Lecture du Haïku Calligramme:de bas en haut.
Des yeux qu’on lève
couleurs tendues de la vie
l’art d’être perché
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Toujours plus haut avec Bourrache, Krikino, Brigetoun, Marc, Bruno et Sven qui nous font passer en beauté des toits dentelés et du firmament étincelant jusqu’au mystère de l’inspiration poétique.
Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil
Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin
face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons
Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite
Alors là-haut …
… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…
ça cool de source !
Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…
Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…
je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…
j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille…
Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…
face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons
Je ne sais pas qui leur dessine les rambardes d’escalier et les lampadaires, mais celui là devrait arrêter de boire…
bonjour à tous
Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite
Si ce n’est celle mes sens
Et mon interprétation.
Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil
______
Belle journée à tous.
Fantôme du passé…
Elle se demandera qui se cache sous le masque
qui joue avec les ombres et respire près d’elle
elle se sentira légère voguer sur un bateau ivre
prête à tout ressentir pour rencontrer l’intrigue…
Elle sentira la main d’acier se poser sur son bras
son regard rencontrera le masque de velours noir
elle passera la nuit à flirter dans la ville éternelle
à frémir aux frôlements sur les feuilles de ses pas…
Sa respiration sous la dentelle ivoire s’accélèrera
la main gantée viendra d’un geste délicat écarter
l’éventail déployé devant son visage blanc poudré
au matin laiteux…elle se sentira pousser des ailes…
à Claire
Tu m’avais donné rendez-vous tout là-haut.
Au pied de la maison rouge
Des lutins bleus m’ont fait signe
J’ai suivi leur regard accroché à la rampe
Et me suis engagé dans la pente.
Au balcon un couple m’encourage.
Les lampadaires sages, le monument, interrogés
Tous restent muets sur le chemin.
A une terrasse du linge étendu
Une silhouette entrevue
Etait-ce là ?
Je n’étais pas au bout de mes peines
Une belle maison de soleil investie
Un drôle de petit homme bleu encore
Me montre le ciel.
Je tutoye maintenant le clocher.
Dans un bruissement d’ailes
Le palmier se penche et s’ébroue.
Je m’y crois. M’y voilà, m’y voici.
La belle rousse perchée
Une terrasse muette
Le ciel à l’infini.
Ce qui se désire mérite un peu de peine.
Belgodère.
Un après midi d’été
Un grand-père avec son petit-fils.
Que vois-tu Antoine ?
Je vois des mains qui porte des ballons !
Quoi d’autre encore ?
Je vois des barrières qui s’embrassent !
Et sur le toit de la maison ?
Je vois des antennes pour écouter les étoiles !
Je vois aussi des escargots qui portent des lumières !
Tu as vu comme elle est grande cette maison ?
Oui mais papy je ne veux pas y aller !
Pourquoi ?
C’est une maison de géant !
Aller viens, ne restons pas là. On rentre !
On va aller s’installer sur la terrasse.
Tu sais Antoine. Ce que tu vois n’est pas tout à fait la réalité.
Car on regarde avec son passé !
On regarde avec ses rêves !
On regarde avec son âge !
Et mes yeux ne sont pas tes yeux !
La vérité n’existe pas fiston !
La vérité n’est que l’interprétation de ce qui nous apparaît évident.
Les vérités sont aussi nombreuses que ceux qui tentent de la regarder.
Un jour prochain tu comprendras.
Bientôt, Antoine, je ne regarderais plus de la même façon.
…
J’arrive à l’orée d’une seule vérité.
La seule dont les Hommes sont sûrs.
…
Bientôt tu ne me verras plus comme aujourd’hui.
Je t’apparaîtrai d’une autre manière.
…
Mais j’espère qu’au-delà de cette vérité je pourrais te regarder,
Veiller sur toi.
Bientôt tu comprendras…
…
Alors tu prendras une étoile que tu n’as jamais vue auparavant.
Ce sera moi.
Papy
Oui
Je t’aime papy…
Moi aussi je t’aime Antoine ; moi aussi…
Tu me mets des doutes Antoine.
…
L’amour est-il aussi une vérité ?!
Terre vue du ciel
Fragilité et force
La vie épinglée
Belle journée d’automne à toutes et tous…fini l’été indien
Bises, Ossiane
aux ocres des pignons corses…
ding-dong dans les étincelles…
Jaune clouée aux murs
Pelée la vie lampe les jours
Les cloches se taisent
Etrange
Au son des cloches
Le temps d’effiloche
Les objets s’animent.
Belle pantomime.
Le son se distord
Soudain disparaît.
Les objets alors
Restes à l’arrêt
Promeneurs hâtifs
Soyer attentifs
Ses objets étranges
Changent , se mélangent.
bonne journée
Quelque chose
Est à naitre
Laurier- rose
Mur de soleil
Au-delà de l’obstacle
Montagnes
De l’autre côté
Tout au dessus de nous
Le ciel écoule sa chaleur
Et nous nous y perdons
Lumineux à jamais
Heures de silex
L’automne est aux abois
Nomades les jours
Devant la glissière
De l’hiver
On manque de courage
Pour décrire les couleurs
Alors là-haut …
… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…
Je t’embrasse
Il est des jours
Où dès l’aube,
le soleil
Accroche les nuages
Le clocher
Dans son tintement grêle
Appelle les fidèles
Pour la prière
Le clocher est fier
Sur son piédestal!
Il plonge
Telle une sentinelle
Magistral
Dans la vallée joviale
Son regard embrasse
L’éternité
Un paysage riant
De soleil
Il se heurte parfois
Dans un silence glacial
Aux lézardes
Des murs
Du village
Souvenirs sournois
Des cicatrices
Du temps
Qui a tapissé
Les murs
Il est des jours
Où l’écritoire du temps
Pèse
Sur la plume
Du poète
Laissant à jamais
Des pleins
Et des déliés
Sur le clavier
Là-haut, mon tout là-haut, je suis bien dans tes bras, tu me berces et m’enivre dans ton ciel tout de bleu, je me laisse caresser par tes rayons si doux, et mes paupières se ferment doucement apaisées, tu es mon tout là-haut invisible ici bas, et je me vole si tendre sur mon fil doux de toi.
Là-haut, mon tout là-haut, je suis bien dans tes bras, tu me berces et m’ennivres dans ton ciel tout de bleu, je me laisse caresser par tes rayons si doux, et mes paupières se ferment doucement apaisées, tu es mon tout là-haut invisible ici bas, et je me vole si tendre sur mon fil doux de toi.
Et mince de mince, me faudrait atterrir plus bas quand j’écris mes émois, car encore une faute de frappe, pourtant je tape tendre, sourire,
et puis de vous lire, vos derniers textes posés,
j ai déjà lu, par deux passages, les beaux textes, ce matin,
et puis je me relis et mince, une faute encore..
comme c’est doux, bruno, j’aime beaucoup…
bises de bel après midi!
chacun si différent, et comme c’est riche de chacun! j’adore!
ça cool de source !
Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…
Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…
je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…
j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille un brin…
Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…
Belles envolées de photos Ossiane…
j’en ai même oublié la fin de la phrase, un brin…
….
même qu’parfois ça déraille un brin…
ça serait cool à toi de rectifier !
Au jeu de chat perché
Le marquis de Massa
Se réfugia dans les rochers
Sur l’éperon des « Tegghie »
Et Belgodère fut créé
Eglises maisons et château
Défient tout la haut
Le temps qui dans le ciel bleu
S’effiloche
Et le vent qui se perd
Dans les ruelles ocres
Le soleil aime
Y faire son nid
Et on entend parfois
La mer qui chantonne
Sans fin sur la plage
Au loin
Tout en bas
Quand la vallée du Réginu
S’éveille dans les odeurs sauvages
De thym de sauge et de laurier
Dans le village haut perché
La vie avec lenteur
Et douceur
Se promène
Du linge s’envole des toits
Et les oiseaux
Caressent l’air
Avec leurs ailes
Le silence s’en va
A la messe des cloches
Au plus près du ciel
position dominante
regard infini
Le palmier s’étire
un ramage dans les palmes
le clocher domine
Danseuses
Chassés-croisés et entrelacs
Jetés.
L’avons-nous bien monté
l’escalier ?
> Ossiane, désolé, il y a un doublon. Peux-tu le supprimer ? Merci.
Du monde au balcon
Il se passe quelque chose
Montons voir là-haut.
Bourrache, kirikino, briguetoun, Marc, Bruno, Sven, vous êtes splendides!
Le palmier tout douci
Fricotte tricotte
Avec la cloche
Qui chaque soir
Se laisse sonner
Entre les ramages
Du doux palmier
Les yeux dans les cieux
Le soleil est poudre d’or
Prodige des dieux
Descendant de sa monture
le marquis de là-haut s’écria:
« qua sarebbe un bel godere ».
Depuis, n’ayant plus quitté la place
Il contemple les lieux.
Symphonie en bleu
Danse l’éternel là-haut
Ballet de la vie
Ils montent ils montent
Tous essouflés
La chaleur dure
Cogne la petite tête
Le coeur il bat
Dans les sandales
Le sang se course
Un bel envol
Et puis la cloche
Le palmier en silence
Ils montent encore plus haut
Sur cette terrasse tendre
Et là
Ils se posent
Font reposer leurs corps si las
Et Là de là
Bien au delà
Ils restent fort longtemps
Longtemps la nuit de tout leur temps
D’instants si hauts
Si hauts si hauts
Tout haut si beau
Du bien beau monde au balcon… bravo à tous.
Bises, pour toi, Ossiane.
zi vous plé, pas de x à beau, mézi! je t embraze Oziane!
On se bouscule au portillon, là-haut….pour atteindre le ciel……six heureux élus!!!
Bravo à vous six…..et bises à Ossiane, le messager des cieux
Bonne soirée
le ciel léve la tête, le ciel lave la tête, le ciel créve la tête
le ciel étend son domaine pour peu que l’hyper extension donne accès à l’hyper espace. Bras ouverts le ciel capte tout et retient tout
tête rejetée mais pas déjetée, c’est la jetée comme embarcadére
pour un belvédère qui fédére à l’envie des mirages comme des rivages
et fais prendre des virages à tire d’aile.
Extension , intention, projection le ciel arbore les couleurs du monde
et chatoie quand celà lui prend; du ciel on s’éprend facilement mais on ne se dépend pas car tout nous y entraîne.
Le regard porté qui ce matin a apporté son lot de surprises…à peine partie la clarté matutinale et presque subliminale qui sublime les derniéres rosées en laissant ce flottement léger, adoucir les contours
et arrondir les angles.
Ce ciel qui sangle et retend dans ce creux, ce ciel qui capte et nous rend apte à l’azur éternel n’est jamais que l’effet de la lumière blanche
qui s’acroche aux branches du ciel, étrange et complète sans mentir
la panoplie des cieux.
Le ciel éclatant qui devient rougeoyant c’est l’hématite qui aime à grimper sur les clématites et dore sur tranches les derniers instants
du couchant.
Linges lignes d’horizons
Eparpillés
Lumières diffractées par le chœur
Des hommes
Margelle de nuages les pensées
S’enroulent autour des draps
Les vents d’oiseaux sont des brises
Liberté
Liberté
Au bord
Du vertige
La terrasse s’inonde de ciel
Et le cerf volant
Fouette de ses ailes
Les confins de Terre
Linges lignes
Les Autres en tour
Dansent dans l’ocre
Des vitraux émotions
Bonne soirée à tous et bravo aux éclairés 😉 🙂
Oups, une ligne m’a échappé 😉
Linges lignes d’horizons
Eparpillés
Lumières diffractées par le chœur
Des hommes
Margelle de nuages les pensées
S’enroulent autour des draps
Claquant l’azur d’insensés espoirs
Les vents d’oiseaux sont des brises
Liberté
Liberté
Au bord
Du vertige
La terrasse s’inonde de ciel
Et le cerf volant
Fouette de ses ailes
Les confins de Terre
Linges lignes
Les Autres en tour
Dansent dans l’ocre
Des vitraux émotions
Toute douce maison bleue
Elle ouvre ses fenêtres
Et presse contre son coeur
Son aimé son bonheur
Par la force de son être
Dans ses yeux amoureux
Au plus haut, le clocher clame ses cris d’espoirs, il rêve d’un monde neuf, d’une terre belle bleue qui se nage dans les eaux, boit l’eau pure des torrents, chante les rires d’enfants, renifle le coeur des fleurs, albume les feuilles des arbres, guili en bonheurs vrais, serre la main si chaude de belle vérité, embrasse à tout rompre au nom de bel amour, le clocher il se jette, éperdu désespoir, car la terre, jamais oh non jamais de jamais ne tournera plus ronde, car l’Humain fut jeté comme un dé mal carré, qui se bancale débile et se joue au poker, le clocher agonise dans ce beau ciel de bleu, il se prie à genoux et implore les cieux, qu’un astre tout puissant puisse entendre ses plaintes des enfants malheureux, de l’ancêtre abandonné, de l’animal blessé, de l’amour tout de mort avant que d’être né.
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nous nous faisons la courte échelle ? me faudrait être en haut à cause du manque de force mais ce serait plutôt la place de Bruno peut-être, ou Sven. Je pense que nous sommes plus attachés à la terre
…
là-haut …
dans la maison ocre perchée sur le rocher
regarde !
la fenêtre aux rideaux de dentelle
les yeux noyés dans le paysage de mer
je t’attends
…
Magnifique de sensibilité, sylvie, désolée de m’exprimer encore, mais j’aime beaucoup..et j’ai juste envie de le dire…
… merci Annick et surtout ne t’excuses pas … douce soirée à toi
pardon mesdammes
pour ce petit poeme
un peu grivois
On s’etait donné rendez-vous
Devant l’panneau de l’île rousse ;
Moi et ma belle petite rousse.
Elle m’attendait gracile, debout
Elle était jeune pleine de vie.
Je n’ l’étais plus mais plein d’envies.
Elle me dit si tu monte là haut
Je te ferais un beau cadeau.
Elle partis aussitôt devant
Je suivais ses jambes, tremblant
Elle ressemblait à une altesse
Mais j’ regardais plutôt ses fesses.
Sous le regard des riverains
Je lui pris tendrement la main
Faute de lui prendre tout suite les seins
Je ‘m contentait de ce petit rien.
Près du p’tit soldat de plomb
Elle me donna un p’tit acompte.
C’est plutôt moi qui avais honte.
Elle ne manquait d’aucun d’aplomb .
En passant sur les contreforts
Le vent, haut, souleva ses voilages
J’ai eu envi d’ la serrer fort
Mais continuais le cœur en age.
Tout s’élançait haut vers le ciel
Les cloches résonnaient à tue-tête
moi je voulais prendre la coquette
Goûter ses lèvres sucrées au miel .
Sur le toit de cette terrasse
j’embrassais enfin ce beau visage.
et commencais le deshabillage
Qu’est ce qui m’arrive mais je trépasse !
merci Ossiane de m’avoir mis au coté de Bourrache, Krikino, Brigetoun, Bruno et Sven
mais que d’imagination encore et toujours
Regard vers le ciel
Les yeux déséspérement
Qui, quand, Où, comment ?
les yeux levés vers le ciel me font penser à la photo de Doisneau et du petit qui cherche l’inspiration en regardant en l’air comme le font tous les enfants lorsqu’on leur demande quelque chose qui nécessite leur reflexion et j’ai toujours trouvé cela adorable. Bonsoir à tout le monde je vais lire tous vos écrits c’est un moment délicieux
Je me souviens…
D’autres hauteurs..
J’explorai, les montagnes, ma vie de jeune homme,
Accompagné, fort bien, d’une princesse ocre.
J’ai aimé cela.
Nous avons aimé cela.
La vie est surtout belle.
Je ne peux l’oublier.
Surtout,
Quand,
Malgré les brumes du temps qui passe,
Malgré les différences,
Malgré milles autres pressions,
Intérieures,
Extérieures, aussi,
Il m’est donné,
Il nous est donné
Par ce courant de vie,
Miraculeux,
De ne jamais rien nous promettre,
Mais d’avoir eu ,
tellement de force pour nous retrouver,
Qu’il ne nous en reste décidement plus,
Pour nous séparer.
Nous remarcherons,
Un jour,
ensemble, dans la neige.
Fraiche tombée.
Ou, bien conservée.
tu me fais rire, Marc, La Corse te tourne la tête, et j aime bien te voir comme cela.
et puis Monique et encore Franck, mes sels , mes sels…?? mais Où sont ils donc, QUAND décidément, COMMENT me réanimer?!
je le prends à la rigolade, mais en fait je suis fort émue?
Ö Corse Ö
Toi Ô
Île de l’amour trémolÔ
Mille mÖ mille mÖ
Pour murmurer chÖ
Des petits ôÖÔöÖÔ
Ô mon amour Ô
Tu es mon hÖ
Je taime bÖ
Ô plus Ô
et de cette carafe de oOOOOOO, je bois à la santé de tes beautés, mon île, Ô mon îlÖ….
Seuls les lampadaires
Dans Belgodère assoiffée
Ont baissé la tête
C’est sans doute pour se pencher vers nous, pauvres humains, têtes en l’air et nous mettre en lumière le soir, lorsque le soleil a fait sa journée et ainsi nous faire prendre une attitude plus humble.
fort émue, point d’exclamation!
Cette terrasse, ce soleil, ce linge étendu… réminiscences cinématographiques:
« Une journée particulière », magnifique film d’Ettore Scola, avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni (1977)
Bonne nuit à tous et à toutes.
Ciel immense et bleu
le linge dort claquement
d’aile blanche
Annick
Sympa ton texte de 2Oh Espoir et Désespoir deux façons de voir le monde Il fait beau à Belgodère alors optons pour le côté optimiste même si………
Sur un retour à l’Oeil Ouvert je m’aperçois d’une erreur, j’ai mélangé deux textes, il faut lire lampadaires à la place de belvédères,rien de bien grave Bonne nuit à tous
Bien du retard à réagir. Obligée de passer très vite en ce moment…
>Brigetoun, Marc, Kirikino, Bourrache, Sven, Bruno :
Merci à vous six de nous faire voyager et rêver; je me suis amusée à ordonner vos poèmes dans l’odre croissant pour aller vers le plus près des étoiles. C’est très beau. La bise du soir.
>Marc :
En pleine effervescence poétique et érotique 😉 J’ai beaucoup aimé l’histoire du grand-père et de son petit-fils. Bravo à toi.
>Sven :
Amusant « ça cool de source » 😉 Le jour et la nuit avec le premier qui est très beau aussi;-)
>Bonbonze :
Il faut faire une réclamation à la mairie 😉
>Pierre 2 :
Quelle belle forme et que de nombreux essais tous différents ! Belles histoires à imaginer dans ces petites ruelles ! Un grand merci pour ta verve poétique, je t’embrasse.
>Claudie :
Une très belle envolée de beaux poèmes à rêver pour toi aussi Claudie ! Je suis un peu dans l’excès en ce moment ; ça m’inquiète 😉 Merci, bises chaleureuses vers ton sud.
>Salade :
Sympa ces deux petites phrases en ricochet 😉 Veux-tu participer aux mises en lumière ?
>Fugitive :
Etrange beau haïku, le silence dans ces petites ruelles, effectivement. Merci Fugitive.
>Alix :
Un superbe poème pour toi aussi Alix; un peu différent de ce que tu écris d’habitude, non ? Merci beaucoup.
>Annick :
Merci pour ton bel enthousiasme bullé et non essouflé ; il me donne le sourire et de l’énergie 😉
>Amichel :
Tu es le seul à avoir parlé de chat perché ;-). Il est vrai que j’avais choisi des photos dans lesquelles on lève les yeux vers quelque chose qui est en l’air. Merci pour ton poème plein de douceur parfumée. Bises
>Jo :
Un superbe poéme aérien, Jo ! J’aime ton idée de cerf-volant ! Bonne nuit et merci.
>Sylvie :
C’est simple et c’est beau, Sylvie. J’avais pensé au cactus posé sur le rebord et pas aux rideux en dentelle. La bise et bonne nuit.
>Monique :
J’espère que tu n’as pas attrapé le torticolis 😉 Belle référence ! Lever la tête fait aussi partie du savoir regarder. Merci ton ton humour 😉 Bises.
>Franck :
Beaux souvenirs, Franck ! C’est bien écrit et ressenti. C’est bien que ce titre vous invite à partir en poésie sur d’autres terres. Je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Tu as également bien choisi ta référence 😉 Il est vrai qu’on a l’impressions de se pomener en Italie. Merci et bonne nuit.
>CéliaK :
Joli tout plein Célia 😉 Un ange peut-être 😉 Merci beaucoup.
>Thierry :
Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Je vous remercie d’avoir fait une si longue visite ! Que de beaux écrits vous avez déposés sur de nombreuses notes !! Vous avez une plume alerte et imaginative ! Si vous souhaitez participer à la mise en lumière de poèmes que je fais sur chaque nouvelle note, faites–moi signe en privé. Mon adresse est sous ma photo. Bonne nuit à vous et merci encore. Au plaisir de vous lire à nouveau.
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Elle gravit doucement
Chaque marche à son rythme
Et elle se sent suivit
Dans son sens de sa vie
Elle n’ose se retourner
De peur de lui faire peur
A son destin tracé
Alors elle ferme les yeux
L’imagine bel et bon
Son destin tout devant
Elle se retourne enfin
Et le voit là qui suit
Elle s’agenouille un peu
Lui serre ses deux bras
Et s’enlace serrée
Pour voler toutes les marches
Annick… et tu nous as pas encore vus de près !
Bonjour, j’ai été très sensible à vos évocations sensibles et délicates d’anciennes amours… Merci 🙂
A l’aube d’un ocre oublié
Les carnets du ciel ont gardé
Comme un trésor
Nos vieux amours.
Je feuillette l’azur
Et ne vois que ton sourire
Qui remplit les confins
De mes jours naufragés.
L’ocre s’écaille sous les pas du destin
mais le ciel est immobile.
Son coffre s’est refermé
sur nos matins de rosée
et d’espérances.
…
L’écriture c’est un peu comme une maladie
j’ai d’la fièvre, je peine, je suis désorienté
j’peux pas empêcher mon esprit de crépiter
avec ses subtilités, ses humeurs, ses envies…
j’ai peur, j’ai la flamme mais je meurs de froid
y’a juste qu’il faut que je fasse le premier pas
l’inspiration s’en va, s’en vient et n’attend pas
comme une chute libre sans fin au fond de soi…
Sur l’écran, les mots s’étalent, rien de virtuel,
si ce n’est votre mépris ou votre indifférence,
alors j’veux bien encore me creuser la cervelle
tant qu’y aura du partage, aussi de l’indulgence….
…
Elle a oublié un nuage dans le lit
Elle m’a fait ses adieux à le hâte et dit :
je t’oublierai.
Mais elle a oublié un nuage dans le lit.
Je l’ai alors recouvert de soie et dit:
Ne t’envole pas , ne la suis pas.
Elle te reviendra
(Des oiseaux bleus et rouges, jaunes sirotaient l’eau d’un nuage qui trainait le pas lorsqu’il se penchait sur ses épaules )
Elle se rendra compte, une fois chez elle,
sans sa suite d’oiseaux , que le climat a changé
sur le littoral des épaules et que les nuées se sont évaporées. Elle se souviendra alors qu’elle a oublié
un nuage dans mon lit et elle reviendra
perpétuer son rituel royal dans un nuage
Je me suis réjoui de sa défaite et j’ai souri.
Mais quand j’ai été dormir dans la métonymie
l’eau m’a mouillé.
Extrait que je partage avec vous aujourd’hui « Comme les fleurs d’amandier ou plus loin » ..et l’auteur Mahmoud Darwich , de nous dire , en parlent de la poésie qu’elle passe par les sens , qu’elle est d’abord orale, et par là musique, et surtout qu’elle s’arme de fragilité humaine pour résister à la violence du monde..
…Dans un nuage elle reviendra…
Poème pour Alix
Dans tes rêves sans savoir pourquoi
sur les ailes du temps elle reviendra
dans le nuage de soie au fond du lit
que tu te sentiras seul, mélancolique…
Dans tes chants à travers ta musique
dans un mot cruel, doux et poétique
échouée au large des peines, au-delà
de la douleur inhumaine elle reviendra…
sven
Choses imperceptibles , taillées
chaque nuit:
souffle , traversée
souterraine de l’hiver: mots-puits
tombant sur la lumière l’été
d’un ruisseau , une berceuse
et parfois un gouffre
ainsi en est -il de la poésie
et de ses mots
> Svenn, merci de votre cadeau…de mots;)
C’est moi qui te remercie, Alix pour tes « mots-puits », tes mots-souffle, tes mots -ruisseau, pour la traversée souteraine et poétique…
le plus beau des cadeaux n’a jamais de papier….
amitié vers toi, bonne journée.
Oui Ossiane, j’aimerais assez participer à tes mises en lumière…
Lumières rouges qui se décalent sans cesse …
Je cherche une fleur.
Peux-tu m’aider à la retrouver?
A toit le trait, Ossiane.
Nous te suivrons par monts et par vaux.
Ossiane : être mise en lumière … parfois éblouit !
Vais donc poser, sur mon nez, mes lunettes de soleil afin d’escorter dignement mes compagnons de route…
Sven : hier, mon train a chelou … vais désormais éviter ça … vais me remettre sur les rails de mon chemin qui déraille.
Y’a une théorie en maths : « deux droites parallèles se rejoignent à l’infini » …
… bon, faut juste s’y faire … et expliquer ça à des locomo, locomo … locomotives d’or !
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Belle soirée à tous.
heu … avec un « t » à « ébloui » … ça amène un peu plus de lumière orthographique, hein, Ossiane ?
Bourrache, en maths j’suispas fortiche ! j’ai toujours eu des profs chelou !
genre colonel avec des poils dans le nez… bon, heureusement en philo je me suis rattapé… et puis je compte sur mes compagnes de route qui comme toi ont l’expérience de la vie pour l’art de la rhétorique !
Allo, mon Colonel
Mon Colonel, allo
Y’a plus de lumière, là-haut
Tout se lézarde
Allo, mon Colonel
Mon Colonel, allo
C’est un véritable tissage
Un cocktail baroque
Même les platanes sont zingués
Allo, mon Colonel
Mon Colonel, allo…
Allo, ici le cours de philo
C’est l’heure du café
Poils au nez !
_______
J’vous offre un expresso ?
soldat de marbre
ciel de plomb
cloche d’airain
coeur en marmelade
tête en nuage ( clin d’oeil)
…
je viens seulement de voir le cactus Ossiane !
… regards croisés
… nuit cotoneuse à toi
Mon amour
Tu sais
Que notre là haut
C’est tout au fond
De notre couette
Annick :
l’est pas allergique aux plumes ton petit et grand Amour, j’espère … paske le fond de la couette…
Clin d’oeil, hein !
Et … sourire.
Tu me fais rire Bourrache!
Et je m’éclate toute seule, fort heureux, c’est si bon de glousser sa petite folie en la vivant toute seule!
Je file déposer quelques mots chez Olivier, qui doit m’attendre, mais un aprem chargé de belle humanité..
Et puis Bourrache, désolée je ne serai jamais sérieuse….
N y a t il pas plus Belle
Crise d’alergie
Que celle déclenchée
En se vivant d’aimer
Sous une couette
De plumes
Et tant pis si on tousse
Si on larmoie les yeux
Car le petit Être si bien
Guérira tellement vite
Là-haut
C’est où ?
Mon regard fait le tour
Là-bas
Oui
C’est plus haut
Plus beau ?
Cela vaut le détour ?
J’ai envie de repos
M’en vais rester là
Ici-bas.
Entre ciel et mer
La tête dans les nuages
Entre rêve et vie
Le doigt en if pointé
Vouloir atteindre les hauteurs
Quels beaux échanges de mots et d’idées entre Alix et Sven avec une aisance d’écriture remarquable. Bonne soirée à tous. Monique
Fais comme tu veux Bourrache.. sourire!
… et puisque la prof de philo avait du poil au menton !!! finalement j’ai rien appris…
mais de ce bon temps j’ai bien ri,…finalement avec le temps j’ai appris, que de ce bon temps j’ai bien ri… j’ai bien ri pour toute la vie …
>>>>Le temps me manque alors je vous remercie Annick, Jo, Sven Alix, Bourrache, Marc, Monique pour vos évocations sensibles et pleines d’humour. Merci ausssi d’être de si bons compagnons de route. Bien à vous tous.
… reviens vite, tu nous manques. bises vers toi.
… itou …
itouitou…bises.
itou (x3)
😉