Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Feuille de sable
flotte sur l’onde irisée
le ciel m’emporte
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Feuille de sable
flotte sur l’onde irisée
le ciel m’emporte
Ciel d’or et cobalt
Dans les bras du long fleuve
Rêve d’Ondine
***
Beau
Doux et léger…
je te souhaite de beaux rêves de naïades
Une feuille de sable…image surréaliste!
Très bel univers, dans lequel je me suis plongée quelques instants.
Et je reviendrai…
C’est un peu l’impression qu’elle aura, la première fois qu’elle traversera la ville. Quelle est cette grande ville bleue comme une orange, il n’en saura rien mais il sera de bonne humeur et même, il aura envie de faire un peu de ménage et envoyer dinguer ses détritus dans le cosmos. « Tu sais, mon père me disait toujours, quand on faisait la route », (il disait à Clémentine en riant), « les conserves de bière, c’est léger, une fois enterré c’est un vrai centre Pompidou pour des tas d’espèces d’insectes ». Il lui disait, le père de Jack, il lui racontait, Jack, son père. Il parlait de son père maintenant et elle se disait pourvu que ça dure. Elle n’était pas obligé de parler, quel bonheur, se taire et contempler la face livide et sans profondeur de l’infini en pensant à son père à elle, le jaune dans le bleu, le rouge, le seau, la plage, le maillot. Ah! du rouge.
On pourrait croire, de loin, que ce banc de sable forme l’idéogramme « Bonbonze au caramel mou »…
Ben non, en fin de compte, ça n’a rien à voir 🙂
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sur l’eau des vents
immense soleil de mer
rayon
de sable lointain
tentations
de caresses
à contre courant
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Bras à peine entrevu
que déjà le courant
l’éloigne et le dissipe
___
Sous l’eau, une ombre
Le dos de la baleine
Chant inaudible
___
Langue de sable
dans le courant ondoyant
la brême en pointe
De la gravière
un dos au soleil se dore
une île pointe
Radeau de sable
la voile est hissée
au gré du courant
La tête hors de l’eau
Au moindre aléa
Il est submergé
amusante, cette divergence à la relecture:
– calligramme: le ciel m’emporte
– haïku: le ciel t’emporte
TELESCOPAGE PANORAMIQUE
Recto et verso
Du regard ambidextre
Le ciel emmène mon reflet
Et ton écho est porté par le ciel
Quel visage pour quel ciel
Une feuille de sable
Sur les irradiations du flot
Comme une marée de basalte
Inversant le courant
Sur la pointe effilée d’un soleil
Lorsque arrive le vent
Nous nous donnons entiers.
Au loin, mille papillons
Déchirent l’horizon.
Nous restons immobiles,
Pour être enfin, d’ici,
La sève, l’élan, le chant.
plume
comme une oie sauvage
ou une tortue de mer
ton vol se dissout
dans un rêve bleu
les longs bancs de sable
flottent comme oiseaux morts
andrée wizem
Quelle nouvelle m’annoncez vous là !
Les bras m’en tombent !
Perdre au bras de fer d’accord mais de là à en perdre un bras cela ne va pas !
Ils se sont jetés à bras raccourcis l’un sur l’autre dites-vous ! et moi qui pensait qu’ils finiraient par tomber dans les bras l’un l’autre.
Et les témoins ? Sont t’ils restés les bras croisés pendant les évènements ? J’en connais pourtant certains qui sont des gros bras et qui auraient pu intervenir.
Je suis tout retourné vous dis-je ! En tout cas il sera toujours reçu chez moi à bras ouvert et j’essaierai de le porter à bout de bras afin qu’il récupère car croyez moi : j’ai le bras long !
Coucou, Ossiane
Après mon « engourdissement », je me réveille..et contemple l’infini du fleuve….et son bras….Photo très pittoresque…
Tel le radeau de la méduse
En flottaison dérisoire
Glisse au fil de l’onde
Sur le fleuve tranquille
Sous la caresse des flots
Et des brises
Une peau douce d’orange sanguine
Et, l’onde frénétique
Se pare, en reflet miroir
Des couleurs de l’arc-en-ciel
Une pensée marine pour NEYDE…
J’espère que tu vas mieux, Ossiane…
Belle journée aux Réveillés de l’Oeil ouvert
comme une opale,
évanescence,
sable, eau et lumière
jouant, balancent dans un monde
de rêve infini –
ancrage blanc de l’affleurement,
ilot, comme une assurance de réalité.
Présence presque rude,
à la merci d’une dissolution,
combat caché de la terre et de l’eau
en leur embrassement.
Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
La vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureux
… Aragon
Bonne fête aux »ROMEO » et que l’amour leur tende les bras…. sans plus attendre!!!
___
Très près de chez moi
Il y a Bra-sur-Lienne
Spirit of St Luc
_
Quand j’entends les ailes lisses de cet hélico, j’ai toujours le coeur serré.
Une vie (ou des vies) est en jeu.
J’en connais plusieurs qu’il a sauvées.
http://www.aywaille1.be/Bierset/Bra_sur_Lienne/spirit_of_saint_luc.htm
___
Quoi une tortue de …sable sur la Loire et je n’aurais rien vu! My god..vite mon épuisette que je l’attrape:)
_
Bonjour à toi douce Ossiane…Comme Claudie je m’éveille d’un très curieux engourdissement… Et je m’étire avec …délectation.
_
Bises et pensées vers Neyde:)
maloire
sais tu ce que je vois
dans le fond de mes yeux
la loire se jette à la mer
avec tous ses oiseaux
des oiseaux aux tortues
à la vie à la mort
andrée wizem
Décidément
Ce bord de Loire
Héberge d’étonnants
Habitants !
Hier, des hérissons,
Aujourd’hui…
Plus exotique :
Dauphin
Du matin
A fleur de l’eau
Sous la surface
Allongé,
Décontracté,
Vous dit :
« Hello !»
De sa nageoire
A droite
Et vous souhaite
« Bonne journée ! »
Avant de replonger
Dans l’azur des flots,
Son ciel immergé.
Biseeeees azuréeeeees
A la lecture de vous tous,
je m’aperçois que le bestiaire
est ouvert :
Baleine,
Brème,
Papillons,
Oie sauvage,
Tortue de mer,
Oiseaux,
Dauphin………..
Richesse de la faune
de ce bord de Loire ?
Liste non exhaustive !
Ossiane,
J’ai cru voir le monde à portée de mon bras
En regardant la Loire au travers de vos yeux
A l’ombre d’un instant s’est dessiné un lieu
Il s’agissait, fugace, d’un double de Corsica
A regarder plus près, l’image s’est estompée
Ainsi Loire dessine, mille fois renouvelés,
Des mondes infinis tout comme les nuages
Que l’on se plait à suivre comme on tourne des pages
Loire modèle son sable et nous joue bien des tours
Sa lumière nous retient et nous relie toujours
Sans nous connaître pourtant en une longue liane
Formée depuis sa source à sa rive océane
J’ai eu tant de plaisir à te parler
Autant d’émotion à t’écouter.
Tant de trouble à t’enlacer
Oubliant l’espace et le temps.
Je me mis soudain espérer
A des sentiments immuables
A une existence indissociable
Mais le temps cruel, a galopé !
La mort t’a pris sans prévenir
Me laissant seul devant l’avenir
Depuis je suis un triste pantin
Désarticulé, du soir au matin
Un fois avant de m’endormir
J’aimerais revoir ton sourire
Ecouter tendrement ta voix
Sentir ton corps contre moi
J’aimerais remonter le temps
Pour revivre ces sentiments
J’aimerais anéantir l’espace
Pour que mes bras t’enlace
pensée pour Neyde, prompt rétablissement
Dans le lit du fleuve où voguent les mots, les bras abandonnés dans le courant de l’eau, l’esprit vagabond… quelques poèmes se couchent sur la feuille de sable.
___
Pâles et douces couleurs
L’onde paisible du fleuve
Quand le jour s’éveille
Les frissons de l’eau
Corolles et arabesques
Pastels fluviatiles
Sur un banc de sable
Feuille d’or au fil de l’eau
Le rêve insulaire
Neyde
Petites pensées vers toi, reprendre des forces demande de la patience, mais sans doute peux-tu de temps à autre venir faire un tour parmi nous, mettant un peu de côté tous ces tracas de santé tout en dosant j’imagine. Reviens nous vite en poésie, et bonne convalescence. Bises
Bras en croix
Sous la torture
Plein d’effroi
Sang sur les murs
Bras levés
Et poings rageurs
Pour braver
Les dictateurs
Bras de fer
Pour libérer
De l’enfer
Les opprimés
Bras ouvert
nid d’amour
Pour construire
Jour après jour
Des reflets, des méandres…
La fonte des mots d’or, comme une île oubliée.
Déserte,
Abandonnée.
Tatouage cruel,
Cicatrice du ciel.
Il n’y a qu’à plonger,
Ouvrir la peau fragile des mondes incertains.
Espère!
L’épaule dénudée d’une lueur géante,
Chair tendre,
Eclair,
Opalescence.
Et des bonheurs étranges,
Des vagues de désirs,
Eprises de vert d’eau;
S’évanouissent en remous
En fièvres insondables.
Un chant de jours lointains,
Lyre bleue,
Et des nages de feu
Envahissent nos corps.
T’en souviens-tu de cette île…
Ile . . .
Tu est née de la pluie
De ma folie
Assaillie par les vagues
Oh Ile . . .
Tu surgis de l’oubli
Ton paysage
Naît dans les nuages
Oh Ile . . .
Fille de l’infini
Narguant la mer
Narguant le ciel d’étoiles
Oh Ile . . .
Je t’appelle à la vie
Et dans la mort
Comme une pyramide
Oh Ile . . .
Avec tes vols d’oiseaux,
Tes chants d’oiseaux
Et moi qui suis en cage
Oh Ile . . .
Où dansent mes enfants
Petits et grands
En sortant de ma tête
Oh Ile . . .
Je sais qu’un jour je partirai
M’endormirai
Pour mon dernier voyage
Sur Ile . . .
Fille de l’infini
Narguant la mer
Narguant le ciel d’étoiles
Oh Ile . . .
Jean-Michel Caradec / 1975
***
http://www.dailymotion.com/video/x2454i_jean-michel-caradec-ile_music
***
Belle soirée à vous
Ton écrit est superbe Bernard… quel bonheur de te relire
La Loire en perpétuelle méditation fouille affouille son lit.
Une île émerge aussitôt engloutie fragile esquif.
Un chapelet d’autres surgit.
Mécontente, d’un revers de main, la Loire efface tout et recommence.
Parfois, comme une chatte, au soleil, endormie, elle s’étire, se prélasse, se dore, se replie, s’infiltre, se fait étrangère pour resurgir plus loin où on ne l’attend pas… Alors, la belle se recoiffre et de ses cheveux jaillissent mille étincelles de lumières.
> Ossiane, excuse-moi: encore un départ inopiné; supprime si tu en as le temps! Merci.
>Maria :
Beauté de ton côté également Maria, un grand merci !
>Sagesse :
Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour votre enthousiasme, à bientôt.
>bonbonze :
Tu aimerais bien que ce soit ça, non ;-))
>aspe :
Beauté mêlée du ciel et des fonds sablonneux, douceur au rendez-vous ! Merci aspe.
>Thierry :
Le courant de la Loire est très fort Merci à toi.
>Bourrache :
Jolie image ce dos de baleine. Comprends pas pourquoi tu parle de l’hélico 😉
>Pierre :
Que de beaux termes de ce terroir tu as choisi pour exprimer cette île de sable ! Tous ces poèmes te ressemblent ; c’est superbe. Belle image ce chat endormi. Bises.
>marc :
Sans doute, marc. Merci pour ce poème intérieur.
>Gmc :
Très juste, bien observé 😉 J’ai corrigé. Merci pour ton beau poème imagé.
>MioModus :
Belle abstraction poétique comme toujours ! Merci beaucoup pour ta belle plume.
>andrée :
Belle idée cette plume qui flotte ! Cette Loire semble beaucoup t’inspirer. Merci beaucoup.
>rachel :
Que de bras ! J’en ai les bras ballants 😉 Merci rachel pour cette amusante première déclinaison autour des bras ; c’est très réussi 😉 Ton deuxième poème est beaucoup plus dur et douloureux mais l’amour finit par vaincre et adoucir le tout. Merci beaucoup.
>Claudie :
Toi aussi engourdie, chère Claudie 😉 Alors bon retour parmi nous 😉 Oui je me sens beaucoup mieux 😉 Très beau poème aux saveurs inattendues d’orange sanguine 😉 Beaucoup de doucuer dans tes mots. Bonne soirée !
>brigetoun :
Superbe ! Que de richesse dans tes mots et sensations pour décrire un tel spectacle, bravo à toi !
>Feu roméo ;
Bonne fête 😉 Magnifique extrait d’Aragon qui parle si juste. Merci beaucoup.
>alix :
Coucou alix, je n’avais pas pensé à la tortue 😉 Ca commence à sentir bon le printemps tous ces retours d’hibernation 😉 La bise !
>Christineeeee :
Tonalités très animales dans vos derniers écrits ; et pourquoi pas un rhinocéros 😉 Il est vrai que ces petits îlots de sable qui constellent le fleuve font vraiment partie du charme de ces rives à condition que la lumière soit là. La faune est sans doute très riche car ce territoire est de plus en plus protégé. Bises.
>Phil Alba :
Bonjour Phil, bien vu la forme de la Corse sur ce banc de sable ! Bravo pour ton beau poème qui parle si bien d el’esprit de ces lieux. Tu as une bonne maîtrise de l’écriture et des émotions. Un grand merci d’être resté avec nous.
>Monique :
Et oui Monqiue, je suis toujours sur le thème de l’eau dont tu ne sembles pas te lasser pour l’évoquer en beauté en poésie 😉 Chapeau bas pour tes très beaux haïkus.
>Bernard :
Bravo également, Bernard. Tu es décidément très à l’aise poétiquement pour explorer ce genre d’univers. Tes mots sont très charnels, c’est spendide ! J’ai remarqué que les termes évoqués autour du fleuve évoquent en général beaucoup l’humain. Bises du soir.
>Maria :
Très joli texte, merci pour la découverte. L’île est une source infinie de rêveries. Bises.
L’impermanence agite de ces remous
ces affleurements qui s’épanouissent
en corolles mouvantes.
La recomposition mosaïque donne
à voir des tableaux liquides à la plasticité
tonique.
La boucle dénoue lentement les cheveux
et réagrége librement les émergences
des hauts fonds.
De ces bras multiformes comment s’extirper
sans, malaxé, sentir sa chair frippé
c’est une belle gymnastique visuelle
qu’ils proposent et leurs épanchements
de sabline nous inclinent à la saignée.
Veines gainées aux grains légers
qui s’agglutinent
Arcs discrets aux ombres portées
qui déterminent
linéaments qui s’enchevétrent
comme des amants
Bonne soirée à tous, des souhaits de rétablissement pour Neyde
et de forme retrouvée à Ossiane qui nous comble tant.
De bien belles photos Ossiane !
Un nuage effrangé
S’est accroché au fil
Offrande ourlée du fleuve.
Agréable soirée à vous
bonsoir Ossiane en ce moment sur ahah, des paysages de la Loire un peu plus en amont que les tiens, qui pourrait penser qu’il s’agit du même fleuve…
ahah…
Règne le silence
Mêlé de lumière
Qu’il est doux
Sur les bords de la Loire
Du haut du pont de pierres
Caresser les eaux fluides
D’un regard attendri.
Chercher du bout des yeux
Les silhouettes alanguies
Des bancs de sable
Sous l’onde tranquille.
Mais ne vous y trompez pas
Cette reine maltraitée
En des temps anciens
Draguée, torturée en son sein
Contient sa vengeance
Dictée de la main de l’homme.
Sous ses petits remous de surface
Se cachent des gouffres effrayants
Engloutissant dans ses profondeurs
Les aventureux imprudents,
Où déversant dans sa colère,
Des flots envahissants.
La Loire n’est pas tendre
Elle a mille rancoeurs
Pourtant elle est une grande dame
Et si belle!
Et Ossiane m’emporte aussi 🙂
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
entre tes bras
bras des rires d’ombres
citrons
à la treille des vents
dans les hauteurs d’Amalfi
paroles des enfants
sur cette plage
en avril
un ballon de foot
et la gloire des illusions
pour partir naviguer
en méditerranéen
Renaissance byzantine
acte majeur
qui dresse l’art
au firmament des sciences
et occultes les croyances ancestrales
sur ton papier
dans ton moulin
la gravure a des reflets de faïence
olive
l’or de ton huile
parfaite
nous ouvre
ses bras
pour demain
dans le fleuve
des hirondelles…
333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333
http://www.cote-amalfitaine.com/
Portée par le courant
Elle ondule
Indifférente
Aux détritus qui la jonchent
Elle continue
Indéfectiblement
Tes bras blancs, Ophélie,
Sur l’eau se désagrègent
Eclaboussant de rêves
Les vivants ébahis.
Belle journée à tous 🙂
A Elise qui vient de naître
petite fille d’Angélina ma collègue
Rien qu’un instant
Se laisser porter
Comme ce petit enfant
Qui vient de naître.
Vivre au rythme de son corps
Manger dormir s’éveiller
Découvrir le monde pour la première fois de ses yeux étonnés;
Avec comme expression de petites grimaces.
Qui ne sont pas encore des sourires.
Blotti dans les bras
Chauffé par la chaleur du regard bienveillant de sa maman
Qui attendit tant de mois ce moment.
Se laisser bercer par la musique des battements de son cœur.
Ecouter cette voix entendue tant de fois différemment de l’intérieur
Sentir le souffle de sa bouche, la douceur de ses gestes encore malhabiles,
La senteur de sa peau et du lait qui coule dans son corps.
Protéger pour quelques temps encore du monde et de ces vicissitudes.
Pour Marc, Angelina et pour …
http://fr.youtube.com/watch?v=DD3HprWM96A
…Oui Johal, j’ai pensé à Ophélie aussi (celle de Shakespeare) mais aussi celle d’un peintre dont j’ai oublié le nom..si quelqu’un a une idée!
_
Bras d’une mer lente
Sans mémoire ni passé
Juste l’horizon a décrocher
_
Bienvenue à la petite Elise et agréable après-midi à tous.
–
Alix, pour Ophélie, il y a aussi ceci :
http://fr.youtube.com/watch?v=OG4zHjyOhOQ
BLEU LAGON
Si pure était cette onde
Aux reflets transparents
D’un bleu si troublant
Que je voudrais m’y fondre,
M’y couler,
Et nager,
Nager,
Nager…
Comme un poisson,
Glisser dans l’eau
Comme une sirène,
Sentir sur ma peau
Le froid de l’eau
Et la chaleur du soleil
En mille grains de lumière
Eclaboussée.
Plonger
Dans ce liquide de cristal irisé
Frais et tiède par endroits,
Dur et doux à la fois,
Remonter à la surface,
Regagner la rive,
Cette petite île d’or
Déserte,
Qui me tend ses bras
Et rouler dans le sable,
Sous le soleil
Exactement…
Biseeees de l’îleeeeeeee
MARC Beaucoup de souhaits de bonheur pour cette petite Elise, la naissance d’un enfant c’est un rayon de soleil et merci pour ton poème si imprégné de douceur.
BOURRACHE Toujours agréable d’écouter ce petit morceau classique, dans une belle interprétation.
JOHAL Merci pour le poème Ophélie d’Arthur Rimbaud
CHRISTINE, beaucoup de plaisir à lire ton poème, je me suis baignée dans le courant limpide de tes mots.
__
Un radeau échoué
Pied à terre de sable fin
Monde microcosme
Îlot pour le rêve
L’agitation alentours
La conscience claire
Rêver sans se perdre
L’oeil attentif, vigilant
Raison en éveil.
On prend souvent les poètes pour des gens rêveurs en marge du monde voguant sur leur petit nuage, il n’en est rien, ils sont bien souvent si attentifs à ce qui les entoure, que leur sensibilité est constamment en éveil, les mots fixent leur état d’âme, loin d’être une fuite ils sont les catalyseurs de ce monde qui nous entoure, et qui, il faut bien l’avouer, n’a rien d’un paradis terrestre pour tous.
Et puis, comme c’était l’heure de la sieste…..
J’ai fermé les yeux
Au risque de perdre pied
La magie du rêve
Petit banc de sable
Tapis volant de fibres d’or
comme feuille au vent
L’espace d’un instant
Quand l’esprit prend son envol
Au large du monde.
> For Alix: un tableau (très connu) de Delacroix (1844) ou au choix, d’Odilon Redon (1905) ou encore, moins connu, celle de Millais (1852).
Petite correction « leur état d’âme » sur commentaire de 14h5O merci
Bonne fée des eaux
Languissante, endormie
Offre son bras nu.
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Bonjour tout le monde, j’ai reçu de bonnes nouvelles de Neyde qui ne va pas tarder à venir nous dire un petit coucou sur le blog. Déjà deux semaines, qu’elle est revenue. Elle dit qu’elle va bientôt s’envoler et qu’elle marche petit à petit vers la pleine santé. Elle nous lit et vous remercie pour toutes vos pensées.
>Thierry :
Merci pour ton beau poème en sabline. La Loire forme un écheveau très complexe par endroits. N’oubliez pas d’aller lire le bel article de François sur la Loire mais plus en amont.
>Salomé :
Merci salomé, grande poésie de ton évocation et belle plume aérienne.
>François :
Merci pour ton signal et la concordance de nos pensées, je vais passer te voir.
>Monique :
Belle idée d’évoquer avec tant de passion et d ebeauté les mouvements d’humeur de la Loire. Imprévisible, elle est tout sauf un fleuve navigable. C’est aussi ce qui la rend si attachante. Merci également pour tes autres poèmes. Ton ispiration semble sans limites 😉
>Anne V :
Alors je t’emmène avec moi 😉 Bises.
>aspe :
Ah quelle belle région et que doux souvenirs ton texte m’évoque ! Ton poème est splendide ! J’aime beaucoup l’Italie 😉
>rachel :
Oui rachel un courant continu qui ne s’arrête jamais. Merci d’évoquer cela.
>johal :
Il fallait y penser à Ophélie et tu l’as joliment fait 😉 Un grand merci à toi ainsi que le poème de Rimbaud.
>marc :
Alors tous mes meilleurs vœux à Elise 😉 Tu dois être un bon papa vu la teneur de ton poème 😉
>alix :
Ne serait-ce pas Delacroix ?
http://www.insecula.com/oeuvre/O0026687.html
Merci pour ton beau poème vagabond. Bises vers la revenante 😉
>Christineeeee :
Comme ton poème nous transporte en évasion de couleurs et de sensations de chaleur. Tu dervrais aller faire un saut chez Annie-Claude quit vit à Tahiti. Bises blue lagoon.
http://pacifac.blog.lemonde.fr/
>Kirikino :
Grande beauté de ton haïku ! Qu’elle est belle Ophélie ! Merci beaucoup.
façe à mon chagrin,
que je ne pouvais justifier,
fàçe a ma tristesse,
ne sachant plus que faire,
tu ma alors ouvert tes bras,
et je m’y suis blottie……
http://helena-grantham.hautetfort.com/media/00/02/c076068870341965157a40e367b4f813.jpg
‘île sablier
le temps sur la mer répand
un amas d’or fin
la vague orpailleuse
creuse le filon
loin du rivage
les oiseaux du ciel
s’y reposent
de leurs errances
enclos emergé
des profondes eaux
lit de plein vent
radeau de terre
arrimé au large
épaves d’océan
Bonsoir OSSIANE oui Jeandler s’est chargé de me rafraîchir la mémoire (zappé Delacroix!!) mais je pensais surtout à celui de Millais pour avoir lu récemment un article sur ce peintre .Tout est bien qui finit bien !
Merci beaucoup à JOHAL pour sa vidéo sur l’Ophélie de Rimbaud:)
Bises du soir 🙂
>sabine :
Merci Sabine pour cette Loire sentimentale, je t’embrasse.
>amichel :
Bonsoir Michel, grande douceur de ton poème comme si tu revenais tout juste de rêver au bord de ces rives. Tes strophes sont comme de petit îlots de vie qui glissent au fil du courant. Merci pour ta belle écriture fluide et limpide.
>alix :
Ok Alix, je mets donc le lien vers sa belle Ophélie.
http://www.tate.org.uk/ophelia/
Bonne soirée.
j’aime beaucoup ce qu’a écrit Marc tout comme Sabine qui me fait penser à un peintre qui, par petites touches, sans en avoir l’air illumine le blog. Les textes d’ amichel sont très beaux.Je n’ai pas assez de talent pour écrire comme cela. Attention les autres ! j’aime aussi ce que vous faites. J’aime l’humour de Christineeeeee et de Bourrache les écrits sensibles de Monique, de Aspe et puis la gentillesse d’Ossiane qui a le don d’avoir un mot agréable pour chacun. Merci encore à tous et bonne soirée. Pardon pour ceux que j’ai oublié…
je transmettrais vos mots de gentillesse
pour la petite Elise ainsi qu’ a sa maman.
bonne nouvelle pour Neyde
Tant à te dire
Tant à te dévoiler
Sous eaux
Mes bras battent les flots
Mes paroles partent en bulles
Le poids de mon monde
Etouffe mes cris, mes chants aussi
Sous eaux
Prison volontaire
Paradis abyssal
Je ne dirai rien
Je ne dévoilerai rien
L’abnégation est mon seul pardon
Ma seule excuse
Excuse de m…
Je le concède
Libre je serai
Au pays de nulle part
Mais dans ce pays là
Je ne serai rien
Plus rien…
Le ciel m’emportera
Et je serai libre…
Enfin !
Libre de rien
Libre quand même
Tu me suivras
Ames dans âme
Bras et corps enlacés
Libres de tout…
Rêve ou réalité
Qu’importe …
Pure feeling !
> Il est vrai que j’aurais pu mettre les liens vers les tableaux évoqués…
Excuse-moi, Alix: serais-je paresseux? Et merci à Ossiane d’avoir supplée.
9999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999
>aspe :
Ah quelle belle région et que doux souvenirs ton texte m’évoque ! Ton poème est splendide ! J’aime beaucoup l’Italie 😉
Ossiane , je garde en moi un « trouble » d’Italie,…Surtout de cette région magnifique…
555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555
…magique
et silencieuse
te faire dans le creux de tes bras
l’amante attentive
et complice
caressante
dans la soie
de tes soirées
comme un désir
sur tes lèvres
le soupir
à la nature
s’éveille
comme
un fleuve
qui passe
sur un doux
banc de sable roux…
///////////////////////////////////////////////////////////////////////
bonjour à Neyde, et tous nos mots pour son rétablissement…
Sur les eaux désertes
J’ai posé ma solitude
Les mariniers ont déserté
les barges ont accosté
Sous les nuances du ciel
Le fleuve intarissable
Au rythme du temps
Coule vers l’Océan
Sur un petit banc de sable
Vogue ma solitude.
aspe,
magique et silencieuse, l’amante attentive, dans le creux de tes bras, se perd, le temps d’un instant, tel un fleuve qui passe……
bises.
bonne nuit à tous. merçi à rachel pour ses mots, mais rachel tes écrits sont bien superieur en qualité que les miens……
Du fleuve de ma vie la sirène indolente
Compagne silencieuse de mes rêves d’enfant,
Elle; furtive, câline, dont le sourire m’enchante…
– Ecoutez sur les rives la frénésie du vent.
Voici pourquoi la nuit je l’aime à la folie
Caresses innocentes, voyageurs de la Loire
Voici pourquoi la nuit devient comme un grand lit
Tissé de voiles tendres et de douceurs de moire
A l’eau vive nos corps se lient et batifolent
Glissent aux mains d’argent des lunes familières.
Il n’y a plus de mots, que le ciel où s’envole
Le chant mystérieux d’une étrange rivière.
Elle me mène en partage dans le monde éternel
De sables rutilants, de lointaines contrées
Où le bleu du regard se perd en ribambelle:
– Où sur ses lèvres fines, je dépose un baiser.
« Mon Ophélie à moi »
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« Quand elle me prend dans ses bras… »
elle avait tout juste 22 ans, elle venait de se marier . Le prince charmant,( car à ce moment là, elle y croyait encore!!!) sur le pas de la porte, la pris dans ses bras, et l’emporta délicatement vers le désir, et le plaisir…..
Sabine, elle avait tout juste 22 ans, elle venait de se marier . Le prince charmant,( car à ce moment là, elle y croyait encore!!!) sur le pas de la porte, la pris dans ses bras, et l’emporta délicatement vers le désir, et le plaisir…..sabine
Sabine,
le « prince charmant » * n’est ce pas le même individu que le père noël, nous y croyons tous, mais il n’existe que dans les illusions parfaites, ou seulement un jour par an…
(* ou la « belle au bois dormant »)…
beaux rêves, (de »prince charmant »), n’est-il pas l’heure d’aller se coucher???
Anniversaire… ou de feuille en fleur !
en feuille organisés quelques grains de sable
attendent que le vent lève pour danser tournoyer
et changer de visage.
aujourd’hui au milieu de leur écrin bleu
tout au fond de leur conscience minérale
ils rêvent de fleurs…
quelques centaines de grains de sable
comme autant de notes enchanteresses
avec le vent deviendront
Rose des sables !
Pieralin
Les bras sont un réconfort, l’épaule un reposoir
quand les bras s’ouvrent et se tendent
c’est la carte du tendre qui se déploie
quand la charge est trop lourde à porter seul
qu’il est bon de pouvoir se reposer une instant
et compter sur une présence reconfortante.
Les bras sont des sémaphores qui communiquent
dans une gestuelle désincarnée des symboles
et sans métaphore il indiquent l’essence des choses
font le lien entre la terre et le ciel et tentent d’attirer
hors de la gravité, des soucis du présent.
Les bras sont des ailes, qui hélent et appellent
qui battent et rebattent dans le champs des possibles
et forcent à percevoir
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Pieralin : en écho :
_
EN FEVRIER
Un seul flocon, fin comme une pensée,
Coagule l’espace inattendu
Où l’herbe et l’arbuste ont perdu
Les fils de l’heure commencée.
Et le moment qui se formait
Hésite interdit par ce doute,
Tant la pelouse obéit toute
Au signe imperceptible … Mais
Voltige un autre grain de sable
Puis un autre encore, et soudain
Le jardin n’est plus ce jardin
Mais le tamis du temps inépuisable.
Robert VIVIER
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>rachel :
Au final , tu aimes beaucoup de choses 😉 Bonne journée !
>nigra :
Superbe comme toujours ! Tes mots cognent et résonnent tout en étant sensibles. C’est très fort ce que tu écris.
>aspe :
Je vois que tu es très troublé 😉 Beaux souvenirs doux que tu as laissés sur ce sable roux 😉 Merci aspe.
>monique :
Un très joli poème sensible avec une construction un peu différente de ce que tu fais d’habitude. La Loire te va bien 😉
>Bernard :
Magnifique ! Douceur, sensualité, féminité, fluidité et beauté. L’univers aquatique te va bien aussi et ton Ophélie est charmante 😉
>pieralin :
Bonjour Pieralin, quelle grande délicatesse et beauté de ton poème avec cette rose des sables et ces grains de sable qui se transforment sous le vent. Tu nous transportes dans une autre dimension. Cela n’a pas été évoqué. Tu as une bonne mémoire 😉 Merci pour ta belle plume sensible. Je t’embrasse.
>Thierry :
Merci Thierry, ces bras ailés font la jonction avec les ailes de l’oiseau 😉
>Bourrache :
Beau rebond à Pieralin !
… pieralin … praline … encore du chocolat !
O.K. Ossiane, je regarde trop la TV … mais « Les chiffres et les lettres » … quand même, je peux ?
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(Désolée … y’a des moments comme ça : vaut mieux péter les plombs qu’éclater en sanglots).
Merci
Ossiane de ton amitié
Claudie, de tes pensées marines
Alix – de tes bises et pensées
Marc – de tes pensées. De tes voeux de prompt réttablissimennt
Monique, – de tes pensées. De ton invitation au retour
À tous – de vos pensées que je sens dans l’âme
La petite hirondelle
Retournant à la vie belle
Essaye de voler
Essaye de voltiger
Elle est soutenue
Pour vos bras tendus
Pour vos pensées
Pour vos voeux
Elle va, petit à petit,
Jusqu’à l’infini …
La petite hirondelle
>Neyde:
Bravo, tu as réussi à trouver pour chaque note quelque chose en relation avec ton récent vécu. On peut dire en effet que beaucoup de bras se sont tendus vers toi pour t’accueillir à nouveau sur cet espace. Un grand merci pour le grand périple que tu viens d’accomplir.
Brassée par le courant sous jacent
Embrassades en guide d’ambassades
Brasserie pour mousser le génie
Brasero qui chante du héros
les flamméches et les méches
Grands ouverts comme l’homme deVitruve
Ouvrant le cercle des savoirs
au plus grand nombre d’or
On dit en Scandinavie sans scander sur les navires
que le printemps est déjà là
avant même d’avoir vu l’hiver
Une douceur ineffable s’empare de nous
Notre belle hirondelle ne s’est pas fait la belle
elle nous revient pleine d’allant et de grâce
Ceci est un essai !
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voilà
>BOurrache:
Rien que de la taquinerie de ma part;-) Tu fais bien sûr ce que tu veux;-)
Sable mouvant
En un tourbillon
Je disparais
En un tour de main
Je réapparais
Fleuve de vie
Fleuve remplit
D’espoirs, désespoirs, tourments
Espérance
Un tournant de vie
Fleuve d’esprit
Ciel d’or relie
>Véronique:
Cette liberté nouvellement reconquise souffle dans tes mots. Merci pour ta superbe évocation sensible. Bon après-midi.