Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Rêve de papier
coquille de porcelaine
sur le miroir
◊ 藻 mo = algues. Les noms d’algues en japonais comportent tous le suffixe 藻 « mo » qui se prononce « sô » à l’intérieur des mots.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Rêve de papier
coquille de porcelaine
sur le miroir
◊ 藻 mo = algues. Les noms d’algues en japonais comportent tous le suffixe 藻 « mo » qui se prononce « sô » à l’intérieur des mots.
___
Pattes retroussées
La petite grenouille
Part vers l’océan
___
fantaisie désordonnée,
vert nourri de la clarté douce
de l’irrégulière plaque qu’il fait chanter.
Ponctuation étrangère
dans un monde camaïeu,
vedette orientant l’oeil.
Dans un feston, à la lisière,
le discret coquillage regarde..
ça fait pas beaucoup de salade pour autant de monde et la sauce m’a l’air un peu claire…
Fêtes de Noël
Marée, ambiance iodée,
Dépose présents.
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Bonjour Ossiane
J’aime la simplicité et l’épuré… magnifique calligramme tout en douceur
—
Fresque étrusque
Une femme est au bain
Charme et beauté
En balise verte
l’ algue alanguie
à son caillou
s’arrime.
Savoir que tout festin
Est dans la miette
Tout incendie
Dans l’étincelle
Tout l’océan dans une larme
(Et dans la pomme
Toute la science de l’univers )
Et chaque matin
un coin de livre ouvert
Hélène Cadou / Retour à l’été
(Ed Serpenoise)
Agréable journée à tous
bonjour a chacun
j’hesite encore a te suivre
car mon coeur a besoin d’assurance
besoin de sentir la terre sous ces pieds.
besoin de stabilité.
ce que tu m’offre m’attire,
j’aimerais me laisser bercer par les flot langoureux de l’amour.
j’aimerais plonger dans le bleu de tes yeux.
caresser ta peau brulante de désir
m’imicer dans les profondeur de ton corps
t’etreindre ton âme jusqu’a la fusion.
à la frange de la souffrance.
jusque vers les terribles tempetes de la passion.
prêt à m’engloutir.
mais est ce vraiment l’amour?
mes écailles sont fragiles,
pareilles a des écailles de mer.
mon coeur si petit est assez gros pour
recevoir tout ton l’amour. aussi vaste que tous les océans du monde
mais j’ai l’impression que je suis incapable
de donner ne serais ce qu’un grain d’amour.
non que je ne cherche pas a en donner.
seulement que je cherche encore ce
qu’est véritablement l’amour.
reflet de nos propres images?
sentiment inventé pour se sentir moins seul?
rêve de devenir éternel?
rêve de découvrir la vérité absolue?
comment trouver la réponse?
y a t’il même une réponse a trouver?
belle journée a tous
De_______Le___________Il
trop_____souffle________n’y
parler_____de___________a
_________l’air__________que
_________s’est_________l’eau
_________enfui_________qui
_____________________vibre
http://givernews.com/images/photo03/utamaro.jpg
Simili corps énigmatique
extirpé d’un ballet ancestral
…
Hiéroglyphe arraché
à la préhistoire du visible…
…
E »mo »tion sous-marine…
Bernard c’est magnifique
Amenée par le flot
posée par le vent
une voile en attente
laitue de mer
Algue en pleine mer
se mouvant de -ci de -là
aisi longuement
ai-je passé le jour d’hier
et passé ce jour encore
La rosée d’un lotus
Beau…Bernard…
a fleur d’eau
l’algue navigue sur les jours
prêt à sombrer
Bernard,
…har »mo »nieuse vibration…
Marc,
… »so »mbre perspective…
a fleur de peau
l’algue navigue sur les jours
prête a s’envoler
entre les profondeurs des mers
et l’immensité des airs.
le terre présente ses merveilles
la vague de l’espérance
arrivera-t-‘elle a ramener mo
sur le rivage de l’amour
Coucou, Ossiane
Ta photo et ton haïku calligramme laissent rêveurs….
Rêverie sur papyrus
Sur feuille de papyrus verdi
L’algue marine s’embellit
Se rêve sirène, et s’étourdit
Danse un ballet de frénésie
En volutes de paradis
Pour séduire ce petit caillou
Si fragile, dans sa coquille
Si joyeux d’être amoureux
Et qui s’emballe,
Eperdu de flamme
Comment résister au charme
De sa chevelure ondoyante
En fils frissonnants
Aux embruns parfumés?
Soudain,
Dans un élan de beauté
Mo devint déesse
Sensualité et volupté
Une dérive de songes
A la marée emportée
En fusion éternelle
Le galet et mo
Sans murmure, sans mots
Dans une caresse
Dans une soif de tendresse
Voguèrent
Comme bouteille ivre
Sur les vagues,
Enlacés
Vers leur destinée
Dans le sablier
De l’éternité
Bonne journée ensoleillée
Bises, à toi, Ossiane
la fée des mers
recouvre le galet
de son voile si fragile.
et entoure sa dure carapace.
Petit a petit cette coquille du temps
S’écaille et se fragilise
L’amour enserré depuis toujours
Eclos et s’épanoui sous l’ombre.
Protectrice de cette aile .
Laissant a nu les blessures
Que la tendresse, patiente,
Soigne avec les jours.
___
Juste en passant et me demandez pas pourquoi…
http://fr.youtube.com/watch?v=WRGZh-vbll4&feature=related
___
tu apparais et tu disparais
sur les flots du temps.
ta robe flottant au vent
tes yeux transparent comme le ciel d’hivers
quand le froid laisse presque entrevoir
les étoiles et le firmament.
tes yeux ou je vois ton l’infini de ton âme.
et quand tu n’es plus là
ta robe continue a flotter
voilant mon regard d’une brume inquiétante
une brume attirante ,ou j’avance prudent
ton image en filigrane .
Bonjour !
Voici mes premiers « mo »
…..
Vaguelettes ~~~~~~
Virgule Verte,,,,,,,,
Point de mire
Qui nous attire,,,,,
Papier cadeau !
…..
Coquillette coquette
Se prépare à la fête.
« Miroir !
Suis-je la plus belle
Pour aller valser ? »
Avec cette robe de papier mouillée,
Superbe algue marine
Sur ton corset épinglée,
Un teint de porcelaine…
A coup sûr
Tu es la Reine…
Reine des mo,
Emportée bientôt
Sur la frisure des flots.
….
A bientôt
Scène zen sur le sable
Ying et yang unis en mo
Reflet du miroir
>Bourrache :
Tout mignon ton petit poème. Bien trouvé la grenouille ! Bises.
>Brigetoun :
Ton poème est très délicat et tout en nuances. Comme une dentelle de mots et de signes sous l’œil de la coquille. Bravo à toi !
>Bonbonze :
Oui dommage ; j’en aurais bien repris aussi ;-)) Il parait que c’est très bon les salades d’algues 😉
>Kirikino ;
Bien l’idée du cadeau sur le rivage ! Merci à toi.
>Maria :
Beauté de ton haïku ! Fresque… j’ai essayé de travailler un peu le sable pour donner ce rendu particulier. Bises.
>pierre :
J’aime beaucoup tes deux poèmes soufflés par le vent avec cette idée de balise de sauvetage et puis cette référence à la voile et à la laitue de mer. J’ai effectivement pensé à un voilier échoué. Bonne journée !
>alix :
Beau beau, ce poème d’Hélène Cadou à savoir que le tout peut être concentré dans une toute petite chose insignifiante. Il me semble que tu as déjà déposé un autre poème d’elle ; tu l’aimes beaucoup sans doute.
Merci pour ton beau poème ondoyant sur le fil du temps qui passe. Bises.
>Marc :
Beaucoup d’inspiration aujourd’hui 😉
J’aime beaucoup ton haïku sur l’envol. J’ai pensé comme toi à une forme d’ailes.
Mo commence à prendre une identité sous ta plume et sous celle d’autres poètes 😉
Et puis ton beau premier poème dans lequel tu t’es jeté à corps perdu dans la première partie avec cette instabilité et cet amour à donner ou pas. Merci beaucoup pour tes beaux écrits sensibles.
>Bernard :
Superbe idée ce poème à trois colonnes… comme des points de suspension… chuuut…
>Sven :
Je te sens perplexe devant cette photo mais pas sans é-mot-ion;-) Merci à toi.
>Claudie :
Rêveuse Claudie… le papier… les mots… mo… il est vrai que ce qui est sorti de cette note est un peu tordu mais voilà sur quoi j’ai abouti hier;-) Il n’empêche que tu as écrit un belle histoire d’amour entre le galet et mo, toute en sensualité et en ondoiements 😉
Joli haïku zen tout imprégné de mo. Je suis contente que partiez sur cette piste 😉 Mo est avec toi. Merci, je t’embrasse !
>Marc :
Belle évocation sensible sur ce flottement diffus, j’ai failli partir sur ce thème en intitulant la note « Mouvant ».
>Christineeeeeee :
Humeur stable mais poésie haute en couleurs avec ces petites vaguelettes adorables, ces virgules flottantes qui simulent, le mouvement de l’eau, ton invitation à la danse toute en jeux de mo 😉 C’est frais, gai, très joliment fait et j’ajouerai au moins cinq « e » au bout de ton nom 😉 Bises et merci. Humeur en hausse !
>Eric :
Bonjour Eric, j’espère que tu vas bien et que tu continues à pratiquer toujours autant la photo.Oui, c’est une image simple qui parle à nos souvenirs d’enfance, de vacances et à notre imaginaire. Merci pour ta visite et bonnes fêtes de fin d’année.
Bonjour et jolie découverte dans le miroir de l’eau
____
Un collier de perles fines
Un petit bouton de nacre
Les smocks de sa robe légère
Une émeraude sur sa peau douce
Mo, la Princesse de la mer
S’est allongée sur le sable
___
En marge de vos compliments
En guise de merci(s)
» Il était jadis un homme. A une femme qui ne lui disait pas franchement qu’elle ne voulait pas le recevoir, mais qui cependant laissait entendre qu’elle l’accueillerait peut-être, il envoya ces vers:
Dans une lande à l’automne,
Traversant un matin les bambous nains,
J’ai mouillé mes manches.
Mais moins encore
Que la nuit où dormant sans vous,
Je les mouillai de mes pleurs
Le libertine répondit:
Il n’y a pas d’algues
A couper sur mon rivage.
Comme il ne le sait pas,
Le pêcheur ne cesse
D’y venir promener ses pas fatigués »
Extrait des Contes d’Ise
Roman anonyme de l’époque de Heian (794-1185).
Sommes-nous pêcheurs de Mo ?
Et Ossiane
Libertine de salon?
http://a1692.g.akamai.net/f/1692/2042/7d/ambatill.blog.lemonde.fr/files/2007/11/vert.1196085992.jpg
___
Bernard, avec toi, c’est si souvent tant et tellement beaux les mots … que je préfère me taire.
Je me sens très petite à ces moments-là …
___
tout est rafiné de tant, et la photo, et le haiku, et les mots doux déposés sur ce sable..j’écoute le sable murmurer à l’algue vert tout franc..
Bonsoir Ossiane, wiii c’est vrai…
je ne sais pas trop à quoi ressemble cette chose un peu tubulaire…je l’avoue, je n’ai pas vu le rapport entre la photo et…le rêve de papier…ni la coquille de porcelaine…
J’ai pensé à un morceau d’algue échouée, arrachée, au ballet incessant de la mer, et dont le plus important n’était pas la partie immergée mais cette écriture invisible que l’on déchiffre avec son imaginaire, pour pouvoir l’interpréter,
sans être « mo »coeur, c’est un peu alambiqué, non ?
Si je n’ai pas fait de vagues aujourd’hui… tous les « mo » des autres poètes sont très beaux et bien mieux inspirés que moi…
Sven : et ma petite grenouille ???
Moralité:
Vous qui oubliez
ou les chemins qui se cachent
c’est en ce moment
l’attente jour après jour
mais de vos nouvelles point.
Entre deux eaux
entre deux mots
l’algue flotte
et se ballotte
comme siréne
elle fait sienne
toute douceur
effet minceur
vaguelettes
ondelettes
c’est du plus bel effet
et chlorophyllien qui plus est
>Ossiane: cet ondoiement délicat ravit l’oeil , pas floral
mais pourtant , l’ikebana n’est pas loin avec ces codes
Bonne soirée à toi
Bourrache, …à moins, qu’elle possède un organisme génétiquement modifié, une grenouille, à mon avis, a fort peu de chance de se trouver échouée sur le sable, au bord de la mer, non ?
aujourd’hui ou demain ?
planète nature
Amitiés,
fran6
Hachisu no tsuyu
A la tombée du jour, pour signifier qu’il allait s’en retourner et qu’il me reviendrait voir plutôt le lendemain:
_
Mais l’heure est venue
pour moi de m’en retourner
vous même céans
trouverez un bon repos
dès demain revoyons-nous
Pas plus tard que le jour suivant, comme il venait me voir:
_
ou faire des vers
ou une partie de balle
ou nous promener
selon votre volonté
nous passerons un moment
Sa réponse:
-Et faire des vers
Et une partie de balle
Et nous promener
Mais à me déterminer
j’aurai la plus grande peine.
_
La Rosée d’un lotus
Ryôkan et Teishin (ed. Connaissance de l’Orient- Gallimard )
Dentelle legère
dessinée sur le sable
coquille brodée
– – – – – – – – – – – – – – –
Algues à la 藻de
Préparées avec 藻in
Menu japonais
– – – – — – – – – – – – – – –
Algues sucrées
La belle gourmandise
Pour la grenouille …
de Bourrache
Sven : ma grenouille à moi s’est pas échouée … elle est arrivée là avec la volonté de nager dans l’océan … vers l’horizon …
(sur ce, sur nos plages de notre mer du Nord, y’a parfois des cachalots, des baleines … qui viennent terminer leur vie.
Pas qu’ils soient génétiquement modifiés … c’est nous qui leur faisons perdre la boussole … avec notre pollution de l’océan …)
__
Ce n’était plus un coeur, c’était pourtant la chevelure
de la pierre des fonds,
la pauvre parure de son front qui médite les coquillages
et les vagues
__
Paul Celan
(question pollution … je vais bouffer mon ordi … je devrais avoir reçu des messages -ke j’ai pas reçus- j’envoie des messages -ki n’ont pas l’être d’être reçus- entre les deux, j’me demande si y’a pas quand même un ki passe …
C’est ça la civilisation ?
Je retourne à mes origines …
je retourne dans mon arbre …
après, dans l’eau …
Et le premier qui m’en fait un haïku, je lui tords le cou.
Signé : une grenouille, un escargot ou un chat à neuf vies.)
___
Ouf, ke ça fait du bien !
Grain de sable…grain de peau..qu’emporte le temps..que caressent tes mots…Eclat de vert…sur une page douce…offert par la mer…déposé par le vent…Filet d’argent….à fleur de terre….lèvres de porcelaine…un baiser palpitait….Empreinte d’une étreinte…sur une plage douce…volé par tes mains…un rêve de papier…
Yes ! … l’est revenu …
Pierre b. … oserais-je t’avouer que … cela me fait plaisir …
Oui Bourrache, très très petite… Mais si belle, et quel regard!
http://aqualandpetsplus.com/Frogs,162.jpg
Bourrache il faudrait se calmer, après tout ce n’est qu’une petite algue de rien du tout , un brin de salade marine venue s’échouer près d’un tout petit coquillage de rien du tout et qui était loin de s’imaginer qu’elle rentrerait dans l’objectif de l’appareil d’Ossiane pour atterrir sur nos écrans afin de remuer nos méninges en manque d’oligo-éléments et de vitamines B? à moins qu’on ne l’offre à quelque dieu comme cela se pratiquait il y a bien longtemps au Japon avec une préférence sans doute pour les belles plantes à fleurs qui permettent de façon plus artistique l’ikebana de Thierry ; mais malgré tout l’algue avait sa place dans, le rite des offrandes.Voilà un « Mo » parmi tant d’autres. Le regard poétique n’a pas de limite et dans cette minuscule parcelle de plage, des rêves de papier, pourquoi pas, des noces de papier si fragiles sans doute entre un prince et une princesse des sables à la cheveulure « onduleuse ».
Oserais je te dire…que moi aussi Bourrache..cela me fait plaisir…de déposer quelques mots contre les tiens…Mais sais tu que Ossiane…on ne la quitte pas ?
Bernard … bô ton com. de ce matin
Pierre b… bonheur de te lire
Ô… ? eau… ? M… ? Ô … ?
Se laisser porter par l’eau
Se laisser pétrir par les mots
Se laisser initier par la pluie
Dans cet air embelli par les mots
Aimer les mots en tremblement
Des vagues légères de la pluie
Ecrire ainsi en mots de pluie
Qui s’écoulent en signes de mots
Destinés à la disparition de l’eau
Dans l’espoir de jeux de mots
Et s’offrir tendrement sous la pluie
En germination secrète de mots
Aimer les mots de la pluie
Entre les gouttes d’eau de mo
Sur le tendre sable
L’amour il a perdu
Son oreillen son bras
Mais lui reste son oeil
Ses lèvres pour le baiser
Qui se garde vivant
De bel amour
Maria-D, Pierre B, Bernard, Marc, Bourrache, Alix, Mathilde, Neyde,Thierry,Franc6 Claudie que l’inspiration habite, je reste là à vous lire
Sans mots dire
Sans dire « mo »
Sans maudire
l’inspiration qui m’abandonne toute en vous tenant compagnie ainsi qu’à Sven.
et à Annick
« Mo »nique, ne nous abandonne pas !
Elle s’époumone, elle se cramponne,
ses racines tortueuses puisent dans la sève,
puisent dans l’homme, malgré l’homme, sans l’homme ?
Tentaculaire, lapidaire, laminaire,
poèsie d’aujourd’hui, d’ailleurs, d’hier,
prophétie béton, burlesque, légendaire,
mots éternels, paroles frivoles, rires rauques,
folles farandoles, froissement d’ailes, soupape,
musique, basta silence, étrange mélange, fulgurances…
Etrange petite chose…
au fond de la nuit sidérale
dans le sommeil paradoxal
qui recommence les soleils
qui ensemence les coeurs…
… l’approche de la nuit porte conseil à Sven et le réveille …
Non Sven, je ne vous abandonne pas et je te remercie de l’Art « mo » nique !!!
Et reste à l’écoute de « cette étrange petite chose »….
« Coeur
blanchi par la pluie
carcasse battue par les vents ! »
Matsuo Bachô
___
Echo à Bernard (21 h 16′) :
elle est splendide … mais tu crois qu’elle peut porter des lunettes ?
(paske, moi..)
Alors, rien que pour toi, parce qu’elles m’ont toujours fascinées :
http://www.batraciens-reptiles.com/azur1.jpg
Les dendrobates, j’aimerais aller les voir, dans leur milieu naturel …
(P.S. : cela fait plus de vingt ans que je ne mange plus jamais de cuisses de grenouilles …)
Merci, Bernard.
OK…je suis réveillé pour aller bosser un peu !
Sven : t’es marchand de gel ou de neige ???
Sur le tendre sable
L’amour il a perdu
Son oreille et son bras
Mais lui reste son oeil
Ses lèvres pour le baiser
Qui se garde vivant
De bel amour
merci Monique, bonne et douce nuit pour chacun, je tente de me laisser bercer vite ce soir…
Dans la mer vivante
Elle nage
Avec un coqillage
___
En écho à Monique (21 h 38′) :
allo ?… en langage plus simple … de jardin … ça donne kwâ ?
Dis, paradoxalement, Sven demande si tu as besoin de sève pour ton printemps …
___
___
En écho à Maria-D (21 H 45′) :
« O » lympic de « M » arseille ???
Je t’embrasse tout plein pour celui de 23 H 14′
___
Bourrache, pas de problème, en langage plus simple, cette petite algue « mo » mise en lumière par Ossiane était inopinée et finalement bien sympathique.
___
En écho à Pierre b. (21 H 41′) :
on n’a jamais envisagé d’officialiser notre union de mots, Ossiane et moi …
Toi bien ???
___
Dis, Monique, c’était clin d’oeil !
___
Et dire que j’ai un copain qu’on appelle « Momo » … (il s’appelle Maurice).
Il n’en croirait pas ses yeux ni ses oreilles …
Quant à ma note de comportement sur mon bulletin de fin de semaine, ça funambule …
___
J’arrête, là.
Pardon Bourrache, j’avais eu juste peur de t’avoir ennuyée avec ma phrase à rallonge ;-)Bonne fin de soirée et bonne nuit.
>Monique :
Bonsoir, merci pour ta belle rêverie autour de mo. Jolies smocks et bijoux qui habillent ta princesse des eaux, MOnique. Ton poème sur mo /maux m’a beaucoup amusée 🙂 Mo ne laisse pas indifférent ; c’est déjà ça 😉
>Bourrache :
Très mignonnes vos grenouilles avec ou sans lunettes 😉 Pas besoin d’officialiser, Bourrache 😉 La note est prise de légers tremblements, c’est vrai 😉
>Bernard :
Mo-i, rien du tout de ce que tu penses 😉 Simple lectrice de messages 😉
>Sven :
Moi non plus je ne vois pas le rapport ;-)) Ainsi va le vagabondage de mon esprit 😉 Sven, j’avais envie de jouer avec le blanc d’un avion ou d’un voilier échoué qui m’a fait penser à une cocotte en papier, avec le blanc de la coquille et avec MO posé sur le papier en écriture comme ces reflets de vagues sur le miroir de l’eau. C’est un peu confus mais tant pis, j’assume bravement mes mo et ma mo;-)) Bonne nuit à toi
>Alix :
Merci pour ce poème de Ryôkan et Teishin. Bises.
>Neyde :
Jolis petits poèmes, neyde ; j’aime tout particulièrement le deuxième avec les signes japonais. Mo ne semble pas te troubler 😉
>Mathilde :
Jolie illustration méditative, Mathilde ! Merci pour le partage !
>pierre b :
Toi enfin revenu 😉 Tu entres, tu sors, tu reviens, tu ne tiens pas en place 😉 Une note tout à fait pour toi ! Ta rêverie à fleur d’eau et de sable est pleine de douceur. Bravo pour ton beau rêve de papier auquel tu as donné une âme 😉 Bises du soir et ne nous lâche plus en écriture;-)
>fran6 :
Ou peut-être maintenant 😉 Merci pour ton passage, je t’embrasse.
>Maria :
Beau travail d’écriture sur l’eau, les images des mots, les formes des mots, la vie. On se laisse porter par l’eau et on plonge avec toi. Merci pour la beauté de tes évocations.
>Annick :
Sable mouvant, sable vivant, tu donnes une âme à ce rivage avec tes mots Bises.
Enfantement,
Enchantement.
Comme un rêve
De papier
Sur le miroir
De la plage,
Rond et lisse,
S’ouvrit le galet,
Se fendit,
Comme coquille
De porcelaine.
Émanant
Doucement
Du nombril
Des sables,
Tiède et lisse,
Une algue a poussé,
S’est lovée,
Sous l’œil rond
De la lune.
Ossiane,
en participant à ce blog …j’ai pris conscience de ce petit bonheur que me procure l’écriture et le partage de nos émotions.
C’est vrai qu’on voit souvent les défauts, les imperfections, les manques, les souffrances et qu’on oublie les bienfaits dans lesquels nous vivons… on appelle cela l' »habituation » je crois…
on s’habitue plus ou moins à la pollution, à la publicité, aux mégalopoles tentaculaires, à l’éloignement de ceux qu’on aime et on oublie les choses positives… parfois c’est le malheur, qui nous fait pleurer les liens que nous n’avons pas su saisir…
Je vais sûrement tourner la page bientôt, mais je voulais te dire à toi, et à tous ici que j’ai pu cotoyer, même virtuellement , qui m’ont permis de ressentir combien était importante leur présence chaleureuse. Je leur dois un grand merci d’avoir permis que ce bonheur existe et m’atteigne.
Amités. sven
Ridule, bidule, module
pas d’échouage
sans effeuillage
A Bourrache…Ah la communication…difficile quand elle n’est que de papier..sourire…Comme l’indique Ossiane…je vais et je viens sur ces pages mais même absent en écriture..on n’oublie pas l’Oeil ouvert…Et je disais que moi aussi j’étais heureux de te « retrouver » …comme je suis ravi de m’insérer entre les lignes de tous les visiteurs(euses) de ce Blog…Comme si on mêlait…dans le creux de notre main..nos lignes…qu’elles soient de vie ..d’incertitude..de bonheur…
Bises du matin Ossiane…
Moi je trouve ça scandaleux de laisser trainer sur la plage
le papier chiffonné de son bonbon à la menthe glaciale
que l’on recrache parce qu’il est trop fort…
En espérant que la mer va l’emporter.
Petit bras vert
Tendu d’espoir
Sur le désert
De sable blanc
Le coquillage
Ecoute en paix
Ce murmure
De silence
Bonjour à tous
Hier soir, BOURRACHE, je voulais te dire que j’ai aimé ta grenouille, j’ai pensé comme toi que cette forme, ce « mo’ ressemblait à une grenouille…mais, je n’ai pas voulu te « piquer » ton trait imaginaire. Car, avant tout, l’imaginaire doit parler en nous.
Mais, Internet en a décidé autrement…..et j’ai été déconnectée à plusieurs reprises. Alors, je te le dis ce matin.
J’ai eu, comme SVEN quelques difficultés à faire le lien entre la photo et le haîku calligramme alors, j’ai inventé cette histoire d’amour entre « mo » et le petit caillou…et, puis, j’aime tant les « mots » que je me suis laissée imprégnée par « mo »
>SVEN comme je suis en phase avec tes mots de 3h41…
>PIERREb Ravie de ton retour…..et de parcourir tes…..
>ANNE-MARIE, très joli, ce poème « enfantement, enchantement…
>OSSIANE, j’aime tes « mo », ton espace de partage si humain et tous vos échanges si « tendres » et affectueux, ce n’est que du bonheur.
A présent, je vais me plonger dans mon travail d’écriture moins poétique…..et je vous souhaite à toutes et tous une agréable journée ZEN
Bises à vous toutes et tous…
« Dans l’eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues »
G. Brassens
—
Merci Bourrache, je t’embrasse également…
Une petite flamme brûle pour toi
—
Belle journée à vous tous
Sur le fremissement argenté de l’onde
une petite algue danse
un coquillage écoute
Un ensemble d’une très grande douceur poétique.
Des espoirs
sous un soleil lumineux d’été
l’homme vert s’est échoué
il est tombé du ciel
sur ce monde artificiel
sur ces cotes de l’espérance
après une si longue errance.
sa peau verte comme l’espoir !
mais ce ne fut qu’un mouroir.
si loin de sa petite galaxie
la ou la vie rime avec survie.
il regardait là ou tout est abondance
il voyait les hommes y faire bombances
il croyait y trouver la richesse
loin de cette dure sécheresse
ce ne fut qu’une terrible détresse.
bientôt allais se jouer un drôle de drame
car ce n’était qu’un hologramme
un si beau rêve de porcelaine
qui c’est brisé a peine arrivé.
il avait confectionné son bas de laine
il s’était endetter, il s’était entêté
Il sera bientôt enterré.
loin de la famine
loin de sa famille
soldat inconnu,
d’une guérilla sans âme
ou des trafiquants du bonheur
récoltent le dur labeur
de ceux qui ont peur
De mourir de faim.
Pourtant, il voulait y croire
A cette terre des espoirs.
Qui n’amène que tristesse.
sous un soleil lumineux d’été
l’homme vert s’est échoué
il est tombé du ciel
sur ce monde artificiel.
Je lis chacun avec beaucoup d’émotions, merci pour vos mots.
Mes souhaits de douce journée pour chacun. Bises.
Le sable a frissonné
Autour du coquillage
Et l’algue belle verte
Se murmure douceurs
« Arraigado ;
pero que no se vea
tu raiz.
! Solo, en el dia nuevo,
lo verde, el pajaro, la flor ! »
Juan Ramon Jiménez
—
« Enraciné ;
mais que l’on ne voit pas
ta racine
Seulement, dans le jour neuf,
le vert, l’oiseau, la fleur ! »
L’onde lavée par la brise
Dévoile ses trésors cachés
Un espoir luit dans le sable
Ne le laissons pas se noyer
Bonjour Ossiane
–
le grelot sur le sable
Surprend
Le motif de papier
Perdu de vue
Mais d’où vient
Ce rêve
Que le vent va briser
Personne ne sait qui
L’a déposé
Est-ce le souvenir des jours
Qui passe… ?
–
Bonne journée à tous
emporter par l’onde clair
source de notre l’univers
l’océan est ma demeure
là ou je vis je meurs
luminescence des cieux.
Bonjour, beau soleil auourd’hui
Au regard de cette petite algue japonaise « Mo » voici un petit proverbe japonais bien joli :
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« Les mots que l’on a pas dit sont les fleurs du silence »
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Bonne journée à tous
Bonjour à vous tous.
Ma campagne était de toute beauté ce matin.
(Monique : si tu avais posté cette petite perle de phrase hier au matin, cela m’aurait peut-être beaucoup aidée … chûûût … y’a que moi qui peux comprendre …).
Biz à tous. Vos « mo » sont si jolis…
Mosaîque de mots
Petit caillou fait le beau
Ensorcèle Mo
Ils se marièrent et eurent beaucoup de petites….MO
Bises et, mo-tus, bouche cousue
J’ai voulu sur tes yeux,
souvenir ,estampe,
déposer de mes cieux
les drapeaux,les hampes
Y tracer au pinceau
les desseins et l’amour
en ces temps de cadeaux
à jamais,uns, toujours
Décidément, cette petite algue suscite bien des…
……………C URIEUX
……………R EMARQUABLES
JEUX DE M O
……………I NSPIRES
……………S URPRENANTS
……………E TOURDISSANTS
……………S AISAISSANTS
MOdestement vôtre !
merci pour tes mots, Monique.
La mer aura raison de l’algue
Qui sera mangée ou décomposée
Le coquillage a plus de chance
De perdurer traversers les temps
merci pour tes mots, Monique.
La mer aura raison de l’algue
Qui sera mangée ou décomposée
Le coquillage a plus de chance
De perdurer traverser les temps
excusez moi, en écriture je ne suis pas moi, ou tellement, juste une plume du temps, qui fait des fautes de vitesse et des vraies.
dans son berceau de l’humanité
Mo s’endort doucement
rêvant de traverser l’océan
de visiter tous les continents
accompagné du soufle du vent.
sous l’oeil bienveillant des étoiles
et la voix du tonnerre quand, imprudent
il se laisse grisé par les caresses de la tempête…
bercé par les flots
Mo s’est endormi
le ventre bien rempli.
si l’on s’approche assez près
on peut entendre le susurement de ses rêves….
Il est beau le calligramme…
Fragile silhouette
Au regard vague
Perdu en infini
Posé sur ce sable
Et la lune en soleil
En ciel
Veillent tendrement
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coquille nacrée
algue sable et émeraude
blason du rivage
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A propos de remue.net, j’avais écrit en avril 2005 un article sur Francis Ponge :
http://remue.net/spip.php?article667
écailles d’eau en ombre portée
strient le sable à peine apportées
algue laiteuse pas emportée
se contorsionne
pétale de kaolin pas ensablé
guette du coin de l’oeil
des monticules ouatés
Avant que la mer vienne effacer cette page, te dire Ossiane que ton Haïku calligramme est tout en harmonie dans la forme, les couleurs, la façon dont les mots sont posés, ils s’étirent avec grâce dans une sorte de préciosité, de finesse, ils sonnent doux à l’oreille, c’est important de regarder en prenant son temps, les impressions sont parfois curieuses, je peux regarder deux fois la même chose et pourtant les voir différentes selon mon état d’esprit. Pour le texte
– Rêve de papier – coquille de porcelaine – Sur le miroir
ce sont de jolis mots sans ostentation et qui « s’entendent » bien.
_
Monde miniature en mouvement
Dans ce tout petit espace d’eau
Qui semble si calme, en apparence.
_
Bonne soirée à tous.
Pour Ossiane clin d’oeil
Rêve coquille
Miroir de porcelaine
Sur papier de mer
Belle nuit
Ces mots s’entendent si bien, que Maria les laissent se mouvoir à leur guise, sans danger de les voir se froisser.
ils sont beaux tes mots Monique,
cette série est vraiment superbe, Ossiane,
j aime bp,
j avoue qu entre un paysage ouvert de corse, et cette petite dentelle de sable crocheté et juste un rien si grand posé, j’aime intensemment, dans le bel grâcieux dénuement qui conserve la beauté si pure délicate, si secrète aussi, en si belle magie de vue quand l oeil peut se rouler dedans, en touchant du bout de ses cils, pour ne pas abimer..Douce nuit….et mes mots restent muets..
>Anne-Marie :
Superbe poème Anne-Marie avec cette naissance issue de la précédente note ! C’est très poétique. Je ne sais pas si tu vas pouvoir faire le lien avec la suivante 😉 Bises.
>Sven :
Touchée par ton gentil partage de ressenti mais aussi par ta nouvelle petite fugue 😉 Je commence à m’habituer 😉 N’oublie pas de revenir, la porte est ouverte quand tu le désires. Ta présence est précieuse à ce blog. Bises.
>Pierre b :
Bises du soir, Pierre 😉
>Annick :
Merci pour tes gentils mots. J’aime aussi faire ce genre de séries ; je pourrais continuer pendant des mois si je voulais mais je vous lasserais sans doute 😉 Beaux poèmes que ton deuxième et le dernier. Tu donnes vie à ces éléments du rivage. Douce nuit à toi aussi.
>Claudie :
Contente de te voir heureuse ici 😉 C’est important pour pouvoir bien écrire. Merci pour tes jolis poèmes dédiés à Mo. Bonne nuit.
>Maria :
Tu ensemences ce blog de graines toutes plus belles les unes que les autres. Quelle belle inventivité et recherche autour du sujet ! Oui, un sacré clin d’œil que tu me fais 😉 Un grand merci à toi.
>François :
;-)) Tu vas aller rejoindre bonbonze 😉 Du vrai vert chlorophylle !!! Bises vers toi.
>Corinne :
Bonsoir Corinne, ton petit poème est délicieux de sensibilité. Bon œil à toi 😉 Bises et merci.
>Marc :
Ton premier poème est plus douloureux que les autres. Echouage et espoirs brisés à partir de cette coquille et de l’algue. Belle créativité autour de ce thème qui te tient à cœur.
Je m’attache de plus en plus à Mo suite à tous vos beaux écrits 😉 Merci pour ta belle énergie poétique inspirée.
>Monique :
Belle citation à garder au fond de son cœur.
Merci aussi pour ton attachement touchant et ta sensibilité vis-à-vis de mes images. Ta pensée me fait plaisir car j’avais des doutes sur cette note un peu hors des sentiers battus mais j’avoue que j’aime aussi la graphie du calligramme 😉 Bises chaleureuses vers toi.
>Alix :
Bonsoir Alix, tu t’interroges toi aussi 😉 Une mise en poésie délicate et intriguante comme tu sais le faire 😉 Bises du soir.
>Bourrache :
Oui la nature givrée est sublime en ce moment. De belles photos à faire 😉 Bises vers toi.
>Feu roméo :
Ta poéie est toujours originale et juste. Une belle approche graphique qui me plait beaucoup. Merci, je t’embrasse.
>Christineeeeeee :
Bel humour joyeux calligraphique ! Mo fait partie de nos vies 😉 Bonne nuit et merci.
>amichel :
Bel haïku ! Bonne idée ce blason, on dirait effectivement que c’est gravé dans le sable. Bises.
>Dominique :
Merci de nous rappeler ton lien vers ton grand article bien documenté 😉
Je m’absente (à peine) et hop, tu te mets au japonais !… ;o)
Très bien, très bien.
Et puis, cette photo-là, elle est la soeur jumelle d’une photo prise sur l’île de Tahaa. Au rythme de mes publications, je te la signalerai vers Février… ;o)
Bizz, take care e Bon Nadal
Merci Annick, c’est très joli ce que tu viens d’écrire ce soir, j’aime bien aussi
cette façon épurée (mot de Maria-D) de voir, c’est une approche différente par rapport à certaines photos de Corse où j’espère bien retourner d’ailleurs en image,
un autre monde de rêve.Je te souhaite une bonne nuit et t’embrasse.
A peine??? Une éternité;-) Tu nous manques. C’est sans doute parce que tu n’es plus là que je me mets au japonais 😉 Ok pour ta publication mais pas si tard. A ce rythme, tu vas tenir trois ans avec ton voyage aux Marquises;-) Sourire bien sûr, je sais bien que tu es surbooké;-) Take care too and happy christmas to you three! Bizz.
je suis loin d’avoir autant de style, mais depuis que j’ai découvert votre site pas un jour ne se passe sans que je ne vous lisent, que de bonheur chaque jour en découvrant vos nouveaux poèmes. aussi tout simplement un grand merçi à vous tous pour ces moments de bonheur. Peut être, un jour, mes premiers essais rejoindrons vos beaux poèmes. Mais vais je oser???
sabine.
>Sabine:
Bonsoir Sabine, très touchée par votre profond intérêt pour ce blog et les poèmes déposés par les visiteurs. C’est très gentil de vous manifester de la sorte et je vous invite à venir faire vos premiers pas de poésie avec nous. Ne vous inquiétez pas, chacun est respectueux de l’autre et je vous encouragerai pour vaincre votre première timidité. Des poètes maintenant aguerris ont démarré sur L’Oeil Ouvert qui est devenu une sorte d’atelier d’écriture. Bien à vous et bonnes fêtes. Au plaisir de vous revoir ici.
Haute,
Nue,
Radieuse,
Illusion parfaite de la passion
A sa fenêtre
Dans la lumière dorée d’un été
Elle souri agitant ses cheveux avec ses doigts
Que regarde t-elle
La mer
Le mouvement des pêcheurs
Déchargeant les barques
L’agitation des marchands
Une mouette voleuse
Des enfants sur le sable au bout de la jetée
Un chien qui passe
Un cycliste rieur
L’horizon où les voiliers s’éloignent
La bouche charnue d’une enfant
Qui mord à pleines dents dans la chaire orangée d’un abricot
>aspe:
Quelle profusion de poèmes à rêver! Belle écrirture que la tienne! Merci.
>aspe:
Quelle profusion de poèmes à rêver! Belle écrirture que la tienne! Merci.
Rédigé par: Ossiane | le Dimanche 23 décembre 2007 à 01h34
« jEvIEns De D’écouVRir Ton comMentaIRe,
je ne veux qu’être humble et modeste, simple,MERCI, MERCI, çela me va droit au coeur . »
>Aspe:
Bonsoir Aspe, j’ai répondu à tous les commentaires que tu as déposés sur les autres notes. Ne me remercie pas, ce que je dis est très sincère. Je t’encourage à continuer et t’invite à rester parmi nous. Amitiés.
La nacre
Sur les plages immenses qui bordent l’océan
Pareils aux ossements qui blanchissent au désert
Rejetés par centaines gisent les coquillages
Il gisent démembrés par les lames éventrés
Ceux qu’un dernier assaut a couché sur le dos
Retiennent quand il pleut juste au creux de l’aisselle
Un peu de l’eau du ciel qui fait briller la nacre
Alain