Là-haut

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

des yeux qu'on lève, couleurs tendues de la vie, l'art d'être perché.

Lecture du Haïku Calligramme:de bas en haut.

Des yeux qu’on lève
couleurs tendues de la vie
l’art d’être perché

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Toujours plus haut avec Bourrache, Krikino, Brigetoun, Marc, Bruno et Sven qui nous font passer en beauté des toits dentelés et du firmament étincelant jusqu’au mystère de l’inspiration poétique.

Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil

Bourrache

Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin

Kirikino (son blog)

face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons

Brigetoun (son blog)

Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite

Marc

Alors là-haut …

… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…

Bruno (son blog)

ça cool de source !

Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…

Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…

je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…

j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille…

Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…

Sven

83 réflexions sur « Là-haut »

  1. face pelée, mais belles formes,
    le front ceint d’une couronne sobre,
    étendard hissé dans la brise,
    je hisse avec moi la beauté simple,
    la vie de l’île et de ses hommes,
    face au ciel où nous baignons

  2. bonjour à tous

    Toujours plus haut
    Assis sur le toit du monde
    Aucune limite

    Si ce n’est celle mes sens
    Et mon interprétation.

  3. Fantôme du passé…

    Elle se demandera qui se cache sous le masque
    qui joue avec les ombres et respire près d’elle
    elle se sentira légère voguer sur un bateau ivre
    prête à tout ressentir pour rencontrer l’intrigue…

    Elle sentira la main d’acier se poser sur son bras
    son regard rencontrera le masque de velours noir
    elle passera la nuit à flirter dans la ville éternelle
    à frémir aux frôlements sur les feuilles de ses pas…

    Sa respiration sous la dentelle ivoire s’accélèrera
    la main gantée viendra d’un geste délicat écarter
    l’éventail déployé devant son visage blanc poudré
    au matin laiteux…elle se sentira pousser des ailes…

    à Claire

  4. Tu m’avais donné rendez-vous tout là-haut.
    Au pied de la maison rouge
    Des lutins bleus m’ont fait signe
    J’ai suivi leur regard accroché à la rampe
    Et me suis engagé dans la pente.
    Au balcon un couple m’encourage.
    Les lampadaires sages, le monument, interrogés
    Tous restent muets sur le chemin.
    A une terrasse du linge étendu
    Une silhouette entrevue
    Etait-ce là ?
    Je n’étais pas au bout de mes peines
    Une belle maison de soleil investie
    Un drôle de petit homme bleu encore
    Me montre le ciel.
    Je tutoye maintenant le clocher.
    Dans un bruissement d’ailes
    Le palmier se penche et s’ébroue.
    Je m’y crois. M’y voilà, m’y voici.
    La belle rousse perchée
    Une terrasse muette
    Le ciel à l’infini.

    Ce qui se désire mérite un peu de peine.

  5. Belgodère.
    Un après midi d’été
    Un grand-père avec son petit-fils.

    Que vois-tu Antoine ?
    Je vois des mains qui porte des ballons !
    Quoi d’autre encore ?
    Je vois des barrières qui s’embrassent !
    Et sur le toit de la maison ?
    Je vois des antennes pour écouter les étoiles !
    Je vois aussi des escargots qui portent des lumières !
    Tu as vu comme elle est grande cette maison ?
    Oui mais papy je ne veux pas y aller !
    Pourquoi ?
    C’est une maison de géant !
    Aller viens, ne restons pas là. On rentre !
    On va aller s’installer sur la terrasse.
    Tu sais Antoine. Ce que tu vois n’est pas tout à fait la réalité.
    Car on regarde avec son passé !
    On regarde avec ses rêves !
    On regarde avec son âge !
    Et mes yeux ne sont pas tes yeux !
    La vérité n’existe pas fiston !
    La vérité n’est que l’interprétation de ce qui nous apparaît évident.
    Les vérités sont aussi nombreuses que ceux qui tentent de la regarder.
    Un jour prochain tu comprendras.
    Bientôt, Antoine, je ne regarderais plus de la même façon.

    J’arrive à l’orée d’une seule vérité.
    La seule dont les Hommes sont sûrs.

    Bientôt tu ne me verras plus comme aujourd’hui.
    Je t’apparaîtrai d’une autre manière.

    Mais j’espère qu’au-delà de cette vérité je pourrais te regarder,
    Veiller sur toi.
    Bientôt tu comprendras…

    Alors tu prendras une étoile que tu n’as jamais vue auparavant.
    Ce sera moi.
    Papy
    Oui
    Je t’aime papy…
    Moi aussi je t’aime Antoine ; moi aussi…
    Tu me mets des doutes Antoine.

    L’amour est-il aussi une vérité ?!

  6. Terre vue du ciel
    Fragilité et force
    La vie épinglée

    Belle journée d’automne à toutes et tous…fini l’été indien

    Bises, Ossiane

  7. Etrange

    Au son des cloches
    Le temps d’effiloche
    Les objets s’animent.
    Belle pantomime.

    Le son se distord
    Soudain disparaît.
    Les objets alors
    Restes à l’arrêt

    Promeneurs hâtifs
    Soyer attentifs
    Ses objets étranges
    Changent , se mélangent.

    bonne journée

  8. Quelque chose
    Est à naitre

    Laurier- rose
    Mur de soleil
    Au-delà de l’obstacle

    Montagnes
    De l’autre côté

    Tout au dessus de nous
    Le ciel écoule sa chaleur
    Et nous nous y perdons
    Lumineux à jamais

    Heures de silex
    L’automne est aux abois

    Nomades les jours
    Devant la glissière
    De l’hiver

    On manque de courage
    Pour décrire les couleurs

  9. Alors là-haut …

    … dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…

    Je t’embrasse

  10. Il est des jours
    Où dès l’aube,
    le soleil
    Accroche les nuages
    Le clocher
    Dans son tintement grêle
    Appelle les fidèles
    Pour la prière
    Le clocher est fier
    Sur son piédestal!
    Il plonge
    Telle une sentinelle
    Magistral
    Dans la vallée joviale
    Son regard embrasse
    L’éternité
    Un paysage riant
    De soleil
    Il se heurte parfois
    Dans un silence glacial
    Aux lézardes
    Des murs
    Du village
    Souvenirs sournois
    Des cicatrices
    Du temps
    Qui a tapissé
    Les murs
    Il est des jours
    Où l’écritoire du temps
    Pèse
    Sur la plume
    Du poète
    Laissant à jamais
    Des pleins
    Et des déliés
    Sur le clavier

  11. Là-haut, mon tout là-haut, je suis bien dans tes bras, tu me berces et m’enivre dans ton ciel tout de bleu, je me laisse caresser par tes rayons si doux, et mes paupières se ferment doucement apaisées, tu es mon tout là-haut invisible ici bas, et je me vole si tendre sur mon fil doux de toi.

  12. Là-haut, mon tout là-haut, je suis bien dans tes bras, tu me berces et m’ennivres dans ton ciel tout de bleu, je me laisse caresser par tes rayons si doux, et mes paupières se ferment doucement apaisées, tu es mon tout là-haut invisible ici bas, et je me vole si tendre sur mon fil doux de toi.

    Et mince de mince, me faudrait atterrir plus bas quand j’écris mes émois, car encore une faute de frappe, pourtant je tape tendre, sourire,
    et puis de vous lire, vos derniers textes posés,
    j ai déjà lu, par deux passages, les beaux textes, ce matin,
    et puis je me relis et mince, une faute encore..

    comme c’est doux, bruno, j’aime beaucoup…

    bises de bel après midi!

    chacun si différent, et comme c’est riche de chacun! j’adore!

  13. ça cool de source !

    Pour trouver l’inspiration
    je lève les yeux tout là-haut
    juste au-dessus des sourcils
    j’essaie d’trouver mon style…

    Parfois j’manque d’imagination
    alors j’prends tous mes stylos
    pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
    et même si ça cool de source…

    je n’suis pas un rappeur de mots
    j’épluche pas le dictionnaire
    j’ai toujours la tête en l’air
    du côté de la grand’ours…

    j’suis pas devin,
    même pas marabout,
    m’arrive de m’planter comme un clou,
    et comme le dit zazou…
    la poésie c’est comme le train,
    parfois ça devient chelou,
    parfois t’es chetou,
    même qu’parfois ça déraille un brin…

    Mais j’veux bien lever les yeux
    me prendre encore le chou
    m’appliquer encore un peu
    avec les rimes et les refrains
    je sais que ça vaut le coup
    faut que j’écrive mon chemin…

  14. Belles envolées de photos Ossiane…

    j’en ai même oublié la fin de la phrase, un brin…
    ….
    même qu’parfois ça déraille un brin…

    ça serait cool à toi de rectifier !

  15. Au jeu de chat perché
    Le marquis de Massa
    Se réfugia dans les rochers
    Sur l’éperon des « Tegghie »
    Et Belgodère fut créé

    Eglises maisons et château
    Défient tout la haut
    Le temps qui dans le ciel bleu
    S’effiloche
    Et le vent qui se perd
    Dans les ruelles ocres

    Le soleil aime
    Y faire son nid
    Et on entend parfois
    La mer qui chantonne
    Sans fin sur la plage
    Au loin
    Tout en bas
    Quand la vallée du Réginu
    S’éveille dans les odeurs sauvages
    De thym de sauge et de laurier

    Dans le village haut perché
    La vie avec lenteur
    Et douceur
    Se promène
    Du linge s’envole des toits
    Et les oiseaux
    Caressent l’air
    Avec leurs ailes

    Le silence s’en va
    A la messe des cloches

  16. Danseuses
    Chassés-croisés et entrelacs
    Jetés.
    L’avons-nous bien monté
    l’escalier ?

    > Ossiane, désolé, il y a un doublon. Peux-tu le supprimer ? Merci.

  17. Bourrache, kirikino, briguetoun, Marc, Bruno, Sven, vous êtes splendides!

    Le palmier tout douci
    Fricotte tricotte
    Avec la cloche
    Qui chaque soir
    Se laisse sonner
    Entre les ramages
    Du doux palmier

  18. Descendant de sa monture
    le marquis de là-haut s’écria:
    « qua sarebbe un bel godere ».
    Depuis, n’ayant plus quitté la place
    Il contemple les lieux.

  19. Ils montent ils montent
    Tous essouflés
    La chaleur dure
    Cogne la petite tête
    Le coeur il bat
    Dans les sandales
    Le sang se course
    Un bel envol
    Et puis la cloche
    Le palmier en silence
    Ils montent encore plus haut
    Sur cette terrasse tendre
    Et là
    Ils se posent
    Font reposer leurs corps si las
    Et Là de là
    Bien au delà
    Ils restent fort longtemps
    Longtemps la nuit de tout leur temps
    D’instants si hauts
    Si hauts si hauts
    Tout haut si beau

  20. On se bouscule au portillon, là-haut….pour atteindre le ciel……six heureux élus!!!

    Bravo à vous six…..et bises à Ossiane, le messager des cieux

    Bonne soirée

  21. le ciel léve la tête, le ciel lave la tête, le ciel créve la tête
    le ciel étend son domaine pour peu que l’hyper extension donne accès à l’hyper espace. Bras ouverts le ciel capte tout et retient tout
    tête rejetée mais pas déjetée, c’est la jetée comme embarcadére
    pour un belvédère qui fédére à l’envie des mirages comme des rivages
    et fais prendre des virages à tire d’aile.
    Extension , intention, projection le ciel arbore les couleurs du monde
    et chatoie quand celà lui prend; du ciel on s’éprend facilement mais on ne se dépend pas car tout nous y entraîne.
    Le regard porté qui ce matin a apporté son lot de surprises…à peine partie la clarté matutinale et presque subliminale qui sublime les derniéres rosées en laissant ce flottement léger, adoucir les contours
    et arrondir les angles.
    Ce ciel qui sangle et retend dans ce creux, ce ciel qui capte et nous rend apte à l’azur éternel n’est jamais que l’effet de la lumière blanche
    qui s’acroche aux branches du ciel, étrange et complète sans mentir
    la panoplie des cieux.
    Le ciel éclatant qui devient rougeoyant c’est l’hématite qui aime à grimper sur les clématites et dore sur tranches les derniers instants
    du couchant.

  22. Linges lignes d’horizons
    Eparpillés
    Lumières diffractées par le chœur
    Des hommes
    Margelle de nuages les pensées
    S’enroulent autour des draps
    Les vents d’oiseaux sont des brises
    Liberté
    Liberté
    Au bord
    Du vertige
    La terrasse s’inonde de ciel
    Et le cerf volant
    Fouette de ses ailes
    Les confins de Terre
    Linges lignes
    Les Autres en tour
    Dansent dans l’ocre
    Des vitraux émotions

    Bonne soirée à tous et bravo aux éclairés 😉 🙂

  23. Oups, une ligne m’a échappé 😉

    Linges lignes d’horizons
    Eparpillés
    Lumières diffractées par le chœur
    Des hommes
    Margelle de nuages les pensées
    S’enroulent autour des draps
    Claquant l’azur d’insensés espoirs
    Les vents d’oiseaux sont des brises
    Liberté
    Liberté
    Au bord
    Du vertige
    La terrasse s’inonde de ciel
    Et le cerf volant
    Fouette de ses ailes
    Les confins de Terre
    Linges lignes
    Les Autres en tour
    Dansent dans l’ocre
    Des vitraux émotions

  24. Toute douce maison bleue
    Elle ouvre ses fenêtres
    Et presse contre son coeur
    Son aimé son bonheur
    Par la force de son être
    Dans ses yeux amoureux

  25. Au plus haut, le clocher clame ses cris d’espoirs, il rêve d’un monde neuf, d’une terre belle bleue qui se nage dans les eaux, boit l’eau pure des torrents, chante les rires d’enfants, renifle le coeur des fleurs, albume les feuilles des arbres, guili en bonheurs vrais, serre la main si chaude de belle vérité, embrasse à tout rompre au nom de bel amour, le clocher il se jette, éperdu désespoir, car la terre, jamais oh non jamais de jamais ne tournera plus ronde, car l’Humain fut jeté comme un dé mal carré, qui se bancale débile et se joue au poker, le clocher agonise dans ce beau ciel de bleu, il se prie à genoux et implore les cieux, qu’un astre tout puissant puisse entendre ses plaintes des enfants malheureux, de l’ancêtre abandonné, de l’animal blessé, de l’amour tout de mort avant que d’être né.

  26. nous nous faisons la courte échelle ? me faudrait être en haut à cause du manque de force mais ce serait plutôt la place de Bruno peut-être, ou Sven. Je pense que nous sommes plus attachés à la terre

  27. là-haut …
    dans la maison ocre perchée sur le rocher
    regarde !

    la fenêtre aux rideaux de dentelle

    les yeux noyés dans le paysage de mer
    je t’attends

  28. Magnifique de sensibilité, sylvie, désolée de m’exprimer encore, mais j’aime beaucoup..et j’ai juste envie de le dire…

  29. pardon mesdammes
    pour ce petit poeme
    un peu grivois

    On s’etait donné rendez-vous
    Devant l’panneau de l’île rousse ;
    Moi et ma belle petite rousse.
    Elle m’attendait gracile, debout

    Elle était jeune pleine de vie.
    Je n’ l’étais plus mais plein d’envies.
    Elle me dit si tu monte là haut
    Je te ferais un beau cadeau.

    Elle partis aussitôt devant
    Je suivais ses jambes, tremblant
    Elle ressemblait à une altesse
    Mais j’ regardais plutôt ses fesses.

    Sous le regard des riverains
    Je lui pris tendrement la main
    Faute de lui prendre tout suite les seins
    Je ‘m contentait de ce petit rien.

    Près du p’tit soldat de plomb
    Elle me donna un p’tit acompte.
    C’est plutôt moi qui avais honte.
    Elle ne manquait d’aucun d’aplomb .

    En passant sur les contreforts
    Le vent, haut, souleva ses voilages
    J’ai eu envi d’ la serrer fort
    Mais continuais le cœur en age.

    Tout s’élançait haut vers le ciel
    Les cloches résonnaient à tue-tête
    moi je voulais prendre la coquette
    Goûter ses lèvres sucrées au miel .

    Sur le toit de cette terrasse
    j’embrassais enfin ce beau visage.
    et commencais le deshabillage
    Qu’est ce qui m’arrive mais je trépasse !

    merci Ossiane de m’avoir mis au coté de Bourrache, Krikino, Brigetoun, Bruno et Sven

    mais que d’imagination encore et toujours

  30. Regard vers le ciel
    Les yeux déséspérement
    Qui, quand, Où, comment ?

    les yeux levés vers le ciel me font penser à la photo de Doisneau et du petit qui cherche l’inspiration en regardant en l’air comme le font tous les enfants lorsqu’on leur demande quelque chose qui nécessite leur reflexion et j’ai toujours trouvé cela adorable. Bonsoir à tout le monde je vais lire tous vos écrits c’est un moment délicieux

  31. Je me souviens…

    D’autres hauteurs..
    J’explorai, les montagnes, ma vie de jeune homme,
    Accompagné, fort bien, d’une princesse ocre.

    J’ai aimé cela.
    Nous avons aimé cela.

    La vie est surtout belle.
    Je ne peux l’oublier.

    Surtout,
    Quand,
    Malgré les brumes du temps qui passe,

    Malgré les différences,
    Malgré milles autres pressions,
    Intérieures,
    Extérieures, aussi,
    Il m’est donné,
    Il nous est donné
    Par ce courant de vie,
    Miraculeux,
    De ne jamais rien nous promettre,
    Mais d’avoir eu ,
    tellement de force pour nous retrouver,
    Qu’il ne nous en reste décidement plus,

    Pour nous séparer.

    Nous remarcherons,
    Un jour,
    ensemble, dans la neige.

    Fraiche tombée.
    Ou, bien conservée.

  32. et puis Monique et encore Franck, mes sels , mes sels…?? mais Où sont ils donc, QUAND décidément, COMMENT me réanimer?!
    je le prends à la rigolade, mais en fait je suis fort émue?

    Ö Corse Ö
    Toi Ô
    Île de l’amour trémolÔ
    Mille mÖ mille mÖ
    Pour murmurer chÖ
    Des petits ôÖÔöÖÔ
    Ô mon amour Ô
    Tu es mon hÖ
    Je taime bÖ
    Ô plus Ô

    et de cette carafe de oOOOOOO, je bois à la santé de tes beautés, mon île, Ô mon îlÖ….

  33. Seuls les lampadaires
    Dans Belgodère assoiffée
    Ont baissé la tête

    C’est sans doute pour se pencher vers nous, pauvres humains, têtes en l’air et nous mettre en lumière le soir, lorsque le soleil a fait sa journée et ainsi nous faire prendre une attitude plus humble.

  34. Cette terrasse, ce soleil, ce linge étendu… réminiscences cinématographiques:
    « Une journée particulière », magnifique film d’Ettore Scola, avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni (1977)
    Bonne nuit à tous et à toutes.

  35. Annick

    Sympa ton texte de 2Oh Espoir et Désespoir deux façons de voir le monde Il fait beau à Belgodère alors optons pour le côté optimiste même si………

  36. Sur un retour à l’Oeil Ouvert je m’aperçois d’une erreur, j’ai mélangé deux textes, il faut lire lampadaires à la place de belvédères,rien de bien grave Bonne nuit à tous

  37. Bien du retard à réagir. Obligée de passer très vite en ce moment…

    >Brigetoun, Marc, Kirikino, Bourrache, Sven, Bruno :
    Merci à vous six de nous faire voyager et rêver; je me suis amusée à ordonner vos poèmes dans l’odre croissant pour aller vers le plus près des étoiles. C’est très beau. La bise du soir.

    >Marc :
    En pleine effervescence poétique et érotique 😉 J’ai beaucoup aimé l’histoire du grand-père et de son petit-fils. Bravo à toi.

    >Sven :
    Amusant « ça cool de source » 😉 Le jour et la nuit avec le premier qui est très beau aussi;-)

    >Bonbonze :
    Il faut faire une réclamation à la mairie 😉

    >Pierre 2 :
    Quelle belle forme et que de nombreux essais tous différents ! Belles histoires à imaginer dans ces petites ruelles ! Un grand merci pour ta verve poétique, je t’embrasse.

    >Claudie :
    Une très belle envolée de beaux poèmes à rêver pour toi aussi Claudie ! Je suis un peu dans l’excès en ce moment ; ça m’inquiète 😉 Merci, bises chaleureuses vers ton sud.

    >Salade :
    Sympa ces deux petites phrases en ricochet 😉 Veux-tu participer aux mises en lumière ?

    >Fugitive :
    Etrange beau haïku, le silence dans ces petites ruelles, effectivement. Merci Fugitive.

    >Alix :
    Un superbe poème pour toi aussi Alix; un peu différent de ce que tu écris d’habitude, non ? Merci beaucoup.

    >Annick :
    Merci pour ton bel enthousiasme bullé et non essouflé ; il me donne le sourire et de l’énergie 😉

    >Amichel :
    Tu es le seul à avoir parlé de chat perché ;-). Il est vrai que j’avais choisi des photos dans lesquelles on lève les yeux vers quelque chose qui est en l’air. Merci pour ton poème plein de douceur parfumée. Bises

    >Jo :
    Un superbe poéme aérien, Jo ! J’aime ton idée de cerf-volant ! Bonne nuit et merci.

    >Sylvie :
    C’est simple et c’est beau, Sylvie. J’avais pensé au cactus posé sur le rebord et pas aux rideux en dentelle. La bise et bonne nuit.

    >Monique :
    J’espère que tu n’as pas attrapé le torticolis 😉 Belle référence ! Lever la tête fait aussi partie du savoir regarder. Merci ton ton humour 😉 Bises.

    >Franck :
    Beaux souvenirs, Franck ! C’est bien écrit et ressenti. C’est bien que ce titre vous invite à partir en poésie sur d’autres terres. Je t’embrasse.

    >Anne-Marie :
    Tu as également bien choisi ta référence 😉 Il est vrai qu’on a l’impressions de se pomener en Italie. Merci et bonne nuit.

    >CéliaK :
    Joli tout plein Célia 😉 Un ange peut-être 😉 Merci beaucoup.

    >Thierry :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Je vous remercie d’avoir fait une si longue visite ! Que de beaux écrits vous avez déposés sur de nombreuses notes !! Vous avez une plume alerte et imaginative ! Si vous souhaitez participer à la mise en lumière de poèmes que je fais sur chaque nouvelle note, faites–moi signe en privé. Mon adresse est sous ma photo. Bonne nuit à vous et merci encore. Au plaisir de vous lire à nouveau.

  38. Elle gravit doucement
    Chaque marche à son rythme
    Et elle se sent suivit
    Dans son sens de sa vie
    Elle n’ose se retourner
    De peur de lui faire peur
    A son destin tracé
    Alors elle ferme les yeux
    L’imagine bel et bon
    Son destin tout devant
    Elle se retourne enfin
    Et le voit là qui suit
    Elle s’agenouille un peu
    Lui serre ses deux bras
    Et s’enlace serrée
    Pour voler toutes les marches

  39. Bonjour, j’ai été très sensible à vos évocations sensibles et délicates d’anciennes amours… Merci 🙂

    A l’aube d’un ocre oublié
    Les carnets du ciel ont gardé
    Comme un trésor
    Nos vieux amours.
    Je feuillette l’azur
    Et ne vois que ton sourire
    Qui remplit les confins
    De mes jours naufragés.
    L’ocre s’écaille sous les pas du destin
    mais le ciel est immobile.
    Son coffre s’est refermé
    sur nos matins de rosée
    et d’espérances.

  40. L’écriture c’est un peu comme une maladie
    j’ai d’la fièvre, je peine, je suis désorienté
    j’peux pas empêcher mon esprit de crépiter
    avec ses subtilités, ses humeurs, ses envies…

    j’ai peur, j’ai la flamme mais je meurs de froid
    y’a juste qu’il faut que je fasse le premier pas
    l’inspiration s’en va, s’en vient et n’attend pas
    comme une chute libre sans fin au fond de soi…

    Sur l’écran, les mots s’étalent, rien de virtuel,
    si ce n’est votre mépris ou votre indifférence,
    alors j’veux bien encore me creuser la cervelle
    tant qu’y aura du partage, aussi de l’indulgence….

  41. Elle a oublié un nuage dans le lit
    Elle m’a fait ses adieux à le hâte et dit :
    je t’oublierai.
    Mais elle a oublié un nuage dans le lit.
    Je l’ai alors recouvert de soie et dit:
    Ne t’envole pas , ne la suis pas.
    Elle te reviendra
    (Des oiseaux bleus et rouges, jaunes sirotaient l’eau d’un nuage qui trainait le pas lorsqu’il se penchait sur ses épaules )
    Elle se rendra compte, une fois chez elle,
    sans sa suite d’oiseaux , que le climat a changé
    sur le littoral des épaules et que les nuées se sont évaporées. Elle se souviendra alors qu’elle a oublié
    un nuage dans mon lit et elle reviendra
    perpétuer son rituel royal dans un nuage
    Je me suis réjoui de sa défaite et j’ai souri.
    Mais quand j’ai été dormir dans la métonymie
    l’eau m’a mouillé.

    Extrait que je partage avec vous aujourd’hui « Comme les fleurs d’amandier ou plus loin  » ..et l’auteur Mahmoud Darwich , de nous dire , en parlent de la poésie qu’elle passe par les sens , qu’elle est d’abord orale, et par là musique, et surtout qu’elle s’arme de fragilité humaine pour résister à la violence du monde..

  42. …Dans un nuage elle reviendra…

    Poème pour Alix

    Dans tes rêves sans savoir pourquoi
    sur les ailes du temps elle reviendra
    dans le nuage de soie au fond du lit
    que tu te sentiras seul, mélancolique…

    Dans tes chants à travers ta musique
    dans un mot cruel, doux et poétique
    échouée au large des peines, au-delà
    de la douleur inhumaine elle reviendra…

    sven

  43. Choses imperceptibles , taillées
    chaque nuit:
    souffle , traversée
    souterraine de l’hiver: mots-puits
    tombant sur la lumière l’été
    d’un ruisseau , une berceuse
    et parfois un gouffre
    ainsi en est -il de la poésie
    et de ses mots

    > Svenn, merci de votre cadeau…de mots;)

  44. C’est moi qui te remercie, Alix pour tes « mots-puits », tes mots-souffle, tes mots -ruisseau, pour la traversée souteraine et poétique…
    le plus beau des cadeaux n’a jamais de papier….
    amitié vers toi, bonne journée.

  45. Oui Ossiane, j’aimerais assez participer à tes mises en lumière…
    Lumières rouges qui se décalent sans cesse …
    Je cherche une fleur.
    Peux-tu m’aider à la retrouver?

  46. Ossiane : être mise en lumière … parfois éblouit !

    Vais donc poser, sur mon nez, mes lunettes de soleil afin d’escorter dignement mes compagnons de route…

    Sven : hier, mon train a chelou … vais désormais éviter ça … vais me remettre sur les rails de mon chemin qui déraille.

    Y’a une théorie en maths : « deux droites parallèles se rejoignent à l’infini » …

    … bon, faut juste s’y faire … et expliquer ça à des locomo, locomo … locomotives d’or !
    ______

    Belle soirée à tous.

  47. heu … avec un « t » à « ébloui » … ça amène un peu plus de lumière orthographique, hein, Ossiane ?

  48. Bourrache, en maths j’suispas fortiche ! j’ai toujours eu des profs chelou !
    genre colonel avec des poils dans le nez… bon, heureusement en philo je me suis rattapé… et puis je compte sur mes compagnes de route qui comme toi ont l’expérience de la vie pour l’art de la rhétorique !

  49. Allo, mon Colonel
    Mon Colonel, allo
    Y’a plus de lumière, là-haut
    Tout se lézarde

    Allo, mon Colonel
    Mon Colonel, allo
    C’est un véritable tissage
    Un cocktail baroque

    Même les platanes sont zingués

    Allo, mon Colonel
    Mon Colonel, allo…

    Allo, ici le cours de philo
    C’est l’heure du café

    Poils au nez !
    _______

    J’vous offre un expresso ?

  50. Annick :

    l’est pas allergique aux plumes ton petit et grand Amour, j’espère … paske le fond de la couette…

    Clin d’oeil, hein !

    Et … sourire.

  51. Tu me fais rire Bourrache!
    Et je m’éclate toute seule, fort heureux, c’est si bon de glousser sa petite folie en la vivant toute seule!
    Je file déposer quelques mots chez Olivier, qui doit m’attendre, mais un aprem chargé de belle humanité..

    Et puis Bourrache, désolée je ne serai jamais sérieuse….

    N y a t il pas plus Belle
    Crise d’alergie
    Que celle déclenchée
    En se vivant d’aimer
    Sous une couette
    De plumes
    Et tant pis si on tousse
    Si on larmoie les yeux
    Car le petit Être si bien
    Guérira tellement vite

  52. Là-haut

    C’est où ?

    Mon regard fait le tour

    Là-bas

    Oui

    C’est plus haut

    Plus beau ?

    Cela vaut le détour ?

    J’ai envie de repos

    M’en vais rester là

    Ici-bas.

  53. Entre ciel et mer
    La tête dans les nuages
    Entre rêve et vie

    Le doigt en if pointé
    Vouloir atteindre les hauteurs

    Quels beaux échanges de mots et d’idées entre Alix et Sven avec une aisance d’écriture remarquable. Bonne soirée à tous. Monique

  54. … et puisque la prof de philo avait du poil au menton !!! finalement j’ai rien appris…
    mais de ce bon temps j’ai bien ri,…finalement avec le temps j’ai appris, que de ce bon temps j’ai bien ri… j’ai bien ri pour toute la vie …

  55. >>>>Le temps me manque alors je vous remercie Annick, Jo, Sven Alix, Bourrache, Marc, Monique pour vos évocations sensibles et pleines d’humour. Merci ausssi d’être de si bons compagnons de route. Bien à vous tous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *