est point de moi mais est de mon poète préféré dont les vers me sont revenus à l’esprit en voyant la photo et en lisant le haïku
Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
*
**
les fleuves du doute
les affluents du regret
incontrôlables
doucement creusent leur lit
dans la courbe de ma joue
**
*
Bonne soirée à tous 🙂
Douces pensées aux âmes torturées
Que chacune retrouve très vite
le calme et la sérénité.
Le doute est issu du vague
quand le contour imprécis
fait de nous des indécis
quand on ouvre la bonde
et que commence la ronde
du vortex qui déclenche
celui qui lit les frises
sur ses grands chevaux
part crinière au vent
le tangage fait enfourcher la vague
le vague fait toucher le doute
le doute fait trancher l’amarre
Le tangage n’est pas un gage
juste une oscillation forcée du temps
un langage des vagues
Le tangage ne serait pas complet
sans que roulis ni lacets ne s’y mettent
à leur tour
Bonsoir à tous et content d’être revenu parmi vous
après une brève escapade en Guyane
Merci à Ossiane de tenir si fermement la barre
et de montrer le cap 😉
Loire puissante
fougueuse et intrépide
sous un ciel d’hiver.
Tu es descendue jusque-là, courageuse malgé les pavés inégaux
où les vinaigriers amarraient barges et bagarres.
En remous troublants
la nappe silencieuse
cache des traquenards
Petite et Grande Loire
Se sont rejointes.
Ca moutonne et ça mousse.
Les arbres les pieds dans l’eau
N’en mènent plus large.
Beaucoup résistent
Mais d’autres se couchent
Et vont au fil de l’eau
Comme des bâteaux ivres.
Où sont les langues de sable blond de l’été?
Le friselis des peupliers?
Les pêcheurs au long cours?
Le fleuve s’éveille grossit
Fait les gros yeux
Et l’ogre d’un revers de main balaie son lit
S’étale en mauvaise humeur
Et s’établit chez lui
Puissant royal.
Ecoute Jezabel,
Je t’en prie, entends-moi,
L’eau ne gardera pas la trace de ton passage
Quand tu seras passée elle se reformera
A peine quelques vagues, un tant soit peu de houle
Il n’y aura pas d’histoire, il n’y aura pas de plaie
Qui saura dire alors où se trouvent tes regrets
Si nul ne connait ton chemin de souffrance
Ecoute Jézabel, accède à ma demande
Permets un moment de te tenir la main
Il y a tant à comprendre de la folie des hommes
Et pour qu’on se souvienne il nous reste un devoir
Pour toi qui est passée, pour nous qui demeurons,
Celui de la mémoire.
Deux mondes se sont percutés sous mes yeux ce soir : un blog merveilleux et une émission de télévision poignante. J’hésite mais j’ai trop d’émotion pour effacer ce que je viens d’écrire. Alors j’envoie.
Oh remous irrésistible
qui m’agite comme foule
me secoue comme fêtu
et me laisse dévêtu
Oh vague puissante
qui m’a drosssé
là où m’adosser
je n’osai
Oh tourbillon sans nom
qui m’estourbit
en tel acabit
dans ton débit
Le fleuve malmené
Lorsque surgit la batellerie
S’agite à l’instar de l’océan,
Il verse sur ses berges
Son trop plein de houle,
Sa douceur apparente
Contient sa méfiance.
Dans les remous de ses eaux
Il retient ses vagues
Comme on retient ses larmes,
Lui, dont il est seul
A connaître son histoire,
Et qui roule dans ses eaux
Ses regrets et ses doutes,
Il maîtrise son calme
Et la vie suit son cours.
Tous regards impuissants
Aux mots qui se font sourds
Aux lames du fleuve
Arrachées de douleur
Fendues jusque dans leur ventre
Et qui saignent dans le courant du fleuve
pas vraiment les idées claires, un peu trop de verre, je tangue, je tangue, mal de mer…..
Magnifique, tout ce qui est écrit déjà. Alors, je vais me contenter de savourer photos, calligramme, haïkus, textes et poésies, les déguster vraiment, et filer silencieusement, sans tanguer…. Amicalement.
Enfants
Riez du flot qui vous entraîne!
Roulez avec vos cris…
Le jour qui plonge, le jour d’avant
La poupe est haute, vous êtes grands.
Enfant, entre le feu et l’eau
Il n’y a pas de pont.
L’arche tu l’imagines,
C’est la voûte du ciel.
Enfants, retournez-vous!
Sillage,
A la courte mémoire,
Gravures et tourments.
L’enfant se penche.
Le miroir est fragile,
Il épouse l’instant.
L’enfant joue, n’a pas peur du torrent,
Il attend l’Océan.
pour fuir ton haïku
en ma présente période,
me fais petit obstacle
qui, en travers du courant,
ferme et englouti
affirme sa présence
par les jeux visibles
de la surface mouvante
Est-ce une grosse bête dont affleurent les deux yeux que l’on devine sur la troisième photo, avec son museau qui pointe?
Entre flots puissants, lit tracé, cette pente de la naisssance à la mer et le capitaine qui a son chemin à inventer, entre désirs et contingences…
« L’onde des doutes
en friselis de vagues
la houle des regrets »
Choix
Chemin à tracer
Hésiter
OoOoOo
Inventer
X croisement de routes, carrefour,
C H
* *
* *
* *
O
* *
* *
* *
I X
Bon vent à tous avec le concert des oiseaux de ce matin
Zut! j’avais fait un vrai carrefour avec les lettres de CHOIX mais en envoyant ça a gommé les espaces!!! Bon j’ai encore des choses à apprendre avec cet ordinateur!!!!!!
Ossiane prend ton temps
(il est si volage).
tu es là dans le partage de tes images-mots, de tes mots-images,
lueurs des couleurs étincelantes dans tes pensées…Et tu nous donnes tellement à regarder, à échanger, à nous rapprocher, avec les yeux du coeur…
8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
…flots tumultueux des incertitudes
en écumes ondulantes
perdus dans les méandres des plaintes…
La Loire…
Au petit matin
Surprendre le serpent d’eau
Aux abords du pont
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
_
Je me rappelle alors ces paroles d’Hésiode vieilles de vingt-huit siècles: » Que tes pieds ne franchissent pas les belles ondes du fleuve éternels, avant que tu n’aies, les yeux tournés vers le beau cours, fait une prière, tes mains d’abord lavées dans l’eau aimable et blanche… »
Philippe Jaccottet (Cahier de verdure )
_
Image sépia ou presque, du plus bel effet!
___
Anagrammes (ou jeu d’enfant).
Un géant ganté,
Sans âge et un peu gaga,
Quitta son étang
Et s’en alla à la nage
Visiter l’Etna via le Tage.
Son gage : trouver l’agate.
Gâté par le temps,
Gageant sur la compagnie
De la gent ailée
Et de son ange,
L’agent d’un clin d’oeil,
Taggé par le TANGAGE,
Nagea et gagna.
Quel gag !
_
Heu … juste pour un sourire …
Belle journée à tous.
___
Le pont
Toujours là
Le même
Il regarde passer
La loire
Au même nom
Mais aux eaux
De son chaque jour
Chacun regagne rapidement son bercail
Epuisé à gagner sans fin sa boustifaille
Indifférent à la lumière extraordinaire
Continuant sa route infinie vers l’ordinaire
Quelques touristes se promènent encore en gabares
Profitant calmement des dernières lueurs du soir
Bientôt la nuit printanière posera son manteau noir
Sur les rues d’ Orléans et les quais de la Loire
Les bruits de la ville pour un temps s’évanouiront
Dans le crépuscule naissant la fée électricité
Eclairera les arches des ponts et les maisons
Il ne restera que le murmure discret et régulier
Du clapotis de l’eau s’échouant sur les berges.
La Loire continuera inlassable sa douce descente
Je regarderais en priant les arches et leur cierges
et m’endormirais le ventre vide sous ma tente
Soupçon d’orange
sur ta peau frémissante
un zeste de mer
~
Le fleuve autrement déposé
Erre en volutes désaccordées
Sur des méandres d’aparté
L’iridescente brûlure
Epluchant la substance de vague
Cocktail imaginaire
Sous-jacent débris de cratère
En pamoison enluminée
L’antidote interne
D’une larme abrasive
Pellicule d’ambre originelle
~
Du plus bel effet ces photos.
Jean de la Fontaine, de passage à Orléans (lettre à son épouse, 1663):
« De chaqe côté du pont, on voit continuellement des barques qui vont à voiles. Les unes remontent, les autres descendent, et comme le bord n’est pas aussi grand qu’à Paris, rien n’empêche qu’on ne les distingue toutes. On les compte; on remarque en quelle distance elles sont les unes des autres. C’est ce qui fait une de ses beautés. En effet, ce serait dommage qu’une eau si pure fût entièrement couverte par des bateaux. Les voiles de ceux-ci sont fort amples, cela leur donne une majesté de navires, et je m’ imaginai voir le port de Constantinople en petit. »
« Tins ben l’coup
marinier d’loup
lach’pas la main
marinier d’chien. »
« Ce n’était pas rose, la navigation sur la Loire, ça allait bien une fois sur dix, ce qui a fait dire à un gamin marinier, auquel on demandait quel métier il voulait faire: « Je veux être marinier. Parce que, quand il y a trop d’eau, on ne travaille pas. Quand il n’y pas assez d’eau, on ne travaille pas. Quand il fait du vent, on ne travaille pas. Quand il fait du brouillard, on ne travaille pas. Et quand on travaille, ce n’est pas bien fatigant, les bateaux descendent tout seuls. »
Citation in « Les hommes de la loire », Berger-Levrault, 1985)
La descente, oui; mais il fallait remonter! Et là, c’était autre chose.
En remontant, depuis Nantes
ça tanguait et raclait le fond
fallait descendre
alléger et pousser et tirer.
Madame de Sévigné passanr par ici
Nous l’écrit
Pour chasser ses peurs.
>Annick :
Merci Annick pour tous ces jolis petits poèmes pleins de tendresse ; J’aime beaucoup celui tangue 😉 Bises du matin.
>Christineeee :
Coucou, fidèle au poste aujourd’hui 😉 Bises.
>Bourrache :
Ce n’est pas forcément auto biographique ce que j’écris 😉 J’essaie simplement de dire ce que je ressens et de varier également les thèmes 😉
Bourrache pas gaga 😉 Très rigolo ton poème pour jouer au gaga 😉
Je te serre fort aussi 😉 Sinon, tout va bien, ne t’inquiète pas, juste une histoire de temps comme pour beaucoup de gens 😉
>Nigra :
Superbe comme d’hab 😉 Je lance quelques mots et hop te voilà partie en poésie forte qui parle au cœur de chacun. J’aime ; merci 😉
>marc :
Comme ton poème est approprié aux temps qui courent 😉 C’est vraiment beau et émouvant, merci beaucoup.
On croirait que tu étais sur ces quais dans ton deuxième poème 😉 C’ets vraiment bien retranscrit. Sans doute un pouvoir de téléportation en toi 😉 Bises.
>Tay :
Bonjour Tay, comme c’est joli et bien senti ce pli ! Belle capacité à restituer en peu de mots l’ambiance d’une photo. Un grand merci à toi.
>max :
Quel beau livre, film et superbe musique ! Merci d’apposer cette belle image de matin sur ces photos. Bises.
>rachel :
Mignon tout plein ton roue-lit poétique 😉 Tchin tchin avec ou sans bulles 😉
>gmc :
Effectivement ces beaux vers illustrent bien cette onde mouvante. De qui est ce poème ?
>kamiya :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Superbe morceau de poésie transposé du fleuve dans la chair ! J’aime beaucoup. Merci pour tes mots et tes pensées. Les mots déposés sur cet espace reflètent les hauts et bas de chacun comme dans la réalité mais toujours en poésie 😉 A bientôt, j’espère.
>Thierry :
Bonjour Thierry, j’espère que tu as aimé la Guyane 😉 Je vois que tu as étudié méticuleusement le phénomène du tangage 😉 Ton poème est fort bien vu et laisse passer un peu de toi 😉 Merci beaucoup.
>Pierre :
Bonjour au grand liguérien spécialiste que tu es 😉 Superbes poèmes que tu nous offres et qui mettent bien en relief les humeurs de ce fleuve attachant et vivant. Tes mots me donnent envie de retourner l’observer 😉 Un grand merci à toi, je t’embrasse.
>Monique :
Beaucoup d’émotion et de beauté dans ton poème, Monique. On sent que tous ces mots viennent de l’intérieur de toi. merci pour ta belle plume sensible. Bises.
>sabine :
Bonjour sabine, sentiment d’incorfort et de mal être que tu fais judicieusement ressortir. Merci à toi.
>Annie-Claude du pacifique :
Bonjour Annie-Claude, merci pour ton passage de bonne vivante 😉 De très belles choses déposées ce matin. Et ce n’est pas fini je pense 😉 Bises vers le lagon bleu.
>Bernard :
Très beau poème sur l’enfance et le passage vers le grand large du monde adulte. Les mots justes, simples, émouvants. Un poème à lire aux enfants ! Un grand merci, je t’embrasse.
>brigetoun :
Quelle précision et richesse dans tes mots pour parler de toi et de cette ambaince de fleuve. J’espère que tu vas bien au moins ?
>candide :
Candide est vraiment de retour pour notre plus grand plaisir 😉 Toujours beaucoup de questionnements dans ta poésie qui font voir le monde autrement. J’ai refait ta croix 😉 Bises.
>aspe :
Merci pour tes pensées. Je me pose sans doute trop de questions 😉 Beaucoup de sinuosités mouvantes dans tes mots bien à l’image de ces doutes révélés. Bises.
>kirikino :
Bien vu Kirikino ! C’est peut-être le monstre du Loch Ness 😉 Beaucoup de choses à évoquer sur ces flots 😉 Bises.
>Mathilde :
Très belle écriture de Jacottet ! Merci d’avoir cherché ce bel extrait 😉 Image aux teintes sépia qui correspondent à l’ambiance de moment là. Belle lumière ce soir là. Bonne journée et merci !
>feu roméo :
Comme c’est beau ! Je sens ces bulles dans ma bouche 😉 Bises.
>Salomé :
Waouh ! Quel talent pour faire parler les méandres des petites vagues ! Le fleuve s’est transformé en lit de braises et de lave sous ta plume. Bravo à toi !
>Pierre :
Un grand merci pour toutes ces contributions intéressantes et amusantes sur la navigabilité de ce fleuve ! Le spectacle devait être magnifique à l’époque. Bon appétit 😉
« Nous sommes montés dans le bateau à six heures par le plus beau temps du monde. J’y ai fait mettre le corps de mon carrosse d’une manière que le soleil n’a point d’entrée dedans. Nous avons baissé les glaces. L’ouverture du devant fait un tableau merveilleux; celle des portières et des petits côtés nous donne tous les points de vue qu’on peut imaginer… »
A madame de Grignan
A Blois, venant d’Orléans, jeudi 9 mai 1680.
Comme une foule
Qui déboule
une houle
Qui me saoûle
Un abri qui s’éboule,
Vous chamboule
A l’alcool je me saoule
C’est sur je suis maboule.
Refermée comme une moule
Ou je nage ou je coule.
Plus de cœur qui roucoule
C’est pas cool
a l’envers la ciboule
la tête dans la semoule
je m’écroule,
perds la boule
c’est sur y’a plus d’ampoule
j’ai les yeux qui riboulent
et vas y roule ma poule
Bonjour à tous
C’est l’heure du café !
A trop tanguer
Attention de ne pas chavirer
Entraîné par le courant,
Traquer le bac tranquille
Pour enfin se reposer
Souffler, puis reprendre le courant
Dans le bon sens,
En arrière ou en avant
Descendre le grand fleuve
En kayak jusqu’à la mer
A suivre la course du couchant
Toujours vers l’Ouest
Qu’il disait !
Sensations étranges
Pas de regrets
De se laisser tanguer
Au fil de Loire
Au fil de la pagaie.
Biseeeeeees à la rameeeee !
Christineeeeeeeeeeeeeee
Un p’tit lien
pour vous expliquer le « bac » !
____
http://pagesperso-orange.fr/kavlan/kayak/bac.html
____
Chouette,
Les liens coulent bien !
Ami Thierry !
De retour de Guyane :
Le cargo suit sa route
Tangue-t-il,
Ne Tangue-t-il pas ?
Pour arriver à bon port
Ne le surveilles-tu pas ?
Et comme dirait Bourrache :
Clin d’œil et sourire !
Rebiseees !
TANGAGE
Bâbord ou tribord
Capitaine, tiens bien la barre !
A hue ou à dia
Meneur, serre les doigts !
A gauche ou à droite
Suivez la route tracée
De votre destinée…
on m’a dit « marin, je t’engage »
mais bon dieu quel tangage.
le jour j’ai l’ mal de mer
Et la nuit j’appelle ma mère.
souvent je n’ai pas pas d’appétit
et sur le pont je me sens tout p’tit
l’aute jour je suis dev’nu tout vert .
et comme j’ai touché des gros billets
j’me suis pris quelques p’tit verres
mais sur le pont j’ai tout dégobiller
je m’suis vidé plus vite que éclair
j’ai crié : « maintenant c’est clair
je n’aime que la terre ferme »
le capitaine m’a dit » toi la ferme »
tu en as encore pour trois mois
A voguer sur ce fameux trois mats.
_
http://fr.youtube.com/watch?v=ZG-64qKXgiU&feature=related
_
Cela, Marc, c’est ce qu’on appelle le hasard … j’avais pas encore lu ton trois-mâts …
Comme quoi, le hasard fait souvent bien les choses !
Marc, ventre vide sous ta tente,
Mal de mer…
as tu encore un tout petit peu faim quand même ?
La Loire,
A fait bouillir
Sa marmite
Et mijote à petits bouillons
Votre souper du soir !
Bourrache drôle de hasard en effet
j’ai rajouter fameux juste avant de l’envoyer
en clin d’oeil
Et le bâteau
Il laisse
Des frisotis
Derrière
Au goût de son passage
A ses rames de bâteau
Marc, un conseil : évite le bouillon d’onze heures …
_
« Un bouillon d’onze heures » :
Un breuvage empoisonné.
Au XVIIe siècle, « donner le bouillon », c’était ’empoisonner’.
Il était en effet facile, sous prétexte d’amener sa nourriture ou son bouillon du soir à quelqu’un, de lui porter une mixture qui allait le faire passer de vie à trépas.
Mais pourquoi ‘de onze heures’ (sous sa forme élidée en usage à l’époque) ?
Cela reste mystérieux… Si on admet qu’il s’agit de onze heures du soir, donc de la dernière heure de la journée (minuit marquant le début de la journée suivante), on a affaire à un jeu de mots entre la dernière heure du jour et la dernière heure de la personne condamnée.
_
Te voilà prévenu, hein !
Le ventre de La Loire
ronronne délicat
Il ondule ses flancs
par le bâteau qui passe
Et tend sa jolie peau
au soleil tout de tendre
Et son ventre fredonne
à La Loire si belle
Et le passant charmé
sur la berge à côté
Murmure cette mélodie
aux jolies notes d’amour
Pardonne moi, Marc, loin de moi le désir de vouloir t’empoisonner ! Juste te requinquer !
Bourrache,
Et le bouillon de midi, il existe ?
Ouarfffff !
Oh, le démon ! …
le mascaret d’Orléans?
une mascarade ossianesque.
coucou Christineee et Bourrache, pour vous buller vos bulles, me vient ceci…
Dame Loire
En grande dame
Cache son jeu
Elle semble douce
Et puis si lente
Mais finalement
Cette sorcière
Jette un sort
Dedans ses eaux
Qui se bullent
Et moutonnent
En emportant
Vers le fond
Le nageur imprudent
Petite, mes parents, en vacances en bords de Loire,
avec une voisine ado qui me dorlottait en petite voisine,
à cette époque, on pouvait y nager librement,
et une vague de fond, et du courant,
mon père a eu bien du mal à la ramener sur le bord,
il faut faire très attention à l’eau qui dort,
et s’en méfier, et ne jamais nager sans savoir,
l’eau est fort belle, si attirante,
mais peut aussi être cruelle…..
Bon après midi à chacun’e’. Bises. Je refais surface chaque jour un peu plus…
Beaucoup de plaisir à découvrir les écrits de Jeandler sur cette Loire que j’aime tant pour être née et avoir grandi sur ses bords . Merci pour la référence du livre « les hommes de la Loire » Chaque année à Orléans il y a en septembre une grande fête organisée : le festival de la marine fluvial, j’espère pouvoir y aller cette année, c’est semble-t-il magnifique avec une riche présentation de bâtiments à travers l’histoire de la navigation fluviale. Certainement un un beau spectacle à découvrir et de belles photos à faire.
_
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mascaret
_
de la peau lisse aux rides sournoises
deux yeux claironnent
l’enjambement de la Loire
Ô souvenir, il me faut vivre avec toi
Oser regarder ces images sans pleurer
Laisser couler mon regard
Sur les eaux qui vont vers le large
Parce que la vie continue
Tu ne peux t’atrophier
De jour en jour dans les remous du regret
Il te reste les flashs du passé
Ancrés dans ta mémoire
Laisses les plaintes et les lamentations
S’engouffrer dans les rouleaux de la houle
Dépose tes meurtrissures
Sur les berges du fleuve
Cueille les mots flottants
Réjouis-toi de leur beauté
Entretiens avec eux
Une grande et belle intimité.
___
J’AI POUR TOI UN LAC
J’ai pour toi un lac quelque part au monde
Un beau lac tout bleu
Comme un œil ouvert sur la nuit profonde
Un cristal frileux
Qui tremble à ton nom comme tremble feuille
À brise d’automne et chanson d’hiver
S’y mire le temps, s’y meurent et s’y cueillent
Mes jours à l’endroit, mes nuits à l’envers.
J’ai pour toi, très loin
Une promenade sur un sable doux
Des milliers de pas sans bruits, sans parade
Vers on ne sait où
Et les doigts du vent des saisons entières
Y ont dessiné comme sur nos fronts
Les vagues du jour fendues des croisières
Des beaux naufragés que nous y ferons.
J’ai pour toi défait
Mais refait sans cesse les mille châteaux
D’un nuage ami qui pour ma princesse
Se ferait bateau
Se ferait pommier, se ferait couronne
Se ferait panier plein de fruits vermeils
Et moi je serai celui qui te donne
La terre et la lune avec le soleil.
J’ai pour toi l’amour quelque part au monde
Ne le laisse pas se perdre à la ronde.
Gilles VIGNEAULT
___
magnifique texte de gilles VIGNEAULT, merci Bourrache.
___
IL ME RESTE UN PAYS
Il me reste un pays à te dire
Il me reste un pays à nommer
Il est au tréfonds de toi
N’a ni président ni roi
Il ressemble au pays même
Que je cherche au cœur de moi
Voilà le pays que j’aime
Il me reste un pays à prédire
Il me reste un pays à semer
Vaste et beau comme la mer
Avant d’être découvert
Puis ne tient pas plus de place
Qu’un brin d’herbe sous l’hiver
Voilà mon Jeu et ma Chasse
Il me reste un pays à connaître
Il me reste un pays à donner
C’est ce pont que je construis
De ma nuit jusqu’à ta nuit
Pour traverser la rivière
Froide obscure de l’Ennui
Voilà le pays à faire
Il me reste un pays à poursuivre
Il me reste un pays à dompter
Homme ! Un jour tu sonneras
Cloches de ce pays-là
Sonnez femmes joies et cuivres
C’est notre premier repas
Voilà le pays à vivre
Il me reste un pays à te surprendre
Il me reste un pays à manger.
Gilles VIGNEAULT
_
J’aurais aimé une aptitude à écrire comme ça …
___
Houle de fond qui remue les tréfonds
tangage sans bastingage ni réglage
voici du fond que remonte la tangue
mais toute cette agitation roule la foule
des badauds qui attroupés observe
la turbidité de ce breuvage troublé
sur les bords se mélange la fange
mais de tout cela nait la richesse
l’oxygénation et la sédimentation
avec le retrait du temps
améneront la clarification des oh
et celà ne fera pas débat !
On aura fini de rejeter à la périphérie
sans oublier le centre ni la direction
puisque le brassage émaille la vie
comme la malt la bière
et de cette floculation mousseuse
la précipitation granulaire
en mouvement circulaire
introduit l’air
comme un composant
ainsi les colloïdes
purifient l’esprit
point se suspension !
Thierry : là, je ressens comme un « choc » d’écritures.
M’en vais prendre mon dictionnaire.
Clin d’oeil et sourire, hein !
>Désolé bourrache; c’est le jet lag qui m’a fait parler de läger (ou de pilsen c’est selon) je ne doute pas que mon propos puisse te paraître vaseux, mais l’éclairage du dico devrait illico te mettre en confidence, ce qui fait débat c’est le moût et sa qualité,
double clin d’yeux et plein de sourires 🙂
Thierry : en Belgique, on parle simplissimement ou simplètement de « bières » !
(pas celle où risque de se retrouver Marc s’il boit le bouillon d’11 heures de la Loire de Christineeee … mais les autres, les vraies !)
Marc, je te recommande celle-ci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_subite_(bi%C3%A8re)
mais goûte avant une « Fruit défendu » puis une « Lucifer ».
A boire avec modération, bien entendu !
Une feuille d’or
Ourlée d’eau et lumière
S’écoulent les doutes
***
Un soleil mourant
Voile d’enluminures
Soupirs du fleuve
***
Bises et belle soirée
texte inspiré par l’écrit de Monique
Je suis cette eau qui dort
Si calme et lumineuse
J’attends le moment fort
Aux aguets, silencieuse
Je peux être patiente
Et déployer mes charmes
Je sais être attirante
En abaissant les armes
Je surprend l’innocent
Ce nageur insouciant
Et l’entraîne à présent
Dans un vrai guet-apens
Dans mon corps qui ondule
J’enserre ainsi ma proie
Il nage et me bouscule
Et se remplit d’effroi
Je l’attire vers le fond
Dans un vrai tourbillon
Je le pousserai à bout
Dans un dernier remous
Le calme est revenu
Je poursuis mon errance
Je suis cette eau repue
cette corne d’abondance
Rachel
Quel honneur d’avoir inspiré un si joli texte émanant d’un poète tel que vous, poursuivons notre errance, ou « nous nageons ou nous coulons »…..
Je vous lis avec plaisir,
merci burrache pr ce second beau texte,
heu? thierry, mon dico est en carton, mais lequel? sourire!
c’est beau rachel,
oui, je viens chaque jour, avec délice, et plusieurs fois par jour, vous lire, chacun, car j’apprécie très fort…
Elles sont jolies ces vues, c’est un délice aussi…
Se faire unecabane
Aubord de La Loire
La regarderpasser
Ecriresonjour qui passe
Regarder lesoleil
Aulever de lui
Et toujourslui
Ason coucher
Et vivre dejuste
Lavie qui passe
Du mouvement
En résonance
Onde d’abondance
Silence d’or
Une bulle
Juste une bulle
A la surface de l’eau
La vie dedans
En huître perlière
Annick
Je construis une petite cabane à côté de la tienne, une tournée vers le soleil levant, l’autre tournée vers le soleil couchant et nous nous inviterons dans le silence des mots et le clapotis de l’eau sur les bords de la Loire.
yaouhhhhhh, cela me plait Monique, immensemment cela me plait,
dans le silence des mots, la vue au levant, et au couchant,
et le doux clapotis,
yaouhhhhh, je rêve…
tu as contruis vite, j y suis déjà….j entends le clapotis, et nos souffles contemplatifs…
se réveiller au bruit de l eau, l entendre murmurer, et guetter le lever et attendre le coucher du soleil, vivre avec le temps qui se réveille et s’endort si paisible, ahhhhhhh, mes sels de Loire pour me réanimer, c’est tant,tant de tant..et puis le doux bruit d un oiseau qui se pose et barbotte un peu, et un poisson qui bulle, et cette petite feuille à s’emmener si loin, tout autour de la terre,
quel bel voyage en Loire!
J adoorrre…
Annick
Je vais vite dormir dans l’espoir d’un réveil enchanteur, rêvons c’est si bon.
Tu refais un peu surface, tout commence à se stabiliser un peu pour toi. Bonne nuit et à demain. Au lever du jour, le lever du soleil sur la Loire est quelque chose de merveilleux, je me contente des bords du Rhône, pas si mal nom plus.
BELLE NUIT, monique….
As-tu remarqué que dans ce monde là, point n’est besoin de formule magique, de creuset d’alchimiste. A peine pénètre t-on dans ce monde-trésor que la transmutation s’opère. Les images et les mots deviennent or. Nous en devenons riches aussitôt qu’arrivés. Regarde, regarde les photos, ensuite lis, relis encore, imprègne-toi de chaque mot. C’est de l’or je te dis.
Il suffit de plonger, de se laisser aller. Cet or coule dans nos veines, comme il coule sur Loire photographiée un soir.
Je dessoiffe mon âme à te voir, à te lire et mon sang d’encre devient sang d’or.
il y à de cela maintenant presque 15 ans que nous avons embarqués sur le même bateau, aprés bien des tempêtes, et des tulmutes, l’onde des remords, et la houle des regrets, certains jour nous ont fait tanguer, mais contre vents et marées, nous avons toujours su garder le bon cap, cap sur l »amour, alors aucun regret, et vogue la galére…….
Ressac
Quand la tempête intérieure bat trop fort contre les rives de la conscience,
La digue fragile des paupières ne peut retenir la marée inexorable des larmes.
Elles glissent sur le sable des joues.
Le temps coule sur les souvenirs.
Ils glissent dans les abysses de la mémoire.
Sur les plages du passé s’échouent les nageurs morts de nos rêves.
Tu crois vivre,
Mais la mer efface l’empreinte de ton corps,
Le vent emporte le son de ton nom.
Noyé dans l’oubli,
Tu es mort.
Février, mars, avril 1980
sensible @nn@, ça trouble
« Sur les plages du passé s’échouent les nageurs morts de nos rêves. »
tu me laisses songeur…
devant une peine, un malheur,…
tangage des âmes…sensibles…(revenir)…
aspe,
en fait le texte est incomplet car juste après le titre il y avait cette citation de G. Apollinaire:
Voie lactée ô soeur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
Ton cours vers d’autres nébuleuses
@nn@
c’est si fort, si vivant, si profond , qu’il faut donner le texte complet…
et pour le coeur:
sensible à souhait, il faut écouter chanter Léo:
Léo Ferré enregistrant Marie de Appolinaire (1973)
1973)…Poème de G. Appolinaire. Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mère-grand C’est la maclotte qui sautille Toute
http://www.youtube.com/watch?v=SPjCwMiTfT0
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Voie lactée ô soeur lumineuse…
Voie lactée ô soeur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons nous d’ahan
Ton cours vers d’autres nébuleuses
Regret des yeux de la putain
Et belle comme une panthère
Amour vos baisers florentins
Avaient une saveur amère
Qui a rebuté nos destins
Ses regards laissaient une traîne
D’étoiles dans les soirs tremblants
Dans ses yeux nageaient les sirènes
Et nos baisers mordus sanglants
Faisaient pleurer nos fées marraines
Mais en vérité je l’attends
Avec mon coeur avec mon âme
Et sur le pont des Reviens-t’en
Si jamais reviens cette femme
Je lui dirai Je suis content
Mon coeur et ma tête se vident
Tout le ciel s’écoule par eux
O mes tonneaux des Danaïdes
Comment faire pour être heureux
Comme un petit enfant candide
Je ne veux jamais l’oublier
Ma colombe ma blanche rade
O marguerite exfoliée
Mon île au loin ma Désirade
Ma rose mon giroflier
Les satyres et les pyraustes
Les égypans les feux follets
Et les destins damnés ou faustes
La corde au cou comme à Calais
Sur ma douleur quel holocauste
Douleur qui doubles les destins
La licorne et le capricorne
Mon âme et mon corps incertains
Te fuient ô bûcher divin qu’ornent
Des astres des fleurs du matin
Malheur dieu pâle aux yeux d’ivoire
Tes prêtres fous t’ont-ils paré
Tes victimes en robe noire
Ont-elles vainement pleuré
Malheur dieu qu’il ne faut pas croire
Et toi qui me suis en rampant
Dieu de mes dieux morts en automne
Tu mesures combien d’empans
J’ai droit que la terre me donne
O mon ombre ô mon vieux serpent
Au soleil parce que tu l’aimes
Je t’ai mené souviens-t’en bien
Ténébreuse épouse que j’aime
Tu es à moi en n’étant rien
O mon ombre en deuil de moi-même
L’hiver est mort tout enneigé
On a brûlé les ruches blanches
Dans les jardins et les vergers
Les oiseaux chantent sur les branches
Le printemps clair l’Avril léger
Mort d’immortels argyraspides
La neige aux boucliers d’argent
Fuit les dendrophores livides
Du printemps cher aux pauvres gens
Qui ressourient les yeux humides
Mais moi j’ai le coeur aussi gros
Qu’un cul de dame damascène
O mon amour je t’aimais trop
Et maintenant j’ai trop de peine
Les sept épées hors du fourreau
Sept épées de mélancolie
Sans morfil ô claires douleurs
Sont dans mon coeur et la folie
Veux raisonner pour mon malheur
Comment voulez-vous que j’oublie
Guillaume Apollinaire
Le troisième photo m’emmène très loin. Quelle souplesse de matière mouvante.
>Anne:
Bonjour Anne, j’espère qu’elle t’emmène en belle rêverie et lointain voyage;-) Bises vers toi.
je trouve q té poésie evoque la sensation mais aussi la tristesse de l’amour
>Nafida:
Bonsoir et bienvenue. Merci pour ton sentiment. Il y a sans doute une part de vérité dans ce que tu évoques. L’eau évoque le temps qui passe. Merci beaucoup.
quel travail magnifique. merci!
>pauledel:
Bonsoir et bienvenue, merci de votre enthousiasme qui encourage à continuer. Au plaisir de vous revoir ici.