Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Tiède et lisse
petit nombril des sables
rond comme la lune
◊ 砂利 signifie « petit caillou » en japonais
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Tiède et lisse
petit nombril des sables
rond comme la lune
◊ 砂利 signifie « petit caillou » en japonais
Beau ton haïku Ossiane… j’aime beaucoup ce « petit nombril des sables »
—
Désert de sable
Une météorite
Est tombée du ciel
—
Sur ce je m’en vais rejoindre le monde des rêves…
Bonne nuit à toi
Ossiane,Joliment intimiste ton haîku,
Comme un petit bouton de nacre dans le nombril du nouveau né.
__
Signes cunéiformes
Ancestraux et mystérieux
Nombril de l’histoire
___
parfums des mers…la fleur…..des vagues océanes…BRETAGNE…
lente passion des saisons
vague éprise de frissons
la crainte et le vent donnent aux caresses
toutes les formes aux pierres de ton jardin
elles invitent les rêves à venir
j’entrouve mes yeux
et dans les lueurs des fleurs
j’y découvre l’alliance de l’arc-en-ciel
dans la lente passion des saisons…
( il faut découvrir à la basse saison, les îles de GROIX, et de BATZ quand le vent glisse dans les embruns des parfums de songes,)…
Mais c’est un grain d’galet !!
Isolé … seul…zen … en sable de lune trace les signes .
J’adore tes calligrammes et photographies en » abstraction » c’est de toute beauté en philosophie de sérénité …
Je t’embrasse Ossiane
Belles pages que celles que tu nous offres ce mois de décembre : sobres et mystérieuses, gravées à même le sable et l’eau, dans l’éphémère… Elles portent les transformations, le fugace, l’insaisissable. Des traces, des signes, ouverts à la méditation, impermanents et mobiles.
beaucoup pris ce week end
j’ai lu vos ecrits ce matin
beaucoup de questionnement
sur la normalité, sur la perception differente des autismes
et leur capacité vivre notre monde avec ses codes de communication
merci de vos partages .
la vie est là
protéiforme
reste à la décripter
non avec nos sens
non avec notre esprit
mais avec l’élan de l’amour.
Je le tiens dans ma main
Rond tendre et doux
Souvenir d’un été
Un tout petit caillou
Que tu mis dans ma paume
Un soir sur la plage
Que nous étions seuls
mon ami Monsieur Galet
a des matins de gloire,
et il sent qu’il occupe tout l’espace
de sa belle rondeur,
flottant au dessus
de la multitude de ses infimes compagnons.
mon ami Monsieur Galet
a des matins de doute,
et se sent épais,
un peu gros, un peu vulgaire,
inutile sur les douces volutes calmes
de la foule.
mon ami Monsieur Gamet
a des matins d’attente
et il rêve, impuissant,
qu’une jolie coquille, une petite algue
vienne se poser à son coté,
rêve d’une main,
qui le caresserait de sa chaleur,
mais se sait trop petit.
Coucou, Ossiane
Je partage la réflexion de Bruno, et de surcroit l’imaginaire peut se donner libre cours..
Atome perdu
En quête d’identité
Astre des sables
Belle journée….zen, du moins, je l’espère
Bises à tous
___
Cela me fait penser à la citation du jour d’Evene :
Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part.
[ Alessandro Baricco ]
Extrait d’ Océan Mer
___
Belle journée à tous.
Ce n’est qu’un peu de sable qui crisse dans ma bouche… Comment parler quand les étoiles, quand les visages ne délivrent rien ?…
Comment dire à celui qui nous abandonne… à la personne que nous abondonnons …qu’il existe un langage capable de resserrer le lien des espaces entre les moindres particules de sable …
Comment faire un signe à celui ne voit plus…
quand ses gestes se sont figés dans un monde qui a perdu même le souvenir de ce monde…
Quand la distance parcourue nous éloigne, nous brouille, nous efface… quand la douleur enfonce, enlise, abolit tout langage…
Et comment se parler seul, quand plus rien ne vous parle, quand l’autre ne vous parle plus …
Comment retrouver le désir de la rencontre imbriquée entre le silence et la parole ?
Comment échapper à la chute vertigineuse de l’élan ?
comment ne pas céder aux tiraillements entre le désir de rencontre véritable et le désir de reconstruction de l’image de l’autre, et comment ne pas céder à la tentation de dresser un mur autour de sa propre image et celle de refaçonner l’autre à sa propre image ?…, entre le sentiment d’impuissance et celui de l’abandon ? … petit galet, grain de sable dans l’infini…
magnifique sven,
j aime bien jeandler.
Plus qu’un bibelot
Un petit galet se vit
Il passe les saisons
Et fait vivre encore
Le moment, l’aimé
J’en ai beaucoup
Posés et respirés souvent
Sur la plage, nu
Ulysse en errance
Un grain de sable
Etrange étranger
perdu dans la foule
jeté par la houle
et je quitte l’écran déjà, dommage, mais le vécu de plein doit se vivre pour s’avancer son temps, en évitant le max d’obstacles pour cheminer ce gros virage de vie qu’est un changement de région.
Pensées douces pour chacun.
J’aime beaucoup cette photo encore, si précieuse d espace vide si plein, et le haiku est tout simplement splendide. Je m’émerveille mon chaque jour avec cet album, et je redis merci, Ossiane.
Dans le ballet mystérieux
des anémones dans la mer
je cherche l’être plus que
le visible…
Hors champs, hors matière
dans les brides, les secrets
les glyphes, les empreintes
je cherche…
Le vent berce les palmes
je le sens au fond de moi
des frissons dans ma tête
je t’imagine…
Au tremblement de la main
à l’ondulation de la lumière
que tout ton être rayonne
sur l’horizon azuré…
A travers la source du songe
dans la trace de son passage
quand l’océan se met à danser
sous le papier argenté…
recti….
…
Très belle photo, Ossiane, épurée comme un jardin japonais aux sillons énigmatiques.
Bonne journée à tous.
___
Galet esseulé
Cherche galette sablée
Pour faire un bébé
___
Bon, je sais…
Merci Ossiane pour vos appréciations , je me livre à ce petit exercice avec une certaine jubilation, celle de trouver la poésie pour faire « chanter » vos photos:
__
Impression frileuse et doré-sensation d’enfance en moi.
Mélange d’excitation et de mélancolie-
__
Paul Valéry
Petit galet échoué
Au clair de lune
Au clair de brume
Sur la plage désertée
Gare à la marée!
Tu es fêtu de paille
Dans ta carapace brune
Elle ne fera de toi,
Qu’une bouchée!
Alors, pour résister
Aux assauts de la marée
Agrippe-toi, petit galet
Aux grains de sable
Entremêlés
De la dune
Qui t’enlacent,
Pour te garder
Et, la mer,
Déchaînée
Emportée
Par la houle
Effrénée
Roulera alors ses galets
Dans son immensité.
Ta vie dépend,
Petit galet
De ta pugnacité
A résister
pourquoi c’est il retrouvé ici.
échoué au milieu d’inconnu.
petit galet se sens différent
plus gros , plus rond , plus lourd
il pourrait en trouver des milliers de différences..
il aimerait ressembler a tout le monde
se fondre dans cette masse
de ceux qui lui ressemble.
pour se rassurer … pour voir aux travers des autres
sa propre l’image .. celle qu’il a qu’il a de lui même….
le reflet parfait…sans se poser de question.
sû de sa normalité…
peut être a t’il peur de son propre regard
peur de ses propres fantômes…
Mon petit galet
Dans mon creux de main
Je te pose sur le sable
T’enfonce juste un peu
Et la bise des petits grains
Doucement te recouvre
Alors je ne te vois plus
Je me demande si tu es encore
Et déjà ma main nous rassure
Tu es là, mon petit galet
Je t’aime, tu le sais tant
Ma petite vie de moi dedans
Ton âme à toi mon petit galet
A moi de nous de tant d’amour
Assis sur la plage
Les fesses dans le sable.
Haïku qui gratte.
Un rêve somnambule
a su jeter
la pierre
____________________ en mon jardin
Le caillou impoli
sait qu’il prendra le temps
d’être usé par les vagues
____________________de se frotter aux sables
Et les mots les méandres
caressant les déserts
épousent les rivages
______________________aux confins imprévus
Le feu est héritage
embrase les tourments
les paroles azurées
______________________se couvrent d’orpiment
La mer est improbable
oublie sous son manteau
de folles impressions
________________________la naissance du monde
l’homme oiseau écrit
le vol des songes se trace
qui compte les grains
Comme une plainte
Tu étouffes dans cet étau
Mer, libères-moi!
C’est le chant des galets qui enseigne la manière de bâtir un mur… Et quand un galet ne se trouve pas bien dans un mur, le mur ne se trouve pas bien debout.[Pierre Jakez Hélias] Extrait de Les Autres et les miens
Pas trop le temps de vous lire … ni d’écrire par ailleurs. Juste lu qulques notes qui donnet l’envie d’y revenir.
En plus j’ai toujours aimé ramasser des galets …
Bises à tous
Galet délaissé du ressac
Une petite graine rubis
Brille dans un ciel de cuivre
Et dans mes rêves d’hiver
Tant de fragments du passé
Souvenirs émergeant des embruns
Vont reprendre le grand large
Et voguer vers d’autres sables
—
Bernard j’aime beaucoup ton rêve somnambule
—
Belle après midi à vous tous…
Petit galet tiédi…
résiste au toucher
de la main qui pétrie
qui sculpte
qui cisèle
au geste qui évide
à la pensée qui érode
qui abrase
qui effrite la lumière
qui efface sa trace
sur le chemin embrouillé des sens…
à la voix qui éraille
qui ébrèche
qui rocaille
devant l’inaccessible, l’immensité…
va
là où nous ne sommes plus
à travers l’échine courbée
à travers la chair émaciée…
dans l’enfance du sourire
dans les interstices de la mémoire…
retourne à la vague sauvage
glisse un peu d’ailleurs
dans le rituel inchangé
ouvre les portes du jour
à tous les matins prisonniers
retourne à la source de l’être
à travers l’image,le mot, le trait, le tracé…
Alors l’oreille approche
Et entend le gallet
Lui murmurer son souffle
…dans l’enfance du sourire
si petit si fragile
offert comme une proie facile
l’inconnu de vie cassera la coquille.
Pour l’instant, il entrevoie
le monde qui l’entoure.
la chaleur du soleil qui chauffe son abris.
la lumière qui filtre au travers de la coquille
le vent qui souffle et qui le ballote
le chant des vagues qui s’échoue sur le sable.
bientôt il s’éveillera au monde.
les yeux ouvert, il lui faudra beaucoup de patience
pour entrevoir ce qu’il devinait dans sa cécité foetal.
mais qu’il a oublié en voyant l’apparence trompeuse du monde
au travers de ces yeux atteind d’ amaurose….
___
A tant travailler une terre inculte
Me suis cassée le dos
A force de repousser les portes de la prison
Me suis cassée les bras
A trop avaler la chanson du vent
Me suis cassée la voix
Dans une mer de mots sans écho
Me suis cassée les doigts
Les yeux trop longtemps plantés devant un trou béant
Me suis cassée le coeur
En guise de mémoire
Un petit tas d’os broyés
___
petit grumeau
flottant à la surface
dans le dessin
de la voluptueuse
crème
pourquoi
te trouvons nous du sens ?
Suspense du lundi matin :
le clic qui va dévoiler la surprise du jour !
Et de quoi rêver pour la matinée !
Joli petit galet
Perdu au milieu des sables,
Tu me fais penser
A une larme de Lune
Déposée sur la dune.
Tes sœurs, tes frères,
Sont partis cueillir
Les Etoiles dans la mer.
Trop jeune,
Trop petit pour les suivre,
Seul,
Tu attends,
Sagement,
Tu n’es pas pressé :
Tu as l’éternité…
Je peux maintenant, et seulement maintenant, aller faire un petit tour du côté des commentaires !
Petit galet enfoui dans cette dune enfarinée, tu n’es qu’une simple pierre et pourtant, bien des yeux interrogateurs convergent vers toi . Pourquoi? Parce que tu parais fragile dans ta solitude d’argile, et notre coeur s’émeut. Pourtant, dans ton ilôt de cocon, tu es libre de ne pas suivre le cours tumultueux des flots, ta tour d’ivoire prend assise dans un désert de sable, tu en est l’âme et aucun autre galet ne convoite ta situation privilégiée. Mais, peut-être as-tu besoin d’évasion, prisonnier dans ta coque, et ressens-tu le besoin de rejoindre tes semblables dans leur sarabande vers l’infini, là où tous les galets se rassemblent pour un voyage téméraire vers l’imaginaire, là où tous les galets se ressemblent pour se fondre dans l’immensité, dans une quête inaltérable d’identité
Bonjour à tous,
C’était un tout petit caillou
Perdu sur l’écorce terrestre
Semblable à tous les petits cailloux
Qu’on foule sur les chemins pédestres
Ignoré, piétiné,abandonné
Il subissait impassible les intempéries
Brûlé par le soleil de l’été
Repoussé par la mer, gifflé par la pluie
Il se faisait tout rond
Taisant sa longue histoire
A travers les saisons
Sans richesse et sans gloire
C’était un tout petit caillou
Que j’avais ramassé
Semblable à tous les petits cailloux
Sur les chemins délaissés.
Qui saura pourquoi, sur lui, mes yeux se sont posés ?
..Rectif…Ossiane, qui pétrit…bonne soirée à bientôt.
seule
au milieu de l’armée des ombres
il t’on volée à ta mère
arrachée à tes enfants
il t’on ôtée ta liberté
ton temps
tes vêtements…
tu es devenu plus léger que l’air .
la seule nourriture pour gravir
ces jours sans humanités restent
les mots quotidiens de l’amour
d’ou jaillit la lumière !
puisse elle éclairer ces ombres pour qu’enfin
elles recouvrent leurs apparences humaines.
Pour que cesse les armes de l’horreur
pour que coulent enfin les larmes du bonheur.
à Ingrid Betancourt
je suis émue, Marc,
souvent je pense à I. Betancourt, retenu prisonière depuis des ans, coupée des siens, arrachée en mère, triturée en fille, douloureuse en aimée,
des barbares se prennent le droit sur sa vie, à elle, déjà empiétée d’années, le temps perdu ne se rattrapera,
aucun pardon possible à ceux qui emprisonnent, arrachent à leurs familles, des personnes qui oeuvrent pour le bien de l humanité. Nul n’a le droit de séparer quelqu un de quelqu un, de le couper d’amour ….
Glacé
Je te prends
Dans ma main
Et déjà
Tu me chauffes
Mon petit galet
merci de corriger mon gallet à deux ailes de tout à l’heure, bien que finalement il m envole de tant mon petit galet..
Lundi 17 décembre 2007
Galet
Roule roule galet
Que la vague poli
Caillou bijou
Sur la plage laissé
Par un petit poucet
En quête de sirènes
Roule roule galet
Perle lisse des dunes
Cœur rond de pierre
Dans la chaleur des paumes
Où sa douceur niche
Comme un oiseau
Roule roule galet
Fragment d’un poème de mer
Dont les mots s’éparpillent
Emportés par les flots
Sur la page dorée
Du rivage mouillé
Roule roule galet
Trésor d’enfance
Et de vacances ensoleillées
Gardé avec les coquillages
Et l’étoile de mer
Dans le grenier des souvenirs
Roule roule galet
Au fond de ma mémoire
juste un essai pour voir si ma liaison est toujours muette
désolé du dérangement..de la ligne
pas marron ni même glacé
du regard il a même capté
en filigrane il s’est lové
dans un réseau d’algue
se tenir loin de la vague
>>>Bonjour à tous !
Ce petit galet perdu vous donne des ailes ; ça me fait vraiment plaisir 😉
>Maria :
Prem’s ! Bien la météorite ! Il fallit y penser 😉 Belle évocation du passé avec ce petit galet délaissé qui émerge à la surface. Merci pour ton écriture émouvante. Bises.
>Monique :
Deu ‘z ! Et oui Monique un nouveau signe. Les galets m’attendrissent 😉 Tu as raison, ce passage du temps sur la pierre est émouvant.
Superbe poème plein de tendresse sur ce petit caillou ignoré et piétiné qui subit son sort sans pouvoir résister. Désir sans doute de protéger les plus fragiles et démunis. Bises.
>aspe :
Bonjour et bienvenue Aspe ! Merci pour ce superbe poème en douces vagues rêveuses ; c’est très bien composé. Oui, ton invitation à découvrir ces petites îles de Bretagne en basse saison m’interpelle vraiment 😉 Des photos magnifiques à faire quand la mer est en rage. A bientôt, j’espère !
>Bonbonze :
Et de deux ! Tu es un sacré grain d’galet avec ton haïku qui gratte;-)) Merci de nous mettre en joie 😉
>Bruno :
Joli ton sable de lune ! Merci, je suis touchée par ce que tu me dis. J’aime aussi explorer cette voie en abstraction. Mon problème est que j’ai envie de creuser plein de voies 😉 Je suis un peu instable contrairement aux apparences 😉 Bises.
>Fugitive :
Que rajouter à ce que tu me dis si justement… tes mots me touchent fort. Ils sont toujours d’une extrême justesse dans l’interprétation des choses. Tes dernières notes sont de grande sensibilité graphique et photographique. Bises vers ton nord.
>marc :
Réflexion de la veille qui se prolonge dans tes écrits du jour avec ce petit galet « unique ». Tu développes un beau thème sur l’unicité qui fait que chaque être est différent même si parfois il voudrait ressembler à d’autres. Ton avant dernier poème est également riche d’émotions intérieures mais aussi de sensations sur l’approche du monde. Belle humanité dans ton tout dernier poème pour celle qui est devenue l’ombre d’elle même. Merci pour la sensibilité de ton écriture et de tes approches
>Pierre :
Trois beaux poèmes tous différents sur la solitude, l’errance et le toucher. Je me retrouve tout à fait dans ton premier 😉 Merci, je t’embrasse
>Brigetoun :
Tu « t’éclates » complètement en poésie, Brigitte 😉 Vive Monsieur Galet et Monsieur Grumeau. J’aime beaucoup la question que tu poses sur le sens qu’on donne à ce galet… pourquoi y sommes-nous tant attachés ?
>Claudie :
Coucou Claudie, ravie que ça t’inspire 😉 Belle idée l’atome tout comme cette idée de prison!
Que de thèmes à explorer autour de ce petit grain de pierre ! Beau poème sur la fragilité de l’existence qui ne tient qu’à un fil et de notre capacité à résister aux assauts nuisibles ! En réponse à Brigitte, tu as écrit une superbe évocation sur le sens qu’on donne à ce galet enfoui et qui rejoint le thème de la normalité évoqué hier soir. Merci pour la beauté de ton écriture et inspiration.
>Bourrache :
L’heure du thé approche si tu évoques les sablés 😉
Belle citation de Barrico qui m’interpelle.
Ton poème sensible, fort, douloureux me brise le cœur mais il fait aussi preuve d’une grande capacité de résistance face aux aléas. Surtout, ne pas courber le dos… je t’embrasse chaleureusement.
>Sven :
Ce petit galet provoque en toi beaucoup de questionnements et d’échos émouvants. Tu t’envoles dans tes poèmes vers une poésie intérieure hors du temps, faite de sensations liées à la lumière, au toucher, à l’ouie, à la vision. On entre dans une autre dimension très abstraite qui invite à retoruner à l’épure, à l’essentiel. Merci pour la belle sensibilité de tes approches.
Désolée, Sven, je n’arrive pas à retrrouver les passages que tu veux que je corrige…
>Annick :
Amour quand tu nous tiens Annick 😉 Ce petit galet fait l’objet de toutes tes douces attentions poétiques. Merci pour tes mots à fleur de peau.
>Emmanuel :
Bien vu ! Bonjour Emmanuel, merci pour ton sentiment. Tu fais une juste remarque par rapport au sens de ces petits jardins zen dénudés qui m’intriguent beaucoup 😉 Je t’avoue que je n’avais pas pensé à cette interrpétation 😉 Bises.
>Mathilde :
Bonjour Mathilde, visiblement, mon message est bien passé et vous nous faites ainsi découvrir des auteurs 😉 Je suis heureuse que chaque visiteur trouve l’envie de s’exprimer de la façon qui lui convienne le mieux. Vous ne serez pas seule puisque Nath est également une visiteuse très perspicace pour illustrer mes pages avec des citations, poèmes d’auteurs et autres pensées toujours très bien choisis.
La poésie de Valéry enlumine ce sable mouvant. Merci beaucoup.
>Bernard :
Très beau rêve de somnambule que tu as offert avec la naissance du monde, Bernard ! J’aime beaucoup ton petit caillou impoli qui va devoir se frotter au sable et au temps qui passe. La forme de ton poème suite à la réflexion d’Emmanuel, me fait penser aux traits de rateau réguliers de ces petits jardins zen. Bises vers toi.
>le sid :
Ton haïku dit tout ! Vriament beau ce mélange d’écriture et de traces laissé par les rêves et le temps qui s’écoule. Merci pour cette belle interprétation de l’instant.
>Nath :
Et voilà que Nath a encore frappé avec une belle citation 😉 Moi aussi , je les ramasse… les galets 😉
Au fait, as-tu remarqué que j’avais créé à ta demande la catégorie « Les Traces » que j’ai commencé à remplir avec les tiennes 😉 Bises et courage vers toi !
>Christine :
Et c’est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Ca démarre très fort pour un lundi ! Moi aussi, je procède comme toi quand j’écris quelque chose sur les autres blogs 😉 Je lis ensuite.
Ton poème est mignon tout plein avec cette larme de lune et cette tendre évocation familiale. Je suis sûre qu’il ferait également rêver les enfants. Merci pour la fraîche spontanéité de ta poésie.
>amichel :
Magnifiquement émouvant ! Comme une chanson douce sur ce galet lisse que la vague fait rouler dans le fond de la mémoire. Tu égrènes les mots porteurs d’imaginaire qui nous ont fait vibrer durant notre enfance. Grande douceur, simplicité et fluidité de ton évocation nostalgique mais moins triste que celle de la note précédente. Les petits galets ont un pouvoir apaisant. Bises vers toi.
Pour Monique
Ton écrit de 16h30 m’a ramenée à cette chanson que j’aime tant
Bises vers toi
http://www.dailymotion.com/relevance/search/c%27est+un+p%27tit+bonheur/video/x26but_le-ptit-bonheur_music
C’est tout ?
moi qui pensait voir une mer de galets …
tu nous a bien surpris…
un tout petit perdu au milieu de tous ces grains de sable.
Moi qui aime tant les galets et qui assemble en petits cairns instables.
c’est vrai que j’aurais du voir dans le titre le singulier.
par un beau matin de décembre
sur un lit de sable je t’ai apercu
personne à qui parlé, tout nu
je me suis écrié mais tu tremble
je t’ai emmener te réchauffé
au coin de ma cheminée
tu étais tout rouge,larmoyant
et mon enfant en te voyant
te dessina deux grand yeux ronds
des cheveux longs et blonds
deux petites oreilles miniatures
deux petits yeux. tu avais fier allure.
sur un bout de coton tu t’es installé
et jamais tu ne ne nous a plus quitté
toi qui a parcouru le fond des mers
tu as trouvé l’amour sur terre
Contes et légendes de Bretagne:
_
Selon la légende , Pol Aurélien venu évangéliser l’Armorique (il fait partie des sept saints fondateurs de la Bretagne chrétienne) aurait accompli à l’île de Batz un miracle fameux.
Un dragon , qui terrorisait les lieux, cèda pourtant aux pouvoirs surnaturels du saint homme quand celui-ci lui passa son étole autour du cou et le conduisit a la pointe ouest de l’île, afin de l’y noyer.
C’est la grève du Toull ar Zarpant, où les galets ronds brassés par la houle entretiennent un grondement permanent qu’on dit être la plainte du dragon enfermé sous les eaux!
Qu’importe si vous croyez cette histoire ou non , le fait est que l’étole de Pol- Aurélien est exposée dans une vitrine , au fond de l’église..
_
Je vous aurais bien conté l’histoire du Petit Poucet..mais s’agissant là de cailloux, je cours le risque d’être hors sujet..et pour un peu celui de me perdre !>))
Bonne soirée à tous.
>Thierry:
Pardonne-moi Thierry, je préfère rester silencieuse pour l’instant car j’ai du mal à commenter tes écrits.
>François:
Et bien non, François, je fais dans le minimalisme;-) C’était pour mieux te surprendre;-) Bonne soirée, roi du cairn!
>marc:
Tu es très en verve aujourd’hui. Ce petit galet parle à ton coeur en amour;-)
>Alix:
Serais-tu bretonne Alix? Merci pour ta belle légende et ton humour;-)
Bonsoir Ossiane,
Oui, j’ai remarqué le thème « les traces »…
Point de courage pour aller sur tes traces pour participer aux TRACES, juste du plaisir !
Bises
c’est beau amichel,
merci Maria, elle est si jolie cette chanson..une juste petite perle de bonheur tout dedans sa main, et c’est le Bonheur…
Que nenni Dame Ossiane, ligérienne je suis mais c’est connu la Bretagne ça vous gagne >)) A moins qu’il ne s’agisse de la montagne ??
Allez je me sauve…
» Les fleuves coulent
Les mers chantent
Les océans grondent
Qui suis-je
Un grain de sable Sur la grêve immense
Et qui suis-je
pour me demander
Qui suis-je.
N’est-ce pas assez d’être. »
Texte d’indiens Amérique
Tes photos ont la douceur de ce sable fin, comme ce galet on s’ y pose et on s’y repose…
Tout ce sable
Qui m’enlise
Tout cet obligatoire
Qui m’enferme
Et puis…
Cette visite
Inattendue
Un petit rien
Du tout
Dites vous ?
Ho non,
Un grand Tout
Smile-issime
Qui plonge
Avec moi
Fusion-issime
Qui …..
….
Secret-issime
Après seulement
Vous le récupérerez
Si cela vous chante
Après seulement….
Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir Maria-D avec c’était un p’tit bonheur de Felix Leclerc, merci, elle est superbe cette chanson, je l’adore et fière que mon poème t’ai conduit vers elle, Elle fait partie des chansons que j’aime chanter.
Oui Ossiane tel est bien le thème de mes quelques vers déposés cet après-midi.
___
Ce petit galet joue tout son rôle poétique dans l’image et le haïku d’Ossiane, il se donne à voir, il devient le sujet attendrissant et esthétique. Le même petit galet sur un tas de cailloux semblables perdrait tout son panache. Il fait naître une émotion et tout un monde poétique s’articule autour de lui. Je crois que nous sommes avec bonheur dans la poésie pure. C’est merveilleux Ossiane.
____
A François le jardinnier
___
Un bijou de petit galet
Encore bien trop petit
Pour s’insérer dans le monde des grands
A peine fait-il ses premiers pas
Sur un tapis de sable fin.
___
Quelle belle découverte le « cairn » application sculpturale très Zen.
Après,
Après la prochaine,
Grande marée…
il ne restera plus rien.
Vive la marée…
Qu’elle soit ,
assez haute,
Un jour,
Pour , emporter,
Le petit bonhomme…
Vois-tu quelquefois,
À l’horizon,
La lune se reposer sur la mer ?
Elle aime se bercer sur les vagues…
En remerciements, chaque matin,
La lune offre à la mer,
Un petit morceau d’elle
Un petit rond qui lui ressemble.
La mer le prend,
De ses flux et reflux
Elle le polit
Et le conduit sur le sable
Où il devient galet
Qu’un enfant poète
Prend au creux de ses mains parfois,
En disant à son père
Qu’il réchauffe un petit morceau de lune
Avant de le renvoyer à la mer
En un très long ricochet.
>Nath :
Tant mieux si cette poursuite des Traces ne suscite que du plaisir chez toi 😉 Bon vent alors;-)
>Corinne :
Bonsoir Corinne et bienvenue ici 😉 Joli coompliment que tu me retournes et qui me fait plaisir. Merci pour ce texte fort qui veut tout dire sur le sens de la vie. Belle illustration du petit galet solitaire! Bien à toi et à un de ces jours j’espère 😉
>Nigra :
Tu t’envoles Nigra et tu parviens toujours à t’extraire de la réalité de la photo pour t’envoler en originalité et intimité vers autre chose qui nous parle fort. Merci pour ton beau poème en conversation.
>Monique :
Touchée par ton enthousiasme. Tout dépend de ce qu’on veut montrer dans une image mais ici, je voulais évoquer l’unicité, la solitude, la fragilité, le symbole d’un petit galet échoué quelque part sans référence à un lieu particulier. Voici le lien vers les cairns impressionnants que François laisse sur les plages où il passe.
http://ahahh.blog.lemonde.fr/category/land-art/
>fauki :
Tu me fais peur avec cette terrible conclusion. Il faut le sauver à tout prix ce petit bonhomme… Bien à toi.
>Catherine :
Quel beau voyage poétique tu nous offres avec cette lune décrochée du ciel qui s’échoue sur le sable et qu’un enfant remet à la mer ! J’aime beaucoup ce très long ricochet qui me penser à des petits échos de pensées envoyés de ci de là. Merci pour la beauté de ces images, je t’embrasse.
Doux et sensuel, petit soleil de fin de journée.
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>Anne:
Bien vu! Après la lune, le soleil, une douce perception d’un été déjà bien lointain. Bises vers toi.
Graine insolite
sur forme vague
a planté le rêve
c’est magnifique Catherine, tes mots sont splendides, de si belles images sur lesquelles mon oeil vient de faire une ballade si douce, si moelleuse, si tendre, je te dis merci.
Ossiane, ce petit haïku composé cet après-midi
___
Galet égaré
Sur le sable esseulé
La vie en survie
____
Je ne l’avais pas donné, il est triste, mais à cette heure c’est possible….
Un grain de beauté
Sur le sable s’est posé
Une peau ourlée
Un plat de semoule
Une lentille perdue
Branle-bas de combat
___
Jeu de séduction
Un point de joliesse
Sur tapis velours
___
Belle journée à tous.
Petit galet
Douce caresse
Pierre polie
En grains serrés
___
Chemins à suivre
Sur la carte du sable
Point de rendez-vous
___
Annick (7 H 20′) : clin d’oeil :
___
Aromes, tartines
Au café de l’Oeil Ouvert
Plaisirs partagés
___
C’est à force de ramer que le sable reste sur la plage.
Quant au galet… Rien.
mmmhhhh…
7 H 20
doux réveil
joli partage
tendre café
arôme unique
baiser donné
bien beau réveil
tendre enlacé
matin beau plein
bisous tous doux
8 H 05
mmmhhhhh…
Transversalités…
Nous sommes dans l’eau
et dans le firmament
nous sommes le galet
et le grain de sable
dans le coton des nuages
dans l’étincelle
et dans le feu
dans l’or du soleil
dans les aurores boréales
dans le silence et dans le vent
dans le ciel sans commencement
et dans le ballet des étoiles
dans l’éparpillement
dans la vie souterraine
dans la vie infiltrée
dans les transversalités
dans un monde à l’envers
dans l’espace insulaire
dans les éclats de verre
que nul ne saurait recoller
dans la parole sauvage
dans les éclaboussures de sang
dans la crinière des chevaux
sur les rêves de passage
dans la lune entière et mutilée
dans le jaune, dans le vert et l’indigo
sur la palette, en suspens, à naître
comme un galet dans la bouche
comme un flocon sur les lèvres
sur la voix…sur la voie…
…
un petit grain de beauté
…
Si souvent l’amer
cristallise nos peurs
tel le grain de sable
qui raie l’harmonie
ou vois tu un galet?
« Le vent le plus fort pour déraciner un arbre ou démolir un édifice, ne peut déplacer un galet. Mais comme il fait voler la poussière alentour, c’est ainsi que parfois les furets de l’ouragan déterrent quelqu’une de ces bornes de hasard à leurs places quelconques depuis des siècles sous la couche opaque et temporelle du sable. »
Francis Ponge, Le Galet (dans « Le parti pris des choses »)
Goutte de sang
Sur le sable cuivré
Chagrin du passé
Rouge baiser
Sur une peau dorée
Bonheur retrouvé
—
A vous tous belle journée
___
« Le pire n’est-il pas de voir la Vie telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être ? »
Jacques BREL
___
merci Bourrache pour les mots de J. Brel…. si vrais de vrai de vrai de lui… mmmh…
Là au bout de mon regard
Un tas de petits galets
Ramassés par mes mains
Et sont contents
Mes petits galets
Car mes yeux les regardent
Et les aiment si fort
A chaque passage de mon corps
Pour s’envoler si fort
Au pays de mes petits galets
Restons dans le monde de l’enfance,
ça fait du bien parfois !
Le livre d’images
Pour enfants sages
Est resté ouvert
A la page 1
Comptez bien :
1 galet sur la plage
UN galet sur la plage
Ossiane :
Que nous réserves-tu pour
La page 2 ?
BiseeeeeeeeeeeeeeeeeeeS
EnsoleilléeeeeeeeeeeeeeeS
… deux galets…
peut-être…
et page 10 : un cairn.
(sourireeeeeeeeeeeee)
Trois galets, j’espère, plutôt que
TROIS GARS LAIDS
ce serait dommage dans cet écrin de beauté
( il faut bien plaisanter….de temps en temps)
BisessssssssssssssssssssssSurprises
Bonjour à toutes et tous,
Je passe pour lancer mon
Grandeur dans vos vers,
Admiration devant vos écrits,
La plume coule dans vos veines,
Eclatants, doux, tristes, tendres,
Tout simplement MERCI !
A tous mes amis, merci de vos passages chez moi.
Annick et Catherine, vous êtes des diamants purs.
Bourrache, merci, j’ai écrit aujourd’hui !
Chère Ossiane, ton « oeil ouvert » est grand comme ton coeur !
Je vous embrasse,
OLIVIER
Impec’, Claudie…
A lonesome pebble
In a far-flung land
Sinking,sinking
In a sea of sand.
Super-jolie photo de ce ‘nombril des sables’ …j’aurais pu écrire quelque chose sur un ‘bellybutton’ mais ça ne faisait pas très classe !!!
Bises de mon pays glacial.
Judith
>Claudie, et Bourrache !
Alors
Là,
Je
Suis
Morte
De
Rire !
Trop fort !!!
Re biseeeees !
Pas d’inquiétudes , Ossiane…
Le petit bonhomme ,
a juste,
envie,
d’une vague,
Qui soit assez forte,
assez belle,
Pour l’emmener plus loin,
Le masser,
…
Plus fort,
Que les marées noires..
Plus loin,
Encore,
…
Sinon,
:
A quoi ça sert , ?
D’être un peti bonhomme,
Tout seul,
sur une plage,
…
Les gens viennent,
Poétise…
Sur lui.
Puis ,
s’en vont.
Mieux vaux , la grande,
Puissante,
Vague,
Qui brasse ,
le petit bonhomme,
Et l’embrasse.
Pas d’idées noires Ossiane,
La-dedans,
Juste de l’éspérance,..
De l’évasion…
Merci, a toi,
de ton commentaire sensible.
>Monique :
Ecris ce dont tu as envie, Monique.
>Maria :
Je préfère le grain de beauté à la lentille ;-))
>Bourrache :
J’aime ta carte du sable. Mystère pour ce soir 😉
>bonbonze :
😉
>Annick :
Arôme café partagé de bonne heure 😉
>Sven :
Tu n’es pas redescendu depuis hier 😉 Ecriture éthérée et pleine de souflle !
>Sylvie :
Oui c’est une jolie idée ce grain de beauté et ça me fait penser à d’autres qu’il faudrait que je lise 😉 Tu vois de quel livre je veux parler 😉
>feu roméo :
Bien cette opposition entre ce qui crisse et raie (les r) et ce galet lisse. Merci !
>Dominique :
Bonsoir Dominique, contente de te voir ici pour parler poésie plutôt que pub 😉 Merci pour ce bel extrait du Galet de Ponge http://remue.net/cont/ponge.html. Bonne soirée !
>Maria :
Tes haïkus rougissent de plus en plus 😉
>Christine :
Mystère 😉 Je suis mon instinct 😉
>Claudie :
;-))
>Olivier :
Chuuut Olivier, tu vas réveiller le galet…
>Judith :
Merci Judith sauf que mon galet reste bien vaillant à la surface 😉 Il est très fort ce petit galet 😉 Bises toutes aussi froides vers ton pôle.
>fauki :
Me voilà complètement rassurée 😉 Merci pour cette évasion marine.
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Il n’avait d’ yeux que pour lui
ce centre du monde
Son regard
en ondes planétaires
gravitait circonflexe
se posait s’ensablait
la vague au loin claquait au vent
Sans complexe
Son regard
Sur le pôle de son ombilic.
Gravitait, Ossiane (en place de gracitait); Merci.
bises du soir.
Bonsoir Ossiane et les visiteurs du soir
Ce petit galet est toujours là sur le bord de ma page
_
En proie à l’isolement
Rejeté par la mer
Sorti des profondeurs de l’Océan
Petit timide et fragile
Confronté à la vie austère
D un va et vient permanent
N’ayant pour seule complice
La solitude en confidente
Petit prince de la mer
En quête d’amour
D’identité et de partage
Où que tu sois
Ouvre ton coeur
Ne laisse pas le bruit des vagues
Couvrir ta voix
Ne laisse pas la mer
Contenir tes larmes.
Au gré des saisons
Et des turbulences
Ton corps de sable
Ondule et se danse
Ton nombril respire
Les gouttes de vie
tu dis beaucoup, Olivier, juste Annick est bien assez…mes souhaits de douces soirée.
Que de belles variations sur ce petit galet cramponné au sable… cela m’amène à d’autres variations d’un génie cramponné à son piano…
« g » comme galet, « g » comme génie, « g » comme Goldberg, « g » comme Glenn, « g » comme Gould…
Pour vous dire bonne nuit
http://fr.youtube.com/watch?v=g7LWANJFHEs
J’écoute et j’en oublie de te dire merci et bonne nuit Maria
>Pierre:
Superbe, le regard de ce centre du monde! Merci, c’est vraiment bien vu.
>Monqiue:
Si ce petit galet te tient tant à coeur, il faut vraiment le ressortir car il vient du plus profond de toi. Timide et fragile, il a envie de s’ouvrir au monde et d’aimer; il est sur la bonne voie… Je t’embrasse affectueusement; merci pour tes mots émouvants.
>Annick:
Belle image celle de ce corps ondoyant! Merci à toi.
>Maria:
Iil nous fait faire un sacré chemin le galet;-) Merci pour ton voyage musical. Gong!
Bonjour Ossiane
Très joli graphisme naturel, qui pousse à la rêverie et aux pensées des vacances de cet été.
Merci pour ce petit voyage.
Bonne journée
Eric
Ossiane, Merci pour la gentillesse de tes mots. Je t’embrasse.