Ambre

Ambre

Au bord de la nuit, théâtre de lumières, la mémoire d'un jour

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Au bord de la nuit
théâtre de lumières
la mémoire d’un jour

86 réflexions sur « Ambre »

  1. Hommage au soleil si généreux en ce mois de février
    _____

    Coucher du soleil
    L’ambre aux vertus bienfaisantes
    Les couleurs du soir
    ___

  2. Passant chez Brigetoun, cet extrait de Tourgueniev:

    « A peine sortis du bois, nous nous arrêtâmes et fermâmes l’un et l’autre à demi les yeux malgré nous : en plein devant nous, au sein d’un nuage comme chauffé au rouge, un énorme soleil pourpre était en train de se coucher. Toute une moitié du ciel flamboyait, rougeoyante ; des rayons rouges et obliques effleuraient les prés, jetant un reflet vermeil même sur le côté des ravins qui étaient dans l’ombre, posaient sur la rivière des touches de plomb incandescent…  »
    Merci Brigetoun de cet emprunt de ce soleil en gloire sur les bords de Loire.

  3. comment regarder après Tourgueniev !

    Quand le noir va engloutir
    le rouge, l’or, le mordoré,
    sous l’oeil du bleu qui se veut témoin,
    à l’écart du combat,
    inconscient de sa paleur nouvelle,
    son effacement,
    insensible et inéluctable

  4. Et voilà…
    Tu te barres

    Un départ annoncé
    Certes

    Un doux au revoir
    Certes

    Sans Choix
    Un état de fait

    Attends encore un peu
    Juste un peu

    Que je m’engloutisse une fois encore
    Dans la saveur de Toi
    Juste une fois

    Que tu dévores mille fois encore
    La saveur de Moi
    A jamais

    Sans Choix
    C’est la Loi
    Tu te barres

    Laissant là..
    Mon cœur, mes sens et le reste…

    Le manque me ronge déjà
    Sens en ébullition
    Dans la nuit glaciale

    Restera gravée
    Au fond de mes tripes
    La mémoire de Nous

  5. Il est sur les bords de la Loire
    Des couchers flamboyants
    Qui lentement nous plongent dans la nuit
    Et quand tout est fini
    Un frisson encore sur l’eau persiste
    comme au ciel un rose lointain.

  6. Présence
    Absence
    Réminiscences
    Les souvenirs du jour hantent
    Ma mémoire
    Ils glissent, nuages ténèbres
    Ombrés d’ambre
    Sur le ciel de ma conscience.
    Reflets étranges!
    Sur l’abat-jour de la nuit
    Le soleil couchant embrase
    Le ciel d’une tendre mélancolie,
    Se transfigurent mes rêveries
    Elans de vie qui me sourient
    Colliers d’opale cerclés d’étoiles
    Songes gorgés d’envie
    Pourpre, féerie
    Le soleil couchant
    Enluminures d’espoir!
    Le pourpre et le sang
    Effusions , transfiguration!
    Dans le ciel embrasé
    Une fusion couleur métal
    Songes et réminiscences
    Onirisme et évanescence
    L’aube douce qui s’enfuit
    M’électrise de frénésie
    Et rigole de plaisir
    L’infini

    Belle journée…le soleil sourit dans le midi

  7. J’ai quitté la Galerie,
    Grimpé le colimaçon
    D’un escalier sans fin
    Et du sommet
    De la plus haute Tour de guet :

    «Anne, ma sœur Anne,
    Ne vois tu rien à l’horizon ? »

    —–Je ne vois qu’un soleil
    —–Distribuant sa poudre d’or
    —–Sur la toile du ciel

    « Anne, ma sœur Anne,
    Que distingues tu par delà l’horizon ? »

    —–De la forêt environnante
    —–Quelques ombres dansantes
    —–et les feuilles frémissantes

    « Anne, ma sœur Anne,
    Qu’aperçois tu au dessus de l’horizon ? »

    —– Des nuages échevelés
    —– Parcourant nonchalamment
    —– Leur chemin vers la nuit d’été

    La journée fut si belle,
    Quelle animation !
    Et ce cadeau d’ambre et de
    Lumières dorées
    Un t-bonheur à savourer…
    Sans modération !

    J’ai redescendu l’escalier…
    Regagné mon ciel de lit…
    Et plongé voluptueusement…
    Dans mes rêves étoilés….

    Biseeeeees Ambréeeeeeeeees

  8. Citrons citrine
    Superbe collier d’ambre
    Ciel en euphorie

    Voltige d’anges
    Nuages en cadence
    Ballet céleste

  9. Sur tes formes généreuses et rondes
    L’irremplaçable éternel matin du monde
    Diffuse fécond sa douce lumière blonde,
    Lumineuse, Invisibles et chaudes ondes.

    Comme une infatigable ritournelle !
    Il rend la nature merveilleuse et belle
    A l’orée de l’interminable hiver
    et l’à part d’une douce lumière

    Les senteurs de la nuit s’exhument
    Subtiles et délicates, elles parfument
    Le visage encore endormi de ma terre.
    Tu frissonnes! un vent frais parcours l’air!

    Tu enfiles ta somptueuse robe de nuage!
    j’entends battre rapidement ton cœur
    je décèle en toi une irrépressible peur
    Mes yeux amoureux, perçoivent un présage.

    Tu caches ton angoisse et ta terreur
    Mais tu te couvre d’une pâle blancheur !
    Inconséquent l’homme ce féroce animal
    Te harcèle, te maltraite, te fait mal !

    oubliant que tes si beaux atours
    pourraient bien disparaître un jour
    et laisser place à une éternelle nuit
    détruisant à jamais cette si belle vie !

    pensée vers Neyde
    bonne journée à chacun

  10. l’opercule se ferme
    en cette fin de jour
    de mise à l’écart

    inéluctable
    il n’est de regard qu’inné
    il n’est de Luc que l’Evangile
    et de table que l’assiette posée

    inéluctable
    l’opercule
    au tappe-cul des visions coloriées
    table sur de belles pensées à venir.

  11. L’infini
    L’infini comme tu es joli
    Je te regarde ton horizon
    Mon regard polisson
    Te serre et te cambre tes ondes
    Tu es mon si bel monde
    Je t’aime toi mon ciel
    Mon baiser goût de miel

  12. Bourrache,
    As tu des problèmes quand tu envoies un commentaire avec un lien ?
    Ca passe direct ?
    Parce que moi, c’est prison directe…
    J’ai tout essayé… rien n’y fait…

  13. chaque lieu,chaque maison, chaque individu, à sa propre odeur, son propre parfum.
    Toi, ton linge, ta maison, tes draps, les draps dans lequels nous nous sommes tendrement endormis, au bord de la nuit, sentaient l’ambre, comment pourrais je l’oublier……

  14. Christineeee : je n’ai jamais aucun problème mais, moi, mes papiers sont en ordre et je ne suis pas surveillée par les R.G., la C.I.A, le F.B.I, le K.G.B et les Israëliens …

  15. Je disais il y a peu de jours, si j’étais un peintre je peindrais le ciel………….
    Beaucoup de poètes ont écrit sur cet instant magique qu’Ossiane appelle si joliment « Au bord de la nuit »
    Camus disait :
    « Ces courts instants où la journée bascule dans la nuit peuplés de signes et d’appels secrets….. »
    _____

    Lorsque vient l’instant
    Où le jour s’éloigne
    Et la nuit s’installe
    J’aime ces dernières lueurs du jour
    Quand le soleil doucement sur l’horizon
    Déploie ses multiples couleurs
    Allant du rose au vermillon
    Du mauve à l’ambre dorée
    Du bleu turquoise au gris bleuté
    Coups de pinceaux
    Sur la toile du ciel
    Courts moments d’émotion
    A la fuite du jour
    J’aimerai pouvoir arrêter le temps
    Ce temps qui précède la nuit
    Dans son instantané de beauté.

    ___
    Et Jacottet écrivait :
    « J’essaie de ressaisir encore ce moment : c’est la profondeur inconnue de la nuit qui n’est pas encore là et la hauteur inconnue du jour qui n’est pas encore enfui….. »

  16. Je suis un peu groggy aujourd’hui, pardonnez-moi si mes idées ne sont pas toujours très claires;-)

    >Monique :
    Bonjour Monique, nous sommes très gâtés soleil, c’est vrai. Le printemps avant l’heure, la température en moins. Ton haïku et ton beau poème pictural me font du bien 😉 J’aime ces moments de fracture entre deux mondes surtout losque le passage se fait en douceur.

    >bonbonze :
    ;-))

    >aspe :
    Joli coucher de soleil poétique ! merci !

    >Bourrache :
    Miam ! Le chocolat a le vent en poupe, la faute à sabine 😉 Un bel haïku gourmand !

    >Pierre :
    Superbe extrait ! Des lieux qui t’inspirent, comme je te comprends ! La lumière est belle là-bas. Ton poème est magnifique, à fleur de peau.

    >brigetoun :
    Bravo Brigitte, beaucoup de passion dans tes mots. Tu pars en beauté de la couleur pour aller vers des sensations beaucoup plus abstraites.

    >nigra :
    Coucou nigra 😉 J’aime tes mots et évocations. La crudité de certaines expressions fait rejaillir d’autant plus la sincérité des sentiments. C’est brut, c’est vrai, c’est beau.

    >Claudie :
    Bravo Claudie, un magnifique tableau poétique paré de lumières et de choses précieuses. Douceur et frissons de plaisir. Comme ces images se prêtent bien à ton style d’écriture ! Merci pour tes beaux haïkus célestes.

    >sabine :
    Ta poésie est toujours très délicate et sensible, faite des petits ressentis du quotidien. J’aime !

    >maria :
    Superbe haïku ! Le spectacle prend de l’ampleur avec la montée de la musique. Bises.

    >Christineeeeee :
    Tu te fais le relais de mes progressions photographiques 😉 Merci pour ces belles dérivations énivrées 😉

    >marc :
    Bravo marc, c’est splendide ! Quelle belle idée d’avoir personnifié ce ciel. Sensualité, doucuer, rondeur, amour baignent tes mots. Je note aussi que tu as écrit tout en vers 😉
    >regard :
    Tu as un style d’écriture bien à toi 😉 Tu t’appuies sur la réalité pour la décrypter en pensées mystérieuses. Poète de l’âme es-tu ?

    >Annick :
    Tu es bien hardie en poésie, Annick 😉 Cet infini t’a-t-il tant séduit 😉 Merci pour la générosité de tes sentiments.

  17. Bientôt tu vas quitter ton collier d’ambre !
    Moi je vais te retrouver ma chambre.
    Je me couche et éteint la lumière ;
    Avant de dormir je fais une prière ;
    Pourvoir me lever à nouveau sous le même ciel,
    Et profiter de ces soirées aux camaïeux de miel !
    Tu me rejoins dans notre alcôve secrète
    Je te vois au travers de ma fenêtre !
    Maintenant je découvre ta robe de nuit !
    Des perles d’argent et d’un médaillon y sont Sertît !
    Je m’endors serein, rêvant calmement au lendemain ;
    heureux, je saisirais ce nouveau jour avec entrain
    Et embrasserais tes heures, avec un plaisir certain !
    conscient que je te quitterais à regret sur le chemin!

  18. Et bé, si tout le monde est malade, moi je vais aller me coucher, après ce sublime coucher de soleil!
    Ossiane, Annick, et les autres, à la diète: tisanes au thym!

  19. Une journée qui finit
    C’est un peu de vie qui s’en va
    Très doucement, imperceptiblement
    Une nouvelle journée reviendra demain
    Où peut être pas
    Car tout peut changer vite ici bas
    Un coucher de soleil peut vous extasier
    Et puis le lendemain vous laisser indifférent
    Car la présence des êtres chers qui nous entourent
    Modifient notre perception des choses…


  20. Le ciel en haut
    Et ses humeurs
    Chagrines
    La terre profonde
    et ses lignes sauvages
    entre –deux un nuage
    Plein de contentement
    de promesses en l’air
    Flottant sur une ligne d’or
    Une aile penchée
    Sur un eden austère.
    Une nuit un jour
    Brodés de passions
    Contraires
    Et le ciel ébloui
    Entre deux bleus profonds
    n’y voit qu’une étincelle.
    Patiente.

    Christine est en prison et moi j’ai failli passer à la trappe…nigaud>)))

    Bonne soirée Ossiane et tous (des nouvelles…?)

  21. Anges de miel,
    glissant entre drapés d’ombres et velours de lumière,
    vous dessinez les derniers plis du jour.
    Et les hommes, en vos ondes légères,
    se perdent, éblouis,
    délaissant un instant l’espace de leur guerre
    pour goûter l’ambre des arabesques
    aux calices des nuits.

    🙂 pour tous

  22. claudie, couleur infini et beauté

    johal la beauté du monde et de tes mots peuvent faire des miracles

    alix c’est magnifique

    annick toujour de très belles images
    « Mon regard polisson
    Te serre et te cambre tes ondes »

  23. Bourrache :
    Après tout ce que tu m’as dit plus haut, je ne vais plus oser montrer le bout de mon nez dehors !
    Quant à mes papiers, j’en ai fait un gros tas…. avec un gros caillou dessus pour ne pas qu’ils s’envolent… on ne sait jamais…
    Bon, pas de prison pour aujourd’hui, je n’ai pas de lien en magasin pour le moment. Peut être demain ?
    J’ai encore des trucs à essayer…

    Biseeeeees du soir
    A vous partageeeeeer
    amicalement entre tous

  24. Au soleil couchant
    Nous roulions heureux
    Week-end enivrant
    D’être tous les deux

    Nous sommes arrêtés
    Sur l’aire de repos
    Sale et fatiguée
    Tout nous semblait beau

    Nous avons dîné
    Quelques raviolis
    Le cœur si léger
    Et tu m’as souri

  25. Ambre crépusculaire
    et parure téméraire
    qui cambre le jour
    sans un petit détour
    un si subtil coucher
    qui sublime les pensées
    l’horizon se découpe
    sur fond noir
    irradiante beauté
    qui surprend
    fixe l’espace d’un instant
    les songes perdus de l’enfant
    Adieu au jour
    bel astre charmant
    qui nourrira la nuit
    tandis que gagne l’ennui
    mais puisque tu es là
    je te conjure
    ranime encore l’espoir
    demain de te revoir

    > Ossiane; merci de ce feu dévorant qui ranime la paleur, beau choix de palette

  26. t’es bel de cette palette
    qui n’appartient qu’au ciel
    chaque soir différent
    dans son habit de scène
    les yeux éclaboussés
    devant tout ce mystère
    du soleil en plein ciel
    qui chaque soir se couche
    et chaque matin se lève

  27. … la grande main lunaire
    dresse dans sa toile obscurcie
    un désordre illusoire
    volupté
    des parfums
    draps à la chaleur enveloppée
    de nos corps liés
    méandres du fleuve
    qui nous berce
    volupté
    éclairée par cette lueur ambrée
    puis tes jeux de mots
    jeux des choses
    s’efforcer
    a être
    pour s’évanouir en fumée
    dans le brouillard
    lumineux qui s’évapore
    dans la pointe du jour…

  28. ___________
    étoile
    multitude
    la sensation de l’équinoxe …
    pluriels féminins
    femme ventouse
    à l’âme
    des partances …
    ___________________

  29. pour toutes les gourmandes de chocolats…
    hummmmmmmmmmmmmmmmmm, gourmandise quand tu nous dévores…
    _________________________________________________________________________

    l’étoile
    traverse
    une fève de
    ……………Cacao – – –

    —————————————————————————————————–
    courage, et pensées pour Neyde, beaucoup de soleil dans son coeur…

    DE LA PART D’OSSIANE:

    Désolée Aspe, je poste mes commentaires dans les tiens. Mon logiciel de blog n’accepte plus les miens et je ne suis même pas dans la boîte à spams!!!

    Incompréhensible!!!! Inimaginable !!!!


    Pour ceux qui voulaient savoir, je n’ai reçu aune nouvelle de Neyde. Je pense qu’il va falloir attendre plusieurs jours.
     
    >marc :
    Ce ciel embrase ton esprit 😉 Bonne nuit avec de beaux rêves.
     
    >Pierre :
    Je préfère miel citron 😉
     
    >rachel :
    Romantique poème en vers, rachel 😉 Ces raviolis m’ont amusée 😉 Le dernier est superbe. Des choses toutes simples qui provoquent l’émotion. Merci à toi.
     
    >MTO :
    Belle opposition entre l’éphémère et l’éternité ! Nous ne sommes que de passage. Bises vers toi.
     
    >Alix :
    Tes poème sont toujours très beaux et très justes. Un souffle magique de poésie plane au-dessus de nos têtes 😉 Bises.
     
    >johal :
    Ma-gni-fi-que ! Tu as l’art de te projeter hors du ciel pour nous faire rêver à d’autres mondes. Merci !
     
    >manon/véronique :
    coucou 😉
     
    >Aspe :
    Volupté, sensualité, féminité émanent de tes poèmes 😉 Le chocolat a quelque chose à y voir ; je crois 😉 Merci pour la beauté de tes mots.

    de la part d’Ossiane

  30. Ossiane :
    tu t’auto emprisonnes !!!!!!!!
    C’est trop fou !!!

    Coucou Christine,

    Pas d’autre moyen que de m’inviter bien au chaud dans ton commentaire;-)

    Impossible de poster! Quand  j’appuie sur Envoyer, le message est épédié mais il n’y a rien à l’arrivée sur la page et ni dans les spams!!!

    Un truc de dingue!!! Je crois que j’ai le même problème que Véronique qui s’échine à trouver des solutions pour pouvoir poster.

    Je vais envoyer un mot au Monde

  31. Bonne nuit et bon repos à tous
    ___
    Soleil d’Or et d’Ambre,
    Large ruban de velours
    Entre ciel et terre.

    Planent les nuages
    Le silence suspendu
    Aux rayons du soleil

    C’est la fin du jour
    Mes yeux se ferment dans le noir
    Viennent les doux rêves.
    ___

    Dans la vallée des châteaux de Loire, quand le soir descend et transforme le fleuve en un ruban de fils d’or, sur lequel glissent mes rêves les plus doux… je crois que je dors déjà sur un banc de sable!

  32. trés rapidement, avant d’aller à au boulot.

    Le jour se léve, le ciel couleur ambre change petit à petit de couleur, aujourd’hui il laisse plaçe aux nuages, nuages en forment de coeur, rouge passions, des milliers de bisous tombent, il nous envellopent de douceur, d’amour, mais aussi d’amitiés, la journée vas être tendresse, et amour……
    bonne st valentin à tous et toutes.
    bises.

  33. Mémoire de ce jour,
    Cela fait tout juste 1 an que j’avais osé écrire qq mots sur ton blog, Ossiane.
    Je ne voulais pas passer cette date sans te faire coucou.

    Je retrace ce parcours durant cette année, et je voulais te remercier à ciel ouvert, pour la richesse de tes échanges sur ton blog comme en privé.
    Ils m’ont donné la pêche, l’élan, et le confort de ne pas me sentir seule dans ma démarche artistique.
    Je n’ai pas toujours le temps de déposer mes écrits, mais je suis toujours présente pour vous lire.
    Alors continuons!
    Et pour cette journée adoptons » la zouff  » attitude dans ce théatre de vie et de lumière qu’est ce blog!!

    je souproudre sur vos mots du jour,

    une poignée de tendresse
    une pincée de délicatesse
    couvrir d ‘un voile d’amour,
    laisser mûrir les sentiments
    et déguster lorsqu’ils sont bien rosés.
    Bonne fête aux blogueurs du coeur!

  34. LARME DE SOLEIL

    Le poème est un bijou d’ambre
    Poussière contenant en son sein
    Les réfractions insensorielles
    Les rayons verts de la matière
    Rien ne dépasse des cadavres de mots
    Reliefs de mise en valeur
    Du substrat solide de lumière
    Qui réverbère les arômes innocents
    D’ambre en ivoire les pendentifs
    Boucles d’oreille d’un présent insouciant

  35. Oeil de tigre
    Puissance infini

    A Feu de vie continu

    Eclaire les tréfonds

    Force de ses rayons

    Perce le mystère

    A ciel ouvert

    Une esquisse

    Une lame de fond

    Pleine du jour et de la nuit

    Soulève une vie endormie

    Goût d’absolu

  36. une fois n’est pas coutume un petit conte.

    Il était une fois deux êtres de nature très différente. Lui, le ciel, était d’humeur changeante, inconstant ; insaisissable ; proche du firmament, qu’il regardait en rêvant. Oubliant parfois de regarder le présent juste à coté de lui, à portée de main. Elle la terre, encrée dans la réalité, d’apparence solide elle gardait en son cœur un bouillonnement près à modifier les certitudes les plus encrées. Dans le silence du crépuscule, ils se mêlaient parfois. Alors se produisait une explosion de couleurs, provoquant des gerbes d’ombres et de reflets. Plus tard dans le souffle de la nuit il était impossible de les distinguer tant la fusion les unissait. La terre féconde reçût la semence du ciel, et donna naissance à la nature et aux animaux. Après les avoir nourris de l’intérieur. L’harmonie semblait être parfaite. Les animaux et la nature grandissaient Et jouait parfois proche du ciel, à d’autres moments près de la terre ;Souvent ils se blottissaient entre les deux. ils trouvaient en chacun un équilibre propice à leurs éveils, à leur bien être.

    Mais on sentait parfois entre le ciel et la terre une confrontation ; s’élevaient alors des grondements assourdissants, des éclairs de colères, et le pluie tombait comme des hallebardes. Et un vent de folie soufflait dévastant sur passage le fruit des jours paisibles. Laissant parfois un paysage dévasté; des torrents de larmes dévalaient à la surface ou pire coulaient comme des rivières souterraines enfermées à jamais.
    D’autres jours un brouillard opaque empêchait la terre et le ciel de se voir ; Alors un silence s’installait et chacun restait à sa place, De l’aube au crépuscule on ne distinguait qu’un gris uniforme qui envahissait tout l’espace ; Plus ou moins sombre selon l’intensité de la brume.
    Et la nuit s’installait comme une couverture froide. Silencieuse. D’un noir inquiétant; presque irréel. Même les étoiles ne réussissaient pas à pénétrer ce mur invisible.

    Mais l’aube lumineuse surgissait promptement apportant chaleur et lumière dans le petit matin ambré. Alors le paysage reprenait ses couleurs lumineuses; Et les jours coulaient comme une source minérale. Essentiel à l’équilibre. les nuages se dissipaient laissant l’amour inonder le ciel et la terre. Les oiseaux reprenaient leurs chants mélodieux,; les ruisseaux , leurs musiques légères. les feuilles bruissaient sous la chaude bise . Et les vagues sur la grève
    Rythmaient le temps comme un chef d’orchestre.

    L’histoire ne dit pas ce qui advint de cette histoire entre le ciel et la terre. L’avenir est science qui dépend de tellement de paramètres qu’il est impossible à quiconque de prévoir ce qu’il en sera demain. Mais l’important est peut être de regarder tous les jours les signes du ciel et de la terre, de savoir les interpréter, et permettre ainsi d’anticiper les cataclysmes Irrémédiables.

  37. Douce flamme
    *****Ambre et pure
    Se couche
    *****Au firmament
    Et deux petits
    *****Coeurs amants
    La regardent
    *****Se regardent
    Et le coin
    *****De leurs yeux
    Coulent une larme
    D’ambre à eux

  38. De l’or liquide
    Coule dans le ciel
    Pour nourrir
    En lumière
    Nos rêves éternels

    Et l’or doucement
    Se fige, laissant
    Dans son sillage
    Pépites et paillettes
    En éternels reflets

    Observez
    Patiemment
    Le coucher du soleil…
    Il arrive parfois,
    Très très très rarement,
    De surprendre un instant
    La magie du rayon vert !

    « Selon une légende écossaise, le rayon vert confère à ceux dont il a frappé les yeux le pouvoir de lire clair dans les sentiments et les cœurs. »

    Mon mari l’a vu une fois !

    Biseeeeeees verdoréeeeeees

  39. Si vous voulez voir des photos de rayons verts, allez visiter les images en ligne sur internet…. Il y en a de très belles !
    Je ne mets pas de lien….
    Pour éviter la prison…
    et vous laisse visiter
    cette curiosité atmosphérique
    comme vous l’entendez !

    METeo du jour :
    Grand Beau !
    + VENT chez moi !

    Biseeeeees ventéeeeees

  40. Véronique, Ossiane, moi-même… qui d’autres ???
    Même combat !

    Monde de Blog
    Monde de Bogues
    Pas de Blagues
    On veut juste
    Bloguer
    sans faire
    Floc !

  41. Douce flamme
    *****Ambre et pure
    Se couche
    *****Au firmament
    Et deux petits
    *****Coeurs amants
    La regardent
    *****Se regardent
    Et le coin
    *****De leurs yeux
    Coule une larme
    D’ambre à eux

    j ai juste corrigé une faute, merci.

  42. >Monique :
    La nuit a dû être bonne vu la teneur de ton beau poème velouté 😉

    >sabine :
    Tu démarres très fort le matin 😉 Belle journée d’amour pour toi.

    >fanou :
    Comme c’est gentil de venir signaler l’anniversaire de ton premier commentaire sur le blog 😉 Si je comprends bien, le blog est aussi un espace thérapeuthique 😉 Ca me fiat très plaisir qu’il en soit ainsi aussi. Lecture silencieuse ou pas, l’essentiel est d’être toujours là. Je ne connaissais pas la « zouff attitude » 😉 Tout plein de tendresse vers toi ainsi que beaucoup de créativité dans ce que tu entreprends.

    >Maria :
    Merci pour le bel haïku cuivré, je t’embrasse en or pailleté.

    >gmc :
    Merci pour ce beau poème lumineux et précieux.

    >Annick :
    Flamme, larme, ambre, amour précieux aussi. Merci à toi.

    >Véronique :
    Comme c’est bien senti cette évocation de l’œil de tigre en regardant le ciel ! Je mets un lien vers cet œil pour que vous vous fassiez une idée. Bravo véronique !

    >marc :
    Tu m’impressionnes avec la grande quantité de poèmes ou textes que tu déposes sur chaque note. Tu mords la poésie à pleines dents et ne t’assouvis jamais. C’ets vrai, ces spectacles solaires invitent à retourner aux origines de la terre et à s’interroger sur ce que nous faisons là. Merci pour ta belle inspiration.

    >Christineeee :
    Jolie évocation de cet or liquide qui coule en douceur comme le rythme de tes mots. Merci beaucoup pour ta plume inventive.
    Ca remarche pour moi aujourd’hui, va-t’en comprendre…. Mais je continue à vous soutenir 😉 Bises chaleureuses.

    >Claudie :
    Je me joins de tout cœur à tes pensées, Claudie. Neyde aimerait faire de la poésie sur cette photo. Toujours pas de nouvelles, il va falloir attendre un peu. Je t’embrasse.

  43. Lorsque les senteurs d’été n’embaumeront plus mon cœur
    Lorsque les chants des oiseaux me laisseront indifférent
    Lorsque la chaleur de mon corps ne sera que tiédeur
    Lorsque mon amour des chats sera proche du néant
    Alors je pourrai m’éteindre
    Sans regrets
    Sans regrets aucun

  44. Belle journée, sous un ciel au bleu sans nuance, les fleurs s’y laissent prendre en cette fin d’hiver, sous les chaudes caresses du soleil.
    ___
    Je guette les adieux du soleil
    Lorsqu’il jette sur le fleuve
    Les derniers reflets d’ambre.
    Quelques nuages s’attardent
    Dans le jour qui s’endort.
    Qu’elle est douce cette heure
    Entre chien et loup
    Où chacun se replie.
    Le jour s’efface
    Le soleil s’éclipse
    La terre se couvre d’ombre
    Le ciel peu à peu se voile
    La vie fait place au silence de la nuit
    Cet instant magique
    Est le plus beau moment
    Il appartient ni au jour, ni à la nuit
    Il nous est offert avec magnificence

  45. MAGNIFIQUE Monique,

    Un coucher de soleil
    En habits de lumière
    Un spectacle en plein ciel
    En pas improvisés
    Un chaque soir tout neuf
    En surprise grandiose

  46. Bonsoir Annick et merci.
    J’ai souvent l’occasion d’admirer des coucher de soleil sur le Rhône ou sur la mer, et sur la Loire lorsque j’étais jeune. Je suis fascinée et amoureuse des coucher de soleil, ils ont le pouvoir de m’apporter une réelle sérénité. Le plus beau fut un coucher de soleil à Belle Île, une cinquantaine de personnes ou plus, je ne sais admirait ce spectacle grandiose de la nature dans un silence impressionnant. Ce sont de beaux moments dans la vie qui sont offerts à tous, il suffit de lever les yeux et de savourer ces instants éphémères.

  47. Le soleil louche
    Un baiser de l’amour
    Et leur lèvres se rapprochent
    Se cherchent et puis se trouvent
    Et le soleil radieux se terre dans la mer
    Pour laisser le doux lit intime aux bels amoureux

  48. Et les deux amoureux se découvrent lumières
    Il fait jour en plein noir le soleil se réveille
    Et cligne de son oeil avec dame la lune
    Qui pudique délicate ferme ses yeux
    Pour leur laisser rien qu’à eux deux
    Leur unique leu pur leur baiser

  49. Leur baiser se propage
    Les ondes vaguent le rivage
    Les coquillages froufroutent tendres
    Leur souffle se fait rare sous l’ambre de leur ciel
    Les poissons se syncopent l’eau a le goût de bon miel
    Et eux, juste eux en eux, sous l’ambre de leur nuit, se vivent

  50. Et l’ambre se vaporise encore et en corps, en beautés
    L’air se fait gaz rare l’amour fait respirer si bel
    Un coque en dérive accoste le rivage
    Cueille les amoureux étourdis
    Les guident sur leur île
    Pour se vivre de bel

  51. Et
    Vois

    Qu’
    Une
    Île
    Une
    Pépite
    Ile
    Devint
    Feu
    D’artifice
    Car
    Un
    Baiser
    Un
    Bel
    Laisse
    De
    Si
    Bels
    O
    O
    O
    o
    o
    O
    O
    O
    O

    bele nuit douce et tendre au pays de cett ile…

  52. Annick
    Quel beau moment d’intimité et d’amour si fort , au creux de la nuit, dans le mitan du lit, sous l’oeil discret de la lune.

  53. Annick…

    Un baiser de mots tendres, parfaitement partagés aux creux de la nuit, comme des lèvres qui se trouvent dans les frissons passionnés tremblants émus d’une première fois…

  54. Annick :
    Grande forme on dirait hier soir ! Ca va mieux ? J’aime beaucoup tes poèmes : en plus d’être beaux, ils sont très « graphiques » et originaux !

    Monique :
    Pour ceux qui aiment les couchers de soleil, nous sommes bien servis pour le
    w. end !

    Biseeeeees matinaleeeeees

  55. vos mots sonT tant.. c’est mieux,

    et puis..aussi..froufroutent tendrE…
    et puis leur unique, leuR pur, leur baiser….

    mes doigts quand ils se laissent aller se déballent et s emballent, impossible de stopper.. SOURIRE ET BISE!

  56. Merci Bruno, Alix, aspe, Monique Annick, sabine pour la beauté de vos mots que je découvre toujours avec un immense plaisir. Pardonnez mon absence mais je n’ai pas la grosse forme physique ces derniers jours. J’espère que tout va rentrer dans l’ordre ce week-end. Bises à vous tous.

  57. Il s’est levé tôt pour faire son reportage sur le candidat socialiste de Lattes. Tu sais, cette petite commune, il à les étangs puis la mer, et les oiseaux bien sûr. Je ne sais pas ce qui distingue le jour de la nuit, peut-être l’aube ou le crépuscule qui les adosse, et je lui ai dit, ton interview c’est bien mais je t’ai donné le nom d’un personnage, c’est le nom d’un de mes personnages, c’est celui qui fait de l’auto-stop dans le ciel inconnu là-haut. Va le voir. Et, il est sorti se promener dans la réserve des oiseaux se disant qu’au fond, pourquoi pas les couleurs du matin, tu vois, pourquoi pas mélanger avec la politique. Après tout, on en sait rien ce que c’est mélanger dans la réalité les choses on peut pas savoir, tant qu’on a pas essayé sur la palette, qu’on dit que c’est la rétine de l’expérience. Tout ce que je sais c’est qu’il est sorti. On ne sait toujours pas de quoi sa mémoire est devenue nouvelle, même pas si elle est devenue nouvelle de quelque chose, peut-être, ça me donne des idées pour mon roman, en tout cas.

  58. Merci Ossiane de tes mots, de ton soutien,
    Merci Marc de tes pensées
    Merci Claudie, j’ai reçu le soleil dans mon coeur.
    C’est une déduction, parce que je n’ai vu pas ton com. Où est-il?
    Merci à tous qu’ont demandé de nouvelles.
    Christineeeeeee, où sont les rayons verts? Je veux les voir.
    Ossiane,
    J’aime beaucoup ta photo.
    Le soleil couchant – c’est l’heure de l’angoisse humaine …
    ————————————————————

    Quand je vois le soleil se coucher
    Une petite douleur naît dans coeur
    Sur nous. la nuit vient se pencher
    Sera le jour suivant, un peu meilleur?

  59. La mandarine

    Dès qu’une mauvaise injure jaillit comme un couteau
    Lui ouvre une blessure qui commence à saigner
    l’âme court se réfugier tout au fond de sa chambre
    comme une petite lumière qui fait trembler les murs
    Et une larme roule sur sa peau, couleur d’ambre

    Alain

  60. La nacre

    la mince feuille de papier qui reçoit tous nos mots
    Est cuite comme le verre dont on fait les émaux
    brûlante comme la cire qui coule à chaudes larmes
    Ambrée comme la sève qui tombe en gouttes des arbres

    Scintille comme la nacre qui pare les coquillages

    Alain

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