Pureté

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama dans son ensemble.

Un Torrent de Blanc, la Beauté en Mouvement, Lumière d'un Instant.

Un Torrent de Blanc, la Beauté en Mouvement, Lumière d'un Instant.

Un Torrent de Blanc, la Beauté en Mouvement, Lumière d'un Instant.

* Lecture du Haïku Calligramme: arrière-plan vers premier plan.

Un Torrent de Blanc,
La Beauté en Mouvement,
Lumière d’un Instant.

* La jeune Tarentine réalisée par Alexandre Schoenewerk.
Photo prise au musée d’Orsay. Pour en savoir plus

* Un clin d’oeil amical à Emannuelle Vial, Raphaëlle Colombi et à leur blog photo Trottoir Bleu composé de photo-montages audacieux et colorés. Ces deux peintres en rupture d’atelier, nous font partager leurs recherches visuelles étonnantes sur les couleurs, les matières et la lumière.

85 réflexions sur « Pureté »

  1. Peau opaline
    Dans la grâce du nu
    Fragile comme le nuage de ses rêves
    Les courbes en éveil au songe sensuel
    Lissée d’innocence
    Douce d’abandon malgré la main craintive
    Offerte à la lumière elle dort.

    Catherine

  2. comment dire mieux qu’André Chénier

    La jeune Tarentine
    Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,
    Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez !
    Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine !
    Un vaisseau la portait aux bords de Camarine :
    Là, l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement,
    Devaient la reconduire au seuil de son amant.
    Une clef vigilante a, pour cette journée,
    Sous le cèdre enfermé sa robe d’hyménée
    Et l’or dont au festin ses bras seront parés
    Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés.
    Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,
    Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles
    L’enveloppe : étonnée, et loin des matelots,
    Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.

    Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine !
    Son beau corps a roulé sous la vague marine.
    Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher
    Aux monstres dévorants eut soin de le cacher.
    Par ses ordres bientôt les belles Néréides
    S’élèvent au-dessus des demeures humides,
    Le poussent au rivage, et dans ce monument
    L’ont, au cap du Zéphyr, déposé mollement ;
    Et de loin, à grands cris appelant leurs compagnes,
    Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes,
    Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil,
    Répétèrent, hélas ! autour de son cercueil :
     » Hélas ! chez ton amant tu n’es point ramenée,
    Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée,
    L’or autour de tes bras n’a point serré de noeuds,
    Et le bandeau d’hymen n’orna point tes cheveux.  »

  3. contre nature tu es divine dans cette blancheur immaculée de la femme objet, pensée que j’assassine
    point de lumière ici sur la blancheur abandonnée tant convoitée
    virginité lascive, les hommes font la lessive, les femmes leur prêtant leur dos pour commettre l’impossible
    où est donc la beauté dans cette vision aseptisée d’une femme abandonnée au seul plaisir des hommes en quête de volupté, la prenant pour objet
    où est donc le mouvement dans cette mort programmée?

  4. laissons la finir sa roulade
    regardons là soulever la hanche
    suivons la main qui emporte le bras
    respirons la peau juste en dessous du cou
    sais tu quels emportements
    elle a fini de vivre
    sais tu ceux dont elle rêve
    et qui l’emportent encore

  5. Te voici parisienne pour un week-end? Tu mets bien à profit ton séjour pour aiguiser ton regard. Tu as préféré le côté jardin de la Tarentine endormie et offerte, côté cour. Le mouvement du bras dans le prolongement du cou et l’alanguissement de la tête est superbe que la tresse de cheveux, en virgule, vient clore un instant. Qu’en sera-t-il au réveil? Demain, cette nymphe sera femme.

  6. Et si l’on se prenait à rêver que les belle images, un jour, seraient offertes à tous, au coin de la rue d’à côté, dans les couloirs du métro, dans les halls d’école, remplaceraient les spots publicitaires, et si l’on se prenait à rêver que même/surtout les enfants de cinq ans, les parents, les grands frères caresseraient du regard cette image paisible, harmonie de matière, si l’on se prenait à rêver qu’un jour l’excellence serait au programme, enfin.
    Merci, Ossiane pour cette générosité.

  7. « …A côté, il y a une pâmoison de marbre que le public attendri entoure avec recueillement. C’est La Jeune Tarentine, de M. Schoenewerk. Voilà qui est délicat. L’artiste a couché sur un roc cette amante dont nous parle André Chénier, qui allait à l’amour et qui ne rencontra que la mort ; la vague ne roule que son cadavre sur la rive, où l’attendait le bien-aimé.
    La hanche haute, la tête renversée, la face déjà amollie et comme effacée par l’eau, le cadavre se dissout d’une façon toute tendre et toute poétique ; il est mûr pour quelque morgue de l’idéal. Les dames en soie grise et les messieurs décorés sont charmés de cette délicatesse dans la putréfaction… »
    E. Zola – Compte-rendu du Salon de 1872

    André Chénier
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Ch%C3%A9nier

    « La jeune Tarentine »
    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/chenier/3.html

  8. non mais attend, c’est grave ce que je lis là chez des boules de gommes à 2 balles et des Pierre à 2 balles encore pire, qui se régalent des roulades, et pour le second pense en plus que c’est par cette grâce qui invite l’homme à la passe qu’elle deviendra femme.
    je rêve les gars, vous vous prenez pour quoi?

  9. Ma chère Mona-Lisa, c’est contre la littérature, la sculpture, la peinture qu’il faut t’insurger! Les Courbet, les Rodin, les Michaux, les de Staël sont vraiment des machos pervers salauds!

    C’est pas toi qui te vantes d’avoir de grosses pizzas et un King Kong à demeure?

    Puisque seule toi connais l’esprit de l’artiste, son dessein secret, et que nous tous nous sommes de pauvres couillons de service, passe ton chemin.Les blogs ne peuvent en aucun cas satifaire ton extrême goût artistique et ton intelligence supérieure…

    Mona Lisa? Un pseudo emprunté à une Joconde qui sourit… Avec toi je me le demande…

    Et ne nous fais pas le coup du politiquement correct, qu’il n’y aurait que toi qui OSERAIS parler de ce qui dérange!
    Si le nu te dérange en art, si la double figure de la femme en littérature ange et pute t’insupporte, c’est l’humanité toute entière que tu n’aimes pas.

  10. effectivement tous les Courbet, Rodin etc sont des pervers salauds qui mettent à genou les donzelles en quête d’et moi…et les beaux messieurs qui se retrouvent en eux.
    pourquoi obliger qui ne partage pas cette unique pensée, lisse et complice, à passer son chemin, qu’est-ce qui dérange tant?
    mes pizzas?
    je te les sers quand tu veux, viens voir mon King Kong et tu verras de quoi je parle, peut-être après ça te rabaissera le caquet…(à moins que tu aimes ça)
    ce que j’aimerais bien un jour, c’est voir vraiment Ossiane s’exprimer en tant que femme, voilà pourquoi je viens, espérant toujours, ne désespérant pas de la voir exister par elle-même…
    or donc toi tu aimes la double figure de la femme « ange et pute » comme tu dis, eh bien évidemment, dans ce cas, c’est pas gagné, l’humanité peut continuer à se frotter les mains, les hommes tuer et les femmes pleurer sous le voile, c’est parfait, tout va bien…
    continuez ainsi dame merbel, si vous aimez vous faire marcher dessus, après tout c’est votre droit
    quant à l’art, chère amie, j’aimerais bien voir où il se situe ici, je le cherche

  11. et puis je viens de relire le passage de Zola, un peu plus haut, Zola, le réaliste, eh bien je vois que je ne suis pas la seule à oser…penser comme je pense. C’est vrai qu’à cotoyer les bas quartiers, Zola savait de quoi il parlait. Moi qui cotoie la zone, les cités, pas le beau monde intellectualisé, je crois pouvoir parler d’humanité, et de ce que je connais: les femmes battues, violées, tuées, parce qu’on les a voulues telles que Merbel les défend: pure et pute en même temps
    je suis effectivement assez choquée qu’une femme se mette du mauvais côté, défende les hommes de mauvaise volonté, soumise à leur désir,
    pour leur plaire, il existe d’autres manières…d’exister, celle-ci menant à la mort comme il est dit plus haut.
    je remercie sincèrement Monsieur Zola d’avoir mené ce combat. Tant de femmes n’ont hélas pas eu droit à la parole, ici encore aujourd’hui…
    Arrêtez donc de fantasmer dame merbel sur ce qui fait encore de vous une pucelle, et Ossiane, osez photographier vous-même des femmes dans leur nudité. Peut-être alors vous verrez

  12. Eh bien, tout le monde sait que le marbre est un matériau, qui poli, est glissant et je vois que de glissades en dérapages, la glisse envahit ce marbre neigeux…..
    La mythologie ouvre des horizons insoupconnés !
    Ceci étant, ce blog est un ilôt esthétique et je pense que son auteur a à coeur de le protéger des vagues traversières.
    Beaucoup de sites permettent d’excellents échanges plus réalistes, plus concrets, choisissons donc les registres de nos commentaires en fonction des orientations choisies par l’auteur.
    La lumière sur ce marbre est somptueuse le talent du photographe peut égaler parfois celui du sculpteur .
    Le photographe est aussi un artiste….. N’est ce pas Ossiane ?

  13. Bonjour

    J’ai préféré enlever les commentaires de Candide concernant cette pétition et ceux qui ont suivi. Je lui avais donné mon accord. Je me rends compte que ce n’est pas le lieu pour parler de cela. Je me suis trompée.
    Bien à vous tous.

    Ossiane.

    >Philippe :
    Je ne vois pas cette statue comme affalée. Certes, le déhanchement ne parait pas très naturel. Cette femme est morte dans les flots alors qu’elle allait à la rencontre de son amant. Cette statue m’émeut. Quand je parle de beauté, je m’attache à la beauté du marbre, la palette des dégradés de blancs, la délicatesse des courbes, la composition de l’image sans forcément m’attacher au sujet proprement dit de La Jeune Tarentine qui est bien sûr dramatique. Bon dimanche. Je t’embrasse.

    >Catherine :
    Toi aussi Catherine, tu t’es éloignée du sujet de départ puisque tu parles de sommeil. Tu as très bien su saisir l’essence même de cette statue au travers de cette peau d’opale qui exprime la douceur mais aussi la fragilité de la vie. Merci beaucoup Catherine pour cette esquisse sensible. Bises du dimanche.

    >amichel :
    Tu as mis le poème d’André Chénier mis à part le dernier vers « Les doux parfums n’ont point coulé sur tes cheveux » que tu as remplacé par « Et le bandeau d’hymen n’orna point tes cheveux ». Pourquoi ?

    >Bouldegom :
    Merci pour ta sensibilité au travers de cette esquisse.

    >Pierre (2) :
    C’est le jeu de lignes et de courbes du drapé et du corps qui ont capté mon regard. Tu le décris très bien. Merci Pierre, je t’embrasse.

    >L’Oeil Vagabond :
    Merci Chris, ton commentaire me touche. C’est exactement dans cet esprit là que j’ai appréhendé cette statue. Merci pour ton regard complice. Je t’embrasse.

    >Fred :
    Merci Fred pour tes liens qui permettent de se forger une opinion. Je t’embrasse.

    >MTO :
    Merci Marie-Thérèse pour tes mots.

  14. mona-lisa

    ceci est une image
    c’est en marbre
    ou en pierre
    ça ne respire pas
    ça peut laisser de glace

    c’est parce que je pense
    aux femmes de chair, de sang, d’esprit
    de tendresse et libres
    que je défends la liberté de la belle
    de faire ce qu’elle veut de son corps

    l’image de cette nudité
    peut susciter en nous des évocations diverses
    je milite comme toi pour la femme qui peut dire non
    et qui doit être respectée et pour celle
    qui peut consentir en toute liberté
    juste pour être bien
    avec quelqu’un qu’on aime

    comme ossiane
    dans la lumière d’un instant
    j’ai vu la beauté du corps en mouvement

    mais tu devrais lire
    les posts des notes anterieures
    tu y trouverais l’écho
    de tes préoccupations
    peut être pas avec assez de clarté
    l’état du monde ne nous échappe pas

    j’ajouterais qu’entre l’ange et la pute
    il y a toutes les femmes que nous sommes
    et celles que nous cotoyons
    et nous sommes bien plus multiples
    qu’on le laisse entendre

    face à nous il n’y a pas
    que de la perversion
    il y a une communication qui prend des chemins multiples
    chacun essayant de se vivre comme il le peut
    et en essayant de ne pas aliéner l’autre

    boule de mego salue mona-lisa
    pas que je trouve ça super bien
    de te voir scotchée au tableau
    mais à cause du sourire que t’a donné léonard
    un sourire qui en dit long
    et devant lequel on s’interroge
    depuis un bon bout de temps

  15. Pourquoi les gens sont ils si compliqués ! et pourquoi refuser de dire que c’est beau quand c’est beau..
    Merci Ossiane, la photo superbe, l’angle si personnel, ton dessin une merveille que j’aimerai avoir dans mon salon et le reste on s’en fout.

  16. … et finalement, après vous les avoir glissés en mail, je me décide à mettre mes mots ici aussi, cela peut peut-être servir :

     » Bonjour Ossiane,

    … venant de chez Sylvie, de tout, de rien, puis de l’espace d’Aurélie de la Selle, Oreillette, ai pris la vibrante passerelle qu’elle a tendue vers vous… Je souris, j’aspire, je respire, vos images … et puis…

    et puis… Et puis je lis les commentaires et les tourmentes qu’a suscité votre oeil ouvert sur la blanche Tarentine… alors, j’avoue, ce n’est pas là que j’ai envie de glisser mon émotion quant à votre univers.

    Permettez moi de me retrancher dans ces marges solitaires et plus calmes…

    parfois, il y a des emballements, de violents règlements de comptes suscités par nos images, qui nous échappent…

    J’en fus témoin, et victime, une ou deux fois sur mon blog « instants cléments »…

    Et cela m’a rendu triste et malade… Supprimer toutes ces colères ? Ou laisser faire?
    J’avoue que je n’ai pas su trancher … j’ai donc laissé le tout. Mais suis allé sur les blogs et adresses respectives calmer le « jeu » …

    Merci, Ossiane, d’être généreuse … Je vais revenir souvent me pencher sur vos paupières, plonger dans votre iris…

    Avec amitié, en ce dimanche de fin d’hiver… »

    frédériClément

    http://fredericlement.blogspirit.com/

  17. eh oui Léonard avait sans doute compris, à force de croquer ce sur quoi il s’est longtemps interrogé, boule de gomme, il a gommé sans cesse, un sacré boulot, que je m’efforce de saluer, d’un sourire dans un coin, un peu ironique, un peu complice, une sorte de clin d’oeil qui fait je reste scotchée à jamais sur l’indicible qui transparaît, et que je monte sur mes grands chevaux quand je ne trouve pas écho
    on peut conduire l’aveugle de diverses façons, la mienne est, je le reconnais, assez directe, je suis une femme de cheval…
    quant à la dernière réflexion de Véronique, je ne vois pas très bien à quoi serviraient les oeuvres d’art, si ce n’est à réfléchir (bon effectivement ce n’est pas le cas des choses simplement jolies, qui ne sont là que pour faire tableau au dessus du canapé zzzz zzzz pour s’endormir ravi)
    et je reconnais qu’il en faut pour tous les goûts, les biches dans les bois font recette, plus qu’un vieux bacon de derrière les fagots
    (mais j’attends avec impatience quelque chose qui sorte réellement des tripes d’Ossiane et non pas le bonbon sucré qu’elle sert joliement emballé )
    alors ça plaît, ça plaît, me direz-vous, bon rendormez-vous
    zzzz zzzz
    je reste au garde à vous

  18. Je rejoins MTO
    la toile offre toutes sortes de lieux de discussion qui accueillent des débats (qui ont lieu d’être)
    Ce blog n’est qu’une facette de la personnalité qu’Ossiane veut bien nous livrer
    Et elle l’annonce bien clairement : photo et poésie
    N’est-ce pas une implicite règle du jeu ?!!

  19. Ah mon pauvre Chénier
    Au pied de l ‘échafaud
    Te voilà contesté renié
    Par quelque amazone au galop

    Ta jeune tarentine
    A trouvé son sculpteur
    Ta tragédie marine
    Image à sa hauteur

    Et pourtant on s’afflige
    De cette belle nudité
    Aux rondeurs callipyges
    Offertes avec lascivité

    Elle a un noble cu Myrto
    La jeune tarentine
    Pourquoi le mêler au « dernier tango »
    A ses relents de margarine ?

    Oui-da quelle perversion
    D’une vertu farouche
    Dans ce corps d’exception
    Voudrait planter ses fourches

    A celles que l’on ser..Monna
    J’adresse ces vers secourables
    Elles sont mieux que ce qu’on..Lisa
    De les aimer je suis coupable

    Ah mon pauvre Chénier
    La tête sous le couperet
    Tu sais avec les condamnés
    De quel sang la vertu est parée

  20. et oui cher ahh michel
    ça m’étonne pas que vous les aimiez comme ça
    ses miches à la Lola
    mais ne me dites pas que le beurre vous rebutte pour que le transformiez ainsi en margarine
    je ne vous croirais pas

  21. Pardon Candide de déraper moi aussi pour une cause moins sensible que la tienne…
    Mais quand faut iouler faut iouler comme disent les petits suisses ..

    Mona-Lisa mets donc un pied à terre
    Descend de ton centaure ôte tes éperons
    On est mieux debout qu’à califourchon
    Et voit donc les humains sans œillères

    Quelle femme voudrais-tu donc qu’Ossiane soit ?
    A moins d’affectionner les sujets qui fâchent
    Si tu regardes son album sans cravache
    En filigrane son portrait devrait se dévoiler à toi.

    Comment peux tu passer à côté sans le voir
    Elle est talentueuse accueillante douce sensible
    Ce sont des qualités pas un sujet de cible
    Elle offre un espace de paix un poétique ouvroir

    Peut être voudrais tu qu’elle soit à ta botte
    Qu ‘elle entonne des carmagnoles folles
    De vierges échevelées qui de sang raffolent
    Qu’elle nous conchie nous ses dévots ses dévotes

    « La femme est l’avenir de l’homme » c’est connu
    Faut-il pour autant tourner à l’aigre en virago
    Les cris désespérés ne sont pas les plus beaux
    Si jamais ne s’y mêle un amour soutenu

    Mona-Lisa tu t’es trompée sur le sens du tableau
    Léonard tendrement avec beaucoup de soins
    N’a pas voulu une Joconde au sourire en coin
    Mais une femme épanouie à l’âme « gracioso »

    Moi ce que j’en dis c’est que c’est embêtant
    De venir engueuler les gens avec autant d’acharnement
    Alors qu’il suffit d’aller ailleurs voir si on y est
    En nous laissant nos illusions de pauvres demeuré(e)s
    On se fait plaisir de jouter à notre façon
    En abominant bien le laid crêpage de chignon

  22. bravo au roi du haïku
    et zero au rimeur de flots
    il ne faut pas offrir la botte
    pour récolter des poireaux
    et s’il faut caresser dans le sens du poil pour être césarisé
    il n’est pas nécessaire de vendre son âme au diable pour enfin donner le meilleur de soi-même
    mais comme vous confondez poésie et naiserie
    photographie et art
    je vous laisse entre vous faire vos ronds de jambes en restant bien au sec
    sûrs de vos certitudes
    et bien enfermés sur vos acquis
    j’ai juste une question à poser:
    mais où est l’oeil ouvert?

    zzzz zzzz

    Ossiane surtout continuez, c’est tellement beau ce que vous faites
    bravo

    zzzz zzzz

  23.  » La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
    Mais moi quand je tiens, tiens,
    Là dans mes mains éblouies,
    Les deux jolis petits seins de mon amie,
    Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie… »

    très belle…transparence

  24. lassive aprés le désastre…
    mourir d’amour, mourir de ne pas être suffisamment…
    en vie.
    délicatesse des amants,
    fourberie de l’autre, toujours trop loiN.
    il reste l’abandoN.
    j’aime le grand panoramiQue.
    même s’il est cinglant dans sa confondante beauté.

  25. réflexions humaines

    mépriser les statues
    ce n’est pas
    construire des repères

    grimacer les mots
    ce n’est pas
    aider au langage

    masquer la grâce
    ce n’est pas
    embellir la vie

    balayer le plaisir
    ce n’est pas
    enrichir l’existence

    piétiner les rêves
    ce n’est pas
    redonner l’espoir

  26. juste je reviens en catimini sur les propos de boule de gomme, parce que c’est sans doute là que se pose ma révolte, un langage que je ne comprends pas et qui me glace par son manque d’humanité
    « mépriser les statues »…qui seraient des repères? -ça fait peur
    « grimacer les mots » y aurait-il des mots qui grimaceraient des mots? -les votres
    « masquer la grâce », mais qui masque la grâce? -la froideur
    « balayer le plaisir » mais quel plaisir? -de marbre
    « piétiner les rêves? mais quels rêves? -de mort

    des rêves de glace, des rêves de marbre

    voilà, j’ai trouvé ce qui me révolte dans ce blog aseptisé, glacial
    c’est son manque d’humanité
    c’est ce qui se cache sous ces apparences hyper-clean et gentilles
    la froideur indicible tant elle est effrayante

    bon ben maintenant que j’ai identifié le mal, je peux m’en aller, je ne reviendrai plus au pays des glaçons
    ça m’aura servi de leçon

    a tchao et bonne continuation

  27. Ossiane,
    Ton blog est toujours aussi beau.La photo de la jeune Tarantine est somptueuse.Bravo pour ton travail qui est vraiment de grande qualité

  28. hep mona
    tu vas pas te barrer comme ça
    après avoir éructé ta bile

    aujourd’hui t’avais tout l’temps
    de parler de la cause des femmes
    tu as perdu du temps en invectives et nous aussi
    en attendant tu n’as pas fait la preuve que du es
    le porte-paroles des filles de ta cité
    rien ne t’empêchait de poétiser à ta guise
    qu’est ce que tu sais de nous?
    tu crois que la condition des femmes se résoud sur le net
    t’es à côté d’la plaque
    va dans ta cité
    va dire aux filles que la vie peut être belle
    que le plaisir ça existe
    que les statues passées ont été faites par des rêveurs
    qu’il ya des hommes délicats
    que les belles choses c’est pour protéger nos rêves
    que l’espoir d’une vie meilleure pour les femmes
    ça ne se règle pas à coup d’incantations
    que la poésie ce n’est pas l’éructation
    le déversement de bile
    ça fait du bien mais ça aide pas forcément à être entendu
    que la solidarité ça ne se cultive pas en vase clos

  29. je sais que c’est un peu facile mais Merci de mettre tant de douceur dans ce monde de « brute »

  30. L’autre jour Catherine, une de mes filles, découvrait les statues de Rodin. Elle m’a fait remarquer la tension d’une jambe dans une oeuvre représentant la souffrance. Là, dans la mort, pour Myrto, c’est l’abandon.
    Quel travail….

  31. Bon… Je découvre un peu tard les délires de cette Mona Lisa… Ca me rappelle un peu l’adolescence, un peu comme ces « rêveurs » de Bertolucci. Un soupçon d’intellectualisme, des mots qui pètent mais ne signifient pas grand chose. Ossiane, je t’avais abandonné pour cause d’examens que j’appliquais, mais je reviens pour te confirmer ce que je te disais hier au soir. Ton blog est un très bel espace, convivial, et qui inspire et fait rêver… Continue, et ne te désespère pas. Grosses bises mexicaines (des quartiers populaires où nous vivons aussi…:). Alain

  32. il est 10.30 pm dans la grosse pomme, 4 h 30 du mat chez toi, ossiane : pas de photo aujourd’hui. tu n’as pas eu d’inspiration ce dimanche ? dors bien.

  33. maîtresse buissonnière

    la maîtresse dit tout
    à cet enfant inquiet
    elle l’aide à approcher
    les beautés de ce monde
    elle guide sa main
    met ses doigts sur le cou
    ajuste la pression
    pour qu’il sente sa peau
    va jusqu’à l’épaule
    l’invite à une danse
    percevoir la rondeur
    et le creux de sa main
    fait courir sur le bras
    un doigt impersceptible
    pour qu’il ait le frisson
    auguisant le regard
    elle lui dit d’essayer
    la colline si douce
    de se laisser aller
    à un doux tourbillon
    la maîtresse le porte
    jusqu’à la hanche haute
    pour qu’il ait le désir
    de grandir à son tour
    elle le laisse glissser
    la main dessous la cuisse
    sans crainte que ses yeux
    se perdent alentours
    elle lui dit en riant
    de caresser la jambe
    et l’enfant tout de go
    chatouille les orteils
    en courant il poursuit
    la lente découverte
    il pointe avec son doigt
    le nombril du monde
    il ne se prive pas
    il approche son oeil
    pour voir le détail
    des seins qui s’abandonnent
    et embrasse la douce
    avec des mots trés doux
    l’enfant demande àlors
    ce que fait là la belle
    la maîtresse veut bien
    qu’elle soit dans son sommeil
    elle cherche avec lui
    les raisons de ces choses
    elle dit parfois la mort
    emportée par la vague
    mais les batailles aussi
    et les linges arrachés
    les refus supposés
    avant une défaite
    elle devine avec lui
    ce que nous dit la belle

    sur sa table d’école
    l’enfant pétrit la glaise
    maîtresse peux tu m’aider
    comment faire tenir
    mon bonhomme debout

  34. Je voulais simplement rajouter que je croyais connaître le Musée d’Orsay pour m’y rendre tous les ans mais je n’avais jamais croisé la belle Tarentine. C’est chose faite grâce à Ossiane je verrai de visu lors de ma prochaine visite si son interprétation est la bonne.
    Par delà les nombreux commentaires sur lesquels je passe, j’imagine la réaction des lecteurs, lectrices si Ossiane nous avais présenter le tableau de Courbet : l’Origine du Monde…
    Entre la Naissance de Vénus de Cabanel et l’Olympia de Manet, les débats furent aussi houleux entre Zola et les autres. Il n’empêche qu’il faut un peu de distance et regarder ces oeuvres avec un oeil, certes critique, mais accepter aussi que certains (certaines) les trouvent tout simplement beaux.
    c’est mon cas, la photo est superbe, rien à dire de plus c’est un regard subjectif, on assume, on le sait…

  35. >Merci Alain, bises vers le Mexique.

    >Philippe:
    Ok, j’y suis maintenant;-) Tu es à New-York. Super! Pour le travail ou en vacances? Je mets une photo tous les deux jours seulement. Bises vers Manhattan.

    >Bouldegom:
    Etonnant poème qui place le lecteur dans une situation inconfortable. Découverte sensuelle d’un corps de marbre par le toucher d’un enfant et initié par une « maîtresse ». Tu joues avec les mots et les double sens. Un peu de provocation, non? Puis retour à la terre glaise qu’il faut malaxer et caresser pour lui donner vie. Ce marbre froid a demandé beaucoup de chaleur humaine. Bonne journée, je t’embrasse.

    >Gérard:
    Merci pour tes mots. C’est cette blancheur presque transparente qui a retenu mon regard. Bonne journée.

    >François:
    Si tu retournes au Musée d’Orsay, cette statue de trouve dans la partie centrale du rez-de-chaussée sur le côté gauche. Voici les liens vers les deux tableaux dont tu viens de parler.
    http://sandstead.com/images/paris/d'orsay/CABANEL_Alexandre_Naissance_de_Venus_Salon_1863_Musee_d'Orsay_LS_d100_01.jpg
    http://www.phil-fak.uni-duesseldorf.de/germ5/olympia/olympia.jpg
    Merci pour ton commentaire argumenté, je t’embrasse.

  36. Ma chère Ossiane,
    Rassure toi ta photo est superbe !! et la femme est belle !!
    Je ne comprends pas bien le courroux de Mona-Lisa…
    Cher Bouldegom, ne t’épuise pas dans ce genre d’échanges !! tu vaux mieux que ça !!

    FEMME

    D’une main tremblante,
    Je caresse ses hanches,
    Un frisson parcourt mon échine,
    Quelle douceur troublante,
    Elle me sourit, se lâche,
    Tendre comme la soie de Chine,
    La femme, mon talon d’Achille.

    Douce Ossiane, continues à nous émouvoir !!
    Et vive la liberté !!
    Bisous d’un éternel Amoureux !!
    OLIVIER

  37. Rêve d’absolu
    ***********************************

    Léonard de Vinci
    Christophe Colomb
    Rembrandt
    Fernand de Magellan
    Gutenberg
    Neil Armstrong

    Qu’aviez-vous en tète
    Au moment de toucher
    L’infini

  38. evidemment avec cette sculpture on pense à A.Rimbaud :
    « l’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins  »
    qu’accompagne tres bien le haiku d’Ossiane.

    PS: je ne sais pas pourquoi le dernier vers de CHénier est différent selon les versions ??? qui sait ?

    ps / une autre noyée poétique « L’Ophélie de Rimbaud » :
    « la blanche ophélia flotte comme un grand lys  »

    ps : si Zola trouvait la noyée par trop belle donant à la mort trop de graces
    il aurait pu trouver plus de realisme avec « la charogne  » de Baudelaire
    plus propre à susciter le degout des petits messieurs à grans chapeaux
    quoique le morbide le dandysme soit aussi des modes :

    XXIX – Une Charogne

    Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
    Ce beau matin d’été si doux:
    Au détour d’un sentier une charogne infâme
    Sur un lit semé de cailloux,

    Le ventre en l’air, comme une femme lubrique,
    Brûlante et suant les poisons,
    Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
    Son ventre plein d’exhalaisons.

    Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
    Comme afin de la cuire à point,
    Et de rendre au centuple à la grande Nature
    Tout ce qu’ensemble elle avait joint;

    Et le ciel regardait la carcasse superbe
    Comme une fleur s’épanouir.
    La puanteur était si forte, que sur l’herbe
    Vous crûtes vous évanouir.

    Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
    D’où sortaient de noirs bataillons
    De larves, qui coulaient comme un épais liquide
    Le long de ces vivants haillons.

    Tout cela descendait, montait comme une vague
    Ou s’élançait en pétillant
    On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
    Vivait en se multipliant.

    Et ce monde rendait une étrange musique,
    Comme l’eau courante et le vent,
    Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
    Agite et tourne dans son van.

    Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
    Une ébauche lente à venir
    Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
    Seulement par le souvenir.

    Derrière les rochers une chienne inquiète
    Nous regardait d’un oeil fâché,
    Epiant le moment de reprendre au squelette
    Le morceau qu’elle avait lâché.

    – Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
    A cette horrible infection,
    Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
    Vous, mon ange et ma passion!

    Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
    Apres les derniers sacrements,
    Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses,
    Moisir parmi les ossements.

    Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
    Qui vous mangera de baisers,
    Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
    De mes amours décomposés!

    Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

  39. Bonsoir Ossiane,
    Et bien moi qui me délecte d’habitude des tes délices dans un silence quasi monacal, je suis ébahie par cette joute oratoire bruyante, fort intéressante du reste..

    Il n’en demeure pas moins que j’ai gardé un oeil ouvert sur l’essentiel et j’admire photo et dessin. L’angle choisi rend les courbes sublimes (j’adore les représentations de nus féminins) et j’aurais aimé prendre cette photo..

    Merci à toi de nous faire partager ton immense talent!

  40. Un petit mot de Virginie Ducoulombier à propos de son vernissage.

    « L’expo, ça a été un moment extraordinaire, d’une richesse incroyable. Il y a le point dessus sur http://www.ekologik.com/
    Bonne soirée!
    Virginie »

    >Olivier :
    Mon cher Olivier, ton avis me rassure 😉 Cette statue est loin de t’avoir laissé insensible. Merci beaucoup pour ce frissonnant poème plein de délicatesse. Une jolie expression « Tendre comme la soie de Chine ». Des bises chaleureuses à l’éternel amoureux.

    >Eric :
    Tu me rassures aussi en me disant que cette expression signifie quelque chose. Je la maintiens. Merci pour ton amitié. Bonne soirée.

    >Patricio :
    Une belle façon d’exprimer ce désir d’absolu. Toucher la toile, la page, une terre nouvelle, ou le sol d’un astre pour découvrir l’infinité. Eblouissement d’une quête. Merci Patricio. Bonne soirée.

    >Guess Who :
    Je te suis là-dessus. D’elle émane une grande fragilité. Bonne soirée, ami des animaux 😉

    >amichel :
    Merci beaucoup pour cette brillante note qui récapitule différentes approches de poètes. J’ai relu ce beau poème de Rimbaud intitulé L’étoile a pleuré rose … Voici le lien : http://poesie.webnet.fr/poemes/France/rimbaud/25.html
    Le poème de Baudelaire est saisissant et glace le sang ! Quel talent !
    Merci d’amender ce blog aussi intelligemment. Bises d’opale.

    >Florence :
    Coucou Florence, c’est sympa de passer par là. Un bel haïku qui mêle sensualité et mort. C’est vraiment de circonstance. J’espère que tu vas bien. Bises amicales. Tu n’es pas à Big Apple ;-))

    >Coucou Fred !

    >Mickaëlle :
    Merci Mickaëlle d’être sorti de ce silence monacal 😉 Pourtant, il me semble tu t’exprimes davantage en ce moment, non ? Je suis d’accord avec toi, ce serait une belle étude à réaliser dans un atelier de dessin. Bonne soirée, je t’embrasse.

  41. la beauté en mouvement??????? Je n’adhère pas du tout a ta photo et encore moins a tous les commentaires .Je te préfère largement dans d’autres domaines peut être y reviendra tu un jour!
    Bonne soirée
    Martine

  42. >Martine:
    Désolée que tu sois déçue, Martine. Ce n’est pas grave; ce sera pour une autre fois. Pour ce qui est des sujets, il est vrai que je m’éloigne un peu de ce que je fais d’habitude mais je ne veux rien m’interdire du moment que ça soulève de l’émotion. D’autre part, la variété des thèmes permettent aux poètes de s’exprimer sur différents registres. Je maintiens le terme de beauté en mouvement. Cette statue a beau être figée dans le marbre, elle est parcourue par tout un jeu de lignes que l’on peut voir dans la disposition des membres, l’allure inclinée et les contours du corps, le drapé, la tresse de cheveux. Ces lignes sont rehaussées par les effets d’ombre et de lumière sur sur la matière. Je trouve ça divinement beau;-) Merci d’être venue donner ton avis. Bonne soirée.

  43. Coucou Ossiane,
    Quel plaisir de revenir chez toi . C’est toujours magnifique !
    Non, je ne suis pas à Big Apple … je préfère laisser à Philippe le rôle du petit vers qui mange la pomme !!
    Et pour tout te dire, ça ira mieux quand il sera revenu, j’ai peur qu’il fasse une indigestion !
    ;-))
    Bises à toi aussi

  44. J’ai besoin d’un mot d’elle !
    D’un désir pour me modeler !
    Comme une pâte à mode-elle !
    Me nourrir des maux d’elle !
    Pour écrire des mots d’ailé !
    Qui veut être mon modèle ? Qui veut être mon modèle ? Qui veut être mon modèle ?

  45. ossiane

    tous ces remue-méninges et remue-émotions, c’est bon signe.

    signe que ton art touche au vif du sujet.

    signe qu’en admirant la photo, le dessin et le haïku, on cherche à percevoir (voir à travers).

    comment ne pas chercher tous les chemins pour permettre à chacun et à tous d’accéder aux oeuvres d’art?

    qui peut renoncer à la compréhension?

    merci pour les références des uns et des autres qui élargissent les horizons.

  46. >Olivier Laurence :
    Quelle déclamation originale et amusante ;-)) C’est un cri du cœur. Merci pour tes jeux de mots, Laurence ou Olivier. Au plaisir de te lire à nouveau. Bonne soirée.

    >Bouldegom :
    Je te remercie de donner quasiment le mot de la fin à cette note riche en émotions de toutes sortes. C’est fou le nombre de choses que l’on peut faire dire à une image.
    Si les trois éléments que je propose participent à cette euphorie de mots, tu m’en vois ravie.
    De mon côté, je dirai que vous êtes vraiment adorables et que vous jouez le jeu à fond. J’aime que nous prenions tous ensemble notre temps pour faire parler les photos et que nous sortions du cycle infernal de la vitesse et de la quantité qui sont les maîtres mots de notre société de consommation. Les regards croisés des uns et des autres enrichissent cette compréhension du monde. Alors n’hésitez pas à apporter toutes les lumières que vous souhaitez. Bonne nuit. Je t’embrasse.

    >Florence :
    Aie, je n’avais pas du tout pensé à ça. Qu’il vienne nous retrouver sur le blog pour se changer les idées. Bises.

    >Domi :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Il me semnble que c’est la première fois que tu interviens sur le blog. J’adhère totalement à ton sentiment. N’hésite pas à nous rejoindre. Au plaisir de te lire à nouveau.

  47. Quelle volupté délicate.
    Blancheur discrètement colorée de mouvements ,
    suspendue je suis du regard,
    au geste attendu , à la caresse espérée…
    C’est splendide;
    Et , j’aime Beaucoup , aussi le commentaire de l’oeil vagabond 😉
    Amitiés.

  48. J’aime bien lorsque les photographes prennent des clichés de belles oeuvres.
    Et en plus qu’en Ossiane s’y mêle c’est parfait!

  49. >Carpofolio:
    Merci beaucoup pour tes impressions. Ca me fait plaisir. Belle journée.

    >Avanaé:
    Tu as une belle sensibilité pour percevoir et décrire ce que tu ressens. J’ai ressenti la même chose que toi. Je t’embrasse; merci.

    >Guillaume:
    Merci beaucoup Guillaume pour tes commentaires toujours si gentils à mon égard. J’aime beaucoup la sculpture en général. J’espère que ton engagement des derniers jours t’a apporté ce que tu souhaitais. Je t’embrasse.

  50. Hello Ossiane!!! :o) :o) 63ème commentaire : Waow !!! vais-je oser poster ? Bon ! Tant pis : Coucou ! C’est moi, emmy …

    Sacré succès, mademoiselle !! :o)

    En tout cas :

    Waow, c’est incroyable !!!

    Moi aussi j’ai découvert le blog d’Emmanuelle Vial et de Raphaelle C.,
    « trottoir bleu »,
    la semaine dernière, et j’ai tout de suite mis un lien sur mon blog, vers leurs créations !!!! Ces filles ont du style, vraiment !!! :o) :o) Et j’espère qu’elles dégotterons un atelier très bientôt !! :o) :o) :oà) (en fait, j’ose l’avouer ici : j’aurai pu être super jalouse de leur créativité, si je n’avais pas aimé : LEUR CREATIVITE AVANT TOUT !!!! :o) :o) :o) Quel matière(-age) !!! Quelles couleurs !!! Quel Talent !!
    A voir,à cautionner, à soutenir …

    A bientôt Ossiane …. et merci pour la qualité de tes propres oeuvres … :o) :oà) :o)
    Bisous
    emmy

  51. >Coucou Emma/Emmy.
    Ca faisait longtemps que je ne t’avais pas vue:-)) J’espère que tu vas bien. Super que tu aies trouvé cette bonne adresse sur mon blog. Te connaissant, leurs créations doivent te plaire. Bisous chaleureux et ne laisse pas tomber tes sculptures. A bientôt.

  52. « c’était un morceau de torse féminin dont il réchauffait patiemment l’épaule nue de douce pierre polie, remontant parfois jusqu’à la déchirure du cou ou se laissant glisser vers le renflement annonciateur du sein… » F.DESCHAMP

  53. >Bonsoir Véronique
    Merci beaucoup pour cette gracieuse citation que je ne connaissais pas et qui s’adapte parfaiteemnt bien au corps de cette statue. Bien amicalement.

  54. Petite remarque chère Ossiane sur votre façon de capter la femme de marbre, ( heureusement pour elle…) »de dos » (Pourquoi ? – Le visage est sans doute aussi beau que le reste, non ?)On ne voit pas son regard, ni sa mimique. Cela m’ aurait intéressée pourtant. Cela me fait brusquement réaliser ceci ( ce n’est ni la première , ni la dernière fois) : Beaucoup de photographes aiment « capturer » la beauté sans se sentir obligés de rendre des comptes à qui que ce soit et en premier lieu au « sujet » photographié à qui il demande de se laisser bon gré mal gré instrumentaliser par le regard. Le contrat est rarement symétrique en dehors des conventions établies sur le droit à l’image, et à l’usage tarifé de l’image. Avec les statues on est beaucoup moins enquiquinés. Et en plus on a le bon goût d’admirer la performance artistique de celui ou celle qui a représenté un corps vivant à coup de burin et de polissage. On peut imaginer des étapes intermédiaires plutôt pénibles à voir jusqu’à la touche finale. Dans ces conditions , le droit de toucher et d’être touchés par l’oeuvre est une récompense ou un réconfort des plus prisés. Caresser ou se faire plaisir à regarder une belle statue de marbre aux formes appétissantes n’est pas un délit. C’est une opportunité à ne pas rater pour la jouissance éventuelle et non forcément fatale que ça peut apporter, homme et femme s’avouent probablement concernés par ce plaisir licite. Un nu ça fait assez souvent « bander », pourquoi le taire et le cacher sous des arguments plébiscitaires ! Personne ne se montre dans la rue dans des factions aussi lascives . Mais l’érection masculine reste encore rare dans la statuaire , c’est à croire que de côtoyer autant de voisines ou voisins dénudés les laissent encore de marbre. C’est bien dommage… Une photographe qui s’aviserait à cibler son objectif sur la beauté masculine de l’appareil à planter(éventuellement) les graines de bébés se ferait vite taxer de libidineuse mal conseillée. Nous avons encore des progrès à faire… Photographier une femme nue semble tellement banal qu’on imagine qu’elle y trouve à un moment ou à un autre son compte et son contentement. Cela fait partie des clichés justement. A voir les litanies de camionnettes à charmes garées en file indienne sur quelques quais Lyonnais, je pense que ce n’est pas prêt de changer et d’ailleurs notre gouvernement karchérisant semble bien occupé ailleurs… Sachant cela… On ne va tout de même pas demander la permission à une statue toute froide même alanguie de la « prendre » sous les angles qu’on préfère ? Vous commencez peut-être à comprendre que je suis en train d’essayer de comprendre la réaction de Mona et qu’on risque de se retrouver ensemble dans le même pétrin non consensuel. J’assume comme il a dit le Monsieur… Et je me sens plus moqueuse que vindicative ( J’ai déjà donné ! ). Il m’est arrivé sur des échanges virtuels de monter le ton comme Lisa qui est trop minoritaire dans cette discussion pour être totalement à côté de la plaque. Je m’explique . J’aime voir la beauté dans toutes ses déclinaisons mais non dans toutes ses inclinaisons. J’en rajoute une couche : la nudité jusqu’à preuve du contraire est dans nos sociétés habillées ( et tout le fric qu’on met dans les fringues pour séduire en réservant les dévoilements pour les bonnes causes !) une pratique plutôt privée . Le beau corps caché et soudain exhibé est un corps excitant. Les photographes les peintres le savent et en font leur motif et leur beurre professionnel, soit ! Mais rien n’oblige un lecteur ou une lectrice de blog à peaufiner sa sensualité en choeur et en canon ? Si ? Je trouve votre blog très agréable à visiter Ossiane et loin de moi est l’idée de porter un jugement sur vos choix d’approche esthétique et poétique. Mon adhésion est ici fluctuante comme peut-être la votre vis-à-vis des autres sollicitations internautiques . Il est donc maladroit de prétendre infléchir subjectivement la ligne éditoriale qui correspond à votre sensibilité et à votre recherche personnelle. Je ne le ferai donc pas. Reste la question de départ : comment prendre un plaisir visuel à une image qui renvoie à la passivité abusive de la femme « exposée », qui renvoie elle-même à des tas de questions non résolues ? Il ne faut pas tout mélanger me direz-vous… Oui, mais c’est justement là où on achoppe sur des clivages d’opinion assez costauds pour déclencher des réactions hormonales. Contre cela, il n’y a que l’écoute et la tolérance (qui n’est pas la complaisance) qui peuvent limiter les dégâts . Comprendre et concilier la sexualité masculine et la sexualité féminine relève aussi du statuaire que du statutaire. Ce n’est pas en échangeant des noms d’oiseaux et des tirades offusquées ( même si elles se révèlent agiles et intelligentes ) qu’on va sortir les croupes convoitées du pétrin fantasmatique. Je plaide donc pour la liberté du regard mais je lui adjoins immédiatement un questionnement honnête sur les enjeux de l’image partagée. Un corps humain n’est pas un lampadaire et sa représentation ne laisse personne neutre. Celle-ci véhicule des valeurs sociales et une hiérarchie des droits de regard et d’exposition qu’il convient de questionner de temps en temps. Le paradis visuel du photographe, du peintre et du bloggeur est pavé de belles intentions. La chambre noire recèle parfois des désirs d’enfer et d’en faire un peu trop dans le registre de la relation d’emprise . Pour voir ce que ça fait comme on dit… Convenons par moments que ça peut faire… mal à certaines personnes très sensibilisées à toutes ces questions de maltraitance féminine. L’utilisation de son image peut en faire partie. Pour revenir à cette jeune femme de marbre, je ne peux que constater mon indifférence relative à son égard . Vous allez certainement me trouver tordue si je vous dis que ce qui m’intéresse chez les gens ou chez les statues c’est leur regard, qui m’émeut plus souvent que la perfection de leur armure musculaire et leur galbe académique. Les statues n’ont pas de voix et ça me désole . Même celles qui hurlent sont inaudibles… J’aime mieux les statues de Camille Claudel que celles de Rodin , celles ( drôles) de Toutain me ravissent , celles de Giacometti ou de Germaine Richier me prennent aux tripes… etc…
    Je préfère les bustes singuliers aux bustes républicains.
    J’aime que les sujets photographiés me donnent leur accord de principe, sinon j’ai l’impression de voler quelque chose qui ne m’appartient pas. Pas la peine de me voler dans les plumes. Je suis très déterminée sur ces questions et je souhaite qu’Ossiane puisse héberger toutes nos contradictions dans la courtoisie et le sens de la réflexion congruente.

  55. >Bonsoir Marie Pool, je vous souhaite la bienvenue. Je vous remercie de nous faire partager votre opinion dans la plus grande cordialité. Je peux comprendre que cette statue vous choque car elle montre la femme dans une position lascive. Je vous rappelle toutefois que cette jeune tarentine est morte. Quand j’ai pris cette photo, je n’y ai pas vu de sexualité, de pornographie ou de vulgarité et loin de moi était l’idée de choquer et de montrer la femme dans une position dégradante. Il existe des tas de statues classiques dénudées au Louvre ou ailleurs et personne ne s’en offusque. La nudité masculine ou féminine ne pose pas de problème à partir du moment elle ne sombre pas dans la vulgarité. Croyez-moi, comme vous, je défends la cause des femmes et je m’insurge contre les publicités ou les magasines qui réduisent la femme à l’état de femme objet, contre les propos sexistes, contre la discrimination conjugale et professionnelle. J’espère que vous comprendrez un peu mieux mon point de vue. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.

  56. Je veux juste préciser chère Ossiane, que cette statue en elle-même ne suscite pas de réaction particulière de ma part. C’est le tollé face à la réaction de Mona L.qui m’a choquée tant il est emblématique d’une impossibilité de remettre collectivement en question la propension à lourdement vilipender toute femme qui s’exprime sur l’asymétrie criante des prérogatives entre les hommes et les femmes concernant l’usage public de l’image est .Il est tout à fait légitime qu’elle cherche à contrer ce phénomène et je la soutiens dans ce mouvement d’humeur ordinaire. Tarentine est morte, en plus d’être de marbre et elle ne peut pas nous dire ce qu’elle en pense.C’est regrettable… Il y a aussi, je le note au passage, de l’indécence dans la mort et dans le cadavre même sublimé. Mon propos reste le même : la façon de prendre une photo humaine n’est pas anodine. Je souhaite juste que vous pensiez à vous poser parfois la question, même devant une jeune morte dénudée . La liberté de l’artiste me direz-vous, et vous aurez raison…D’autant plus que vous aviez autre chose en tête que ce que je vous relate ici. Mais cela revient à la même obsession pour moi, il y a une dimension éthique au colportage (même artistique) d’images et il y a des images plus signifiantes et stigmatisantes que d’autres. Là, où vous avez posé un beau poème, j’ose poser une objection… subjective .Je ne l’aurais pas fait s’il n’y avait pas eu cet Hallali sur Lisa. Je n’espère pas pour autant modifier votre oeil , dans ce cas précis, je l’interroge, c’est tout ! Et c’est pour moi amplement suffisant d’en avoir parlé, sans animosité mais avec conviction. Regards à suivre…

  57. j’apprécie fort que Ghess Who, rende hommage aussi à cette superbe Oeuvre d’Art magnifique. J’ avais déjà lu avec intense émotion le débat et les commentaires en ce Mars 06…merci à Ghess Who de me faire revenir chez toi!…ton haiku est superbe, Ossiane. Je te souhaite une très belle fin de soirée. Je t’embrasse.

  58. J’ai suivi les traces,
    Juste aprés Annick,
    Il faudrait que les guides des musées changent…
    Entre Ossiane et Guess Who,
    Quel plaisir à redécouvrir
    Les chef-d’oeuvres!

    Pensées aux couleurs d’un soir d’été depuis le «pays des kangourous»

  59. >Annick :
    Hé oui Annick, un retour en arrière de plus de six mois maintenant qui a fait couler beaucoup d’encre 😉 Merci à toi.

    >Cristina M :
    Je sais toi aussi d’où tu viens 😉 Merci d’être repassée par ici.

  60. Chapeau pour la description de cette belle statue qui tourne le dos à son mari. Je crois qu’ils sont fâchés et donc elle lui tourne le dos et son visage est cachée parce que les anges la grondent de faire souffrir son mari. Et oui parfois les femmes jouent cette mauvaise carte de se refuser à son mari du chantage à l’amour. Je pense que c’est mesquin mais très à la mode mais ce n’est pas ma tasse de thé à la menthe si possible. Mon grain de sel à moi pour décrire cette très belle femme. Des bisous statufiants alors attention!!!

  61. Bonjour Ossiane ,
    Me voici rentré du haut-jura ou j’ai passé une semaine magnifique!
    Du soleil , irremplaçable lumière…peu de neige dans les prés , mais beaucoup dans les bois.
    Je me sens rassénéré , purifié , par les nombreuses ballades , flaneries que j’ai pu faire.
    Je pense que la vision de ton site m’a redonné une fraicheur , une açuité nouvelle a mon regard .
    Peut-etre que je m’éloignais un peu trop de moi-meme ces derniers temps … La vision de ce que tu réalise m’a en quelque sorte , réveillé. Etrange alchimie des croisées de chemin. J’aimerai bien aussi , un jour apporter cela aux autres…..aux gens qui voient mon travail.
    J’étais dans un endroit que je connais bien , et pourtant , j’ai été captivé par des points de vue que je n’avais meme pas remarqué auparavant !
    Des tourbières glacées , venant se baigner dans des lacs gelés , des bosquets de bouleaux solitaires , etc etc.
    J’ai passé un peu de temps a photographier cela , avec un vieux canon , et je pensais vraiment a ce que tu aurais pu tirer de magnifique dans de tels environnements.
    Pour ma part , j’essaierai de traiter ces belles impressions par la peinture etc…
    J’ai choisi la photo  » la pureté  » pour ce message. Elle est magnifique.
    Je n’ai pas le talent de tous ces gens qui écrivent , si bien , sur ton site , mais je voulais surtout te dire encore merci , pour m’avoir redonner le gout du merveilleux , partout autour , pour autant qu’on « ouvre l’oeil !  »
    Je continue , et continuerai a explorer ton site , station de repos pour l’esprit , comme on boit un grand cru , doucement , mais avec les sens en éveil…
    Je veux te dire aussi , que plus je les regarde , plus j’aime aussi tes peintures… vraiment .
    Je te souhaite une bonne soirée , et je t’embrasse.

  62. >Franck:
    Contente de te revoir sur mes terres;-) Tu as choisi pour t’exprimer une note que je revendique pleinement mais qui a fait couler beaucoup d’encre en bien comme en mal 😉 Te voilà complètement resssourcé après cette longue immersion montagnarde. Ta peinture devrait en voir les bénéfices si tu as ressenti tant de choses dans ces paysages de montagne. J’aime aussi beaucoup ces univers d’altitude sauvages, désolés d’où on embrasse les vallées. Rien de tel que d’aller sur place pour éprouver de vraies sensations et tenter ensuite de les retranscrire sur la toile. Je suis bien sûr touchée par ton attachement à mon blog. Ce n’est qu’un simple regard sur le monde mais avec une approche plutôt graphique des choses. Il suffit de prendre son temps, d’un peu de curiosité et d’envie de beauté. Tu parles de merveilleux; nous avons évoqué la capacité à s’émerveiller dans la précédente note, je crois. C’est important, je pense, pour pouvoir appréhender ce qui s’offre à nos yeux le mieux possible. Ca m’intéresse de voir ce que tu vas faire à partir des photos que tu as prises. J’espère que tu nous montreras le résultat sur ton site. Et pourrquoi ne pas créer ton propre blog si tu as tant de choses à faire passser. Tu es bien sûr le bienvenu sur L’Oeil Ouvert. Il n’est point nécessaire d’écrire des poèmes pour pouvoir s’exprimer. Quant aux peintures que tu as vues, c’est dans cette direction que j’aimerais poursuivre mais j’y conscacre vraiment trop peu de temps pour que ça donne quelque chose. Je les ai faites sur du contreplaqué. j’aime bien la fluidité et la transparence de la peinture sur ce support. Il faudrait que je reprenne mes pinceaux plus assidûment un de ces jours;-) Merci pour cet échange, bonne fin de dimanche. Je t’embrasse.

  63. Le lys

    Ses yeux sont deux miroirs qui jamais ne se plissent
    Son regard tout embrasse sans peur et sans malice
    Ses lèvres de corail sont peintes sans artifice
    Sa langue qui est vive de sa bouche est complice

    Ses dents de perles fines sourient sans avarice
    Ses baisers colorés fondants sont des délices
    Gonflée d’une eau sucrée sa gorge est un calice
    Sa figure adorée que ses amants chérissent

    Possède un front de neige sur qui les années glissent
    Elle vit en harmonie dans un jardin de lys
    Entourée de verdure sans subir de sévices

    Baignée dans une lumière qui lui laisse la peau lisse
    Appréciant les hommages les petits sacrifices
    Des amoureux des mots qui lui font la police

    Alain

  64. La nacre

    ainsi qu’un linge mouillé étroit colle à la peau
    Un voile de satin blanc suivant de près les courbes
    souligne aimablement les formes de la femme
    comme la vague en mourant vient recouvrir le sable

    Alain

  65. La nacre

    La nacre met en lumière un bien précieux
    Elle met l’eau à la bouche comme un met délicieux
    Elle fait d’une jolie femme un objet de désir
    Un loup sur un visage un parfum sur la peau
    Flottant comme un nuage illustre mon propos

    Alain

  66. La nacre

    les voiles transparents les dentelles ajourées
    les fins déshabillés toutes ces tenues légères
    qui soulignent les formes plus qu’elles ne dissimulent
    tout comme la nacre protègent les parties les plus tendres

    Alain

  67. L’acre et le sacre, de la beauté et de la pureté
    le marbre qui consacre le travail achevé

  68. La nacre

    Entourée de pénombre beaucoup négligemment
    Dans la douce atmosphère d’une secrète alcôve
    la femme complaisamment ôte ses vêtements
    Et sitôt mise nue entre les draps se love

    Alain

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