82 réflexions sur « Bras »

  1. Ciel d’or et cobalt
    Dans les bras du long fleuve
    Rêve d’Ondine

    ***

    Beau
    Doux et léger…
    je te souhaite de beaux rêves de naïades

  2. C’est un peu l’impression qu’elle aura, la première fois qu’elle traversera la ville. Quelle est cette grande ville bleue comme une orange, il n’en saura rien mais il sera de bonne humeur et même, il aura envie de faire un peu de ménage et envoyer dinguer ses détritus dans le cosmos. « Tu sais, mon père me disait toujours, quand on faisait la route », (il disait à Clémentine en riant), « les conserves de bière, c’est léger, une fois enterré c’est un vrai centre Pompidou pour des tas d’espèces d’insectes ». Il lui disait, le père de Jack, il lui racontait, Jack, son père. Il parlait de son père maintenant et elle se disait pourvu que ça dure. Elle n’était pas obligé de parler, quel bonheur, se taire et contempler la face livide et sans profondeur de l’infini en pensant à son père à elle, le jaune dans le bleu, le rouge, le seau, la plage, le maillot. Ah! du rouge.

  3. On pourrait croire, de loin, que ce banc de sable forme l’idéogramme « Bonbonze au caramel mou »…
    Ben non, en fin de compte, ça n’a rien à voir 🙂

  4. &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
    sur l’eau des vents
    immense soleil de mer
    rayon
    de sable lointain
    tentations
    de caresses
    à contre courant
    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

  5. TELESCOPAGE PANORAMIQUE

    Recto et verso
    Du regard ambidextre
    Le ciel emmène mon reflet
    Et ton écho est porté par le ciel
    Quel visage pour quel ciel
    Une feuille de sable
    Sur les irradiations du flot
    Comme une marée de basalte
    Inversant le courant
    Sur la pointe effilée d’un soleil

  6. Lorsque arrive le vent
    Nous nous donnons entiers.
    Au loin, mille papillons
    Déchirent l’horizon.
    Nous restons immobiles,
    Pour être enfin, d’ici,

    La sève, l’élan, le chant.

  7. Quelle nouvelle m’annoncez vous là !
    Les bras m’en tombent !
    Perdre au bras de fer d’accord mais de là à en perdre un bras cela ne va pas !
    Ils se sont jetés à bras raccourcis l’un sur l’autre dites-vous ! et moi qui pensait qu’ils finiraient par tomber dans les bras l’un l’autre.
    Et les témoins ? Sont t’ils restés les bras croisés pendant les évènements ? J’en connais pourtant certains qui sont des gros bras et qui auraient pu intervenir.
    Je suis tout retourné vous dis-je ! En tout cas il sera toujours reçu chez moi à bras ouvert et j’essaierai de le porter à bout de bras afin qu’il récupère car croyez moi : j’ai le bras long !

  8. Coucou, Ossiane

    Après mon « engourdissement », je me réveille..et contemple l’infini du fleuve….et son bras….Photo très pittoresque…

    Tel le radeau de la méduse
    En flottaison dérisoire
    Glisse au fil de l’onde
    Sur le fleuve tranquille
    Sous la caresse des flots
    Et des brises
    Une peau douce d’orange sanguine
    Et, l’onde frénétique
    Se pare, en reflet miroir
    Des couleurs de l’arc-en-ciel

    Une pensée marine pour NEYDE…
    J’espère que tu vas mieux, Ossiane…
    Belle journée aux Réveillés de l’Oeil ouvert

  9. comme une opale,
    évanescence,
    sable, eau et lumière
    jouant, balancent dans un monde
    de rêve infini –
    ancrage blanc de l’affleurement,
    ilot, comme une assurance de réalité.
    Présence presque rude,
    à la merci d’une dissolution,
    combat caché de la terre et de l’eau
    en leur embrassement.

  10. Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
    ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
    ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
    La vie est un étrange et douloureux divorce
    Il n’y a pas d’amour heureux
    … Aragon

  11. Quoi une tortue de …sable sur la Loire et je n’aurais rien vu! My god..vite mon épuisette que je l’attrape:)
    _
    Bonjour à toi douce Ossiane…Comme Claudie je m’éveille d’un très curieux engourdissement… Et je m’étire avec …délectation.
    _
    Bises et pensées vers Neyde:)

  12. Décidément
    Ce bord de Loire
    Héberge d’étonnants
    Habitants !
    Hier, des hérissons,
    Aujourd’hui…
    Plus exotique :

    Dauphin
    Du matin
    A fleur de l’eau
    Sous la surface
    Allongé,
    Décontracté,
    Vous dit :

    « Hello !»

    De sa nageoire
    A droite
    Et vous souhaite

    « Bonne journée ! »

    Avant de replonger
    Dans l’azur des flots,
    Son ciel immergé.

    Biseeeees azuréeeeees

  13. A la lecture de vous tous,
    je m’aperçois que le bestiaire
    est ouvert :

    Baleine,
    Brème,
    Papillons,
    Oie sauvage,
    Tortue de mer,
    Oiseaux,
    Dauphin………..

    Richesse de la faune
    de ce bord de Loire ?

    Liste non exhaustive !

  14. Ossiane,

    J’ai cru voir le monde à portée de mon bras
    En regardant la Loire au travers de vos yeux
    A l’ombre d’un instant s’est dessiné un lieu
    Il s’agissait, fugace, d’un double de Corsica

    A regarder plus près, l’image s’est estompée
    Ainsi Loire dessine, mille fois renouvelés,
    Des mondes infinis tout comme les nuages
    Que l’on se plait à suivre comme on tourne des pages

    Loire modèle son sable et nous joue bien des tours
    Sa lumière nous retient et nous relie toujours
    Sans nous connaître pourtant en une longue liane
    Formée depuis sa source à sa rive océane

  15. J’ai eu tant de plaisir à te parler
    Autant d’émotion à t’écouter.
    Tant de trouble à t’enlacer
    Oubliant l’espace et le temps.

    Je me mis soudain espérer
    A des sentiments immuables
    A une existence indissociable
    Mais le temps cruel, a galopé !

    La mort t’a pris sans prévenir
    Me laissant seul devant l’avenir
    Depuis je suis un triste pantin
    Désarticulé, du soir au matin

    Un fois avant de m’endormir
    J’aimerais revoir ton sourire
    Ecouter tendrement ta voix
    Sentir ton corps contre moi

    J’aimerais remonter le temps
    Pour revivre ces sentiments
    J’aimerais anéantir l’espace
    Pour que mes bras t’enlace

    pensée pour Neyde, prompt rétablissement

  16. Dans le lit du fleuve où voguent les mots, les bras abandonnés dans le courant de l’eau, l’esprit vagabond… quelques poèmes se couchent sur la feuille de sable.
    ___
    Pâles et douces couleurs
    L’onde paisible du fleuve
    Quand le jour s’éveille

    Les frissons de l’eau
    Corolles et arabesques
    Pastels fluviatiles

    Sur un banc de sable
    Feuille d’or au fil de l’eau
    Le rêve insulaire

  17. Neyde

    Petites pensées vers toi, reprendre des forces demande de la patience, mais sans doute peux-tu de temps à autre venir faire un tour parmi nous, mettant un peu de côté tous ces tracas de santé tout en dosant j’imagine. Reviens nous vite en poésie, et bonne convalescence. Bises

  18. Bras en croix
    Sous la torture
    Plein d’effroi
    Sang sur les murs

    Bras levés
    Et poings rageurs
    Pour braver
    Les dictateurs

    Bras de fer
    Pour libérer
    De l’enfer
    Les opprimés

    Bras ouvert
    nid d’amour
    Pour construire
    Jour après jour

  19. Des reflets, des méandres…
    La fonte des mots d’or, comme une île oubliée.
    Déserte,
    Abandonnée.
    Tatouage cruel,
    Cicatrice du ciel.
    Il n’y a qu’à plonger,
    Ouvrir la peau fragile des mondes incertains.
    Espère!
    L’épaule dénudée d’une lueur géante,
    Chair tendre,
    Eclair,
    Opalescence.
    Et des bonheurs étranges,
    Des vagues de désirs,
    Eprises de vert d’eau;
    S’évanouissent en remous
    En fièvres insondables.
    Un chant de jours lointains,
    Lyre bleue,
    Et des nages de feu
    Envahissent nos corps.

  20. T’en souviens-tu de cette île…

    Ile . . .

    Tu est née de la pluie
    De ma folie
    Assaillie par les vagues

    Oh Ile . . .

    Tu surgis de l’oubli
    Ton paysage
    Naît dans les nuages

    Oh Ile . . .

    Fille de l’infini
    Narguant la mer
    Narguant le ciel d’étoiles

    Oh Ile . . .

    Je t’appelle à la vie
    Et dans la mort
    Comme une pyramide

    Oh Ile . . .

    Avec tes vols d’oiseaux,
    Tes chants d’oiseaux
    Et moi qui suis en cage

    Oh Ile . . .

    Où dansent mes enfants
    Petits et grands
    En sortant de ma tête

    Oh Ile . . .

    Je sais qu’un jour je partirai
    M’endormirai
    Pour mon dernier voyage

    Sur Ile . . .

    Fille de l’infini
    Narguant la mer
    Narguant le ciel d’étoiles

    Oh Ile . . .

    Jean-Michel Caradec / 1975

    ***

    http://www.dailymotion.com/video/x2454i_jean-michel-caradec-ile_music

    ***

    Belle soirée à vous

    Ton écrit est superbe Bernard… quel bonheur de te relire

  21. La Loire en perpétuelle méditation fouille affouille son lit.
    Une île émerge aussitôt engloutie fragile esquif.
    Un chapelet d’autres surgit.
    Mécontente, d’un revers de main, la Loire efface tout et recommence.
    Parfois, comme une chatte, au soleil, endormie, elle s’étire, se prélasse, se dore, se replie, s’infiltre, se fait étrangère pour resurgir plus loin où on ne l’attend pas… Alors, la belle se recoiffre et de ses cheveux jaillissent mille étincelles de lumières.

  22. >Maria :
    Beauté de ton côté également Maria, un grand merci !

    >Sagesse :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour votre enthousiasme, à bientôt.

    >bonbonze :
    Tu aimerais bien que ce soit ça, non ;-))

    >aspe :
    Beauté mêlée du ciel et des fonds sablonneux, douceur au rendez-vous ! Merci aspe.

    >Thierry :
    Le courant de la Loire est très fort Merci à toi.

    >Bourrache :
    Jolie image ce dos de baleine. Comprends pas pourquoi tu parle de l’hélico 😉

    >Pierre :
    Que de beaux termes de ce terroir tu as choisi pour exprimer cette île de sable ! Tous ces poèmes te ressemblent ; c’est superbe. Belle image ce chat endormi. Bises.

    >marc :
    Sans doute, marc. Merci pour ce poème intérieur.

    >Gmc :
    Très juste, bien observé 😉 J’ai corrigé. Merci pour ton beau poème imagé.

    >MioModus :
    Belle abstraction poétique comme toujours ! Merci beaucoup pour ta belle plume.

    >andrée :
    Belle idée cette plume qui flotte ! Cette Loire semble beaucoup t’inspirer. Merci beaucoup.

    >rachel :
    Que de bras ! J’en ai les bras ballants 😉 Merci rachel pour cette amusante première déclinaison autour des bras ; c’est très réussi 😉 Ton deuxième poème est beaucoup plus dur et douloureux mais l’amour finit par vaincre et adoucir le tout. Merci beaucoup.

    >Claudie :
    Toi aussi engourdie, chère Claudie 😉 Alors bon retour parmi nous 😉 Oui je me sens beaucoup mieux 😉 Très beau poème aux saveurs inattendues d’orange sanguine 😉 Beaucoup de doucuer dans tes mots. Bonne soirée !
    >brigetoun :
    Superbe ! Que de richesse dans tes mots et sensations pour décrire un tel spectacle, bravo à toi !

    >Feu roméo ;
    Bonne fête 😉 Magnifique extrait d’Aragon qui parle si juste. Merci beaucoup.

    >alix :
    Coucou alix, je n’avais pas pensé à la tortue 😉 Ca commence à sentir bon le printemps tous ces retours d’hibernation 😉 La bise !

    >Christineeeee :
    Tonalités très animales dans vos derniers écrits ; et pourquoi pas un rhinocéros 😉 Il est vrai que ces petits îlots de sable qui constellent le fleuve font vraiment partie du charme de ces rives à condition que la lumière soit là. La faune est sans doute très riche car ce territoire est de plus en plus protégé. Bises.

    >Phil Alba :
    Bonjour Phil, bien vu la forme de la Corse sur ce banc de sable ! Bravo pour ton beau poème qui parle si bien d el’esprit de ces lieux. Tu as une bonne maîtrise de l’écriture et des émotions. Un grand merci d’être resté avec nous.

    >Monique :
    Et oui Monqiue, je suis toujours sur le thème de l’eau dont tu ne sembles pas te lasser pour l’évoquer en beauté en poésie 😉 Chapeau bas pour tes très beaux haïkus.

    >Bernard :
    Bravo également, Bernard. Tu es décidément très à l’aise poétiquement pour explorer ce genre d’univers. Tes mots sont très charnels, c’est spendide ! J’ai remarqué que les termes évoqués autour du fleuve évoquent en général beaucoup l’humain. Bises du soir.

    >Maria :
    Très joli texte, merci pour la découverte. L’île est une source infinie de rêveries. Bises.

  23. L’impermanence agite de ces remous
    ces affleurements qui s’épanouissent
    en corolles mouvantes.

    La recomposition mosaïque donne
    à voir des tableaux liquides à la plasticité
    tonique.

    La boucle dénoue lentement les cheveux
    et réagrége librement les émergences
    des hauts fonds.

    De ces bras multiformes comment s’extirper
    sans, malaxé, sentir sa chair frippé
    c’est une belle gymnastique visuelle
    qu’ils proposent et leurs épanchements
    de sabline nous inclinent à la saignée.

    Veines gainées aux grains légers
    qui s’agglutinent
    Arcs discrets aux ombres portées
    qui déterminent
    linéaments qui s’enchevétrent
    comme des amants

    Bonne soirée à tous, des souhaits de rétablissement pour Neyde
    et de forme retrouvée à Ossiane qui nous comble tant.

  24. Règne le silence
    Mêlé de lumière
    Qu’il est doux
    Sur les bords de la Loire
    Du haut du pont de pierres
    Caresser les eaux fluides
    D’un regard attendri.
    Chercher du bout des yeux
    Les silhouettes alanguies
    Des bancs de sable
    Sous l’onde tranquille.
    Mais ne vous y trompez pas
    Cette reine maltraitée
    En des temps anciens
    Draguée, torturée en son sein
    Contient sa vengeance
    Dictée de la main de l’homme.
    Sous ses petits remous de surface
    Se cachent des gouffres effrayants
    Engloutissant dans ses profondeurs
    Les aventureux imprudents,
    Où déversant dans sa colère,
    Des flots envahissants.
    La Loire n’est pas tendre
    Elle a mille rancoeurs
    Pourtant elle est une grande dame
    Et si belle!

  25. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    entre tes bras
    bras des rires d’ombres
    citrons
    à la treille des vents
    dans les hauteurs d’Amalfi
    paroles des enfants
    sur cette plage
    en avril
    un ballon de foot
    et la gloire des illusions
    pour partir naviguer
    en méditerranéen
    Renaissance byzantine
    acte majeur
    qui dresse l’art
    au firmament des sciences
    et occultes les croyances ancestrales
    sur ton papier
    dans ton moulin
    la gravure a des reflets de faïence
    olive
    l’or de ton huile
    parfaite
    nous ouvre
    ses bras
    pour demain
    dans le fleuve
    des hirondelles…
    333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333
    http://www.cote-amalfitaine.com/

  26. Portée par le courant
    Elle ondule

    Indifférente
    Aux détritus qui la jonchent

    Elle continue
    Indéfectiblement

  27. Tes bras blancs, Ophélie,
    Sur l’eau se désagrègent
    Eclaboussant de rêves
    Les vivants ébahis.

    Belle journée à tous 🙂

  28. A Elise qui vient de naître
    petite fille d’Angélina ma collègue

    Rien qu’un instant
    Se laisser porter
    Comme ce petit enfant
    Qui vient de naître.
    Vivre au rythme de son corps
    Manger dormir s’éveiller
    Découvrir le monde pour la première fois de ses yeux étonnés;
    Avec comme expression de petites grimaces.
    Qui ne sont pas encore des sourires.

    Blotti dans les bras
    Chauffé par la chaleur du regard bienveillant de sa maman
    Qui attendit tant de mois ce moment.
    Se laisser bercer par la musique des battements de son cœur.
    Ecouter cette voix entendue tant de fois différemment de l’intérieur
    Sentir le souffle de sa bouche, la douceur de ses gestes encore malhabiles,
    La senteur de sa peau et du lait qui coule dans son corps.
    Protéger pour quelques temps encore du monde et de ces vicissitudes.

  29. …Oui Johal, j’ai pensé à Ophélie aussi (celle de Shakespeare) mais aussi celle d’un peintre dont j’ai oublié le nom..si quelqu’un a une idée!
    _
    Bras d’une mer lente
    Sans mémoire ni passé
    Juste l’horizon a décrocher
    _
    Bienvenue à la petite Elise et agréable après-midi à tous.

  30. BLEU LAGON

    Si pure était cette onde
    Aux reflets transparents
    D’un bleu si troublant
    Que je voudrais m’y fondre,
    M’y couler,
    Et nager,
    Nager,
    Nager…
    Comme un poisson,
    Glisser dans l’eau
    Comme une sirène,
    Sentir sur ma peau
    Le froid de l’eau
    Et la chaleur du soleil
    En mille grains de lumière
    Eclaboussée.
    Plonger
    Dans ce liquide de cristal irisé
    Frais et tiède par endroits,
    Dur et doux à la fois,
    Remonter à la surface,
    Regagner la rive,
    Cette petite île d’or
    Déserte,
    Qui me tend ses bras
    Et rouler dans le sable,
    Sous le soleil
    Exactement…

    Biseeees de l’îleeeeeeee

  31. MARC Beaucoup de souhaits de bonheur pour cette petite Elise, la naissance d’un enfant c’est un rayon de soleil et merci pour ton poème si imprégné de douceur.
    BOURRACHE Toujours agréable d’écouter ce petit morceau classique, dans une belle interprétation.
    JOHAL Merci pour le poème Ophélie d’Arthur Rimbaud
    CHRISTINE, beaucoup de plaisir à lire ton poème, je me suis baignée dans le courant limpide de tes mots.
    __
    Un radeau échoué
    Pied à terre de sable fin
    Monde microcosme

    Îlot pour le rêve
    L’agitation alentours
    La conscience claire

    Rêver sans se perdre
    L’oeil attentif, vigilant
    Raison en éveil.

    On prend souvent les poètes pour des gens rêveurs en marge du monde voguant sur leur petit nuage, il n’en est rien, ils sont bien souvent si attentifs à ce qui les entoure, que leur sensibilité est constamment en éveil, les mots fixent leur état d’âme, loin d’être une fuite ils sont les catalyseurs de ce monde qui nous entoure, et qui, il faut bien l’avouer, n’a rien d’un paradis terrestre pour tous.

  32. Et puis, comme c’était l’heure de la sieste…..

    J’ai fermé les yeux
    Au risque de perdre pied
    La magie du rêve

    Petit banc de sable
    Tapis volant de fibres d’or
    comme feuille au vent

    L’espace d’un instant
    Quand l’esprit prend son envol
    Au large du monde.

  33. Bonjour tout le monde, j’ai reçu de bonnes nouvelles de Neyde qui ne va pas tarder à venir nous dire un petit coucou sur le blog. Déjà deux semaines, qu’elle est revenue. Elle dit qu’elle va bientôt s’envoler et qu’elle marche petit à petit vers la pleine santé. Elle nous lit et vous remercie pour toutes vos pensées.

    >Thierry :
    Merci pour ton beau poème en sabline. La Loire forme un écheveau très complexe par endroits. N’oubliez pas d’aller lire le bel article de François sur la Loire mais plus en amont.

    >Salomé :
    Merci salomé, grande poésie de ton évocation et belle plume aérienne.

    >François :
    Merci pour ton signal et la concordance de nos pensées, je vais passer te voir.

    >Monique :
    Belle idée d’évoquer avec tant de passion et d ebeauté les mouvements d’humeur de la Loire. Imprévisible, elle est tout sauf un fleuve navigable. C’est aussi ce qui la rend si attachante. Merci également pour tes autres poèmes. Ton ispiration semble sans limites 😉

    >Anne V :
    Alors je t’emmène avec moi 😉 Bises.

    >aspe :
    Ah quelle belle région et que doux souvenirs ton texte m’évoque ! Ton poème est splendide ! J’aime beaucoup l’Italie 😉

    >rachel :
    Oui rachel un courant continu qui ne s’arrête jamais. Merci d’évoquer cela.

    >johal :
    Il fallait y penser à Ophélie et tu l’as joliment fait 😉 Un grand merci à toi ainsi que le poème de Rimbaud.

    >marc :
    Alors tous mes meilleurs vœux à Elise 😉 Tu dois être un bon papa vu la teneur de ton poème 😉

    >alix :
    Ne serait-ce pas Delacroix ?
    http://www.insecula.com/oeuvre/O0026687.html
    Merci pour ton beau poème vagabond. Bises vers la revenante 😉

    >Christineeeee :
    Comme ton poème nous transporte en évasion de couleurs et de sensations de chaleur. Tu dervrais aller faire un saut chez Annie-Claude quit vit à Tahiti. Bises blue lagoon.
    http://pacifac.blog.lemonde.fr/

    >Kirikino :
    Grande beauté de ton haïku ! Qu’elle est belle Ophélie ! Merci beaucoup.

  34. façe à mon chagrin,
    que je ne pouvais justifier,
    fàçe a ma tristesse,
    ne sachant plus que faire,
    tu ma alors ouvert tes bras,
    et je m’y suis blottie……

  35. ‘île sablier
    le temps sur la mer répand
    un amas d’or fin

    la vague orpailleuse
    creuse le filon
    loin du rivage

    les oiseaux du ciel
    s’y reposent
    de leurs errances

    enclos emergé
    des profondes eaux
    lit de plein vent

    radeau de terre
    arrimé au large
    épaves d’océan

  36. Bonsoir OSSIANE oui Jeandler s’est chargé de me rafraîchir la mémoire (zappé Delacroix!!) mais je pensais surtout à celui de Millais pour avoir lu récemment un article sur ce peintre .Tout est bien qui finit bien !
    Merci beaucoup à JOHAL pour sa vidéo sur l’Ophélie de Rimbaud:)
    Bises du soir 🙂

  37. >sabine :
    Merci Sabine pour cette Loire sentimentale, je t’embrasse.

    >amichel :
    Bonsoir Michel, grande douceur de ton poème comme si tu revenais tout juste de rêver au bord de ces rives. Tes strophes sont comme de petit îlots de vie qui glissent au fil du courant. Merci pour ta belle écriture fluide et limpide.

    >alix :
    Ok Alix, je mets donc le lien vers sa belle Ophélie.
    http://www.tate.org.uk/ophelia/
    Bonne soirée.

  38. j’aime beaucoup ce qu’a écrit Marc tout comme Sabine qui me fait penser à un peintre qui, par petites touches, sans en avoir l’air illumine le blog. Les textes d’ amichel sont très beaux.Je n’ai pas assez de talent pour écrire comme cela. Attention les autres ! j’aime aussi ce que vous faites. J’aime l’humour de Christineeeeee et de Bourrache les écrits sensibles de Monique, de Aspe et puis la gentillesse d’Ossiane qui a le don d’avoir un mot agréable pour chacun. Merci encore à tous et bonne soirée. Pardon pour ceux que j’ai oublié…

  39. je transmettrais vos mots de gentillesse
    pour la petite Elise ainsi qu’ a sa maman.

    bonne nouvelle pour Neyde

  40. Tant à te dire
    Tant à te dévoiler

    Sous eaux

    Mes bras battent les flots
    Mes paroles partent en bulles

    Le poids de mon monde
    Etouffe mes cris, mes chants aussi

    Sous eaux

    Prison volontaire
    Paradis abyssal

    Je ne dirai rien
    Je ne dévoilerai rien

    L’abnégation est mon seul pardon
    Ma seule excuse

    Excuse de m…
    Je le concède

    Libre je serai
    Au pays de nulle part

    Mais dans ce pays là
    Je ne serai rien

    Plus rien…

    Le ciel m’emportera
    Et je serai libre…

    Enfin !

    Libre de rien
    Libre quand même

    Tu me suivras
    Ames dans âme
    Bras et corps enlacés

    Libres de tout…

    Rêve ou réalité
    Qu’importe …

    Pure feeling !

  41. > Il est vrai que j’aurais pu mettre les liens vers les tableaux évoqués…
    Excuse-moi, Alix: serais-je paresseux? Et merci à Ossiane d’avoir supplée.

  42. 9999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999
    >aspe :
    Ah quelle belle région et que doux souvenirs ton texte m’évoque ! Ton poème est splendide ! J’aime beaucoup l’Italie 😉
    Ossiane , je garde en moi un « trouble » d’Italie,…Surtout de cette région magnifique…
    555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555
    …magique
    et silencieuse
    te faire dans le creux de tes bras
    l’amante attentive
    et complice
    caressante
    dans la soie
    de tes soirées
    comme un désir
    sur tes lèvres
    le soupir
    à la nature
    s’éveille
    comme
    un fleuve
    qui passe
    sur un doux
    banc de sable roux…
    ///////////////////////////////////////////////////////////////////////

    bonjour à Neyde, et tous nos mots pour son rétablissement…

  43. Sur les eaux désertes
    J’ai posé ma solitude

    Les mariniers ont déserté
    les barges ont accosté

    Sous les nuances du ciel
    Le fleuve intarissable

    Au rythme du temps
    Coule vers l’Océan

    Sur un petit banc de sable
    Vogue ma solitude.

  44. aspe,

    magique et silencieuse, l’amante attentive, dans le creux de tes bras, se perd, le temps d’un instant, tel un fleuve qui passe……
    bises.

    bonne nuit à tous. merçi à rachel pour ses mots, mais rachel tes écrits sont bien superieur en qualité que les miens……

  45. Du fleuve de ma vie la sirène indolente
    Compagne silencieuse de mes rêves d’enfant,
    Elle; furtive, câline, dont le sourire m’enchante…
    – Ecoutez sur les rives la frénésie du vent.

    Voici pourquoi la nuit je l’aime à la folie
    Caresses innocentes, voyageurs de la Loire
    Voici pourquoi la nuit devient comme un grand lit
    Tissé de voiles tendres et de douceurs de moire

    A l’eau vive nos corps se lient et batifolent
    Glissent aux mains d’argent des lunes familières.
    Il n’y a plus de mots, que le ciel où s’envole
    Le chant mystérieux d’une étrange rivière.

    Elle me mène en partage dans le monde éternel
    De sables rutilants, de lointaines contrées
    Où le bleu du regard se perd en ribambelle:
    – Où sur ses lèvres fines, je dépose un baiser.

    « Mon Ophélie à moi »
    http://www.dinosoria.com/mammifere/dugongld_04.jpg
    « Quand elle me prend dans ses bras… »

  46. elle avait tout juste 22 ans, elle venait de se marier . Le prince charmant,( car à ce moment là, elle y croyait encore!!!) sur le pas de la porte, la pris dans ses bras, et l’emporta délicatement vers le désir, et le plaisir…..

  47. Sabine, elle avait tout juste 22 ans, elle venait de se marier . Le prince charmant,( car à ce moment là, elle y croyait encore!!!) sur le pas de la porte, la pris dans ses bras, et l’emporta délicatement vers le désir, et le plaisir…..sabine
    Sabine,
    le « prince charmant » * n’est ce pas le même individu que le père noël, nous y croyons tous, mais il n’existe que dans les illusions parfaites, ou seulement un jour par an…
    (* ou la « belle au bois dormant »)…

    beaux rêves, (de »prince charmant »), n’est-il pas l’heure d’aller se coucher???

  48. Anniversaire… ou de feuille en fleur !

    en feuille organisés quelques grains de sable
    attendent que le vent lève pour danser tournoyer
    et changer de visage.

    aujourd’hui au milieu de leur écrin bleu
    tout au fond de leur conscience minérale
    ils rêvent de fleurs…

    quelques centaines de grains de sable
    comme autant de notes enchanteresses
    avec le vent deviendront

    Rose des sables !

    Pieralin

  49. Les bras sont un réconfort, l’épaule un reposoir
    quand les bras s’ouvrent et se tendent
    c’est la carte du tendre qui se déploie
    quand la charge est trop lourde à porter seul
    qu’il est bon de pouvoir se reposer une instant
    et compter sur une présence reconfortante.

    Les bras sont des sémaphores qui communiquent
    dans une gestuelle désincarnée des symboles
    et sans métaphore il indiquent l’essence des choses
    font le lien entre la terre et le ciel et tentent d’attirer
    hors de la gravité, des soucis du présent.

    Les bras sont des ailes, qui hélent et appellent
    qui battent et rebattent dans le champs des possibles
    et forcent à percevoir

  50. ___

    Pieralin : en écho :
    _

    EN FEVRIER

    Un seul flocon, fin comme une pensée,
    Coagule l’espace inattendu
    Où l’herbe et l’arbuste ont perdu
    Les fils de l’heure commencée.

    Et le moment qui se formait
    Hésite interdit par ce doute,
    Tant la pelouse obéit toute
    Au signe imperceptible … Mais

    Voltige un autre grain de sable
    Puis un autre encore, et soudain
    Le jardin n’est plus ce jardin
    Mais le tamis du temps inépuisable.

    Robert VIVIER
    ___

  51. >rachel :
    Au final , tu aimes beaucoup de choses 😉 Bonne journée !

    >nigra :
    Superbe comme toujours ! Tes mots cognent et résonnent tout en étant sensibles. C’est très fort ce que tu écris.

    >aspe :
    Je vois que tu es très troublé 😉 Beaux souvenirs doux que tu as laissés sur ce sable roux 😉 Merci aspe.

    >monique :
    Un très joli poème sensible avec une construction un peu différente de ce que tu fais d’habitude. La Loire te va bien 😉

    >Bernard :
    Magnifique ! Douceur, sensualité, féminité, fluidité et beauté. L’univers aquatique te va bien aussi et ton Ophélie est charmante 😉

    >pieralin :
    Bonjour Pieralin, quelle grande délicatesse et beauté de ton poème avec cette rose des sables et ces grains de sable qui se transforment sous le vent. Tu nous transportes dans une autre dimension. Cela n’a pas été évoqué. Tu as une bonne mémoire 😉 Merci pour ta belle plume sensible. Je t’embrasse.

  52. … pieralin … praline … encore du chocolat !

    O.K. Ossiane, je regarde trop la TV … mais « Les chiffres et les lettres » … quand même, je peux ?
    _

    (Désolée … y’a des moments comme ça : vaut mieux péter les plombs qu’éclater en sanglots).

  53. Merci
    Ossiane de ton amitié
    Claudie, de tes pensées marines
    Alix – de tes bises et pensées
    Marc – de tes pensées. De tes voeux de prompt réttablissimennt
    Monique, – de tes pensées. De ton invitation au retour
    À tous – de vos pensées que je sens dans l’âme

    La petite hirondelle
    Retournant à la vie belle
    Essaye de voler
    Essaye de voltiger
    Elle est soutenue
    Pour vos bras tendus
    Pour vos pensées
    Pour vos voeux
    Elle va, petit à petit,
    Jusqu’à l’infini …
    La petite hirondelle

  54. >Neyde:
    Bravo, tu as réussi à trouver pour chaque note quelque chose en relation avec ton récent vécu. On peut dire en effet que beaucoup de bras se sont tendus vers toi pour t’accueillir à nouveau sur cet espace. Un grand merci pour le grand périple que tu viens d’accomplir.

  55. Brassée par le courant sous jacent
    Embrassades en guide d’ambassades
    Brasserie pour mousser le génie
    Brasero qui chante du héros
    les flamméches et les méches
    Grands ouverts comme l’homme deVitruve
    Ouvrant le cercle des savoirs
    au plus grand nombre d’or

    On dit en Scandinavie sans scander sur les navires
    que le printemps est déjà là
    avant même d’avoir vu l’hiver

    Une douceur ineffable s’empare de nous
    Notre belle hirondelle ne s’est pas fait la belle
    elle nous revient pleine d’allant et de grâce

  56. Sable mouvant
    En un tourbillon
    Je disparais

    En un tour de main
    Je réapparais
    Fleuve de vie

    Fleuve remplit
    D’espoirs, désespoirs, tourments
    Espérance

    Un tournant de vie
    Fleuve d’esprit
    Ciel d’or relie

  57. >Véronique:
    Cette liberté nouvellement reconquise souffle dans tes mots. Merci pour ta superbe évocation sensible. Bon après-midi.

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