Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Par monts et par vaults
le large en pente douce
à bicyclette
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Par monts et par vaults
le large en pente douce
à bicyclette
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>>>> A tous:
Bonsoir,
Je suis obligée de m’absenter de mercredi à jeudi pour raisons professionnelles. Je suis désolée mais je ne pourrais pas vous commenter d’où je serai. Je sais que ce n’est pas vraiment le moment de vous abandonner mais je ne peux pas faire autrement. Je pourrais cependant lire vos commentaires et vos messages privés. Je ne publierai la prochaine note que vendredi soir.
A très bientôt, faites que cet espace continue d’être vivant , j’ai confiance en vous tous.
Toute mon amitié, je vous embrasse chaleureusement.
Ossiane
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Au bout du chemin
La vie demain
(que ta nuit soit douce, Ossiane, je pars demain en Portugal, un peu de repos)
un trait descend avec allant,
d’une précision verte, un peu jaunie,
à l’infini bleuté –
filer de la nature
au rêve.
Ponctuations comme des ancrages
d’arbres sombres et de leurs ombres douces
qui font faire le gros dos
au chemin –
des petits frissons
qui me freinent et me relancent
Prendre son élan
Attention au virage
Glissant, d’octobre
souvenir personnel cuisant 😉
bon courage Ossiane
La côte avalée
descente en toboggan
rires à l’arrivée
Chemin vicinal
Réservé aux usagers
Qui prennent le temps
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
C’est juste après avoir inventé la route que l’homme se demanda à quoi cela allait lui servir.
J’arpente l’impossible
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Les cimes des grands arbres
Il me reste en mémoire une douceur de vivre
Des rubans de lumière et des matins dorés
Je sens les brumes tièdes et des voiles bleutés
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Tu as le regard rose
^^^Epris de ton élan
^^^^^^^^^^Et de poudre d’orange de joie illuminée
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Est-ce nonchalamment
Intuitive promesse
^^^^^^^^Nos rires se rencontrent
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Où tu te laisses aller
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^La croisée des chemins
Là-bas
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Dans la forêt
Coucou, Ossiane
Aujourd’hui, tu nous invites à nous évader…..
Bonne journée à toutes et tous
Bises, Ossiane
Croisée des chemins
L’aventure me sourit
Grande évasion
L’envol vers l’ailleurs
Sortir des sentiers battus
La ruée vers l’or
Trajectoire ( acrostiche )
Tracer une ligne en spirales,
Raviver la flamme de ses désirs
Altérer sa soif d’aventure en couleur de verdure
Jaillissant dans les prés tels coquelicots en liberté
Emerveillée par le chant des oiseaux,
Contre vents et marées, s’évader
Tourniquet vers l’espoir du bonheur retrouvé
Ornières et embûches surmontées, par delà les forêts
Irradié par les doux rais du soleil, le coeur en cavale
Rejoins moi, dans le val, à la croisée des chemins
Et peut-être, l’aventure de l’amour refleurira demain
chemin linéaire
croisée des trajectoires
un choix à faire
Sans barrière
l’école buissonnière
je prends mon envol
En moultes montées
et descentes ainsi la vie
à saute-mouton
entre deux
——————————
Après un détour
Sur une voie de traverse
Illusions et promesses
Désillusion et désenchantement
Abandonne là et tout de suite
Cette voie sans issue
Et reprends ta trajectoire
Droite et obligatoire !
—————————–
C’est quoi cet ordre?
Tu en sais quoi de cette voie?
Ordonne toujours…
Je pouffe…
Bon, aujourd’hui, c’est décidé, je me lance !
Trace
d’une Route
Au dessin
Juste
Evoqué,
Curieuse
Trajectoire
Oubliée
d’un Itinéraire
Rarement
Emprunté
routes toute tracées
routes sinueuses
routes bosselée
le destin…
routes ensoleillées
routes pluvieuses
routes glissantes
les jours…
le paysage
les rencontres
les les arrêts
l’amour…
la vie: le destin , les jours, les arrêts …
accidents
pannes
usures
la mort…
lame blanche,
bordée de deux traits
quasi barbelés,
qui s’enfonce,
d’un grand élan dans le coeur du paysage
Mmmmmhhh..
Qu’il est tendre
Ce chemin
A travers
La Nature
Je saute
Sur mon vélo
Et m’élance
Te retrouver
Cheveux au vent
Mmmmmhhh..
Ton petit monde sur les épaules
En souffrance mais fier
Fort et volontaire
Tu marches…
Tu es leur guide
Pas après pas
Tu les enmeneras là-bas
Dans la lumière…
Prendre son élan
En haut d’un ruban
Sillonner l’espace
Jusqu’au toit du ciel
superbe photo! Comme je les aime. LA FRANCE…
on y sens la pluie qui reverdit sans cesse ce paysage,
de normandie je suppose.
………………………………..
le fruit translucide
chair mûre du plaqueminier
parfum pigmenté
………………………………..
andrée wizem
Les arbres mourront, par d’ autres remplacés
Les paysages changeront au gré des siécles accumulés
Le chemin demeurera, jour après jour, pas à pas tracé.
Une rencontre
pour quelle trajectoire?
sauter d’orbite
___
Où m’emmènes-tu
Lent chemin de campagne
Doux brin de rêve
___
Bonne soirée à tous.
Un petit chemin
Ce chemin qui tend les bras
Alors donne moi la main
Et la lâche pas
Les chemins de traverses,
Souvent,
Sont encombrés,..
Ornières,
ronces,
épines,
Pas d’éclairage,
Sauf,
Cette lumière,
La vie
,
qui réunit,
point ne sépare.
Les chemins de traverses,
eux-mêmes
disent ce qu’ils veulent dire :
Ils ne sont pas forcément ,
praticables,
Pratiques,
Mais , ils vont au plus court.
Petite lumière,
Dans mon coeur,
Je ne t’oublies pas.
Ne t’oublies pas.
Tu a guidé mes pas, en t’oubliant,
dans le chemin de traverse.
J’y ai retrouvé ma trace,
derrière la tienne.
Et j’avance,
J’avancerai vers la lumière,
Ou,
Je serai ,
terrassé,
Par elle.
Pure light
Pour une fois…
Et bien je me relis…
Ne vois personne, derrière moi.
Pas grave,
Je sais , les gens avec moi.
Sans besoin de démonstration.
Pure morning…
P’tite loute aussi.
Et je suis satisfatit …
de ce que j’ai écris
Je trouve ça …
Juste
Je n’y suis pa&s arrivé tout seul.
Ne te sousestimes pas , belle
Et voila…!!!!!
tu me fais rire en lisant tes derniers mots, fauki,
belle soirée à chacun,
___
Chemin et pas lents
Palan vers sérénité
Là-bas, mains unies
___
Bonsoir à tous, après ces quelques jours d’absence, le mistral lundi, avec des rafales à 197km/heure, vous joue de bien vilains tours quand il vous arrache les fils électriques…ce soir tout est rentré dans l’ordre. Je vous retrouve et vous lis avec plaisir.
Quelle belle promenade à bicyclette dans cette verte campagne, bonne bouffée d’air, merci Ossiane.
j’emmène mon rêve
Sur les chemins verts
Ce n’est plus un paysage
Mais un décor de théâtre
Le bonheur entre en scène
Tout est calme
Clair, doux, si beau
Comme le chant de l’oiseau
Le chemin frais coule ses jours
A l’ombre des primevères.
Il ne le sait, je l’en informe :
Le chemin haut de coeur
Enjambe un à un mes souvenirs d’enfant :
Le ciel de l’été immense comme un avenir aux étoiles,
Le charmant soupir des violettes
Que l’on ose à peine cueillir
Et les aventures picaresques
Des géants trois-pommes
A cheval sur chaque saison,
Pourchassant feuilles et nuages.
Et puis, le bel ami,
Chemin, il s’en souvient,
De nos baisers de roses,
De nos morsures de jeunes fous,
De nos larcins d’amours vagabondes.
Oui, bien sûr,
Il s’en souvient.
Vents et soleils passent
Et les années, et les amants,
Mais lui est toujours là
Gardien des cœurs et des fougères,
Le chemin frais qui coule
A l’ombre des primevères.
Bonne soirée 🙂
Avec Annick, Bourrache, Fauky et tous les autres, je vous donne la main dans une grande farandole de l’amitié, suivons ensemble cette belle trajectoire.
A bicyclette, cela risque de demander une organisation trop importante,file indienne et voiture balai….
La poésie de Johal me fait penser à Garonne de Philippe Delerm, à ses souvenirs d’enfance , notamment à bicyclette, il en parle à merveille
« …… le goudron fondu, les longs méandres de la côte Saint Paul, l’ombre du bois sec, les champs de blé, de tabac……….l’incarnation d’une forme de liberté………A bicyclette une fuite en avant vers le désir, vers les collines…… »
Il est vrai que ces grandes balades, et ces si belles petites routes ont un parfum de jeunes années d’insouciance et c’est peut-être pour cela que nous prenons tant de plaisir à les réitérer quand le besoin s’en fait sentir.
FAUKI
Les chemins de traverse en fait, ce n’est pas le plus court …J’en sais quelque-chose …Tant pis, si c’est pour être au plus près de soi-même…
Le calligramme : Des couleurs proches de l’ocre …
PrincesseOcre
Au ralenti
Pas écrit
Bonne soirée à tous
Bonsoir Ossiane et à vous tous
Partir en rêve
Sur un ruban de lune
Dans un ciel ocre
___
L’heure -vingt-quatre-
La semaine -sept-
Mois -douze-
An -maintenant-
Age -sans-
Temps-étau
Et tant et tôt
Ou tantôt
Plus tôt que plus tard
Et phare, étang d’eau
Sans heurt, sang me mène, sens-moi, cent ans
Pause d’emplâtre
Cueillette de violettes
Promesse perlouze
Advient le temps
D’un possible présent
Un chemin s’offre à nous
___
……………__…………………………………………………………….
…………….__……………………………………………………………
……………..___…………………………Tracé lumineux………………
………………____……………………….Dans sa belle trajectoire……
………………._____……………………..Route aux reflets d’or………
………………..______……………………………………………………
…………………._________………………………………………………
…………………..___________…………………………………………..
Bonsoir et bonne nuit à tous.
Comme des paralléles
à l’infini
nos trajectoires
se sont trouvées.
Si diverses
la mienne
la tienne
(l’eau et le vin!)
sur l’équilibre
d’um mince fil.
Nos trajectoires
un jour
assemblées
pour le destin,
l’équilibre perdu
le fil rompu,
separées
pour le destin
pour toujours.
Une comète quand traverse le ciel,
dessine une ligne de lumière.
Il y a des gens comme les comètes :
laissent une trace d’amour.
===========================
Bonne nuit Ossiane,
Bonne nuit mes amies, mes amis
Que les rêves peuplent votre sommeil!
Pour Neyde :
___
L’humain a inventé
Des carrés
Des coins
Où il se terre
Des lignes
Où il écrit
A la verticale
A l’horizontale
La tête penchée
Sur la diagonale
De sa vie
La nature nous offre
L’oeuf qui donnera l’oiseau
Déploiera ses ailes
Une lune blonde et ronde
En quartiers
Ou pleine
Ou sombre
« O » qui tourne
Nous ne sommes ni divins,
Ni devins
Juste …
Funambules …
Sur notre fil …
D’humains …
Attendons demain.
Les funambules bien-aimés de Maria-D m’ont « inspirés »… aussi !
« inspiré »E » … serait plus juste …
au tape-cul des amortisseurs qui grincent
je tends les bras par la fenêtre
et caresse de vent et de verdure
je fais mes emplettes
au marché de dame Nature
Elle s’en va son chemin
Les feuilles de bord de route
Xylophonent ses murmures
Elle s’en va son chemin
Son pas après son pas
L »air du temps se respire tendre
Elle s’en va son chemin
Le temps s’écoule
Sur le fil des nuages
Ainsi va la vie
—
Beau jour à vous
Je rêve un fleuve rose.
Et bleu.
Si léger…
Il coule dans ma tête,
Peut-être dans mes yeux…
Tout l’univers chuchote,
Un monde jus d’orange.
Oui c’est un monde être ange!
Comme un bonheur pastel…
Il sourd à la lisière
Juste entre ciel et terre.
….o
_./ \
.O>Ô……..
Mon coeur bat la campagne
Un cheval au galop
Envie de pédaler grisé par la vitesse
Et se laisser glisser entre haies et halliers…
A la bosse il décolle,
Aïe la route est mouillée!
Dans ces fourrures d’arbres
Il fait bon se vautrer,
Au bout de ce chemin
Ma vie s’en est allée……..O…/_ …
…………..>….
…………………………..\…..Ô….
………………………………………….o….
le vent me caresse la peau
la peau des nuages se lie et se délie
délice de formes et de couleurs
couleurs changeante au grès des heures
heures ralentissant leurs coursent
coursent folle de la vie
la vie chantent dans les prés
près de vie je ferme les yeux
carressé par la douceur du vent
belle journée
Sur mes chemins de moi
A bicyclette
Je t’ai couru derrière
Je t’ai marché devant
En campagne si belle
A me souffler les côtes
Cheveux au vent descentes
A le stopper souvent
Le vélo pour le beau
Mettre un pied sur le barbelé
Ou le pôteau de bois
Et regarder se vivre
La vie en plein état
Du vivre plein de grâce
Dans la beauté de soi
Qui aime la pureté
Le paisible horizon
La bise quand il fait chaud
Et traverser les gouttes
Quel beau chemin derrière
Que celui de mon vélo
Il m’a donné de tant
Tout son temps à rouler
Et moi tout juste assise
A contempler marcher
Merci Bourrache
j’aime bien ton poème.
Il faut réfléchir sur notre condition humaine.
Il y a de fois
que nous exigeons beaucoup de nous même.
« Ni divins,
ni devins,
Funambules …
Sur notre fil …
D’humains … »
Je vous rejoins….à bicyclette…et je sifflote les paroles d’Yves Montand…..A bicyclette….
Bonne promenade à toutes et tous…..à défaut de ballade à bicyclette, je suis en stage….alors, à demain
Belle après-midi….aux promeneurs….à bicyclette
Où va donc le chemin?
En suspension..Faisons le point
Courir le risque
D’attraper l’ancre
Trop loin
Plonger sur le jour
Qui s’éclipse
Frileux …..
Est-il simple diagramme
De vagues ensorcelées
Ou ruban de ficelle
Accroché au bleu lisse
Du ciel ?
Mystère énigme
A partager
J’y verrais bien plus loin
Une forêt émeraude
Et des petits lutins
Jouant à l’arc en ciel
Avec le vent grognon
Et vous … ?
(for there is no sea
it’s all a dream
on wich we all turn
turn and thresh
and disappear…)
Bonne journée à vous tous
chemin de liberté
malgré les barbelé
qui épouse les courbes de la terre.
la bénédiction du soleil et de l’air.
ou mène cette trajectoire ?
divin déambulatoire!
ou l’âme s’envol vers les cieux ,
presque touchant les dieux!
*******************************************
Au sommet du crâne
La raie bien consistante
Tranche ma pensée
*******************************************
d’une rive à l’autre
trajectoire d’une comète
dans la nuit des jours.
Je dis vert
Et l’horizon s’ouvre devant moi
Et mille vallées flamboient
De rives, rires, rêveries et joie
Oui je dis vert
Et l’envers devient roi
L’envers s’éclipse pour l’endroit
Au moins une fois ?
Je crois bien que, sur notre bulletin, nous allons avoir un 10/10 en comportement.
Qu’est-ce qu’on a été sages … à bicyclette.
Biz et bonne soirée à tous.
Et, sourire.
Riding my bike
In the rolling hills
For that activity
Who needs skills ?
Riding my bike
In the rolling hills
Is all I need to get
Loads of thrills !
Merci Ossiane pour cette photo que je trouve très très belle. Dès que je l’ai vue j’ai pensé « vélo » avant de voir ton calligramme.
Comme on dit outre Manche :
« Great minds think alike »
Grosses bises de mon pays pas trop vallonné.
Judith
Allez! on y va! Lâchons les pédales!
Les pieds sur le guidon
Ca roule et tes cheveux flottent dans le vent.
Et quand nous êtions au bas de la pente et que ça remontait
Nous reprenions notre effort
Et tes cheveux toujours éparpillés
Et moi dans ton sillage
Te laissant ouvrir la route
Pour tes cheveux qui me grisaient.
Ah! qu’elle était belle la route!
Toute droite vers notre bonheur
Par les champs et par les près.
>>>Bonsoir à tous,
Petit détour par L’Oeil Ouvert pour savourer vos poèmes à tête reposée, je suis bien rentrée et je suis contente de vous retrouver à mes côtés. Merci pour toutes vos belles contributions qui me font chaud au cœur et me donnent bon espoir pour la suite.
>Brigetoun :
Bonjour Brigitte, tes deux poèmes sont doux, charmants et rêveurs, j’aime beaucoup l’image des petits frissons de la route 😉 Merci, je t’embrasse.
>Martine :
Bonsoir Martine, aïe aïe aïe 😉 Amusante transposition vers la réalité d’octobre 😉 Merci beaucoup.
>Pierre :
J’entends les rires de l’envolée buissonnière insouciante et ça fait du bien 😉 Attention à l’arrivée ; il n’y a pas de matelas de réception 😉 Beaux souvenirs d’amour grisant dans ton tout dernier poème. Merci pour tes mots joueurs. Tu as raison, il faut lâcher les pédales et se laisser aller. Bises.
>Kirikino :
Bonsoir Kirikino, oui l’esprit de ton haïku nous invite à prendre le temps de vivre dans ces vertes campagnes. Bises et merci.
>Bonbonze :
Bonsoir Bonbonze, en te lisant, je me pose justement la question 😉 A avancer plus droit peut-être… Merci pour ton passage et bonne soirée !
>Bernard :
Bonjour Bernard, tes petits accents circonflexes alignés ne pourraient-ls pas représenter les creux et les bosses de la route… Belle ascension de l’impossible enveloppée de lumière irisée et rosée qui irrigue également ta deuxième chevauchée. C’est superbe ; ça fait rêver! Bises et merci.
>Claudie :
Coucou Claudie, envie de soleil et d’évasion ; ces rubans d’asphalte déroulés dans la campagne invitent à toutes les aventures. Tu l’as bien compris d’ailleurs avec tes beaux poèmes plein d’élan. J’aime beaucoup le deuxième avec cette idée de spirale. Quelle énergie dans ta plume vivante ! Bises et courage pour le stage !
>Marc :
Bonsoir Marc, tu démarres en pointillé au rythme des accros de la route qui évoquent les difficiles épisodes de la vie puis ta plume se fait plus lègère pour tout simplement profiter de ces instants de plénitude offerts avec beauté. C’est tout un cheminement intérieur que tu nous proposes. Merci pour ta sensibilité poétique. La bise.
>Nigra :
Bonsoir Nigra, beaucoup d’humour dans ton premier poème 😉 Merci pour tes deux approches sensibles de la trajectoire et de la traverse. Bises.
>Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee :
Bonsoir Christine, c’est la première fois que tu t’exprimes sur le blog alors je te souhaite la bienvenue 😉 Tu te lances en poésie comme dans cette descente de côte à bicyclette ; c’est bien parti ! Tu laisses venir à toi les premiers mots qui te viennent à l’esprit ; c’est comme cela qu’il faut faire pour commencer. Je t’encourage à continuer si l’envie d’écrire est en toi. Bonne soirée et à bientôt.
>Annick :
Hello Annick, tu connais bien ces sensations de dévaler une pente à vélo ; il me semble que tu faisais beaucoup de randonnées cet été. Merci pour la douce musique de tes mots. Je t’embrasse affectueusement.
>Tay :
Superbe arabesque de mots, bravo à toi ! Bises.
>Salade :
Bonsoir, tu connais bien la France et tu l’aimes, je crois. Ce sont des paysages simples de campagne bocagère paisible qu’on ne montre pas souvent et qui ont beaucoup de charme. Oui, cette photo a été prise prise dans l’Orne. Bonne soirée à toi.
>Andrée :
Bonsoir Andrée, la petite côte s’est acheminée vers la pente douce du gosier et des saveurs grâce au calligramme;-) J’ai vu que le plaqueminier correspond au kaki , c’est très bon. Merci et bonne soirée à toi.
http://images.google.com/images?hl=en&q=plaqueminier&gbv=2
>MTO :
Bonjour, ton amour et souci pour l’environnement transparait dans ton poème. Paysages transformés mais parfois très défigurés. Je pense notamment à l’opposé de cette photo de bocage, aux grandes plaines où toutes les haies ont été anéanties. Merci pour ta visite, je t’embrasse vers l’ouest.
>Feu roméo :
Merci pour ton poème orbital qui nous fait changer de dimension 😉 Bises.
>Bourrache :
Beaucoup de jeux de mots dans tes poèmes 😉 Beaux poèmes , Bourrache ! Prendre son temps, régler ses pas ; tu es toute en douce sérénité pour ces belles réflexions sur la vie, le temps qui passe, la diagonale qu’on trace. J’aime beaucoup le dernier.
Oui Bourrache, tu es toute mignonne 😉 10 sur 10 sans hésitation ; et peut-être que j’irai jusqu’à 20 sur dix d’ici à la fin de la semaine 😉 Merci d’avoir été sensible à mon appel. C’est vraiment sympa de m’aider à ce que tout reparte dans de bonnes conditions. Bises chaleureuses vers toi.
>fauki :
Pure light est en toi, guide tes pas et ne te lâchera pas 😉 Merci pour ton évocation sensible à propos de la trajectoire de la vie et de ce désir d’avancer tout droit. Bonne soirée à toi.
>Monique :
Bonsoir Monique, je ne savais pas que le Mistral pouvait être aussi violent. J’espère que les dégâts sont réparés.
Tu respires à nouveau 😉 Insouciance, légèreté, humour guident tes mots, j’entre dans la farandole avec vous. Petit essai calligraphique réussi avec les signes orthographiques ; un chemin lumineux s’ouvre à nous 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.
>Johal :
Belle plume ! Ton chemin de poésie coule et glisse au pays des amours chantants. Nostalgie, doux souvenirs, merci pour ta superbe évocation des amours vagabondes. Je t’embrasse.
>Maria :
Jolies interprétations de mon calligramme avec ce ruban de lune ! La vie est douce. Bises du soir.
>Neyde :
Un premier poème sensible ! Trajectoire fragile, funambules que nous sommes, nous pauvres humains, équilibre rompu, ton premier poème est triste mais c’est sans doute un peu le reflet de la vie. Il faut toujours garder espoir malgré tout. Ton deuxième poème est tout à l’opposé. Il est très beau et fulgurant ; j’aime. Bises vers ton Brésil.
>regard :
Bonsoir, il me semble qu’on s’est déjà croisés ici mais y a très très longtemps 😉 Bienvenue à nouveau 😉 Voilà un poème très revigorant et plein d’entrain 😉 Je vois bien une bonne vieille 2CV faire cette virée 😉 Merci à toi.
>Alix :
Bonsoir Alix, je disparais avec toi dans la forêt verte pour aller trouver le magicien ; tu es d’accord ? Merci pour ta jolie rêverie suspendue à un fil de bitume. Je t’embrasse.
>Patricio :
Bonsoir Patricio, contente de te voir ici 😉 Ta route a pris ses ailes et sa liberté pour s’envoler en pensées dans les circonvolutions du cerveau. Je reconnais bien ton style tranchant et détonnant 😉 Merci de ta visite, bonne soirée.
>Nath :
Toi qui doutais, tu vois ta plume s’est finalement envolée libre et légère à travers champs. Jeux de mots et de sens qui interpellent. J’aime beaucoup ta deuxième strophe. Merci Nath, je t’embrasse.
>Judith :
Hello Judith, thanks a lot for your rolling poem 😉 Oui, je suis d’accord avec les sensations intenses qu’on peut éprouver à faire de folles randonnées à vélo. Pentes vettigineuses parfois. Intense sensation de liberté aussi. Contact direct avec les éléments aériens qui énivrent tout comme avec la réalité du terrain parfois 😉 Bises chaleureuses vers toi.
Je venais faire un petit tour sur le blog et suis heureuse de te retrouver Ossiane, avec ton petit mot personnalisé à chacun, c’est très agréable. Oui c’est très rare une telle violence pour le Mistral, il y a eu pas mal de dégats dans la région avec parfois des réparations provisoires, c’est notre cas pour le tel.
Je reviens à ce thème de la trajectoire, je reste persuadée que notre vie est toute tracée à l’avance, à cause d’une multitude de circonstances qui font que nous sommes en quelque sorte programmés, bien sur nous avons une toute petite influence comportementale, et encore pas pour tous, mais nous sommes le plus souvent dépendants de notre histoire qui n’est pas celle de l’autre et n’aurait jamais pu l’être, puisque nous sommes « unique »
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Chemin de la Vie
Trajectoire toute tracée
La fatalité.
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222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
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Nouveau Commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2006/03/31/2006_03_lune/#comments
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9999999999999999999999999999999999999999999999999999999999
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Ouverture et légéreté
allégresse et suavité
douceur des contours
pas besoin de compte tours
juste se laisser aller dans la pente
glisser lentement
et s’imaginer rebondir
>Monique:
Contente de te retrouver et que tu aies de nouveau ta connection.
Je lis avec attention tes mots sur la trajectoire et ce destin programmé. Je suis d’accord pour dire qu’une génération transmet toujours à la suivante sa propre histoire avec ses joies et ses douleurs et qu’elle influence beaucoup le cours de la vie. En revanche, je pense qu’il est possible de quitter cette trajectoire « programmée » aliénante pour se construire autrement et tel qu’on l’entend. Je ne veux pas croire que notre destin soit inscrit à l’avance sinon il n’y aurait plus de désir, plus d’aventure de la vie. Le hasard a toute sa place tout comme chacune des décisions que l’on prend. Je veux croire que chacun peut changer le cours de sa vie même au prix de ruptures et de fractures. Bien à toi.
Ossiane
Tu as raison de penser ainsi, cependant je ne suis pas convaincue, cela ne m’empêche pas d’essayer d’ y croire , c’est le fondement même de l’espoir, n’est-ce pas utopique pourtant. Cet espoir qui dit en le faisant croire que le bonheur existe, le hasard qui n’est pas forcément hasard mais qui le laisse entendre. J’espère (et j’utilise le mot volontairement) que c’est toi qui est dans le vrai, mais dans l’absolu, j’en doute ; regardons certains enfants nés dans certains pays, je ne prendrai que cet exemple, il y en a beaucoup d’autres, leur chemin est malheureusement tout tracé avec bien peu de possibilités de quitter cette trajectoire, j’extrapole certes mais pense que toutes nos décisions aussi importantes qu’elles soient si elles peuvent nous éviter de sombrer plus vite elles sont malgré tout inhérentes à nous-mêmes. Ce n’est pas pessimiste comme idée, il faut seulement faire avec et ne pas trop rêver.
Monique,
Je vois sur la photo une longue route rectiligne qui me fait un peu peur, par son côté « tout tracé »…
Mais… je respire en découvrant un petit chemin qui part à droite et à gauche, que j’ai la possibilité de prendre ou de ne pas prendre, d’un côté, ou de l’autre…
Si je le prends, d’un côté, ou de l’autre, je rencontrerai sûrement un petit sentier qui partira à droite et à gauche, que j’aurai la possibilité de prendre ou de ne pas prendre, d’un côté, ou de l’autre
Et si je ne le prends pas, par delà les monts et les vaux, il y a sûrement des centaines de petits chemins, invisibles pour le moment, mais que je pourrai prendre le temps venu, d’un côté, ou de l’autre…
Enfin… j’espère!
Et, si je change d’avis, j’essaierai de faire demi-tour…
je vous lis,
coucou à chacun,
je partage tes mots Ossiane,
au prix de douloureuses fractures et ruptures de vie, on peut se penser être, rien qu’ÊTRE, et c’est fort bon de le tenter au plus près d’être, car sans son être qui est on?….le robot de soi.. programmé..
Il me plait de souhaiter être, si tant de tant rêvé, qui à présent se vivra!
Monique, je pense que ce n est pas rêver que de se penser être, c’est bien au contraire souhaiter être au plus près du vrai…
Annemarie
Bonsoir et merci pour ta réponse pleine de promesses et d’espoir, j’essaierai de prendre une petit chemin de traverse si la route est vraiment trop austère à moins que je me sente capable de l’affronter.
Mais oui, j’ai la possibilité c’est vrai, mais cette possibilité qu’est-ce qui fera que je la prendrai ou ne la prendrai pas ? That is the question !
Il y a beaucoup de paramètres .
Celle que je suis
C’est moi
Ma route choisie devant
Peut être pas des plus simples
Je choisis
Une moins simple encore
C’est moi de moi encore
Pour me vivre au plus près
A Être
Je suis née
Pour me vivre
Et pas me mourir
Juste en point final
Un autre jour de vie
Demain
Dans ma seconde d’après
Ma seconde je suis
Sur cette route tranquille
En vélo de me suivre
En amour de ma vie!
Mon enfant
Sur ce beau tapis de nuages
D’or et d’argent,
Les traces de ta vie sont sages
Pour le moment…
Mais qui dit qu’après l’horizon
De la jeunesse,
Ne choisiras pas l’évasion
Et la hardiesse ?
Au-delà de ce trait visible,
C’est l’inconnu…
Les fruits y sont-ils comestibles
Ou défendus ?
Qui peut le dire, ni toi, ni moi,
Va donc savoir…
Comment t’aider à faire tes choix
De trajectoire ?
>Thierry :
Bonsoir Thierry, je préfère cette poésie là que je trouve plus simple, légère, ressentie, plus vraie. Se laisser aller dans la pente pour faire jaillir les émotions. Bonne fin de soirée.
>Anne-Marie :
Judicieuses remarques sur ces petits issues bien attirantes 😉 Je vois les choses comme toi.
Merci pour ce beau poème ouvert sur le champ des possibles d’une vie future.
>Annick :
Etre oui mais à condition de s’affranchir le plus possible des entraves et de trouver son chemin de liberté.
>Monique :
« Qu’est-ce qui fera que je la prendrai ou ne la prendrai pas ? » Ton audace, ton désir de liberté, de rébellion, de curiosité et peut-être nous Monique 😉 Everything is possible !
Annick
Etre au plus près du vrai, je suis bien de ton avis et penser être, tout à fait d’accord aussi ; là où je mets un bémol c’est sur cet « Etre » et sur ce « près du vrai », quelle peut être notre influence sur cet Etre et sur ce Vrai si ce n’est essayer de se connaitre au mieux pour faire le moins d’erreur de parcours tout en se préservant et en essayant d’allier le possible et le « Bien-Etre » justement pour ne pas être ce robot de soi dont tu parles.
C’est bien en tous les cas, d’essayer de croire qu’on a la possibilité de changer le cours des choses, si l’on abandonnait cette idée ce serait la question : à quoi bon vivre ?
Dis donc Ossiane, cette promenade sur cette jolie route dans l’Orme nous inspire de bien grandes questions philosophiques, tout en roulant à bicyclette!!
Je vous embrasse.
bonsoir a tous
bise de nuit a ossiane
me revoilà parmi les visiteurs de l’oeil ouvert
j’ai délaissé mon ordi ces temps ci
plus envie…
les troubles de mon coeur m’ont guettés au croisement de mes pensées
et là j’ouvre le blog et je prend cette belle ligne droite
dans cette nature luxuriante!
la tristesse ne se prévoit pas et elle s’abat comme ça sans prévenir
la solitude et le manque de celle que j’aimais tant- ma soeur – me pousse vers des jours chagrin
je sais que j’ai la force en moi pour pousser cette porte là et la fermer a double tour
mais le diable est un malin et connait la combinaison pour réouvrir la serrure!!
bonne nuit a ceux qui ne sont pas sous la couette
jane
Heureusement, la vie nous réserve des haltes, des jalons, des croisées de chemins, des rencontres…qui nous permettent parfois deprendre notre temps pour faire nos choix.
J’écris cela après un petit tour sur Pêle-Mêle, le blog de Pierre (Jeandler)
>Monique:
Rien de tel que le grand air pour se sentir vivre pleinement. Je te sens un peu plus convaincue par nos arguments;-)
>Jane:
Bonsoir jane, contente de revoir;-) J’imaginais que tu étais appelée ailleurs par ton travail. Marche au gré de tes envies et de ton coeur. Ce que tu éprouves est sans doute normal… le contrecoup de ce terrible choc. Il va falloir laisser passer un peu de temps pour tu retrouves une certaine sérénité. Ce qui t’est arrivé est encore tout récent. Ne te replie pas trop tout de même. Viens boire un café avec nous de temps en temps. Je t’embrasse bien fort et t’envoie mes chaleureuses pensées.
>Anne-Marie:
Il est bon de faire des pauses pour prendre du recul et ne pas faire les mauvais choix. Bises.
Bonne nuit, Jane, je souhaite qu’avec le temps le souvenir de ta soeur te devienne doux. Courage!
Jane
Bonsoir, contente de te retrouver parmi nous et tu as bien raison, nous trouvons ici de réels mots de réconfort et nous en avons tous besoin à certains moments de notre vie, surtout lorsqu’elle nous joue de cruels tours, je pense au départ de Lili, on a beau vouloir être fort, cela dépasse quelque fois notre volonté. Aujourd’hui c’est sur cette page, un vrai bol d’air, qu’il faut respirer à pleins poumons.
Bonne soirée et bonne nuit Jane de tout coeur avec toi.
😉 merci Ossiane et bonne nuit
Je suis ok avec toi Monique, si on pense que tout est tracé.. à quoi bon vivre??
et oui de oui, quel beau parcours philosophique, que de rouler en vélo, en bicyclette, on apprend tant sur un vélo qui roule et découvre ets e découvre et nous découvre….
>Monique:
Je ne parle pas de bonheur, Monique car je pense qu’il n’existe pas à part dans les films ou la publicité où tout le monde est heureux. Je dis simplement qu’on peut essayer de ne pas subir son histoire afin de créer la sienne, de sortir du moule, d’inventer sa propre trajectoire, et de croire qu’on peut encore changer le monde. Ceci dit, tu as bien évidemment raison sur les destins tout tracés de ces pauvres enfants. Cette capacité à rêver d’autres mondes plus justes incite peut-être à vouloir créer des mondes meilleurs dans des temps où ne parle que de rentabilité et d’efficacité économiques.
Comment t’aider à faire tes choix
De trajectoire ?
je te cite Annemarie, quelle belle question, yaouhhhhhhhh tant de rappels, telles tortures,
juste laisser ouvert le dialogue, tenter d’écouter, ouvrir le dialogue encore, accepter que l enfant se perde, puis se remonte, ne pas l influencer, le conforter et le soutenir en valeurs profondes, lui faire confiance, il se trouvera.. LUI.. sans le parent…… et tant pis si cela se scrache un temps…..les valeurs remontent un bel jour, quand il remonte au jour à son jour à son heure.. faut prendre patience et accepter le temps qui passe un jour à la fois……..
j ai eu ce soir, je suis gâtée ce soir, d’imense satisfactions en vrai avec mon fils et ma fille en vrai vécu, et ma fille ainée au téléphone au loin,
des bonheurs immmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmenses de vie! comme je suis heureuse humblement d’être leur mère!
Mes tendresses, Jane, douce nuit.
je te lis Ossiane, ta réponse à Monique,
et c’est du vrai de cru vécu ce soir en téléphone avec ma fille…..
Il y a six jours , elle me présente un gars de sa promo, il retourne au Congo en fin d’année, si chouette de lui, et plus encore…..
et voilà que ce soir, elle me parle de son projet, un stage juste pondu en affichage ce jour au Congo fin avril et en partenariat entre le lieu de futur boulot de ce gars superbe, et le lieu de l’école de Lille avec son prof d’économie,
un hasard? un destin? je lui dis… fonceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, réfléchis pas, fonce!!!!!!!!!!!!!!! et elle s’éclate si soutenue de moi!
et on parle de ce gars deux ans loin de son épouse, ses deux enfants, et on parle de son copain du cameroun pas retourné chez lui depuis 18 mois , pas certain d y aller l été prochain, car un billet si cher, et même si son père gagne bien pour son pays dedans, impossible de payer le billet..
alors oui de oui, certains sont campés dans leurs destins, et je m incline devant eux, impuissante,
et je leur montre mon admiration à ceux qui arrivent sac à dos sans un centime, en france, pour renverser le cours de leur vie, et
et aussi comme pr ce gars superbe pour penser renverser son congo de son enfance, il y a tant à faire..
recueillements,
sur ces chemins de vie si forts de vie dedans!
excusez moi, cette photo est forte, vos mots sont forts, et je ne peux me retenir…………..MES EMOTIONS DE VIE…..j aime le monde, j aime la vie, j aime qu un enfant ait sa chance de vie dans sa main!
alors si un destin tracé, peut être?!
mais si une perche se tend, si on sent une force intérieure,
alors oser foncer, oser se vivre soi sa vie de soi, se vivre!
Ossiane Un petit mot avant d’éteindre
Tu sais qu’on le veuille ou non on la subit son histoire. Il y a vraiment des moments de découragements quant à vouloir créer des mondes meilleurs, les peuples se maudissent, se jalousent, il n’y a pas d’égalité de chances pour tous. Je sais on ne peux porter toute la misère du monde et les mots ne sont pas bien lourds dans la balance mais ce que l’on fait chacun à son échelle c’est de l’eau apportée au moulin c’est la seule consolation que l’on puisse avoir, celle d’avoir au moins essayé de faire quelque chose.
Ca fait plaisir, je ne suis pas la seule à penser que le bonheur n’existe pas, à moins d’être égoïste, il n’y a que des tous petits et courts instants de bonheur, juste pour que le mot existe! Comme Annick ce soir avec son fils, et avec sa fille au téléphone, ça oui, je le pense et c’est déjà beaucoup.
Je t’embrasse.
Les chemins de ballades
Nous mènent en promenade
Si le cœur nous en dit
Sur la route de vie
On ira jusqu’à Compostelle
Dormant sous les estelles
Allant par monts et par vaults
Passant villages et champs
En suivant de l’alouette le chant
Et les paysans dans leur travaux
Il n’est pas de bonheur plus simple
Que de marcher à son pas
Sans penser à ceci ou cela
Sous l’immense ciel bleu
Sous le soleil fiévreux
Où les averses quand il pleut
Vers l’auberge accueillante
Pour le repos de nos âmes errantes
 Monique
À Annick
…………..
Au Destin …
À la paume de ta main
Des lignes tracent
ta trajectoire
Jour à jour,
tu fais la route
de ton histoire
Je me souviens à présent de cette route. J’avais dix-sept ou dix-huit ans peut-être, et surtout encore beaucoup de rêve et d’imagination. Je menais la vie réglée d’un adolescent qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Bien sûr, il y avait les fricotteries habituelles avec la jeunesse de Charleville et la découverte récente de Paris. Mais je me sentais à l’étroit dans cette ville, persuadé que son climat m’achèverait un jour ou l’autre. Je cherchais un ailleurs. J’ignore toujours lequel mais j’espérais avoir une idée prochainement. Un ailleurs fait de nouveauté, d’apprentissages et de découvertes. Je me lasse vite, vous savez ? Je venais d’écrire une lettre à mon ami Paul Demeny. Nous étions aux environs de mai, quelques couleurs commençaient à apparaître dans les paysages froids et désolés de Charleville. Je ne sais pourquoi ce jour là plus qu’un autre, une impulsion soudaine, un trop plein de tout m’a submergé. Mon baluchon sur l’épaule, quelques sous en poche, j’ai emprunté cette route sans fin. Elle menait à Paris. Je me suis mis en route sans trop savoir vers quoi. Enfin, mes pas sautaient de nuages en flaques d’eau vers Paris ; mais pour quelle vie ? Je ne m’interrogeais pas vraiment préférant laisser voguer mon instinct et m’en remettre à quelque hasard. Mon paletot imbibé d’humidité et de résolutions reflétait au mieux ma condition ; pauvre condition. Au gré des vallées ma tête dodelinait, tant le regard sondant mes souliers, tantôt égaré dans l’immensité de la mer de coton qui faisait office du ciel dans cette région d’horreur. Mes pupilles se tournaient rarement vers l’avant, comme pour éviter de faire face à ce qui m’attendait sur cette route. Marchant, zigzaguant et titubant sur cette route, je sens encore la rosée geler mes pieds, les odeurs bovines se mêlant à celle des herbes humides. Tout un univers de senteurs à rendre ivre un bateau. Un jour que le soleil était clément, je m’allongeais dans un fond de vallée à même les blés sauvagess. Je restais là des heures contemplant mes pensées se perdre dans l’infini beauté du monde. Finalement, je ne le haïssais pas tant que ça ce monde ingrat. J’avais invoqué un voyage ou des études je ne sais plus trop pour échapper à la conscription. Ma mère craignait que l’on me mette en prison. Elle recevait toujours des missives de l’état-major. Je m’y refusais soigneusement. Vous savez, le soleil d’Abyssinie et mes conditions de vie toutes ces années ont altéré mes souvenirs. Londres m’attirait. J’avais lu la critique désastreuse d’un nouvel artiste ayant peint le parlement, du moins il semblait davantage s’agir d’une impression que d’un tableau. Ça me parlait. J’aime la vie que nous y avions mené, explorant chaque ruelle, chaque repère de peintres et d’artistes. Nous y donnions aussi quelques leçons de français avec mon ami Paul ; l’autre Paul. Il ne comprenait d’ailleurs pas toujours mes aspirations au vrai des expéditions lointaines et aux expérimentations. C’est sans doute pour cela que nos vies se croisaient sur des chemins qui menaient à des endroits différents. Tout était question de trajectoire.
Vous aurez bien entendu tous compris « blés sauvages » au lieu de « blés sauveurs » et « qui menaient à des endroits » au lieu de « qui menaient des à des endroits »…
je m’excuse bien bas mes amis 😉
Ne reprenez, Dames, si j’ay aymé :
Si j’ay senti mile torches ardentes,
Mile travaus, mile douleurs mordentes:
Si en pleurant, j’ay mon tems consumé,
Las que mon nom n’en soit par vous blamé.
Si j’ay failli, les peines sont presentes,
N’aigrissez point leurs pointes violentes:
Mais estimez qu’Amour, ê point nommé,
Sans votre ardeur d’un Vulcan excuser,
Sans la beauté d’Adonis acuser,
Pourra, s’il veut, plus vous rendre amoureuses :
En ayant moins que moy d’occasion,
Et plus d’estrange et forte passion.
Et gardez vous d’estre plus malheureuses.
Louise Labbé – Sonnet XXIV
J’aime beaucoup cette photo, son calligramme, et le haiku.
Bonne journée à chacun.
Merci amichel, neyde, guillaume, bernard, bonne journée.
je vous lis et vous livre ma vision
Riche ou pauvre, jeune ou vieux
L’amour impulse la trajectoire
Force d’espoir ou de désespoir
Jusqu’au départ pour les cieux
L’amour reçu pendant l’enfance
Ouvre les ailes d’un géant des airs
L’amour rencontré pendant l’errance
Nous fait planer au dessus des terres
Survienne les accidents de la vie
Et la trajectoire soudain dévie
Départ vers une autres directions
Terminus ou autres destinations
Pouvons nous changer la trajectoire ?
Nous aimerions beaucoup le croire
Peut être prendre le temps de s’asseoir
Et regarder très loin vers le soir.
Mon téléphone a sonné hier soir. Une âme en peine.
Coïncidence ?
Nous avons discuté pendant deux heures des mêmes questionnements que vous avez déposés sur le blog…
Je dois avouer que j’ai surtout écouté … et mesuré l’abîme d’impuissance devant lequel je me trouvais à lui répondre.
Moi non plus je ne crois pas au bonheur mais profondément aux »moments de bonheur ».
J’en ai connu. Beaucoup.
Mais je les ai vécus trop benoîtement.
Ils n’ont pris le nom de « petits bonheurs » que lorsqu’ils ont été derrière moi.
Dur, dur le passage vers l’hiver cette année, je trouve. Pour beaucoup.
Biz à tous.
Bonne nouvelle quand même aujourd’hui : Ingrid Bétancourt est toujours en vie…
mon fils apprend une poesie pour l’école
texte d’HUBERT MINGARELLI
qu »y a t’il au-dessus de l’oiseau?
qu »y a t’il au-dessus de l’oiseau?
demande l’enfant
il y a le ciel
répond l’aviateur
et au dessous de l’oiseau?
demande l’enfant
il y a la mer
dit le marin
Qu’y a t’il dans l’oiseau?
demande l’enfant
il y a le coeur
dit le savant
et dans le coeur?
la liberté
répond le prince
derrière les grilles de son palais
et je te lis Bourrache,
et je viens de m’écrier yaouh tout de fort de vrai, je n ai pas écouté les infos ce matin,
et je me souffle, yaouhhhhhhhhh, pour la famille,
comme je souhaite un tel bonheur pour chacun, car ne pas savoir de la vie en vie ou de la vie morte ou de la vie en douleurs atroces d’un aimé, une telle torture de tête.
mes tendres pensées, bourrache. bises à chacun et mes souhaits de beau jour.
Retour de Paris…toujours par monts et par vaults… pas le temps de vous lire « consciencieusement » ni d’écrire plus longuement… juste le temps de vous déposer un mot.
A la semaine prochaine…bonne continuation, amitiés.
Le mot déposé…
Mes doigts sont tellement gelés
que je ne pourrais vous toucher
alors, ce n’est qu’avec mes lèvres
que je viens déposer un baiser…
la douceur des mots s’entre-mêle
à mes désirs les plus charnels
je vous sens couler dans mes veines
jusqu’au coeur… pour vous dire…
je vous aime.
Où donc se trouve la lumière ? …
___
Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se réveille,
J’aperçois dans le noir,
Deux morceaux de soleil.
Maurice CAREME
__
Je vous souhaite d’avoir un chat … la mienne s’appelle « Chipie » …
..et même si on a un rat…!!!
le mien s’appelle Pollux…
il a une robe couleur vison… et des yeux de boutons de culotte frippons !… bise, Bourrache.
coucou
Le soleil est là ce matin !!!
merci de vos petits signes!
bises à chacun
jane
… Sven, te manque plus qu’un Castor, alors …
J’arrête tout de suite, là … j’ai la note de mon bulletin qui va dégringoler …
Bonjour à tous
Vois , déjà tous chemins que tu suivais se ferment,
Il ne t’est plus donné même ce répit
D’aller même perdu. Terre qui se dérobe
Est le bruit de tes pas qui ne progressent plus.
Pourquoi as -tu laissé les ronces recouvrir
Un haut silence où tu étais venu?
Le feu veille désert au jardin de mémoire
Et toi, ombre dans l’ombre , où es-tu , qui es -tu?
Yves Bonnefoy « Hier règnant désert » Ed. Mercure de France
>OSSIANE: Pour la petite histoire , j’ai vu dans ta photo , non pas une petite route bitumée..mais un sinueux chemin de terre qui se carapate au loin..>)
Alors je t’offre le mien:
http://expo.artactif.com/sebillotte/exp02.htm
Bon week end..
Le choix
Ou l’on va tout droit
et rebondit en montagnes russes
d’un grand huit
Ou l’on suit le chemin
à droite
le chemin d’ Alix
qui nous conduit vers un charmant bocage.
Il y a toujours sur la route
que l’on croit droite
une bifurcation
où il fait bon s’égarer un instant.
Marc : très beau le poème que ton fils doit apprendre.
Jane : quelques pensées-fleurs de moi pour toi parsemées sur ton chemin
Alix : superbe ton lien. Il y a un petit côté « art naïf » … du moins, c’est ainsi que je l’ai ressenti. Je ne m’y connais pas beaucoup en « art ».
Annick : pensées-bougies-café pour toi.
Ossiane : merci d’être là.
Jane
je t’embrasse.
heureuse de te revoir.
Bourrache,
C’est la première fois qu’une chatte habite chez nous.
Elles s’appelle Nina,
ses yeux sont bleu-ciel pour mieux prendre le soleil.
Elle est si douce, si charmante.
Quand je reviens du parc (où je vais marcher), elle m’attend pour manger le brin d’herbe que je lui apporte.
J’aime les vers de Maurice Careme.
Je t’embrasse.
Qui es-tu
Par ton prénom Silence?
Ce mot qui te précède,
Cachette d’existence.
Oubli où porte l’ombre et le sommeil parfait,
Est-ce bouche muette?
Et pourtant familière la voix se reconnaît!
De chemins du désert s’éveillent les mirages,
Les paroles éclosent.
Je les vois voyager, silhouettes impalpables.
fusée blanche vers l’ailleurs,
que dévalent mes yeux et les vélos,
et, eux ,ils me frolent de leur souflle,
cependant qu’à pas menus,
freinant le poids du corps,
je détaille et savoure,
lentement, trop longuement.
Interminable est la route,
je la fractionne.
Verdoyante perspective du trajet
jamais ne provoque de rejet
attirance éclatante des genêts
quand l’éclat tente et dépasse…nos attentes
avec un point de vue pareil
on fait des projets
on se lance
à fond
l’élan de l’amour propulse
vers l’adret
libéré.
le manque d’amour révulse
à jamais;
enchainé.
Bonjour à tous
J’aime le bonheur simple d’AMICHEL. Se promener, l’esprit libre en toute quiétude, je suis une adepte de la balade à pied.
NEYDE si les lignes de la main ont un sens ce qui me paraît bien improbable, elles seraient bel et bien tracées à l’avance,ainsi que notre vie ? ….
Beaux écrits MARC, toi aussi tu te poses la question, peux-t-on changer la trajectoire, forcer le destin ? Pour beaucoup d’entre nous il semblerait que oui. Elle est très belle la poésie du prince derrière les barreaux, je choisirais la place de l’oiseau.
BOURRACHE, j’adore ce poème de Maurice Carème, c’est fou comme il écrit des choses merveilleuses, simples et vraies. Papyrus, mon chat.
a elle aussi du soleil plein les yeux.
Quelle est ma destinée
Une simple randonnée
A travers un siècle
Heureuse ou malheureuse
Sotte ou ingénieuse
Mortelle assurément
Seule égalité des êtres vivants.
>Annick :
Merci pour ton témoignage. Je pense davantage au hasard heureux, aux opportunités, aux perches tendues qui peuvent jalonner un parcours de vie et qu’il ne faut pas hésiter à saisir. Il est toujours possible de faire demi-tour si ça ne va pas. Tu as bien fait de l’encouragegr à foncer. Bises vers toi.
>Monique :
Monique, je sais qu’on subit son histoire. Il faut apprendre à l’accepter, apprendre à vivre avec pour mieux s’affranchir de ce poids parfois lourd afin de mieux s’envoler vers ce qui nous ressemble. Au bonheur illusoire avec un grand B, les petits bonheurs à glaner au quotidien rendent vivant et vrai. Bonne journée !
>Guillaume de Washington :
Coucou Guillaume, quel texte ! Belle trajectoire de vie ! Tu démarres comme si tu allais écrire un roman 😉 18 ans, l’âge de tous les possibles et beaucoup d’interrogations qui surgissent sur ce que l’on va faire de sa vie. Paris qui a fait tant rêver de gens d’un avenir meilleur… Prendre la route, partir à l’aventure, expériementer et s’arrêter en chemin pour contempler la beauté du monde. L’âge où on embrasse la vie. Merci pour ton beau texte à la recherche de cet ailleurs. Maybe London for the next trip … Je t’embrasse par delà l’Atlantique. Pensées chaleureuses.
>Bernard :
Beau poème en vieux français, merci Bernard de nous le faire partager. Des mots cachés, tus ou oubliés. Un poème voyageur sur ce que peut signifier le silence. Je t’embrasse.
>Marc :
Super poème Marc qui soulève bien des questionnements. Il est bon d’avoir devant soi une piste d’envol qu’on la prenne ou pas, qu’on y croit ou qu’on n’y crois pas plutôt que de voir l’horizon plat et désert. Très chouette le poème de Mingarelli. Il donne un bon départ dans la vie. Belle réflexion également entre la propulsion et la révulsion que provoque l’amour ou le manque d’amour. Bises chaleureuses vers toi.
>Bourrache :
Je suis sur la même longueur d’onde que toi, Bourrache. Tiens ces petits bonheurs bien au chaud au creux de ton coeur, il n’y a pas du tout de quoi en rougir.
Superbe poème de Maurice Carême ! Le 1 a légèrement vacillé puis il s’est redressé tout d’un coup 😉 Ouf ! le 10 est toujours là ;-))
>Sven :
Bonjour Sven, belle déclaration d’amour au blog et aux visiteurs qui le fréquentent. Touchée pour ma part. Courage pour tout. A bientôt, je t’embrasse.
>Jane :
Coucou jane, on ne va t’oublier pas comme ça , tu sais 😉 Tout plein d’amitié vers toi.
> Jeandler :
Bien Pierre, ce parallèle avec le grand huit et les montagnes russes que je ne pourrai jamais empreinter car j’ai le vertige 😉 Merci à toi, je t’embrasse.
>Alix :
Oui Alix, très jolie petite route qu’on pourrait prendre pour un chemin de randonnée vagabond. Le choix de ta peinture est très parlant 😉
Très beau poème de Yves Bonnefoy avec à nouveau la référence au silence. Merci Alix, boon après-midi !
>Brigetoun :
Superbe ! Cette pente douce semble t’inspirer beaucoup. Tu la savoures par petites gorgées et tu nous en fais profiter. Bises à toi.
>Monique :
Bonjour Monique. Toujours en réflexion sur cette trajectoire programmée ou pas 😉 Egalité dans la mortalité certes mais pas toujours les mêmes conditions pour tout le monde. Merci pour ton poème inspiré. La bise sans mistral 😉
>amichel :
Merci Michel pour ce poème plein d’entrain ; je te nomme chef de randonnée 😉 On te suit d’un bon pas. Quelle chanson faut-il chanter ? Bises vers toi.
MONIQUE vaste sujet que cette question
alors je reviens a la promenade
partir sur ces chemins de randonnées
respirer enfin l ‘air de la liberté,
s’allonger à même la terre.
écouter le rythme de l’univers
et y accorder le rytme de son corps.
l’oeil délicieusement picore
tout ce qu’il apercoit sur son passage.
cet oeil étonnant qui n’a pas d’âge…
bonne soirée a tous et a toi Ossiane
En suivant cette route
Attirée par tant de beauté
Confiante dans le but à atteindre
Imprudente et naïve
Clopinant tout au long du chemin
J’ai laissé venir le soir
La nuit est tombée
C’était une voie sans issue
Ne vous inquiétez pas
Je ferai demi tour demain matin…
___
« Le merveilleux est un mastic qui nous sert à boucher les petites fissures de l’existence ».
Frédéric Dard.
___
Bourrache.. »sans naïveté point de beauté » selon Diderot:)
Jeandler : n’oubliez pas d’emporter une boussole
Bernard…
Les mots parfois
Brodent en silence
Quelque chemin secret…
MARC, très beau » l’oeil picore tout ce qu’il perçoit sur son passage », encore faut-il savoir regarder, j’ai remarqué que les enfants sont très observateurs, il y a une fraicheur dans le regard que peut-être nous perdons en vieillissant.
Regard attentif que nous gardons si nous nous promenons à pied en quête de belles images comme sait si bien le faire Ossiane.
OSSIANE Bise à toi aussi, tu as raison c’est mieux sans Mistral même s’ il chasse les microbes et refraîchit les idées.
vos silence m’inspirent
je me rappelle…
nous étions tous les deux sur ce chemin…
silencieux… nos mains se balancaient au rythme de nos pas..
nos yeux par moment croisaient le même chemin…
et se détournaient aussitôt…
nos doigts se frolaient comme des ailes de papillon dans l’air
des ondes invisibles …indicibles.. s’embrassaient dans le murmure
de cet après midi d’été…
Un mot à l’envers
Un mot à l’endroit
De trame en chaîne
Fils invisibles du silence
Des pensées se faufilent
De layons en rubans
De sentes en venelles
Et cavalent
Les mots sont à cheval…
___
Maille après maille
Tricot d’hiver
Recto verso
Divers les mots
Trot
Galop
Sous le sabot
Chemin d’émail
Chemins des maux
___
Le son de tes pas ne résonne plus
Les traces de tes semelles ont séché
Déjà
Juste un dernier regard
Par-dessus mon épaule
Avant de reprendre la route…
A contre sens
Déjà je ne te vois plus
A l’envers de la pente
Je te devine
Une loi
Disent ils
Loin des yeux loin du coeur
Bien sur, eux ils savent
Moi je ne sais rien
Je cherche encore
De ne pas y croire
J’ai mes raisons
Déraison de ma raison
« Where is my mind ? »
Quand tu es né,
j’imaginais pour toi un joli chemin,
pas l’autoroute que certains souhaitent.
Non,
je ne te voulais pas formaté
pour l’individualisme, ni pour la vitesse, ni pour la folie des prétentions,
ni pour une société de consomation .
Je souhaitais pour toi
juste un joli chemin de liberté et de douceurs ;
un chemin où on apprend à penser par soi-même.
Mais voilà, on ne choisit pas toujours !
Quelle prétention de le croire !
Très vite
avec toi
il a fallu explorer d’autres sentiers
des sentiers pas faciles
des sentiers où j’ai chialé
mon ignorance et l’ordinaire qui foutait le camp.
Des sentiers où j’ai dû apprendre
qui tu es et comment tu fonctionnes
et j’ai vu des paysages glauques
sous l’apparence de visages humains
qui n’avaient d’humains que le nom.
Et j’ai traversé les peurs
marqués en points d’exclamations dans les regards des autres
mais j’ai appris à leur faire face
comme une lionne protège son lionceau.
J’ai pu comprendre certains de tes sentiers
et t’aider à en sortir
pour d’autres c’est beaucoup plus compliqué
alors dans mon impuissance, je te vois les affronter seul
et ça me déchire les tripes de ne pas savoir t’aider dans l’immédiat ;
il me faut le temps de comprendre pour te rejoindre
puis être capable de battre les herbes qui t’empêchent d’avancer,
et qui te bloquent dans l’incompréhension.
Je n’avais pas prévu,
avant ta naissance
que tu n’aurais pas pu prendre le chemin
que je souhaitais pour toi,
C’est toi qui m’a entraînée vers tes sentiers
vers tes différences
vers les sentiers difficiles
où la priorité est d’apprendre la vie
et de respecter l’être humain quel qu’il soit,
où la priorité est de savoir tendre la main
même à une autre main qui ne comprend pas
et reste fermée.
Oh comme j’ai retenu mes larmes de chagrin
quand tes poings restaient fermés
mais comme je les ai laissées couler de joie
quand enfin ta main a répondu à la mienne.
Je l’ai prise tout doucement
sans t’affoler
et je t’ai dis c’est bien
maintenant on va y aller,
on va traverser les sentiers
on va peut-être errer
mais je te promets que toujours
j’essaierai
de faire en sorte que tes sentiers
rencontrent le chemin des autres,
ces autres qui ne savent pas
tous les efforts que tu fais pour aller vers eux
quand eux t’ignorent
et te prennent simplement pour un fou
ou utilisent le nom de ton handicap
juste pour faire des insultes
ou pour croire qu’il faut juste remplacer le u par le r
pour que tu deviennes artiste.
mais c’est pas de leur faute à ceux qui confondent tout
ils sont juste ignorants
je t’expliquerai un jour
que l’ignorance et le refus de savoir
c’est aussi un handicap
sauf que leur chemin à eux est un peu plus droit que tes sentiers…
Allez viens,
on avance.
Un arbre couché fait barrière ?
Ne t’inquiète pas,
c’est l’occasion d’apprendre à sauter !
J’ai oublié…
Guillaume: bel hommage à Rimbaud !
Comme elles sont belles tes fuyantes. C’est bien beau 🙂
echos…
Trajectoires,
Tu n ‘y crois pas.
Tu ne sais même pas pleurer.
Sur ces mots.
Alors,
tu n’y crois pas
je suis émue Catherine…
Je me retourne
Et je te vois
Une larme coule
Tu es enfin là
Si las et Là
Tu as marché
Tes pieds fatigués
En tête à ailes
Je te donne la main
On se serre
Notre bout de chemin devant
Il verra bien ce chemin
Vers où il va
Catherine
Je viens de lire ton parcours pas toujours évident, avec cette impression d’incompréhension autour de vous, impression justifiée d’ailleurs. C’est un problème qui fait peur à certains, peur d’en parler, peur de prononcer certains mots.
Le mot autiste (si proche d’artiste;-) ce qui est vrai d’ailleurs, ils ont une sensibilité au monde plus importante), le mot autiste gêne. Pourquoi ?
Parce qu’ils ne connaissent pas et l’inconnu fait presque toujours peur donc ils n’osent approcher. Je pense qu’il ne faut pas leur en vouloir, ils ne refusent pas de savoir pour la plupart, ils ne savent pas comment savoir et craignent de se sentir indiscrets face à des situations difficiles.
Moi-même je connais mal même si j’ai été, étant plus jeune, monitrice spécialisée. Ce sont des situations qu’il faut vivre je crois au quotidien pour bien les comprendre. Catherine peut-être que je me trompe, toi seule peut me le dire. En tous les cas c’est bon d’en parler.
Annick,
ton expression « en tête à ailes »…
Alors ton fils aussi, il bat des ailes quand il est content ? Comme on dit dans notre jargon de mère de personne autiste !
Bonsoir Catherine,
je ne connaissais pas cette expression, Catherine, je la découvre..
alors pr tout te dire,
qd Jean Sé souhaite se rire de lui, cela lui arrive de le faire, fort rarement, il a cette possibilité à présent de bien se rendre compte de ses comportements, et c’est incroyable comme il peut en parler…
c’est émouvant, hein? de parler de nos fils..
à mesure que le chemin s’avance, arrive cette possibilité de trouver des chemins de traverse pour avancer son chemin à Jean Sé, il trouve des stratégies pour rejoidre notre monde à nous, il est incoyable, j’APPRENDS SANS CESSE AVEC LUI!
Monique,
J’ai appris a dépasser le regard des autres. Je ne souffre pas, j’ai appris aussi. Mais je gueule contre une France qui est le dernier pays d’Europe, je dis bien le dernier, à savoir respecter les personnes handicapées.
Oui pour beaucoup, il y a une gêne, une difficulté, ce n’est pas facile d’aller vers la différence, je n’en veux pas à ces gens là d’autant que j’ai souvent constaté leur soulagement quand c’est moi qui allais vers eux. Moi-même pour d’autres situations difficiles concernant d’autres personnes, je ne sais pas si j’ai toujours bien agi et sûrement que sans le vouloir j’ai aussi blessé.
Ce que je ne supporte pas c’est l’attitude de certains proches qui pleurent à ta place en gémissant auprès des autres qu’ils ont un neveu autiste et que c’est vachement douloureux pour eux, qu’ils peuvent parler du handicap parce que ils connaissent étant touchés dans leur famille. Mais moi quand j’entends ces gémissement de la part d’une tante de mon fils qui heureusement n’est pas ma soeur, quand je l’entends dire qu’elle connaît bien le problème, alors qu’en 16 ans et en habitant à quelques kilomètres de chez moi, elle n’a JAMAIS proposé d’emmener mon fils en balade une seule fois, qu’elle n’a JAMAIS proposé de le garder une soirée, j’ai pitié d’elle ! Cependant elle fait des prières pour lui et elle est bien sûr persuadée que c’est grâce à ses prières qu’il progresse !!!!
Et là, je t’avoue que j’ai toujours vu le résultat immédiat de ceux qui m’aident dans le réel tandis que, malgré tous les cierges que certains ont fait brûler pour lui, les prières sont restées des prières !
Qu’est-ce que c’est facile de faire des prières ! Heureusement que certains pensent d’abord à être efficaces !
Et puis je t’épargnerai l’histoire du pouvoir de la psychanalyse pas encore séparé de l’état qui a empêché l’éducation des autistes en prônant l’émergence du désir quand il est si important d’éduquer et de leur apprendre à apprendre et à comprendre. Les psykk comme on les appelle ont envoyé un nombre inimaginable d’autistes vers des cellules où on ne mettrait même pas des chiens.
Je n’en veux pas à ceux qui sont perdus mais j’en veux à ceux qui sur les sentiers déjà difficile à parcourir viennent vider des sacs de ciment.
Catherine
Ce que je viens de lire est boulversant, tu as raison c’est facile de prier et surtout ça donne bonne conscience, enfin facile pour ceux qui y trouvent un sens, c’est bien que tu dises toutes ces choses, c’est important de parler ainsi, tu sais c’est aussi facile de verser son obole et de tourner la tête pour ne pas voir ce que l’on ne veut pas voir avec la conscience tranquille d’avoir fait ce qu’il faut. C’est autre chose que de donner un peu de son temps et de son amour et cela dans bien d’autres domaines aussi. C’est important de savoir comment des gens sensés être respectables et tournés vers les autres trouvent des solutions si hideuses, si atroces, ils en sont un peu moins respectables, la gorge me serre de lire tout ça. Il faut vraiment que ces choses là soient dites si l’on veut que ça change. Je peux comprendre ta révolte.
Merci vraiment très fort à toi Catherine de ne pas laisser tout ça sous silence.
>Marc, Monique, Bourrache, Bernard, Nigra, Fauky:
Un grand merci d’avoir tissé tout au long de cette note de si beaux fils de poésie. Grande inspiration chez vous tous. Je vous emnbrasse et vous souhaite une bonne nuit.
>Anne :
Merci pour ton passage, Anne. Ces lignes de fuite traduisent certainement une forte envie d’évasion inconsciente de ma part 😉 Merci à toi et bon week-end !
>Catherine :
Bonsoir Catherine, contente de te revoir ici et très émue bien sûr de lire ton émouvant poème. Tu as mis beaucoup de toi dans ce texte avec tes fêlures, tes doutes, tes cris de douleur et de rage. Mais tu fais place aussi à la complicité et à l’amour que tu vis chaque jour à ses côtés. Comme je comprends tout ce que tu ressens. Beaucoup d’essais, d’approches différentes, d’expériences pour tenter d’avancer avec à la clé des petits pas mais pour lui des pas de géants qui vont l’aider grâce à toi à devenir de plus en plus autonome. Tu donnes tant de toi pour ton fils et ce qu’il va devenir. Cet arbre couché illustre parfaietement bien ce que tu fais et vis au quotidien pour lui. Bien à toi, je t’embrasse et te remercie.
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On trouve souvent l’expression « s’inscrire dans une trajectoire » comme si la cinématique et la ballistique étaient les deux seuls domaines concernés et qu’y vivaient la notion de prédestination, de prédétermination , comme si les paramètres étaient tous connus, fixés, réglés et que le reste en découlait mécaniquement.
Comme si les inflexions, les rencontres, les inflexions, les infléchissements, les influences n’étaient pas possible et n’allaient pas modifier la courbe de cet orbe décrit dans l’azur.
Depuis la découverte par Kepler des principes de la mécanique céleste
c’est vrai que la prédicatibilité et l’immuabilité de certains mouvements est vérifiée, encore que la conjecture de Poincaré sur les trois corps soit venue bouleverser ce bel ordonnancement.
Mais dans l’humain, l’inné et l’acquis sans être en compétition concourrent tous les deux à amener chacun vers son destin et pas sur ce chemin si bien balisé que plus aucune surprise ne viendrait nous étonner …au milieu du gué.
Pas plus qu’il n’y a de fleuve tranquille, le tumulte de notre sang, la fougue de notre coeur viennent emporter la raison pure qui se charge
des scories du temps, des effluves du voyage, des expériences du partage.
Aussi serait il vain de prétendre dans une causalité parfaite les événements car il en est qui nous dépassnt par leur grandeur, leur soudaineté, leur briéveté mais qui durablement modifient ce trajet.
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« Si tu veux tracer un sillon droit, attache ta charrue à une étoile »
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Proverbe de je ne sais plus où.
Je vous lis, émue, Catherine et Monique,
en ce qui me concerne, je pense que c’est après avoir posé mes bagages dan sla nouvelle région, que me viendront les mots pour dire vrai.
Et je redis,
le plus douloureux à VIVRE, ne fut pas la traversée en autisme avec mon fils autiste qui a 21 ans à présent,
mais ce fut l’ABSURDITé, , la DéMENCE, l’INDIFFéRENCE, l’INHUMANITé, le TOUT SAVOIR de certains qui ont été sur ce parcours,
MAIS IL Y A EU les VRAIS, les Humains aussi…
Et penser parler d autisme pour moi, cela va bien plus loin, c’est parler au nom du respect du handicap quel qu’il soit….
Parler au nom du respect du handicap quel qu’il soit je suis tout à fait d’accord avec toi Annick mais aussi se sentir tous concernés, respectueux, solidaires et responsables, même si l’on est parfois un peu maladroit et surtout que cela ne reste pas de vains mots dépourvus de sens ou pire encore. Vous avez des messages forts à faire passer, à nous de savoir les entendre et d’agir.
Bon veek-end et respirons la vie à plein poumons, tu m’encourages souvent dans ce sens .merci Annick
» …Ce petit chemin… qui sent la noisette
Ce petit chemin… n’a ni queue ni tête
On le voit
Qui fait trois
Petits tours dans les bois
Puis il part
Au hasard
En flânant comme un lézard
C’est le rendez-vous de tous les insectes
Les oiseaux pour nous, y donnent leur fêtes
Les lapins nous invitent
Souris-moi, courons vite
Ne crains rien,
Prends ma main
Dans ce petit chemin ! … »
Paroles et chanson de Mireille.
les moins de x20 ans d’entre vous s’en souviennent-ils (- ou elles) ?
Amitiés,
Fran6
PS. Enfin, c’est mon resenti à première vue de cette jolie et paisible photo pastorale.
Bises Monique,
mmmmmhhhhh, je me souvine si bien de ce petit chemin de MIreille qui sent la noisette, merci, Franc6 B…
>Fran6:
Bonsoir Francis, tu connais bien tes classiques;-) Ce texte de Mireille est un condensé de fraîcheur et de spontanéité. Il est parfait pour ma photo;-) Merci de nous le faire partager. Bises vers l’est, au pays des bulles;-)
http://fr.youtube.com/watch?v=SbprhjCt0aQ
>aspe:
Merci pour ce beau partage. Bonne nuit.
je relis, cette page,
avec émotions,
et je remercie chacun de sa présence!
car sa présence au monde
c’est vraiment quelquechose
tellement de bel chaud
cela serre de vrai!
je vous embrasse chacun!
QUELLE AVALANCHE DE POEMES,
sur tes pages, Ossiane,
que je n’en reviens pas,
que la plume du monde,
si jolie à se frissonner l’oreille,
devant ce bel vivant!