Route

Route

Soleil pleureur, une traînée de poudre sur le ruban noir

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut

Soleil pleureur
une traînée de poudre
sur le ruban noir

L’Aventure m’a tendu les bras… j’ai pris une route de traverse… j’éprouve le besoin d’explorer d’autres univers à thèmes… le voyage corse s’étire en continu dans le temps… il fait une pause pour reprendre plus tard en pointillés…

A la vitesse d’une cométe, cette lumière dorée a saupoudré tous vos écrits de superbes étincelles poétiques. Nigra et Bernard se sont faits pélerins de l’amour et de l’esprit de façon très originale. Merci à vous tous.

Il fait si noir autour

Je ne vois rien
Rien d’autre
Que cette Route vers toi

Il fait si sombre ici
Je ne devine
Que l’Or de cette rencontre

Ca brille tellement là-bas
Scintillements et périls
Quête de plénitude

Vaincre le courant
Du métal en fusion
Tentations et désirs

Je n’ai pas appris à nager
Contre ces forces là…

Si je plonge
Je fonds

Si je reste
Je coule

Lumière,
Reste
Tu m’es vitale

Fusion chaude
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante

Fusion froide
Dans la douceur
Du jour nouveau

Nigra

Illumiiné

Bernard (l’illuminé 4)

158 réflexions sur « Route »

  1. quelle coincidence pas sans incidence
    je lisai un article consacré à Kerouac
    et me revenai par bribes le récit mythique
    ou mythifié d’une génération ou la beat
    n’était pas encore le beat
    pourtant déjà une pulsation singulière
    dans un univers décalé, déformé.

    >Ossiane c’est franchement superbe comme effet visuel

    bonne nuit la semaine s’annonce chargée

  2. La route est un endroit où l’on peut souvent prendre de bonnes photos, lorsque le soleil se couche et face à la mer pour ceux qui voudraient des idées. La route à aussi beaucoup de significations et il est difficile de la connaître.

  3. C’est mon coeur
    qui pleure
    pas le soleil pleureur
    Toi,
    de mon âme voleur,
    une route d’or
    m’as promis, menteur.
    Une traînée de douleur
    tu as laissé
    sur mon coeur.

    ==================

    Ossiane,
    Cibeles, ma fille, t’envoye un message :
    « Ossiane, cette photo est magnifique!
    Très, très belle.Je l’aime beaucoup! »

  4. pour tous les ami(e)s visiteurs qui vont se mettre en route ,ce poème de Rimbaud :

    ma bohème

    Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées;
    Mon paletot soudain devenait idéal;
    J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal;
    Oh! là là! que d’amours splendides j’ai rêvées!

    Mon unique culotte avait un large trou.
    Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
    Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
    Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

    Et je les écoutais, assis au bord des routes,
    Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
    De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

    Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
    Comme des lyres, je tirais les élastiques
    De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

    *******************

  5. Prendre la route
    Et le soleil dans sa besace
    Suivre ses rêves à la trace
    Laisser le doute
    Se couvrir
    D’un grand paletot de ciel
    Aux ruches étoilées voler le miel
    S’ouvrir
    Aux quatre vents du monde
    Suivre des nuages la ronde
    Et des oiseaux
    Le vol qui conduit à la mer
    Se perdre s’enivrer de plein air
    Jouer à saute-ruisseau
    Prendre la route
    Par le chemin
    Comme une amie
    Par la main
    Faire son salut
    Au hasard des talus
    Chercher une rose à aimer
    N’arriver jamais
    Aux douces fleurs
    Donner la rosée de ses pleurs
    Confier ses peurs

  6. yeux perdus dans la nuit,
    yeux brulés d’être éblouis,
    pieds qui hésitent et se rassurent,
    en foulant le mirage.
    La route s’est faite rivière,
    souple, brillante
    et écailleuse
    comme un serpent familier
    se glissant dans un trou d’ombre

  7. Bonjour Ossiane,
    Magnifique photo, calligramme et haïku… j’aime beaucoup
    Je t’embrasse

    —-

    Route de lumière
    Le soleil pleure son jour
    Entre chien et loup

    Merci amichel pour Rimbaud

    Courage à pierreb

    Belle journée à vous tous

  8. Le soleil cette nuit
    Est tombé en poussière
    Sur la route du temps
    Qui se perd dans les rêves
    Et les haies endormies

  9. C’est fort beau A. Rimbaud et amichel…

    Très belle photo, bien joli calligramme, et un haiku si fort à le lire…

    La route suinte ses larmes
    Le soleil se fait tendre
    Le noir est parfois lourd
    Et sa lumière faible

    Mais juste parée d’or
    D’espoirs et de courage
    La route abandonne ses douleurs

    La route s’ouvre son ciel
    Le soleil se fait complice
    Le noir se vaporise
    Et reste cette lumière

    Mais juste belle Humaine
    D’amour et de belle paix
    La route se laisse prendre

    Dedans ce grand mystère
    Qu’est la route d’une vie
    Qui trace son destin
    Sur sa route en traces

  10. j aime beaucoup, « le soleil cette nuit est tombé en poussières sur la route du temps….. « , c’est extrêmement frissonnant, MariaD.

    mes pensées vers ceux qui prennent TGV et RER, ici l aller retour s’est fait, juste que le tgv direct annulé, et l aller retour avec arrêt à Paris.

  11. Wow , Superbe photographie , mots et calligramme Ossiane . Un clair obscur comme je les aimes

    Je t’embrasse

    Je repasserai tout à l’heure

  12. ……………………………………………………………
    ………………………..\..\/../………………………….
    ………………………_…ooo…_……………………….
    …………………..__…oooooo…__…………………….

  13. ……………………………………………………………
    ………………………..\..\/../……………………….
    ………………………_…ooo…_……………………..
    …………………__…oooooo…__…………………….
    ………………………_…ooo…_……………………..
    ………………………../../\..\……………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    ..llliIiijII.1iIlli…:..:i:il..lll:::::iill;;;;…lil..:…’.v……..:::….
    ……*****************°°°°°°°°°°°*******…………………….

  14. ……………………………………………………………
    ………………………..\..\/../……………………….
    ………………………_…ooo…_……………………..
    …………………__…oooooo…__………………….
    ………………………_…ooo…_……………………..
    ………………………../../\..\……………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    ..llliIiijII.1iIlli…:..:i:il..lll:::::iill;;;;…lil..:
    ……*****************°°°°°°°°°°°*******……
    ……….***********°°°°°°°**************……
    ……………..***x.°°°°°°******************…..
    ………………..X………°°°°°°……………….*****……
    ………….XX………………°°°°°°°°…………………….
    ……….WX…………………..°°°!°°°°!°…………………
    ..WXX……………………….°°°°!!°°°°°°!!°…………..
    W…………………………°°°°°°°°°°°°°°°°°!!!……….
    …………………………..°°°°°°°°°°!!!°°°°°°°!!!°……
    …………………………°°°°°°°°°°°°°°!°°°°°°°°°°…..
    ……………………..°°°°°°°°°°°°°°!!!!!!!°°°°°°°!!
    …………………….°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°!!!!!
    ……………………°°°°°°°°°°°°°!°!!!!!!°!°°°!!!!!!
    …………………°°°°°°°°°°°°°°°°°!!!!!!!!!!°°!!!!!
    ……………….°°°°°°°°°°°°°°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    …………….°°°°°°°°!°°°°!!!!!!!!!!!!!°°!!!!!!!!!!!
    ………….°°°°°°°°°!!°°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    ………°°°°°°°°°°°°!°!°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    …..°°°°°°°°°°°!°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!D’où viens-tu…

  15. Tiens … j’ai senti une goutte de soleil.
    Une belle journeé s’annonce.

    Si seulement ….:-(

    Photo et calligramme splendides Ossiane.
    Merci beaucoup.
    Je t’envoies des bisous de mon pays pluvieux.
    Judith

  16. ……………………………………………………………
    ………………………..\..\/../……………………….
    ………………………_…ooo…_……………………..
    …………………__…oooooo…__………………….
    ………………………_…ooo…_……………………..
    ………………………../../\..\……………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    …………………………………………………………….
    ..llliIiijII.1iIlli…:..:i:il..lll:::::iill;;;;…lil..:
    ……*****************°°°°°°°°°°°*******……
    ……….***********°°°°°°°**************……..
    ……………..***x.°°°°°°******************…..
    ………………..X………°°°°°°……………..*****….
    …………..XX……………..°°°°°°°°…………………
    ……….WX…………………..°°°!°°°°!°……………
    ..WXX……………………….°°°°!!°°°°°°!!°………
    W…………………………°°°°°°°°°°°°°°°°°!!!……
    …………………………°°°°°°°°°°!!!°°°°°°°!!!°……
    ………………………..°°°°°°°°°°°°°!°°°°°°°°°°…
    …………………….°°°°°°°°°°°°°°!!!!!!!°°°°°°°!!
    …………………..°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°!!!!!
    ………………….°°°°°°°°°°°°°!°!!!!!!°!°°°!!!!!!
    ………………..°°°°°°°°°°°°°°°°°!!!!!!!!!!°°!!!!!
    ………………°°°°°°°°°°°°°°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    ……………°°°°°°°°!°°°°!!!!!!!!!!!!!°°!!!!!!!!!!!
    …………°°°°°°°°°!!°°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    ……..°°°°°°°°°°°°!°!°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    ….°°°°°°°°°°°!°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!D’où viens-tu…
    Où vas-tu,
    ______________Pèlerin de l’esprit.
    ________________________De l’orbe silencieux,
    S’écoulent les chemins. Infinitude d’Or,
    _______________________________née de la nuit certaine.

  17. Il fait si noir autour

    Je ne vois rien
    Rien d’autre
    Que cette Route vers toi

    Il fait si sombre ici
    Je ne devine
    Que l’Or de cette rencontre

    Ca brille tellement là-bas
    Scintillements et périls
    Quête de plénitude

    Vaincre le courant
    Du métal en fusion
    Tentations et désirs

    Je n’ai pas appris à nager
    Contre ces forces là…

    Si je plonge
    Je fonds

    Si je reste
    Je coule

    Lumière,
    Reste
    Tu m’es vitale

    Ne pars pas
    Approche toi
    Envole moi

    Fusion chaude
    Dans la fraîcheur
    De la nuit naissante

    Fusion froide
    Dans la douceur
    Du jour nouveau

  18. La route de nuit

    Rêver d’océans
    rêver de pur-sang
    mais on est dans le dur
    pour cette vie c’est sûr
    et après
    et après
    qui sait

    La peau sur les os
    et la croix dans le dos
    et des routes de nuit
    et des gens blanchis
    et des rêves
    mais qu’on en crève
    et pour rien
    puisque tout tient
    dans la main

    Je me suis réveillé ce matin
    pour la rose d’un jardin
    au coeur humain
    encore humain
    à l’appel de nos noms on revient
    comme on revient
    et pourquoi
    juste pour connaître la fin

    Qu’on est loin des Amériques
    qu’on est loin des Amériques
    Je me suis perdu un million de fois

    Raphaël

  19. magnifiques jeandler, l illuminé, et nigra,

    et komment ke je fais pour konsonner ma journée, sourire! c’est si bon de vous lire, des lumières magiques..et je sais déjà tant que quand mon oeil revient, des mots et des mots beaux .. de tellement.
    Merci pour vos magies d’être! belle matinée!

  20. un petit matin
    sur la route du doute
    je suis parti
    te laissant sur le chemin
    d’une solitude en pointillé
    un week end sur deux
    et les vacances scolaire.
    ce matin là
    je t’ai souri
    je t’ai embrassé
    et je me suis retourné
    mes larmes ont coulées
    sans que tu puisses les voir
    et comme un fleuve
    elle m’ont emportée
    vers une mer houleuse
    ou je me suis échoué
    le jour ou je suis parti
    sur la route du doute.

  21. Une splendeur, cette photo!…ta route est magique…Ossiane, pour débuter cette journée…ton calligramme et ton haîku invitent au voyage

    Geyser de lumière
    Sur la route magique
    Reflets de l’espoir

    Soleil perlé d’or
    Eclaboussant la route
    Astre de chance

    Bonne journée
    Bises à tous

  22. Coucou,
    Chère Ossiane, je trouve ta photo retravaillée avec ton haïku d’une grande beauté ! Bravo !
    Et déjà tous ces poètes qui ont laissé leur belle plume.

    Je prends la…
    Regretter, jamais,
    Oublier les jours mauvais,
    Un sourire toujours,
    Tendre ma main avec Amour,
    Et continuer mon chemin dans la sérénité.

    Belle semaine à toutes et tous,
    Bises chère Ossiane,
    OLIVIER

  23. dans le petit matin clair
    une route grisante
    une route glissante
    L’aube sur la terre.

    une grande bouffée d’air
    les fenêtres embuées
    les yeux fatigués
    de quelques petits verres

    des caresses enamourées
    des baisers enivrants
    le soleil étincelant
    l’ombre sur les cotés

    sur route verglacée
    dérapage incontrôlé
    sirènes dans le matin clair
    Le crépuscule s’est installé.

  24. J’ai laissé mon passé
    Sur le bord de la route
    Il était trop lourd à porter
    Valise pleine de doute

    Sur la route du présent
    Lesté de mes baguages
    Je vol dans les nuages
    Que tout cela est grisant

    Je fait de nombreux détours
    Sur la vie et ses atours
    Je tourne en rond et me perd
    Sans passé, plus de repère

    Je regarde autour de moi
    Mais je connais cet endroit !
    Sans passé aucun avenir
    Je reprend ma valise pour repartir.

  25. je rentre seul parmi les ombres
    guidé par ton sourir éclatant
    mon corps de nuage flotte
    sur le souffle de tes baisers.

    l’avenir est une route de verre
    suspendu dans l’aube clair
    que des milliers d’étoiles
    jalonnent de leur lumière.

  26. L’oeil fixé
    sur ce soleil
    occupe
    tout l’espace

    L’alpha et l’omega
    de la route
    soleil intérieur
    centre de la douleur
    centre de la joie
    sans début
    ni fin
    sur lequel
    tout repose,
    en lequel
    tout se repose.

  27. C’est un beau cadeau que tu nous fait là Ossiane, et ces couleurs essentielles le bleu et le jaune qui se rejoignent…
    Très touchée ce matin, ainsi que par chacun des textes, pris un à un…
    éblouie je suis..et ce texte( l’illuminé):
    « D’où viens-tu…
    Où vas-tu,
    ______________Pèlerin de l’esprit.
    ________________________De l’orbe silencieux,
    S’écoulent les chemins. Infinitude d’Or,
    _______________________________née de la nuit certaine. »…
    Silence….

  28. intrigant phare en éclat froid,
    poursuivi par une coulée
    d’argent en fusion.
    Sortir de ma nuit et m’y risquer ?
    une aventure proche,
    encadrée,
    mais d’autant mystérieuse
    et qui m’effraie,
    un peu, délicieusement

  29. Quand la lune s’ennivre
    au champagne
    Les gouttes de ÔÔöÔôöÔ
    se donnent à vivre
    Sur cette route splitchante
    en amours de la vie

  30. Comme il fait froid ce soir
    alors que l’astre luit
    je hais le désespoir
    et la peur et l’ennui

    Comme il fait froid ce soir
    et comme l’astre luit
    te chérir te revoir
    pour que cède la nuit

  31. mmmhhhh….feu roméo.

    Te chérir dans le noir
    Sur un ruban de lune
    Pour que cesse ton froid
    Ses mains en chaufferettes
    Guidées par ses baisers
    S’enrouler le ruban
    Et se vivre dedans

  32. On apprend jamais,
    à lutter,
    Contre ce qui se trouve sur sa route.

    Surtout, quand il est tard,
    Que le soleil se couche,
    Et qu’on marche seul.

    La seule force, qui peut porter,
    Vers une nouvelle aube,
    Après que le soleil se soit vraiment couché,
    Les ràres passants attardés aussi..

    C’est ton courage.
    Ta force de dire.
    Ton bras d’honneur au  » qu’en dira-t’on.. »
    Comme moi,
    Pas brillant,
    Mais pas peureux encore…

    Ma force de te dire : Merci.
    Mon bras d’honneur,
    Aux frileux, frileuses,
    Pas brillants, brillantes..
    Mais pas peur d’eux, d’elles encore…

    Je remonte souvent le soir,
    de mon atelier,
    Il fait noir, froid, ou presque..

    Mais non, je ne suis pas frileux,
    Je suis guidé, par la lumière d’un réverbère,
    Par la chaleur aussi, entêtante,
    D’un ancien amour,
    Ici, la, près de moi.

    Alors, je peux, continuer à marcher,
    malgré,
    les odeurs d’héther qui s’annoncent,
    dures,
    Pour celle qui partage mes jours.
    Que je porterai.

    Je ne suis même pas lache,
    je ne lache rien,
    de mes rêves ,
    primitifs, éternels, inconnus,

    Comme tout le monde,
    Qui ne le dit pas.

    Toi, tu me l’a dit

    Et,
    Je ne suis pas sourd,

    Près de toi
    reflet de mon âme.

  33. Bonjour à tous et merci à Ossiane pour cette petite pause en lumière tamisée sous le soleil pleureur.

    Des larmes de soleil
    S’épandent sur le chemin
    En un ruban d’argent.
    L’astre s’est éteint doucement
    Dans le froid de l’hiver.
    La route au loin s’égare
    Emportant avec elle
    Quelques perles de soleil.
    Dans l’antre de la nuit sombre
    L’horizon s’efface.
    La solitude s’installe
    Drapée de noir
    Dans le silence des ténèbres.
    J’ai peur, j’ai froid
    Mais c’est si beau,
    Je mêle mes larmes
    Aux larmes du soleil.

  34. tu t’es jeté en travers
    de ma route droite
    comme un rayon de soleil
    un soir cristallin d’automne.
    surpris ébloui et apeuré
    j’ai dévié la trajectoire de ma vie
    prenant des routes sinueuses.
    Prenant des chemins traverses.
    Les chemins chaotiques et boueux.
    pour ne pas te rencontrer.
    Pour ne pas te regarder.
    Mais ce n’est pas de toi que j’avais peur
    mais uniquement de ma propre conduite.

  35. Sur les chemins de traverse

    Sur les chemins de traverse, la guitare en bandoulière, la vie s’abandonne , le coeur se délivre en de doux voyages intimes, la lueur irradiante du matin réchauffe de ses amertumes de la nuit, la lune flamboyante inonde la terre de mille gouttelettes de perle, comme effluves de bonheur, la rosée se dépose délicatement sur les pétales de roses, mon âme vagabonde hûme le parfum subtil des choses, j’aime sillonner ces chemins étroits qui ne vont nulle part et me conduisent ailleurs, là où le ciel se fond en tendres couleurs, là où tout est incertain, à la croisée des chemins qui me mènent vers toi, mon destin, que j’attends, pour des lendemains sereins, traçons droit vers cette allée de lumière, elle est une passerelle parsemée de mystère.

  36. – pierre b.
    je regard à la TV
    Grève en France:
    la gare du métro pleine;
    Les rues, un trarsbordement
    de motos, de vehicules;
    mais, je ne te vois pas…
    Où est-tu pierre-b?

  37. La route est d’or,
    la pouissière dorée tombe sur moi.
    Tant de beaux mots deposés…
    Tant de beaux vers…
    tant de beaux poèmes…
    Je bois la rosée de vos pensées,
    de vos idées, de vos rêves.
    Merci à vous tous.
    La semaine commence très belle!

  38. Iluminé
    l – 2 – 3 – 4
    Très, très beau travail.
    Comment s’appelle cet art là?
    Es-tu, par hasard,
    notre ……. ?
    Ou non?

  39. Tu m’as dit
    Viens !
    Nous avons marché
    Tous deux main dans la main
    Vers ce point qui fuit au loin.
    Confidences et mots tendres,
    Paroles douces à entendre,
    Nos regards se croisaient,
    Nos mains se serraient,
    Nos lèvres s’abandonnaient
    Dans cette belle et tendre errance
    Nos pas s’épousaient en cadence.
    Nous sommes allés loin
    Sur cette route qui menait
    A l’amour, à la douceur de vivre
    Tu m’avais seulement dit
    Viens !

  40. Et toi , Annick,…

    Tu dis si bien l’amour…
    Comment veux tu ,
    que celles , et ceux,
    Qui lisent ces pages,
    N’aient pas un peu l’âme, le coeur, le corps , le tout ,
    Virevoltant..
    Tes petits pieds sous tes couettes…
    Tes petits calins,
    Matins,
    Malins,
    Chagrins..

    Je ne suis pas Casanova.
    Ne t’y trompes pas,
    Je ne trompe pas.

    Mais j’aime les femmes.

    Rien de plus beau sur cette terre.

    Alors, il fallait bien te le dire:

    Femme, tu es.

    Tu sais le dire.
    Toi aussi.
    Alors, aujourd’hui,
    Lundi,
    Jour de  » repos »,
    Pour moi,
    Merci, petit oiseau.
    De tes tendres et sensuels gazouillis…

  41. Très belle photo Ossiane…

    Maille endroit
    Elle se noie
    Maille envers
    Elle se perd

    Quelque part
    Une route égarée
    Doucement reviendra…

    Et la lune perfide
    Ruban lui brodera…

  42. dans le dédale de ma vie
    La trame est très irrégulière.
    les routes se coupent
    Se superposent.
    Droites ou sinueuses.
    Elles montent et redescendent
    en impasses ou sur autoroutes
    dans la nuit, au petit jour
    je brûle à fond le temps
    sous les lampions artificiels
    dans le brouillard ou sous la pluie
    j’accélère,je glisse et je dérape
    parmi les ombres irrégulières
    et les passant atrabilaires.
    mais heureusement sous ce lavis
    Le soleil brille sur ma vie.
    alors je continu vers l’inconnu
    freinant sur les temps dissolus
    en évitant le plus souvent
    de trop conduire vers le néant.

  43. Ou le suis Neyde…? Mais sur le chemin du « Soleil pleureur »…je ramasse les étoiles et je rêve en marchant………..

  44. C’est drôle une route, au retour ce n’est jamais la même et le temps pour la faire, aussi, si long à l’aller, si court au retours. Est-ce bien la même ? La jeunesse que tu as croisé et défié en partant ce matin est-ce cette vieille que tu croises ce soir au revenir?
    Si elle te dévisage ce n’est pas pour quêter ton sourire c’est pour demander son chemin perdue qu’elle est dans ses rêves anciens et qu’elle ne retrouve plus dans cet écheveau ce lacis de chemins qu’elle a sa vie durant tricotés. La route est longue, si longue qu’elle n’en finit pas. Encore plus loin qu’elle dit, la route. Encore un effort. Et elle fuit à mesure qu’on avance, court devant telle une enjoleuse…
    Dis-moi, c’est encore loin le chemin ?

  45. Je ne sais pourquoi, en voyant la photo, a ressurgi en moi un merveilleux poème de Georges RODENBACH que j’avais appris par coeur à l’école.

    Celui-ci s’intitulant « Vieux quais », me permet de l’amputer un peu..

    « Il est une heure exquise à l’approche des soirs,
    Quand le ciel est empli de processions roses
    Qui s’en vont effeuillant des âmes et des roses
    Et balançant dans l’air des parfums d’encensoirs.

    Alors tout s’avivant sous les lueurs décrues
    Du couchant dont s’éteint peu à peu la rougeur,
    Un charme se révèle aux yeux las du songeur…

    Et l’on devine au loin le musicien sombre,
    Pauvre, morne, qui joue au bord croulant des toits ;
    La tristesse du soir a passé dans ses doigts,
    Et dans sa flûte à trous il fait chanter de l’ombre. »
    ___

    Beaux mots déposés par tous (certains très émouvants).

    Bonne fin de journée.

  46. Ahhhlors, c’était Bernard..

    Nigra et Bernard, deux si beaux textes encore..
    pourtant choix hyeper dur encore, de telles belles émotions..

    Fauky,
    mon petit bec te sourit et te souhaite une bonne soirée.

    Ô Toi Divine Lune
    Tu rutiles ton Ô
    Sur le sÔl de la rÔute
    Tu es universelle
    Chacun peut tendre sa main
    Tu te dÔnnes dans sa paume
    Et dans sÔn Ôeil qui brille
    Ô Lune si belle Dame
    Tu le vis espérance
    Sur sa route de vie

  47. Sur ma route…

    C’est sur ma route
    le soleil qui laisse
    comme une trace
    quand tout s’efface
    sauf l’éblouissement

    Comme un phare
    dans la nuit
    on croit savoir
    l’âme s’élargit

    Comme un sourire
    dans le noir
    l’éclat d’un regard
    qui traverse
    l’ être qui se cherche

    C’est sur ma route
    comme sous les mots
    quelque chose de plus
    qu’on n’atteint pas

    pourtant c’est là…

  48. Rect. … qu’on n’atteint pas… merci Ossiane si tu peux rectifier, très belle photo évocatrice d’une « portance de l’âme »… envolée vers toi… à bientôt.

  49. >Thierry :
    On the Road… En effet, belle coincidence que cette lecture 😉 Moi, je pense à une vieille errance documentaire sur la mythique Route 66 qui livrait un regard différent sur l’Amérique profonde (je ne me souviens plus du réalisateur… si jamais l’un d’entre vous…) Merci pour ton bel haïku.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/U.S._Route_66

    >Poète :
    La route est grande source d’inspiration qui ouvre une multitude d’explorations, je suis bien d’accord avec toi. On s’en rend d’ailleurs bien compte aujourd’hui. Merci à toi.

    >Annie-Claude :
    Hello Annie-Claude, princesse des lagons bleus 😉 Pas d’autre mot, ton haïku est splendide ! La bise.

    >amichel :
    Merci pour ce beau partage rimbaldien qui te poursuit jusque dans ton poème avec ce paletot;-) Magnifique évocation emplie de douceur ; merci pour ta belle plume.

    >un taxi parisien :
    Merci pour ton enthousiasme qui me touche. Tu as peut-être une petite place pour Pierre b qui est en rade 😉 Bonne journée !

    >andrée :
    Tu es au nirvana avec tout cet or qui te tombe dessus 😉 Merci c’est beau !

    >brigetoun :
    J’aime vraiment beaucoup ton premier poème avec l’évocation de cette rivière/serpent. Merci pour tout !

    >Fred :
    Bonjour Fred 😉 Le paletot de amichel a atterri chez toi 😉 Beau poème original, merci à toi.

    >pierre b :
    La route, tu en sais quelque chose 😉 Bonjour Pierre, j’ai trouvé quelqu’un pour te dépanner mais je crois qu’il est trop tard 😉 Courage à toi.

    >Maria-D :
    Bonjour Maria, merci pour ces délicieux poèmes. J’ai une préférence pour ton deuxième ; c’est tout à fait ça 😉 Bises.

    >Annick :
    J’aime beaucoup tes deux premiers poèmes bien construits et sentis. De belles images à l’intérieur.Bises.

    >fanou :
    Que du beau que du beau aujourd’hui ! Et bien sûr de l’émotion avec ces traces d’enfants Merci !

    >Kirikino :
    Vraiment sympa et plein d’entrain ton tanka. Merci pour ta belle plume.

    >Bruno :
    Touchée que ça vienne d’un photographe comme toi et dont j’aime le style inimitable;-) Bises.

    >Bernard illuminé x 4, Nigra :
    Choix resserré aujourd’hui autour de l’errance et de l’amour que vous avez si bien su faire passer en ressenti et originalité. Bravo à vous deux. Bien vu le S, Nigra 😉

    >Pierre :
    Merci pour tous tes beaux poèmes et contributions ! Qui est Raphaël ?
    J’aime particumlièrement ton morceau de prose interrogateur ainsi que ton tout dernier poème que je trouve émouvant. Je t’embrasse.

    >Marc :
    Comment fais-tu pour trouver le temps d’écrire tout ces belles choses 😉 Que te dire… c’est difficile de tout commenter 😉 ton inspiration toujours émouvante et sincère ne semble jamais tarir. Tes mots provoquent des émotions et c’est ce qui compte. J’ai tout particulièrement aimé le deuxième poème sur le doute, le troisième et le quatrième. Merci pour la beauté de tes mots.

    >Claudie :
    Bonsoir Claudie, merci pour ta multitude de perles de lumière déposées sur le blog. Ta poésie est toujours empreinte de magie, de rêve et de joie. Ton texte en prose est superbe de délicatesse. Merci d’auréoler ainsi la journée.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, merci ; j’aime arriver à des faire des choses comme cela mais ce n’est jamais gagné 😉 Merci pour le beau chemin de vie que tu as tracé de tes mots et qui t’accompagne chaque jour. Je t’embrasse.

    >Guess Who :
    Bonsoir Tiago, Très belle idée réconfortante que tu développes dans ton beau poème ! Je ferme les yeux alors et avance dans le noir;-) Bises vers toi.

    >CéliaK :
    Merci Célia 😉 Superbe poème pour toi aussi avec aventure intérieure entre l’alpha et l’omega. Merci pour la fluidité de ta plume. Bonne soirée !

    >feu roméo :
    Bien vu Roméo ! J’aime beaucoup ton poème en clair obscur et tout particulièrement ton dernier vers. Bises.

    >fauki :
    Ta plume se fait très véloce en ce moment 😉 La lumière guide ton cheminement intérieur ; tu sembles aller au bout de la nuit, au bout de toi-même. Bravo à toi.

    >Monique :
    Beaux poèmes bien sentis, Monique ! Amour, beauté, émotion, tristesse, larmes, toute une palette de sentiments entre le noir et le jaune. Merci pour ta belle écriture.

    >Neyde :
    Je t’ai retouvée dans la prison 😉 Merci pour ton beau poème triste, un petit clin d’oeil amical à Cibeles et une grosse bise pour toi 😉

    >Sven :
    Sven, toujours en voyage même en pensée 😉 Merci pour ce beau poème qui te ressemble comme deux gouttes de soleil 😉 Belle idée ces phares qui éblouissent. J’espère que tu vas bien là où tu es. Bises.

    >Alix :
    Tout court, tout simple, tout mignon ; j’aime 😉 Bises à l’amazone.

    >Bourrache :
    Merci pour ce beau partage poétique bien à l’image de cette photo.
    En réponse à tes questionnements, va lire le coup de gueule de Jean-Louis Murat sur la Une d’aujourd’hui du Monde.fr (rubrique technologies) 

    >Judith :
    Je t’ai retrouvée dans la cage à spams ; désolée 😉
    Merci pour ton enthousiasme. Pour la peine, je t’offre un petit flacon de poudre solaire de mon pays 😉 Bises chaleureuses vers toi.

  50. Ruban noir

    Le regard fixe
    le miroitement
    des images
    les mots traversent
    les phrases
    mais ne disent rien

    De ce temps replié
    dans l’encre noire
    qui effleure les rêves
    mais ne se livre pas…

  51. Ossiane,
    merci pour ton commentaire, je n’ai pas le temps d’écrire des poèmes trop élaborés en ce moment, juste quelques ressentis…
    j’aurais voulu mettre, … mais ne se livre pas… à la fin du deuxième texte, mais c’est parti avant…
    je vous souhaite une bonne semaine.

  52. Sur la route je joue un double je
    la juxtaposition des deux je
    le contrepoint comme le contre jour
    et la fugue qui agace parce que fugace

    Sur la route allégrement je me délasse
    en allongeant le pas dans mes godasses
    Sur la route je ne voudrai pas que le temps trop vite passe

    Sur la route me reviennent les mêmes flashs
    qui sans me découper à la hache
    contournent la tâche centrale
    avancer en ligne sinueuse et suave
    du moment que point trop en bave.

    Sur la route me circonviennent les abords

  53. Délavé est l’asphalte qui miroite
    dès le lever cette route est moite
    presser le pas sans la voir étroite
    pourtant pas toute droite .

    Granuleux et tremblotant est le pavé
    car ce chemin zig zag a claironné
    la sigmoïde des humanoïdes

    Détrempés sont les fossés
    et détrompé est le routard
    qui démarre sur le tard

    Emaillé est le ciel en azur scintillant
    tandis que rutilantes les perles de rosée
    saluent d’un mot doré le petit matin

    Eblouissant est le destin
    qui m’a mis sur le chemin
    et qui irradie enfin

  54. Thierry, ce que j’aime avec toi, c’est que tous les jours j’enrichis mon vocabulaire.

    Ex : sigmoïde : mot bizarroïde pour un certain nombre d’humanoïdes … enfin, pour moi.

    Pourtant, c’est tout simple = en forme d' »S »…
    j’aurais dû y penser … mais j’ai pas fait les gréco-latines… essoïdes, j’aurais peut-etre compris…

    Grand clin d’oeil plein d’amitié vers toi.

    (Désolée, c’est mon moment de décompression).

  55. >Bourrache: ne t’offusque ni ne te brusque de mes manies comme avanies 🙂

    parfois abscons quand je me voudrai gascon, je lache la bride mais jamais abbatu, je tronçonne et étalonne, éperonne et assomme
    mais ces mots venus de loin je les aime tant , pas tant comme familiers que comme fourmiliers et qui grouillent et qui brouillent et qui gribouillent finalement 🙂

    En tant qu’humanoïdes on pourrait s’associer avant que de repartir dans notre saucière bien aimée 😉

    Bon j’avoue que j’ai fait un tout petit peu de latin mais que j’essaie de ne pas sortir mes mots des latrines tristes mais plutôt des former des lettrines bistres 🙂

    Oui je suis un cuistre avec des haut et des bas et dans ma tambouille de mots c’est le branle bas 🙂

    Pour la décompression je trouve ça sansass, mais quand je n’ai pas mon sas c’est plutôt sos.

    On me reproche souvent d’en faire trop et de céder à la facilité avec des grosses ficelles alitées.

    Merci de ton clin d’oeil si plein de tolérance face à mes égarements et mes errances, il me me touche.

    L’amour des mots vient dès que marmot on gazouille et après pas de méprise, pas de déprise, le jus de crane qui se vaporise.

    Passe une excellente soirée, pour ma part je suis si vanné que je ne pense pas vous tenir longtemps compagnie pour une fois
    je vais me défausser à la côte pour céder aux assauts du sommeil
    Une belle bise pour toi

  56. … ça y est !

    J’ai poussé sur le bouton « démarrer » de Thierry …

    … mais le sommeil le pousse vers les freins.

    Allez, bonne nuit à toi et plein de beaux rêves.

    (Dis, t’arrives à faire des rêves … simples ???)

    Je ris … merci !

  57. > Ossiane
    j’ai juste souligné l’erreur impardonnable de amichel 😉

    ce n’est pas « Mon paletot soudain devenait idéal; »
    mais « Mon paletot aussi devenait idéal; »

  58. Vidéo regardée à plusieurs reprises.

    Quelle symbolique !

    … une larme … le réconfort … un sourire … deux mains … un long chemin …

    Clopin-clopant, j’espère qu’ils resteront dans la lumière …

    Merci *…* pour cette petite perle d’espérance.

  59. Merci …, c’est émouvant… tellement!

    Bonne nuit, Thierry, je vais peut être me coucher tôt avec un book papier…à suivre.. sourire.

    Hein? certains inventent des mots? ah bon!!vous me faites sourire..

  60. impassible

    Impassible à la pluie drue qui tombe
    Les yeux fixes devant les voitures en trombes
    Les nuages files dans le ciel gris ardoise
    Les passants se croisent et s’entrecroisent.

    Son chien à coté de lui, tous deux silencieux
    Assis au milieu du monde si sentencieux
    Ils Regardent ses pantins aux visages laborieux.
    Pourtant au fond de lui il serait presque envieux !

    Parfois quand même dans cette déshumanisation
    Un humain s’arrête à sa stupéfaction
    Et entame en souriant , la conversation
    Des larmes intérieures cachent son émotion.

    Cherchant les souvenirs, de ses parents aimant
    Perdu bien trop tôt , avant ses quinze ans
    Ou il rêvait de sa vie futur en chantant !
    Mais déjà la rue reprend son bal incessant

    bonsoir bourrache oui moi aussi je progresse e nvocabulaire mais il y en a trop a la fois
    thierry si tu reviens merci de tous tes mots qui se mélange pour notre bonheur
    sven le courrant d’air bien inspiré quand même

  61. annick j’allais t’oublier toi qui n’oublie jamais personne
    bonne soirée peut être repassrais je plus tard
    bise

  62. >Sven :
    Pas de problème pour ces jolis ressentis spontanés, ça me va très bien ; un peu comme de l’écriture automatique. Bonne semaine et bon courage.

    >Thierry :
    C’est vrai que tu jongles habilement avec les mots, les images et les sons. Connaissais pas non plus la sigmoïde 😉 Bravo à toi !

    >Tay :
    Superbe ! Quelle belle chevauchée nocturne! Merci.

    >… :
    Merci … pour cette scène mythique.

    >Fred :
    Tu connais bien tes classiques 😉

    >marc :
    Beaucoup de choses à dire sur ces routes, trottoirs mouillés et mal logés à l’abandon. Ton texte m’émeut beaucoup car ton regard change de place. Merci marc, tu sais écrire sur tout.

  63. OSSIANE merci de tes commentaires
    car souvent je doute quand j’ecris

    thierry j’aurais pu formuler mon t exte autrement

    Ils Regardent ses pantins aux visages laborieux.
    Pourtant au fond de lui il serait presque envieux !

    ils regardes ces humanoïdes aux chemins sigmoïde
    déambulant comme des droÏdes ou des androides

    A DEMAIN

  64. La route est un thème merveilleux, nous sommes tous en marche vers quelque chose, la connaissance, la recherche du beau, vers les autres…. nous passons notre vie entière le regard scrutant l’horizon, en quête de vérité, d’émotions, évitant autant qu’il se peut les embuches du chemin, toujours avec cette volonté d’aller plus loin, et dans les pires conditions toujours se relever pour reprendre la route de l’espoir, même si comme le dixit Nietszche, l’espoir n’est qu’une forme de lâcheté, quand il raccroche à la vie c’est une lâcheté peu méprisable.
    Il suffit parfois d’un tout petit rayon de soleil pour voir où vont nos pas , pour ne pas se perdre et reprendre la route.

    J’ai lu aujourd’hui beaucoup de jolis mots sur ce blog, de jeandler, de
    Guess who, de Feu romeo de Sven, d’Annick, d’Alix , d’Olivier, de Nigra, non je ne peux tous les citer, des choses parfois touchantes, j’aime lorsqu’on s’adresse au sensible .
    Un petit mot en particulier à Claudie, je viens de relire « sur les chemins de traverse », c’est délicieux, joliment écrit, joliment ressenti.J’aime comme toi me promener sur ces petits chemins, sans bien savoir au juste où ils me mènent, rien que pour le plaisir de la découverte et le rapport intime avec la nature silencieuse, c’est pour moi une façon de me ressoucer. Bravo Claudie je garde ton petit texte dans mes « morceaux choisis »
    Bonsoir à tous et bonne nuit.

  65. >Marc:
    Tu sais, moi aussi je doute quand je publie mais il faut bien prendre des risques dans la vie sinon on ne fait rien;-)
    J’aime ta poésie, elle est fluide; je la lis d’une traite, c’est imprtant d’être compris;-) Tu as de bons thèmes qui accrochent, interpellent et émeuvent. J eme dis que tu dois être fiourbu en fin de journée après tous ces écrits;-) FOOOoooooNNNNnnnnncccccceeeeeee!!!

    >Monique:
    Ta petite gourmandise littéraire du soir me ravit;-) Joli texte sur cette volonté de regarder droit devant et toujours plus loin par delà l’horizon, sur cette belle quête humaine animée par le désir qui nous fait survivre. Bises du soir.

    >Bourrache:
    Merci d’avoir lu. Je trouve qu’il a du courage de l’avoir clamé seul, haut et fort face aux autres artistes désespérément silencieux par crainte sans doute de perdre leur public alors qu’ils seraient beaucoup plus puissants s’ils se mettaient tous ensemble pour informer le public. Bises.

  66. Ossiane, merci pour ta gentille appréciation et tous mes compliments pour cette belle image qui donne des idées d’évasion et de balade tranquille en chuchotant à voix basse. Un peu comme l’on entre dans une chapelle baignée d’un rayon de lumière à travers un vitrail. Même les mécréants aiment cette ambiance méditative.

  67. Tu dis juste Monique,
    avant d aller me coucher, j’étais revenue regarder et plutôt me baigner dans cette belle image et ce beau calligramme, invitation au recueillement, au silence, mes mots se taisent, ils apprécient…
    DOUCE NUIT!
    et même si tu m oublies, Marc, c’est pas bien important, on ne peut être partout, parfois cela va si vite comme vendredi.. ET SI FORT ET SI HAUT, TELLEMENT DE MEDITATION AUSSI…

    ce soir ce silence fait du bien, c’est bon un beau silence, j aime beaucoup…bises.

  68. Toutes ces larmes où tu t’en vas
    Et qui ne sont que tes seules croyances…
    Si seulement tu pouvais voir ou admettre que l’or peut habiller d’autres routes !
    La poussière des chemins ne reflète pas le soleil comme le noir du goudron sur le macadam,
    Nul besoin de refléter puisqu’elle est imprégnée d’or.
    Cet or là qu’on ne voit pas mais qu’on sent,
    Cet or là qui empêche les larmes,
    La force de croire en soi loin des reflets.

  69. A vous trois
    Ossiane, Nigra et Bernard l’illuminé qui illumine… bravo

    « Sur le ruban noir
    Fusion chaude
    De l’orbe silencieux »

    —-

    A VOUS TOUS belle nuit

  70. merci d’avoir corrigé fred mais le copie collé reserve des surprises si on ne relt pas avec attention ,j’en suis confus et comme le corbeau etc etc

  71. >Maria D: très bel haïkou

    >Monique: comme c’est bien dit, vitrail et chapelle comme le chemin qui appelle

    > Marc : non je ne suis pas revenu , en ce moment c’est la série couche tôt et léve trés tôt (tréteau aussi d’ailleurs)

    > Bourrache: eh non ce n’était que le déclencheur souple pour un instantané

    Adamantine est l’étoile qui au zénith montre le sud
    ouvre les portes du voyage et incite à l’effort
    Les ombres allongées n’ont pas encore osé se relever

    Serpentine est la route, comme au lendemain de fête
    qui gentiment chemine, éludant les bordures
    les formes indistinctes ne peuvent en rien la baliser

    Poudrée, nacrée, sacrée la voie s’étire sans début et sans fin
    ornements des charmes levantins qui érigent en envie
    Partir et suivre des yeux attentifs un ruban coquin

    qu’aucun autre que moi en cet instant divin
    ne songerait à pleinement dérouler
    tant il recèle de surprises et d’ornières

    mais par mon instinct je me laisse guider
    cet appel en moi est parfaitement serein
    la voix est là il faut l’emprunter

    Le ciel ennoyé n’a rien pour m’ennuyer
    de ces rideaux de larmes dégouline
    une vraie ouverture tant qu’elle dure

    Mordorée comme la byzantine couleuvrine
    la route est là en contre bas qui rassure
    pour expulser de moi les peurs assassines

  72. Sur le chemin de nos pères, la magie opère
    on trouve encore et toujours un repère
    il faut sortir de soi, coquille et repaire
    pour aller déambuler sans être encalminé
    tellement l’immobilisme à de quoi miner
    une bonne étoile il faut croire qu’elle brille
    pourtant à se frotter tant de fois on étrille
    sa couenne qui porte alors les stigmates
    d’un fossé, d’un virage qu’on rate
    avancer encore et toujours en se gardant
    de croire que rien n’est vraiment linéaire
    même et surtout pas la pensée aventureuse
    qui s’effiloche et s’affole à la geste peureuse
    la chaussée est dotée de pouvoirs singuliers
    sur elle nous pouvons retrouver les ailes d’antan
    et ce d’autant que sans jamais être méprisant
    c’est toujours pareil et à chaque fois différent
    parce que ainsi s’enchaînent les moments

    Bonne journée à tous, c’est reparti

  73. Il y a des voyageurs rêveurs…qui portent serrés contre leur coeur…des petits sacs de couleurs…
    Il y a des voyageurs rêveurs…qui rencontrent des soleils pleureurs …et jouent les consolateurs…
    Il y a des soleils voyageurs….qui ouvrent les sacs de couleurs…des voyageurs pleureurs…
    Il y a dans le ciel les larmes du soleil …et sur nos routes…la douceur d’un arc en ciel…

  74. Chemin-silence
    Même pas l’écho de tes pas
    Mon chemin de croix
    ___

    Sacs à dos arc-en-ciel sur le dos, bon chemin à tous dans cet aujourd’hui.

  75. sur la route ….. (il s’en passe des choses!!!!)

    Tu es parti, fermé la porte,
    Le coeur éclopé, tout de guingois !
    Pour des petits riens, tu t’emportes
    Des mots blessants qu’on dit parfois !

    Tu as pris cette route zigzagante,
    Que seuls les amants suivent sans lois.
    Tu me laisses dans l’ignorance
    En résonance d’un cœur plein d’effroi.

    Je vais faire encore le premier pas
    Il faut toujours que je pardonne
    Qu’enfin je me blottisse dans tes bras
    Tu hésites, tu râles, tu ronchonnes.

    Reviens vite en notre demeure,
    Nous avons eu torts, je t’aime,
    La pendule égrappe ses heures
    C’est bien là, le seul problème !

    Une autre route s’ouvre devant toi
    Une lueur dorée perce ton cœur
    Laisse toi charroyer jusqu’à moi
    Vivre, vivre encore avec ardeur…

  76. Ossiane,

    Phrase relevée dans l’interview : « Car, à part aimer, travailler est la chose la plus belle à faire dans la vie ».

    Et là, je crois que la petite Lili de Pierre Perret ne voit pas les choses de la même manière…

    Biz.

  77. Merci, MONIQUE, pour tes mots qui m’ont vraiment touchée. J’aime également tes poèmes que je commence à reconnaître dès les premiers mots.

    Nos sensibilités se rejoignent.

    > BOURRACHE Bel haîku….qui te ressemble…

    Bonne journée à toutes et tous…de galère pour certains avec les mouvements de grève…

    Et bises à toi, OSSIANE, notre hôtesse qui a toujours des commentaires qui nous font chaud au coeur…car, parfois, il m’arrive à moi aussi de doûter…comme Marc ou Thierry sur l’intérêt ou la qualité de mes écrits.

    Chemin d’embûches
    Soleil rieur et moqueur
    Vie en dérision

  78. la route vous a inspiré

    thierry le matin te va bien

    fanou beau texte sur la route sinueuse de l’amour

    bourrache maria cours mais beau

    pierre b toujours en douceur

    pardonnez moi ce poeme un peu triste
    mais la route est aussi le lieu des drames

    A l’horizon, L’astre de lumière, soulève tes paupières
    Dans le petit matin , les yeux et les cœurs étreints
    Frôlement de nos mains, sourire petit câlins
    Partance…

    Une ligne droite, virage serré, Des phares mal réglés
    Une voiture qui débouche, corps tendu mains serrés
    Crissement de pneu, choc inévitable, Cri strident.
    Silence…

    Sur mon visage cadavérique. Rai de lumière
    Je suffoque d’un peu d’air ! triste fantôme en chair
    Une béquille à mon cœur ! La rosée brûle mes yeux.
    Déviance…

    Les muscle tétanisés les pieds nus sur le pavé,
    Dans le kaléidoscope des jour, je boite éreinté
    La nature s’éveille, guillerette en sifflotant, intemporel !
    Sentence…

    Dans mon corps froid coulent silencieuse la crainte
    il ne reste que de petites étoiles insignifiantes
    plus aucune n’échauffera ma vie de ton étreinte.
    Errance…

  79. j’ai oublier de remercier nos deux poetes NIGRA et BERNARD
    bravo belle abstraction , vous prenez des routes inéfables.

  80. peu importe le chemin,
    si l’Oeil reste Fermé…

    …pfffff…s’évente en silence mon sigmoïde…
    doux petit vent sorti tout droit de ma
    pièce d’artillerie…consternation…

    il y a moins de poésie dans certains textes
    que dans un long pet fétide fleurant
    les douces nuits alcoolisées, entre
    boudins et oignons putréfiés du matin, sur
    des notes écossaises, fart dièse automnal,
    baignant dans un whisky single malt
    20 ans d’âge…

    pour assommer
    j’en connais qui assomment…

  81. Route, ma route, mon unique route de moi, dont je connais mon point de départ, enfin presque, on vient de tellement rien de rien, ma route, tu m’as mise toute neuve dans ta brouette paisible, et tu me marches tranquille, en avançant tes pas, je me laisse conduire,me repose, me laisse bercer, confiante en toi, sans regarder le chemin derrière, tant regardé déjà, et je chemine doucement dans tes bras sur une roue, et glisse douce, sans chercher voir devant, offre moi juste des beautés autour, et de la paix, beaucoup de paix, c’est l’essentiel pour justesimplevivre encore dans la douceur du vivre qui me berce et me rassure, le reste m’encombre trop et me fatigue.
    La Paix sur une route mérite tous les égards, tous les remerciements en plus profond, la paix en soi, et autour de soi, car l’autre impacte directement du stress ou de la chaleur,
    la Paix reste un merveilleux cadeau de vie sur sa route à la vie, et dans la paix, se laisser brouetter, les pieds en éventails, le nez au vent, fait du bien, l’exigeance tue, l’argent encombre, la vie sans vie détruit,
    la PAIX en route brouettée n’a pas de prix, ou juste le prix d’une vie, et ce n’est pas rien, une vie.
    Une vie c’est sacrée, on en a juste une, une comptée, le soleil de la paix fait du bien.

  82. Route, déroute, croute, broute, mais j’arrêterai les consonnantes
    pour ne pas risquer à une heure pétante de dévoyer la détente.

    routage, roulage, boullage,collage, écrantage, échancrage

    Depuis que j’ai découvert le sphénoïde
    a ne pas confondre avec sphéroïde
    , bourrache, je ne dors plus.

    cet os en coin qui nous a par sa rotation aplati la face fait les délices
    envers ou contre le dessein intelligent , de certains néo évolutionnistes.

    Bon vous avez compris que c’était un moment de pause sans café

    bonne après midi

  83. Bonjour à tous..
    Un petit extrait d’un livre mythique , s’il en ait:
    « Sur les routes où passaient les attelages , où les roues usaient le sol battu par les sabots des chevaux, la croûte se brisait et la terre devenait poudreuse. Tout ce qui bougeait sur la route soulevait de la poussière: un piéton en soulevait une mince couche à la hauteur des haies , une automobile en tirait de grosses volutes après elle.
    Et la poussière était longue à se recourber  »

    « Les raisins de la colère  » John Steinbeck.
    > Ossiane: un petit morceau de la route 66 , dont tu parlais hier:)
    > Fred (de Toulouse ) : de beaux textes sur votre blog…

    Agréable fin de journée à tous.

  84. >Catherine :
    Bonjour Catherine, merci pour cette belle évocation poudrée d’or invisible qui dépend du désir et du cœur qu’on met à croire en de belles choses. Le noir, l’or, les larmes, l’espoir, tes mots nous portent haut. Je t’embrasse.

    >Maria :
    C’est beau ces mélanges eau et or dans le silence. Un tableau à partir de tes deux haïkus. Bises.

    >amicchel :
    😉

    >Thierry :
    Merci Thierry pour ces deux beaux poèmes en légèreté sinueuse. Tu déroules ta pensée paisiblement sans surcharger, je me glisse dedans plus facilement 😉 Bien à toi et bon courage.

    >pierre b :
    Délicieuse évocation de voyage et de pleurs… mais aussi de consolation… rien de tel que les petits sacs de couleurs pour mettre du baume au cœur. Merci pour le bel arc-en-ciel d etes mots. Bises.

    >Bourrache :
    Emouvant haïku, Bourrache ! Bonne route à toi aussi.

    >fanou :
    Un beau cri du cœur. Des départs, d’autre routes qui s’ouvrent, des destins qui s’écartent, la vie qui roule pour chacun mais toujours le désir du retour pour vivre plus intensément. Merci pour la sensibilité de ton poème. Je t’embrasse.

    >Bourrache :
    Oui Bourrache, cette petite lili est bien sûr à dix mille lieues de son univers du travail qui est bien privilégié. Je pense qu’il voulait tout simplement dire qu’être artiste c’est un véritable métier et que cette activité doit être rémunérée comme tout travail. Là-dessus, j’approuve. Il faut cesser de penser qu’ils font ce métier pour s’amuser; ils le font aussi pour gagner leur vie. Cette image facile perdure dans l’esprit du public. Je pense à tous ceux qui galèrent pendant des années et je mets de côté tous ceux qui gagnent un argent fou en faisant des choses médiocres et faciles.

    >Claudie :
    Il arrive de douter à tout le monde ; on se sent mal à l’aise et on ne sait plus à quoi s’en tenir. Ces périodes de doutes me paraissent normales et finalement positives. Elles permettent de se remettre en question et d’avancer différemment ou pas. Ne t’inquiète pas avec tes écrits ; ils sont beaux et me renvoient des échos. Tu as un style bien à toi, c’est important. Fais comme ton soleil moqueur pour chasser ce petit coup de blues. Je t’embrasse.

    >Marc :
    Belle errance ! Tu explores décidément en sensibilité tous les aléas de la route. C’est émouvant et bien senti. Merci !

    >Sylvie :
    Bonne observatrice à propos de ces fils éléctriques qui habillent l’image. J’ai hésité avec un format horizontal où l’on voyait les poteaux de chaque côté. Ta douce flânerie poétique fait comme si tu y étais 😉 C’est une petite balade à pied en campagne que j’ai faite le week-end dernier 😉 Merci pour ta jolie rêverie.

    >Fred :
    Que t’arrive-t-il Fred avec ce rebond sigmoïdique inattendu;-)

    >Annick :
    Douce invite à la méditation et au silence. Paix dans ton cœur.

    >Alix :
    Bel extrait ! Oui bien sûr, un grand livre et un beau film à relire et à revoir! Je n’ai toujours pas retrouvé de qui était ce documentaire 😉 Bon après-midi.

    >Nath :
    😉 Fais comme Annick, laisse-toi brouetter 😉

  85. Oh
    Longue
    Est la route
    Qui nous sépare
    Entre nous ce monde
    De la fatalité et du destin
    Un désert de silence et de larmes
    Aucune lueur d’espoir au bout du chemin
    Nos vies côte à côte à des kilomètres à la ronde
    Nos deux coeurs prisonniers dans une grande solitude

  86. Au carrefour inattendu de nos deux insouciances
    Nos routes devaient se perdre à tout jamais
    Adieux déchirants dans un noble silence
    Amours blessés irréparablement
    Mémoire cruelle d’un regard
    Un parcours inoubliable
    Une douleur intense
    Un amour
    Perdu

  87. Sur cette route désertique de l’émoi… tu es mon oasis… et… dans le secret ce caravansérail ……Ce soir… cachés dans ce petit cocon… dans ces draps de soie…je te carresserais de ma fibre animale… je me faufilerais comme une chenille……et …sur ta peau presque nue…couverte de soie…Mon amour que j’ai tissé…que j’ai garder secret si longtemps…Te sera dévoilé sous ces drap de soie…Pour une longue route… …une route à soi…alors je papillonnerais…je me poserais sur ton corps si doux …ton corps soyeux…Une route sans dessus dessous …sans dessous de soie …toi et moi… sur cette route de la soie…

  88. Enfin à vos côtés, libre comme l’air, le chemin dégagé
    c’est plus facile et agréable dans ces conditions de s’engager.
    Parfois j’ai trouvé la piste légère mais jamais apprivoisée

    sous mes semelles de vent je courrai devant
    sous mes semelles de boue je courrai debout
    sous mes semelles de…mais de qui il se mêle lui ?

    La piste offrait rectiligne des couloirs en file
    cendrée ou tartan pas de préférence non plus
    juste la foulée ample qui décuple et allonge
    le placement de jambe, la position du bassin
    et toujours ces épaules droites et ces bras balancés
    Il file et les gradins défilent, il accélère encore
    le finish est terrible est le cassé du buste
    n’est pas que de souplesse et de coordination
    il a fini la course et va toucher la bourse
    qui au vainqueur enfin vient en récompense
    de son talent et en talents il est rétribués.

    « Le coureur, par le signe avant » auteur inconnu et ça n’a pas d’importance
    puisque sur la piste il danse de joie.

    merci de votre compagnie toujours aussi revigorante pour ne pas dire roborative, n’est ce pas bourrache 😉

  89. Te rappelles tu ?
    Princesse ocre…

    Comme j’aimais le blues…

    Pas de hasard, Belle amie.
    Aucun hasard, en rien,

    Pourvu qu’on ai,
    le courage de ses faiblesses,
    La force de son ignorance..

    Une phrase, d’un vieux bluesman….
    J’écoutais ça, sidéré, dans ma petite chambre,
    dans mes quatorzes ans :

     » i ‘ll be allright someday.. »

    Le blues,
    N’est pas que triste.

    Il est plainte, pas dupe,
    Solitaire,

    Personne solidaire la dedans.
    Pas de pipeau.

    Juste des guitares qui sonnent.

    Tu a raison Ossiane,
    J’ai été ,
    au bout de moi-même ces jours-ci.

    Je n’en tire pas de gloire,..
    C’est que je n’ai pas le choix,
    Il faut, avancer toujours…
    Et, je n’ai pas les moyens de reculer.

    Ce soir , fatigué.
    Je vais me taire,
    Un bon moment je crois.

    Merci Nigra.
    Merci Ossiane.
    pardon , d’aller au plus court

  90. >Monique :
    Jolies formes calligrammiques de tes deux poèmes déchirants, formes qui pourtant sont en forme d’ouverture ou d’ascension. Merci pour la grande sensibilité de tes évocations qui me touchent. Je t’embrasse.

    >Marc :
    Des petits points comme Pierre b 😉 et qui symbolisent bien le cheminement de l’émoi de soi et de soie. Beaucoup de délicatesse et de tendresse dans tes mots plein de malice. Bises.

    >Thierry :
    Ne serait-ce pas le parcours que tu as accompli aujourd’hui 😉 Merci pour ton poème ailé.

    >fauki :
    Ce n’est pas l’heure de partir… juste au moment où tu commences à écrire des poèmes sensibles, ce serait un peu dommage. Le blues est toujours mélancolique mais au combien beau et authentique. Petit passage difficile qui devrait s’arranger après une nuit de repos. Tu peins et passe peut-être beaucoup trop de temps dans ton atelier… Il faut changer d’air. Bonne soirée, je t’embrasse.

  91. Oui bien sûr Fauky (j’aime mieux avec un Y), je me souviens de ton gôut pour le blues.
    Pensées et grosses bises

    La route est un thème qui m’est cher. j’écrirai sûrement un peu plus tard … Je suis souvent décalée …
    Bonne soirée
    Bises à tous

  92. Oh ! Princesse ôcre…

    Je ne t’ai pas citée,
    Tout à l’heure…

    C’est parceque je savais,
    que tu savais…

    Juste vouloir rester discret..

    Je suis très ému,
    De ta venue…

    De ton bonsoir,
    De tes bises.

    Nous remarcherons,
    dans les neiges,

    et l’on se sourira..
    Nous savons cela…

    Bisoux so bigs à toi.

    Ossiane :

    Merci de ta réponse immédiate…

    Si je quitte le blog…ce ne sera, je pense , que temporairement.
    Des choses dures à affronter ces jours-ci..
    ça m’a fait du bien de me lacher..

    Je ne sais quoi te dire…
    pas toujours merci…

    Alors, je vais revenir par la d’ou je suis venu :

    Henri Bosco.

    Malicroix.

    Si je peux te faire un cadeau, ce sera celui-la :
    Je prendrai le temps, de te ré-écrire la description de la hutte, sur une île sauvage du rhône, des malicroix…

    Je le ferai, je ne sais quand, mais je le ferai

  93. Mardi soir.
    Je reviens de la ville. De la Grande ville. Là-bas, c’est déjà Noël. Mais là-bas, c’est toujours Noël. A chaque coin de rue, Il y a des lumières vertes … qui sont le plus souvent rouges. Sur les trottoirs, plein des boules de cacas de chiens.Tous les humains, là, se promènent avec de drôles de boucles d’oreilles qu’ils tiennent dans la main et ils leur parlent. Drôles de sapins…
    J’ai regardé d’un oeil un peu froid toutes ces paillettes qui scintillaient derrière des vitrines trop lisses. J’ai donc tenu mon porte-feuille bien au chaud. Pas par radinerie. Simplement par indifférence.
    Juste : j’ai poussé la porte d’un « magasin du monde » … y’avait un mobile qui tournicotait sur lui-même … une jolie barque en terre cuite …Marie, Joseph, le petit Jésus … quelques clochettes qui tintinnabulaient joyeusement. Me suis dit : jolie petite crèche pour mon petit coin dans mon petit Noël à venir.
    Puis, dans un magasin plus loin, un plaid, avec un Snoopy le nez dans des feuilles d’automne … je me suis laissée tenter pour donner un peu de chaleur à mon bac à sable.
    Ce fut tout.
    J’ai repris mon machin à quatre roues. Rentrer chez moi … mon indéfectible sans laisse m’attend.
    « E.T. » maison. Un soupir d’aise.
    Un petit tour sur le virtuel.
    Happée par Monique.
    Sais pas pourquoi, depuis que je la lis, je pense Monique la sage.
    Les mots jolis qu’elle a déposés … leur forme en flèche … en flèche vers l’avant.
    Puis, je pense aux dessins subtils de l’Illuminé, Alix, amichel, mots somptueux, grande poésie, Neyde dont je savoure les senteurs venues de son là-bas, Pierre b et toute sa tendresse en trois petits points, Marc, l’écorché qui dépose si joliment ses fêlures, Maria-D et nos goûts musicaux si proches, Annick et son coeur si immense que je n’en ai jamais vu d’aussi grand, Sven, l’imprévisible, l’insondable, Céliak, la trop rare, Bruno, le zieverer de mon pays avec ses photos un peu trop … noires à ma sensibilité, Claudie, l’hésitante qui m’enchante, Olivier qui aime les bonjours et que j’aime, Jeandler, des mots qui piquent où il faut et dont les cheminées ont pour moi un goût de champignons, Brigetoun et son blog bouleversant, Thierry que j’apprécie quand je ne dois pas le sonder dans les dictionnaires, Fauki que je découvre, Tay, Fanou…
    Mon Dieu … Bouddha … Mahomet … faites que ceux j’ai oubliés ne m’en veuillent pas.
    Notre divine Ossiane n’oublie jamais personne…

    Je pense à nous tous, indécrottables humains, à nos moulins à vents et à notre quête désespérée vers l’inaccessible étoile.

    Je suis fière de faire un bout de chemin avec vous.

    … conte d’un mardi soir …
    ____
    Ossiane, tu m’en voudras pas ?

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/jacques+brel+la+qu%C3%AAte/video/x79ew_jacques-brel-la-quete

  94. Long, le chemin du mal de vivre,
    Quand les lumières brûlent le cœur
    Et la musique, les entrailles,
    Quand, sous les larmes de la pluie,
    On ne connaît plus que laideur,
    Qu’on aspire au dernier virage
    D’une vie qu’on aime à en mourir,
    Et, pour le pire ou le meilleur,
    Descendre au terminus de l’âme.

  95. Pour Annemarie :

    Le coeur en lambeaux
    Les pieds dans la pluie
    Toute musique éteinte.

    Descendre du bus de son aujourd’hui…
    jeter un coup d’oeil sur la prochaine correspondance …

    vers d’autres rivages …
    d’autres virages.

    Un autre chemin qui chemine …

    Biz à toi.

  96. Bonsoir Bourrache, enfin revenu de la ville et de ses pièges à….souris!!

    Merci pour ton intervention de ce soir, qui m’a beaucoup émue ; c’est un immense travail intime que j’essaie de faire au travers de la poésie, nous avons tous besoin d’exorciser les profondes blessures rencontrées sur le chemin de la vie, la « Quête » de Jacques Brel, évidemment, c’est gentil d’y avoir pensé. Merci vraiment.
    Juste pour terminer, encore toute sous l’émotion des paroles de Brel, de cette chanson que j’aime tant voici ce que dit Reverdy :
    Il n’y a pas de mots plus poétiques que d’autres. Car la poésie n’est pas plus dans les mots que dans les couchers du soleil ou l’épanouissement splendide de l’aurore*-pas plus dans la tristesse que dans la joie. Elle est dans ce que deviennent les mots atteignant l’âme humaine, quand ils ont transformé le coucher du soleil ou l’aurore, la tristesse ou la joie ».
    *en l’occurence il s’agissait pour Ossiane du crépuscule je pense.

  97. Merci Bourrache, c’est trop,
    et l ‘émouvant vivrant J. Brel..

    douce nuit, je m’en vais rejoindre mon inaccessible étoile…accessible..l’échelon de la vie guide son pas chaque jour…

  98. >Fauky :
    Bonne route et surtout bien du courage pour ce qui t’attend. J’espère que ce ne sera pas trop difficile. Merci pour ton attention délicate qui a fait que tu as aterri sur cette planète. Je te dis à très bientôt.

    >Bourrache :
    Beau conte, petite fée du nord 😉 Bravo Bourrache pour ce grand texte relatant ton quotidien, tes impressions sur ces fêtes à venir et tes sentiments si attachants vis-à-vis des personnes de cet espace que tu affectionnes particulièrement. C’est touchant et très bien écrit. Ta plume se délie de plus en plus en beauté, je trouve. Fière de t’avoir à nos côtés aussi 😉 Je t’absous de tes péchers, soeur Bourrache 😉

    >Anne-Marie :
    En ce mardi, la route est difficile pour plusieurs d’entre vous. Ton poème est également très poignant, Anne-Marie. Je suis touchée que vous mettiez en mots ces douleurs intimes. Je suis bien consciente de la difficulté à les exprimer à cœur ouvert. C’est vous qui sentez si vous devez le faire ou pas. Ce peut-être une façon d’exorciser ces souffrances afin de vivre mieux. Vos mots déposés sont de toute façon lus avec émotion et respect. Merci de votre confiance. Ce fichu temps d’hiver tout gris et humide n’aide pas à rehausser le moral. Je suis à tes côtés en pensée et je t’embrasse bien fort. Surtout, ne descend pas au terminus, reste avec nous.

    >Monique :
    Il ne s’agissait pas de l’aurore. Bises et pensées vers toi.

  99. Ossiane,

    J’ai pas de péchers dans mon jardin …

    (j’dis pas que je n’ai pas parsemé ma route de quelques péchés … et que çui qui n’a rien fait me jette la première pierre…) (non pierreb, c’est pas de toi que je parle !)

    … fait trop froid par chez moi … même que mes zanimaux ne se cachent pas sur le temps de midi pour faire la sieste …

    Immense sourire vers toi, Ossiane.

  100. >anne marie et fauky: beaucoup de courage et moins de mélancolie comment vous témoigner en partage douceur et attention

    grosses bises

  101. > Bourrache: un grand merci à toi pour des tranches de tronches, personne ne bronche (shit) 😉 ;
    l’inaccessible étoile est pas définition une chimère mais elle aussi un espoir et dans la vie un repère pour avancer et trouver son chemin, lointaine mais à combien de parsecs
    (même par temps mouillé d’ailleurs) et que les céphéïdes nous servent
    ou pas d’étalon, détalons à la pensée du galop car c’en est trop
    et pas assez ferré on ne peut la voute tangenter.

    Merci de ton/ta bon humour/humeur c’est d’un si fort réconfort en ces temps de frimas.

  102. >fauky

    Puisque tu dois le faire
    Pars
    Je ne sais où les vents
    T’emporteront
    Mais
    Reste en Vie
    Puise la force
    Pour tenir
    Trouve l’énergie
    Pour sourire aussi
    Accepte mes mots
    Dérisoires
    sans aucun doute
    Encouragements

  103. je vous lis, c’est fort triste,
    je me sens émue et impuissante,
    je vous envoie tendresse et douceur.

  104. > Bourrache: Merci pour cette lettre de Noël …
    Je ne vais pas fait l’étymologie de ce qui m’a amené un jour à déposer mes mots , si ce n’est l’idée de partage avec des « autres » différents..Cet endroit à la fois riche en thèmes , ludique parfois , émouvant souvent , attachant toujours …m’a plu
    Comme toi , je regrette que certaines écritures se fassent trop rares ..
    Je t’embrasse Bourrache, pensées vers toi également Ossiane
    Bonne fin de semaine à tous (J’accompagne mon école équestre à Bercy et c’est une autre belle aventure à vivre en direct !)
    A très bientôt >)

  105. Rassure-toi, Ossiane, le mal de vivre dont je parlais n’est pas le mien. Je suis désolée, j’aurais dû préciser que je pensais à quelqu’un, le frère d’une amie, qui s’est laissé partir récemment.
    Merci à tous, cela prouve encore une fois, s’il en était besoin, que l’attention les uns aux autres ne défaille jamais.
    C’est doux, c’est chaud.

  106. >Alix:
    Bonne chance Alix pour cette superbe aventure!!! A bientôt.

    >Anne-Marie:
    Oui Anne-Marie, je ne pouvais pas savoir bien sûr; ce n’est pas grave;-) Impossible de rester insensible à ton poème. Bises.

  107. Privirea grabita
    Din fuga se opreste:
    Gura s-a deschis

    Un petit haikou ad-hoc, en roumain, ma langue. J’ai du mal à le traduire mais il s’agit d’un regard, d’habitude superficiel, mais qui s’arrete grace au étonnement. L’étonnement de voir votre blog si originel, avec ce concepte inoui de photo-poesie

    amicalement, de Bucarest

    Olahus

  108. La route

    Quand on commence l’écriture
    Même avec l’aide d’instruments
    Qui vous situent exactement
    Partir demeure une aventure

    La route est longue et incertaine
    les routes les plus fréquentées
    comportent des difficultés
    Et l’arrivée, toujours lointaine

    Les hommes qui entretiennent les routes
    Sont de la race des conquérants
    Des peuples qui ont une Histoire

    Tous ceux qui vivent au bord des routes
    Tous les nomades les peuples errants
    Errent sans fin sans territoire

    Alain

  109. La route

    La route que j’ai choisi est une route épique
    qui trace dans le ciel comme une voie lactée
    faite de mots choisis pour leur sonorité
    elle fait trembler dans l’air les notes de musique

    la route que j’ai choisi fait chanter les couleurs
    elle est engazonnée et parsemée de fleurs
    que visitent les abeilles de la ruche sonore
    sans même le chercher on y trouve le bonheur

    Alain

  110. Ma route Ô mon délice
    Ciel de tous mes étés
    T’es pourtant pas facile
    Mais je t’aime telle que t’es
    C’est un bonheur tellement
    Qu’offrir de son meilleur

  111. La route

    la route n’est jamais lisse elle est semée de trous
    de restes d’accidents de traces d’incendies
    De morceaux de pneus de traces de gomme
    De cadavres de chiens dont sortent les viscères
    D’hérissons mis en boule d’animaux renversés
    La route est dangereuse elle ne fait pas de cadeau
    Ce n’est pas un récit c’est une poésie

    Alain

  112. La route

    Le poète s’avance dans un pays sans borne
    Quand il erre sur les routes petit Poucet rêveur
    Pour chasser les démons et leurs terribles cornes
    Il s’arme d’une harpe et sème au vent des vers

    Alain

  113. Fausse route

    Pour ne pas faire fausse route qu’importe la direction
    Adaptez vos conduites à la circulation
    Un œil dans le rétro suivez la rose des vents
    Parlez avec mesure créez de l’émotion
    Faites que l’œuvre respire tel un être vivant

    Alain

  114. La route

    Qu’ils voyagent en touristes ou par nécessité
    Pour fuir la misère ou faire du commerce
    Qu’ils roulent vers un but ou partent sans adresse
    la route est pour les hommes chemin de liberté

    Alain

  115. La route

    Quelque soit la saison
    Le jour de la semaine
    Qu’on quitte sa maison
    Avec le cœur en peine
    Ou gai comme un pinson
    Comme sorti de prison

    Il faut se mettre en route
    Oublier tous ses doutes
    Se faire une raison
    Se mettre au diapason
    Quand on veut marcher droit
    Telle est la dure loi

    Il faut traquer les mots
    Qui vous donne les clefs
    Celles du paradis
    Ces quelques petites touches
    Qui font aimer à la vie
    Qui font naître l’envie
    Et mettent l’eau à la bouche

    Alain

  116. L’ode à la route

    Des hommes vont sur les routes
    pour dévorer l’espace
    Tisser entre eux des liens
    Ce sont des hommes de biens

    D’autres vont sur les routes
    S’arrêtent sur les places
    Evoquent le temps qui passe
    Ce sont des comédiens

    Qu’importe quoiqu’ils fassent
    Les hommes se déplacent
    La vie n’est jamais lasse

    Et les traces qu’ils laissent
    A travers de l’espace
    font une ode à la route

    Alain

  117. La route
    Ce grand chemin
    Qui se déploie le jour
    Du naître
    Une étoffe dure ou bien plus souple
    Des points serrés et ajourés
    Points de reprise
    La vie s’écoule
    Sur le trajet
    Chacun se croise
    Un ami cher
    On s’apprivoise
    On serre sa main
    On donne son coeur

    La route est longue
    Ou fort de courte
    Mais nul ne sait avant sa fin

  118. Voie lactée

    Dessus la mer étale telle une pierre tombale
    le soleil en mourant fait pleuvoir des pétales
    des fleurs roses et pâles comme une poussière d’étoiles
    qui laisse dans le soir comme une traînée blanche

    Alain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *