Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Regard dans le vague
la courbe de sa nuque
elle et son double
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Regard dans le vague
la courbe de sa nuque
elle et son double
dans la demi lueur des reflets
………………………………l’avenir se joue
……………………………………………..des rires…………………………..
et sans paroles
le modèle
quitte l’atelier
laissant son double
dans l’instant
passe alors dans la glace
un parfum
de beauté
le jeune modèle
avait déjà acquis
à la perfection
la fermeté souple
que doit avoir une femme,
comme le disaient sa grand mère
son maître de danse,
soeur Perpétue de la Contance
et même la cuisinière.
Elle ailleurs encore
Le dos tourné à ses pensées
Lumineuse happée dans l’ombre
l’impossible union
du temps et de la beauté
si ce n’est dans l’art
belle journée a chacun
frais visage d’enfant sage
et nuque de déesse,
une diane policée,
seulement, Messieurs les prétendants,
il y a ce front
bellement gonflé
sur indépendance, raison
ou entêtement
___
Jeune fille en fleur
Regard dardant le futur
Beauté gracile
_
Ici, il pleut. Beaucoup. Tiens donc !
Bonjour à tous et bonne journée.
___
Sublimation des songes en Narcisse ou le reflet éclaire notre face cachée de nos émotions , elle nous laisse dans l’interrogation de notre obscurité intérieur
J’aime beaucoup cette note, elle me parle
Je t’embrasse
Par moments
Tu me regardes
Un instant après
Tu regardes le nuage
Me regardant – je le sens –
Tu es bien loin
Mais toute proche
quand tu regardes le nuage
Miroir du matin
de l’enfant se dessine
déjà la femme
Quelle photo émouvante, bravo Ossiane !
Bonjour à vous tous,
Portrait sublimé avec Amour,
Une douceur des traits,
Regard empli de sensibilité,
Eternelle beauté de nos jours,
Tentation de vous caresser,
Et sur votre nuque vous embrasser…
Bon week-end chers poètes !
Bisous Ossiane,
OLIVIER
Rien…
Rien à dire
Rien à rêver
Rien à rire
Rien à offrir
Rien à écouter
Rien à jouir
Juste rien…
Just…
let me alone…
Please
Nigra : … then … just … a thought … and … a pansy …
Ange et démon
patience d’origami
je est un autre
Prosper Mérimée, dis-moi ! L’as-tu aimée l’écriture de ta Vénus d’Ille !
Oh! Inquiétante étrangeté du réel lors de l’éveil, du réveil adolescent à la pleine duplicité du bouleversement !
Cave amantem…
Sait-on ce que l’on dit lorsque l’on parle ? Et lorsqu’on déchiffre les mots anciens…
« Prends garde à celui qui t’aime, défie-toi des amants. »
… « Prends garde à toi si elle t’aime. »
Longtemps j’ai pensé l’avoir rêvée… la Vénus d’Ille,
qu’Ossiane troublante fait apparaître ici innocente Juvénile.
Doublures
************************************************************
Au dehors et dans ton for intérieur
Dans le reflet et dans l’opacité
Au milieu du vacarme
Mais aussi dans le silence
Main dans la main
Grâce et Subtilité
Paravents de ton intimité
Sont tes seules gardes du corps
Superbe. (Up)
Merci !
Votre site est d’une ravissante (en italiques) fraîcheur, et vos contributeurs assidus et vivants!
Remarque sur votre travail calligraphique pour ce portrait :
cela présente comme une poupée vaudou… criblée d’épingles, à la lettre…
et comme si les épingles à chignon avaient glissé sur les lignes charnelles. (Le chignon tiré a quatre épingles en a gardé vingt deux.)
Le modelage soyeux de l’argile, vous l’avez déshydraté, et le grain de pierre dure, est celui d’une pierre ponce… je crois que maintenant je pense à Hitchcock; Alfred et Prosper : deux maître en la matière fantastique. Heureusement que la couleur n’existait pas encore du temps de l’oeuvre d’Hitchcock!
Idelette
Dans quoi s’était-elle vue? Un objet plat en metal sûrement, et le passage progressif de l’ocre au noir et blanc, comme du fond des jeux de Bruegel au film de Chaplin. Et lui, dans un coin, la regardant se voir vue.
j’aimerais baiser ta nuque
moi qui ne suis pas eunuque!
Qui es-tu en ton tréfonds ?
Femme mi-ange ou mi-démon?
Fait d’argile ou de bien marbre?
Es tu aventureuses ou sage?
impertinent, je te dévisage
et je devine que tu te cabre!
ma franchise et mon aplomb te choque!
mais tu me toise et tu t’en moque!
Sûr ton éternelle jouvence beauté.
Profites, car tu n’as point l’éternité!
le temps fendra ta peau satinée!
des yeux rieurs deviendront pleureurs!
ton chignon si beau sera ébouriffé!
et, de ton aménité coulera l’aigreur!
fière et d’une grande droiture,
tu pliera l’échine sous la torture
des jours qui passent sur ton corps
je veux être ses jours, encore et encore
j’aimerais maintenant te mettre a nue
si jeune et si belle ingénue
Qui es-tu en ton tréfonds ?
Femme mi-ange ou mi-démon
Bonjour avec un regard tendre sur ce buste, palpable et impalpable.
___
Beauté délectable
Ô silhouette gracieuse
Ô regard lointain
___
Les traits prisonniers
D’une enfance immortelle
La main du sculpteur
___
Reflets du miroir
Le corps quitte la matière
Douce transcendance
___
Lui ?
le voyeur … oui … ou la voyeuse …
la voyeuse pourrait même être une mère, si vous voulez !
« Et elle, dans un coin, la regardant se voir vue. » : oui, une mère doit porter sans demande ce double regard là. La voir et la voir se voyant être vue, et sans demande, sans exigence d’avenir à assumer pour la mêre, Va! je t’offre ce regard de mère, afin que tu sois telle !
La fille est curieuse aussi de regard-là, elle est voyeuse aussi, de ce regard qui la connaît entière.
Voyez-vous ?
Réponse à Dilgo | le Vendredi 01 février 2008 à 14h16|
Lui ?
le voyeur … oui … ou la voyeuse …
la voyeuse pourrait même être une mère, si vous voulez !
“Et elle, dans un coin, la regardant se voir vue.” : oui, une mère doit porter sans demande ce double regard là. La voir et la voir se voyant être vue, et sans demande, sans exigence d’avenir à assumer pour la mère, Va! je t’offre ce regard de mère, afin que tu sois telle !
La fille est curieuse aussi de ce regard-là, elle est voyeuse aussi, de ce regard qui la connaît entière.
Voyez-vous ?
Miroir des rêves
Reflète son Etre
Eternellement
Deux pour une ?
Une pour deux ?
Une seule et unique
A admirer dans la boutique
Pas très poétique…..
Mon esprit pratique
A repris la main…..
Ferai mieux demain !
___
Moi, « simple » dans un jardin en friches, encline au sourire, au clin d’oeil d’un Oeil Ouvert, (parfois, assidue), j’avoue :
– k’il y a des truks ke je ne comprends pas;
– être, sûrement, bouchée à l’émeri ( ki est une pierre aussi mais pas ponce – bonjour, Pilate ! – mais ça, c’est une autre histoire … d’avant Hitchcock, Chaplin, Bruegel – l’Ancien ou le Jeune ? – );
– ne pas savoir comment tirer mon épingle hors du jeu …
Idelette, Dilgo : un p’tit dessin m’aiderait grandement !
__
Marc : oulàlà ! j’aimerais autant ne pas te croiser aujourd’hui, au coin d’un bois ! Ne souffrirais-tu pas d’un printemps précoce ???
« Tu plieras l’échine sous la torture
Des jours qui passent sur ton corps »
Revoilà du Hitchcock … et ses oiseaux … qui vont picorer les os !!!
(sourire, hein, dis, Marc … !)
__
Oh, Monique : trois petits coups de pinceaux … en toute beauté … je me retrouve sur la terre ferme des mots que je comprends …
___
A Bourrache :
je veux bien essayer, mais un petit dessin de quoi ? En toute simplicité, qu’est-ce qui, de mes mots, vous interroge ? et donc, sur quoi m’interrogez-vous ? je veux bien essayer un petit dessin de mots, mais donnez-moi la perspective…
Idelette
Eh oui Bourrache
« ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire vous viennent aisément… » Boileau dans l’ Art poétique Chant 1
lumière blaffe
en reflet
Camille Claudel
me la fait belle
haut front dégagé
le profil d’une mariane
désoriente le penseur
prise en son miroir
qui saisit l’ouverture lumineuse
le double en son émoi
se taille la part du lion
se penche le coutre
saillant et pointu
de l’entre deux
des labours à venir
les têtes
reflet
et reflet du reflet
emba
caresses la vie
comme sculpteur de l’âme caresse terre d’argile
regardes dans le miroir
surtout ne te voiles pas la face
regardes bien la vie en face
aimes la, elle te rendra
doux visage
lumière blaffe
en reflet
Camille Claudel
me la fait belle
haut front dégagé
le profil d’une marianne
désoriente le penseur
prise en son miroir
que saisit l’ouverture lumineuse
le double en son émoi
se taille la part du lion
se penche le coutre
saillant et pointu
de l’entre deux
des labours à venir
les têtes
reflet
et reflet du reflet
embarquent
le masque aux orbites noires
contenu en son vertige
me la fait
en pâmoison
sans vergogne
l’oblongue
du clair obscur
d’une dolichocéphale parfaite
embarque pour Cythère
sans tambour ni trompette
le haut le coeur
des bustes figés
de la beauté
de profil
et de trois-quart arrière
le fil à fil
du tissage poétique
fait éclore
le point de croix
dans l’embrasure d’une fenêtre
que l’on ferme
comme un sourire
que l’on éteint
sans hâte
ce chignon très haut relevé
noué de beaux rubans pas dénués
d’une certaine beauté
ces épaules graciles dénudées
ce regard droit et grave
cette perspective de trois quart
mais sans ailes
alors qu’avec elle nous savons
non pas qu’elle se trouve si belle
en ce miroir, mais qu’elle se tourne
le dos pas par coquetterie
ni dans une espèce d’afféterie
mais bien parce que pudibonde
elle baisserai le regard
pas fiévreuse ni bécheuse
elle est si pure et simple
la terre lui colle au teint
mais c’est sans collophane
car sa beauté étrange
n’est pas de celles qui se fanent
est ce du Houdin ?
_
Du haut en bas, avec grand soin
Sa peau délicate est frottée
D’huile odorante et de benjoin.
–Des fleurs se pâment dans un coin.
__
Baudelaire …Charles de son prénom.
Dans quelques jours, mes neurones vont, officiellement, prendre un an de plus. Je vous dis ça parce que la date est inscrite sur mon acte de naissance. C’est la seule chose, vu les circonstances, dont je sois encore sûre pour le moment ! Quant à leurs connections, j’ai l’impression qu’elles se sont effilochées au fil du courant de tant d’ans…
Dis, Regard, c’est quoi « blaffe » ? … j’ai cherché dans mon P.L.I. … j’ai pas trouvé (bon, c’est vrai, lui aussi est âgé – enfin, pour un dictionnaire) (lui, il est de ’98, moi, de ’56) (mais du siècle passé, tout de même !) (siouplaît, comprends-moi bien : là, je ne te demande pas un dessin !) (sinon je vais encore me retrouver face à plein de ??????? que je ne saurai pas solutionner) (question neurones).
Drôle de page !!!
Bourrache,
« blaffe » pas dans gd robert + littré,
blafard ????
mais…
un poète peut inventer des mots
Vian l’a fait, Queneau parle du langage universel…
Bourrache, happy birthday…etc. par anticipation 😉
ce pourrait être, si ce n’est, du Houdon
Très bel endroit la nuque, tu la mets bien en valeur 🙂
Merci, Max.
Ben, dis donc, t’en as, toi, un tas de gros bouquins !
D’accord pour Vian et Queneau donc absolution à Regard…
Pas beaucoup de temps : m’en vais au resto pour fêter l’anniversaire de ma belle-fille. Mon bonheur : suis sûre de partager un même langage …
Demain : je prends mon courage à deux mains et vais à la grande ville. Parce que, hélas, il n’y a que là que je peux trouver certaines choses. Mon bonheur : sans aucun doute, retrouver, au soir, mon village …
Biz et bonne soirée à tous.
on pense à Musset :
« Sous votre aimable tête un cou blanc délicat
Se plie qui de la neige effacerait l’éclat »
et peut être à Chenier :
« Elle a vécu myrto la jeune tarentine.. »
portrait d’une charmante enfant
femme en son adolescence
dans le charme naissant
où sa beauté commence
bouche tendre et mutine
chevelure opulente et sage
regard d’êve coquine
gracieux et doux visage
dans le miroir qui la reflète
on chercherait en vain
son âme d’ange et cette
fraicheur pâle de satin
la glace ne nous renvoie
que l’ ombre obscure
de sa face et l’on ne voit
pas tout l’éclat de sa figure
Instants terrestres
Si vite échappés
Image éphémère
A jamais gravé
Que demeure t’il de moi
Après tant d’années
Un peu de poussière
Que vous respirez
Je laisse humblement etavec une admirtion intense la parole à Baudelaire
» Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris;
J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études;
Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! »
« La Beauté », Les Fleurs du Mal
et ces quelques mots à Rodin :
« La plus grande difficulté et le comble de l’art, c’est de dessiner, de peindre, d’écrire avec naturel et simplicité »
Et je ne résiste pas à vous faire lire ces quelques mots du sculpteur Brancusi que j’admire :
« Il faut savoir lutter avec la pierre, la caresser, la polir, savoir avec angoisse comme avec joie, faire surgir la forme que l’on porte en soi…. »
La composition en opposition me plaît bien …
Elle est nue
Et pourtant
Elle est habillée
De la grâce
De son amant
Qui la rend belle
>aspe :
Superbe évocation, aspe ! J’essaie de décoder le graphisme de ton poème 😉
>Patricio :
Bonsoir Patricio, ça fait si longtemps 😉 Beaucoup de délicatesse dans ta description. Belles doublures, merci beaucoup à toi !
>Up Ten iQ :
Bienvenue ici et merci d’apprécier;-)
>Idelette :
Bonsoir et bienvenue, vous percevez beaucoup de choses dans les photos 😉 Merci à vous.
Bon week-end !
http://www.alalettre.com/merimee-venusdille.htm
>brigetoun :
Chapeau pour arriver à retirer d’aussi près la substantfique moëlle de la photo! Bises.
>Fugitive :
L’autre face du double. Belle idée cette attraction vers l’ombre ! Merci pour ta plume sensible.
>Bourrache :
Alors, bon anniversaire Bourrache 😉 J’aime beaucoup ton haîku. Bises.
>Bruno :
Belle phrase comme toujours qui interpelle ! Merci maître de l’ombre et de la lumière, je t’embrasse.
>MioModus ;
Un beau jeu de regards inhabituel chez toi 😉 Merci beaucoup.
>Pierre :
Bel haïku avec cette idée de devenir en gestation. Bise du week-end.
>Olivier :
Tu as tout dit dans ton poème. C’est effectivement cette grande douceur qui m’a attirée. Une petite statue posée qnodinement sur une cheminée du château de Villandry 😉 Merci pour ta belle écriture et bon week-end !
>Nigra :
Rien 😉 Mais c’est déjà beaucoup, Nigra car ce rien dit tout sur l’état d’esprit de cette jeune femme. Merci à toi.
>Feu roméo :
Bien Roméo, c’est bien vu !
>marc :
C’est vrai ce que tu dis. C’est quasiment inaltérable.
Le mi-ange et démon a rebondi chez toi en beauté, défi et sensualité ! Quelle belle évocation originale ! Bon week-end !
>monique :
Merci pour le Baudelaire, ces citations (j’aime bien les mots de Rodin et de Brancusi dont j’admire les oeuvres) et bien sûr pour tes trois beaux haïkus. Gâtée aujourd’hui 😉 Bonne nuit à toi.
>Christineeeeee :
Du rêve à la réalité 😉 Ca fait aussi partie de la vie 😉
>regard :
Rodin, Camille Claudel, j’avoue que je ne sais pas de qui est cette statue. Il y plusieurs mots que je ne comprends pas mais je ne pense pas que ce soit si important 😉 Merci pour ton beau poème mystérieux qui me désoriente un peu;-)
>Véronique :
Tu as une belle écriture fluide qu’on saisit tout de suite. J’aime tes mots, merci.
>Thierry :
Incapable de répondre à ta question, Thierry 😉 Bonne nuit.
>Alix :
Baudelaire a votre faveur aujourd’hui 😉 Merci à toi Alix pour ce bel extrait odorant.
>Anne V :
Il fallait tourner autour du sujet pour obtenir le meilleur angle mais la statue n’est que courbes et douceur. Ca aide aussi 😉 Bon week-end !
>amichel :
Ta mi-femme mi-enfant est superbe ! C’est une belle idée d’être parti sur ce thème. Quant à la référence à Chénier, je vous redonne un lien sur la jeune Tarentine qui a fait couler beaucoup d’encre sur mon blog à une lointaine époque 😉 Bises au noctambule que tu es et un grand merci à toi.
https://blog.ossiane.photo/2006/03/05/2006_03_purete/#comments
>corinne :
Beau poème simple, clair et sans doute vrai ;-)Merci Corinne, je t’embrasse.
>rachel :
Une belle projection vers soi avec ce qu’on est devenu et ce qu’on a été. Merci pour ta poésie sensible.
Je viens de m’apercevoir que j’avais oublié de noter ta venue dans le journal de voyage de janvier. Je rectifie, pardonne-moi.
>Michel B :
Bonsoir Michel, Moi aussi j’ai bien aimé cet écho en double avec le personnage puis l’ombre et la lumière 😉 Bonne nuit et merci.
>Annick :
Coucou, Annick, je ne sais plus où tu es et si tu as déjà déménagé 😉 Si c’est le cas, courage 😉 Jolie répartie sur sa nudité vétue, merci à toi.
Cheveux en chignon
Petite fille modèle
Un rat d’opéra
***
bisous bisous et bon WE
http://www.youtube.com/watch?v=D0no8HnE8h0
La jeune fille
D’un geste habile
Relève ses cheveux
Fixe le chignon,
Retouchant une mèche,
Dégageant délicatement
La courbe de son front
Un coup d’œil au miroir…
Tout est bien,
Rien à enlever,
Rien à rajouter,
Elle est prête à poser
Modèle d’un moment
Pour l’artiste qui l’attend
Et la masse de terre
Informe et molle
Prend soudain
Une allure moins folle,
Sous la main du sculpteur
Se déforme,
Se transforme,
Et reforme
Trait pour trait
De la jeune fille
Le portrait
Elle s’en va vivre sa vie
Son portrait restera
L’image de sa jeunesse
A jamais
Joyeux anniversaire à Bourrache qui, décidément fort enjouée, nous fait profiter de sa bonne humeur fréquente…et c’est notoirement appréciable.
Je voulais dire Houdon, où donc avais je la tête ! En tout cas c’est à la manière de, et si c’est Villandry qui sert d’écrin à la belle alors nous n’avons pas quitté la Touraine et j’aime tant ses jardins et des lointains souvenirs d’enfance m’y rattachent.
Merci à monique pour ces mots si symboliques de Rodin.
Bon week end à tous, une éclaircie se présente… vite une promenade.
C’est beau Christine…
BEL ANNIVERSAIRE Bourrache, bises.
Arrivée dans la nouvelle région, Ossiane et tout va pourle meileur.
__
La jeune fille douce
Nuque gracile
Visage en cœur
Regarde
Ailleurs
Lisse
Son reflet
Miroir
Suis mon regard.
__
Front silencieux
Courbe lisse et secrète
de la vie
Tu retiens
sans relache
cette ombre
de nous-même….
De temps à autre
s’échappe
un reflet de lumière
qui s’écrit
en lettres d’argent
sur le miroir
du temps
.
000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/10/31/carapace/#comments
.
2222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
.
Un peu en dehors du sujet…
Mais
Mais
Mais…..
Pour notre amie
Bourrache
Aujourd’hui peut-être
Ou bien alors demain
Une bougie de plus à souffler
Mais tu verras, ça s’passera bien !
Pour toi, Reine des commentaires
Toujours à l’affût du bon mot
Sourire en coin, Œil pétillant
Dans l’Oeil Ouvert,
Tu nous tiens en halène,
De tes poèmes
Parfois charmants,
Ou un peu mordants,
Souvent très beaux,
Et cet humour
Qui assaisonne
Telle la cerise sur le gâteau !
Je t’offre
Un clafoutis
Cerises et pruneaux !
Avec en prime
Devine quoi ?
Une cargaison de e
Bien empaquetés
A déballer
De leur papier doré !
BON ANNIVERSAIRE
BOURRACHE !!!!
—I—I—I—I—I—I—I—
—I—I—I—I—I—I—I—
—I—I—I—I—I—I—I—
Christineeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
En contrepoint de l’ombre,
Enfant-lumière.
L’hier désarticulé,
Sur ta nuque.
La sublime espérance,
Sur ton front.
En contrepoint de l’ombre,
Tes courbes de soleil
Troublent le noir dessein
Des miroirs.
Tu es jolie
Tout simplement
Car tu inspires l’amour
Tout simplement
Dans tes courbes fines
Ton regard bien à toi
Tu es
Par le miracle de la vie
Et tu lui dis merci
Je nais aussi aujourd’hui, Bourrache, alors on s’embrasse, on se fait couler un café, on se tait, nos silences parlent si beaux, on laisse faire le temps, on le saisit dans son immense, on s’embrasse, on remercie la vie pour nos naissances, c’est bon de s’aimer dans la vie. Belle et tendre journée.
et on se court, Bourrache, car je suis une folle de vie, à courir, fendre l’air, rire au vent, la pluie, serrer le soleil, embrasser et sourire à chacun, sur mon passage, c’est bon d’aimer aimer!
DOUBLURE
Elle et son double
Comme un unique cosmos
Mille fragments dans la poussière
Une nuit de géante
Aux reflets pourpres et verts
Elle et son double
Dans la cambrure du petit matin
Les hanches sculptées
Par l’éclat amusé
D’un sourire de regard
Clair de la tour
George connu pour
Technique picturale du Mont Saint-Michel
Promenade matinale
Obscur tous les samedis
Noir ou blanc
Canal au clair de lune pour se promener le soir
Connu pour sa proximité avec un libre cours
Pour des développement qu’il apporta au techniques du cinéma
Méliès
De la Tour
Bourrache j’ai lu que c’etait ton anniversaire
annick serait ce aussi ton anniversaire
alors je me joints a ces écrits pour vous souhaiter bon anniversaire
que cette année vous ‘ammene l’inspiration et bien surtout plein de petits bonheurs
bourrache merci pour ton humour et tes beaux ecrit
annick merci pour tes ecrits plein d’amour et de poesie
je, tu, nous
une âme solitaire
cherche partenaire
la séduction est un jeu
qui est des plus dangereux
je ne suis plus si jeune
belle et intrigante ingénue
je vois à peine ton visage
est ce toi ou ton image
double je, double jeux
de ton charme tu ne doute
diable que tu me trouble
je finis cet aparté.
on entame la partie
je te donne
tu me donne
on s’abandonne
j’ai les cartes en mains
tu as tous les atouts
je suis ton valet
je suis ton roi
tu es ma reine
j’ai la main
je prends
je vois toutes tes couleurs
la chance me sourit
trèfle
tu te défausse
tu coupe cours
je t’appelle
mais c’est l’impasse
tu me pique le cœur
je suis sur le carreau
tu joue l’amour
comme une partie de carte
je t’attrape tu m’attrape
tu m’écarte
je m’abas
je tue nous
en solitaire
j’affronte l’adversaire
bonne journée
>maria :
Merci pour ton joli petit haïku d’opéra ! Tu ne pouvais pas mieux tomber en m’offrant cette vidéo photographique sur le ballet classique que j’adore regarder ! J’aimerais d’ailleurs comme pour les chevaux en photographier. Un bon week-end à toi aussi, je t’embrasse.
>Christineeeeee :
Tu es davantage dans ton élément ce matin avec ce poème 😉 Jolie inspiration autour de ce chignon et de ce modèle à rendre éternel. Je me joins à toi pour l’anniversaire de Bourrache. Réserve-moi une part de gâteau;-) Bises vers toi !
>Annick :
Super Annick si tout se passe bien ! Tu trouves même le temps de venir nous voir alors que tu dois avoir des tas de choses à faire. Bonne chance pour tout !
>Mathilde :
Bonjour Mathilde, contente de te revoir 😉 Cette fois tu te lances en poésie douce, fluide et fragile. Belle plume ! J’avais vu le cœur aussi 😉 Un grand merci !
>Corinne :
Beaucoup de finesse, de subtilité et de douceur dans ton poème qui est très féminin. Merci pour ta belle plume ailée. Je t’embrasse.
>Johal :
C’est magnifique ! Un poème en deux temps sur l’ombre et la lumière avec des images de toute beauté comme cet enfant-lumière et une atmosphère troublante et abstraite. Merci belle poétesse, je t’embrasse.
>gmc :
Un poème en deux temps pour toi aussi avec de très belles images également notamment sur les courbures. Merci beaucoup.
>marc :
Bravo marc, c’est superbe ! Un beau jeu de cartes sur la séduction ! Tu es doué pour écrire des poèmes d’amour 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.
« pour faire le portrait d’une enfan(ce)t…
terre prise à la terre
est faconnée par le coeur
… puis je me suis mis à penser à ce texte de Jacques Prevert…
quelqu’un sait certainement comment font les sculpteurs?
« Pour faire le portrait d’un oiseau »
Peindre d’abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l’arbre
sans rien dire
sans bouger…
Parfois l’oiseau arrive vite
mais il peut aussi mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s’il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
n’ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive
s’il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l’oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
Faire ensuite le portrait de l’arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l’oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
C’est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s’il chante c’est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucment
une des plumes de l’oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
Jacques Prevert
femme, enfant,
inaltérable portrait,
un peu trop parfait….
les années, les siecles,
glisse sur ma peau,
sans ne jamais alterer,
l’eclat de ma jeunesse,
car je ne suis que portrait….
Thierry je pensais bien que c’était un doigt qui t’avait joué un tour, comme cela m’arrive toujours, je pensais seulement avec toi que c’était Houdon ou Clodion ou un autre18ème, et non Rodin ou Camille Claudel, sauf à penser qu’ils aient tenté un pastiche
@Bourrache
Je vais te faire un dessin. Mais je vais m’y prendre en plusieurs fois. Ca va paraître obscur mais c’est vrai que c’est beaucoup de temps pour me rendre compte de ce que je fais.
– Ou, premier genre de routine, dans les petits gestes quotidiens, les routines de brosse à dent (problème qui laisse les statues en marbre), de cahiers éparpillés dans le bureau, des horaires d’un autre bureau, à l’avenant. Je conçois ces choses là prises séparément (pour plaire à Boileau et à Monique). Je ne les dessinerai pas, je ne fais que ça. C’est facile, rapide, il ne faut pas hésiter à mélanger dans les poèmes.
– Il m’arrive aussi, deuxièmement, d’avoir des routines plus secrètes, et capricieuses, apparaissant, disparaissant, comme les reflets d’un miroir tournant. Elles sont l’instabilité même (problème qui laisse les statues en marbre), mais pour ceux qui me connaissent un peu, ma mère, ma sœur, ils voient bien les trucs de loin en loin revenir. C’est celles-là, comme routines, qui vont me prendre du temps pour te les dessiner, si tu as le bon vouloir. On en déduit des généralités et c’est agréable, un peu d’abstraction.
– Et puis, enfin, il y a les routines de mon âme. Celles-là, elles n’entrent et sortent que par la grande porte. A la naissance et à la mort (problème qui laisse les statues en marbre). Alors, quand on les voit faire une fois, ces routines de mon âme, à moins de traverser le miroir, pas moyen de vérifier ce qu’elle font en repassant. Si elles ont de la méthode, ou pas, je n’en sais rien. Moi je les voit passer une fois, j’appelle ça le mouvement de ma vie, je me doute qu’il y a des autres fois, mais là ça m’échappe complètement. Et pour le dessin de cette routine là, il y a juste un trait, je ne sais pas d’où il vient, ni où il va. Il ne faut pas me demander, ça ne sert à rien, je ne peux pas répondre quelque chose, je peux juste répondre. Et encore.
Merci pour votre accueil Ossiane, je reviendrais.
merci Marc pour tes mots,
je suis née dans le nord un six août d’un 56,
et me voilà naître depuis le premier ou le deux février d’un 08,
je viens de changer de région, ai posé mes plantes hier soir,
c’est une re-naissance!
et comme les paysages de Loire Atlantique, et des départements voisins, des pays qui inspirent l amour, cela donne envie d’écrire de l’amour encore, mon chaque jour.
Elle
Elle a relevé ses cheveux
D’un geste naturel et délicat
Et déjà son regard s’envole
Au plus près d’elle
Elle
Nue elle s’aventure fort loin
Savoure la beauté du temps
Et se frisonnne sa chair
En choeur dedans tout chaud
Elle
Bonsoir,
De dos ou de face le miroir déstabilise le regard, transforme le réel en un trompe l’oeil, l’envers de l’endroit, une autre vision, son double mais son double différent, plus beau, pas forcément, autre certainement. Jeu de miroir avec l’apparence, la différence, l’illusion… l’envers du décor, Magritte avait poussé plus loin encore!!!
___
Pouvoir du miroir
Te voir et ne plus te voir
L’illusoir du miroir
___
Bonsoir
Aspe :
J’ai trouvé une vidéo qui illustre très joliment le poème de J. Prévert :
http://video.google.fr/videoplay?docid=7954144458612139756&q=portrait&total=30871&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=6
L’artiste a-t-il eu besoin d’une cage pour modeler son portrait ?
Biseeeeeees endimanchéeeeeees
Christineeeeeeee
MIROIR
Feuille d’étain
Glace du matin
Miroir de demain
Miroir sans tain
Aspire sans fin
Femme destin
Tain du miroir
Reflète sans voir
Portrait de l’espoir
Grand-mère,
Papa vient de retrouver chez un antiquaire le buste que grand-père avait fait de toi.
Il l’a installé sur la cheminée dans la salle à manger.
Il me fascine et m’effraie à la fois.
Car je n’ai de souvenir de toi qu’avec ton habit de vielle dame.
Pour moi tu as toujours été belle avec tes rides et ton sourire dont jamais tu ne te dépareillais.
Ta démarche si lente , si incertaine, ralentissait le temps. Moi qui courrait partout qui sautait,
qui chahutait sans cesse avec toi. Je devais bien te fatiguer.
Cela me fait tout drôle de vivre dans ce château où j’ai passé mon enfance maintenant que tu n’es plus là. Cela fait déjà trois mois. Cela me paraît si loin , le manque occupe le vide de ta disparition. Et maintenant te voilà devant moi. Si jeune, une image si troublante.
cela me fait peur . j’ai vingt ans aujourd’hui , l’âge ou papy a immortalisé ta jeunesse dans cette pierre inaltérable. Toi tu a continuée sur le chemin de la vie. j’ai peur du temps qui passe. J’aimerais tant te prendre dans mes bras . mais je ne peux même pas toucher ce buste. Car ce n’est qu’une inconnue d’un autre temps. D’une autre vie.
Quand je le regarde c’est mon image qui m’est renvoyée . celle d’une jeune fille qui sera un jour grand mère.Le temps, sculpteur de l’invisible, avec sa gradine a creusée ta peau de rides profondes ; les jours comme un burin on taillé ton corps jusqu’à l’épure telle une œuvre de Giacometi. Tu es si belle devant cette glace ; mais je n’oses te regarder. L’ombre et la lumière jouent à cache-cache sur ta peau qui paraît si douce… et ton chignon si parfait qui dégage ta nuque gracile que papy a du embrassée tendrement. tu sembles observer vers l’avenir…pourtant c’est le passé que je regarde…
je crois que je vais demander à papa de la placer ailleurs. Car ton regard me gène…je t’aime mamy…
Bonjour à tous,
Dans ce château de Villandry aux merveilleux jardins, il est un enfant qui a doublement retenu le regard.
___
Enfant prisonnière sur ton socle
Je voudrais te rendre à ton enfance,
Libérer sur tes épaules
Ta chevelure de boucles blondes,
Te voir courir dans les jardins,
Entendre le son de ta voix,
Transformer ce vestige du passé
En souffle de vie et de fraîcheur,
Te sortir de l’ombre,
Redonner corps au modèle,
Donner vie à la matière,
Transformer ton rictus en sourire,
Ne plus te voir tourner le dos à ce miroir
Toi dont le visage, de main de maître,
Fut si merveileusement sculpté.
Regard suspendu
Aux vague d’un lendemain
Ou juste une idée
Derrière la tête
Elle a posé pour lui
Son instant pureté
En belle vérité
Son regard détourné
Elle n’a d’yeux que pour lui
Tu sembles heureuse dans ton nouveau lieu de vie très près de la nature, je suis contente pour vous le déracinement n’est pas toujours évident. Dans ton poème il y a un beau regard d’amour et c’est si beau. Je t’embrasse
Annick, tu l’auras compris ce petit mot est pour toi.
>aspe :
Magnifique poème de Prévert, aspe ! Merci pour cette découverte. Pour ce qui est des sculpteurs, il faut que ça vienne de l’intérieur comme pour la poésie. Je suis d’accord avec ta vision. C’est le cœur qui commande les gestes à accomplir. Enfin, je pense à Pam particulièrement qui me semble-til m’a dit que ses mains oeuvraient toute seules comme commandées par son âme. Va voir son blog http://pam.typepad.fr/ Bonne soirée et merci de ta présence.
>sabine :
Inaltérable… La perfection que tu soulignes est vraie mais ça existe parfois;-) Merci pour ta tentaive originale d’approche de ce portrait. Ils ne sont pas tous comme ça ;-)Bonne soirée !
>salomé :
A bientôt, alors 😉 Amitiés.
>Monique :
C’est bien cette évocation de trompe-l’œil et de je/jeu ! Autre belle approche avec cette évasion souhaitée avec un réel retour à la vie. Merci pour ta plume sensible et alerte. Je t’embrasse.
>Christineeeee :
Tu t’es bien amusée ce matin 😉 C’est bien ressenti tous ces échos de miroir. Merci pour ton beau portrait. Bise du dimanche.
>Marc :
Tu m’épates, marc 😉 Belle grand-mère troublante 😉 Il me semble que tu as déjà évoqué une fois cette grand-mère qui semble avoir compté pour toi. C’est une façon de lui rendre un bel hommage d’amour si elle n’est plus là. Belle richesse de tes mots et de tes images. Un grand merci, bonne soirée à toi.
>l’œil vagabond :
Superbe ! Belle nspiration cette idée derrière la tête 😉 Merci à toi.
>Annick :
Tu recommences à joliment rêver depuis que tu es en pays de Loire 😉 Bises vers toi.
Bonsoir à tous,
Camille nous a écrit sur Précipice, des mots plein de gentillesse, j’avoue j’étais contente de la lire et heureuse qu’elle se soit manifestée sur le blog de l’Oeil ouvert, merci à Ossiane de lui avoir adressé un mail qui l’a énormément touchée.
Petite fille
Aux yeux emplis de rêves
Son prénom est Camille
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Nouveaux commentaires de camille et de Neyde sur:
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Camille est revenue vous remercier de votre soutien sur:
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https://blog.ossiane.photo/2005/09/09/2005_09_precipice/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/01/30/melodie-2/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/02/01/haiku-photo-janvier-2008/#comments
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…et l’enfant
dans le vent
dans le temps
passe son printemps…
et son doux reflet se perd
…puis défile le miroir
des gens
qui prend
l’air
sur le perron de nos illusions…
>ASpe:
Merci pour cet autre beau poème aérien, bonne journée à toi.
Depuis que j’ai découvert la galaxie blogs, je deviens accro. C’est fou ce que ce petit écran peut me sortir de moi-même, et donc de la dép… (chut!)
Et je découvre aux détours du chemin quelques pépites, tel le blog d’Ossiane, Voyage doux, immatériel, infini…
J’ai particulièrement aimé la présentation de Max (un fan de Blade Runner, yes !) et le haïku-calligramme « elle et son double ».
Mais chut… je continue mon exploration avec gourmandise !
>lucaerne:
Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Accro;-) C’est un phénomène normal;-) Beaux partages et intéressantes rencontres à condition de tomber au bon endroit;-) Prends tout ton temps pour découvrir mon univers et rejoins-nous sur la dernière note si le coeur t’en dit. Amitiés à la gourmande, à bientôt et merci!
J’adore votre poèm. C’est très belle. Vous êtes très doué. Je suis désolé si mon français est de je suis l’érudition de stil. Mais j’ai voulu dire vraiment combien j’aime ce poème. Grand travail !
=] =] Chanelle
Domino
Tu ne masques pas tout
Domino
Quand tu fais tes yeux doux
Domino
tu rends les hommes fous
Domino
Tant tu les rends jaloux
Domino
Ils vont crier au loup
Domino
Alain
Portraits de poires
tant il est gorgé d’eau tant il donne à boire
ce fruit délicieux porte le nom de poire
ainsi qu’un sein gonflé que l’on mène au palais
il faut le suçoter pour qu’il donne son lait
Il suffit simplement de lui ôter sa peau
Pour qu’une eau savoureuse vous coule entre les doigts
Vive comme la source qui court à travers bois
Semblable à ces naïades qui enchantait Sappho
Qu’elle mûrisse au verger ou dans un murissoir
Ainsi qu’un enfant joue sur une balançoire
A trop passer ses heures sur le fil du rasoir
un jour elle finira par se fendre la poire
Alain
Portrait de poires
Ce sont des fruits charnus à la chair toute blanche
Des filles à tailles fines un peu large des hanches
Qui patientent au verger toutes entourées d’abeilles
comme des demoiselles échangent des confidences
Alain
Portraits de poires
tant il est gorgé d’eau tant il donne à boire
ce fruit délicieux porte le nom de poire
ainsi qu’un sein gonflé que l’on mène au palais
il faut le suçoter pour qu’il donne son lait
Il suffit simplement de lui ôter sa peau
Pour qu’une eau savoureuse vous coule entre les doigts
Vive comme la source qui court à travers bois
Semblable à ces naïades qui enchantait Sappho
Qu’elle mûrisse au verger ou dans un murissoir
Ainsi qu’un enfant joue sur une balançoire
A trop passer ses heures sur le fil du rasoir
un jour elle finira par se fendre la poire
elle murit sagement avec gravité
ainsi qu’une petite cloche sans jamais s’agiter
détachée désormais des pesanteurs terrestres
elle vous donne son âme d’une blancheur de neige
Ce sont des fruits charnus à la chair toute blanche
Des filles à tailles fines un peu large des hanches
Qui patientent au verger toutes entourées d’abeilles
comme des demoiselles échangent des confidences
D’infinis paysages
l’amour et les années modèlent les visages
tout comme les éléments façonnent les paysages
les rayons du soleil réchauffent les corsages
la chaleur de l’amour libèrent les corps sages
Tel en passant le vent fait rire le feuillage
L’amour se nourrit de ces enfantillages
Et comme tombe la pluie quand crèvent les nuages
La maladie d’amour creuse de profonds sillages
Alain